QUÉBEC
PERSPECTIVES BRUNO TURCOTTE, B.A.A., É.A.
Vice-président, Immobilier et ressources matérielles La Capitale, Groupe financier
MICHELLE LAURENDEAU
Gestionnaire en immobilier, Coordonnatrice de secteur / Région de Québec Boardwalk REIT
NORMAND HUDON
Architecte associé Coarchitecture
MIGUEL DUARTE E SOUSA, ing. PA LEED
Président-directeur général Ambioner
ANALYSE DES RAISONS DU SUCCÈS ÉCONOMIQUE DE LA CAPITALE NATIONALE PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTOPHE LEDUC
JBC MÉDIA PAR ROXANE PAQUET
Depuis quelques années, le pouvoir d’attraction de la région de Québec sur les investisseurs et les grandes entreprises n’a cessé de se renforcer. Les grands joueurs historiques ont tous consolidé leur implantation locale, et d’autres grands groupes s’installent en nombre chaque année, dynamisant évidemment le marché de l’immobilier commercial. Nos chroniqueurs ont analysé ce qui nourrit ce dynamisme économique et ont dégagé les principaux atouts de la région de Québec qui lui confèrent son pouvoir d’attraction sur les investisseurs.
LES FIDUCIES DE PLACEMENT IMMOBILIER SONT EN AMOUR AVEC QUÉBEC Michelle Laurendeau résume d’emblée la situation : « Québec, reconnue pour sa vibe européenne, ses bons restaurants et son passé riche en histoire, se distingue également par son pouvoir de séduction sur les grandes entreprises les poussant à s’installer ici. Plus de 152 filiales de sociétés étrangères se sont implantées dans notre belle région. » Pour la gestionnaire en immobilier chez Boardwalk REIT, la région doit une partie de ce dynamisme au fait qu’au tournant des années 2000, « les fiducies de placement immobilier sont tombées amoureuses de Québec ». Et la région le doit à des conditions de marché particulières. 32
IMMOBILIER COMMERCIAL : : DÉCEMBRE – JANVIER 2019
« Comparativement aux marchés de l’Ouest, Québec est reconnue pour sa stabilité, ne serait-ce que par sa durée des baux locatifs. Dans l’Ouest canadien, un avis de 30 jours donné par un locataire suffit afin qu’il puisse déménager chez un concurrent sans subir de conséquences, alors que les baux de la Régie du logement sont de 12 mois. Selon la loi, un avis de trois à six mois donné avant la fin du bail est requis pour y mettre fin. Une étude menée par JD Powers, il y a quelques années, démontrait que les locataires de l’Ouest demeuraient en moyenne deux à trois ans à la même place, alors que ceux de Québec (contrairement à ceux de Montréal) restaient à la même adresse en moyenne sept à huit ans », explique-t-elle.