Québec - Immobilier commercial volume 10 - numéro 5

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QUÉBEC

LE POINT SUR LE MARCHÉ DES IMMEUBLES DE BUREAUX DE QUÉBEC Alain Roy, É.A.

Après deux années en eaux troubles, où les taux d’inoccupation et de disponibilité étaient en hausse et où la superficie occupée diminuait, le marché des immeubles de bureaux semble reprendre de la vigueur. La plus récente analyse du Groupe Altus sur le marché des édifices de bureaux de Québec révèle de bien meilleurs résultats cette année. La bonne performance du marché de l’emploi et de l’économie de la capitale semble donc avoir porté des fruits.

Expert invité

Conseiller en immobilier

Titulaire de cette chronique depuis plusieurs années, Alain Roy est diplômé de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval et membre de l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec. Il a rejoint les rangs du Groupe Altus en 2000 et a été nommé directeur général du bureau de Québec en 2011. Luc Michaud œuvre en évaluation immobilière depuis 2004. Ses champs de spécialisation comprennent l'évaluation de la valeur marchande de propriétés commerciales, industrielles et multirésidentielles à des fins d’investissement, de financement hypothécaire et transactionnelles.

C’est sans surprise le secteur de Lebourgneuf qui présente le meilleur résultat à ce chapitre. À lui seul, il est responsable de plus de 58 % de l’absorption. Ce phénomène est en grande partie causé par la bonne performance du seul immeuble de bureaux qui a été livré dans la dernière année, soit le Complexe Vision qui affiche un taux de location avoisinant les 80 %. Toutefois, le secteur du boulevard Laurier fait moins bonne figure avec une diminution de l’espace occupé de près de 50 000 pi2.

VARIATION DE L’ESPACE OCCUPÉ PAR CLASSE D’IMMEUBLE MARCHÉ DE QUÉBEC 800 000

762 980

700 000 600 000 500 000 SUPERFICIE (PI 2)

Luc Michaud

LE RETOUR D’UNE ABSORPTION POSITIVE À la suite de deux années consécutives d’absorption négative, c’est-à-dire où l’espace total occupé réduisait d’une année à l’autre, c’est le retour de l’absorption positive. En effet, selon les données d’Altus Insite, on compte 372 000 pi2 de locaux pour bureaux occupés de plus au 2e trimestre de 2017 comparativement à la même date l’année dernière. Comme l’illustre le graphique suivant, ces nouveaux pieds carrés se répartissent presque également entre les immeubles de classe « A » et les immeubles de classe « B ». Seuls les immeubles de classe « C » présentent une absorption négative, ce qui laisse transparaître une migration de la clientèle vers de meilleurs actifs.

400 000

357 548

300 000

234 940 215 066

200 000 100 000

65 739

61 315

26 086

4 921

(100 000)

(11 831)

(18 753) (25 164)

(56 944) (149 184)

(200 000) T2 2012 à T2 2013

Source : Groupe Altus

(77 908)

(94 217)

T2 2013 à T2 2014

Classe A

T2 2014 à T2 2015

Classe B

T2 2015 à T2 2016

T2 2016 à T2 2017

Classe C

IMMOBILIER COMMERCIAL : : OCTOBRE – NOVEMBRE 2017

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