Maintenance volume 7 - numéro 3

VOLUME 7 | NUMÉRO 3

LES TEMPS CHANGENT INTELLIGENCE ARTIFICIELLE RÉVOLUTION INDUSTRIELLE PLACE AUX FEMMES D’INFLUENCE

PP 41614528

À LA HAUTEUR DE L’URGENCE ! toitureshogue.com

UNE COUVERTURE D’AVANCE !

MOT DE L’ÉDITEUR

ÉDITEUR Jacques Boisvert JOURNALISTES Yasmina El Jamaï et Johanne Landry COLLABORATION À CE NUMÉRO Andrée De Serres RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES Christine Barozzi et Anne-Marie Trudel JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

PRODUCTION Conception graphique et mise en page Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires Lan Lephan PUBLICITÉ Montréal 450 670-7770 Souk Vongphakdy Responsable du développement des ventes internes Najat El Manir Responsable des projets spéciaux

LES TEMPS CHANGENT

jacques.boisvert@jbcmedia.ca

Québec 418 317-0669 ADMINISTRATION Edith Lajoie Responsable des opérations et de l’expérience client COMPTABILITÉ Catherine Faucher Philippe Bérubé CPA PHOTOGRAPHES Denis Bernier et Roxane Paquet PHOTO EN PAGE COUVERTURE © Gettyimages par chombosan ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention no PP 41614528 ADRESSE DE RETOUR 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 ABONNEMENTS www.jbcmedia.ca Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009.

Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître.

L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.

ISSN 1925-7988

Partenaire de :

Le magazine Maintenance est publié par JBC Média inc.

Président : Jacques Boisvert 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9

Jacques Boisvert

L

es temps sont en train de changer (The Times They Are a-Changin) chantait Bob Dylan dans les années 1960. Le temps a passé, mais voilà une chanson qui reste d’actualité.

Les temps changent, cela est plus vrai que jamais aujourd’hui, mais encore moins que demain!

Ce numéro du magazine Maintenance est résolument tourné vers l’avenir et l’innovation. Tout d’abord, Vincent Boucher, leader québécois en intelligence artificielle, nous fait découvrir des facettes particulièrement intéressantes pour les gestionnaires immobiliers. Quant à lui, l’ingénieur Patrice Bonin, spécialisé en technologie du bâtiment, s’interroge sur leur applicabilité à l’heure actuelle.

Un peu plus loin, Andrée De Serres, professeure et titulaire à la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM, nous entretient de révolution industrielle et nous donne quelques exemples concrets démontrant que les entreprises de l’immobilier et du bâtiment sont bel et bien appelées à opérer de profonds bouleversements.

Puis, place aux femmes de talent en immobilier commercial, avec le Gala Excellence de CREW M, qui soulignera en novembre les succès de femmes d’influence dans le domaine de l’immobilier commercial. Depuis sa création en 2009, le Gala Excellence fait rayonner les femmes de l’industrie et les appuie dans la poursuite de leur carrière.

En terminant, n’oubliez pas de surveiller la mise en ligne prochaine de notre webtélé à l’adresse jbcmedia.tv !

Bonne lecture !

Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca

Jacques Boisvert Éditeur

www.jbcmedia.ca

Automne 2017 —

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VOLUME 7 | NUMÉRO 3

DANS CE NUMÉRO, ON PARLE DE… 1250, boulevard René-Lévesque 20

5 INTELLIGENCE ARTIFICIELLE Repousser les limites de la gestion immobilière Par Yasmina El Jamaï 15 CREW M Place aux femmes d’influence

Par Johanne Landry

20 MOT DU PRÉSIDENT DE BOMA QUÉBEC L’été tire à sa fin

Par Mario Poirier

21 SAVOIR ET FORMATION Piloter le changement à l’ère de la nouvelle révolution industrielle Par Andrée De Serres 27 BULLETIN QUÉBEC SALUBRITÉ 30 LE SAVIEZ-VOUS ?­

INDEX DES ANNONCEURS

150, rue des Commandeurs 20

Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes (FIMJ) 20

Accord de Paris 22

Fonds de solidarité FTQ 20

ACCS 9

Gala Excellence 3, 15

ACFPS / CSSA 29

Gauvreau Élise 16

Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau 20

Gestion Hygiène du Bâtiment 30

AIFSER / ARCSI 27, 29

GMAO 21

ASHRAE 22

Google 5, 7, 8

BAS 21

Gouvernement du Québec 22

Beauchesne Éric 30

Groupe Gesfor 30

Bédard Nathalie 20

Groupe LS4 18

Bengio Yoshua 14

Hartong Ernie 29

BIM 11, 12, 21

Hôpital Notre-Dame 20

Bipedal walker 8

IEHA 27

Blockchain 8, 13

IMMODEV 30

BOMA BEST 22

Insero Brant 27, 28

BOMA Québec 9, 20

ISSA / INTERCLEAN 28

BOMEX 2017 20

ISSA Canada 27, 28

Bonin Patrice 3, 5, 9, 11, 12, 13

Jean Véronique 18

Bonnot Edith 30

Joli-Cœur Lacasse Avocats 30

Boucher Vincent 3, 5, 7, 8, 12, 13, 14

Lambert Caroline 20

Calgary 16

Las Vegas 28

Canada 16, 22

LEED 22, 30

Carbone Linda 20

Lemieux Annie 18

Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM 3, 21

Les Conseillers immobiliers GWL 20

CHUM 20

Lincourt Stéphanie 15, 16, 17

CIMCO Réfrigération 30

Location d’outils Simplex 30

Cleaning Industry Management Standard (CIMS) 27

Londres 16

Cleaning Management Institute (CMI) 27

Luo Dian 18

Club de golf le Fontainebleau 16

Ministère du Développement durable 30

CMI 27

Montréal 5, 14, 20, 30

Cominar 20

Montréal.AI 5, 8, 12, 14

Connecpark l’assistance client intelligente 20

Nosko Mike 27, 28

Cossette Sylvain 20

Parquet du Centre CDP 18

CREW M 3, 15, 16, 17

Pendule 8

CREW Network 16

Place Montréal Trust 20

De Serres Andrée 3, 21

Poirier Mario 20

DeepMind AI 7, 8

Prix BOMA 20

Donati Maisonneuve s.e.n.c.r.l. 20

Québec 16, 20

Dorbec Construction 18

Rangel Rosie 27

Dundee 360 Real Estate Corporation 18

Redbourne Properties 20

Dylan Bob 3

Richter 16

Édifice Jacques-Parizeau 15

Rouyn 30

Édifice Louis-Laberge 20

Saskatoon 16

Édifice Sun Life 20

Siège social – La Capitale Groupe Financier inc. 20

Edmonton 16

SOPREMA 20

EDMS 21

Technopôle Angus 30

El-Mashtoub Sam 30

Thibault Nathalie 30

EMS 21

Toronto 16, 20

Energy Star 22

Tremblay Dominique 30

Li Corinne 16

LSR GesDev 18

AESEQ 19

Le Groupe Charbonneau inc. 13

BOMA Québec 10

Les Services Ménagers Roy ltée 11, 14

Comité paritaire région de Québec 24

Mikadoweb solutions inc. 17

EPIC 27

Vadeboncœur Marc 30

GDI Services (Québec) SEC 32

René Perron ltée 18

États-Unis 28

Value of Clean 28

Gestion Hygiène du Bâtiment inc. 23

Toitures Hogue inc. 2

Eximmo Montréal 18

Vancouver 16

GSF Canada inc. 31

Vitreco inc. 25

Fierimonte Rose 18

Vézina Renée 20

Lafleur & Fils inc. 29

Conciergerie SPEICO inc. 9

FM 21

Zéro-C 30

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— Automne 2017

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Vincent Boucher Chef de la direction et président fondateur Montréal.AI

JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE REPOUSSER LES LIMITES DE LA GESTION IMMOBILIÈRE Par Yasmina El Jamaï, journaliste

SAVEZ-VOUS COMMENT GOOGLE A RÉUSSI À RÉDUIRE DE 40 % SA CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ EN VUE DE REFROIDIR SES CENTRES DE RECHERCHE BONDÉS D’ORDINATEURS? LES ÉCONOMIES SUBSTANTIELLES ET LES ÉMISSIONS POLLUANTES MOINDRES QUI EN RÉSULTENT ONT ÉTÉ RÉALISÉES GRÂCE À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE. VINCENT BOUCHER, CHEF DE LA DIRECTION ET PRÉSIDENT FONDATEUR DE MONTRÉAL.AI, QUI RECOURT À UN TYPE D’AGENT INTELLIGENT SEMBLABLE À CELUI DE GOOGLE, NOUS FAIT DÉCOUVRIR LES FACETTES DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PARTICULIÈREMENT INTÉRESSANTES POUR LES GESTIONNAIRES DE L’IMMOBILIER. L’INGÉNIEUR PATRICE BONIN, SPÉCIALISÉ EN TECHNOLOGIE DU BÂTIMENT, S’INTERROGE QUANT À LUI SUR LEUR APPLICABILITÉ À MONTRÉAL À L’HEURE ACTUELLE. Automne 2017 —

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

C’

est l’apprentissage automatique avec la technologie DeepMind AI qui a permis à Google de parvenir à une telle amélioration sur le plan énergétique. Au moyen de cette intelligence artificielle (IA) de toute dernière génération capable d’appréhender des dynamiques de plus en plus complexes, de nouvelles applications font leur apparition. Ainsi, Google travaille actuellement à la réduction plus considérable des émissions par l’intermédiaire de la conversion énergétique, d’une utilisation rationalisée de l’eau et d’autres solutions qu’il sera possible d’intégrer à la gestion de l’immobilier.

partir de l’imagerie. En se bornant à observer une photographie de propriétés, l’agent intelligent pourra fournir des renseignements sur des indices importants tels que l’âge du bien immobilier, l’état des infrastructures et bien d’autres facteurs, tout cela en fonction des directives du concepteur en IA et des besoins de l’utilisateur. « Imaginons qu’une fois entraîné à l’aide de photographies de millions de réfections, un agent intelligent comprenne comment un bâtiment a été rénové. Après avoir examiné des photographies des bâtiments avant et après leur rénovation, l’agent intelligent pourra déterminer le moment où chaque pièce d’équipement se détériorera, indiquer au gestionnaire quand la remplacer et le conseiller sur le meilleur type de rénovation à privilégier. Je peux concevoir un tel agent intelligent et l’entraîner », assure Vincent Boucher.

LA TABLE EST MISE POUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE Que l’on soit technophile, technophobe ou neutre à l’égard de l’IA, plusieurs solutions ont déjà été déployées dans le domaine de la gestion immobilière. « Nous savons depuis juillet dernier qu’un agent intelligent a été entraîné avec succès pour évaluer la valeur financière de propriétés en se basant sur les images et les tarifs respectifs de millions de propriétés.

Au terme d’une recherche de propriétés optimisée à l’aide de l’apprentissage automatique, l’agent intelligent peut dorénavant déterminer la valeur d’une propriété à partir d’une seule photographie », explique M. Boucher.

Pour les professionnels de l’industrie immo­ bilière, les acquéreurs et les locataires, les avantages à employer un tel système, dont la précision et le degré de prédiction continueront de s’améliorer, sont aisément concevables. En raison des récents dévelop­ pements en apprentissage profond, une branche de l’IA puissante, les ordinateurs ont désormais la même capacité d’interprétation du contenu visuel que les humains. L’analyse du marché immobilier à l’aide de l’IA évolue de sorte que les agents intelligents seront à même de proposer de meilleures évaluations pour le compte d’entreprises en immobilier et d’instances gouvernementales, et ce, à

JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

LA RÉVOLUTION EST LÀ POUR RESTER « Nous sommes parvenus à la quatrième révolution industrielle, laquelle comprend les mégadonnées (big data), la réalité virtuelle et ses composantes, l’infonuagique, l’impression 3D, la chaîne de blocs (blockchain), l’Internet des objets et les robots autonomes. L’amalgame de ces technologies composant l’IA permettra la mise en œuvre des villes intelligentes.

En fait, l’IA va en accélérer l’implantation. Ses algorithmes bouleverseront également le domaine de l’immobilier en trouvant des solutions aux défis qui se posent en vue de la matérialisation de la ville du futur, et cela, bien au-delà de l’installation d’un sans-fil plus puissant et de capteurs connectés aux objets. Déjà mature, l’IA permettra aux gestionnaires immobiliers de réaliser davantage d’économies, de prendre des décisions éclairées pour mieux répondre aux besoins des locataires tout en respectant l’environnement… Tout le monde y gagnera », renchérit Vincent Boucher, tandis que trois des agents intelligents qu’il a codés apprennent à exécuter des tâches en répétant inlassablement des actions. Des agents intelligents, concentrés sur les tâches qui leur ont été assignées, silencieux, non intrusifs.

Il faut voir, sur l’un des cinq écrans d’ordinateur de Vincent Boucher, son agent nommé bipedal walker (marcheur bipède) en train d’apprendre à marcher dans un environnement comportant beaucoup d’obstacles. On pourrait fort bien imaginer l’utilité de cet agent pour optimiser le fonctionnement des toits verts et déterminer la quantité d’eau exacte dont chaque arbre et chaque plante ont besoin pour éviter tout excès d’humidité susceptible d’accélérer la détérioration du toit. « En comprenant son environnement, l’agent pourra même suggérer des solutions pour que les toits verts soient les plus efficaces possibles », ajoute M. Boucher.

Et pourquoi ne pas envisager l’emploi du Pendule, l’agent qui a déjà appris à défier les lois de la gravité, pour conserver une grue à certains niveaux ? À noter que le Pendule a appris à rester stable et impassible devant toutes sortes de forces gravitationnelles changeantes en seulement 12 minutes d’apprentissage. Une prouesse en soi.

GETTYIMAGES PAR CHOMBOSAN

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UN ALLIÉ IDÉAL ? « Un gestionnaire immobilier peut gérer tout ce qui a trait à ses édifices avec l’aide d’un agent intelligent, qu’il s’agisse des loyers, de l’éclairage, de la ventilation et du chauffage.

Il optimisera également l’utilisation des ascenseurs et de l’ensoleillement et il pourra réduire la consommation d’électricité comme l’a fait DeepMind AI de Google. Par ailleurs, l’algorithme découvrira par lui-même quels facteurs influencent la rentabilité grâce à ses capacités d’apprentissage sans supervision », précise M. Boucher.

Les emplois de gestionnaires risquentils d’être menacés par tant d’ingéniosité technologique ? Le fondateur de Montréal.AI estime que c’est improbable puisque le gestionnaire collaborera plutôt avec une superintelligence pour gérer ses bâtiments plus efficacement : « Le gestionnaire pourrait déjà donner à son agent intelligent des ins­ tructions (le programmer) en lui parlant ; en retour, l’agent pourrait prédire quand il faudra rénover le toit, remplacer les lumières, les conduites d’eau tout en priorisant les tâches. L’agent que nous commercialiserons au cours des 6 à 12 prochains mois sera

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

«

Un agent intelligent peut apprendre des tâches, certes, mais sa capacité d’action dépend de l’intégration technologique des différents équipements présents dans les immeubles.

– Patrice Bonin

»

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Patrice Bonin Vice-président en développement des affaires ACCS

formé de manière à faire face à toutes les situations relatives à la gestion immobilière.

Il sera doté de connaissances générales sur ce marché, et le gestionnaire pourra le person­naliser à volonté pour qu’il s’adapte à l’environnement donné. L’agent sera à même d’évoluer constamment en fonction de nouvelles directives. » DU RÊVE À LA RÉALITÉ Patrice Bonin, vice-président en développement des affaires chez ACCS, a présidé le comité Gestion technique intégrée de BOMA Québec de 2013 à 2016 et reste à l’affût des avancées technologiques. « Le domaine immobilier a connu une évolution technologique axée sur le perfectionnement des systèmes de régulationcontrôle des bâtiments au cours des 25 dernières années. Malgré l’arrivée imminente de l’intelli­gence artificielle, il m’apparaît que les propriétaires immobiliers ne sont pas encore prêts à l’utiliser », croit-il.

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

xx.

Dans le cas des constructions neuves, Patrice Bonin considère que la conception technologique intégrée par les ingénieurs et l’utilisation de la modélisation des données du bâtiment (BIM) constituent des préalables à la mise en œuvre de l’IA. M. Bonin en prévoit l’implantation effective d’ici 5 à 10 ans. Ce faisant, il traduit les perceptions de la majorité des gestionnaires immobiliers relativement à l’IA, une technologie encore méconnue.

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Selon M. Bonin, un agent intelligent peut apprendre des tâches, certes, mais sa capacité d’action dépend de l’intégration technologique des différents équipe­ ments présents dans les immeubles. « Par ailleurs, même si le concept de l’IA est attrayant, les budgets en capital des propriétaires immobiliers sont limités, et le remplacement d’équipements désuets est donc priorisé. De plus, les technologies actuelles optimisent déjà la gestion des bâtiments avec des contrôles distincts pour le système CVC, l’éclairage, la sécurité et d’autres fonctions. Le problème est que ces différentes technologies ne sont pas capables d’interagir. Il faut les intégrer sur une plateforme commune, robuste, universelle et sécuritaire avant d’envisager l’implantation d’une IA apte à agir sur chacune des fonctions des bâtiments », recommande-t-il. Selon lui, une fois cette implantation réalisée, l’IA facilitera probablement le travail du gestionnaire, qui restera néanmoins au centre de l’opération de ses immeubles.

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

« Pour nous, concepteurs, l’IA avec son environnement 4.0 est imminente. Nous prévoyons la transformation, voire le bouleversement du secteur immobilier, dans une période de six mois à un an.

Les nouveaux projets qui seront réalisés intégreront l’environnement 4.0 et seront beaucoup plus attrayants pour les locataires et les propriétaires. Le fait qu’ils soient superintelligents changera la donne : l’IA créera des édifices idéaux, estime M. Boucher. Non seulement l’agent intelli­ gent optimisera tous les processus liés aux décisions pour gérer tous les éléments d’un immeuble, mais il pourra également concevoir des matériaux et des pièces plus efficaces, robustes et légers, en vue de la

conception de bâtiments plus polyvalents. Cela donnera lieu à la création d’une génération de structures plus écoresponsables. Pour optimiser la conception des tours, le modèle dégénératif de l’IA, qui est proche du BIM, sera utile. Grâce à l’IA, les architectes auront accès à de meilleurs outils pour mieux répondre aux besoins des clients. Les nouveaux modèles optimisés de bâtiments au terme de millions de simulations simplifieront aussi la vie de l’architecte. De plus, un agent intelligent peut être un outil d’analyse pour déterminer s’il est préférable de construire ou de démolir et pour parvenir à la meilleure reconversion possible d’immeubles. L’agent intelligent sera également en mesure de prendre en considération les normes du bâtiment fixées par les instances de réglementation. Il permettra de réaliser le meilleur édifice possible tout en respectant les contraintes déterminées par les humains », précise le fondateur de Montréal.AI. Comment l’IA sera-t-elle en mesure de matérialiser toutes ces fonctions en l’absence de plateforme intégratrice ? pourrait se demander M. Bonin. Vincent Boucher n’y voit aucune difficulté, l’IA permettant de développer et de connecter une gamme unique de services pour répondre à chaque besoin des occupants : « Il suffit de donner accès, à un agent intelligent, à un environnement donné sur lequel il s’entraînera directement et évoluera.

GETTYIMAGES PAR CHOMBOSAN

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JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET

L’lA que nous utilisons actuellement est dite générale, et sa puissance est supérieure.

Elle peut même être transférée à la vitesse de la lumière. » Autrement dit, il s’agit d’un système informatique qui sera apte à réaliser tout ce qu’un humain peut faire, contrairement à l’intelligence de première génération dite étroite développée initiale­ ment en 1955.

L’évolution de l’IA, surtout au cours des der­ nières années, ne dissipe pas les inquiétudes

relatives à la sécurité qui sont partagées par bien des individus, incluant Patrice Bonin. « Du point de vue de la sécurité informatique, beaucoup de risques potentiels pourraient s’ajouter à ceux qui existent à la suite de l’intégration de l’IA. Il faudra rester prudent sur ce point avant son implantation », conseille-t-il.

Vincent Boucher maintient pour sa part qu’il « a développé les agents intelligents les plus sécuritaires au monde qui réalisent leurs objectifs en fonction des préférences humaines ».

Il évoque aussi « la plateforme Blockchain : un système de technologie de pointe non piratable, car les données entreposées requièrent une validation par des millions d’ordinateurs.

Il sera possible de gérer toutes les permissions d’accès pour des bâtiments entiers – qu’il s’agisse d’un édifice, d’un hôtel ou d’une résidence. Et Blockchain Ethereum est le système le plus avancé qui centralisera les informations dans une base de données hautement

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« Mon rêve est de positionner Montréal comme le leader mondial dans l’IA appliquée dans tous les secteurs, incluant l’immobilier, l’urbanisme, l’environnement, le transport, la médecine et les finances », déclare M. Boucher. Pour Montréal.AI, comme pour les autres types d’entreprises, il est temps de se pencher sur l’IA, car, comme nous a averti Yoshua Bengio, un chercheur canadien renommé en IA, « les entreprises qui investissent dans l’IA gagneront économiquement, tandis que les autres seront à la traîne » dans la société de demain. 

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Vincent Boucher prévoit que « l’agent intelligent spécialisé en immobilier trouvera des solutions innovatrices et inédites pour optimiser un parc immobilier, s’auto­ construire, suggérer des applications à partir de simulations, et bien plus. L’algorithme apprend déjà de bout en bout en utilisant des techniques d’apprentissage par renfor­ce­ment et peut mémoriser des renseigne­ ments. Nous pensons qu’il sera capable de prédire les tendances du marché, le taux d’occupation des bâtiments, etc. ».

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sécuritaire en mesure d’intégrer tous les équipements requis pour la régulationcontrôle des bâtiments, incluant la gestion des objets connectés comme l’éclairage ou les ascenseurs ».

CREW M

AGENCE IMMOPHOTO

PLACE AUX FEMMES D’INFLUENCE Par Johanne Landry, journaliste

UN GALA SOULIGNE LES SUCCÈS DE FEMMES D’INFLUENCE DANS LE DOMAINE DE L’IMMOBILIER COMMERCIAL. CET ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR UN RÉSEAU PROFESSIONNEL FAIT LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ AU SEIN DES ÉQUIPES DE DIRECTION.

L

e 21 novembre se tiendra, au Parquet de l’Édifice JacquesParizeau, le 9e gala Excellence de CREW M, cet organisme voué à la promotion et au soutien des femmes dans le domaine de l’immobilier commercial. Au cours d’un cocktail dînatoire, on remettra le prix Hommage, décerné par le conseil d’administration de CREW M, à une femme d’expérience qui a contribué de façon notable à l’avancement de ses pairs dans l’industrie.

Des femmes qui se démarquent seront également honorées dans deux autres catégories. La première : celle de l’Excellence

et du leadership, qui reconnaît le rayonnement et les qualités de chef de file, des réalisations concrètes récentes, un parcours de carrière exceptionnel ou l’engagement dans le coaching et le mentorat auprès d’autres femmes. La seconde : Étoile montante; y sont admissibles les femmes de moins de 40 ans et de moins de 10 ans d’expérience en immobilier commercial, dont les initiatives et le leadership leur permettront d’accéder éventuellement à une position d’influence ou à un poste de direction.

Sept femmes de l’industrie de l’immobilier commercial verront leur parcours et leurs succès mis en valeur sur la place publique puisque dans chacune des catégories Excellence et leadership ainsi qu’Étoile montante, on présentera trois finalistes avant de nommer la gagnante. Les billets pour assister au gala du 21 novembre sont disponibles sur le site www.crewm.com. Il n’est pas nécessaire d’être membre de CREW pour participer à cette soirée. « On peut y rencontrer plus de 200 personnes de l’immobilier commercial québécois, hommes et femmes, c’est une excellente façon de réseauter. Et puis, c’est le premier événement de la période des fêtes de fin d’année, ça ouvre bien la saison », souligne Stéphanie Lincourt, présidente de CREW M. Automne 2017 —

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CREW M

UN RÉSEAU POUR PROMOUVOIR LA RÉUSSITE DES FEMMES CREW M (M pour métropole) est le chapitre montréalais de CREW Network qui compte 10 000 membres dans 74 divisions présentes dans les grands marchés américains ainsi qu’à Londres, puis à Toronto, Calgary, Saskatoon, Edmonton et Vancouver au Canada. « La mission de CREW M est de promouvoir l’avancement des femmes dans l’industrie, mais également de changer l’industrie immobilière par la diversité, en encourageant les femmes à aller plus loin dans l’affirmation de leur leadership au sein de leur entreprise », explique sa présidente. Près de 260 per­sonnes sont membres du chapitre montréa­ lais, institué il y a 14 ans par Élise Gauvreau et Corinne Li. Stéphanie Lincourt poursuit : « Notre member­ship n’est pas exclusivement féminin.

Nous prônons la diversité, et l’inclusion vient avec le soutien des hommes qui vont, par exemple, mentorer des femmes qui accéderont à des postes de direction.

C’est pourquoi nous invitons ces messieurs à rejoindre nos rangs. Nous voudrions les voir plus nombreux dans nos différentes activités. » Outre le gala, l’événement phare, CREW M offre des activités de formation sur le leadership et la communication, tient des événements pour favoriser le réseautage, met de l’avant un programme de mentorat et depuis peu organise aussi des activités à Québec. « Notre 14e tournoi vient d’avoir lieu au club de golf le Fontainebleau, tous les billets étaient vendus à l’avance, c’est un événement couru, rapporte Stéphanie Lincourt. Une autre occasion pour rencontrer des gens de l’industrie. » 16

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Stéphanie Lincourt Présidente CREW M

D’UN TOURNOI DE GOLF À LA PRÉSIDENCE DE CREW M C’est d’ailleurs à un tournoi de golf, il y a six ans, que Stéphanie Lincourt a eu son premier contact avec CREW M. Elle y a rencontré celle qui l’a introduite dans l’organisation, lui a fait connaître les différentes activités et lui a proposé de soutenir sa candidature au conseil d’administration. « J’ai d’abord hésité, confie Stéphanie Lincourt. Je revenais d’un congé de maternité, j’avais peur de manquer de temps. Puis j’ai plongé et je ne le regrette pas.

Cette expérience a propulsé ma carrière, j’ai développé mes habiletés de leadership, je suis devenue autocritique en prenant conscience des effets sur les autres de certaines de mes habitudes. Je suis maintenant plus confiante, je sais que j’ai les capacités pour continuer d’avancer. De plus, j’ai acquis des outils pour accélérer mon développement personnel et professionnel. » D’une chose à l’autre, Stéphanie Lincourt croit tellement en l’importance d’un réseau comme CREW M qu’elle en assume la présidence depuis mars. Une grosse année pour cette mère de deux jeunes enfants qui vient aussi d’être nommée associée au cabinet Richter. Comment fait-elle pour tout concilier ? « Plus on en a, plus on est capable d’en gérer, répond-elle. À la condition d’avoir un bon réseau de soutien tant au sein de la famille que dans sa vie professionnelle. Mon mari s’avère, dans les circonstances, un joueur indispensable qui rend possible mon engagement au sein de CREW M. » L’ENTRAIDE, LE DÉFI DES FEMMES Quel est le principal défi des femmes en immobilier commercial ? « Moins nombreuses nous sommes, moins nous prenons de place, exprime Mme Lincourt. S’entraider est donc notre principal défi. Développer notre esprit d’encouragement, nous parrainer les unes les autres, parler positivement d’une femme qui a du potentiel et la recommander quand c’est pertinent, nous avons toutes intérêt à le faire pour accroître notre présence dans des postes de direction. Notre défi, c’est aussi de prendre notre place, de nous faire entendre, de nous

CREW M

rine

Les finalistes de l’édition 2016 AGENCE IMMOPHOTO

faire connaître. CREW M agit en ce sens en donnant aux femmes des plateformes de visibilité et des outils pour se démarquer. » Que peuvent changer les femmes dans l’industrie de l’immobilier commercial ? « Diversifier le milieu en termes de culture, de sexe et d’appartenance ethnique, répond Stéphanie Lincourt. Il est prouvé qu’une équipe diversifiée peut mener une organisation beaucoup plus loin. Nous ne réfléchissons pas de la même façon, nous n’avons pas les mêmes approches ni la même perception des enjeux.

Quand ce sont toujours les mêmes points de vue qui sont exprimés, on tourne en rond. Par contre, la présence de joueurs diversifiés autour de la table nous amène à nous poser des questions que nous ne nous étions pas posées dans le passé, à explorer des pistes qui nous font avancer et qui nous donnent un avantage compétitif sur le marché. » Concrètement, comment les femmes peuvent-elles s’entraider ?

En recommandant une femme de leur réseau à un client qui cherche quelqu’un possédant des compétences reconnues, par exemple. « L’immobilier commercial est un milieu dans lequel évoluent des comptables, des évaluateurs, des avocats, des gestionnaires de propriété, des spécialistes de l’assurance, des promoteurs, des ingénieurs, des architectes; tous ces univers forment un terreau d’une richesse incroyable. Et c’est aussi la richesse de CREW M, celle d’être un réseau professionnel où plusieurs domaines de compétences, de connaissances et d’activités se retrouvent autour d’un même thème qui est l’immobilier commercial », conclut sa présidente.

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La 8e édition de cet événement très attendu dans le milieu de l’immobilier a eu lieu sur le Parquet du Centre CDP. LE PRIX ÉTOILE MONTANTE, décerné à une femme comptant moins de dix années d’expérience en immobilier commercial, qui s’est démarquée par ses initiatives dans son travail et au sein de l’industrie, a été remis ex æquo à Véronique Jean, associée et évaluateur agréé chez Eximmo Montréal, et à Dian Luo, directrice, Affaires juridiques chez Dundee 360 Real Estate Corporation.

Prix Étoile Montante Véronique Jean et Dian Luo

LE PRIX HOMMAGE a été décerné à Rose Fierimonte, présidente de Dorbec Construction, pour son apport considérable au sein de l’industrie et pour sa brillante carrière.

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LE PRIX EXCELLENCE ET LEADERSHIP a été décerné à Annie Lemieux, présidente du Groupe LS4 et de LSR GesDev, une femme dont les réalisations et l’implica­ tion sont exceptionnelles et ne cessent d’influencer l’industrie.

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MOT DU PRÉSIDENT

L’ÉTÉ TIRE À SA FIN L’été tire déjà à sa fin, et nous bouclons cette belle saison en beauté, à Montréal et à Québec, avec nos classiques de golf annuelles.

Nous ne pouvons que nous enorgueillir de l’intérêt que suscitent ces événements qui se déroulent à guichet fermé année après année.

Avec quelque 450 participants à Montréal et 150 à Québec, nous levons notre chapeau aux comités organisateurs qui s’investissent sans compter et qui réussissent chaque année à innover, au grand plaisir des participants.

La Classique de Montréal est également une occasion pour amasser des fonds qui sont remis à la Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes (FIMJ). Cette année, la vente de billets et la contribution de BOMA ont permis de remettre un montant de 8 500 $ à la FIMJ. Cette fondation contribue de différentes façons à des causes caritatives liées au bien-être des enfants. Je vous invite à visiter son site pour en savoir davantage : www.fimj.org.

Mario Poirier

PROCHAINS RENDEZ-VOUS… SOYONS PLUS PERFORMANTS Le 19 septembre, à Québec, Sylvain Cossette, prési­dent et chef de l’exploitation de Cominar, nous entretiendra de « Gestion immobilière des centres commerciaux de demain ».

Cette conférence propose une vision globale du centre com­ mercial de demain et explore les grandes tendances de l’heure pour offrir la meilleure expérience client qui soit et un cadre aussi divertissant que confortable à une clientèle de plus en plus exigeante en cette matière.

RENDEZ-VOUS BOMEX 2017® BOMEX, l’incontournable événement national de l’immo­bilier commercial, se tiendra les 27 et 28 septembre à Toronto, où seront dévoilés les lauréats des PRIX BOMA du niveau national. Nous souhaitons bonne chance à nos finalistes du Québec : • Édifice Sun Life • 150, rue des Commandeurs • Siège social – La Capitale Groupe Financier Inc. • Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau • Édifice Louis-Laberge du Fonds de solidarité FTQ • Hôpital Notre-Dame du CHUM • Place Montréal Trust • 1250, boulevard René-Lévesque • Connecpark l’assistance client intelligente • SOPREMA

COLLOQUE GESTION TECHNIQUE INTÉGRÉE De gauche à droite : :

Mario Poirier, président de BOMA Québec et directeur principal immobilier, Conseillers immobiliers GWL, Caroline Lambert, présidente du comité organisateur de la Classique BOMA Québec et vice-présidente, Opérations, Redbourne Properties, Nathalie Bédard, vice-présidente et responsable du comité du bal de la FIMJ et avocate associée, Donati Maisonneuve s.e.n.c.r.l., Linda Carbone, directrice générale de BOMA Québec, Renée Vézina, présidente de la Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes.

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Le 12 octobre prochain, au Musée Pointe-à-Callière, se tiendra le colloque annuel sur la gestion technique intégrée qui traitera notamment de la certification WELL et des mesures coups de cœur BOMA BEST. Mario Poirier, ing.

Président de BOMA Québec et directeur principal immobilier Conseillers immobiliers GWL

SAVOIR ET FORMATION

Andrée DE SERRES

PILOTER LE CHANGEMENT À L’ÈRE DE LA NOUVELLE RÉVOLUTION INDUSTRIELLE

L

es changements qui marquent le contexte dans lequel nous évoluons sont tellement nombreux et considérables que nous pouvons évoquer une véritable nouvelle révolution industrielle. Et comme pour tous les autres secteurs d’activité, elle gagne le secteur de la construction et des services en immobilier.

UNE OFFRE DE SERVICES ET DE BIENS RENOUVELÉE Nous étions habitués à un flux régulier de changements, mais pas à ce rythme qui s’est grandement accéléré. Les innovations proliférèrent au point que nous avons peine à les suivre.

Et certaines sont très perturbatrices ! Nous ne disposons plus d’années pour les mettre en œuvre, mais de quelques mois seulement ! Elles bousculent tout sur leur passage et nous font entrer dans une nouvelle ère ; pour être en mesure de les suivre, il nous faut acquérir de toutes nouvelles compétences et ajuster nos modèles d’affaires, parfois de façon radicale.

Cette vague de changements produit des conséquences négatives en rendant obsolètes les entreprises qui n’ont pas pris la précaution d’intégrer plus de technologies dans leurs façons de faire et de développer les compétences pertinentes pour se les approprier. À l’opposé, elle favorisera la croissance des entreprises qui ont su réagir à temps en adaptant leurs modèles d’affaires. Toutefois, elle ouvre aussi la porte à des acteurs qui n’évoluaient pas jusqu’à maintenant dans le secteur de l’immobilier.

Voici quelques exemples concrets démon­ trant comment le contexte dans lequel évoluent les entreprises de l’immobilier et du bâtiment subit de profonds boulever­sements.

UNE OFFRE ET UNE DEMANDE DE BIENS ET DE SERVICES PROFONDÉMENT MODIFIÉES Certaines technologies logicielles, accom­pagnées du développement des compétences appropriées pour bien s’en servir, ont modifié l’offre de plusieurs services reliés à la gestion des phases de conception, de construction ou d’exploitation des projets immobiliers : c’est le cas de la modélisation des données du bâtiment (ou BIM, Building Information Management) du FM (gestion des installations), du GMAO (gestion de la maintenance), de l’EDMS (gestion des documents), de l’EMS (gestion de l’énergie) et du BAS (automatisation du bâtiment).

Ces technologies permettent de planifier et de visualiser les structures, les systèmes et les installations d’un bâtiment à l’étape de la conception et de la construction ; elles fournissent les moyens de contrôler et de suivre leur état et leur performance au cours de la phase d’exploitation (voir l’article de Maintenance, vol. 6, no 2, p. 11 à 15).

Elles permettent en quelque sorte de créer le passeport d’un bâtiment.

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Par Andrée De Serres, Ph. D., professeure et titulaire, Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier, ESG UQAM Automne 2017 —

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SAVOIR ET FORMATION

GETTYIMAGES PAR MAXIPHOTO

Un autre facteur de changement à surveiller découle de l’intérêt croissant pour les technologies et les services « propres » visant à réduire, suivre, mesurer et contrôler les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les autres impacts environnementaux négatifs. Les certifications de bâtiment durable, telles que LEED, BOMA BEST, Energy Star et ASHRAE, avaient déjà contribué de façon importante à inciter les propriétaires et les investisseurs les plus exigeants à rehausser volontairement les performances environnementales et énergétiques de leurs immeubles. On passe maintenant à une autre étape : de l’engagement volontaire, on se dirige de plus en plus vers l’adoption de normes

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réglementaires qu’on devra respecter. Le changement de tempo découle notamment de l’adoption de nouveaux cadres politiques et réglementaires consécutive à l’adhésion du gouvernement du Canada en 2015 à l’Accord de Paris sur le climat (COP21) et à l’adoption par le gouvernement du Québec en 2016 de sa politique énergétique. Cela implique des changements aux spécificités techniques et à la performance écoénergétique des produits, matériaux, services et systèmes de gestion qui entrent dans la construction et l’exploitation des bâtiments et qui ont un impact sur son empreinte carbone, sa production de GES et sa performance énergétique.

Les entreprises de production de biens destinés aux bâtiments sont donc concernées, et ce, de multiples façons. Pour rester compétitives, elles auront aussi à affronter les défis de l’Industrie 4.0, qui marie la fabrication et l’Internet des objets, l’informatique nuagique et le big data pour créer des « usines intelligentes ». Cette nouvelle capacité de communication leur permet de réaliser des tâches qui sont trop difficiles ou trop dangereuses pour les humains, de fournir des renseignements et des visualisations pour aider les décideurs. Elle propose aussi des moyens de prendre des décisions décentralisées et de réaliser des tâches de façon autonome. Ces nouvelles technologies de l’information nous propulsent dans l’ère

SAVOIR ET FORMATION

de l’industrie manufacturière « nouvel âge » qui touchera les entreprises existantes, les forçant à s’adapter et à chercher comment demeurer compétitives. La transformation de nos usines de production de biens est un élément critique pour que celles-ci puissent répondre aux nouvelles demandes de leur marché local et développer des marchés internationaux.

D’autres phénomènes contribuent au bouleversement du contexte traditionnel : la demande de biens et de services subit aussi de grandes mutations. À l’ère de l’autopartage, de la multiplication d’autocontributeurs qui ont accès aux sources ouvertes et aux possibilités de l’impression 3D, du sociofinancement (crowd funding) et des communautés d’intérêt et de partage qui se multiplient, les attentes des usagers se modifient considérablement.

Leurs habitudes ou celles des occupants des immeubles ont évolué. Les bâtiments et les services en immobilier changent et doivent s’adapter à des usages différents. On veut des espaces ouverts et flexibles, voués au coworking, à la créativité, au partage, qui favorisent le bien-être des occupants.

Dans les faits, la connectivité des objets, des systèmes et des bâtiments, combinée avec celle des usagers et des citoyens, est un phénomène incontournable en plein essor. Nous sommes au cœur d’une nouvelle révolution industrielle qui influe sur la production de biens et sur l’offre de services dans tous les secteurs d’activités industrielles.

Nous sommes maintenant en mesure de bâtir et d’exploiter des bâtiments intelligents et des villes qui le sont tout autant. Ce qui relevait encore de la science-fiction il y

a à peine quelques années est devenu bien concret et tangible. La production de biens et l’offre de services disposent désormais de capacités révolutionnaires.

L’Internet des objets et l’Internet de l’énergie per­mettent de créer des objets et des systèmes connectés. Les humains comme les robots peuvent communiquer les uns avec les autres à l’aide de systèmes cyberphysiques, de communications Internet et d’informatique en nuage. Le développement et l’implantation de ces nouvelles technologies de l’information, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle provoquent des changements majeurs dans tous les secteurs d’activité.

Les nouvelles capacités de communication et d’intelligence artificielle permettent aux automates de fournir des renseignements et des visualisations pour aider les humains dans la prise de décision et l’apprentissage

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«

Nous sommes au cœur d’une nouvelle révolution industrielle qui influe sur la production de biens et sur l’offre de services dans tous les secteurs d’activités industrielles.

– Andrée De Serres

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Le respect du décret, l’affaire de tous.

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profond (deep learning). Ces automates peuvent même prendre des décisions et réaliser certaines tâches. Ces changements touchent indifféremment tous les secteurs : le domaine de l’immobilier n’y échappe pas, l’habitation étant un besoin de base à combler par tous les individus, et le bâtiment demeurant un élément central du développement social et économique des villes.

On a encore trop souvent tendance à penser à l’évolution des modèles d’affaires et des métiers en fonction des technologies et des changements qui touchent spéci­ fiquement le secteur de l’immobilier. Un des défis à relever pour les gestionnaires et entrepreneurs du domaine immobilier est certes d’optimiser la performance des systèmes des bâtiments. Toutefois, ce n’est plus suffisant. Il faut aussi réussir à les intégrer à un ensemble plus grand et plus complexe, qui est aussi sujet à de grands bouleversements: celui de la ville, incluant ses différents quartiers, ses réseaux de logistique et de transport ainsi que ses systèmes d’eau, d’électricité, de gaz, de télécommunications, de drainage et d’égouts.

Pour réussir une intégration harmonieuse et efficace, il est indispensable d’élargir notre champ de vision à de plus grands ensembles et de prendre en considération les com­ munautés, les quartiers et les villes dans lesquels les bâtiments sont implantés.

En outre, ces ensembles évoluent. Les grandes villes se densifient. Les quartiers se développent autour de nou­veaux axes de transport en commun et de déplacement sans automobile. On autorise de nouveaux usages transitoires pour les bâtiments et les terrains inoccupés dans les villes ; les quartiers deviennent intelligents, plus densément peuplés, favorables à la mobilité et à la connectivité des citoyens.

SAVOIR ET FORMATION

UNE TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE Nous sommes au cœur d’un grand bouleversement technologique et social que plusieurs associent à la troisième révolution industrielle. Des changements profonds touchent autant l’offre que la demande de biens et de services. Alors que nous avions l’habitude d’un cycle continu de changements incrémentiels qui nous donnait le temps de nous préparer et de faire les adaptations nécessaires sans bouleverser complètement notre modèle d’affaires, le contexte actuel semble fort différent. Il a plutôt tous les attributs d’une tempête!

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L’Internet des communications, l’Internet de l’objet, l’Internet de l’énergie, combiné à l’Internet de la logistique, nous propulsent dans une toute nouvelle ère rendant possible une offre renouvelée de tous les services nécessaires aux bâtiments intelligents et aux villes intelligentes. C’est tout un nouveau monde de possibilités qui se dessine à court terme, menaçant dans son sillage d’obsolescence plusieurs façons de faire et modèles d’affaires.

Voilà un contexte décidément favorable à des bouleversements perturbateurs mais aussi riche en nouvelles occasions à saisir ! C’est pourquoi il est prioritaire pour tous les acteurs du secteur immobilier d’y accorder une attention soutenue afin de comprendre comment ces innovations et ces changements peuvent affecter et même menacer d’obsolescence plusieurs compétences, métiers, organisations et stratégies dans le domaine de l’immobilier. Pour emboîter le pas à cette nouvelle ère industrielle, il faut nous y préparer dès maintenant.

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ISSA CANADA LANCE UNE CAMPAGNE D’ADHÉSION À L’INTENTION DES FOURNISSEURS DE SERVICES D’ENTRETIEN MÉNAGER dans la gestion des activités de leur entreprise. Ils pourront ainsi compter sur un personnel plus professionnel et mieux formé et, par conséquent, accroître leurs profits. »

Mike Nosko Directeur général ISSA Canada

ISSA Canada donne suite à son engagement de continuellement rehausser le professionnalisme de l’industrie canadienne du nettoyage, par le lancement d’une grande campagne d’adhésion visant les fournisseurs de services d’entretien d’immeubles et de service d’entretien ménager, plus couramment appelés entrepreneurs en entretien ménager. « ISSA Canada espère que les fournisseurs de services d’entretien ménager canadiens se joindront à l’Association, qui regroupe les membres de l’industrie du nettoyage partout dans le monde, déclare Mike Nosko, directeur général d’ISSA Canada. En devenant membres d’ISSA Canada, les fournisseurs de services d’entretien ménager ont accès à une panoplie de programmes de formation et de certification, de même qu’à de nombreux outils pour les aider

L’adhésion à ISSA Canada procure aux fournisseurs de services d’entretien ménager une « porte ouverte » directe sur le matériel de formation, les personnes et les entreprises, ainsi que sur une gamme d’ateliers conçus pour les aider à réaliser des économies d’argent, de temps, de main-d’œuvre et à réduire les risques de fautes professionnelles et leur coût. Qui plus est, grâce à une vaste bibliothèque de vidéos, ces fournisseurs peuvent consulter de nombreuses vidéos descriptives et diverses vidéos de formation. « Grâce aux acquisitions d’ISSA Canada et aux partenariats avec EPIC, l’AIFSER / ARCSI, l’IEHA et le CMI, les fournisseurs de services d’entretien ménager membres bénéficient également de formations spécialisées et de nouvelles occasions d’affaires dans de nouveaux marchés, affirme Rosie Rangel, directrice du service de la sensibilisation de l’industrie.

Hautement spécialisées, les ressources qu’offrent ces partenariats aideront les fournisseurs de services d’entretien ménager à améliorer la formation de leurs employés et la sécurité des procédés de nettoyage. » Selon Brant Insero, directeur du service de la formation, de la certification et des normes, une adhésion à ISSA Canada

« repose sur l’accès aux normes et aux certifications professionnelles ».

Il ajoute que « nos plateformes de forma­tion de premier plan et nos certifications précises sont reconnues partout dans le monde. Par conséquent, en devenant membre d’ISSA Canada, vous obtenez un accès à tout ce savoir et à l’ensemble des certifications et des normes professionnelles ».

Particulièrement intéressant pour les fournisseurs de services d’entretien ménager membres, le CMI Cleaning Management Institute (CMI) de l’ISSA s’adresse aux professionnels, superviseurs et directeurs de première ligne de l’industrie et offre trois différentes certifications : Technicien en entretien de base, Technicien en entretien avancé et Superviseur. Le CMI fournit aux fournisseurs de services d’entretien ménager les connaissances qui leur permettent de bien comprendre les principes du nettoyage et de la santésécurité, de l’attribution des tâches, de la différenciation des produits chimiques, des pratiques durables et encore plus.

De plus, les membres peuvent avoir accès au Cleaning Industry Management Standard (CIMS), un programme de normes de gestion pour l’industrie du nettoyage, qui a été créé afin d’aider les fournisseurs de services d’entretien ménager dans leur structure de gestion, leur système de gestion du rendement et leurs procédés. Une certification par l’entremise du programme CIMS Automne 2017 —

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canadienne, tous les produits et services seront présentés dans les deux langues officielles – l’anglais et le français. » Afin de s’assurer que les fournisseurs de services d’entretien ménager canadiens sont bien entendus, Mike Nosko annonce qu’ISSA Canada entend former un Conseil des fournisseurs de services d’entretien ménager canadiens. Constitué de cinq ou six des principaux représentants de l’industrie, le Conseil présentera divers points de vue faisant la lumière sur les besoins du secteur, sur les enjeux auxquels ISSA Canada doit faire face et sur les ressources qui favorisent le succès de ses entreprises.

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indique qu’une organisation a satisfait aux exigences des normes et qu’elle a pu faire la preuve de cette conformité devant un tiers évaluateur indépendant.

Les membres d’ISSA Canada peuvent également consulter des trousses d’outils et de calculateurs en ligne. Les documents Value of Clean (Valeurs de la propreté) et Value of Clean Safety (Valeurs de la propreté et de la sécurité) contiennent des données techniques, des calculateurs et des présentations à l’intention des fournisseurs de services d’entretien ménager pour les aider à améliorer leurs pratiques courantes, plus particulièrement quant à la santé et à la durabilité, afin de protéger la santé de leurs employés et de leurs clients et, au bout du compte, pour soutenir la rentabilité de leur investissement. « Les fournisseurs de services d’entretien ménager ont accès à tous nos outils d’attribution des charges de travail et d’étalonnage, affirme Brant Insero.

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Les manuels et les calculatrices en ligne les aident dans leur processus de soumission et d’estimation des efforts pour leur permettre de présenter des soumissions précises et bien rédigées. »

« Les fournisseurs de services d’entretien ménager étant ceux qui se trouvent aux avant-postes de l’industrie, il est très important qu’on entende leur point de vue sur les enjeux auxquels ils sont confrontés dans le cadre de leurs activités quotidiennes, estime Mike Nosko. Le Conseil servira de guide permanent à ISSA Canada et nous aidera dans l’élaboration de programmes de formation, de services et de produits pertinents afin de permettre aux entreprises du secteur de l’entretien ménager d’offrir des services qui seront encore plus professionnels et plus efficaces. »

Le salon ISSA/INTERCLEAN® constitue également une occasion de connaître les programmes de formation, en plus d’offrir de nombreux séminaires et ateliers, ainsi que des possibilités d’apprentissage pratique. Le salon ISSA/INTERCLEAN® Amérique du Nord 2017 aura lieu cette année du 11 au 14 septembre à Las Vegas. Une extraordinaire plateforme de programmes de formation a été préparée pour cette édition du salon. Pour plus de détails, visitez le www.show.issa.com.

En s’adressant à tous les secteurs de l’industrie canadienne du nettoyage, ISSA Canada vise à unifier la collectivité du nettoyage au pays et à accroître l’appréciation du nettoyage comme investissement dans la santé des humains et de l’environnement, de même que dans l’amélioration de la rentabilité des organisations.

« Les membres d’ISSA Canada peuvent profiter de tous les avantages, programmes, outils et services offerts aux membres du côté des États-Unis, ajoute M. Insero.

Qui plus est, dans nos efforts visant à reconnaître l’importance de la population

Pour plus de renseignements sur la façon de s’impliquer, communiquez avec Mike Nosko, Directeur général, ISSA Canada au 905 665-8001, sans frais au 1 866 684-8273, ou visitez le www.issa-canada.com.

ARCSI CANADA VOIT LE JOUR PAR L’INTERMÉDIAIRE D’ISSA CANADA Le 1er janvier 2017, l’Association internationale des fournisseurs de services d’entretien résidentiel (AIFSER), ou Association of Residential Cleaning Services International (ARCSI), a officialisé la fusion avec l’International Sanitary Supply Association (ISSA) pour devenir l’aile résidentielle de la plus grande association du monde à représenter l’industrie de l’entretien sanitaire.

Autrefois considérée comme un luxe, l’embauche de professionnels pour assurer l’entretien des résidences est devenue une nécessité dans le monde d’aujourd’hui. Les entreprises d’entretien résidentiel membres sont parfaitement qualifiées pour offrir des services

d’entre­tien qui répondent à toutes les attentes de la clientèle, voire qui les dépassent.

Pour en savoir plus, notamment sur les modalités d’abonnement à l’AIFSER / ARCSI, visitez le www.issa-canada.com.

Dans la foulée de la récente création d’ISSA Canada – découlant du regroupement de l’Association canadienne des fournisseurs de produits sanitaires (ACFPS/CSSA) avec l’ISSA en avril 2017 –, ISSA Canada a mis sur pied une division spéciale à l’intention des entreprises d’entretien résidentiel, nommément l’AIFSER / ARCSI. « Nous sommes ravis de pouvoir travailler avec la collectivité canadienne du nettoyage résidentiel, déclare Ernie Hartong, directeur général de l’ARCSI. Non seulement les membres actuels bénéficieront de plus de ressources, mais ils rejoindront également l’entière collectivité du domaine du nettoyage résidentiel au pays. Grâce à leur apport, nous pourrons mettre en œuvre des programmes propres à leurs besoins. » Selon M. Hartong, les entreprises de nettoyage résidentiel membres ont beaucoup de connaissances à partager sur la façon de représenter l’industrie du nettoyage. Ce sont des professionnels fiables et expérimentés.

Créée en 2003 sous le nom d’Association of Residential Cleaning Professionals, l’ARCSI a su, au cours des années qui ont suivi, attirer l’intérêt des entreprises de nettoyage résidentiel de partout au pays. Par la présence d’une division canadienne de l’ARCSI au sein d’ISSA Canada, l’Association espère augmenter le nombre de membres canadiens du secteur résidentiel.

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OUVERTURE D’UN NOUVEAU BUREAU DU GROUPE GESFOR Le Groupe Gesfor est fier d’annoncer l’ouverture de son nouveau bureau à Rouyn pour desservir tout le territoire de l’Abitibi. L’ouverture de ce bureau, qui a eu lieu le 5 septembre, se veut une étape naturelle et nécessaire pour assister leurs clients de la région en plus de développer leur expertise dans le secteur minier.

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NOMINATION CHEZ IMMODEV Marc Vadeboncœur, président de IMMODEV, a le plaisir d'annoncer la nomination de Sam El-Mashtoub à titre de courtier immobilier commercial. Il a une vaste expérience du commerce et de l’immobilier commercial. Spécialiste des propriétés inves­­tisse­­ments, il dessert aussi une clientèle i n d u s t r i ­e l l e et commerciale.

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Le droit de la famille et des personnes domine sa pratique. Son expertise s’ajoute à l’offre globale de services juri­ diques efficaces et personnalisés du cabinet Joli-Cœur Lacasse Avocats, lequel compte près d ’ u n e c e n ta i n e d’avocats à Québec, Trois-Rivières et Montréal.

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NOUVEL IMMEUBLE MULTILOCATIF AU TECHNOPÔLE ANGUS Le Technopôle Angus annonce la construction d’un bâtiment locatif LEED pour occu­ pation en décembre 2018. Ce bâtiment de 5 étages, dont 4 hors-sol, un toit-terrasse vert et un stationnement de 50 espaces sera d’une superficie de 76 500 pieds carrés, dont 40 000 pieds carrés sont encore disponibles.

CIMCO RÉFRIGÉRATION annonce qu’une entente a été conclue afin d’attribuer à l’entreprise Zéro-C une licence de fabri­ca­t ion et d’exploitation de systèmes de réfrigération au CO2, dont CIMCO détient les brevets. Il existe différentes solutions sur le marché de la réfrigération : les solutions naturelles (CO2 et ammo­ niac) et les solutions aux gaz de synthèse (HCFC, HFO, etc.). Les gaz de synthèse ont un potentiel de réchauffement clima­ tique plusieurs centaines de fois plus élevé que les solutions naturelles. Ainsi, le ministère du Développement durable vise à éliminer l’utili­sation des gaz de type réfrigérant HCFC et limiter la croissance des gaz de type HFC.

VOUS AVEZ UNE NOUVELLE BRÈVE INTÉRESSANTE ?

Faites-nous-la parvenir à nouvelles@jbcmedia.ca Si elle est retenue, elle sera publiée dans notre prochain numéro.

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