FOCUS
FAUT-IL AVOIR PEUR DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ? PAR EMMANUELLE GRIL, JOURNALISTE
Le partenariat public-privé (PPP) a eu bien mauvaise presse ces dernières années. Ce mode de réalisation de projets présente-t-il réellement autant de défauts que ceux qu’on lui prête ? Tour d’horizon.
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il faut en croire ses détracteurs, le partenariat public-privé traîne derrière lui un lourd passif. Une rapide revue de presse des dernières années montre qu’on l’accuse souvent de contribuer à la privatisation des services publics, d’occasionner des coûts de construction plus élevés, tout en faisant payer les usagers des ponts et des autoroutes construits selon ce modèle. Quant au
scandale retentissant entourant les potsde-vin de 22 millions de dollars versés à l’ancien grand patron du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Arthur Porter, il n’a certes pas contribué à améliorer la réputation du PPP. Pas étonnant, donc, que plusieurs se montrent frileux, voire extrêmement critiques, à l’égard de ce mode de réalisation.
GETTYIMAGES PAR VASJAKOMAN
IMMOBILIER COMMERCIAL : : JUIN – JUILLET 2018
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