VOLUME 8 | NUMÉRO 1
APPRENDRE À GÉRER L’ÉNERGIE DANS LES GRANDS BÂTIMENTS DES STATIONNEMENTS ÉCORESPONSABLES
RENCONTRE AVEC MARC POIRIER CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC ENTRETIEN D’ÉDIFICES ET AVANCÉES TECHNOLOGIQUES
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MOT DE L'ÉDITEUR
ÉDITEUR Jacques Boisvert JOURNALISTES Yasmina El Jamaï, Catherine Florès, Johanne Landry et Christophe Leduc RESPONSABLE DE LA QUALITÉ DES CONTENUS Johanne Landry COLLABORATION À CE NUMÉRO Andrée De Serres, José Nadège Dongmo, Brigitte Dupuis et Serge Rioux
PRODUCTION Supervision : Edith Lajoie Conception graphique et mise en page : Carole Bordeleau pour Carbodesign Annonces publicitaires : Lan Lephan PHOTOGRAPHES Denis Bernier, Marc-Antoine Jean et Roxane Paquet
UN VENT DE FRAÎCHEUR !
PHOTOS EN PAGE COUVERTURE Getty Images par uschools
JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET
RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES Christine Barozzi, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel
Jacques Boisvert jacques.boisvert@jbcmedia.ca
PUBLICITÉ Souk Vongphakdy Responsable des ventes Arianne Jobin-Chamberland Adjointe aux ventes internes Najat El Manir Responsable des grands portraits d’entreprises Montréal 450 670-7770
Québec 418 317-0669
ADMINISTRATION Edith Lajoie Responsable des opérations et de l'expérience client COMPTABILITÉ Catherine Faucher Philippe Bérubé CPA ENVOI DE POSTE — PUBLICATIONS Convention n PP 41614528 o
ADRESSE DE RETOUR 2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9 ABONNEMENTS www.jbcmedia.ca
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e suis fier du travail effectué par notre équipe pour rafraîchir votre magazine. Tout d’abord, Maintenance devient Maintenance immobilière, une précision qui s’imposait. Puis, un nouveau logo et une mise en page complètement revue. Pour son premier numéro, Maintenance immobilière accueille une nouvelle collaboratrice experte invitée, Brigitte Dupuis, une jeune femme leader du secteur de l’immobilier. Elle signe la chronique Tendances et innovations, qui traite cette fois-ci de l’impartition de la gestion des installations, avec engagement de résultats. En ouverture, dans le cadre de la série Rencontre avec…, le journaliste Christophe Leduc rencontre un grand gestionnaire immobilier, Marc Poirier, le chef d’orchestre du Centre des congrès de Québec.
Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009. Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine Maintenance immobilière. Le nom de l’auteur et / ou du photographe doit également apparaître. L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.
ISSN 1925-7988
Partenaire de :
Le magazine Maintenance immobilière est publié par JBC Média inc.
Dans notre dossier annuel sur l’entretien sanitaire, Johanne Landry s’intéresse aux avancées technologiques de l’industrie, tandis que Yasmina El Jamaï nous informe de développements intéressants à l’Association des entrepreneurs spécialisés en entretien d’édifices Québec inc. (AESEQ). À la suite de ce dossier, notre collaborateur expert invité Serge Rioux, titulaire de la chronique Hygiène du bâtiment, lance la question : est-ce vraiment possible de faire plus, mais avec moins ? Pour la chronique Savoir et formation, Andrée De Serres, qui n’a plus besoin de présentations, et sa collègue José Nadège Dongmo, chercheure à la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier ESG UQAM, traitent de la gestion efficace de l’énergie dans les grands bâtiments.
2120, avenue Victoria, bureau 140 Longueuil (Greenfield Park) QC J4V 1M9
Cette édition vous présente également un autre dossier fort intéressant, signé Catherine Florès, consacré aux stationnements écoresponsables. Tout cela, et plus encore, à découvrir dans cette nouvelle mouture du magazine !
Téléphone : 450 670-7770 Sans frais : 1 866 446-3185 Télécopieur : 450 670-7771
Bonne lecture !
Président : Jacques Boisvert
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Jacques Boisvert Éditeur
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SOMMAIRE
11 5 RENCONTRE AVEC… Marc Poirier Par Christophe Leduc 11 ENTRETIEN SANITAIRE Entretien d’édifices et avancées technologiques : quoi de neuf ? Par Johanne Landry
33 30 TENDANCES ET INNOVATIONS Lumière sur l'impartition de la gestion des installations
Par Brigitte Dupuis
33 L'ATTESTATION STATIONNEMENT ÉCORESPONSABLE Réinventer le stationnement Par Catherine Florès
19 L’ASSOCIATION DES ENTREPRENEURS DE SERVICES D’ÉDIFICES Un acteur majeur pour l’industrie québécoise de l’entretien ménager commercial et industriel
40 CREW M S’INVESTIT DANS LE SUCCÈS DES FEMMES EN IMMOBILIER COMMERCIAL
Propos recueillis par Yasmina El Jamaï
43 BULLETIN QUÉBEC SALUBRITÉ
21 HYGIÈNE DU BÂTIMENT Faire plus avec moins : un défi de taille, mais possible à relever Par Serge Rioux 24 SAVOIR ET FORMATION Apprendre à gérer l'énergie dans les grands bâtiments : une pratique managériale durable et rentable Par Andrée De Serres et José Nadège Dongmo 28 MOT DU PRÉSIDENT DE BOMA QUÉBEC La fierté de servir
Par Mario Poirier
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46 LE SAVIEZ-VOUS ?
INDEX DES ANNONCEURS AESEQ 38
GSF Canada inc. 47
Association des Maîtres Couvreurs du Québec 37
Lafleur & Fils inc. 17
BOMA Québec 23 Comité paritaire région de Québec 32 Conciergerie SPEICO inc. 22 GDI Services (Québec) SEC 48 Gestion Hygiène du Bâtiment inc. 29
Larose et Fils ltée 15 Le Groupe Charbonneau inc. 7 Les Services Ménagers Roy ltée 13 Mikadoweb 18 Toitures Hogue inc. 2
RENCONTRE AVEC…
MARC POIRIER, CHEF D’ORCHESTRE DU CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC PAR CHRISTOPHE LEDUC, JOURNALISTE
Le directeur en gestion immobilière et soutien aux événements du Centre des congrès de Québec nous invite à lever le rideau sur son environnement de travail. Voici l’occasion de découvrir la réalité de son métier qui exige de toujours maintenir le bâtiment et les services proposés au plus haut niveau de qualité. Un défi de chaque jour qui requiert à la fois pragmatisme, sens de l’organisation, leadership et vision stratégique lucide. JBC MÉDIA PAR MARC-ANTOINE JEAN
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RENCONTRE AVEC MARC POIRIER
UN HOMME DE LA MAISON près 21 ans de carrière au Centre des congrès, Marc Poirier se sent chez lui dans cet édifice qu’il a presque vu naître. Et c’est avec une certaine logique qu’il en est devenu directeur de gestion immobilière en 2006. Arrivé de sa Rimouski natale en 1982 pour étudier à l’Université Laval, il s’oriente vers un bac en génie civil, obtenu en 1986, auquel il ajoute un programme de deuxième cycle en administration en 1999. « Mon objectif était de travailler avec les bâtiments, de tous les types. Ça m’intéressait », raconte-t-il. Après des débuts professionnels dans une entreprise de construction et de protection incendie, il entend parler du projet de Centre des congrès, allumant en lui l’envie de faire partie de l’aventure. « Quand le projet est devenu tangible, j’ai rencontré les gens de l’organisation pour voir comment participer à l’ouverture. Je suis entré comme superviseur de l’entretien général, dès le début, en juillet 1996, et l’ouverture a eu lieu fin août », précise M. Poirier. Une période où tout était à défricher, mais qui lui a donné une connaissance pointue des lieux. « Il a fallu tout mettre en place : la politique d’usage du bâtiment, les procédures, etc. Il a fallu définir les besoins, bâtir une équipe, procéder aux appels d’offres, sélectionner les fournisseurs. On ne comptait pas nos heures. Mais ça valait le coup, car la réponse des usagers a été excellente. Petit à petit, d’autres tâches se sont ajoutées », explique-t-il.
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Ainsi, c’est naturellement que le poste de directeur de la gestion immobilière et du soutien aux événements lui est revenu, 10 ans plus tard. Voilà donc 12 ans que Marc Poirier fait « tourner » la machine complexe qu’est le Centre des congrès. LE CHEF D’ORCHESTRE S’il répond aisément à toutes les questions sur son métier, Marc Poirier peine à décrire une journée type : « Ici, il n’y a pas de quotidien, pas de routine. Chaque saison, chaque mois entraîne ses défis particuliers sur le plan de l’entretien ou des événements », dit-il en souriant. Ce qui caractérise surtout ses journées, c’est le temps passé dans les murs, l’œil attentif au moindre détail : « Je passe 90 % de mon temps ici, avec mes équipes. » Comme tout gestionnaire d’édifice, M. Poirier doit veiller à maintenir le Centre dans un état de la plus haute qualité possible, mais avec le défi supplémentaire d’y organiser près de 160 événements majeurs et d’y recevoir plus de 200 000 visiteurs annuellement. « Parfois, on reçoit des véhicules lourds, parfois il y a des piscines, des compétitions sportives ou un banquet de 3 500 invités avec spectacle de cirque », relate-t-il. Pour planifier les actions d’entretien, ainsi qu’optimiser l’utilisation des lieux, des ressources et des équipements, il faut avoir un sens aigu de l’organisation. « Nous avons 7 500 chaises et près de 2 000 tables qu’il faut déplacer sans cesse », mentionne-t-il pour illustrer le besoin de bien penser chaque action. Mais, selon lui, le
Marc Poirier, un grand gestionnaire immobilier, travaille comme un véritable chef d’orchestre, au Centre des congrès de Québec. JBC MÉDIA PAR MARC-ANTOINE JEAN
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CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC
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RENCONTRE AVEC MARC POIRIER
plus important est surtout de savoir s’entourer : « Ça demande d’avoir une équipe d’experts multi disciplinaires. Une partie de mon travail, c’est de leur poser les bonnes questions », ajoute Marc Poirier. Le directeur peut compter sur une dizaine de superviseurs et environ 30 personnes « sur le plancher ». Il se voit un peu comme un chef d’orchestre qui doit faire en sorte que les musiciens jouent ensemble la bonne partition et donnent le meilleur au public. « C’est vraiment un gros défi de répondre à tous ces besoins et, en même temps, de maintenir le bâtiment dans un niveau de qualité supérieure. Ça demande une implication humaine lourde », résume le directeur. TOUJOURS À L’AFFÛT DE L’AMÉLIORATION En tant que prestataire de services et moteur économique régional, le Centre des congrès fait face à une concurrence féroce et doit toujours proposer les plus hauts standards de qualité. M. Poirier doit donc se tenir à l’affût de toute amélioration possible, en ce qui concerne à la fois le bâtiment, les méthodes de travail et le service proposé. « Mon travail, c’est de prévoir, de regarder devant », explique l’intéressé. Car,
comme il le souligne, les conférenciers d’aujourd’hui parcourent tous les continents, peuvent faire des comparaisons, et le Centre doit en permanence s’adapter à la demande. « Les gens prennent aussi les décisions de plus en plus tard. Ce qui nous laisse de moins en moins de temps entre les événements. On est donc en processus d’amé lioration permanent », constate M. Poirier. L’édifice lui-même a changé depuis son ouverture. En 2013-2014, il a été agrandi de 70 000 pi2. Et il subit régulièrement des améliorations, comme l’explique Marc Poirier : « Nous avons dû agrandir les débarcadères pour nous adapter aux camions plus grands. Nous avons installé des chambres froides près de la salle d’exposition pour répondre aux besoins en restauration. » La technologie a également permis des avancées dans la gestion automatisée : « L’informatique permet un bien meilleur contrôle sur le bâtiment », mentionnet-il. Mais à une époque de foisonnement techno logique, encore faut-il faire preuve de lucidité pour effectuer les bons choix, comme le souligne le directeur : « La technologie, c’est un investissement qui doit avoir des retombées intéressantes dans
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RENCONTRE AVEC MARC POIRIER
WIKIMEDIA COMMONS PAR TONY WEBSTER
le temps. Il faut bien étudier les options. » Au fil des ans, le Centre s’est doté d’outils d’amélioration des performances : « Depuis les années 2000, nous avons réduit de 30 % notre consommation d’énergie par pied carré et de 50 % nos émissions de gaz à effet de serre », rapporte fièrement M. Poirier. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS Interrogé sur ses plus belles réalisations, Marc Poirier pense rapidement aux travaux d’agrandissement du Centre des congrès en 2013-2014 : « Avoir réalisé d’aussi gros travaux, tout en gardant le Centre ouvert, j’en suis vraiment fier ! » Mais c’est surtout le travail effectué sur le plan du développement durable dont il est le plus satisfait. « Dès la fin 1998, nous avons commencé à nous poser des questions sur nos pratiques à l’égard du développement durable, surtout la gestion des matières résiduelles. Nous avons établi une politique environnementale dès 2000. Nous avons été le premier centre de congrès à faire la collecte des matières compostables », se souvient-il. Consommation d’eau, matériaux de 10
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construction, produits d’entretien, consommation d’énergie, tout a été amélioré au fil du temps, jusqu’à l’obtention de récompenses sous la forme de certifications : BOMA BEST niveau 3 en 2010 et 2013, LEED-EB Argent en 2011 et LEED-CI niveau Or en 2014. Très fier de ces réalisations, M. Poirier rappelle pourtant que « c’est la pérennité de ces gestes qui compte. Donner de bonnes habitudes à des gens qui restent trois jours, ce n’est pas évident. Mais nous sommes à environ 85 % de recyclage ». UN ÉDIFICE ET DES HOMMES À s’entretenir avec Marc Poirier, on comprend qu’il occupe visiblement le poste idéal pour lui, puisqu’il lui permet de faire ce qui l’allume : faire se rencontrer son bâtiment et les gens. Car voilà bien une des finalités de son travail et ce à quoi il consacre, en partie, ses journées. « Tout doit être en harmonie. En décembre dernier, nous avons reçu 16 000 personnes pour les partys de Noël. C’est toute une organisation, mais vous savez, c’est beau à voir tous ces gens ici dans le Centre », conclut-il, une petite flamme dans l’œil.
ENTRETIEN SANITAIRE
ENTRETIEN D’ÉDIFICES ET AVANCÉES TECHNOLOGIQUES :
QUOI DE NEUF ?
GETTY IMAGES PAR USCHOOLS
PAR JOHANNE LANDRY, JOURNALISTE
Des équipements de nettoyage avec lesquels on communique à distance, des robots autonomes et des produits antimicrobiens efficaces et inoffensifs : le progrès profite à nos immeubles.
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ourquoi s’intéresser aux avancées technologiques ? Parce qu’elles aident à améliorer la santé publique, la productivité et par le fait même la compétitivité, parce qu’elles contribuent à réduire les risques d’accident et les coûts de main-d’œuvre. Avoir des locataires et des occupants satisfaits parce que les lieux sont impeccables, n’est-ce pas ce que nous cherchons tous ? Alors quoi de neuf sous le soleil à ce chapitre ? « L’Internet des objets », mentionne d’emblée André Foisy, directeur du développement des affaires chez Larose et Fils. La communication cellulaire (ou sans fil) nous conduit, en effet, vers les objets connectés avec lesquels on peut communiquer à distance. Qu’est-ce que cela permet de faire ? « Dans le cas des équipements de nettoyage, par exemple, il est possible de vérifier où est l’appareil, son temps d’utilisation, son état, l’usure des batteries, des brosses ou du moteur, ou les cycles de charge et de décharge. Des codes d’erreurs transmettent une notification où que l’on soit dès qu’un bris s’annonce ou qu’un entretien est
ANDRÉ FOISY Directeur du développement des affaires Larose et Fils
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ENTRETIEN SANITAIRE
requis et avant même qu’il n’oblige l’opérateur à immobiliser l’appareil. Bref, cela permet de surveiller la flotte à distance en temps réel. » Manon Larose, vice-présidente à la direction et directrice générale, ajoute : « Les gestionnaires et les entrepreneurs en entretien peuvent maximiser leur investissement en équipements de nettoyage en sachant, à distance, si un appareil est sous ou surutilisé ou s’il devrait être affecté ailleurs, par exemple. Et cela leur donne la possibilité de faire de l’entretien préventif, beaucoup plus rentable que de subir des ruptures de travail. »
MANON LAROSE Vice-présidente à la direction et directrice générale Larose et Fils
Nous sommes à l’ère des mégadonnées, et, dans le domaine de l’entretien sanitaire, elles évitent le gaspillage de temps de main-d’œuvre notamment, en permettant de s’appuyer sur des informations objectives et concrètes pour savoir où une intervention sanitaire est requise. Un exemple ? Les émoticônes que l’on voit de plus en plus dans les salles de toilette des aéroports et d’autres grands édifices publics signalent au gestionnaire où il s’avère nécessaire d’envoyer son personnel d’entretien. « Par ailleurs, les distributrices de papier connectées enregistrent l’achalandage en temps réel. Prenons un édifice avec 200 salles de toilette où 10 % d’entre elles sont très utilisées et où les autres le sont beaucoup moins. Il faut mettre les efforts dans les premières et y prioriser le réapprovisionnement des systèmes de papier ou de savon. Supposons que le gestionnaire détermine qu’un employé d’entretien doit passer après 200 utilisateurs, la connectivité des objets lui permet de savoir à quel moment ce nombre est atteint », explique
GETTY IMAGES PAR NADORE
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ENTRETIEN SANITAIRE
LAROSE ET FILS
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André Foisy. Les distributeurs de savon électroniques, quant à eux, permettent maintenant d’assurer la conformité aux politiques de lavage des mains. Une avancée importante pour la santé publique, particulièrement en milieu hospitalier ou alimentaire. Où en est le marché actuellement ? « La connectivité des objets a fait son entrée dans notre quotidien au cours des 24 derniers mois. C’est une technologie accessible que les fabricants d’équipement de nettoyage et de fournitures sanitaires vont intégrer de plus en plus à leurs produits. Comme pour toutes les innovations, l’enjeu est d’en démontrer la valeur et le retour sur l’investissement pour l’utilisateur, l’entrepreneur en entretien ou le gestionnaire », répond Manon Larose.
« L’idée n’est pas d’éliminer le poste de travailleur qui manœuvre l’appareil, mais d’utiliser cette personne à meilleur escient, en augmentant, par exemple, la fréquence d’une autre tâche d’entretien. » – Manon Larose
LE ROBOT FAIT SON QUART DE TRAVAIL Autolaveuse, balai mécanique, aspirateur à tapis, les premières tentatives de robotisation des équipements de nettoyage remontent à une quinzaine d’années. La nouveauté ? Les fabricants investissent aujourd’hui dans la robo tisation incluant l’intelligence artificielle des équipements de nettoyage les rendant de plus en plus autonomes. « L’autorécureuse ou le balai robot effectue sa route de travail sans nécessiter d’opérateur. Nous pensons que cette technologie va s’implanter au fur et à mesure que la recherche et le développement vont permettre de baisser le coût d’acquisition et que la clientèle sera rassurée quant à la sécurité de tels appareils autonomes », explique André Foisy. Manon Larose ajoute : « L’idée n’est pas d’éliminer le poste du travailleur qui manœuvre l’appareil, mais d’utiliser cette personne à meilleur escient en augmentant, par exemple, la fréquence d’une autre tâche d’entretien comme le nettoyage des meubles rembourrés et les tapis, ou en permettant de réduire les tâches données en impartition. Ce déplacement des ressources humaines disponibles pourra contribuer à hausser les standards de propreté sans augmenter les coûts. » MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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UNE GESTION CENTRALISÉE La tendance en matière de gestion des parcs immobiliers et des nombreux employés nécessaires à leur entretien va vers la centralisation des systèmes de gestion, selon André Foisy, qui fait remarquer qu’il existe présentement une panoplie de systèmes informatisés de gestion de routes de travail et du contrôle de la qualité. Il ajoute que les systèmes informatiques qui intègrent ces fonctionnalités à l’information que génère la connectivité des objets sont maintenant introduits dans le marché, ce qui offrira au gestionnaire les avantages d’un seul outil de gestion intégré. DES PRODUITS NETTOYANTS SANS AGENT CHIMIQUE Où en est-on avec les produits chimiques et les enjeux liés à leur utilisation ? « À cet égard, les fabricants cherchent à réduire les coûts, les risques et les dangers et à protéger les matériaux et les surfaces qui constituent des investissements pour les propriétaires immobiliers. Les produits chimiques corrosifs et dommageables ont été 16
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largement remplacés par des produits verts certifiés écoresponsables, et nous dépassons maintenant ce niveau », répond Manon Larose, mentionnant que les produits nettoyants sans agent chimique représentent une avancée intéressante. Elle donne pour exemple les produits formulés à partir de minéraux renouvelables comme le sel et les carbonates ou encore la réingénierie de l’eau à partir du sel ou du potassium. Au moyen d’une décharge électrique, on peut fusionner certaines molécules pour former, par exemple, de l’acide hypochloreux (HOCl) et ainsi fabriquer un produit nettoyant / assainisseur. « L’eau et le sel sont des éléments déjà présents dans l’environnement, ils n’affectent en rien les eaux usées », souligne Manon Larose. LA PERCÉE TECHNOLOGIQUE DES DÉSINFECTANTS L’apparition depuis quelques années des superbactéries telles que les entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline
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« Les éclosions de Clostridium difficile (C. difficile), qui ont triplé en 10 ans, viennent poser un défi de taille pour les responsables de la salubrité des édifices. Leur présence déborde maintenant du milieu hospitalier. » – André Foisy
(SARM) – et les éclosions de Clostridium difficile (C. difficile) – qui ont triplé en 10 ans – vient poser un défi de taille pour les responsables de la salubrité des édifices. « Leur présence déborde maintenant du milieu hospitalier », constate André Foisy, s’appuyant sur un rapport des Centers for Disease Control and Prevention (aux ÉtatsUnis) qui indique que ces bactéries sont contractées maintenant dans la communauté. C’est une nouvelle réalité, il faut nettoyer en fonction de leur présence potentielle. Or, le C. difficile forme une spore extrêmement résiliente. Jusqu’à maintenant, rapporte André Foisy, le seul désinfectant approuvé au Québec est l’eau de Javel à très forte concentration (5 000 ppm). Une telle solution, avec un pH de 12,5 ou de 13, est corrosive et nocive pour l’utilisateur, et elle abîme rapidement les surfaces qui se MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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ENTRETIEN SANITAIRE
LAROSE ET FILS
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corrodent et rouillent. Depuis toujours, les scientifiques cherchaient à réduire les taux de pH d’une solution chlorée, puisqu’un chlore neutre serait de 10 à 30 fois plus efficace, mais l’enjeu jusqu’à présent était qu’une telle formulation désinfectante se dégrade presque instantanément. « Nous pouvons maintenant parler d’une avancée technologique spectaculaire que je compare au Saint Graal, avance M. Foisy, une eau de Javel à pH neutre, dont la stabilité de trois ans en tablette est garantie. Elle désinfecte avec la même efficacité antimicrobienne, sans danger pour la peau, les surfaces et même les tissus; c’est du jamais vu. »
• Audits qualité • Gestion pro-active des travaux périodiques
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• Gestion en temps réel des routes de travail • Maintien des actifs immobiliers
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« Offrir un environnement et un milieu de vie sains devient un avantage compétitif doublé d’un avantage économique. C’est connu dans le domaine de la gestion immobilière, et dans le milieu des affaires en général, que le pouvoir appartient aujourd’hui aux occupants et aux visiteurs des édifices et des commerces, qui déterminent le niveau de propreté et de salubrité auquel ils s’attendent dans leur milieu de vie ou leur environnement de travail, parce qu’ils sont de plus en plus informés et avertis », commente Manon Larose. Un édifice propre, reconnu vert, certifié LEED, par exemple, contribue à la productivité globale, minimise la transmission des maladies et l’absentéisme des travailleurs. « C’est une valeur ajoutée monnayable pour les gestionnaires d’immeubles », conclut Manon Larose.
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L’ASSOCIATION DES ENTREPRENEURS DE SERVICES D’ÉDIFICES
UN ACTEUR MAJEUR POUR L’INDUSTRIE QUÉBÉCOISE DE L’ENTRETIEN MÉNAGER COMMERCIAL ET INDUSTRIEL PROPOS RECUEILLIS PAR YASMINA EL JAMAÏ
La plupart des gestionnaires de propriétés majeures à Montréal et dans ses environs recourent aux membres de l’Association des entrepreneurs de services d’édifices (AESEQ) pour le nettoyage régulier de leurs locaux pour bureaux. Constituée en 1967, l’AESEQ souhaite regrouper encore plus de membres parmi les propriétaires ou les dirigeants d’une entreprise en entretien ménager et revitaliser ainsi l’essor de l’industrie des services de nettoyage commercial et industriel. L’ENVERGURE DE L’AESEQ ans le Grand Montréal, les Laurentides-Lanaudière, la Montérégie, la Mauricie et l’Outaouais, 55 % de la masse salariale en entretien ménager est assurée par une quinzaine d’entreprises membres de l’AESEQ. Le travail assidu des huit membres siégeant au conseil d’administration de l’Association a donné maints résultats, dont la négociation et le renouvellement des conventions collectives de travail maîtresses qui ont conduit à l’adoption et au renouvellement du Décret sur le personnel d’entretien d’édifices publics de Montréal par le Conseil des ministres. L’AESEQ représente plus de 1 200 entrepreneurs auprès du Comité paritaire de la région de Montréal, l’organisme chargé de faire respecter ce décret depuis plus de 30 ans.
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UN ESSOR SOUHAITABLE Avec un regroupement de membres plus conséquent, le marché des services de nettoyage ménager, déjà prisé dans les sphères commerciale et industrielle, gagnera davantage d’influence pour toutes les parties concernées par sa contribution. La portée de l’industrie dépend de la valorisation de la profession et, bien entendu, de l’allocation d’un salaire et d’avantages sociaux attirants : « Après quatre mois de négociation, nous sommes parvenus à un accord de convention syndicale sur sept ans, avec des conditions de travail favorables pour le personnel en entretien ménager », explique Mme Annie Fortin, trésorière de l’AESEQ, non sans préciser que cette entente devra être homologuée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Lorsqu’elle ne pilote pas son entreprise d’entretien ménager For-NetMC, Mme Fortin défend les intérêts des entreprises de nettoyage au sein de l’Association et siège au conseil d’administration du Comité paritaire de l’entretien d’édifices publics de la grande région de Montréal. « L’AESEQ est mandatée par le gouvernement du Québec pour représenter les entrepreneurs du Grand Montréal au Comité paritaire. L’objectif déterminant de ce comité est de s’assurer que l’ensemble des conditions salariales est respecté. La stabilité du personnel qui en découle est très avantageuse pour les gestionnaires d’immeubles », affirme Mme Fortin.
ANNIE FORTIN Trésorière AESEQ
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ENTRETIEN SANITAIRE
« La protection de bonnes conditions de travail est propice au recrutement par les entreprises au personnel de qualité. » – Robert Barbeau
ROBERT BARBEAU, B.A.A. Secrétaire AESEQ
Robert Barbeau et Théodore Lazaris, qui jouent réciproquement le rôle de secrétaire et d’administrateur au sein de l’AESEQ, abondent dans le même sens. M. Barbeau, vice-président principal, stratégie et développement pour l’entreprise Roy – il est le fondateur de Signature, qui a fusionnée récemment avec Roy –, fait remarquer que « la protection de bonnes conditions de travail est propice au recrutement par les entreprises au personnel de qualité ». Théodore Lazaris, vice-président d’Entretien Peace Plus inc., renchérit en notant que « cette protection est garante du développement de l’industrie de services de nettoyage et de la rétention de son personnel ». L’AESEQ EN PLEIN RECRUTEMENT M. Barbeau estime que l’industrie des services de nettoyage se trouve dans une phase de consolidation caractérisée par des fusions et des acquisitions et que des entreprises plus modestes ont également leur place sur le marché. « La campagne de recrutement de nouveaux membres de l’AESEQ cible autant les plus grandes entreprises que les plus petites, souligne M. Lazaris. En se joignant à l’Association, tous les types d’entreprises en entretien ménager bénéficieraient de l’accès à notre connaissance pointue de l’industrie, des lois en vigueur, de nos compétiteurs ainsi que de la possibilité de partager et d’échanger sur le marché et sur ses vecteurs importants. Ces entreprises peuvent également enrichir notre industrie en apportant de nouvelles idées pour la promouvoir. »
THÉODORE LAZARIS Administrateur AESEQ
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En outre, la réglementation de l’industrie des services de nettoyage comporte moult règlements et mesures de sécurité auxquels il faut se conformer, incluant le choix de produits d’entretien non allergènes et écologiques. Sans compter les lois relatives à la santé et à la sécurité du travail et les normes du travail propres à la province de Québec que gestionnaires d’immeubles, entreprises et employés doivent tout autant respecter. L’AESEQ publie régulièrement sur une panoplie de sujets ayant trait à l’entretien ménager commercial et industriel pour que ses membres soient au fait des dernières tendances et des enjeux les plus actuels (nettoyage vert et santé, ressources humaines, service à la clientèle, etc.).
HYGIÈNE DU BÂTIMENT
FAIRE PLUS AVEC MOINS :
UN DÉFI DE TAILLE, MAIS POSSIBLE À RELEVER Serge Rioux
Lorsque les gestionnaires d’immeubles sondent leurs locataires, deux irritants figurent régulièrement en tête de liste : le contrôle de la température et l’entretien ménager. Ce dernier ressort d’ailleurs comme la principale source d’insatisfaction. Mais alors que la pression du marché pousse constamment les prix à la baisse, est-il possible de faire plus avec moins ?
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u moment de la négociation des baux, les gestionnaires se font souvent reprocher par leurs locataires des lacunes en matière d’entretien ménager. Malgré cette problématique récurrente, année après année, les gestionnaires persistent à demander à leurs prestataires d’entretien ménager de réduire leurs tarifs, alors même qu’ils exigent d’eux une amélioration de la qualité du service. DES EMPLOYÉS QUI FONT LA DIFFÉRENCE Dans ces conditions, les prestataires se trouvent confrontés au défi d’offrir un entretien ménager irréprochable, et ce, à un coût réduit.
Depuis 2009, Serge Rioux œuvre au démarrage d’entreprises spécialisées en hygiène et salubrité. À titre de président de Gestion Hygiène du Bâtiment, il implante et conçoit les protocoles de travail, élabore les programmes en santé et sécurité en plus de voir au développement des affaires. Son implication l’a mené jusqu’en Chine pour trouver des solutions novatrices afin d’éliminer l’apparition et la prolifération des bactéries.
Certes, les prestataires d’entretien ménager ne peuvent pas faire de miracles, et l’on ne peut constamment diminuer les prix sans qu’il y ait de répercussions sur la qualité des services. Néanmoins, notre longue expérience dans ce
domaine démontre que le coût n’est pas tout. En effet, un prix compétitif peut néanmoins être synonyme d’entretien ménager impeccable. Inversement, des coûts plus élevés ne sont pas nécessairement garants de qualité. À quoi sont dues ces disparités ? Bien souvent, le personnel en place peut faire toute la différence. Ainsi, lorsque le superviseur et les employés du prestataire sont responsables, compétents et engagés, les résultats s’en ressentent fortement. On remarque que le service et la qualité sont au rendez-vous quand le superviseur de l’équipe est à la fois organisé et motivé, a une personnalité rassembleuse et n’hésite pas à mettre la main à la pâte. Il sait motiver et responsabiliser ses troupes en leur fournissant de la formation lorsque cela s’avère nécessaire.
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HYGIÈNE DU BÂTIMENT
Notre domaine est très compétitif, tout comme celui de l’immobilier. Mais il est surprenant de constater à quel point les bonnes personnes aux bons postes ont un large impact sur le terrain. Parce qu’elles cherchent des solutions et posent des questions pour adopter les meilleures pratiques et les meilleurs produits, elles réussissent à bien gérer les budgets alloués tout en améliorant la productivité.
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MISER SUR LES NOUVELLES TECHNOLOGIES Le facteur humain, très important, n’est toutefois pas le seul en cause. En effet, notre industrie évolue rapidement, et des techniques ou des façons de faire innovatrices voient sans cesse le jour. Ainsi, de nouveaux accessoires, produits ou équipements aident à faire toujours plus en moins de temps. Plusieurs avancées sont aussi très prometteuses ; c’est le cas des nanotechno logies. En appliquant un vernis issu de la nanotechnologie sur les surfaces, les résultats préliminaires laissent à penser qu’elles pourraient révolutionner certaines pratiques, notamment en éliminant l’étape du récurage ou du décapage avant le cirage, générant de substantielles économies. On pourrait également supprimer le polissage, produisant ainsi moins de poussière en suspension, ce qui a une influence notable sur l’époussetage des parties horizontales par la suite. Le fait de sceller le coulis des carreaux de céramique dans les entrées ou dans les toilettes permet de sauter l’étape du dégraissage qui, autrement, est nécessaire une ou deux fois par année, alors que le nettoyage des vitres à l’aide de chiffons en microfibre PVA évite d’avoir à les laver systématiquement. On peut aussi remplacer les corbeilles individuelles dans les bureaux par des centres de tri, passer un nano enduit sur les vitres d’immeubles pour réduire la fréquence du lavage, ou appliquer un produit sur l’acier inoxydable afin de le protéger des traces laissées par le chiffon. Autre technologie à surveiller : les robots autorécureurs pour les grandes surfaces. Ces systèmes mécaniques hydrostatiques dégagent du peroxyde d’hydrogène permettant de désinfecter une pièce dans son intégralité en à peine deux minutes. Ces quelques exemples démontrent à quel point de petits changements peuvent influer sur la qualité des services, tout en pesant moins lourd sur les budgets alloués.
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SAVOIR ET FORMATION
APPRENDRE À GÉRER L’ÉNERGIE DANS LES GRANDS BÂTIMENTS : Andrée De Serres
UNE PRATIQUE MANAGÉRIALE DURABLE ET RENTABLE Pourquoi mieux gérer l’énergie des immeubles au Québec ? Plusieurs personnes croient que les projets visant à améliorer la gestion de l’énergie des bâtiments visent surtout à démontrer sa volonté de bâtir un Québec plus « vert » et à faible empreinte carbone et, ainsi, à contribuer à la lutte contre les changements climatiques. C’est vrai !
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José Nadège Dongmo
Andrée De Serres, LL.L, MBA, Ph.D., professeure et titulaire ainsi que José Nadège Dongmo, Ph.D., chercheure, Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier, ESG UQAM.
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n effet, améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment permet de réduire la consommation d’énergie et, du même coup, la quantité d’émissions de gaz à effet de serre (GES) qui y est associée. Mais il y a d’autres très bonnes raisons d’entreprendre ce changement : implanter des pratiques de gestion de l’énergie dans un bâtiment démontre son efficacité et ses compétences en gestion d’immeuble ! L’organisation et l’intégration de la gestion de l’énergie au sein des différentes fonctions essentielles à l’exploitation efficace des immeubles permettent aux propriétaires et aux gestion naires de s’assurer d’une gestion optimale des coûts, des risques (notamment le risque d’obsolescence des actifs accéléré par l’imposition de nouvelles réglementations) et du maintien de leurs actifs. En plus, cela permet de répondre aux attentes croissantes des usagers à l’égard de l’amélioration de la qualité de vie, de la santé et du bien-être à l’intérieur des bâtiments. La gestion immobilière devient de plus en plus spécialisée, et chaque segment qui la compose subit cette pression de façon particulière. L’évaluation de l’efficacité du mode de gestion de l’énergie implanté dans un immeuble constitue maintenant un important élément permettant de distinguer les gestionnaires les plus performants. Elle contribue aussi à valoriser
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l’immeuble par rapport à ses concurrents : par exemple, la gestion de l’énergie correspond à plusieurs points des certifications de bâtiment durable, comme BOMA BEST et LEED. COMMENT MIEUX GÉRER L’ÉNERGIE DES BÂTIMENTS ? Souvent cantonnée à la gestion technique des équipements électromécaniques et des systèmes informatiques de contrôle et de suivi, la gestion de l’énergie comporte également une forte composante en management. La fonction de gestion de l’énergie ne peut être déployée de façon uniforme d’un immeuble à l’autre. Elle doit être adaptée aux caractéristiques de chaque immeuble ou parc immobilier et bien intégrée à son mode de gestion ainsi qu’aux différents services de gestion technique et de gestion administrative en place. Dans les faits, on peut affirmer que la gestion de l’énergie d’un immeuble est une véritable spécialité qui peut contribuer de façon importante à la performance globale de celui-ci. C’est pourquoi une équipe de chercheurs de la Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier de l’ESG UQAM a réalisé pour Transition énergétique Québec (TEQ) un projet de recherche sur le sujet, incluant un guide intitulé « Comment implanter la gestion de l’énergie dans les immeubles ? ». Le guide est accompagné de cinq cas types qui expliquent la démarche de l’implantation de la gestion de l’énergie dans différents immeubles
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ou parcs immobiliers au Québec qui permettent d’en démontrer la rentabilité financière et les nombreux autres effets positifs. L’équipe a aussi produit l’émission « L’expert en gestion de l’énergie des immeubles » dans le cadre de la série « Carrefour de la relève en immobilier »1. Le guide et l’émission sont destinés aux gestionnaires et aux propriétaires qui souhaitent intégrer de bonnes pratiques en gestion de l’énergie dans la gestion globale de leurs immeubles. PAR OÙ COMMENCER ? Le point de départ est nécessairement l’éta bliss ement d’un diagnostic ou d’un bilan énergétique de son immeuble. Cette étape permet d’établir les mesures de référence pour être capables de déterminer et d’évaluer les économies d’énergie futures2. Il s’agit de calculer la superficie (et de s’assurer de son exactitude, car elle servira à mesurer les progrès au cours des années suivantes), l’intensité énergétique (GJ / m2), la consommation énergétique actuelle, la demande de puissance de pointe (kW), la consommation annuelle d’électricité (GJ / an ou kWh/an) et la consommation de gaz naturel (GJ) en précisant les sources d’énergie (électricité, gaz et autres sources d’énergie)
utilisées aux différentes heures de la journée. Le bilan énergétique du bâtiment trace la ligne de départ : il permet de déterminer les cibles d’amélioration, de reconnaître les projets les plus efficients et les moins coûteux et de planifier l’ordre de leur déploiement. Implanter la gestion de l’énergie dans un bâtiment, c’est cependant plus qu’installer des équipements de CVAC (chauffage, ventilation et conditionnement de l’air) performants et des systèmes pour les contrôler. C'est aussi plus qu'installer des systèmes de contrôle et de surveillance numérique des systèmes de CVAC. Cette étape nécessite l’implantation d’une fonction de gestion de l’énergie et son intégration à la gestion globale de l’immeuble. Pour le faire, il faut tenir compte des spécificités du bâtiment, mais aussi de la vie particulière qu’il abrite, incluant les usages et les habitudes des occupants. Dans un immeuble commercial, les difficultés imposées par les baux commerciaux ne devront pas être mésestimées. Il faudra le plus tôt possible faire participer les locataires au plan d’action mis en place en ayant recours, par exemple, à un bail vert.
1. Voir le site Web de la Chaire Ivanhoé Cambridge d'immobilier : https://ivanhoecambridge.uqam.ca/fr/. 2. Si de nombreux gestionnaires d’immeubles institutionnels se sont vus imposer au cours des dernières années des cibles de réduction de la consommation d’énergie et du même coup des émissions de GES qui y sont associés, ce n’est pas le cas dans les immeubles privés.
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SAVOIR ET FORMATION
PROCÉDER ÉTAPE PAR ÉTAPE Voici quelques recommandations pour procéder au changement et le pérenniser au sein de votre organisation. Les étapes préalables au lancement de la gestion de l’énergie dans les cas de bâtiments existants sont les suivantes : S’informer sur les façons de faire en consultant des guides et divers documents, incluant le guide préparé par TEQ. Vérifier s’il existe des programmes de soutien dans les démarches à entreprendre. Déterminer le meilleur moment pour démarrer le projet. Vérifier les compétences disponibles à l’interne. Par la suite, il faudra accomplir les tâches suivantes : Établir un diagnostic de la consommation énergétique du parc et déterminer les actions possibles. Convaincre la haute direction de s’engager à mieux gérer l’énergie et chercher le financement. Former un comité multidisciplinaire pour intégrer la performance énergétique aux objectifs de l’organisation. Démarrer l’implantation du programme par une analyse approfondie et par la correction des dysfonctionnements. Se faire accompagner par des experts et négocier un contrat avec une entreprise de services-conseils en efficacité énergétique. Définir les actions possibles et élaborer les projets ou un programme de gestion de l’énergie. Former une équipe et engager les spécialistes en économie d’énergie. Fixer les cibles de performance énergétique. Élaborer un plan d’action. Réaliser les projets suivant l’ordre des priorités. Suivre les résultats de façon informatisée (à l’aide d’un logiciel spécialisé) et produire des rapports réguliers. Sensibiliser les occupants et les usagers des immeubles du parc à l’économie d’énergie. Communiquer les succès de la gestion de l’énergie et participer à différents concours pour obtenir les prix et distinctions reconnues.
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GÉRER DE FAÇON INNOVANTE Le défi est d’implanter de bonnes pratiques de gestion de l’énergie dans la gestion globale de son immeuble. C’est un changement qui implique non seulement des innovations techniques et en technologies de l’information, mais aussi des innovations managériales ! La gestion d'un immeuble est en effet une fonction de plus en plus spécialisée. La gestion de chaque segment, que ce soit celle des systèmes et équipements, de l’entretien, du maintien, de la sécurité, la gestion des relations avec les locataires, et maintenant la gestion de l’énergie, devient de plus en plus pointue. La gestion globale de l’immeuble exige l’intégration de toutes ces expertises, dont l’exécution ne peut se faire en silo et sans une adaptation au bâtiment et au mode de fonctionnement du gestionnaire. La pression est forte pour les gestionnaires qui doivent constamment adapter leurs pratiques à ce mouvement de spécialisation et trouver l’amalgame optimal pour effectuer leur travail de la façon la plus efficace possible. Si vous faites encore partie de ceux qui croient que la gestion de l’énergie ne devrait pas figurer en tête de la liste de leurs projets prioritaires pour améliorer leur performance en gestion immobilière
du fait des faibles coûts de l’électricité au Québec, détrompez-vous. Il devient important de changer ces fausses perceptions et de valoriser la gestion de la performance énergétique des bâtiments. C’est un enjeu de taille, mais cela contribuera à augmenter la valeur de vos immeubles et de vos compétences de gestionnaire. En plus des économies réalisées sur les coûts de l’énergie, vous générerez plusieurs autres bénéfices qui contribueront à conférer une valeur additionnelle à vos immeubles sur le plan économique, social ou environnemental. Au Québec, comme ailleurs dans le monde, plusieurs organisations pionnières et plusieurs gestionnaires, convaincus du bienfondé et des avantages découlant d’une meilleure gestion de l’énergie, ont déjà emboîté le pas. Par leur vision et leur leadership, ils montrent la voie à suivre et suggèrent de nouvelles façons de faire qui transforment l’industrie. Dans plusieurs grandes villes du monde, différentes initiatives ont été lancées pour inviter les gestionnaires à divulguer la performance écoéner gétique de leurs immeubles afin de se comparer et de s’améliorer. BOMA Québec lancera en 2018 le Défi énergie immobilier. Y participerez-vous ? MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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MOT DU PRÉSIDENT
Mario Poirier
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LA FIERTÉ DE SERVIR hers collègues, Cette communication sera ma dernière à titre de président du conseil de BOMA Québec. En effet, il est déjà temps pour moi de passer le gouvernail au suivant. Nous aurons le plaisir de vous annoncer cette nomination très bientôt, à la suite de l’assemblée générale annuelle qui aura lieu durant notre cocktail bilan du 10 avril prochain. Vous y êtes d’ailleurs tous les bienvenus. C’est tout un privilège d’avoir pu contribuer à promouvoir notre profession, nos valeurs et les pratiques de gestion de l’avenir au sein d’une organisation aussi dynamique que BOMA Québec. Je suis très satisfait de cette expérience et reconnaissant de la confiance qui m’a été témoignée. Les immeubles que nous gérons sont de véritables fourmilières. Ils abritent des organisations et des entreprises de toutes les tailles qui écrivent chaque jour l’histoire de nos communautés et de notre économie. Des endroits vivants, mouvants, où des organisations et des équipes se rencontrent, se dépassent, innovent, progressent et prennent leur essor. Nous gérons des milieux de vie et des environ nements qui évoluent rapidement, au rythme des technologies, de la transformation du travail et de la façon dont il se brasse des affaires en 2018. Nous sommes à l’ère du responsive building. Les besoins et les attentes des usagers ont profondément changé. Et cela ne fait que commencer. Prix médian par logement
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À titre de gestionnaire d’immeubles, nous sommes des ingénieurs du bien-être utilisateur. Nous travaillons dans une industrie où la finalité de tout ce que nous planifions et faisons consiste à être au service des attentes, des besoins et de la sécurité des autres : des locataires, des clients, des utilisateurs. Qu’ils soient présents en permanence ou de passage dans nos immeubles, notre rôle consiste à rendre cette expérience la plus positive, la plus satisfaisante et la plus mémorable possible. Nous sommes nombreux à nous dépasser pour nous en assurer chaque jour. Pour ma part, j’ai toujours aimé l’idée de servir. De faire œuvre utile. De redonner. C’est ce qui m’a conduit à accepter la présidence de BOMA Québec et à m’investir avec cette équipe. Je ne crois pas me tromper en affirmant que c’est aussi le cas de tous les bénévoles que j’ai eu le plaisir de côtoyer dans les dernières années. Et ils sont nombreux. Comme eux, je suis un passionné de gestion immobilière et j’ai toujours eu à cœur de m’engager pour ma profession et pour mon industrie. C’est important, car il y aura toujours beaucoup à faire pour améliorer nos pratiques et aiguiser nos expertises. Avec cette belle équipe, j’ai eu à cœur, pendant toute la durée de ma présidence, de rassem bler les gens et d’entreprendre des activités et des projets pertinents, qui allaient, à la fois, contribuer au développement professionnel Nombre de multiplex vendus
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des membres et assurer le positionnement de BOMA Québec. Le Défi énergie en immobilier qui sera lancé sous peu en est un exemple. La nouvelle série Grands conférenciers, qui permettra de belles rencontres avec de grands leaders de l’industrie de l’immobilier d’ici et d’ailleurs, en est un autre. Et ce travail se poursuivra avec énergie. Parce que BOMA Québec va bien et voit loin. BOMA Québec existe pour toute la communauté de l’immobilier commercial. Je vous encourage vivement à rester à proximité de cette intelligence d’affaires et de cette synergie collective. Impliquez-vous dans les activités, participez aux conférences, partagez les contenus disponibles en ligne. Plus vous le ferez et plus BOMA Québec sera un phare pour ceux et celles qui suivront et une association forte de tous les talents qu’elle fédère. Et cela, c’est toute l’industrie qui en profitera. Mario Poirier Président sortant
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TENDANCES ET INNOVATIONS
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Brigitte Dupuis
LUMIÈRE SUR L’IMPARTITION DE LA GESTION DES INSTALLATIONS En Europe comme aux États-Unis, l’impartition ou l’externalisation de l’exploitation et de la maintenance des bâtiments est répandue. Cette tendance prend de l’ampleur au Québec, mais très souvent, les modèles contractuels n’incluent pas d’engagements de résultats. C’est sans doute parce que les avantages des contrats d’impartition avec engagement de résultats sont mal connus. La lecture de ces quelques lignes vous permettra de mieux comprendre leur valeur.
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u Québec, la vétusté du parc immobilier et le déficit d’entretien des systèmes électromécaniques créent une escalade des coûts d’exploitation et d’énergie. Les systèmes électromécaniques de bâtiments sont de plus en plus complexes et ils demandent des connaissances techniques spécialisées, difficiles à maîtriser par un seul individu (chauffage, réfrigération, automatisation, protection incen die et électriques). Trop souvent, les équipes internes ont une recette qu’elles ne sont pas en mesure d’optimiser devant l’évolution des meilleures pratiques du métier, des normes et des nouvelles technologies. De plus, ces équipes ont peu de leviers pour réduire les coûts ou d’engagement de performance sur les résultats opérationnels. Brigitte Dupuis, directrice du développement des affaires pour la province de Québec chez ENGIE Services, a fait sa marque en gestion des actifs, BIM, efficacité énergétique, développement durable et s’intéresse plus particulièrement à la gestion du cycle de vie d’une installation. Elle cherche constamment à promouvoir les technologies qui soutiendront la révolution énergétique de demain.
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La meilleure option est, sans contredit, celle qui reflète à la fois la compréhension des activités de l’entreprise, la flexibilité des ressources requises, une motivation à relever les défis opérationnels et énergétiques des actifs, en alliant rentabilité et innovation. Afin d’assurer une constante amélioration opérationnelle et une réduction de la facture énergétique, l’équipe doit sans cesse se renouveler et innover, mais aussi mesurer les résultats. Les mandats d’impartition performants prescrivent des résultats à atteindre, en établissant un partage des responsabilités, des risques et des bénéfices, dans un contexte d’amélioration continue. L’IMPARTITION L’impartition permet à l’entreprise de se concentrer sur le cœur de son métier. Elle assure une fiabilité optimale des équipements en
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répondant aux besoins spécifiques des clients, en donnant à l’entreprise l’accès à des experts spécialisés en temps réel, à des équipes mobiles, à un centre d’appel 24/7 pour gérer les urgences et pour veiller aux alarmes des systèmes critiques. Les aspects de santé et sécurité des occupants et des effectifs affectés au mandat, incluant les sous-traitants spécialisés, sont évidemment au centre des responsabilités du prestataire. Pour demeurer compétitives, les entreprises spécialisées en gestion d’installations doivent assurer une formation continue des employés, afin qu’ils restent à la fine pointe de la technologie. Elles possèdent également un pouvoir d’achat supérieur, par leur volume de transactions globales. De plus, elles procurent un entretien plus efficace par l’usage de nouvelles technologies innovatrices et des meilleures pratiques. L’utilisation de systèmes de gestion spécialisés (GMAO, énergie) permet de consolider et de diffuser l’historique des données des systèmes ; ainsi, ils protègent l’entreprise du risque lié à la centralisation des informations chez un seul individu. Les prestataires rigoureux qui sont spécialisés en impartition ont des ressources internes disponibles pour offrir une expertise stratégique lorsque des décisions importantes doivent être prises dans des domaines très ciblés. Ils sont organisés pour offrir l’encadrement nécessaire afin d’atteindre des objectifs précis; par conséquent, ils disposent des ressources spécialisées requises pour soutenir techniquement leurs équipes. Cette expertise
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est offerte à un coût modéré étant donné les économies d’échelle que le prestataire est capable d’obtenir grâce à son volume d’opération. Ces entreprises s’assurent ainsi qu’une assistance technique est disponible en tout temps pour des questions liées au fonctionnement et à l’entretien des systèmes électromécaniques. L’approche préconisée pour effectuer le maintien d’actif est articulée autour des principes de garantie de prestation et de minimisation de l’interruption du service. Elle permet de déployer une solution intégrée et coordonnée avec tous les autres services, dans un environnement sécuritaire et fonctionnel pour l’ensemble des intervenants. LE CONTRAT DE PERFORMANCE Le contrat de performance assure la mise en place et le suivi d’une stratégie d’entretien de fine pointe et adaptée aux spécificités du portefeuille du client. Les coûts d’entretien et de réparation sont souvent garantis pour une durée déterminée permettant une stabilisation des budgets d’exploitation et une assurance que l’exploitant mettra tout en œuvre pour éviter les bris et les interruptions de service.
PAR MIREXON
Ce type de mandat offre un incitatif clair d’efficacité opérationnelle qui permet au propriétaire de transférer des risques à son prestataire de service. Celui-ci a plusieurs sources de motivation pour investir des efforts constants afin d’améliorer l’efficacité des systèmes du bâtiment, car il pourra bénéficier en partie des gains obtenus. Il possède les moyens et l’intérêt de fournir à son équipe un encadrement global et une supervision adéquate pour assurer la réussite du mandat. Les engage ments contractuels sont ainsi intégrés aux objectifs d’équipe et font partie intégrante des activités de tous les jours. Le mesurage périodique des résultats du travail de l’équipe est une source de motivation importante. De plus, le prestataire assure la mise en place de procédures de travail et de rapports périodiques permettant de documenter les activités et de suivre les résultats par l’accès à des rapports fiables. LE CONTRAT DE RÉSULTAT EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE Il est aussi possible d’intégrer au contrat une garantie de performances énergétiques opérationnelles. MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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TENDANCES ET INNOVATIONS
Le prestataire doit dès lors bien encadrer le travail de son équipe sur place et déployer des efforts constants pour assurer l’optimisation énergé tique. Le profil énergétique est comparé à l’année de base déterminée par un bilan énergétique, et les bénéfices liés à l’amélioration des performances
Le respect du décret, l’affaire de tous.
sont partagés entre le prestataire et le propriétaire. Ce service de commissionnement continu inclut un suivi rigoureux de chacune des factures pour s’assurer qu’aucune erreur n’est présente et que la tarification est optimisée. Le suivi quotidien des résultats de per formance et les rapports mensuels assurent un portrait réel de l’évolution des consommations et des coûts. Ainsi, les obligations de performance se trouvent intégrées au contrat et sont mesurées afin d’évaluer constamment le travail du prestataire. Cette approche, qui a été reconnue à maintes reprises par l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME), favorise l’obtention de certifications environne mentales telles que BOMA BEST® et LEED® EB. Certains contrats de performance incluent un engagement contractuel visant la réduction des coûts d’énergie sans investissement en capital de la part du propriétaire. En début de mandat, le prestataire remplacera les équipements énergivores, s’il y voit une rentabilité énergétique à long terme.
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L’impartition de gestion des installations est simple à administrer. Le propriétaire fait affaire avec un seul fournisseur de service et n’a qu’une facture mensuelle à payer. Il n’existe donc plus de cassetête pour la gestion des sous-traitants ou de dépenses non prévues liées à des bris d’équipements. Le coût du contrat d’impartition peut sembler plus élevé par rapport à une réalisation à l’interne, mais il faut prendre en compte les gains en efficacité opérationnelle et en énergie. Au moyen de l’impartition, le propriétaire achète la paix d’esprit et s’assure que ses bâtiments sont exploités et maintenus de façon optimale sur les plans opérationnel, écologique et énergétique.
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L’ATTESTATION STATIONNEMENT ÉCORESPONSABLE
RÉINVENTER LE STATIONNEMENT PAR CATHERINE FLORÈS, JOURNALISTE
Étant donné leurs impacts sur l’environ nement et la mobilité, ne serait-il pas temps de repenser les stationnements traditionnels ? Telle est la démarche proposée par le Conseil régional de l’environ nement de Montréal (CRE-Montréal), qui a créé l’attestation Stationnement écoresponsable. Première de son genre au Québec comme au Canada, cet te attestation a pour objectif d’encourager la transformation de ces stationnements en espaces plus en accord avec une gestion durable du territoire urbain.
UN PROCESSUS D’OBTENTION SIMPLE ET RIGOUREUX adressant aux propriétaires et aux gestionnaires d’immeubles, l’attestation Stationnement écoresponsable est le fruit d’une collaboration du CRE-Montréal avec des urbanistes, des architectes et d’autres experts de l’aménagement urbain. Ils ont aidé à établir les critères de performance sur lesquels se base l’attestation, tels que des mesures de verdissement et de récupération des eaux de pluie, des équipements encourageant la mobilité durable, une bonne identification des parcours piétons, des places réservées pour le covoiturage, l’autopartage ou les voitures électriques, entre autres.
S'
L’attestation, gratuite, est obtenue à la suite d’un processus simple : l’organisation demandeuse peut remplir le formulaire en ligne ou le document Excel sur le site stationnementecoresponsable.com. Les dossiers de candidature sont évalués avec un comité d’experts, qui accorde ou refuse l’attestation en fonction de la proportion de critères de performance satisfaits.
Stationnement intérieur du Complexe Desjardins, à Montréal. Ce stationnement est un des lauréats de l'attestation Stationnement écoresponsable.
ROMAIN COSTE
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RÉINVENTER LE STATIONNEMENT
ROMAIN COSTE
ROMAIN COSTE Chargé de projets en transport CRE-Montréal
ARRONDISSEMENT RIVIÈRE-DES-PRAIRIES
Stationnement du Centre communautaire Roussin, à Pointe-aux-Trembles. Ce stationnement est un des lauréats de l'attestation Stationnement écoresponsable.
Trois niveaux d’attestation sont établis, correspondant chacun à un prix décerné : le Prix Mérite (score supérieur à 50 % pour un stationnement de surface et supérieur à 20/40 pour un stationnement souterrain ou étagé), le Prix Performance (score supérieur à 70 % pour un stationnement de surface et supérieur à 30/40 pour un stationnement souterrain ou étagé) et le Prix Excellence (score supérieur à 90 % pour un stationnement de surface et supérieur à 35/40 pour un stationnement souterrain ou étagé). Un score inférieur à 50 % pour un stationnement de surface ou inférieur à 20/40 pour un stationnement souterrain ou étagé ne permet pas d’obtenir l’attestation. Dans ce cas, le propriétaire est invité à remplir un formulaire d’engagement à apporter des améliorations ciblées. « L’attestation Stationnement écoresponsable représente plus qu’une simple récompense. Elle offre un accompagnement et un suivi personnalisés aux propriétaires et aux gestionnaires dans leurs actions concrètes. Ils peuvent ainsi se voir proposer des solutions d’aménagement efficaces et économiques, rencontrer des experts et accéder à des outils pour mettre en
œuvre les pratiques les plus recommandées, précise Romain Coste, chargé de projets en transport au CRE-Montréal. Nous constatons que les propriétaires de parcs de stationnement sont demandeurs de ce type de soutien, car à l’heure actuelle, ils disposent de peu d’outils et d’informations sur les meilleures pratiques d’aménagement et de gestion des stationnements. Notre démarche est assez unique au Canada. » Lancée en 2017, l’attestation a été décernée en décembre dernier à cinq organisations : Arrondissement de Saint-Laurent pour la Bibliothèque du Boisé, Aéroports de Montréal pour le stationnement P-Charlie, Arrondissement Rivière-des-Prairies– Pointe-aux-Trembles pour le Centre communautaire Roussin, Corporation d’habitation Jeanne-Mance pour le stationnement 7 et, enfin, Desjardins pour le stationnement souterrain du Complexe Desjardins. Pour ces organisations lauréates, les avantages sur le plan de l’image sont intéressants. L’attestation leur offre en effet une visibilité certaine et valorise leurs efforts de durabilité auprès de leurs clients et usagers.
LE CRE-MONTRÉAL Créé en 1996, le CRE-Montréal est une instance régionale en environnement qui se consacre à la protection de l’environnement et à la promotion du développement durable sur l’île de Montréal. L’équipe du CRE-Montréal élabore et met en œuvre des stratégies et des moyens pour faire avancer les dossiers environne mentaux. Elle coordonne différents projets sur les enjeux environnementaux concernant Montréal et y participe, elle effectue un suivi de l’actualité locale et régionale concernant les prises de décisions ayant un impact majeur sur l’environnement et sur le développement durable, elle forme des partenariats avec des organismes aux missions complémentaires à la sienne et, enfin, elle renforce la voix de groupes locaux et partage son expertise avec la communauté.
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Stationnement de la Bibliothèque du Boisé, de l'Arrondissement Saint-Laurent. Ce stationnement est un des lauréats de l'attestation Stationnement écoresponsable.
LES STATIONNEMENTS, DES ESPACES « MORTS » À RECONQUÉRIR La création de l’attestation a été motivée par la nécessité de réduire l’impact considérable des stationnements sur l’environ nement urbain et sur la dynamique de Montréal, qui possède plus de trois millions de cases de stationnement. « Les nuisances environnementales sont évidentes. Les stationnements, en particulier les stationnements extérieurs asphaltés, sont une source d’îlots de chaleur et favorisent les émissions de gaz à effet de serre. En tant que lieux de concentrations de polluants élevées, ils contribuent à la pollution atmosphérique. Ils sont aussi un frein au verdissement des quartiers. De plus, ils empêchent l’absorption des eaux pluviales en imperméabilisant les sols », rappelle M. Coste. FAVORISER LA MULTIMODALITÉ D’autres enjeux, liés à la mobilité, expliquent la démarche du CRE-Montréal. Les stationnements couvrent en effet de 5 à 10 % de la superficie du territoire montréalais. Cette occupation se fait au détriment des autres modes de déplacement que l’auto individuelle, favorisant du même coup la congestion et la surutilisation des infrastructures routières. « En encourageant le stationnement écoresponsable, on inscrit la question du stationnement dans une perspective intermodale, en connexion avec les différentes formes de mobilité : transport individuel, transports en commun, véhicules partagés, vélos, déplacements piétons », souligne M. Coste. À QUOI RESSEMBLE UN STATIONNEMENT ÉCORESPONSABLE ? Un propriétaire de stationnement peut mettre en place diverses mesures dans l’objectif d’obtenir l’attestation Stationnement écoresponsable. Notamment l’installation de supports à vélos,
ARRONDISSEMENT SAINT-LAURENT
de bornes de recharge pour les véhicules électriques ainsi qu’un nombre conséquent de places désignées pour l’autopartage et le covoiturage. L’emploi de revêtements de sols perméables, l’installation d’arbres et de plantes pour favoriser la biorétention et l’implantation d’un bassin filtrant sont des exemples de gestes efficaces. Dans le cas des stationnements souterrains et étagés, des composantes de design et d’aménagement d’espaces bâtis entrent aussi en ligne de compte : signalisation efficace, éclairage agréable et peu énergivore, en abordant entre autres les questions d’ambiance, d’éclairage et de signalisation, de qualité de la peinture, etc. « Les solutions mises de l’avant par l’attestation Stationnement écoresponsable sont notamment inspirées par plusieurs certifications, dont LEED », explique M. Coste. Celui-ci souhaite que l’attestation génère un effet d’entraînement vers de meilleures pratiques de gestion immobilière à Montréal dans un premier temps, et dans les autres villes du Québec par la suite. LE COMPLEXE DESJARDINS, UN PROPRIÉTAIRE DE STATIONNEMENT SOUTERRAIN VISIONNAIRE Le Complexe Desjardins est le premier propriétaire d’un stationnement souterrain à recevoir l’attestation Stationne ment écoresponsable. « Nous avons entrepris un virage depuis plusieurs années pour aménager notre stationnement souterrain de façon à mieux répondre aux besoins de notre clientèle, particulièrement en matière de transport alternatif. L’obtention de cette attestation couronne nos efforts, et nous en sommes fiers », témoigne Denis Morneau, superviseur du stationnement du Complexe Desjardins. MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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RÉINVENTER LE STATIONNEMENT
Supports à vélos dans les stationnements du Complexe Desjardins
Stationnement intérieur du Complexe Desjardins, à Montréal 36
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DENIS MORNEAU
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UN STATIONNEMENT OUVERT AU TRANSPORT ALTERNATIF Le Complexe Desjardins, qui possède 1 046 places de stationnement réparties sur trois niveaux, fait figure de pionnier en ce qui concerne le transport alternatif. Grâce à une entente conclue entre le Mouvement Desjardins et Communauto en 2011, c’est le premier centre commercial de Montréal à avoir accueilli des véhicules électriques dans son stationnement intérieur. « À cette époque, nous avons installé quatre bornes de recharge pour les véhicules électriques Communauto. Considérant la croissance de la demande, nous avons ajouté sept autres bornes pour des voitures individuelles, par l’intermédiaire du Circuit électrique d’Hydro-Québec. Selon la demande, nous prévoyons l’ajout de bornes supplémentaires chaque année », relate M. Morneau. Par ailleurs, 234 supports à vélos ont été installés dans une section réservée des stationnements souterrains. « Les cyclistes employés de Desjardins ont accès à des vestiaires et à des douches », précise le superviseur. Ce dernier ajoute que ces initiatives sont portées par la vision environnemen tale très affirmée du Mouvement Desjardins, dont les employés bénéficient par exemple d’un programme de covoiturage, de rabais sur leurs titres de transport grâce à une entente avec la Société de transport de Montréal, ainsi que d’un abonnement gratuit à Communauto pour leurs déplacements d’affaires et des tarifs préférentiels pour leurs déplacements personnels.
COMPLEXE DESJARDINS
DENIS MORNEAU Superviseur du stationnement Complexe Desjardins
L’USAGE DES STATIONNEMENTS FACILITÉ Alors que la plupart des stationnements souterrains ne donnent pas une image accueillante, ceux du Complexe Desjardins se démarquent par l’attention portée à la signalisation et à l’éclairage.
LAURÉAT PRIX EXCELLENCE EN TOITURE CLAUDE-JACQUES Lors de son congrès annuel tenu à Beaupré du 24 au 26 janvier 2018, l’Association des Maîtres Couvreurs du Québec soulignait le travail remarquable d’un de ses membres pour les travaux de couverture sur le projet Château Viger à Montréal.
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RÉINVENTER LE STATIONNEMENT
« Ces investissements ont un effet favorable sur l’image de marque du Complexe, comme sur la qualité de vie des gens qui y travaillent ou qui le fréquente en tant que clients. » – Denis Morneau
« Nous dirigeons les clients motorisés jusqu’aux stationne ments du Complexe grâce à notre participation au projet de jalonnement numérique de la ville de Montréal », indique M. Morneau. Dans les stationnements, les clients sont guidés par une signalisation très visible et efficace. Des panneaux d’affichage installés aux intersections stratégiques dirigent la clientèle vers les différents niveaux du stationnement. Un affichage et un marquage destinés aux piétons leur indiquent la direction à suivre pour se rendre aux différents étages du Complexe Desjardins. Les clients ont accès à plusieurs bornes de paiement à tous les niveaux, et les procédures de paiement sont affichées près des ascenseurs desservant le stationnement. Des cartons aide-mémoire sont également disponibles près des portes pour aider les clients à retrouver leur véhicule. Les clients ont en outre accès à un téléphone afin de commu niquer directement avec le personnel pour un besoin d’assistance. Ils peuvent également bénéficier sur demande d’un service de raccompagnement par la sécurité. Un service de voiturier leur est aussi offert, de même qu’un service de lave-auto à même le stationnement. En ce qui concerne l’éclairage, depuis ces dernières années, les traditionnels néons ont fait place à des lampes DEL, moins énergivores, beaucoup plus durables et offrant une luminosité plus agréable. DES DÉFIS DE GESTION « Notre politique de développement durable intègre la gestion des déchets, indique M. Morneau. Par exemple, nous avons installé de nombreux bacs de tri sélectif aux différents niveaux des stationnements. De plus, nous nous sommes équipés d’un distributeur de liquide lave-vitre pour éviter l’utilisation de contenants en plastique. Quant à ces derniers, ils sont récupérés et recyclés. » Ce virage en faveur du développement durable a posé quelques défis techniques à l’équipe de M. Morneau, comme l’installation d’un circuit électrique autonome pour les bornes de recharge et la fonctionnalité du réseau cellulaire à l’intérieur des espaces souterrains pour permettre la communication avec ces mêmes bornes.
DENIS MORNEAU
Station lave-glace dans les stationnements du Complexe Desjardins
Un autre type de défi s’est également présenté, lié à la tarification des places destinées aux autos électriques. « Un véhicule sous charge occupe une place pendant plusieurs heures. Pour répondre à la demande grandissante et permettre de libérer les espaces une fois la recharge terminée, le tarif fixe a été remplacé par un tarif à 1 $ / heure », précise Denis Morneau. Les choix « verts » du Complexe Desjardins pour son station nement ont exigé des investissements assez conséquents. Par exemple, chacune des bornes électriques représente un investissement de 12 000 $ en acquisition et installation. L’amélioration du système d’éclairage a coûté des dizaines de milliers de dollars. Quant aux frais d’entretien ménager, ils avoisinent 180 000 $ annuellement. « Ces investissements ont un effet favorable sur l’image de marque du Complexe, comme sur la qualité de vie des gens qui y travaillent ou qui le fréquentent en tant que clients, estime M. Morneau. Souvent, le premier contact de la clientèle avec le Complexe Desjardins se fait par les stationnements. Il nous importe que cette expérience de notre clientèle soit positive. » Et c’est le cas. Les clients, sondés sur leur appréciation du stationnement du Complexe Desjardins, mettent en avant la propreté et l’éclairage des lieux, ainsi que la zone prévue pour les piétons, la signalisation et la présence d’employés. MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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CREW M
AGENCE IMMOPHOTO
CREW M S’INVESTIT DANS LE SUCCÈS DES FEMMES EN IMMOBILIER COMMERCIAL La section montréalaise de CREW Network (Commercial Real Estate Women Network), qui a pour mission de promouvoir, soutenir et reconnaître le succès des femmes en immobilier commercial, dévoilait le 8 mars, Journée internationale des femmes, ses trois grandes priorités pour l’avancement des professionnelles de l’immobilier commercial.
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LETTRE D’OPINION CREW M
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1.
OBTENIR L’ENGAGEMENT DES SOCIÉTÉS IMMOBILIÈRES AFIN D’ASSURER LA PARITÉ DE LEUR CONSEIL D’ADMINISTRATION Selon un rapport des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, seulement 12 % des sièges aux conseils d’administration de sociétés inscrites à la Bourse de Toronto sont occupés par des femmes. Notre intention est de favoriser l’accès à la formation en gouvernance pour les membres de CREW M afin de mieux les outiller à assumer le rôle d’administratrice.
2.
MIEUX PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE SECTEUR IMMOBILIER Depuis plus de cinq ans déjà, CREW M offre un programme de mentorat, une plateforme exceptionnelle qui permet aux femmes en immobilier commercial de bénéficier de conseils judicieux de professionnels (les) chevronnés (ées) pour l’avancement de leur carrière. À ce jour, près de 250 membres (mentores et mentorées) ont pris part à ce programme porteur. Par ailleurs, CREW Network offre également des bourses aux élèves universitaires méritants qui s’intéressent au secteur immobilier.
3.
FAVORISER LE PARTAGE ET LES ÉCHANGES DE CONNAISSANCES ENTRE LES PROFESSIONNELLES ACTIVES DANS LES QUELQUES 30 DISCIPLINES DIFFÉRENTES DE L’IMMOBILIER COMMERCIAL CREW M entend multiplier les activités de maillage et de réseautage. De plus, des grappes sectorielles de travail seront créées pour stimuler les contacts et contribuer à l’avancement des connaissances et au développement des affaires.
Nous souhaitons nous faire le porte-voix des quelque 260 membres actives localement au sein du mouvement CREW, qui rejoint plus de 11 000 professionnelles en immobilier commercial à l’échelle nord-américaine et au RoyaumeUni. On constate en effet que des progrès notables ont été réalisés au cours des 15 dernières années : les initiatives mises de l’avant ont généré des résultats positifs, des femmes de tête ont accédé à des postes décisionnels dans notre industrie, et elles assument aujourd’hui un rôle déterminant dans notre économie. Mais il reste encore beaucoup de chemin à faire en matière de parité et de diversité, et nous avons toujours de nombreux défis à relever. À titre d’exemple, le salaire moyen des hommes en immobilier commercial est de 150 000 $, alors que celui des femmes est de 115 000 $, soit un écart de 23,3 %.
AGENCE IMMOPHOTO
SONIA GAGNON, PRÉSIDENTE ÉLUE LINDA ROULEAU, PRÉSIDENTE STÉPHANIE LINCOURT, PRÉSIDENTE SORTANTE
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Nous invitons les sociétés immobilières et l’ensemble des parties prenantes de notre industrie à se mobiliser afin de permettre aux femmes de rayonner à leur juste valeur, bénéficier de l’équité salariale et accéder à des postes de direction et de conseils d’administration en fonction de leur mérite et de leur expertise.
LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2018 DE CREW M : Pierre E. Scott, Johnson Controls Canada ; Maryse Couture, Toiture Couture ; Pascale Cloutier, Sandalwood Management Canada ; Chantal Cousineau, BDO Canada ; Stéphanie Lincourt, Richter S.E.N.C.R.L. ; Linda Rouleau, Fonds de placement immobilier Cominar ; Sonia Gagnon, SGM Agence ; France-Élaine Duranceau, Colliers International (Québec) inc. ; Maria Concetta Giampa, Groupe immobilier Oxford ; Mylène Forest, Gestion Forest Prud'homme inc.; Andrée Roy, Otéra Capital. ;:;;°
Présente aussi sur la photo de gauche, Linda Rigg, directrice générale CREW M. MAINTENANCE IMMOBILIÈRE : : PRINTEMPS 2018
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LE MEILLEUR
RÉSEAU POUR REJOINDRE
VOS CLIENTS ! VOLUME 8 | NUMÉRO 1
APPRENDRE À GÉRER L’ÉNERGIE DANS LES GRANDS BÂTIMENTS DES STATIONNEMENTS ÉCORESPONSABLES
VOLUME 11 | NUMÉRO 1 | FÉVRIER – MARS 2018
BIENVENUE AU MIPIM QUÉBEC
RENCONTRE AVEC MARC POIRIER CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC
TROISIÈME LIEN : POUR OU CONTRE ?
ENTRETIEN D’ÉDIFICES ET AVANCÉES TECHNOLOGIQUES
PP 41614528
LE REINE ELIZABETH
RÉVOLUTIONNE LES PRATIQUES
VOLUME 7 – NUMÉRO 2
DOSSIER SPÉCIAL UMQ
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE MUNICIPAL PROJET DE LOI SUR LE COURTAGE COMMERCIAL
ENJEUX ET DÉFIS GÉNÉRATION MONTANTE NOUVELLE FORMULE
BENOIT LEMIEUX ET ALAIN DUMAINE
LAURÉATS AUX PRIX PERFORMANCE ESG UQAM
30 ANS DE CONSTRUCTION À MONTRÉAL LES 90 ANS D’UNE ENTREPRISE JEUNE DE CŒUR
PP2018 41614528 IMMOBILIER COMMERCIAL : : FÉVRIER – MARS 1 PP 41614528
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QUÉBEC SALUBRITÉ N U MÉ R O 37 • AVRI L 2018
ISSA CANADA MET SUR PIED LE CONSEIL DES ENTREPRENEURS EN ENTRETIEN D’IMMEUBLES ISSA Canada est heureuse d’annoncer la formation du Conseil des entrepreneurs en entretien d’immeubles (EEI). Visant à renforcer les liens de communication entre l’Association et le secteur des EEI, ce conseil a pour mission de donner accès aux données et aux consultations de l’ISSA Canada afin de la valoriser auprès de ces entrepreneurs. Composé de huit représentants des EEI, le Conseil se rencontrera tous les trois mois afin de discuter des enjeux de l’heure dans le secteur des entreprises en entretien d’immeubles de l’industrie. La réunion inaugurale du Conseil des EEI a eu lieu en octobre 2017.
ISSA CANADA DÉCERNE LE PRIX INTENDANCE ENVIRONNEMENTALE 2017 AU COMPLEXE TOURISTIQUE FRIDAY HARBOUR
Voici les membres qui forment le Conseil : • Chris Boutsalis Impact Cleaning Services Ltd. • Peter Dobrowolski Bee Clean Building Maintenance • Dimitri Kourkoutis J & A Cleaning Solutions Ltd. • Michael Kroupa United Services Group • Yamire MacDowell Granite Club • Joseph Park Brookfield Global Integrated Solutions • Mike Nosko Directeur général d’ISSA Canada • Ken Hilder Président du Conseil des EEI d’ISSA Canada Les entrepreneurs en entretien désirant participer au Conseil des EEI sont invités à communiquer avec Ken Hilder au 905 431-4812 ou par courriel au kfhilder53@outlook.com.
Friday Harbour est un nouveau complexe touristique quatre saisons de 1,5 G$ qui occupe 243 hectares de Big Bay Point à Innisfil, Ontario. Dans ce magnifique complexe entouré d’espaces verts luxuriants, le principal mandat des professionnels de l’entretien ménager consiste à assurer une excellente qualité de nettoyage tout en étant conscients des enjeux environnementaux. « Lors de la construction de Friday Harbour, l’accent a été mis sur la durabilité environnementale et sur la préservation de la santé du milieu naturel, affirme Leanne Ruest, directrice en chef des ventes et services de Friday Harbour. Nous avons tenu compte de la santé des terres boisées, des milieux humides et, bien sûr, de l’eau. La construction de ce complexe a fait l’objet d’une longue réflexion, et, dans chaque division, nous avons fait tout en notre pouvoir pour perpétuer et renforcer cette philosophie. » Le respect du milieu naturel dont on a fait preuve pendant la construction du complexe a tout récemment été reconnu par ISSA Canada lorsqu’elle a accordé au Friday Harbour le prix Intendance environnementale 2017. « Notre principale mission est de nous assurer de faire passer l’environnement au premier plan », affirme Melaine Myrie, directrice des services immobiliers. >
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« En raison de notre proximité avec l’eau, il était très important que nous gardions à l’esprit notre façon d’entretenir les lieux et ses répercussions sur l’environnement. Notre approche est résolument axée sur les meilleures pratiques. » Formée en mai 2017 avant l’ouverture en juin de la première phase, l’équipe d’entretien ménager est actuellement responsable de l’entretien du restaurant Beach Club, du pavillon Harbour Master, du Welcome Center, des magasins et des suites résidentielles. Ces immeubles étant dispersés dans divers endroits du complexe, l’équipe d’entretien ménager fait face à de nombreux défis pour l’exécution de ses tâches quotidiennes de nettoyage. Non seulement les préposés doivent-ils se déplacer d’un site à un autre, mais ils doivent aussi tenir compte, plus particulièrement durant les mois d’hiver, des conditions météorologiques extrêmes, comme la neige, la poudrerie et les températures froides. « Notre environnement de travail est totalement différent de celui qu’on
L’équipe d’entretien du complexe Friday Harbour est composée (de gauche à droite) de Liudmyla Romanenko, Karen Vanbarneveld, Melaine Myrie et Julia Macneil.
trouve dans les établissements où les équipes d’entretien ménager sont habituées à travailler, ajoute Melaine Myrie. Puisque nous sommes responsables à la fois de l’entretien intérieur et extérieur, nous devons absolument prendre le temps d’envi sager les façons de travailler en toute sécurité en fonction des environnements auxquels nous sommes exposés. » Aussi, pour passer d’un site à un autre, les préposés ont recours à
des voiturettes à pile spécialement équipées pour transporter tous les outils nécessaires aux tâches de nettoyage. Aussi, les équipes disposent de placards à chaque endroit où elles doivent travailler pour le rangement des gros appareils de nettoyage. « L’équipe de Melaine a effectué un superbe travail d’organisation tout en respectant notre vision », affirme Leanne Ruest. L’équipe d’entretien travaille de façon diligente avec son distributeur afin d’implanter les produits et procédés de nettoyage qui tiennent compte de l’engagement de l’établissement envers les pratiques écologiques et qui contribuent à la sécurité de tous. En plus de compter sur une gamme de systèmes de distribution de produits chimiques qui assurent une dilution précise et sécuritaire des produits nettoyants, l’équipe complète son arsenal de nettoyage par des appareils qui fonctionnent à pile et par des systèmes de microfibres. De plus, Melaine Myrie précise que l’équipe s’est même tournée vers le nettoyage à la vapeur dans certains cas.
Le directeur général d’ISSA Canada, Mike Nosko (à gauche), présente le prix Intendance environnementale 2017 à Christine Ladouceur du complexe Friday Harbour, Liudmyla Romanenko, membre de l’équipe d’entretien, Melaine Myrie, directrice des services immobiliers, et John Southwood, agent de gestion immobilière.
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Par exemple, un des plus importants défis auxquels elle est confrontée est le lavage des vitres. « Afin de maintenir la propreté des espaces vitrés, nous avons fait l’acquisition de l’ensemble Unger Hydro Power Pro qui constitue une excellente addition puisqu’il fonctionne à l’eau et ne nécessite aucun produit chimique, précise Melaine Myrie. Qui plus est, comme il est télescopique, les membres de notre équipe n’ont pas à monter dans des échelles pour nettoyer les endroits élevés. »
Dans les endroits où l’on doit avoir recours à des produits chimiques, comme dans les cuisines et à l’extérieur pour le déneigement et le déglaçage, Melaine Myrie précise que l’équipe n’emploie que des produits chimiques certifiés écologiques qui ne sont pas nuisibles pour l’environnement et qui demeurent sans danger à l’usage.
À mesure que les diverses phases du complexe Friday Harbour entreront en service dans les années à venir, on s’attend à ce que l’équipe d’entretien ménager se soit habituée aux nouveaux ajouts et aux équipements et outillages modernes en place. Aussi, l’équipe maintiendra son engagement à offrir la salubrité du milieu de travail, des installations et de l’environnement.
Le complexe Friday Harbour a également ajouté à ses appareils une machine multisurface – traditionnellement utilisée dans les installations de sport. « Grâce à cet appareil multisurface, nous sommes en mesure de désinfecter et de nettoyer en profondeur la piscine et les salles de toilettes, poursuit Mme Myrie. C’est un superbe appareil parce qu’il peut servir à désinfecter, à laver sous pression, à récurer et à sécher, le tout en même temps. »
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LE SAVIEZ-VOUS ?
AVIS DE NOMINATION SÉBASTIEN PELLETIER ÉLU À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AMCQ L’Association des Maîtres Couvreurs du Québec (AMCQ) est heureuse d’annoncer la nomination de M. Sébastien Pelletier, président de Couvertures Basco ltée, à titre de président du Conseil d’administration. M. Pelletier succède à M. Steve Raymond, président de J. Raymond Couvreurs et fils inc. Ce dernier agira à titre de président sortant au sein du Conseil de l’AMCQ. M. Pelletier pourra quant à lui compter sur l’appui de huit administrateurs pour l’année 2018. L’équipe d’administrateurs de l’AMCQ pour la prochaine année est complétée par M. Jean-Yves Brunet (Couvertures West Island inc.), Mme Maryse Couture (Les Toitures Couture et associés inc.), M. Carl Fleury (Gilles Veilleux ltée), M. Pascal Lapierre (Lacasse et fils Maîtres Couvreurs inc.), M. Richard Laliberté (Multi-Toits M. F. inc.) et M. Marco Vaillancourt (Les Toitures Raymond & associés inc.). Les membres du nouveau Conseil d’administration de l’AMCQ ont pour objectif de poursuivre la démarche de positionnement stratégique de l’Association à titre d’acteur incontournable de l’industrie de la construction au Québec. À cet effet, M. Pelletier enclenchera la Tournée de l’AMCQ à travers la province afin de rencontrer les membres, partenaires et clients.
FUSION CORPORATIVE : SIGNATURE SE JOINT À ROY Une transaction spectaculaire vient d’être conclue dans le monde de l’immobilier commercial : Signature service d’entretien se joint à Roy. Une nouvelle alliance qui promet d’offrir le meilleur service de l’industrie. Robert Barbeau, président de Signature, devient donc premier vice-président, stratégie et développement au sein de l’équipe de direction de Roy, ainsi qu’actionnaire. La présidente et chef de la direction de l’entreprise, Julie Roy, se réjouit de voir passer son équipe de 1 600 à 2 300 employés. Rappelons que Julie Roy représente la troisième génération de dirigeants pour cette entreprise familiale qui se démarque depuis plus de 60 ans dans le marché de l’entretien ménager commercial au Québec et en Ontario. Roy œuvre également depuis plus de dix ans dans la gestion technique ainsi que dans le secteur du nettoyage après-sinistre, sous la bannière GUS.
Avec plus de cinquante ans de service, le fabricant de portes de garage Lafleur établit un second point de service sur la Rive-Sud de Montréal, se rapprochant ainsi des commerces et des industries de la Montérégie. L’entreprise québécoise entend étendre son offre de service à cette nouvelle région. Spécialisé dans le domaine industriel, Portes Lafleur mise sur la vitalité des grands centres manufacturiers pour établir de nouveaux part en ariats durables. La succursale de Longueuil, située au 570, boul. Roland-Therrien, permettra d’offrir un service adapté aux besoins des entreprises au sud du fleuve. À partir de son nouveau point de service, l’entreprise compte bien offrir aussi un service de maintenance et de réparation sur tous les types et marques de portes de garage.
La Régie du bâtiment du Québec publie le Guide sur la tenue du registre d’inspection. Ce guide indique ce que doit contenir un registre conforme au chapitre Bâtiment du Code de sécurité et informe sur la nature des vérifications à effectuer. Pour le télécharger : www.rbq.gouv.qc.ca/registre-batiment.
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Ivanhoé Cambridge annonce la nomination de deux leaders chevronnés à sa haute direction : Nathalie Palladitcheff est promue présidente d’Ivanhoé Cambridge et Alfonso Graceffa est nommé chef des unités d’affaires. Dans son nouveau rôle, Mme Palladitcheff veillera, entre autres, à ce que la stratégie globale d’investissement soutienne l’atteinte des objectifs de croissance et de rendement d’Ivanhoé Cambridge. Elle va également guider et appuyer les efforts des unités d’affaires par la recherche et l’analyse d’opportunités. M. Graceffa dirigera les unités d’affaires d’Ivanhoé Cambridge et aidera à définir et à réaliser leurs stratégies d’investissement en cohérence avec la stratégie globale, et en fonction des objectifs de rendement et de création de valeur. En plus de développer et gérer les partenariats, il assurera la fluidité et l’efficacité des processus opérationnels et d’investissement. M. Graceffa demeurera président et chef de la direction d’Otéra Capital.
LAFLEUR PORTES DE GARAGE INDUSTRIELLES CHOISIT LA RIVE-SUD POUR SON NOUVEAU POINT DE SERVICE
REGISTRE D’INSPECTION : MODE D’EMPLOI
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NOMINATIONS CHEZ IVANHOÉ CAMBRIDGE
GROUPE CNW — IVANHOÉ CAMBRIDGE
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LANCEMENT DE LA PROGRAMMATION DU GRAND RENDEZ-VOUS SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL Le 2 mai prochain, le Grand Rendez-vous santé et sécurité du travail réunira des centaines d’employeurs et de travailleurs de la grande région de Québec au Centre des congrès de Québec pour l’évènement incontournable du printemps. Au programme, il y aura 14 confér ences sur des thèmes aussi variés que l’alcool et les drogues, les chutes de plainpied, les défis de la prochaine décennie en matière de santé et de sécurité du travail, la culture de prévention durable et un salon d’exposition d’une centaine d’exposants.
ERRATUM Une erreur s’est glissée dans notre dernier numéro en page 24, alors qu’une illustration de la Tour Deloitte, qui nous a été fournie par La Corporation Cadillac Fairview limitée, a été malencontreusement créditée à la firme Béïque Legault Thuot architectes, aucunement impliquée dans la réalisation de cet édifice. Nos excuses aux parties concernées.
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