Une collectivité au cœur de l’avenir

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Le LIVRE BLANC sur l’avenir des municipalités La

MUNICIPALITÉ de DEMAIN :

Éric Forest Président de l’Union des municipalités du Québec et maire de Rimouski

un

P

gouvernement autonome et responsable

our la première fois de son histoire, dans le contexte d’un livre blanc, le milieu municipal québécois se concerte afin de définir une vision de son avenir pour les deux prochaines décennies. Fruit de cette réflexion commune, le Livre blanc sur l’avenir des municipalités, qui sera présenté cet automne, promet d’avoir un impact sans précédent. Entrevue avec Éric Forest, président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Rimouski.

DES DÉFIS DE TAILLE Lorsqu’il a accédé à la présidence de l’UMQ en 2010, Éric Forest s’est fixé trois objectifs : entreprendre une tournée du Québec pour rencontrer les maires; organiser le premier sommet sur la municipalité de l’avenir; et créer un comité des sages. C’est dans la foulée de ce plan d’action qu’est née l’idée d’un Livre blanc sur l’avenir des municipalités.

Ébranlé par les allégations de corruption et les perceptions médiatiques négatives qui en ont d é co u l é , l e m i l i e u municipal se devait , selon lui, de réfléchir aux rôles de ses élus, mais

aussi aux défis que représentent l’environnement, le vieillissement de la population, l’immigration et, surtout, la nouvelle dynamique de développement. « Un des principaux acteurs du développement économique du 21e siècle sera la municipalité, affirme Éric Forest. Une entreprise s’installe d’abord dans une municipalité, puis elle grandit et s’y développe. L’autre défi concerne la relève dans les entreprises. Demain, les gens auront le choix de leur emploi, mais aussi de leur milieu de vie. Les municipalités ont à développer un environnement pour attirer de nouvelles familles et assurer la relève dans ces organisations. » UN EXERCICE DÉMOCRATIQUE ET MOBILISATEUR C’est dans le but de valider ces constats et d’établir si les municipalités possèdent ou non le cadre législatif et les ressources nécessaires pour affronter de tels défis que le premier Sommet sur l’avenir des municipalités s’est tenu à Boucherville, dans l’agglomération de Longueuil, en mars 2011. À la suite de ce sommet, puis des assises qui ont suivi en mai, l’UMQ donnait le coup d’envoi à son projet de livre blanc.

Au cours des dernières décennies, le monde municipal a connu des changements importants dont plusieurs rapports font état, notamment celui de la Commis-

sion d’études sur les municipalités, présidée par Jacques Parizeau en 1985, et, plus récemment, celui de la Commission nationale sur les finances et la fiscalité locale, en 1999. « Mais c’est la première fois qu’un organisme autre que gouvernemental dépose un livre blanc », précise Éric Forest. Un sondage effectué auprès de 4 300 citoyens issus de diverses régions du Québec et de différents types de municipalité a été la première étape de cette vaste consultation publique. Il a permis de mesurer « à quel point les attentes des citoyens sont grandes à l’égard de leur municipalité par

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LE COMITÉ DES SAGES

Lise Bissonnette

Guy LeBlanc

rapport à l ’environnement , au développement économique et à un panier de services toujours plus important », indique le président de l’UMQ. Fait à souligner, ce sondage révèle également que parmi les politiciens des différents paliers de gouvernement, l’élu municipal était celui qui conservait le plus haut niveau de confiance des citoyens. Pa ra l l è l e m e n t à ce sondage, l ’UMQ a organisé près d’une trentaine de rencontres avec l’ensemble du monde municipal québécois afin de s’ a s s u re r d ’ a r r i m e r les perceptions des élus avec celles des citoyens. Membres et non-membres de l’UMQ ont été invités à donner leur point de vue lors de consultations. D i v e r s o rg a n i s m e s s o c i o - é co n o m i q u e s ont aussi déposé un mémoire à l’UMQ.

La juge Claire L’Heureux-Dubé

Claude Béland

Jean-Paul L’Allier

Par ailleurs, un comité des sages, composé de Lise Bissonnette, la juge Claire L’Heureux-Dubé, Claude Béland, Jean-Paul L’Allier et Guy LeBlanc, a soumis ses recommandations à l’UMQ. Un comité d’experts, formé de Gérard Beaudet, Lawrence Desrosiers, Pierre Godin, Florence Junca-Adenot et Pierre Prévost, a fait de même. Le comité d’experts accompagne également l’équipe de l’UMQ et son rédacteur dans l’élaboration du Livre blanc. UN AVANT-GOÛT DU LIVRE BLANC

Un tel exercice a permis non seulement de faire le point sur la situation, mais aussi de définir clairement le rôle de la municipalité de demain. Si le Livre blanc n’est déposé que cet automne, le président de l’UMQ peut déjà en dévoiler les grandes lignes. Acteurs économiques de premier plan, les municipalités offrent désormais une gamme de services culturels et sociaux aptes à créer un milieu de vie agréable pour les citoyens. En outre, dans une économie mondialisée et concurrentielle, elles tiennent un rôle important dans l’attractivité et la rétention de la main-d’œuvre, la création d’un climat favorable à l’entrepreneuriat, la définition d’une mission économique et la mise en place d’infrastructures pour desservir les entreprises. En d’autres termes, elles ont un rôle à jouer en matière de microplanification. Or, ce rôle de première ligne des municipalités n’est pas reconnu sur le plan législatif. De plus, la fiscalité municipale est à revoir entièrement : « Les revenus liés à l’impôt foncier ont atteint leurs limites », fait valoir le président de l’UMQ. Ce mode de financement, désormais insuffisant, remonte aux années 1980, à une époque où 80 % des dépenses municipales étaient consacrées aux services de base traditionnels : entretien et voirie, collecte des ordures, etc. « Aujourd’hui, 50 % des dépenses sont liées au service aux personnes et au développement économique », souligne Éric Forest. Pour l’UMQ, le moment est donc venu de revoir le contrat avec le gouvernement du Québec et de reconnaître aux municipalités, dans le cadre d’une charte, un

statut d’instance politique autonome imputable de ses décisions, comme le recommande d’ailleurs le comité des sages. « Pour que le Québec soit compétitif dans le contexte de mondialisation, il est incontournable de développer un nouveau partenariat Québecmunicipalités et de sortir de la dynamique de quémandage », affirme Éric Forest. Il croit que de tels changements inciteront des hommes et des femmes qui en ont les compétences, notamment les jeunes, à s’engager davantage en politique municipale, et ce, en misant sur l’intégrité et la transparence. Voilà quelques-uns des éléments essentiels sur lesquels le Livre de blanc sur l’avenir des municipalités interpellera le gouvernement québécois cet automne dans le but de négocier avec lui un nouveau partage des richesses et des responsabilités. Pour le président de l’UMQ, qui compte porter son message à travers la province et sensibiliser tous les partis politiques à la question, le Livre blanc jette les bases d’un nouveau contrat Québec-municipalités.

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CADRE CLAIR ET RÉALISTE pour valoriser les élus municipaux

« LES ÉLUS DEVRAIENT ÊTRE ASSOCIÉS AUX PRISES DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE PROJETS AFIN DE DEVENIR PARTENAIRES DU DÉVELOPPEMENT SUR LEUR TERRITOIRE ET DE POUVOIR EN PARTAGER À LA FOIS L’EFFORT ET LE BÉNÉFICE. »

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ll en va d’un conseil municipal comme d’une entreprise : sa santé passe notamment par la valorisation des troupes. Or, si l’on en croit JeanPaul L’Allier, qui a été ministre au gouvernement provincial et maire de Québec et qui est membre du comité des sages pour l’élaboration du Livre blanc sur l’avenir des municipalités, il reste encore du travail à faire pour bien mettre en valeur le rôle de nos élus. D’abord, selon lui, les maires et conseillers doivent composer avec une mécanique réglementaire aussi complexe que désuète. « La réglementation est essentiellement conçue pour que les villes s’occupent de certains services de base comme la sécurité, l’eau, les égouts, etc. Par contre, au fil des ans, le gouvernement provincial a rejeté sur les épaules des municipalités, quand ce ne sont pas elles qui les ont prises, d’autres re s p o n s a b i l i t é s e n matière d’immigration, d’environnement , de soutien à la jeunesse, etc. Tout cela coûte cher. Le gouvernement met un peu d’argent sur la table, mais ce n’est pas suffisant pour accomplir tout ce travail. »

– Jean-Paul L’Allier

De plus, la fiscalité municipale actuelle, basée sur la taxe foncière, est en quelque sorte « une invitation au cannibalisme entre les villes », ce qui est loin de créer, selon lui, un contexte propice au développement intégré, fondé sur un appui mutuel entre les municipalités. Enfin, M. L’Allier souligne le fait que la réglementation ne fait pas de différence entre les villages et les grandes villes et ne tient donc pas compte de leurs ressources et contraintes respectives, ce qui rend le travail des élus difficile. Il souhaiterait que la réglementation soit mise à jour pour être plus conforme à la réalité et que la bureaucratie soit moins omniprésente. Il estime que la solution passe notamment par des cadres de fonctionnement réalistes pour les villes d’une certaine importance et des cadres allégés pour les villes de moindre envergure.

Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec, où la fermeture de l’usine de pâte à papier Domtar a constitué une sérieuse menace à la santé de la municipalité. « Le maire, les élus locaux et la population ont relevé leurs manches et ils ont travaillé d’arrache-pied pour s’en sortir. À partir du bois, ils feront bientôt de la rayonne ! La très grande majorité des élus sont des gens de bonne foi, qui veulent le bien de leur communauté. Il faut aussi le dire. »

« On ne fait pas confiance au jugement des élus locaux, déplore-t-il. On devrait mettre à leur disposition non pas des mécanismes de surveillance ou des pièges à ours, mais plutôt des ressources pour répondre ponctuellement à leurs questionnements et pour bien les conseiller sur les façons de faire les choses. » Il regrette aussi que les élus soient trop souvent aux prises avec un cadre de gestion qui est fait pour satisfaire les politiques du gouvernement provincial plutôt que l’épanouissement local. « Les élus devraient être associés aux prises de décisions en matière de projets afin de devenir partenaires du développement sur leur territoire et de pouvoir en partager à la fois l’effort et le bénéfice », précise-t-il. Il déplore également la règle du « deux poids, deux mesures » qui prévaut entre les paliers municipal et provincial : « Actuellement, la législation est beaucoup plus sévère et même parfois sournoise pour les élus municipaux si on la compare à celle qui s’applique aux députés. Il faudrait avoir les mêmes règles pour tous. » Par ailleurs, M. L’Allier souligne qu’on aurait avantage à parler des bons coups des élus municipaux plutôt que de seulement montrer du doigt les fautifs. Il donne pour exemple la petite municipalité de

Jean-Paul L’Allier Membre du comité des sages

En fin de compte, le plus grand défi consiste, selon lui, à se donner une vision de société dans laquelle il y a une place pour les communautés locales, où ces communautés ne sont pas calquées les unes sur les autres et où les élus ont une vision claire de la direction à prendre. Un dossier à suivre !

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Une

RELÈVE RARE, qui carbure au changement

La relève n’est pas laissée pour compte dans le Livre blanc sur l’avenir des municipalités. En effet, nos jeunes élus y participent activement et ils se sont prononcés clairement sur les changements qu’ils préconisent : une place mieux définie, un cadre législatif plus souple et davantage de moyens qui leur permettraient d’étancher leur soif de faire une différence… rapidement !

David Bousquet Président de la Commission des jeunes élus et élues de l’Union des municipalités du Québec

La relève est un sujet chaud si l’on considère l’absence flagrante des jeunes dans le monde de la politique municipale : « Seulement 9 % des élus ont moins de 35 ans. C’est peu par rapport à la proportion des jeunes de 18 à 35 ans, qui atteint près de 24 % au Québec », estime David Bousquet, le nouveau président de la Commission des jeunes élus et élues de l’Union des municipalités du Québec.

« SEULEMENT 9 % DES ÉLUS ONT MOINS DE 35 ANS. C’EST PEU PAR RAPPORT À LA PROPORTION DES JEUNES DE 18 À 35 ANS, QUI ATTEINT PRÈS DE 24 % AU QUÉBEC. »

– David Bousquet

Cette faible représentation pourrait s’expliquer ainsi : bon nombre de jeunes ne sont pas encore établis en permanence dans une municipalité, donc, ils s’intéressent moins aux affaires municipales. Par ailleurs, ceux qui y vivent doivent affronter les difficultés de concilier le travail avec une jeune famille, sans compter la poursuite des études pour plusieurs. « Les jeunes s’intéressent de moins en moins à la politique et aux institutions plus traditionnelles, comme le conseil municipal », constate avec inquiétude M. Bousquet. Ainsi, le taux de participation aux élections l’implication citoyenne de cette tranche de population présentent une tendance à la baisse. contexte actuel, marqué par un fort cynisme, serait pas étranger à ce désintérêt.

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« Les jeunes entretiennent un fort sentiment d’appartenance vis-à-vis de leur employeur, explique-t-il. Il est donc important de rendre la municipalité plus attrayante comme milieu de travail ou comme gouvernement qui peut avoir un impact sur la vie des gens et le développement d’une collectivité. À l’heure actuelle, la mission et les compétences des municipalités sont mal définies. Certaines se limitent à gérer la voirie, les égouts et la collecte des ordures, ce qui n’est pas très stimulant pour les jeunes qui veulent relever des défis, assumer des responsabilités et obtenir des résultats rapidement. » Aussi, selon lui, les institutions municipales sont encadrées par des lois souvent désuètes et complexes, qui donnent peu d’autonomie aux élus. La structure bureaucratique actuelle, découlant d’un encadrement contraignant du gouvernement provincial, rebuterait les jeunes élus, qui finiraient souvent par perdre leur motivation. « Un conseil municipal qui pourrait prendre plus d’initiatives en matière de développement économique ou de protection de l’environnement serait plus attrayant pour les jeunes, ajoute-t-il. Malheureusement, à l’heure actuelle, les municipalités qui voudraient soutenir certaines entreprises pour préserver ou créer des emplois hésitent par crainte d’être rabrouées, car la compétence économique des municipalités n’est pas clairement définie dans les lois. »

L’absence des jeunes en politique municipale est d’autant plus déplorable qu’ils pourraient apporter au conseil une expérience différente de celle de leurs aînés, dont souvent un bagage universitaire, des voyages à l’étranger et une implication ponctuelle dans des causes et associations qui leur tiennent à cœur. Un autre atout serait leur tendance à prendre des décisions à plus long terme : « Ils savent qu’ils seront là pour profiter du succès de leurs initiatives ou pour composer avec leurs erreurs. Donc, il vaut mieux prendre des décisions qui seront toujours les bonnes dans 20 ans ! », estime David Bousquet. Ce dernier espère que le Livre blanc permettra de paver la voie à un avenir plus prometteur pour les conseils municipaux et pour la relève : « Les jeunes souhaitent apporter leur contribution à l’édification des villes et villages de demain, des municipalités branchées qui répondront aux besoins d’une société ayant beaucoup évolué. Dans le cadre de la rédaction du Livre blanc, les jeunes ont la chance de faire connaître une vision du Québec qui n’a pas été exprimée jusqu’ici. Et nous ne laissons pas passer cette occasion ! »

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« Ensemble, vers un avenir prometteur et durable. » Lucie F. Roussel, mairesse


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CULTURE, moteur du dynamisme des municipalités

« La culture recouvre bien plus que les seules activités artistiques. C’est un des piliers du développement durable, car elle touche à tout ce qui fait la vie sociale; elle a en même temps une influence certaine sur la croissance économique », soutient M. Michel Larouche, maire de Roberval et président de la Commission de la culture, des loisirs et de la vie communautaire de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Selon M. Larouche, cette commission croit opportun, dans l’élaboration du Livre blanc sur l’avenir des municipalités, une initiative mise de l’avant par l’UMQ, d’affirmer clairement que le rôle premier d’une municipalité est d’assurer une qualité de vie à ses citoyens, et de faire valoir que le financement de projets culturels doit être considéré comme un investissement plutôt qu’une dépense. « Outre ses retombées économiques, la culture contribue à la construction de l’identité communautaire et du sentiment d’appartenance des citoyens. »

À cet égard, M. Larouche se réjouit de voir la place de plus en plus importante faite à la culture au sein des municipalités du Québec. « Elles sont de plus en plus nombreuses à se doter de leur propre politique dans ce domaine, à leur initiative ou conjointement avec leur MRC », note-t-il. Pour autant, il ne craint pas les effets négatifs de la concurrence : « Il est naturel que les municipalités cherchent à se mettre en valeur et à jouer la carte de leur offre culturelle pour se distinguer. J’y vois une saine émulation et un excellent moyen de mobiliser les communautés. » M. Larouche, qui a fait de la culture une de ses priorités, peut observer l’impact positif de son développement sur le dynamisme de cette municipalité de plus de 10 000 habitants. Roberval, loin de se reposer sur son titre de capitale mondiale de la natation en eau libre, a en effet toujours accordé une grande place à la culture. Mieux encore, elle a pris un virage en 2005 en adoptant une politique culturelle et, en 2010, un plan d’action pour la mettre en œuvre. « La Ville a sa propre commission de la culture qui veille à réaliser ce plan. Y sont représentés tous les organismes jouant un rôle dans ce secteur d’activité ainsi que les divers représentants du milieu, car une de nos préoccupations est de rejoindre l’ensemble de nos citoyens. » Bien entendu, la question du financement des activités culturelles est centrale. En élaborant son plan d’action, la Ville de Roberval a pu convenir d’une entente de développement avec le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, assurant ainsi des fonds additionnels pour ses initiatives culturelles. M. Larouche estime par ailleurs qu’il est nécessaire d’impliquer davantage le secteur privé. « C’est certes plus difficile pour une petite localité, mais le mécénat joue déjà un rôle de façon ponctuelle lorsqu’il est question par exemple de collecter des fonds pour soutenir tel ou tel organisme. Je pense qu’il est maintenant temps de développer une véritable stratégie de partenariat avec le privé et de donner la priorité aux actions. »

Michel Larouche Maire de Roberval et président de la Commission de la culture, des loisirs et de la vie communautaire de l’Union des municipalités du Québec

« IL EST NATUREL QUE LES MUNICIPALITÉS CHERCHENT À SE METTRE EN VALEUR ET À JOUER LA CARTE DE LEUR OFFRE CULTURELLE POUR SE DISTINGUER. J’Y VOIS UNE SAINE ÉMULATION ET UN EXCELLENT MOYEN DE MOBILISER LES COMMUNAUTÉS. »

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– Michel Larouche

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Lucie F. Roussel Mairesse de La Prairie

culture, nous voulons créer chez eux une ouverture d’esprit, susciter des réflexions et les encourager à s’impliquer dans le monde communautaire. »

La RACD aura une importante mission de diffusion auprès du public scolaire. « C’est important de rejoindre la relève, souligne Mme Roussel. En faisant mieux connaître PUBPUB E?CO PUB E?CO (UNION E?CO (UNION (UNION DESDES MUNICIPALITE?E).e$S:Mise DES MUNICIPALITE?E).e$S:Mise MUNICIPALITE?E).e$S:Mise en en page en page 1page 1 30/07/12 130/07/12 30/07/12 12:15 12:15 12:15 Page Page 1Page 1 1 aux jeunes l’histoire de leur région, en les incitant à avoir des connaissances de leur

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