Innovation et perspectives AUTOMNE 2013
LE CRCHUM
Un des plus grands centres de recherche intégrés en milieu hospitalier d’Amérique p. 5
L’assurance de dommages Maya Raic
Au cœur des nouvelles technologies p.17
Cahier promotionnel
INNOVER ENSEMBLE NOUS SOMMES FIERS DE CONTRIBUER À LA RÉALISATION DU NOUVEAU CENTRE DE RECHERCHE DU CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL. ENSEMBLE, NOUS RÉUNISSONS NOS EFFORTS POUR LA SANTÉ, LA RECHERCHE ET L’INNOVATION.
À titre de première ministre, de ministre de la Santé et des Services sociaux ainsi que de ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, nous sommes très heureux de vous présenter ce cahier promotionnel du journal Les Affaires, réalisé par l’équipe de JBC Média, qui met l’accent sur l’innovation et les perspectives d’avenir. Quelle bonne idée d’y souligner d’entrée de jeu l’ouverture, cet automne, du nouveau Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), au cœur du Quartier de la santé, à Montréal ! En effet, parce qu’elle marque de façon éclatante le renforcement de nos capacités de recherche en santé, l’inauguration du CRCHUM est une grande occasion de se réjouir collectivement. Le CRCHUM regroupe dans un même lieu quelque 1300 personnes, dont près de 400 chercheurs et 350 étudiants de haut niveau, ainsi que l’ensemble du personnel technique et administratif qui leur est attaché. Nous sommes très fiers de pouvoir affirmer que l’établissement constitue l’un des plus importants centres de recherche en Amérique du Nord et l’un des premiers à unir sous un même toit un continuum complet de recherche, rassemblant la recherche clinique, la recherche fondamentale et la recherche en santé des populations. Bref, le CRCHUM, en permettant d’intégrer et de lier efficacement les spécialités et les percées de nos chercheurs, pour les transformer rapidement en soins de santé proprement dits, devient un pôle d’attraction, de même qu’une locomotive pour tout le secteur de la recherche médicale, autant que pour le dynamisme et la vigueur de notre métropole. Montréal est en effet de plus en plus reconnue mondialement comme une capitale du savoir et de la créativité, et nous devons miser sur ces forces qui la caractérisent. Nos scientifiques sont parmi les meilleurs de leur domaine, voire parmi les meilleurs au monde. Ce nouvel espace leur permettra de continuer à déployer leurs multiples talents. Tant sur le plan de l’architecture que sur celui de la technologie, le CRCHUM a été pensé pour le XXIe siècle. Il incarne parfaitement cette formidable capacité que nous avons, Québécoises et Québécois, à nous démarquer, à créer et à repousser les limites du savoir. Nul doute qu’on y fera des avancées et des découvertes qui changeront la face du monde ! Ce cahier spécial aborde un second dossier, celui de l’industrie de l’assurance de dommages. Ce secteur d’activité est, lui aussi, soumis à de nouvelles réalités dictées par l’innovation et les technologies de l’information, présentes plus que jamais au cœur du processus d’affaires. Les acteurs de l’assurance de dommages ont bien cerné ce besoin et ont intégré de nouvelles façons de faire afin de donner satisfaction à la clientèle d’affaires et de demeurer concurrentiels. Réalisé en collaboration avec la Chambre de l’assurance de dommages, ce dossier donne un aperçu des principaux défis que cette industrie doit relever à l’heure du cyberrisque, de la télématique, de la multiplication des réseaux sociaux et des changements climatiques. Nous vous souhaitons une agréable lecture !
Pauline Marois Première ministre du Québec
Réjean Hébert Ministre de la Santé et des Services sociaux
Pierre Duchesne Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie
Innovation et perspectives
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Nos solutions intelligentes, écologiques et compétitives en matière d’ameublement occupent les nouveaux bâtiments du Centre de recherche du CHUM. Nous sommes extrêmement fiers de nous ajouter à l'impressionnante liste de fournisseurs québécois associés à ce grand projet.
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le CRCHUM
LE CRCHUM
Un des plus grands centres de recherche intégrés en milieu hospitalier d’Amérique Innover ensemble afin de mieux soigner demain : telle est la volonté des équipes du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), regroupées dans les nouveaux édifices inaugurés cet automne au cœur du futur Quartier de la santé. Chercheurs et professionnels de la santé trouveront dans ces infrastructures de pointe les conditions optimales pour développer des projets interdisciplinaires de premier plan et maximiser les synergies avec les entreprises. Ils contribueront de cette façon à renforcer la place de Montréal dans le peloton de tête des centres mondiaux en sciences de la vie.
« La dispersion de nos équipes de recherche fondamentale, de recherche clinique et en santé des populations dans six différents sites, dont les hôpitaux Saint-Luc, Notre-Dame et l’Hôtel-Dieu, ne facilitait pas les collaborations. Les rassembler sous un même toit permet la mise en place d’une masse critique de compétences, augmentant la compétitivité du CRCHUM au Canada et sur la scène internationale. Cela accroîtra en outre l’effet de fertilisation croisée qui favorisera l’innovation et les avancées importantes dans les axes de recherche du CRCHUM », annonce le directeur général et chef de la direction du CHUM, M. Christian Paire.
Le CRCHUM représente la première phase de l’ambitieux projet du nouveau CHUM, qui accueillera ses premiers patients en 2016. « Les équipes des deux établissements vont se côtoyer. Cette proximité immédiate renforcera les synergies entre chercheurs, cliniciens et personnel soignant, au bénéfice des patients. Elle fortifiera aussi le sentiment d’appartenance de nos personnels ainsi que le développement d’une culture commune », estime M. Paire. Celui-ci souligne l’effet de levier économique du Centre de recherche. Avant qu’il dispose de ses nouvelles infrastructures, la contribution du CRCHUM à l’activité économique de la métropole s’évaluait à 60 M$, par les subventions et bourses de recherche ainsi que par ses collaborations avec l’industrie. Une contribution qui augmentera avec l’ancrage du CRCHUM dans le Quartier de la santé.
Christian Paire
Directeur général et chef de la direction du CHUM
photo : Dominique Lalonde, CHUM
Avec ses quelque 150 équipes de recherche, le CRCHUM forme l’un des plus grands centres francophones de recherche universitaire en sciences de la santé et l’un des plus importants en Amérique du Nord. La construction de ses nouveaux édifices, un projet de 470 M$, le dote d’infrastructures à la hauteur des activités scientifiques qu’ils accueillent.
photo : Luc Lauzière, CHUM
Le nouveau crchum, un projet scientifique ouvert sur l’économie et la société
Vue panoramique du chantier du nouveau CHUM, à droite, qui jouxte les bâtiments du Centre de recherche, inaugurés en octobre. L’hôpital accueillera ses premiers patients en 2016. Innovation et perspectives
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L’innovation n’a jamais été en si bonne santé. TELUS Santé est fière de saluer l’arrivée du Centre de recherche du CHUM. Nous croyons aussi en l’innovation. C’est pourquoi nous avons investi, depuis 5 ans, plus d’un milliard de dollars dans le système de santé. En mettant à profit notre capacité d’innovation et notre technologie de classe mondiale, ensemble, nous contribuons à la transformation des soins de santé.
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LSPV Coentreprise S.E.N.C. est fière d’avoir participé à la construction du Centre de recherche du nouveau CHUM. Par sa contribution et grâce à l’expérience de son personnel de conception, de construction et de gestion dans les domaines multidisciplinaires en mécanique et en électricité, LSPV Coentreprise S.E.N.C. a su influencer le choix des matériaux, des équipements, des technologies et des principes de construction afin de répondre aux besoins des utilisateurs de ce centre de recherche ultramoderne.
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le CRCHUM
« Ce projet revitalisera un quartier qui en avait grand besoin. Il générera un afflux important de clients pour les commerces et les prestataires de services aux alentours et favorisera la création d’emplois locaux. Pour répondre aux besoins de logement de nos personnels, on s’attend aussi à la réalisation de plusieurs projets de construction domiciliaire dans le quartier. » Un véritable technopôle des sciences du vivant émerge peu
à peu de ce quartier. Dans les années à venir, le CRCHUM et le CHUM jouxteront notamment un pavillon des bio-industries, qui accueillera des entreprises du secteur intéressées par des projets de recherche et développement avec le CHUM, le CRCHUM et leurs partenaires. Les deux établissements comptent bien jouer leurs atouts dans ce terrain fertile pour les partenariats industriels. « Nous considérons la collaboration avec l’industrie comme un impératif. La diminution prévue du financement public place les établissements du réseau de la santé dans l’obligation de créer de la richesse pour fonctionner », avance Christian Paire. Cette approche collaborative est également avantageuse pour les patients. « Le service aux patients n’est pas incompatible avec la performance économique, bien au contraire, affirme M. Paire. Les collaborations avec les entreprises donnent lieu
« Nous considérons la collaboration avec l’industrie comme un impératif. La diminution prévue du financement public place les établissements du réseau de la santé dans l’obligation de créer de la richesse pour fonctionner. »
– Christian Paire
au développement de technologies qui améliorent grandement les soins dispensés et la qualité de vie des patients, qu’on pense par exemple à la télémédecine ou à la médecine personnalisée. »
Répondre aux défis médicaux grâce au continuum de recherche intégré
La recherche au CRCHUM s’articule autour de huit axes : cancer ; cardiométabolique ; évaluation, systèmes de soins et services ; imagerie et ingénierie ; insulte tissulaire-infectioni m m u n i té - i n f l a m m a t i o n ; neurosciences ; risques à la santé ; et santé mondiale. Évalué avec une cote exceptionnelle à deux reprises par le Fonds de recherche du Québec – Santé, le CRCHUM est en mesure de réaliser des phases d’essais cliniques chez des sujets volontaires sains (phase I), sur des patients volontaires
(phases II a et b) et bientôt sur des cohortes étendues de patients volontaires (phase III).
« Nos équipements et nos nouvelles installations nous permettent une proactivité accrue dans l’obtention de projets d’études cliniques, en collaboration avec des entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques et d’autres grands centres hospitaliers internationaux », déclare M. Turgeon. Les collaborations ponctuelles entre entreprises et équipes de recherche médicale existent déjà, mais l’objectif du CRCHUM est de les encadrer davantage et de les organiser de façon à optimiser la relation entre les chercheurs, les industriels et le CHUM. « L’accès au milieu hospitalier constitue un atout pour attirer les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques désireuses de faire l’essai de protocoles. Les patients pour qui les traitements standards sont inefficaces peuvent ainsi accéder à de nouveaux traitements », précise le directeur. En diffusant ses résultats dans les réseaux universitaires intégrés de santé (RUIS), le CRCHUM peut en faire bénéficier tous les Québécois.
Le cyclotron
photo : Stéphane Lord, CHUM
Le CRCHUM est doté d’équipements de classe mondiale, dont un des plus puissants cyclotrons au Québec, qui produit les isotopes nécessaires à la recherche en imagerie moléculaire et qui peut servir également au traitement des cancers.
photo : Dominique Lalonde, CHUM
Fini l’image du chercheur dans sa tour d’ivoire ! Au CRCHUM, les chercheurs élaborent leurs projets de recherche fondamentale, clinique, épidémiologique et évaluative en les arrimant étroitement aux missions du CHUM. « L’intégration de ce continuum de recherche en milieu hospitalier fait du CRCHUM un lieu unique. Elle nourrit nos travaux de recherche fondamentale avec des questions soulevées par des cas réels vécus à l’hôpital. Elle nous permet aussi de faire bénéficier plus rapidement les patients de traitements novateurs issus de nos travaux », rapporte Jacques Turgeon, Ph. D., directeur du CRCHUM.
Jacques Turgeon, Ph. D. Directeur Centre de recherche du CHUM (CRCHUM)
« L’intégration de ce continuum de recherche en milieu hospitalier fait du CRCHUM un lieu unique. »
– Jacques Turgeon
L’impact des nouvelles infrastructures devrait également s’exercer sur l’attractivité du CRCHUM auprès des talents scientifiques du monde entier. « La renommée des travaux de nos équipes et le cadre de travail de calibre mondial qui leur est dorénavant offert facilitent le recrutement des meilleurs chercheurs et étudiants. Depuis le lancement du projet, des chercheurs étrangers, notamment d’Europe et de la côte Est des États-Unis, ont déjà manifesté leur intérêt à se joindre à nos équipes », constate M. Turgeon. Innovation et perspectives
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le CRCHUM
Les installations du crchum : 68 800 mètres carrés pour accueillir l’innovation Le CRCHUM comprend deux tours érigées au sud de la rue Viger, de part et d’autre de l’autoroute Ville-Marie, et reliées entre elles par une passerelle.
photo : Dominique Lalonde, CHUM
La tour Viger, de 15 étages, accueille la Direction de la recherche, un cyclotron, 75 laboratoires, 36 salles d’examens cliniques, 15 lits pour essais cliniques, une pharmacie spécialisée de recherche, un amphithéâtre et des salles de conférence, ainsi que le Centre intégré d’enseignement et de formation (CIEF). La tour St-Antoine, de 6 étages, héberge les activités de recherche en santé des populations, la direction générale du CHUM, des services administratifs ainsi qu’une garderie. Les tours sont reliées à la station de métro Champ-de-Mars par un tunnel souterrain. La Société de transport de Montréal a réaménagé cette station afin de la rendre accessible aux personnes à mobilité réduite. Lorsque l’hôpital ouvrira ses portes en 2016, il sera également accessible par ce tunnel.
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le CRCHUM
L’ouverture au monde de l’entreprise : une source d’innovation pour la recherche en milieu hospitalier
Le facteur important des efforts en développement avec le secteur privé est aussi de faire rejaillir les initiatives vers le Centre de recherche et sur le CHUM comme organisation et ainsi de permettre une adéquation plus directe entre les efforts au CRCHUM et les retombées pour la clientèle du centre hospitalier.
photo : Luc Lauzière, CHUM
L’ouverture prochaine du centre d’études cliniques de phases I et II dans le nouveau CRCHUM représente une bonne illustration de ce phénomène puisque des patients du CHUM auront accès à un éventail plus étendu de technologies innovantes mises à leur disposition grâce à ce centre.
Sylvain Villiard
photo : Dominique Lalonde, CHUM
Secrétaire général, directeur général adjoint – affaires institutionnelles et juridiques au CHUM
Dupuis Angers Directeur du développement des affaires au CHUM
du financement et des partenaires industriels. Nous souhaitons également rentabiliser en partie les plates-formes technologiques du CRCHUM en offrant des services aux entreprises et aux autres centres universitaires, tout en respectant la mission de notre centre », explique M. Angers.
Les défis des choix technologiques Le milieu hospitalier est un terrain de prédilection pour l’implantation des technologies, qu’elles soient de soins ou d’information. Mais comment s’assurer que l’offre technologique est la plus bénéfique pour les patients ? Pour répondre à ce défi, la Direction de l’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (DETMIS), dont le rôle premier est d’aider le CHUM à hiérarchiser ses acquisitions d’équipement et ses nouvelles procédures, s’est donné une mission supplémentaire : celle de conseiller les entreprises durant la phase précommerciale d’une technologie. « Nous possédons l’expertise pour évaluer la performance, la sécurité et les coûts de nouvelles technologies de façon fiable. Nous pouvons donc en faire profiter les entreprises, ce qui donne au CHUM l’occasion de créer des partenariats industriels, explique le responsable de la DETMIS, le Dr Luigi Lepanto. Nous visons une approche plus rigoureuse que celle des ententes actuelles de gré à gré entre certains chercheurs ou cliniciens et des entreprises. Les chercheurs et les cliniciens continueront de jouer le rôle de premier plan, mais la DETMIS est là pour les appuyer. Notre but est de définir les livrables, de nous assurer du respect de la méthodologie et de la rigueur des processus. De plus, les ententes conclues avec les entreprises nous fournissent le cadre idéal pour valoriser les innovations issues du CRCHUM. »
photo : Luc Lauzière, CHUM
Celui-ci mentionne le secteur de la médecine personnalisée, où le gouvernement provincial compte investir 62,5 M$, comme porteur d’occasions de valorisation des résultats du CRCHUM et de collaborations industrielles : « Nos équipes de recherche ont une longueur d’avance dans ce secteur. »
Dr Luigi Lepanto
Directeur de la DETMIS
Pour la population, l’avantage de cette approche est un meilleur accès à des technologies de soin innovantes, pertinentes et, bien sûr, sécuritaires. Le développement des innovations sera ainsi mieux aligné sur les besoins du réseau. Pour éviter les conflits d’intérêts avec son autre mission, la DETMIS limite son offre de services d’évaluation pour les entreprises à la phase précommerciale des produits. Un écosystème technologique d’où émergent les solutions biomédicales de demain Visiter le laboratoire de Jacques de Guise, professeur titulaire à l’École de technologie supérieure, responsable de l’axe de recherche transversal Imagerie et ingénierie du CRCHUM et directeur du Laboratoire de recherche en imagerie et orthopédie (LIO), c’est faire un saut dans l’univers de la médecine de demain.
« Nous possédons l’expertise pour évaluer la performance, la sécurité et les coûts de nouvelles technologies de façon fiable. Nous pouvons donc en faire profiter les entreprises. »
– Dr Luigi Lepanto
Au Québec, une grappe de petites entreprises biotechnologiques, soutenues par le secteur public, peinent à introduire leurs produits dans le marché hospitalier, faute d’une connaissance des problématiques propres à ce milieu. « Nous pouvons leur apporter cette connaissance et les aider à s’assurer que leurs produits répondent adéquatement à ces problématiques. L’économie québécoise en bénéficierait », précise le Dr Lepanto.
photo : Luc Lauzière, CHUM
M. Sylvain Villiard, secrétaire général et directeur général adjoint – affaires institutionnelles et juridiques au CHUM, est impliqué dans le projet de construction du CRCHUM depuis ses débuts. Il y a travaillé, tout en tissant des liens avec la communauté d’affaires ; il a d’ailleurs participé à la création du Quartier de la santé. Au CHUM, il a donné le mandat de se rapprocher du monde de l’entreprise à M. Dupuis Angers, directeur du développement des affaires. « Nous voulons aider les chercheurs à trouver
Jacques de Guise, Ph. D.
Chercheur, responsable de l’axe de recherche transversal Imagerie et ingénierie au CRCHUM Innovation et perspectives
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le CRCHUM
Ses processus de recherche intègrent la valorisation des résultats. « Nous avons des partenaires industriels dans presque tous nos projets, de la start-up comme EMOVI à la grande entreprise comme SIEMENS. Notre implantation dans un milieu très riche en expertises de médecins, de cliniciens, de physiothérapeutes, d’ingénieurs, etc. nous permet de nous assurer que les solutions que nous développons sont commercialisables », indique M. de Guise. Son équipe offre également des services aux entreprises ayant besoin d’outils d’imagerie pour val i d e r l a va l e u r ajo u té e de leurs produits en vue de l’obtention des homologations. Rappelons que le LIO du CRCHUM est l’un des premiers laboratoires au monde à avoir reçu la certification ISO13485 : 2003 pour son système de management de la qualité s’appliquant à l’ensemble de ses activités de recherche et développement.
Un milieu favorable aux avancées contre le cancer La Dre Anne-Marie Mes-Masson a consacré sa vie à la lutte contre le cancer. Pour cette responsable de l’axe cancer du CRCHUM et directrice de l’Institut du cancer de Montréal, le fait de pouvoir mener des travaux au sein du grand continuum associant recherche fondamentale, recherche clinique et transfert au milieu hospitalier représente un avantage majeur. « Au Québec, le CHUM est le centre hospitalier qui reçoit le plus grand nombre de personnes atteintes de cancer pour le diagnostic, les traitements et le suivi. Grâce à lui, nous disposons d’une grande banque de tissus et de données de patients, une ressource capitale pour nos chercheurs. Nous pouvons aussi rencontrer les patients pour leur proposer de participer à la recherche. Et ce que nous découvrons chez un petit nombre de patients, nous avons la possibilité de le valider auprès d’une grande cohorte. » « En moyenne, nos laboratoires ont besoin de 200 000 $ à 1 M$ de subventions par an. Quant aux équipements de pointe, qu’il faut renouveler régulièrement pour demeurer compétitif, leur valeur peut atteindre de 1 M$ à 10 M$. »
– Dre Anne-Marie Mes-Masson
La scientifique est enthousiasmée par l’emménagement de ses équipes dans les nouvelles installations du CRCHUM. Pour elle, cela renforce le concept de continuum de recherche : « Les nouveaux équipements de classe mondiale auxquels nous aurons dorénavant accès vont nous ouvrir de nouvelles possibilités. De plus, la proximité avec les cliniciens et les spécialistes de la santé des populations rendra plus faciles les échanges d’idées et les collaborations. En recherche, les meilleures idées naissent souvent des discussions impromptues ! » La recherche sur le cancer nécessite d’importants investissements, que ce soit pour les équipements, pour les produits nécessaires aux expériences ou pour les salaires du personnel. « En moyenne, nos laboratoires ont besoin de 200 000 $ à 1 M$ de subventions par an, estime la Dre Mes-Masson. Quant aux équipements de pointe, qu’il faut renouveler régulièrement pour demeurer compétitif,
photo : Luc Lauzière, CHUM
M. de Guise se réjouit du déménagement de son équipe au CRCHUM. « Cela crée un potentiel d’innovation extraordinaire. Ce nouvel environnement nous rapproche de spécialistes dans des domaines que nous n’avons pas encore abordés, comme la radio-oncologie, où les besoins en imagerie sont très grands. De plus, nos installations nous permettront d’accueillir des patients pour une meilleure évaluation de leur traitement. »
« Tous nos projets partent d’un besoin dont nous font part les cliniciens », annonce le chercheur qui conçoit et développe avec son équipe des outils de diagnostic plus précis pour les médecins, à l’aide des technologies d’imagerie et de modélisation 3D. Parmi les solutions issues de ces travaux, KneeKG, un outil non invasif de diagnostic et de suivi de traitement de l’arthrose ou des blessures du genou utilisé en clinique.
Dre Anne-Marie Mes-Masson Responsable de l’axe cancer du CRCHUM et directrice de l’Institut du cancer de Montréal
leur valeur peut atteindre de 1 M$ à 10 M$. » C’est pourquoi la chercheure est favorable à la volonté du CHUM d’optimiser l’utilisation des plates-formes technologiques de son centre de recherche avec des collaborations industrielles : « Cela nous donne les moyens de maintenir à jour notre coûteux parc d’équipements. » Elle considère aussi que l’approche d’ouverture à l’industrie telle que la conçoit le CHUM a un effet accélérateur sur le transfert du résultat des recherches. « Le cancer est l’une des premières causes de mortalité au Canada. L’accès plus rapide à de nouveaux traitements offre un véritable espoir aux patients », soutient la chercheure. Selon elle, la coopération accrue entre la communauté scientifique et médicale et les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques innovantes contribue à faire de Montréal un avant-poste dans la lutte mondiale contre le cancer.
Fondation du CHUM
DES GENS QUI NOUS INSPIRENT
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Maxime Morin
Roxanne Cournoyer
Alias DJ Champion Patient du CHUM
Infirmière clinicienne au suivi systématique en neurologie vasculaire au CHUM
Les patients et professionnels du CHUM nous inspirent et ont des histoires touchantes à raconter. Nous vous présentons ici des extraits de leurs témoignages.
« En te prenant la main, le médecin commence déjà à te soigner. »
« Il est important de donner une chaleur humaine aux soins. »
Visitez fondationduchum.com afin de visionner l’ensemble des vidéos !
Dre Carole Richard
Isabelle Auger
Chef du Service de chirurgie digestive au CHUM
Patiente du CHUM
Innovation et perspectives
« Je traite des êtres humains, pas des maladies. »
« Tout à coup, la santé devient un cadeau. »
Maude Schneider Patiente du CHUM
« J’ai appelé mon nouveau rein M. Duclos, comme mon médecin. »
Dr George Honos Chef du Service de cardiologie et cogestionnaire médical du regroupement cardiovasculaire au CHUM
« Des cardiologues du monde entier viennent étudier chez nous. »
LA FONDATION DU CHUM : 15 ans de contribution au mieux-être des patients La Fondation du CHUM, qui célèbre cette année ses 15 ans d’existence, joue un rôle essentiel pour son centre hospitalier. Avec l’appui de ses donateurs et de ses partenaires, elle aide le CHUM à exceller dans sa mission de soins, d’enseignement, de recherche et de promotion de la santé, pour laquelle il est internationalement reconnu. Soutien aux soins Le soutien de la Fondation au CHUM s’élève à plus de 102 M$ depuis 1998. Près de la moitié a été utilisée pour l’achat d’équipements de pointe destinés aux soins, tel le robot da Vinci Si de 4e génération, un outil de chirurgie laparoscopique de 3,5 M$ récemment acquis. La Fondation contribue également aux Journées de sensibilisation organisées par le CHUM. Soutien à la recherche Les activités de recherche du CHUM ont bénéficié à ce jour de 41,5 M$ grâce à la Fondation. Le CRCHUM reçoit notamment une aide essentielle pour l’acquisition d’outils de recherche, la création de fonds d’établissement ou de démarrage de projets pour de jeunes chercheurs, ainsi que pour le recrutement des talents scientifiques.
à l’acquisition d’équipements pour le Centre intégré d’enseignement et de formation du CHUM. 100 % des dons remis au CHUM La Fondation assure son autofinancement par des initiatives complémentaires, dont ses cliniques Santé-voyage et Santé-préventive. Elle peut ainsi remettre au CHUM l’intégralité des montants recueillis par ses collectes de fonds et ses campagnes de financement, de même que la totalité des profits de ses activités-bénéfice. Plus de 105 000 donateurs (entreprises, fondations et individus) appuient la Fondation du CHUM. Un bon nombre de ses fidèles donateurs sont issus de la communauté d’affaires montréalaise.
La Fondation s’est aussi engagée à financer 17 chaires de recherche et d’enseignement de l’Université de Montréal.
Campagne majeure de financement Le 25 septembre 2012, la Fondation a lancé sa grande campagne de financement « Donnons-nous le meilleur de la santé », ayant un objectif de 300 M$.
Soutien à l’enseignement La Fondation, en collaboration avec le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens, attribue annuellement 1 M$ en bourses postdoctorales, pour soutenir la surspécialisation de jeunes médecins et favoriser le développement de l’excellence dans les équipes du CHUM. Elle contribue également
Comme le soulignent les nombreux témoignages de patients et de professionnels du CHUM, les donateurs donnent les moyens aux équipes du CHUM de faire une différence dans la vie des patients. Sa campagne, qui a déjà permis de récolter près de 185,6 M$, est à la hauteur de cette ambition.
Le CHUM vise le meilleur, au bénéfice de ses patients : recruter les plus éminents spécialistes, répondre aux grands défis médicaux, former une relève d’excellence et donner une qualité de soins optimale. Relève assurée Le Comité ADN - la relève de la Fondation du CHUM, constitué de jeunes professionnels (génération Y), a été créé en 2012 afin de sensibiliser et conscientiser une nouvelle génération de donateurs à l’important projet de société que constitue le CHUM. Il organise des activitésbénéfice spécifiquement conçues pour ce public. Yvon Deschamps s’engage pleinement auprès de la Fondation du CHUM La Fondation a un porte-parole bénévole très engagé en la personne de l’humoriste Yvon Deschamps. Proche des patients et des équipes de bénévoles, cet homme de cœur aide la Fondation depuis de nombreuses années. « La maladie peut toucher tout le monde, rappelle M. Deschamps, nous avons donc tous besoin du CHUM. Lui a besoin de nous, pour continuer à offrir les meilleurs soins aux patients et pour donner aux générations futures l’espoir de vaincre les maladies. Chaque don compte. Joignez-vous à moi pour aider le CHUM à nous donner le meilleur de la santé ! »
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Innovation et perspectives
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le CRCHUM
Une plate-forme de formation d’avant-garde
photo : Luc Lauzière, CHUM
Deux étages du CRCHUM accueillent la Grande École du CHUM et son Centre intégré d’enseignement et de formation (CIEF). « Investir dans la formation du personnel hospitalier, c’est investir dans la prévention des accidents médicaux. La mission du CIEF est d’assurer que le personnel du CHUM est formé régulièrement et de façon à être prêt à affronter toute situation », explique la Dre Marie-Josée Dupuis, directrice de l’enseignement et de la Grande École au CHUM.
« La simulation a pour but de faire vivre au personnel une situation d’urgence, qui fait appel non seulement à ses compétences, mais aussi à sa capacité de fonctionner en équipe et de prendre rapidement des décisions. »
photo : Luc Lauzière, CHUM
Dre Marie-Josée Dupuis Directrice de l’enseignement et de la Grande École au CHUM
Les activités du CIEF s’appuient sur un concept novateur d’apprentissage par la simulation. « La simulation a pour but de faire vivre au personnel une situation d’urgence, qui fait appel non seulement à ses compétences, mais aussi à sa capacité de fonctionner en équipe et de prendre rapidement des décisions », explique la Dre Dupuis.
– Dre Marie-Josée Dupuis
La plate-forme de simulation comprend entre autres un bloc opératoire, deux chambres de soins critiques, une chambre de naissance, une salle simulant une unité de soins avec civières, plus une quarantaine de salles d’entraînement clinique, ainsi que trois laboratoires de formation. Les formateurs disposent aussi de simulateurs endoscopiques et de matériel biologique non vivant. Selon le scénario élaboré, on a recours à des acteurs pour jouer le rôle des patients ou l’on utilise des mannequins grandeur nature. Le CIEF dispose de véritables robots à apparence humaine, contrôlables à distance et dotés de systèmes électroniques qui imitent les réactions du corps humain. « On est en mesure de simuler avec une haute fidélité des cas complexes, impliquant divers types de membres du personnel : médecins, infirmières, préposés et agents de sécurité. Pouvoir réunir une équipe multidisciplinaire pour lui donner une formation est une chose assez rare en milieu hospitalier », mentionne la Dre Dupuis. Durant la simulation, une équipe d’observateurs, cachée des participants, analyse les gestes de ces derniers. Après chaque séance a lieu le debriefing, où l’on visionne la captation vidéo de la séance et où participants et observateurs donnent leur rétroaction et proposent des corrections. On s’assure des acquis en conviant plus tard les participants à une nouvelle simulation.
Dr David Fortier Urgentologue et médecin de famille
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Innovation et perspectives
Pour faire fonctionner une telle structure, le CIEF a mis en place une équipe de techniciens et d’andragogues, des spécialistes de l’aide éducative à l’apprentissage chez l’adulte, qui se forment auprès des meilleurs spécialistes mondiaux en simulation. Le Dr David Fortier, urgentologue et médecin de famille, fait partie de cette équipe. Depuis 2012, il conçoit et supervise des ateliers de formation, après être allé suivre une formation à New York.
« Pour concevoir des scénarios de simulation, on part des besoins exprimés par les participants. La scénarisation doit être suffisamment crédible pour susciter leur adhésion. Un grand soin est également apporté au debriefing, car il est essentiel que les participants comprennent les erreurs et soient en mesure de les corriger afin d’être prêts à affronter une situation d’urgence réelle, relate le médecin, qui a déjà participé à la formation d’une trentaine de résidents en médecine familiale. Cela m’intéresse d’explorer le raisonnement des participants. Décortiquer les évènements, comprendre ce qui a amené à poser tel geste, à prescrire tel médicament... On a peu l’occasion de le faire au quotidien dans notre pratique médicale. » La Grande École du CHUM, qui gère les processus d’apprentissage de la communauté du centre hospitalier, vise l’autofinancement du CIEF. Les 5 800 étudiants, 4 270 infirmières, infirmières auxiliaires et préposés aux bénéficiaires et quelque 800 médecins ainsi que les professionnels et le personnel de soutien du CHUM forment la clientèle première. Mais les services du CIEF pourraient s’étendre à d’autres clientèles, comme les organisateurs de congrès médicaux qui souhaiteraient offrir à leurs participants la possibilité de tester leurs connaissances, ou encore le personnel des services de secours de la Ville. Directement connecté aux besoins du milieu hospitalier où il est intégré, le CIEF développe une expertise unique dont il fera bénéficier les équipes soignantes du réseau de la santé. La qualité et la sécurité des soins prodigués aux patients s’en trouveront améliorées sur tout le territoire.
Être
courageux CRCHUM
c’est ce qui permet de traiter des maladies que personne ne connaît.
Les défis de construction d’un projet unique en son genre
photo : Luc Lauzière, CHUM
« Nous avons raison d’être fiers », indique d’emblée Sylvain Villiard. Le directeur général adjoint connaît le projet de A à Z : il l’a vu naître. « La construction s’est déroulée sans anicroche, et la livraison des bâtiments a respecté budgets et délais, un défi pour un projet de cette ampleur et de cette complexité », souligne-t-il. Le Directeur du projet CRCHUM, Michel Leblanc, abonde dans le même sens. Un succès qu’il attribue à trois facteurs : une rigoureuse préparation, un contrôle serré des réalisations et la confiance qui s’est rapidement établie entre l’équipe de gouvernance interne et les partenaires du projet.
Michel Leblanc Directeur de projet CRCHUM
« Les besoins d’un centre de recherche comme le CRCHUM sont d’une complexité telle que deux ans ont été nécessaires pour la production du devis de performance et du plan fonctionnel et technique », raconte-t-il. Le CRCHUM a fait appel à l’expertise d’un consortium formé par SNC-Lavalin et Genivar afin de gérer les processus d’appel d’offres pour les équipements. Ce consortium a également effectué le suivi des travaux de construction pour s’assurer que les exigences du devis de performance étaient bien respectées.
Le projet a été réalisé en mode partenariat public-privé (PPP), une première au Québec dans le secteur de la santé pour un projet de grande envergure. La société en commandite Accès Recherche Montréal (ARM), formée de Fiera Axium Infrastructure et de Meridiam Infrastructure, a la responsabilité du financement privé, de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien du CRCHUM pour une période de 30 ans. « Nous avons encadré très rigoureusement le projet. L’exercice de reddition des comptes a été fait méthodiquement tout au long du processus, assurant ainsi le respect des jalons aux investisseurs et aux parties prenantes », affirme Jean-François Poisson, vice-président Opérations chez Fiera Axium Infrastructure.
Shire salue le travail des chercheurs dans le domaine de la santé au Canada, plus particulièrement celui de la Dre Marie-Josée Hébert et de son équipe œuvrant à la Chaire Shire en néphrologie et en transplantation et régénération rénales du CHUM.
photo : jbc média par claude gagnon
Shire est une société biopharmaceutique dont le siège social canadien est situé à Montréal. L’équipe est fière de contribuer à la vitalité de l’industrie pharmaceutique, tant au Québec qu’ailleurs au pays.
Dans l’ordre, Michel Méthot, directeur général pour les provinces de Québec et Atlantiques, chez Honeywell, Jean-François Poisson, vice-président Opérations chez Fiera Axium Infrastructure, Marc Verreault, directeur de projet du consortium Pomerleau-Verreault et Joël Rochon Boudreault, administrateur du contrat pour le consortium Pomerleau-Verreault.
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S’inspirer du courage des personnes que nous aidons. Innovation et perspectives
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le CRCHUM
Les activités de conception et de construction ont été prises en charge par le Consortium Pomerleau-Verreault S.E.N.C., alors que la maintenance et l’entretien ont été confiés à la compagnie Honeywell. Près de 3 000 personnes ont été employées à la construction du CRCHUM. Bâtir un projet aussi complexe en plein cœur du centre-ville, sur un site présentant autant de contraintes, a posé plus d’un défi au constructeur. « Travailler entre des artères extrêmement fréquentées et par surcroît au-dessus d’une station de métro, nous a demandé de coordonner de façon très serrée nos activités avec de multiples instances comme le ministère des Transports, la Ville, la STM, etc. Et, bien sûr, de gérer la relation avec les riverains », rapporte Marc Verreault, directeur de projet du consortium Pomerleau-Verreault. Cette dernière a été facilitée
par les efforts pour limiter les nuisances pour le voisinage ainsi que par des activités d’information destinées aux citoyens mises en place par le CHUM. Le centre hospitalier accorde une grande importance à la qualité des relations avec la communauté. C’est pourquoi un poste de conseillère en développement communautaire existe depuis plusieurs années, explique Sylvain Villiard. « Aujourd’hui, c’est un choix naturel de construire avec le souci du développement durable. »
– Joël Rochon Boudreault
Certains aspects du projet ont demandé des exploits de construction, comme la réalisation, sous une bretelle d’autoroute, du tunnel piétonnier reliant le CRCHUM à la station Champ-de-Mars en 16 jours ouvrables. Quant à l’opération délicate de construction d’une tour de 15 étages au-dessus des tunnels du métro, elle a demandé un monitorage des vibrations à l’aide de sismographes. Le volet ingénierie a lui aussi été complexe, avec l’intégration des systèmes de ventilation occupant 10 fois plus d’espace que ceux des édifices de bureaux traditionnels, ainsi que la nécessité de doubler tous les systèmes d’alimentation électrique, pour éviter qu’une panne de courant compromette des travaux scientifiques en cours au CRCHUM. Le CRCHUM vise l’obtention de la certification LEED Argent. « Aujourd’hui, c’est un choix naturel de construire avec le souci du développement durable », affirme Joël Rochon Boudreault, administrateur du contrat pour le consortium Pomerleau-Verreault. Le défi : les activités du CRCHUM sont très énergivores. La solution choisie récupère l’énergie dégagée par les refroidisseurs
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Innovation et perspectives
pour chauffer l’eau. Un système suit la consommation énergétique en temps réel. Les économies d’énergie annuelles réalisées sont estimées à 100 000 $. « La gestion de la sécurité a également posé des défis, dans cet établissement majoritairement fermé au grand public, mais situé en plein centre-ville et accessible par le métro », rapporte Michel Méthot, directeur général pour les provinces de Québec et Atlantiques, chez Honeywell. Près de 600 caméras sont installées dans les édifices, et tous les accès, soit 500 portes, sont contrôlés. L’accès à certains étages, comme ceux qui abritent le cyclotron ou des laboratoires à niveau de confinement élevé, est contrôlé par un système de lecture d’empreintes digitales.
Raymond Chabot Grant Thornton, fière d’avoir contribué au projet du CRCHUM Premier projet d’envergure réalisé en partenariat public-privé (PPP) dans le domaine de la santé au Québec, et première phase du mégacomplexe du futur CHUM, le nouveau Centre de recherche du CHUM a été réalisé avec succès. Un des artisans de cette réalisation majeure est la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), qui a joué le rôle de conseillère au développement du dossier d’affaires initial auprès du gouvernement du Québec, de conseillère en financement, approvisionnement et processus auprès d’Infrastructures Québec pour la mise en œuvre du volet PPP et fut également mandatée pour fournir des services consultatifs sur le CRCHUM pendant la phase de construction.
Le CRCHUM est un projet d’une grande complexité, du fait des activités qui y sont menées et de son implantation au centre-ville. « Trouver des investisseurs et partenaires financiers solides, conserver un environnement compétitif tout au long des processus, travailler avec une enveloppe budgétaire fixe… Les défis étaient grands, mais nous avons su y répondre avec brio », témoigne le conseiller financier.
Nicolas TruchoN Associé en conseils financiers Raymond Chabot Grant Thornton
Dans un projet d’une ampleur et d’une importance de celui du CHUM pour les acteurs de la santé, de la recherche et de l’économie au Québec, le droit à l’erreur n’existe pas. Placé, dès le départ, sous le feu des projecteurs médiatiques, ce grand projet a essuyé, à ses débuts, certaines critiques. « Puis, à mesure que les bâtiments de son centre de recherche prenaient forme et que le projet se concrétisait,
« Au cours de notre mandat, il nous est apparu, après analyse, que le PPP était la formule la plus avantageuse pour le gouvernement et, par conséquent, le contribuable québécois », rapporte Nicolas Truchon, associé en conseils financiers chez RCGT.
La formule PPP préconisée limite les risques financiers auxquels le gouvernement est exposé. C’est avec soin que RCGT, de concert avec les autres conseillers du gouvernement du Québec, a conçu des mécanismes contractuels pour protéger le CHUM pendant toute la durée du contrat. Des processus de contrôle et de suivi rigoureux de la peformance du partenariat privé ont également été prévus.
le regard des citoyens s’est mis à changer, estime M. Truchon. La réalisation du CRCHUM, à titre de projet précurseur, a permis en quelque sorte de baliser le modèle PPP et a servi aux projets de modernisation des autres centres hospitaliers universitaires. Ce succès est attribuable à l’ensemble des acteurs impliqués dans le projet du CHUM qui ont travaillé en équipe, avec rigueur et constance, pendant plus de six ans pour assurer la réussite de ce projet. » « Notre plus grande fierté demeure cependant la vision que nous avons aujourd’hui de ces splendides infrastructures de pointe qui se dressent dans le centre-ville, et qui furent achevées sans dépassement de budgets ni de délais. Je pense que le CRCHUM sera un élément déterminant pour le développement de la recherche en santé en Amérique du Nord et que cette institution permettra au Québec de se positionner favorablement sur la scène mondiale, en plus d’attirer et de développer de grands talents. Et je suis certain que les Québécois, qui bénéficieront des retombées en matière d’avancement en recherche médicale, seront eux aussi très fiers de ce grand projet et du savoir-faire qui l’accompagne. »
rcgt.com
Innovation et perspectives
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L’assurance de dommages
L’Assurance de dommages Au cœur des nouvelles technologies
Plus que jamais, l’innovation et les technologies de l’information sont au centre du processus d’affaires. L’industrie de l’assurance de dommages l’a bien compris et a intégré les nouvelles façons de faire pour demeurer concurrentielle. Aperçu des défis et des perspectives dans ce domaine.
Maya Raic, présidente-directrice générale de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD), indique d’emblée que l’industrie doit s’adapter aux nouvelles réalités. « Les clients souhaitent non seulement faire des affaires avec les moyens de communication qu’offrent les technologies de l’information, mais ils veulent aussi conserver une relation personnelle avec leur assureur », explique-t-elle. Car la clientèle veut s’assurer que ses besoins sont clairement établis et bien compris. « Une récente enquête1 démontre que 72 % des consommateurs estiment que l’industrie de l’assurance de dommages est complexe, et 48 % disent ne pas comprendre tous les éléments de leur contrat d’assurance, en particulier les inclusions et les exclusions, souligne Maya Raic. Par ailleurs, le quart des personnes sondées disent ne pas avoir l’esprit tranquille une fois assurées et ne savent pas si elles peuvent compter sur leur assureur. » Ce sondage révèle donc que bien qu’ils soient soucieux d’avoir accès aux technologies de l’information pour mener leurs affaires en matière d’assurance, les consommateurs souhaitent aussi être conseillés adéquatement par les professionnels de l’assurance.
Mieux communiquer Par conséquent, courtiers et assureurs mettent de plus en plus à la disposition de leurs clients des sites sur lesquels ils peuvent s’enregistrer et obtenir des soumissions en ligne, recueillir de l’information sur leur police d’assurance, mettre à jour leurs renseignements personnels, etc. « Dans le secteur de l’assurance, on multiplie les moyens de communiquer pour les consommateurs. On voit aussi naître des sites Internet permettant de comparer les prix », fait valoir Maya Raic. Mais chose certaine, cela ne remplace pas le contact direct avec le professionnel de l’assurance. « Il possède le bagage de connaissances nécessaires pour bien conseiller et sécuriser l’assuré », précise Mme Raic. Ce professionnel certifié est aussi assujetti à un code de déontologie et doit suivre une formation continue, ce qui garantit la protection du public. Des défis à relever En 2014, la ChAD fêtera son 15e anniversaire. Même si les défis à relever sont multiples, elle regarde l’avenir avec confiance et constate que l’industrie de l’assurance pose aussi des gestes pour aider le consommateur à s’y retrouver. « Par exemple, la police d’assurance automobile (F.P.Q. no 1) et la police de remplacement de véhicule (F.P.Q. no 5) ont été révisées, et leur langage simplifié par le Groupement des assureurs automobiles, en collaboration avec l’Autorité des marchés financiers et l’organisme Éducaloi », explique Maya Raic.
photo : jbc média par denis bernier
Savoir s’adapter aux besoins des clients
Maya Raic
Présidente-directrice générale Chambre de l’assurance de dommages
« Les clients souhaitent non seulement faire des affaires avec les moyens de communication qu’offrent les technologies de l’information, mais ils veulent aussi conserver une relation personnelle avec leur assureur. »
Autre enjeu central pour le secteur : les changements climatiques et les catastrophes naturelles, qui coûtent très cher aux assureurs et qui causent des soucis aux assurés. « De plus en plus, on veut prévenir les sinistres et minimiser les risques. Par exemple, l’industrie fait beaucoup d’efforts pour que les nouvelles constructions soient bâties en tenant compte des changements climatiques. Ainsi, elle a collaboré à l’élaboration de nouvelles normes dans ce domaine », ajoute Mme Raic. La protection du public est au cœur des préoccupations de la ChAD. Cet organisme encadre de façon préventive et discipline la pratique professionnelle de plus de 14 500 agents et courtiers en assurance de dommages ainsi que d’experts en sinistre. « En 2012, la gouvernance de la ChAD a été révisée, afin de lui
– Maya Raic
donner une nouvelle direction. Désormais, sur les 13 membres du conseil d’administration, 5 sont indépendants, donc non issus de l’industrie. Ce changement résulte d’une réflexion entreprise dès 2008-2009, qui permet aujourd’hui à la ChAD de mieux refléter sa mission de protection du public », se réjouit Mme Raic.
1. Étude quantitative Confiance à l’égard de l’industrie de l’assurance de dommages, Léger Marketing-ChAD, février 2013.
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L’assurance de dommages
Le cyber-risque : une réalité à considérer Un nombre grandissant de renseignements personnels ou « sensibles » transite par Internet, et les entreprises virtualisent de plus en plus leurs affaires. Le cyber-risque est donc devenu une réalité tangible, avec laquelle il faut composer. Quel rôle l’industrie de l’assurance de dommages peut-elle jouer en matière de protection ? Concrètement, qu’est-ce que le cyber-risque ? « C’est tout ce qui a trait à la sécurité de son réseau et à la confidentialité des données qui s’y trouvent », explique Alexis Héroux, courtier en assurance de dommages et gestionnaire service client chez BFL Canada. Et qui dit cyber-risque dit aussi cyberattaque… Or, celles-ci se multiplient ! Selon une enquête menée par l’International Cyber Security Protection Alliance2,
en 2012, 7 entreprises canadiennes sur 10 ont rapporté avoir subi 5 866 attaques, soit une moyenne de 16,5 par jour. Certains secteurs sont plus vulnérables que d’autres. « Les domaines de la santé, de la finance, de la vente de détail et de l’hôtellerie sont particulièrement ciblés par les cyberattaques, à cause des renseignements qu’ils détiennent et que les criminels veulent s’approprier », indique M. Héroux. En 2012, au Canada, la cybercriminalité a coûté environ 5,4 M$. Le Ponemon Institute (un centre de recherche axé sur les pratiques responsables de gestion de l’information et de la confidentialité) rapporte que le coût moyen est de 136 $ par dossier touché, selon M. Héroux. Ce montant représente les frais pour remettre le réseau en état, ceux associés à la gestion de crise (émission d’avis de compromission des données personnelles, frais de relations publiques et mise en place d’un centre d’appels). À cela peuvent s’ajouter les coûts indirects liés à une poursuite, la responsabilité envers les tiers ou les amendes prévues lorsque la confidentialité des données est compromise. Si le réseau informatique est mis hors service, la durée moyenne de cette interruption des affaires est de 134 minutes, ce qui crée également une perte de revenus. M. Héroux conseille donc aux entreprises de contracter une police d’assurance spécifique. « Une quinzaine d’assureurs proposent des polices indépendantes qui couvrent la responsabilité par rapport à la vie privée. Il en existe aussi qui couvrent la responsabilité,
Alexis Héroux Courtier en assurance de dommages et gestionnaire service client BFL Canada
dans le cas où un virus s’est répandu par courriel et a causé une interruption des affaires. On retrouve également des couvertures d’assurance pour cyberextorsion. » Pour les professionnels de l’assurance, un travail de sensibilisation de la clientèle doit donc être fait à l’égard du cyber-risque. En effet, selon Alexis Héroux, ce n’est pas parce qu’une entreprise a mis en place un système de protection de son réseau informatique qu’elle devient pour autant à l’abri des attaques…
2. International Cyber Security Protection Alliance, Rapport d’enquête sur le cybercrime au Canada, mai 2013.
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Innovation et perspectives
L’assurance de dommages
Quand la télématique améliore le bilan routier Comment améliorer le comportement au volant des conducteurs ? Il n’y a pas de recette magique, mais la télématique apporte un élément de réponse à ce questionnement.
Michel Laurin Président Industrielle Alliance, assurance auto et habitation
photo : Istockphoto par mihtiander
Depuis avril 2012, Industrielle Alliance offre le programme d’assurance auto Mobiliz. Celui-ci cible particulièrement les jeunes âgés de 16 à 24 ans, mais il est ouvert à tous. « Nous avions amorcé une réflexion pour trouver une façon de mettre notre expérience au service de la société. Nous voulions ainsi contribuer à une cause sociale importante :
réduire le nombre d’accidents de la route chez les jeunes », explique Michel Laurin, président d’Industrielle Alliance, assurance auto et habitation. Le principe est simple : récompenser les bons comportements au volant en accordant à l’assuré un rabais sur sa prime d’assurance automobile. Comment évaluer ces comportements ? En ayant recours à la télématique. « Nous faisons installer à nos frais, sur le véhicule du client, un petit appareil qui permet d’enregistrer un certain nombre de données sur le kilométrage parcouru, le respect des limites de vitesse, les accélérations forcées et les freinages brusques. Un bulletin hebdomadaire compilant les résultats est envoyé au client, ce qui lui permet d’adapter son comportement au volant en cas de besoin », indique M. Laurin. Au bout du compte, le rabais mensuel consenti sur la police d’assurance peut atteindre jusqu’à 25 % du tarif de base. À l’inverse, les mauvais comportements – en dehors des aléas d’une conduite quotidienne normale – sont sanctionnés, et ils peuvent entraîner une hausse de la prime. « Il s’agit d’un petit appareil, de la taille d’un téléphone cellulaire, qui peut être installé en cinq minutes par le client sur son véhicule. »
– Denis Côté
De son côté, Desjardins Assurances propose depuis mai dernier le programme d’assurance automobile Ajusto. Là encore, le consommateur peut obtenir un rabais allant jusqu’à 25 % du montant initial de la prime. En revanche, il ne subira pas de surprime si son comportement au volant ne se révèle pas adéquat. C’est également la télématique qui permet d’évaluer la conduite de l’assuré. « Il s’agit d’un petit appareil, de la taille d’un téléphone cellulaire, qui peut être installé en cinq minutes par le client sur son
Denis Côté Vice-président commercialisation Desjardins Assurances
véhicule », indique Denis Côté, vice-président commercialisation pour Desjardins Assurances. L’appareil transmet les données relatives au kilométrage parcouru, aux accélérations et aux freinages brusques, ainsi que les heures de la journée durant lesquelles le conducteur se trouvait au volant. L’assuré a accès à une compilation de ses données sur un site sécurisé, et il peut modifier sa conduite en conséquence. Le rabais est mis à jour mensuellement et s’applique une fois par an, au moment du renouvellement de la police. Une amélioration du bilan routier Outre les avantages directs pour les assurés, ces programmes ont aussi permis d’améliorer notablement le bilan routier. « En Grande-Bretagne, on a constaté que ce type de programme avait permis de réduire le nombre d’accidents de 35 à 40 % », soutient M. Côté. Même s’il est encore trop tôt pour en tirer des statistiques, Michel Laurin confirme que les 6 000 conducteurs assurés avec Mobiliz ont amélioré leur comportement routier de façon marquée. Moins d’accidents égale moins de risques : il s’agit donc d’une équation gagnante pour les assureurs !
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L’assurance de dommages
Médias sociaux et application mobile pour mieux servir les clients Facebook, Twitter, LinkedIn… les médias sociaux sont partout et se multiplient. De leur côté, les applications mobiles se taillent une place grandissante dans le monde des affaires. Quels avantages peuvent en tirer les consommateurs et les gens d’affaires ?
Les micromessages de 140 caractères n’ont plus de secret pour Vincent Gaudreau, courtier en assurance de dommages, viceprésident du cabinet Gaudreau Demers et membre du comité exécutif du Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ). « Le cœur du secteur de l’assurance, c’est le relationnel. D’où l’importance de savoir utiliser les médias sociaux pour mieux servir nos clients. »
– Vincent Gaudreau
M. Gaudreau voit à la stratégie de communication de son cabinet dans les médias sociaux, et il gère et nourrit le compte de celui-ci, sur Twitter, mais aussi sur LinkedIn. « Je relaie des articles sur l’industrie, par exemple. Le défi est de transmettre à nos clients de l’information à la fois pertinente et intéressante », dit-il. Désormais, les médias sociaux ont leur place dans le domaine de l’assurance et peuvent conférer une valeur ajoutée au service donné à la clientèle. D’ailleurs, Vincent Gaudreau estime que les professionnels de l’assurance ont tout intérêt à se familiariser avec les nouvelles technologies et les médias sociaux. « Le cœur du secteur de l’assurance, c’est le relationnel. D’où l’importance de savoir utiliser les médias sociaux pour mieux servir nos clients », affirme-t-il.
Vincent Gaudreau Vice-président Assurances Gaudreau Demers
Un courtier peut aussi se montrer plus proactif vis-à-vis de ses clients, par exemple en se tenant au courant de leurs affaires. « En suivant leur compte Twitter, on peut savoir s’ils ont de nouvelles activités, par exemple, et mettre à jour leur dossier. Cela aide à mieux répondre à leurs besoins », illustre M. Gaudreau. Mais attention à respecter la « nétiquette » ! « Nous ne pouvons pas écrire n’importe quoi ou transmettre de l’information erronée aux consommateurs. Nous sommes des professionnels soumis à un code de déontologie, et c’est aussi valable sur les médias sociaux. Il en va de notre intégrité professionnelle », prévient Vincent Gaudreau.
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Innovation et perspectives
CRCHUM
Une nouvelle application mobile Du côté du RCCAQ, on a choisi de monter dans le train des nouvelles technologies de l’information et d’offrir un outil novateur qui peut se révéler très utile aux assurés. Ainsi, les membres du RCCAQ peuvent proposer à leurs clients une application mobile : le « compagnon d’assurance ». « Le but est de faciliter, pour le consommateur, le processus de déclaration d’un sinistre auprès de son courtier », explique Nadine Bourgeois, responsable des communications et affaires publiques au RCCAQ. Compatible avec les trois grands systèmes d’exploitation (BlackBerry, Android, Apple), cette application peut être téléchargée gratuitement par l’assuré sur n’importe quel téléphone intelligent, à partir de sa boutique d’applications.
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« Une fois qu’il a téléchargé son compagnon et affaires publiques des cabinets de d’assurance, le consommateur peut y transférer Regroupement courtage d’assurance du Québec (RCCAQ) les renseignements relatifs à sa police d’assurance. En cas de sinistre, il pourra utiliser l’application pour prendre des photos de son véhicule accidenté, par exemple, et les transmettre à son courtier. Il pourra également y trouver la liste des plus proches fournisseurs accrédités par son assureur pour des travaux de carrosserie, de remplacement de pare-brise, etc. », indique Mme Bourgeois. Il peut aussi effectuer un inventaire de ses biens grâce à cette application, en prenant des photos de ceux-ci et des factures correspondantes. De son côté, au moyen de cette application, le courtier peut envoyer de l’information pertinente à son client, lui rappeler que la date de renouvellement de sa police d’assurance approche et avoir une discussion instantanée avec lui.
photo : Istockphoto par Balavan
Le « compagnon d’assurance » est déjà utilisé en Ontario et en Alberta depuis un an, et il sera bientôt accessible au Québec, pour la première fois, aux clients des cabinets de courtage membres du RCCAQ.
assurancia.ca facebook.com/assuranciainc @assurancia
L’assurance de dommages
Le défi des changements climatiques
Les changements climatiques, l’augmentation et la fréquence des épisodes de pluie intense accroissent la vulnérabilité des infrastructures. À cela s’ajoutent les difficultés causées par un réseau vétuste ou qui ne répond plus aux besoins grandissants des municipalités. En 2012, au Québec, uniquement en matière d’assurance habitation, 500 M$ ont été réclamés aux assureurs pour des dommages causés par l’eau, ce qui représente une réclamation sur deux. Pour faire face à ce défi grandissant , le Bureau d’assurance du Canada (BAC) est à finaliser un outil d’évaluation des risques municipaux liés aux infrastructures, le MRAT (Municipal Risk Assessment Tool). En collaboration avec une firme de génie-conseil, une série d’indicateurs a été élaborée, et elle permet de cibler, grâce à une représentation visuelle, les zones de risques de refoulement dans des municipalités canadiennes. Un projet pilote auquel participent une dizaine d’entre elles à l’échelle du pays est en cours.
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Innovation et perspectives
« Cet outil sera d’une grande utilité pour les municipalités, afin de les aider à planifier les travaux de réfection des infrastructures, indique Pierre Babinsky, directeur des communications et des affaires publiques au BAC. Le but premier est de permettre aux municipalités de mieux comprendre les risques actuels et futurs en matière de dégâts d’eau, puisque cet outil fournit des projections pour 2020 et 2050, si aucun travail n’est fait », ajoute-t-il. Le MRAT est un logiciel dans lequel des données issues de différentes sources sont intégrées : historique et projections météorologiques, information sur les infrastructures municipales, historique des réclamations soumises aux assureurs. « Il permet d’obtenir des données extrêmement précises pour les municipalités, à l’échelle d’un pâté de 10 maisons », explique Bernard Marchand, analyste des politiques au BAC.
Pierre Babinsky Directeur des communications et des affaires publiques Bureau d’assurance du Canada
Les changements climatiques, l’augmentation et la fréquence des épisodes de pluie intense accroissent la vulnérabilité des infrastructures.
Bernard Marchand Analyste des politiques Bureau d’assurance du Canada
photo : Istockphoto par dizzy
Depuis quelques années, les dommages causés par l’eau – pluies diluviennes, refoulement d’égouts – sont devenus la principale cause de réclamation en assurance habitation. Pour faire face à ce déluge de réclamations, l’industrie a donc décidé de retrousser ses manches et de trouver des solutions, notamment grâce à un outil de modélisation des risques.
Cet outil est intéressant au premier chef pour les municipalités, car elles pourront y trouver une aide à la décision en matière de travaux sur les infrastructures et avoir également accès à un calcul plus précis du rapport coûtsbénéfices pour les investissements consentis. Parallèlement, cela aidera l ’industrie de l’assurance de dommages à mieux évaluer et à tarifer les risques. Au bout du compte, ce sont les citoyens et les propriétaires de résidences qui en sortiront gagnants.
CRCHUM
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LE CRCHUM
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Au cœur des nouvelles technologies p.17
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Le cahier promotionnel Innovation et perspectives a été réalisé par l’équipe de JBC Média pour le Groupe Les Affaires. Éditeur délégué Jacques Boisvert Responsable du contenu Nathalie Savaria, en collaboration avec le service des communications du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et le service des communications de la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD) Révision Anne-Marie Trudel Correction d’épreuves Christine Barozzi Direction artistique Carole Bordeleau Publicité Catherine Faucher Directrice des opérations Catherine Labbé Conseillère en développement des affaires et publicité Edith Lajoie Conseillère en publicité Photo en page couverture Shutterstock par nmedia Photos JBC Média, CHUM
www.jbcmedia.ca
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