VOUS AVEZ DIT POURQUOI INVESTIR
DANS MA VILLE ?
Chaque année, cette tribune offre une occasion intéressante à des municipalités particulièrement dynamiques de faire valoir leurs principaux atouts auprès de notre lectorat, les décideurs économiques et politiques du Québec. Le développement de tout territoire passe par une bonne santé économique et la création d’emplois, qui génèrent la richesse collective, permettant aux municipalités d’offrir des services de meilleure qualité et de planifier l’avenir avec confiance. Découvrez les forces de ces municipalités modèles.
VARENNES
SOREL-TRACY
VILLE DE VARENNES
MUNICIPALITÉ DE SOREL-TRACY
LONGUEUIL
DRUMMONDVILLE
VILLE DE LONGUEUIL
VILLE DE DRUMMONDVILLE
REPENTIGNY
CANDIAC
LES ARCHITECTES FABG
VILLE DE CANDIAC
DOSSIER PROMOTIONNEL
LE QUÉBEC ÉCONOMIQUE : : ÉDITION 2018
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Candiac
UNE LONGUEUR D’AVANCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT La Ville de Candiac accueillera ce printemps un deuxième mégaprojet résidentiel sur son territoire, le TOD de la gare (TOD: Transit-oriented development), soit moins de 18 mois après le démarrage du Square Candiac. Ces deux projets totalisent des investissements de 1,2 G$ sur son territoire. En outre, selon le récent bilan publié par l’Observatoire Grand Montréal, le Square Candiac constituerait le deuxième projet résidentiel le plus important du Grand Montréal. Ainsi, la municipalité continuera sa métamorphose et poursuivra le déploiement de son Plan stratégique de développement 2014-2029. Basé sur une vision intégrée du développement urbain, ce plan vise la transformation de Candiac pour en faire un modèle des villes de demain, centré sur la qualité de vie des citoyens, le transport actif et collectif, ainsi que sur le développement durable.
REPENSER LA VIE EN VILLE Ainsi, en 2016, la Ville lançait un premier mégaprojet de quartier résidentiel de haute densité : le Square Candiac. De type POD (pedestrian-oriented development), il est conçu autour du principe de transport actif : tous les services et commerces sont facilement accessibles à pied ou à vélo. Les larges trottoirs, les sentiers piétonniers et les pistes cyclables rendent les déplacements sécuritaires et confortables. « Les citoyens veulent se rendre au travail sans prendre leur voiture. Là, ils sont à trois minutes à pied du stationnement incitatif de l’AMT », précise le maire Dyotte. À terme, le quartier comptera 1 600 unités d’habitations diverses. « C’est un quartier intergénérationnel et de mixité sociale », explique Normand Dyotte. En 2017, le quartier a d’ailleurs accueilli un complexe pour retraités de 275 logements. Il verra également la construction de condos, de maisons en rangée et de triplex, le tout accessible à la location ou à l’achat. « Les ventes vont bon train. Cela montre que nous répondons aux divers besoins de la population », s’enthousiasme le maire. Dès ce printemps, Candiac amorcera les travaux de transformation autour de sa gare de train. De type TOD, le quartier est pensé en fonction d’une meilleure du transport actif et collectif sont au cœur du concept, permettant un accès facile à tous les services nécessaires. Une utilisation plus rationnelle des espaces urbains et ses nombreuses notions de développement durable caractérisent ce projet de démonstration de la Communauté métropolitaine de Montréal. Grâce à ces deux projets ambitieux, combinés au taux de taxation le plus bas des municipalités environnantes comparables, Candiac devrait voir sa population passer de 21 000 habitants à environ 32 000 d’ici 2030. 30
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MARIE-JADE DUBÉ-CÔTÉ
« Aujourd’hui, 50 % de la population mondiale vit dans les villes. En 2040, ce sera 75 % ! En tant que municipalité, il est de notre devoir de nous organiser dès maintenant », indique d’emblée Normand Dyotte, maire de Candiac. Anticipant les problématiques d’étalement urbain, de congestion automobile et de gaspillage des ressources, la ville s’est lancée en 2014 dans une métamorphose majeure de ses espaces et de sa manière de penser la vie urbaine.
NORMAND DYOTTE Maire de Candiac
VILLE DE CANDIAC
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LES ESPACES VERTS TIENNENT UNE PLACE PRÉPONDÉRANTE DANS LES PROJETS DOMICILIAIRES.
Mais Candiac compte aussi sur le transport collectif. « Pour que ça fonctionne, en plus d’augmenter la fréquence des autobus, nous avons mis en place des conditions gagnantes comme le transport local gratuit, le Wi-Fi dans les autobus et un système d’information en temps réel. Nous avons ainsi vu le taux d’achalandage augmenter de 10 % en moyenne depuis 3 ans et de 19 % l’année dernière », détaille le maire Dyotte. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, CHER AU CŒUR DES CANDIACOIS La ville, qui compte plus de 17 000 arbres dans ses espaces publics, a fait du développement durable un de ses axes stratégiques forts. « Nous y croyons, nous y tenons et nous
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Candiac a également porté ses efforts sur l’une des principales problématiques citadines : le transport. La conception des nouveaux quartiers rapprochera les habitations des commerces et des services pour un accès facile à pied ou à vélo. Un bon moyen de garder les citoyens en santé. Pour permettre une utilisation sécuritaire à l’année, la municipalité déneige depuis cet hiver 10 km de pistes cyclables. Des stations à vélos équipées d’outils de réparation ont même été mises à la disposition des usagers.
VILLE DE CANDIAC
FAVORISER LE TRANSPORT ACTIF ET COLLECTIF
LA NATURE ET LE TRANSPORT ACTIF SONT AU CŒUR DE LA VISION DU DÉVELOPPEMENT DE LA MUNICIPALITÉ DE CANDIAC.
projets des parcs plus grands que la norme, la Ville investit dans les innovations technologiques et les nouveaux savoir-faire. À titre d’exemple, 74 des nouvelles unités énergétique, tandis que 74 autres toits seront consacrés à l’agriculture urbaine. Les trois récoltes annuelles de légumes seront vendues localement. Le maire espère voir s’étendre ces tests grandeur nature à un nombre accru de toits. En outre, des infrastructures pour des bornes de recharge électrique seront accessibles dans les nouvelles constructions. Des jardins de pluie permettront un filtrage naturel des eaux de ruissellement, préservant ainsi les cours d’eau environnants. En tentant de répondre aux nouveaux besoins des citadins et aux problématiques dès à présent parmi les villes les plus avancées et attractives du Québec. Des choix audacieux et visionnaires qui ont déjà commencé à porter leurs fruits. ■ LE QUÉBEC ÉCONOMIQUE : : ÉDITION 2018
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Repentigny
INVESTIR EN CULTURE C'EST INVESTIR DANS L'AVENIR Municipalité dynamique, Repentigny table aussi sur la culture pour assurer son rayonnement. Elle veut faire de l’Espace culturel un levier de développement économique et social pour la région, un vaste projet dont la salle de spectacle constitue la pièce maîtresse.
Avec son Plan stratégique de développement 2018-2022, Repentigny souhaite avoir une influence directe, positive et durable sur la vie de ses citoyens et de sa communauté d’affaires. Parmi les actions stratégiques mises de l’avant par ce plan figure en bonne place la réalisation de projets porteurs d’avenir, mentionne Chantal Deschamps, mairesse de la ville et préfète de la municipalité régionale de comté (MRC) de L’Assomption.
DU RÊVE À LA RÉALITÉ Situé au cœur du centre-ville, l’Espace culturel se trouve à proximité du chemin du Roy, du parc Charles-De Gaulle et de son kiosque à musique ainsi que de l’église patrimoniale de la Purification-de-la-Vierge-Marie. Ce projet d’un coût total d’environ 20 M$ se décline en trois phases : le centre d’exposition et de création artistique, une salle de spectacle et des jardins arboretum et d’art public. La première phase du projet a déjà été réalisée : le Centre d’art Diane-Dufresne a été inauguré en 2015. Il comprend entre autres un espace de création musicale implanté en partenariat avec la commission scolaire de son territoire. La mise en place des jardins a aussi été amorcée. Mais la pièce de résistance de l’Espace culturel est sans contredit sa salle de spectacle à géométrie variable, le Théâtre Alphonse-Desjardins, qui complétera l’offre de la région en matière de diffusion. « De tels lieux d’activités culturelles et de rassemblement sont importants pour le développement d’un milieu de vie comme une ville, une MRC et même toute une région, parce qu’ils revêtent un caractère identitaire et qu’ils sont des déclencheurs de rêves, d’ambition et d’imagination », souligne Chantal Deschamps. Elle ajoute que la communauté d’affaires régionale s’est largement mobilisée pour faire de ce rêve une réalité. Ainsi, au fil des ans, près de 2 M$ ont été amassés auprès des entrepreneurs de la région, ce qui a convaincu les deux paliers de gouvernement de verser une contribution 32
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VILLE DE REPENTIGNY
L’une de ces orientations consiste à faire de Repentigny une véritable destination culturelle. Pour soutenir ce projet, on vise la création de l’Espace culturel, un pôle qui, ultimement, constituera « une nouvelle aire de croissance économique, offrant des opportunités d’affaires aux entreprises d’ici et qui aura des retombées sur l’ensemble de la région sur les plans économique et social », estime la mairesse.
CHANTAL DESCHAMPS Mairesse de Repentigny
LES ARCHITECTES FABG
UNE APPROCHE DISTINCTIVE « Sous l’impulsion d’un espace culturel bien à nous, nous créerons un avoir culturel et un bien commun, des expériences humaines uniques et nous développerons notre potentiel comme destination », espère la mairesse qui mise aussi sur une approche distinctive. « Notre différence, notre originalité, c’est notre façon de faire qui repose sur la collaboration entre les acteurs et sur la complémentarité de ce qui existe déjà au sein de notre MRC. Ainsi, nous avons su utiliser les forces vives du milieu en nous appuyant sur l’expertise du pôle culturel existant à L’Assomption, soit celle de l’ARAMUSIQUE et du Théâtre Hector-Charland, deux diffuseurs reconnus par le Conseil des arts du Québec et plusieurs fois récompensés par le milieu culturel », précise-t-elle. POURQUOI INVESTIR EN CULTURE ? Chantal Deschamps tient aussi à rappeler l’importance d’investir dans le domaine de la culture, non seulement pour permettre sa démocratisation auprès de la communauté, mais aussi dans un souci de croissance collective. « Une ville a le devoir d’investir dans la culture parce que, ce faisant, elle crée de la richesse, aussi bien sur le plan culturel et social que sur le plan économique », assure-t-elle.
D’ailleurs, un équipement culturel innovant constitue une formule gagnante à tous les points de vue. Repentigny veut se redynamiser autour de son pôle culturel et de son théâtre, comme cela a été le cas à Terrebonne avec les nouveaux commerces qui ont vu le jour autour de l’île des Moulins. Autre exemple concret des retombées : le Centre d’art Diane-Dufresne, ouvert à peine depuis deux ans et demi et qui a accueilli plus de 40 000 visiteurs jusqu’à aujourd’hui, a aussi eu un impact bien réel sur les entreprises de la région. « Les gens ne viennent pas seulement voir une exposition, ils veulent vivre une expérience plus large encore », souligne Mme Deschamps. La mairesse conclut sur l’importance du rôle de la municipalité : « Un gouvernement local, au fond, doit prendre en charge son destin pour le mieux-être des citoyens. C’est ce que nous faisons, et c’est toute la communauté qui en bénéficie. » n
CAROLINE LABERGE
de l’ordre de 6,2 M$, du jamais vu dans la MRC de L’Assomption !
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PROJET DU THÉÂTRE ALPHONSE-DESJARDINS
LE CENTRE D’ART DIANE-DUFRESNE LE QUÉBEC ÉCONOMIQUE : : ÉDITION 2018
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Drummondville
PLUS QUE JAMAIS, LA CROISSANCE SE POURSUIT!
UNE ÉCONOMIE VIGOUREUSE Ce tour de force a pu être réalisé grâce à une stratégie orientée vers l’entrepreneuriat et à une série d’actions concertées qui ont considérablement stimulé l’économie drummondvilloise. La Société de développement économique de Drummondville (SDED) est l’un des fers de lance de cette
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Avec ses 10 zones industrielles dynamiques et ses nombreux projets créatifs, Drummondville peut se targuer d’avoir développé une économie solide et diversifiée. Pourtant, au tournant des années 1980, l’avenir s’annonçait plutôt sombre pour la ville alors que plus de la moitié de son activité économique reposait sur l’industrie textile. Avec la forte concurrence des pays orientaux, les entreprises drummondvilloises de ce secteur ont, les unes après les autres, fermé leurs portes. Il en fallait plus pour abattre la résiliente municipalité ; les élus et les acteurs locaux se sont retroussé les manches afin de donner un nouvel essor à leur ville. Aujourd’hui, Drummondville se démarque à plus d’un titre au Centre-du-Québec et peut s’enorgueillir d’être devenue l’une des villes québécoises dont l’économie est la plus diversifiée, alors que la part du textile n’y représente plus que 1 % de son secteur industriel !
VILLE DE DRUMMONDVILLE
En diversifiant ses initiatives, Drummondville s’est considérablement démarquée à l’échelle nationale. Elle est devenue une ville attrayante autant pour les investisseurs que pour l’ensemble des personnes qui souhaitent s’y installer et bénéficier de la qualité de vie qui fait également sa réputation.
ALEXANDRE CUSSON, MAIRE DE DRUMMONDVILLE, PRÉSIDENT DE LA SDED, PRÉSIDENT DE L’UNION DES MUNICIPALITÉS DU QUÉBEC, PRÉFET DE LA MUNICIPALITÉ RÉGIONALE DE COMTÉ DE DRUMMOND, ET MARTIN DUPONT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SDED
démarche. Soutien aux entrepreneurs, mentorat d’affaires, aide financière et fonds de développement figurent, entre autres, parmi les initiatives que la SDED a judicieusement orchestrées. Précurseur en maints domaines, la municipalité dispose également d’un complexe d’incubateurs industriels, l’un des plus importants au Canada. D’une superficie de 100 000 pi2 et disposant de 34 locaux, ce complexe d’incubateurs constitue un solide coup de pouce pour les nouveaux entrepreneurs, qui peuvent compter sur le soutien des professionnels de la SDED.
VILLE DE DRUMMONDVILLE
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VUE AÉRIENNE DU PARC INDUSTRIEL
Les résultats sont palpables et éloquents, puisque le secteur manufacturier a créé 1 300 emplois en 2017, portant le total des emplois à 17 589. « Les 10 zones industrielles de Drummondville comptent plus de 630 entreprises manufacturières dans des secteurs variés comme le bois et le meuble, les produits de plastique et matériaux composites, la machinerie, le métal et le transport, mais aussi les aliments et boissons, le papier, l’électrique et l’électronique », énumère Martin Dupont, directeur général de la SDED. Au bout du compte, c’est plus de 200 M$ d’investissements industriels qui ont été injectés à Drummondville en 2017, et plus de 1 G$ depuis les cinq dernières années. Mentionnons que 40 filiales d’entreprises étrangères se sont installées dans les parcs industriels de la ville, par exemple Siemens (Allemagne), Soprema (France) et Kubota (Japon). D’ailleurs, la prospection à l’international demeure dans la ligne de mire de la SDED. Un travail de longue haleine a permis de concrétiser une entente de partenariat économique avec la ville d’Aulnay-sous-Bois en France, afin de faciliter l’implantation et le développement d’entreprises des deux côtés de l’Atlantique.
Pour sa part, la Ville de Drummondville contribue à soutenir l’activité économique en versant d’importantes contributions financières, dont 2,9 M$ en 2017. « Ce partenariat essentiel à notre croissance a des effets probants qui se traduisent chaque année par la concrétisation de projets novateurs et de mesures profitables pour notre milieu », fait valoir Alexandre Cusson, maire de Drummondville, président de la SDED, président de l’Union des municipalités du Québec et préfet de la municipalité régionale de comté de Drummond. CAP SUR LA MAIN-D’ŒUVRE Drummondville présente de nombreux atouts pour tout investisseur, mais elle est également consciente que pour les attirer et pour les retenir, elle doit leur offrir une ressource qui se fait rare : une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux exigences du marché. « L’attraction et la rétention des talents sont deux enjeux majeurs auxquels nous devons faire face. Avec la création du comité de tertiarisation à la Ville de Drummondville et notre participation active à une table qui regroupe des représentants d’une quinzaine d’entreprises, nous mettons tout en œuvre dans le but de relever ce défi », souligne Alexandre Cusson. Sa ville a d’ailleurs été la première au Québec à mettre sur pied un volet de recrutement au sein de la Société de développement économique, en créant un poste de commissaire à l’emploi et à l’immigration. « Au cours des dernières années, la SDED a également multiplié ses missions à l’étranger, notamment en France, afin d’inciter les travailleurs immigrants à venir s’établir dans sa communauté », indique Martin Dupont. Par ailleurs, M. Cusson souligne que la croissance de la population à Drummondville est aussi un bon indicateur de son dynamisme et de son fort potentiel de séduction. « Une ville est là pour créer du bonheur en offrant les infrastructures et les services nécessaires aux gens de tous les âges », assure-t-il. Ainsi, la municipalité et les gens d’affaires de la collectivité n’ont pas hésité à s’allier et à injecter les sommes nécessaires pour bâtir le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières sur son territoire. Drummondville est une ville verte, où un écoquartier situé sur une ancienne zone industrielle verra bientôt le jour. Un milieu de vie riche où l’on peut étudier, travailler et s’épanouir pleinement. n
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Longueuil
AU CŒUR D’UNE RÉGION QUI S’AFFIRME Résolument tournée vers l’avenir, Longueuil, ville-centre de la troisième agglomération en importance du Québec, connaît un essor sans précédent depuis quelques années. Forte de cette croissance, Longueuil prend la place qui lui revient dans la région métropolitaine et continuera d’affirmer un leadership fort pour faire avancer des projets novateurs et rassembleurs.
UN DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET TERRITORIAL EN PLEINE CROISSANCE Le centre-ville de Longueuil, pôle d’affaires, de culture et de savoir, exerce une attractivité indéniable pour les entreprises d’ici et d’ailleurs. EBOX et SherWeb, pour ne nommer que celles-là, l’ont d’ailleurs bien compris.
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« Au cours des derniers mois, plus d’un milliard de dollars d’investissements ont été annoncés à Longueuil. Les efforts que nous avons déployés pour créer un climat attractif ont porté leurs fruits, signe que nous avons mis en place les incitatifs nécessaires pour que des entreprises viennent s’installer chez nous », commente la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.
VILLE DE LONGUEUIL
Avec sa zone aéroportuaire en développement, Longueuil jouit également d’une position enviable qui suscite un vif intérêt auprès des entreprises à la recherche d’un emplacement stratégique. Ce secteur en pleine croissance accueillera d’ailleurs très prochainement le géant brassicole Molson Coors, ce qui engendrera des retombées économiques importantes pour toute la région et créera de nombreux emplois dans l’agroalimentaire, une industrie en plein essor en Montérégie.
LA MAIRESSE DE LONGUEUIL, SYLVIE PARENT, LORS DE SON ALLOCUTION DEVANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA RIVE-SUD LE 14 MARS 2018
VILLE DE LONGUEUIL
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LES REPRÉSENTANTS DE LA COALITION A-30 POUR UNE FLUIDITÉ DURABLE À L’OCCASION DE SON LANCEMENT LE 21 MARS 2018
UN TRANSPORT FLUIDE ET DURABLE POUR DE MEILLEURS DÉPLACEMENTS Longueuil profite d’une situation géographique enviable et stratégique qui lui confère de nombreux avantages : accessibilité, proximité du fleuve et d’importants axes routiers, telle l’autoroute 30. Ces nombreux atouts la confrontent aussi à différents défis de congestion, particulièrement sur l’autoroute 30, une voie essentielle pour soutenir le développement économique de la région. Afin de mettre fin aux embouteillages qui y sévissent et pour demander au gouvernement du Québec des solutions à court et à long terme, Longueuil, comme près de 50 municipalités, s'est jointe à la Coalition A-30 pour une fluidité durable. Les revendications de ce regroupement s o nt e s s ent i elle s a f in qu e le p roj et structurant de transport annoncé par le gouvernement du Québec, le Réseau expres s mét ropolit ain (R E M), puis se remplir ses promesses de déplacements rapides, simples et efficaces. À l’approche de la réalisation de ce grand chantier, l’élargissement de l’autoroute 30 devient une nécessité non seulement pour assurer des déplacements fluides des personnes et des marchandises, mais aussi pour permettre l’accès du futur REM aux usagers.
Dans la même foulée, la Ville de Longueuil décrète depuis plusieurs années déjà l’urgence de mettre sur pied un autre projet de transport collectif métropolitain d’envergure qui répondra aux besoins criants de la population de la Rive-Sud. Le prolongement de la ligne jaune du métro, à partir de la station LongueuilUniversité-de-Sherbrooke, la station la plus achalandée à l’heure de pointe du matin, permettrait de compléter l’offre en matière de mobilité et de transport dans la grande région de Montréal et de mieux desservir les citoyens. D’ici les prochaines années, le centre-ville de Longueuil se densifiera avec l’arrivée de 14 500 unités d’habitation additionnelles, des locaux pour bureaux ainsi que des commerces de détail. Une solution durable pour des déplacements responsables doit donc être mise en place pour améliorer la mobilité dans ce secteur en pleine effervescence. UNE VILLE QUI AFFIRME SON LEADERSHIP POUR DES VISÉES RÉGIONALES Pour la mairesse de Longueuil, l’atteinte des objectifs communs de la Montérégie doit se faire en collaboration. Celle qui préconise le « travailler ensemble » siège à de nombreuses instances qui œuvrent déjà activement à trouver des solutions aux enjeux métropolitains, notamment en matière de développement économique et de transport collectif et durable. Longueuil continuera d’être un interlocuteur de premier plan devant les différents paliers gouvernementaux pour que la voix de toute la Rive-Sud soit entendue. Cette concertation régionale produit déjà des résultats, puisque l’Aéroport Montréal Saint-Hubert Longueuil a été priorisé ce printemps pour l’obtention d’un financement du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) du gouvernement du Québec. Cette subvention permettra de mettre sur pied un bureau de projet pour la réalisation d’une nouvelle aérogare à la fine pointe de la technologie et favorisera l’essor de toute la Montérégie. « Plus la Montérégie sera forte, plus l’agglomération de Longueuil pourra y trouver son compte, plus Longueuil sera gagnante, et vice versa ; au bout du compte, ce sont tous les citoyens qui en bénéficieront », conclut la mairesse Sylvie Parent. n
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Sorel-Tracy S’INVENTER UN NOUVEL ÉQUILIBRE ÉCONOMIQUE AVEC LE FLEUVE En investissant dans la revalorisation de ses anciennes infrastructures industrielles et fluviales, Sorel-Tracy marque son désir de revitaliser sa relation avec le fleuve Saint-Laurent, axée sur un équilibre entre activité industrielle et développement touristique autour de ses attraits naturels et culturels. La municipalité profitera de la reconversion d’une ancienne centrale d’Hydro-Québec en terminal maritime dans le contexte du développement de sa zone industrialo-portuaire. L’ancien quai numéro 2 remodelé accueillera dès cet été le produit phare de l’offre récréotouristique renouvelée de Sorel-Tracy : Statera.
LA CRÉATION D’UN PÔLE D’ÉCHANGE ET DE TRANSFORMATION Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, résume en une phrase cette orientation de développement économique : « Il y a deux raisons de venir ici, deux axes principaux de notre relation avec l’eau : l’axe touristique et l’axe industriel. » La existantes et délaissées de l’ancienne centrale thermique d’Hydro-Québec pour imaginer un nouveau complexe portuaire. Avec un terminal maritime et sept millions de découlent, la ville se place comme un pôle d’échange privilégié, car elle est interconnectée à la voie ferrée du Canadien National et à l’autoroute 30. La spécialisation dans les pièces est une des avenues pour le port. « Certaines de nos industries ont besoin de pièces surdimensionnées fabriquées chez nous », explique le maire.
MUNICIPALITÉ DE SOREL-TRACY
L’import-export agroalimentaire est une autre avenue pour le complexe portuaire. Les nécessités créées par les accords de libre-échange seront profitables pour
STATERA, LE PARCOURS IMMERSIF ET INTERACTIF INTÉRIEUR OÙ LE VISITEUR PLONGERA DANS L’UNIVERS DES ÎLES DE SOREL LA NUIT ET DANS UNE PROJECTION MULTIMÉDIA INTÉRIEURE DANS UN DÔME À 360 DEGRÉS
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le visiteur plongera dans l’univers nocturne des îles de Sorel ; une projection multimédia intérieure dans un dôme à 360 degrés relatera les 375 ans d’histoire de Sorel-Tracy. « C’est notre projet touristique d’envergure. Il s’agit d’attirer les visiteurs et de leur faire découvrir l’ensemble des plaisirs touristiques de la région, principalement la réserve de la biosphère du lac Saint-Pierre, classée à l’UNESCO. Les croisières vont d’ailleurs y reprendre dès cette année », qui met en valeur les attraits de Sorel-Tracy. ■ 38
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SERGE PÉLOQUIN, MAIRE DE SOREL-TRACY (À GAUCHE), ET JACQUES THIVIERGE, COMMISSAIRE INDUSTRIEL DE LA MUNICIPALITÉ
MUNICIPALITÉ DE SOREL-TRACY
UNIR CULTURE ET NATURE POUR DIVERSIFIER L'ÉCONOMIE La cession du quai numéro 2 par le gouvernement fédéral à la Ville de Sorel-Tracy lui a donné l’occasion de lier ses atouts culturels et naturels en les concrétisant dans un projet récréotouristique novateur : Statera (« équilibre », en
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carrés pour des investissements ciblés dans les secteurs de la transformation manufacturière et de l’agroalimentaire », précise Jacques Thivierge, commissaire industriel de la municipalité. Le début des activités économiques y est attendu d’ici deux ans.
Varennes UNE VILLE QUI A SU CRÉER SES PROPRES OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES Avec la venue du siège social de Jean Coutu, celle du nouveau centre de distribution de Costco, l’arrivée de près de 90 nouvelles entreprises et la création de plus de 3 000 emplois en huit ans, la Ville de Varennes affiche une vitalité économique remarquable. Instaurant dès 2009 une vision pro-entreprise dans sa municipalité, son maire Martin Damphousse y défend, avec succès, une nouvelle culture municipale, basée sur l’attractivité et l’opportunisme économique.
MARTIN DAMPHOUSSE Maire de Varennes
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VILLE DE VARENNES
MISER SUR SES ATOUTS POUR GÉNÉRER SA VALEUR Dès 2011, la Ville a su concrétiser cette approche en créant elle-même l’occasion qui lui a permis de lancer la roue du moulin économique. L’achat opportun de 9,2 millions de pieds carrés à Hydro-Québec lui a donné une valeur recherchée : « Il y a une grande demande de terrains dans la région de Montréal », mentionne le maire. Vite revendus, les pieds carrés ont permis de réaliser une belle plus-value d’environ 15 M$, aussitôt réinvestis dans la reconversion des anciens terrains de Pétromont. La nouvelle zone industrialo-portuaire de Contrecœur-Varennes, dont l’expansion va bon train, confirme que Varennes a le vent en poupe. « La demande est plus forte que prévu. On a encore de beaux projets à venir. Plus de 3 000 emplois ont déjà été créés depuis 2009, et l’on pense doubler ce chiffre dans les cinq ans. Nous avons réussi la valorisation de notre ville », s’enthousiasme Martin Damphousse. n
VILLE DE VARENNES
CRÉER SES PROPRES CONDITIONS DE SUCCÈS La première pelletée de terre du nouveau site de Costco en janvier dernier semblait concrétiser la solide attractivité de Varennes auprès des entreprises. Une réussite de plus, qui souligne le cercle vertueux amorcé par l’administration de Martin Damphousse, élue en 2009. « C’est le résultat d’un virage dans le développement économique amorcé il y a huit ans », souligne le maire. Avec son équipe, il a commencé par inculquer un changement de culture municipale et à mettre la ville « en mode développement économique ». Le principe est simple : faciliter la vie des entreprises. « Varennes a mis en place l’art de faire les choses autrement. On travaille mieux, de manière plus efficace », expose M. Damphousse. La Ville n’hésite donc pas à faire les changements réglementaires nécessaires et surtout à réduire les procédures, les taxes et les délais de réponse aux projets déposés par des entreprises qui souhaitent toujours plus de réactivité et de facilité.
JEAN COUTU EST L'UNE DES NOMBREUSES FIRMES ATTIRÉES PAR LES CONDITIONS ÉCONOMIQUES FAVORABLES PROPOSÉES PAR LA VILLE DE VARENNES LE QUÉBEC ÉCONOMIQUE : : ÉDITION 2018
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