Villes d'avenir volume 12 - numéro 2 : édition automne 2022 - Montréal Économique

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CHALEUREUSE COSMOPOLITE ET ACCUEILLANTE

COLLECTION VILLES D’AVENIR VOLUME 12 | NUMÉRO 2 PP 41614528

On bâtit à la hauteur de l’avenir.

Des projets immobiliers qui soutiennent notre économie et qui enrichissent nos communautés, c’est ce qu’on met en chantier depuis 30 ans avec nos partenaires leaders dans le secteur.

Partenaires

MAESTRIA – MONTRÉAL : Devimco Immobilier et Fiera Immobilier CLORIA – TROIS-RIVIÈRES Partenaire : Cloriacité Développement NOVIA – LONGUEUIL Partenaire : LSR GesDev ESPACE MONTMORENCY – LAVAL
fondsftq.com/immobilier
Partenaires : MONTONI, Groupe Sélection et Montez Corporation

ÉDITEUR

Jacques Boisvert

RÉDACTEUR EN CHEF

René Vézina

RÉDACTION

Pierre Théroux, Nathalie Vallerand et René Vézina

RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES

Christine Barozzi, Catherine Faucher et Anne-Marie Trudel

PRODUCTION

Supervision : Edith Lajoie

Conception graphique : Carole Bordeleau pour Carbodesign

Mise en page : Jack Marketing

PHOTOGRAPHES

Denis Bernier, Laëtitia Boudaud, Éric Carrière et Stéphan Poulin

PHOTO EN PAGE COUVERTURE © Stéphan Poulin

PUBLICITÉ

Claire Boisvert

Conseillère en publicité

Camille Fréchette

Responsable Qualité et satisfaction client

450 670-7770

ADMINISTRATION

Edith Lajoie

Directrice générale

COMPTABILITÉ

Catherine Faucher

Philippe Bérubé CPA

ENVOI DE POSTE – PUBLICATIONS

Convention no PP 41614528

ADRESSE DE RETOUR

70, rue De La Barre, bureau 120 Longueuil QC J4K 5J3

ABONNEMENTS

Fatima Reynel Gracia

Responsable des abonnements abonnement@jbcmedia.ca www.jbcmedia.ca

Dépôts légaux — Bibliothèque et Archives Canada et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009.

Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur. Si elle est acceptée, elle doit indiquer clairement la source de la façon suivante : Tiré du magazine

Villes d’avenir, édition Montréal économique. Le nom de l’auteur ou du photographe doit également apparaître.

L’éditeur se réserve le droit de refuser l’insertion de toute publicité.

ISSN 2293-8362

Le magazine Villes d’avenir, édition Montréal économique est publié par JBC Média inc.

Président : Jacques Boisvert

70, rue De La Barre, bureau 120

Longueuil QC J4K 5J3

Téléphone : 450 670-7770

Sans frais : 1 866 446-3185

Télécopieur : 450 670-7771 info@jbcmedia.ca

MONTRÉAL EST EN MODE RELANCE, SES GRANDS ACTEURS Y CONTRIBUENT

La pandémie a frappé fort ; mais à Montréal, comme ailleurs, l’heure est au rétablissement Partout sur la planète, plusieurs autres villes réimaginent leur avenir, veulent retrouver leur élan après avoir été déstabilisées par les problèmes qu’a engendrés la pause COVID. Et cela, pourvu que l’état de leur économie le leur permette.

Heureusement, la métropole s’en est tirée sans trop de mal. Elle peut profiter de ses nombreuses forces, comme son attrait aux yeux des touristes internationaux, notamment en ce qui concerne les congrès et les conférences, ainsi que le confirment des acteurs de premier plan qui s’expriment dans ce numéro.

En même temps, des employeurs adaptent leurs pratiques pour concilier le télétravail et le nécessaire retour de leur personnel sur place. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain vient d’y contribuer en dévoilant une nouvelle étude sur l’avenir de l’immobilier commercial ; on y propose plusieurs mesures pour revitaliser le centre-ville après la pandémie.

La ville tout entière peut profiter de nouvelles initiatives, et c’est ce à quoi son Service du développement économique s’est attelé en identifiant des pôles stratégiques et des actions ciblées. En y ajoutant la force de Montréal comme centre universitaire et de recherches, unique en Amérique du Nord, ainsi que ses avancées culturelles et technologiques, on peut imaginer que la ville est bien placée pour se remettre de la léthargie causée par la COVID-19. Il suffit que l’ensemble des parties prenantes y contribue, chacune à sa manière, mais en prenant la même direction. Ce nouveau numéro de Montréal économique veut en témoigner, et son lectorat en prendra sûrement connaissance avec un vif intérêt.

René Vézina

www.jbcmedia.ca

Rédacteur en chef

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 3 MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF
Nous reconnaissons l’appui financier du Gouvernement du Canada René Vézina
www.mipim.com ln the business of building businesses Built by MIPIM 2023 Better Places. Greater Impact. Stronger Business. 14-17 MARCH 2023 CANNES, FRANCE 14-17 MARS 2023

La situation économique de Montréal est unique et enviable, et nous la devons à notre écosystème tissé serré et aux nombreux projets en cours et à venir, qui s’appuient sur une collaboration étroite avec nos partenaires et les milieux d’affaires.

Nous pouvons être fiers du dynamisme de notre économie, qui nous a permis d’avoir la meilleure relance de l’emploi au Canada et la 2e en Amérique du Nord, entre février et juillet 2020.

Nous tirons également notre épingle du jeu en matière d’investissements directs étrangers, avec près de 3,8 G$ investis chez nous en 2021.

De plus, les ventes au détail pour le 2e trimestre de 2022 ont atteint 21,6 G$, presque 8 % de plus qu’à la même période en 2021.

Et Montréal renoue avec sa vocation touristique. Nous avons déjà accueilli plus de 8 millions de touristes cet été, soit 80 % de l’affluence estivale de 2019.

Tous ces signes encourageants montrent qu’il se passe quelque chose à Montréal qui ne se produit nulle part ailleurs en Amérique du Nord.

Les prochains mois sont prometteurs. J’ai particulièrement hâte de voir se concrétiser les premières retombées de notre nouvelle cellule facilitatrice, créée pour accélérer la réalisation de projets immobiliers à Montréal.

Nous misons également sur la stratégie renouvelée du centre-ville, que nous sommes en train de bâtir. Ce jalon important favorisera un dynamisme économique robuste, une vitalité culturelle et créative quatre saisons, ainsi que des aménagements inclusifs de grande qualité au cœur de la métropole. Après tout, le centre-ville de Montréal est et demeure le cœur économique et culturel du Québec.

En continuant de travailler ensemble, nous renforcerons l’attractivité de Montréal, sa qualité de vie et son abordabilité afin d’y attirer toujours plus de talents et de faire face à la pénurie de main-d’œuvre.

Montréal sera aussi plus forte pour relever les nouveaux défis qui se présentent, dont l’augmentation du coût de la vie.

Nous nous engageons à maintenir notre leadership local et international afin de réussir la transition socio-écologique, indispensable à la protection de la biodiversité urbaine et au développement d’une ville prospère, résiliente et durable.

VALÉRIE PLANTE Mairesse

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 5
de Montréal
VILLE DE MONTRÉAL

3 MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF

5 MOT DE LA MAIRESSE DE MONTRÉAL

DOSSIER ÉCONOMIE

7 A SSURER LE DEVENIR DE MONTRÉAL, PÔLE PAR PÔLE

10 L A SANTÉ ÉCONOMIQUE DE MONTRÉAL PROFITE DU STATUT INTERNATIONAL DE LA VILLE

RELANCE DU CENTRE-VILLE

16 RETOUR AU BUREAU MONTRÉ AL EN MODE SÉDUCTION

19 VIC TORIA SUR LE PARC / 700 ST.JACQUES

UN PROJET SIGNATURE POUR LE QUARTIER INTERNATIONAL DE MONTRÉAL

22 LES UNIVERSITÉS ET LES UNIVERSITAIRES, MOTEURS ÉCONOMIQUES DE MONTRÉAL

25 L A TRANSITION ÉNERGÉTIQUE AU CŒUR DE LA CROISSANCE DU GRAND MONTRÉAL

TRIBUNE DE MAIRES DU GR AND MONTRÉAL

34 SAINT-CONSTANT

CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE DES CITOYENS ET AU RAYONNEMENT RÉGIONAL

35 SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE

UN MILIEU DE VIE EXCEPTIONNEL

36 TERREBONNE

UN PROJET DE QUARTIER UNIVERSITAIRE

38 DÉLÉGATION DU GRAND MONTRÉAL AU MIPIM 2023

UNE INITIATIVE D’AFFAIRES INCONTOURNABLE POUR LE SECTEUR DE L’IMMOBILIER

ÉCO-CALCULATEUR Selon les produits Rolland sélectionnés, en comparaison à la moyenne de l’industrie pour des produits faits à partir de papier vierge, nos sauvegardes environnementales sont :

Imprimé sur Rolland Enviro® Satin 140M et Rolland Enviro® Satin 120M. Ces papiers contiennent 100 % de fibres recyclées durables, sont fabriqués avec un procédé sans chlore et à partir d’énergie biogaz. Ils sont certifiés FSC® et Garant des forêts intactesMC 100 %

6 MONTRÉAL
:
AUTOMNE 2022
ÉCONOMIQUE
: ÉDITION
9 59 arbres 3902 15 548 km parcourus en voiture kg COVNM 19 18 850 km parcourus
voiture m3 d’eau global équivalent 17 177 douches de 10 minutes en Amérique du Nord GJ 104 479 211 ampoules 60W pendant une heure tonnes métriques de bois
en
SECTION PROMOTIONNELLE SOMMAIRE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
kg CO2

ASSURER LE DEVENIR DE MONTRÉAL, PÔLE PAR PÔLE

Le développement économique de Montréal demeure un immense enjeu. Encore faut-il déterminer des priorités. Le Service du développement économique de la Ville privilégie maintenant des interventions ciblées sur son territoire, axées sur trois pôles distincts, à l’est, au centre et à l’ouest.

Pour nous, il est important de tenir compte des spécificités locales, en partenariat avec une grande diversité d’acteurs qui peuvent accomplir beaucoup de choses avec la Ville, et accélérer ainsi la réalisation de projets structurants », déclare Dieudonné Ella Oyono, directeur par intérim du Service. Pour y parvenir, il s’appuie sur une équipe affectée à la promotion de ces trois pôles, de manière à bien accompagner les entreprises et les investisseurs qui souhaitent s’y établir.

PÔLE EST : DES FONDS IMPORTANTS POUR AIDER

À LA REVITALISATION

« Nous avons obtenu du gouvernement du Québec, à la fin 2019, une enveloppe de 100 millions de dollars pour soutenir la revitalisation de ce pôle », souligne-t-il. À cet effet, on a mis l’accent sur deux sous-secteurs. Le premier, le secteur industriel de la Pointe-de-l’Île, couvre le territoire qui va de Pointe-aux-Trembles jusqu’à Anjou. Le deuxième, connu sous le nom de d'Écoparc industriel de la Grande Prairie, est situé dans Mercier-HochelagaMaisonneuve, près de la station de métro

L’Assomption. « Il s’agit plus que de décontaminer les terrains, ajoute le directeur. Nous mettons en place une vision pour un meilleur cadre de travail, en favorisant la mobilité durable, par exemple, après avoir consulté les parties prenantes. » Le plan de développement devrait être dévoilé dans les prochains mois. « Chose certaine, dit-il, nous allons nous intéresser au verdissement des espaces, comme la préservation du boisé Steinberg, annoncé récemment par Hydro-Québec et la Ville. En général, il nous importe d’éliminer autant que possible les nuisances telles que les îlots de chaleur et d’établir des liens avec le fleuve. »

L’accès au Saint-Laurent, encore étonnamment problématique à Montréal, devient alors un défi. Il sera probablement toujours plus important dans les années à venir. Dans ces circonstances, on comprend donc que l’accent sera mis sur l’amélioration de la qualité de vie, étant donné que ce pôle a souffert de la métamorphose de son tissu industriel et des nombreux chantiers routiers et autoroutiers qui l’entourent.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 7 JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
DOSSIER ÉCONOMIE
«
PAR RENÉ VÉZINA

PÔLE CENTRE : UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AU CENTRE-VILLE

Le cœur de la ville a souffert de la pandémie. « Or, nous tenons à un centre-ville, qui vibre à toute heure du jour, et qui mise sur ses forces, comme le savoir, la culture, l’innovation, sans oublier l’inclusion sociale », souligne Dieudonné Ella Oyono. Pour le pôle du centre, deux quartiers stratégiques sont ciblés. Le premier se situe plus à l’est dans le secteur des Faubourgs, ce qui touche les anciens complexes de Radio-Canada et de Molson, qui sont l’objet d’un plan particulier d’urbanisme (PPU des Faubourgs). Le deuxième est le secteur Bridge-Bonaventure en allant vers le pont Samuel-De Champlain. « Il est important d’y maintenir et même d’améliorer son attractivité pour les employeurs », insiste M. Ella Oyono. Des entreprises de pointe y sont déjà présentes, comme les studios MELS, et l’intention est de miser sur les industries culturelles et créatives par exemple, « sans exclure le reste », tient-il à préciser.

Concernant plus spécifiquement le centre-ville, le directeur énonce quatre grands objectifs.

• Renforcer son rôle comme moteur économique et culturel, pour Montréal et même, par extension, pour tout le Québec.

• Repenser l’expérience pour y vivre et s’y divertir

• Accorder plus de place au volet résidentiel, avec une vie de quartier qui tient compte de la mixité.

• Planifier le développement pour parvenir à un modèle de transition écologique, autant pour le verdir que pour favoriser la fluidité des transports et la mobilité durable, tout en se préoccupant du phénomène de l’itinérance.

PÔLE OUEST : MISER SUR L’ARRIVÉE DU REM

« Nous sommes partenaires des villes de la grande agglomération, tient à rappeler Dieudonné Ella Oyono, et nous les accompagnons dans leurs projets. » Les priorités de son service touchent d’abord deux soussecteurs montréalais. On veut mettre davantage en valeur le Technoparc Montréal et son statut de parc scientifique, d’autant qu’il sera desservi à moyen terme par le Réseau express métropolitain (REM). Le quartier Hodge-Lebeau, situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent, retient aussi l’attention de la Ville, avec ses bâtiments qui remontent

aux années 1950-1960, comme l’ancien édifice de l’Office national du film, en bordure de l’autoroute 40. Il y a là un beau potentiel de redéveloppement, car cette zone jadis florissante a manifestement mal vieilli. « Il faut aussi réaliser que nos actions peuvent s’étendre plus à l’ouest, vers des villes comme Kirkland ou même Sainte-Anne-deBellevue, à l’extrémité ouest de l’île », indique-t-il pour démontrer clairement que la Ville de Montréal appuie le développement économique des villes liées.

UN MANDAT ÉLARGI, UN ENGAGEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT

Oui, il faudra décontaminer d’anciens territoires industriels, réhabiliter des bâtiments désuets, favoriser la mise en place de projets immobiliers inclusifs, bref, travailler à renouveler la ville pour la rendre toujours plus attractive, mais…

« On entend parfois dire que c’est plus long à Montréal qu’ailleurs, admet Dieudonné Ella Oyono. Mais on entend toujours parler des gens insatisfaits, rarement de ceux qui s’en disent heureux. Pour accélérer la réalisation des projets immobiliers, la Ville a récemment créé la cellule facilitatrice. En plus d’optimiser les processus de consultation citoyenne et d’autorisation des projets, notre souhait est de travailler avec les promoteurs pour bâtir ensemble des quartiers complets offrant une qualité de vie exceptionnelle. »

On comprend que la tâche du directeur (par intérim) du Service de développement économique n’est pas évidente. Il doit concilier les impératifs de la Ville tout en veillant à l’atteinte des objectifs fondamentaux et à la compétitivité de Montréal. Malgré les défis, sa conviction de fond demeure. « Il faut qu’en matière de développement économique, ceux qu’on appelait autrefois nos clients deviennent véritablement des partenaires, dit-il. La Ville dispose de ressources techniques et de programmes d’aide financière, avec nos partenaires, tout est en place pour rêver et bâtir ensemble le Montréal de demain. »

L’invitation est lancée !

8 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
DOSSIER ÉCONOMIE ISTOCK PAR NICOLASMCCOMBER

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LA SANTÉ ÉCONOMIQUE DE MONTRÉAL PROFITE DU STATUT INTERNATIONAL DE LA VILLE

L’économie de Montréal s’en tire plutôt bien, entre pandémie et récession ; si elle continue de se démarquer, c’est entre autres du fait des gens qui la visitent, tant de l’international que du Canada et du reste du Québec.

est ce qui ressort des observations de deux personnalités en première ligne de l’économie montréalaise, Yves Lalumière, PDG de Tourisme Montréal, et Emmanuelle Legault, nouvelle PDG du Palais des congrès de Montréal. « Oui, c’est vrai, nous avons pris toute une claque, Montréal et le Canada ont été vus comme conservateurs dans leur contrôle de la pandémie et il était difficile de venir nous visiter », souligne Yves Lalumière, qui a pris la relève de Charles Lapointe en 2013. « Nos campagnes de promotion ont alors visé les Québécois, qui ont redécouvert les attraits de Montréal », ajoute-t-il.

Et ça a fonctionné. Le taux d’occupation des hôtels de la ville s’est maintenu à près de 80 %, des chiffres de 2019, en partie grâce aux forfaits mis en place pour encourager les touristes venus des quatre coins du Québec. « C’était littéralement une nouvelle clientèle, précise le PDG. Notre travail est d’amener des gens à Montréal, d’où qu’ils viennent. Nous nous attendons maintenant à une forte remontée des visiteurs internationaux, à commencer par ceux qui participeront à la COP15 en décembre. »

DES RASSEMBLEMENTS ATTRACTIFS

Cet événement qui rassemblera 12 000 délégués venus de 185 pays va renforcer le caractère international de la ville. Objectif :  débattre des meilleures actions pour protéger la nature alors que le climat se réchauffe. Et le Québec peut se présenter comme un élève modèle, car il mise fortement sur son énergie renouvelable, et notamment sur l’hydroélectricité.

Tourisme Montréal

« Ce sera là un événement marquant, avec des retombées économiques évaluées à 85 millions de dollars, mais il ne sera pas le seul », souligne Emmanuelle Legault, en poste à la tête du Palais des congrès depuis août 2021.

« Notre objectif est de devenir un lieu de rencontres pour des retombées économiques, sociales et intellectuelles qui profitent à l’ensemble de notre communauté et qui vont contribuer à maintenir un centre-ville vibrant », ajoute-t-elle.

10 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
YVES LALUMIÈRE PDG
DOSSIER ÉCONOMIE C’
PAR RENÉ VÉZINA JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 11
^ Centre de commerce mondial STÉPHAN POULIN

EMMANUELLE LEGAULT

Elle en veut pour preuve, par exemple, la 24e conférence internationale sur le SIDA qui s’est tenue à Montréal l’été dernier et qui a réuni des milliers de participants venus de partout dans le monde. « Nous ne sommes pas simplement des locataires de pieds carrés, dit-elle. Le Palais souhaite faire avancer les discussions, l’économie et la science sur les enjeux actuels. Tant mieux pour Montréal. »

Les contraintes de trafic – il faut en parler – ne l’inquiètent pas trop : « Le Palais demeure facilement accessible par le métro, ce qui nous donne une longueur d’avance sur d’autres lieux à l’accès plus ardu. Les délégués peuvent se loger tout près du Palais, ils ne devraient pas avoir à souffrir de tous les travaux. »

Elle s’attend à ce qu’ils arrivent en grand nombre, et pour cause. « Montréal conserve le premier rang en Amérique du Nord pour le volume d’événements internationaux accueillis ici », rappelle Emmanuelle Legault en soulignant notamment le rôle des universités et des centres de recherche qui servent de tremplin aux grandes rencontres associées à l’enseignement supérieur. « À cet égard, nous pouvons aussi nous féliciter que la ville abrite 11 établissements universitaires, un sommet tant au Canada qu’aux États-Unis, ce qui nous rend encore plus attractifs. »

Les statistiques les plus récentes lui donnent raison : « Nos réservations sont déjà complètes pour 2023, avec 135 événements confirmés. C'est de bon augure pour la suite. »

UN FORT POTENTIEL TOURISTIQUE

Pour sa part, Yves Lalumière se montre également optimiste : « Nous nous attendons globalement à une très bonne année touristique pour 2023 et à un retour complet en 2025, tout au moins pour les voyages d’affaires, avec 500 événements d’affaires, l’équivalent de 2019. » Il demeure quand même prudent. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? En même temps, il cite quelques réalisations qui ont régénéré le tourisme à Montréal, et par conséquent, l’économie de la ville. « Pensez à l’événement Complètement Cirque, dit-il, qui confirme la place de la ville dans cet univers international. Ajoutez l’immense anneau et les espaces éphémères sur l’Esplanade de Place Ville Marie, l’illumination du Musée des beaux-arts et tant d’autres... »

La ville peut aussi s’appuyer sur sa réputation durable avec ses restaurants diversifiés et de haut niveau. « Des initiatives du genre Montréal à table, qui met en évidence les grands restaurateurs cet automne, aident à célébrer notre gastronomie et attirent des gens d’ici et d’ailleurs », mentionne le PDG. Évidemment, la rareté de personnel dans le milieu de l’hébergement et de la restauration crée des ennuis, mais à cet égard, Montréal n’est pas seule à devoir composer avec ce problème récurrent.

LE CENTRE-VILLE, VECTEUR ÉCONOMIQUE

Malgré tout, aux dernières nouvelles, on continuait d’affluer vers le centre-ville. Aux heures de pointe, les trottoirs sont parfois bondés. On est loin de la désolation du temps de la pandémie. Mais l’affluence pourrait être encore plus soutenue.

Yves Lalumière formule un souhait, au-delà de ses intérêts immédiats pour l’industrie touristique. « Il est temps que les différents paliers gouvernementaux rétablissent leurs activités au centre-ville. Ça pourrait nous aider à vivre un hiver encore meilleur », déclare-t-il, ajoutant que si le télétravail fait désormais partie des habitudes, il ne doit pas occulter les activités en présentiel.

En même temps, Emmanuelle Legault regarde résolument vers l’avant : « Nous voulons cibler les autres secteurs d’avenir, avec des événements qui sont hors de notre portée. » Oui, mais pour l’instant, la taille du Palais des congrès limite ses ambitions. La présidente le reconnaît, et elle évoque l’hypothèse d’un agrandissement des installations : « Il y a du potentiel en hauteur, et aussi vers l’est. Ça reste à voir. »

Elle tient d’ailleurs à souligner que la fréquentation du Palais des congrès et les retombées qu’il génère ne profitent pas seulement à Montréal. Sa force rejaillit ailleurs au Québec. « Les gens qui arrivent chez nous peuvent allonger leur séjour et découvrir d’autres régions, les Laurentides, les Cantons-de-l’Est, Charlevoix… Nous avons tout pour devenir un véritable moteur de l’industrie touristique », fait-elle valoir.

La santé de Montréal au service de l’ensemble du Québec ? Pourquoi ne pas s’en convaincre ?

12 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
PDG
Palais des congrès de Montréal JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
DOSSIER ÉCONOMIE
MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 13
GESTION INTÉGRÉE DE LA MAINTENANC E PRO DU ITS D’ ENTRET IEN SERVI CES D’ ENTRET I EN MÉ NAGE R NETTOYAGE D E TAPI S LAVAGE D E VI TRE S ASSA I NISSEMENT ET DÉS INFECTI ON CO MP LETS DÉNE I GEMENT & ENTRETIEN PAYSAGE R NETTOYAGE APRÈS CO NS TRUCT IO N GEST IO N TECHN IQ UE D’ I MMEU BL ES SERV I CES EN EF FI CAC I TÉ ÉNERGÉTI QUE ÉNERG I ES REN O UVELA BL ES SERV I CES REFRO I DISSEUR S SERV I CES MÉCAN IQ UE ET P LO MBER IE SERV I CES DE CVC A SERV I CES ÉL ECTR I QUE S AUT O MAT I SAT I ON DE BÂTIMENTS BORNES DE RECHARGE DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES gdi.com ainsworth.com STÉPHAN POULIN
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Des projets qui nous transportent

Pour offrir à nos clients une expérience améliorée dans nos réseaux bus, métro et transport adapté, la réalisation de nouveaux projets d’envergure est incontournable et les investissements pour moderniser le réseau existant sont essentiels.

Voyez un aperçu des grands projets dans notre réseau métro.

VILLA-MARIA

OUTREMONT

SAINT-MICHEL

PLACE-DES-ARTS

ÉDOUARDMONTPETIT

PLACE-SAINT-HENRI

Autres projets en cours dans le réseau du métro

En plus des améliorations apportées à nos stations, de nombreux chantiers se poursuivent ou commenceront en 2023, pour moderniser les infrastructures essentielles au fonctionnement du métro (postes de ventilation mécanique, postes de district).

Aussi, nous visons à rendre un total de 30 stations universellement accessibles d’ici 2025.

14 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
D’IBERVILLE PROLONGEMENT DE LA LIGNE BLEUE
BERRI-UQAM
ROSEMONT ANGRIGNON
PIE-IX
McGILL JOLICŒUR
stm.info/travaux
Future station accessible Légende Membrane d’étanchéité Réfection majeure Installation d’ascenseurs Légende Systèmes d’étanchéité Réfection majeure

SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL DES INVESTISSEMENTS IMPORTANTS

DANS LE MAINTIEN ET LA MODERNISATION DES INSTALLATIONS DU MÉTRO

Plus de 120 chantiers sont en cours dans le métro de Montréal pour améliorer l’offre de service, maintenir l’actif en bon état et assurer la sécurité et le confort des clients.

Le métro de Montréal est un atout patrimonial qui contribue à l’essor de l’économie métropolitaine en facilitant le déplacement des travailleurs, des étudiants, des visiteurs et des consommateurs. Il est important de l’entretenir et de maintenir son intégrité, d’autant plus que ses infrastructures du réseau initial datent de près de 60 ans », résume Chantal Gauthier, directrice exécutive, Ingénierie et Grands projets à la Société de transport de Montréal (STM). Les actifs du métro sont évalués à 31 milliards de dollars tandis que le budget annuel, alloué notamment au maintien des actifs et à l'accessibilité, atteint 1,6 milliard.

Des stations accessibles à tous

L’accessibilité universelle des stations du métro est l’un des grands projets en cours. À la fin de 2022, 24 stations auront été aménagées en ce sens. L’objectif est d’en ajouter six autres d’ici 2025.

Le métro de Montréal étant en service de 5 h 30 à 0 h 30, certains travaux doivent se réaliser uniquement de nuit. « Les entrepreneurs et leurs équipes n’ont parfois qu’une plage de deux heures et demie chaque jour pour exécuter des travaux ; c’est peu et voilà pourquoi les chantiers s’étendent sur de longues périodes », explique Chantal Gauthier, ajoutant qu’il faut beaucoup de coordination, comme pour une chorégraphie où chacun se déplace selon des mouvements planifiés. Travailleurs et machinerie attendent chaque soir le signal que l’électricité sur les voies a été coupée pour se mettre en branle.

Outre l’installation d’ascenseurs permettant l’accessibilité universelle, six postes de ventilation mécanique sont présentement en réfection ; ils constituent les poumons du métro pour la ventilation d’urgence et pour assurer le confort des passagers et

des travailleurs de nuit. Sept stations subissent des réfections majeures, soit Pie-IX, McGill, Berri-UQAM, Outremont, Place-Saint-Henri, D’Iberville et Saint-Michel. Il faut également remplacer la membrane d’étanchéité à plusieurs endroits.

« C’est le toit du métro, souvent sous la chaussée. Avec l’augmentation des intempéries, l’étanchéité devient un élément très important. Lorsque nous fermons une rue, c’est souvent parce que nous sommes en train de procéder au remplacement de cette membrane », déclare la directrice.

Il est d'ailleurs important de noter que les projets pour le métro intègrent les hauts standards du développement durable. En effet, le garage souterrain Côte-Vertu récemment mis en service a reçu la certification Envision platine et la station Vendôme, la certification Envision Or pour son nouvel édicule.

« Finalement, le prolongement de la ligne bleue est déjà en phase de réalisation ; en 2023, les gens commenceront à voir les pelles mécaniques à l’œuvre », se réjouit Chantal Gauthier.

Pour plus d’informations, visitez stm.info/travaux

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 15
« REPORTAGE PROMOTIONNEL < REMPLACEMENT DE LA MEMBRANE D’ÉTANCHÉITÉ À LA STATION MCGILL
CHANTAL GAUTHIER Directrice exécutive, Ingénierie et Grands projets

RETOUR AU BUREAU : MONTRÉAL EN MODE SÉDUCTION

La rentrée automnale laisse entrevoir des jours meilleurs pour Montréal et son centre-ville qui, après plus de deux années difficiles liées évidemment à la pandémie, affichent aujourd’hui une bien meilleure mine.

l y a beaucoup plus d’achalandage de la part tant des travailleurs que des étudiants », constate Jessica Bouchard, directrice principale, Stratégie de contenu, Affaires économiques et Relance du centre-ville à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui se réjouit de cette nouvelle animation et de la reprise des activités en plein cœur économique de Montréal.

La pandémie, on le sait, a laissé d’importantes séquelles sur le paysage commercial montréalais qui a été grandement affecté par l’absence prolongée de travailleurs. Au premier trimestre de 2022, le taux d’inoccupation des bureaux dans l’ensemble de la ville s’élevait à 16,9 %. Dans l’arrondissement Ville-Marie, ce taux était sensiblement identique à 16,8 %, soit une hausse de 8,2 points de pourcentage en deux ans. Malgré le regain d’activité observé ces dernières semaines, le taux de disponibilité des espaces commerciaux demeure élevé.

LA NOUVELLE RÉALITÉ DU TRAVAIL

Les deux tiers (68 %) des travailleurs y avaient repris le travail, en étant présents au bureau deux ou trois jours en moyenne, indique un sondage piloté en avril dernier par la CCMM. Si la proportion d’employés qui viennent travailler au bureau est appelée à croître, il n’en demeure pas moins que la crise sanitaire a transformé l’organisation classique du travail et nous a propulsés dans une nouvelle ère où l’adoption de modèles de travail hybride s’est accélérée et généralisée dans les entreprises. Une réalité qui va perdurer, estime-t-on. Résultat : le nombre de travailleurs présents quotidiennement dans le centre-ville devrait être de 19 à 25 % moindre par rapport à la période prépandémique, évalue la CCMM.

L’organisme a toutefois bon espoir de voir cette diminution être en partie atténuée par la création de nouveaux emplois générés par la conjoncture économique et la croissance des entreprises. « On sent le dynamisme économique qui a cours à Montréal et l’attrait pour s’y installer », fait valoir Jessica Bouchard qui souligne notamment que plusieurs entreprises internationales ont annoncé des projets d’investissement ces derniers mois pour s’installer à Montréal.

16 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
RELANCE DU CENTRE-VILLE
JESSICA BOUCHARD
JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE
Directrice principale, Stratégie de contenu Affaires économiques et Relance du centre-ville Chambre de commerce du Montréal métropolitain
PAR PIERRE THÉROUX
«I

Entre-temps, les employeurs montréalais sont invités à revoir la gestion et l’aménagement des locaux pour bureaux afin de s’adapter à cette nouvelle réalité du travail et de faciliter le retour de leurs employés. « Il y a une réelle volonté de la part des dirigeants d’entreprises de mettre en place des conditions pour favoriser le retour des travailleurs au bureau, de faire en sorte d’avoir une valeur ajoutée au travail en présentiel », souligne Jessica Bouchard. Les trois quarts des entreprises prévoient d’ailleurs accélérer leurs investissements afin de rendre leurs lieux de travail plus attrayants, indique un sondage mené récemment par la CCMM.

COMMENT FAVORISER LE RETOUR

AU CENTRE-VILLE

La CCMM, qui s’est engagée ces derniers mois dans des exercices de réflexion pour pallier les

conséquences de la pandémie et s’interroger sur l’avenir de l’immobilier commercial sur le territoire métropolitain de Montréal, vient ainsi de publier le Guide sur les pratiques exemplaires et innovantes en immobilier commercial à Montréal qui propose entre autres une douzaine de pistes d’action.

L’une de ces mesures consiste à créer des espaces qui répondent aux besoins postpandémie du personnel. En ces temps de pénurie de maind’œuvre, où l’attractivité et la rétention des talents sont un enjeu capital, « les entreprises ont tout intérêt à miser sur le bien-être des employés en leur offrant notamment de nouveaux lieux de travail, avec des espaces distincts, qui favorisent non seulement la collaboration, mais aussi la détente », suggère Jessica Bouchard.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 17
STÉPHAN POULIN
RELANCE DU CENTRE-VILLE

L’établissement de partenariats entre les entreprises d’un même édifice ou secteur de Montréal, afin de partager des espaces de travail, est une autre mesure mise de l’avant. La création de la plateforme virtuelle Espaces et cie, lancée en avril dernier, vise justement à aider les entreprises à maximiser la gestion de leurs espaces. « On voit des entreprises qui utilisent cette plateforme non seulement pour afficher ou trouver des bureaux disponibles au centre-ville, mais aussi pour profiter des réseaux de services et d’une plus grande synergie », constate Jessica Bouchard.

SE RETROUVER COMME EN VOYAGE

D’AFFAIRES

Si ces initiatives visent principalement les entreprises, d’autres mesures concernent plus particulièrement des actions que peut entreprendre la Ville de Montréal, comme l’assouplissement du règlement de zonage pour permettre la mise en place d’environnements multifonctionnels. En autorisant les changements de vocation de

locaux pour bureaux au centre-ville et ailleurs, afin de favoriser l’ajout de services spécialisés (garderies, dentistes, massothérapeutes, notaires, par exemple), elle contribuerait à transformer ces milieux de travail en milieux de vie.

Montréal doit aussi miser sur l’abondance de festivals, d’activités culturelles et de restaurants, qui font depuis longtemps sa réputation, pour valoriser encore davantage l’art, la culture et la gastronomie qui sont des piliers de son attractivité, en particulier au centre-ville.

« Les employés se retrouvent aujourd’hui dans un contexte où la venue au bureau, au centre-ville de Montréal, peut être perçue comme un mini voyage d’affaires. Ils peuvent se rendre au bureau, deux ou trois jours par semaine, pour y rencontrer des collègues ou des clients, tout en profitant des différents attraits culturels et gastronomiques offerts par les commerces de la ville », conclut Jessica Bouchard.

• Créer des espaces qui répondent aux besoins postpandémie du personnel

• Lancer des mesures incitatives formelles destinées aux personnes qui travaillent en présentiel

• Prioriser les enjeux liés à la mobilité, au cœur du retour au travail, pour l’ensemble du personnel

• Reconnaître les enjeux de sécurité et de bien-être associés au retour au bureau

• Soutenir le développement d’applications intelligentes pour l’optimisation du parc de stationnement

• Miser sur des lieux multifonctionnels fondés sur des passe-temps ou des intérêts communs

• Établir des partenariats interentreprises pour accroître la synergie et le sentiment d’appartenance

• Faire de la propreté et de la qualité de l’air des enjeux prioritaires

• Assouplir le règlement de zonage pour permettre la mise en place d’environnements multifonctionnels

• Valoriser l’art, la culture et la gastronomie, qui font la force et la fierté de Montréal

• Doter les milieux de travail de soins et de services, à l’intérieur des immeubles ou à proximité

• Inciter les entreprises à valoriser l’histoire et le patrimoine Source :

18 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
de
du
(2022). Guide
innovantes
immobilier.
Chambre
commerce
Montréal métropolitain
sur les pratiques exemplaires et
en
commercial. https://www.ccmm.ca/fr/medias/infrastructure/pratiques-exemplaires-et-innovantes-en-immobilier-commercial/
RELANCE DU CENTRE-VILLE
D’ACTION PROPOSÉES PAR LA CCMM
12 PISTES

UN PROJET SIGNATURE POUR LE QUARTIER INTERNATIONAL DE MONTRÉAL

Le Victoria sur le parc / 700 St .Jacques, cet immeuble qui redéfinit la ligne d’horizon du centre-ville, va bientôt entrer dans la phase finale de sa construction. Avec ses 58 étages qui s’élèvent à 200 mètres, cette adresse prestigieuse devient le gratte-ciel à usage mixte le plus haut de Montréal.

Le nouvel édifice du promoteur immobilier Broccolini comprend une tour résidentielle de 400 copropriétés (Victoria sur le parc) ainsi qu’un basilaire de 10 étages constitué de locaux pour bureaux et d’un rez-dechaussée à vocation commerciale (700 St.Jacques). Au-delà de sa hauteur, l’immeuble se distingue par la qualité de son architecture et de son design qui marient habilement la modernité et l’histoire.

La pierre sur les façades du basilaire rappelle en effet les bâtiments anciens de ce qui était autrefois le secteur financier de la ville tandis que la tour de verre a une allure résolument moderne avec sa coiffe en forme de V et son jeu d’angles subtil.

« Ce projet change la carte postale de Montréal, affirme Roger Plamondon, président, Développement immobilier chez Broccolini. Avec la tour de la Banque Nationale pour laquelle nous agissons comme entrepreneur général et qui sera bientôt terminée, le

Victoria sur le parc / 700 St.Jacques vient transformer un secteur qui était auparavant une cicatrice dans le tissu urbain. » Les deux immeubles sont en effet construits sur un terrain vacant qui a été acheté par Broccolini en 2018, l’un des derniers qui restaient à développer dans le Quartier international.

AXÉ SUR LE BIEN-ÊTRE DES OCCUPANTS

Le Victoria sur le parc / 700 St.Jacques offrira un environnement exceptionnel aux occupants : échangeurs d’air à la fine pointe, nombreuses terrasses végétalisées, fenêtres pleine hauteur, plafonds allant jusqu’à 13 pieds, restaurants et commerces au rez-de-chaussée, etc. « Tout a été pensé pour le bien-être des occupants, souligne David Salomon-Lima, vice-président, Développement d’affaires chez Broccolini. D’ailleurs, le bâtiment détient la certification Well de même que la Wired Certified Gold qui atteste de la qualité supérieure de ses infrastructures technologiques. »

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 19
VICTORIA SUR LE PARC / 700 ST.JACQUES ROGER PLAMONDON Président, Développement immobilier Broccolini PAR NATHALIE VALLERAND BROCCOLINI

Cet immeuble de catégorie AAA qui vise également la certification LEED Or pourrait convaincre des employés de revenir au centre-ville, selon lui : « La pandémie a fait en sorte que les entreprises sont encore plus soucieuses d’offrir un lieu de travail de qualité à leurs employés. Comme nos espaces sont à l’état brut, ils permettent par ailleurs une grande flexibilité en matière de design. »

Sa localisation stratégique au cœur du Quartier international et à proximité du centre-ville est un atout certain. « Ce projet s’inscrit dans le concept de "quartier 15 minutes" où il est possible de se loger, de travailler, de faire ses courses et de se divertir à distance de marche », indique pour sa part Roger Plamondon.

Relié au métro et au RÉSO souterrain de Montréal ainsi qu’à une future gare du Réseau express métropolitain, l’immeuble favorise en effet la mobilité active et durable. Il offrira 120 places de rangement pour vélos et un service d’autopartage. « Nous mettons tout en place pour minimiser l’utilisation de l’auto solo », assure M. Plamondon.

Quelque 330 000 pi2 d’espace locatif sont disponibles au 700 Saint-Jacques pour des entreprises et des commerces. Broccolini est en discussion avec des locataires potentiels, mais rien n’est signé pour l’instant. Quant au volet résidentiel, la quasi-totalité des unités s’est vendue dans les premiers mois de la mise en marché en octobre 2018.

20 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
RELANCE DU CENTRE-VILLE
MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 21

LES UNIVERSITÉS ET LES UNIVERSITAIRES, MOTEURS ÉCONOMIQUES DE MONTRÉAL

Les gens qui poursuivent leurs études jusqu’à l’université améliorent leur sort. En même temps, ils contribuent à enrichir leur communauté. Montréal en est un exemple éloquent qui se confirme de décennie en décennie, et son attractivité pour les étudiants venus d’ailleurs en demeure un élément essentiel.

C’est, en résumé, ce qu’on peut retenir de la grande mise à jour d’une étude d’abord réalisée en 2016 que vient de présenter la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). On y trouve plusieurs éléments encourageants, mais aussi quelques autres plus préoccupants.

« Au départ , Montréal se distingue dans le monde, entre autres du fait de l’excellence de ses établissements universitaires, de leur attractivité et de leurs retombées, affirme Michel Leblanc, PDG de la CCMM. Mais il faut du renfort, et nous ne sommes pas les seuls à vouloir recruter des étudiants étrangers de talent. La concurrence est costaude. »

UNE FORTE REPRÉSENTATION ÉTRANGÈRE Pourquoi est-ce si important pour l’économie montréalaise ? Il suffit de considérer des chiffres probants tirés du nouveau document de la CCMM. On évalue à 173 000 le nombre d’étudiants qui fréquentent des universités du Grand Montréal, les trois quarts de toute la population universitaire du Québec. Leur proportion est encore plus importante au-delà du premier cycle. Ils représentent près de la moitié de l’ensemble des étudiants et étudiantes au doctorat de toute la province. Qui plus est, 46,3 % de tout ce groupe est formé de gens qui proviennent de l’extérieur du pays.

22 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE UNIVERSITÉS : MOTEUR ÉCONOMIQUE
MICHEL LEBLANC Président et directeur général Chambre de commerce du Montréal métropolitain PAR RENÉ VÉZINA

Dans une économie compétitive de plus en plus liée au haut savoir, on s’imagine qu’il s’agit là d’un atout de premier plan. Mais le bassin québécois n’est pas illimité. Le document de la CCMM l’exprime clairement : « Sans la croissance du nombre d’étudiants internationaux, le nombre total d’étudiants universitaires aurait diminué. » Michel Leblanc abonde en ce sens : « Leur présence contribue à la réputation de Montréal, elle aide à notre image d’ouverture, et nos finances publiques vont grandement en profiter. Mais il faut absolument améliorer le taux de diplomation de nos jeunes. Autrement, sans les immigrants, nous sommes en manque. »

Voyons les chiffres. Ils lui donnent raison. Entre 2006 et 2021, dans la Région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, l’emploi a grimpé de 108 % pour les personnes qui détenaient un diplôme supérieur au baccalauréat, et de 63 % pour celles qui avaient au moins obtenu leur baccalauréat. Mais le taux de gens qui ont juste terminé leurs études secondaires a glissé ; il a plongé de 16 % pour les personnes qui n’ont aucun diplôme.

L’APPORT DES TRAVAILLEURS DIPLÔMÉS

L’étude de la CCMM évalue à 29 milliards de dollars, pour l’année 2019-2020, la contribution des diplômés universitaires du Grand Montréal pour la création et la diffusion de leurs connaissances acquises dans leurs universités. En guise de comparaison, le produit intérieur brut du Québec était de 426 milliards en 2019, selon l’Institut de la statistique du Québec. Cet apport est important, car on parle ici de travailleurs qui finissent par obtenir des salaires supérieurs à la moyenne. Et encore, les universités et les centres de recherche auraient pu faire mieux si l’on pouvait complètement garnir leurs rangs.

« Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, précise Michel Leblanc, des gens qui ont un diplôme de base vont arriver à se placer, mais ils risquent de finir par nettoyer les planchers. C’est vrai, le Québec est parvenu à améliorer la diplomation de base au secondaire. Mais ce n’est plus suffisant. » D’autant que l’économie de Montréal est en pleine transformation.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 23
ISTOCK PAR MAPODILE

Ses récents leaders ont décidé de miser sur l’économie du savoir. Il a beaucoup été question, par exemple, de toute l’industrie mondiale du jeu vidéo qui apprécie vivement les compétences des Québécois dans le domaine et les avantages qu’offre la province ; elle développe d’ailleurs des antennes ici. Les firmes qui se démarquent en intelligence artificielle y participent, mais les ambitions montréalaises vont bien au-delà des jeux vidéo accessibles sur le Web.

Le domaine des technologies de l’information et de la communication emploie 160 000 personnes dans la RMR de Montréal. Il fait figure de vaisseau amiral de la nouvelle économie montréalaise et il s’y trouve naturellement une forte proportion de diplômés universitaires. C’est également le cas pour les secteurs de la finance et de l’assurance, des sciences de la vie et des technologies de la santé, de l’aéronautique et même de la transformation alimentaire. Selon la mise à jour de la CCMM, on peut évaluer à plus de 60 milliards de dollars la valeur de la production de ces secteurs de pointe étroitement liés à la présence de diplômés universitaires. C’est énorme, mais non garanti.

« Nos universités produisent des personnes hautement qualifiées, souligne Michel Leblanc. Et malgré des embûches, elles réussissent à prendre de l’expansion avec de nouveaux campus, comme du côté d’Outremont ou de l’ancien hôpital Royal Victoria. » Certains citoyens se sont offusqués. Ce fut le cas, par exemple, lorsque l’ancien hôpital Shriners pour enfants, un établissement exceptionnel, cherchait à répondre aux

besoins croissants des jeunes au-delà de son ancien emplacement en bordure du mont Royal avant d’être intégré au nouveau Centre universitaire de santé McGill à Montréal.

UNE CONTRIBUTION À L’ÉCHELLE DE LA SOCIÉTÉ

« II est essentiel de reconnaître la contribution des universités à notre bien-être collectif, répond Michel Leblanc, qui préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. En passant, savez-vous combien elles paient en salaires à l’ensemble de leur personnel ? Pas moins de 5,3 milliards de dollars par année. En impôts, puis en taxes, c’est considérable. Nos universités aident à bâtir une société plus robuste. »

C’est d’autant plus important si l’on veut se mesurer aux meilleurs, en gardant en tête que l’ensemble de la population du Québec, soit quelque 8,7 millions d’habitants, correspond grosso modo à la moitié de celle de l’agglomération de New York ! « Nous avons été longtemps en mode rattrapage, concède Michel Leblanc, mais la dynamique a changé. Il est aujourd’hui question de bâtir sur les acquis et de passer en mode croissance. »

Et la contribution du milieu universitaire déborde sur l’ensemble de la population, selon lui : « Les gouvernements finissent par récolter plus d’argent, ils peuvent engager des fonds dans des programmes sociaux, réduire la détresse, investir pour encourager de meilleures habitudes de vie… Les universités québécoises contribuent directement à l’amélioration de la qualité de vie. »

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UNIVERSITÉS : MOTEUR ÉCONOMIQUE ISTOCK PAR DRAZEN ZIGIC

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE AU CŒUR DE LA CROISSANCE DU GRAND MONTRÉAL

Malgré les turbulences des dernières années, l’économie du Québec, et du Grand Montréal en particulier, se porte relativement bien, surtout si on la compare à ce que vivent d’autres centres urbains dans le monde. Pour maintenir cet élan, il faudra notamment réussir la transition énergétique en cours, et la métropole est bien placée pour y parvenir.

SYLVAIN GIGUÈRE

Économiste en chef et responsable du développement économique métropolitain Communauté métropolitaine de Montréal

C’est ce qui ressort de l’imposant Plan métropolitain de développement économique (PMDE) 2022-2031 préparé par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), présenté formellement en novembre, et qui entend « accélérer le changement vers une économie plus productive, plus inclusive et plus verte » selon ce qui est annoncé d’entrée de jeu.

La CMM, rappelons-le, regroupe 82 municipalités qui composent le Grand Montréal en englobant les îles de Montréal et de Laval, l’agglomération de Longueuil, en plus des deux banlieues nord et sud, plus une bonne partie de la Montérégie, les abords de Lanaudière et des Laurentides. Ce faisant, elle touche plus de 4 millions d’habitants et génère plus

de la moitié de l’économie québécoise. Elle affichait en 2020 un produit intérieur brut réel de quelque 248 milliards de dollars. En 2018 et 2019, l’économie du Grand Montréal revendiquait, avec 3,5 % et 3,4 % respectivement, la croissance annuelle la plus importante de toutes les grandes agglomérations canadiennes. Qui plus est, l’essor de la CMM profite à tout le Québec : le PMDE souligne que de 2010 à 2020, « l’économie métropolitaine a été à l’origine de 82 % des emplois créés dans la province ».

Fort bien, mais comment poursuivre sur cette lancée ? C’est précisément l’objectif de cette grande réflexion qui veut propulser la CMM jusque dans la prochaine décennie.

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PAR RENÉ VÉZINA
DOSSIER COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL
JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE

Terrebonne Un milieu de vie exceptionnel

Population de121 000 habitants ;

Un des plus hauts taux de jeunes familles du Québec avec une moyenne d’âge de 38 ans ;

4e ville en importance de la Communauté métropolitaine de Montréal et 10e du Québec ;

Positionnement géographique

stratégique : territoire traversé par les autoroutes 40, 640 et 25 et une gare de la ligne de train de banlieue de Mascouche ;

Richesses naturelles

avec la rivière des Mille Îles, le Corridor de biodiversité et le parc de conservation du ruisseau de Feu.

Une ville en effervescence avec ces projets :

Le futur quartier universitaire ; Le futur Écoparc industriel et ses 1,6 million de mètres carrés.

Découvrez le projet du quartier universitaire

L’ENJEU CLIMATIQUE AU PREMIER PLAN

« La lutte pour contrer les changements climatiques va se jouer partout, dit Sylvain Giguère, économiste en chef de la CMM et responsable de son développement économique. Nous détenons un atout de taille parce que nous générons moins de gaz à effet de serre du fait de nos ressources importantes en énergie renouvelable, à commencer par l’hydroélectricité. Imaginez ce que ça peut donner comme avantage, par exemple, pour devenir un pôle mondial de référence en transport intermodal si l’on peut miser sur cette expertise incomparable. »

La CMM s’en tire déjà bien. Son taux de chômage est le plus bas depuis 47 ans, autour de 5 %. Les inégalités de revenu y sont parmi les plus faibles en Amérique du Nord, ce qui atténue les risques de violence. La main-d’œuvre demeurait jusqu’à tout récemment relativement disponible du fait de l’apport des immigrants, remarquablement qualifiés. Les étudiants étrangers y sont nombreux et contribuent à situer Montréal au 11e rang sur 40, pour les grandes villes d’Amérique du Nord, quant à la proportion d’étudiants par rapport à l’ensemble de leur population.

On pourrait ajouter le potentiel de financement qui a grandi au fil du temps pour les nouveaux investissements avec des acteurs financiers qui ont plongé dans la mêlée en parallèle avec les organismes paragouvernementaux comme Investissement Québec.

« En plus, nous nous sommes ajustés aux nouvelles réalités, soutient Sylvain Giguère. Les avancées de Montréal en ce qui concerne l’intelligence artificielle, par exemple, sont reconnues un peu partout dans le monde. L’économie du savoir, ici, a pris le dessus. »

Ce serait bien s’il n’y avait pas ici de points faibles, mais les roses ont elles aussi des épines. Et celles de la CMM ont en bonne partie trait à son retard en matière de productivité. « Il faut admettre que nous avons du travail à faire, constate Sylvain Giguère. Notre taux de diplomation postsecondaire s’est amélioré. Mais le plus important, pour les régions métropolitaines qui concentrent les activités du savoir, c’est la diplomation universitaire. On note une corrélation très forte entre celle-ci et la productivité. Or, à cet égard, la CMM se situe au 32e rang sur 40 en Amérique du Nord. Les exigences de la nouvelle économie sont élevées, partout dans le monde, et il faut suivre la cadence. On doit faire plus en éducation, à tous les niveaux. »

DES ATOUTS DE TAILLE POUR VENDRE MONTRÉAL À L’INTERNATIONAL

En tout cas, à Montréal International, on mise volontiers sur l’image de Montréal comme métropole verte pour attirer dans la grande région de nouveaux investissements, par exemple en 2021 avec l’annonce de l’implantation de l’International Sustainability Standards Board. Cette organisation est responsable d’établir les normes de divulgation financières environnementales pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale. Une sorte de chien de garde, en somme, pour encadrer la finance internationale, et Montréal avait de bons arguments en sa faveur.

« Dans cet esprit, la CMM et nous parlons le même langage, indique Stéphane Paquet, présidentdirecteur général de Montréal International.

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DOSSIER COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL
STÉPHANE PAQUET Président-directeur général Montréal International JBC MÉDIA PAR ÉRIC CARRIÈRE

Active

qui favorise l’adoption et le maintien des saines habitudes de vie par ses infrastructures sportives et son offre de loisirs.

Une ville ...

Inclusive

et à l’écoute de ses citoyens grâce à sa gouvernance participative.

Équilibrée

où nature et modernité cohabitent et évoluent en harmonie.

Une ville qui nous ressemble et qui nous rassemble

Est-ce que nous allons solliciter une nouvelle cimenterie ? Non. Mais nous visons ce qu’on appelle les technologies propres, et trois personnes chez nous y travaillent maintenant. Nous voulons nous aussi renforcer le nouvel écosystème économique du Grand Montréal. »

Ce qui ne veut pas dire faire table rase de ce qui existe, mais aider à transformer progressivement le profil économique du Grand Montréal. « Quand je vais à l’international pour en faire la promotion, souligne Stéphane Paquet, je vends précisément ce nouveau positionnement, basé entre autres sur la connaissance et la recherche. » Ce serait simple si Montréal était seule dans son camp, mais d’autres grandes agglomérations dans le monde font elles aussi valoir des atouts similaires, sans compter que les nouvelles entreprises risquent de concurrencer celles qui sont déjà présentes ici. « Oui, et ça nous force à être meilleurs tout en misant sur l’innovation. Il peut même en résulter de nouveaux réseaux, de nouvelles alliances, profitables à tout le monde, poursuit-il. Par exemple, une PME de Mascouche pourrait s’appuyer sur une entreprise asiatique nouvellement installée chez nous pour aborder de nouveaux marchés là-bas. Le sang neuf, c’est bon ! »

Encore faut-il que le Grand Montréal puisse véritablement faire valoir ses forces en matière d’économie du savoir. En parler, c’est bien, s’y consacrer, c’est encore mieux. « Dans les faits, nous avons rattrapé notre retard dans les services à haute intensité de connaissances, au point d’avoir progressé plus rapidement que Toronto ou Vancouver », reprend Sylvain Giguère, qui garde cependant en tête l’importance de combler cet autre retard, celui de la productivité.

De là cette autre affirmation centrale dans le PMDE : « Faire du Grand Montréal une économie métropolitaine et productive, inclusive et verte. » La mention de l’inclusion devient particulièrement stratégique. On y indique que le progrès des dernières années a coïncidé avec une amélioration des revenus pour les familles moins fortunées, surtout si l’on fait une comparaison avec les écarts saisissants qu’on note aux États-Unis. Et même pendant la pandémie, les diverses mesures prises par les différents gouvernements, ici, ont permis d’atténuer ce qui aurait pu devenir une terrible fracture sociale. En parallèle, la réputation de tolérance du Grand Montréal aide à le positionner comme une terre d’accueil pour les personnes persécutées ailleurs.

L’INCONTOURNABLE ENJEU DE LA RARETÉ DE MAIN-D’ŒUVRE

L’enjeu de l’inclusion touche quand même régulièrement la pénurie de travailleurs. Toute intervention qui permet de maintenir, même d’augmenter la participation de bassins de maind’œuvre moins présents dans le marché, comme les nouveaux immigrants, les gens des Premières Nations ou les personnes handicapées, aide à fortifier l’économie métropolitaine. « Nous préférons, nous, évoquer une rareté de main-d’œuvre plutôt qu’une pénurie », note Stéphane Paquet. Le problème n’est pas insoluble, surtout si l’on peut aller recruter à l’international les personnes compétentes qui sont recherchées.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 29
ISTOCK PAR 7POSTMAN DOSSIER COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL

PROCHAINES ÉTAPES :

AUTOMNE 2022

Mandat architecture / Concepts architecturaux

2023 – 2024

Réalisation des plans et devis pour construction / Mandats architecture et ingénierie

2025-2026

Réalisation des travaux

FIN 2026

Inauguration / Ouverture

Les efforts récents de Montréal International ont porté leurs fruits. La plateforme de recrutement de Talent Montréal comptait quelque 100 000 candidatures internationales à l’automne 2022, soit près de 45 000 de plus qu’à la fin de 2021. Cette plateforme permet aux entreprises du Grand Montréal d’afficher des postes à combler localement. L’organisation en fait la promotion en ligne à l’aide de campagnes numériques qui mettent en relation les employeurs locaux avec les travailleurs internationaux. Les candidatures qui s’y trouvent proviennent d’Europe, d’Amérique latine et d’Afrique, principalement. À l’automne 2022, 173 entreprises du Grand Montréal faisaient appel aux services de recrutement de Montréal International, un sommet pour l’organisation qui œuvre dans ce secteur depuis une dizaine d’années.

En 2021, quelque 1 135 personnes venues de l’étranger et dûment compétentes avaient pu rejoindre des entreprises québécoises en mal de renfort du fait des initiatives de Montréal International. Il ne suffit pas d’attirer ici des entreprises, encore faut-il attirer aussi les gens dont l’ensemble de l’économie montréalaise a besoin.

Se pose ici cependant une question pratique : si elles sont déjà en place et veulent étendre leurs activités, disposent-elles de l’espace nécessaire ? Et pour celles qui arrivent, que peut-on leur offrir alors que les terrains se font de plus en plus rares ?

« Oui, les lieux disponibles se font de plus en plus rares, admet Sylvain Giguère, et ça peut devenir un obstacle au développement. Mais on trouve à Montréal plein de bâtiments vétustes, parfois abandonnés, liés à ce qu’on appelle “l’ancienne économie”, pourvu qu’ils soient réhabilités. » Il n’en manque pas. On pourrait citer l’immense complexe, aujourd’hui désuet, du 4000, rue Saint-Patrick, au bord du canal Lachine, et qui vient de faire l’objet d’un grand concours pour le réinventer. « Il reste ainsi des espaces qu’il faudra peut-être décontaminer, mais qui pourraient servir de nouveau, en ville ou en périphérie », mentionne Sylvain Giguère.

Le PMDE fait expressément mention de la « revitalisation de son parc immobilier industriel satisfaisant aux normes environnementales les plus élevées ». Autrement dit, la remise en état de ces espaces hérités du siècle dernier offre une belle occasion dans la mesure où elle contribue à l’amélioration de la productivité, à celle du niveau de vie collectif ainsi qu’à la transition énergétique.

Belle ambition… et c’est pourquoi il importe pour la CMM de se positionner à cet égard, on le devine, parce qu’elle n’est pas la seule dans le monde à avoir hérité d’un patrimoine industriel aujourd’hui dépassé. L’avantage québécois, du fait de sa forte production d’énergie renouvelable, hydroélectrique, lui permet de se situer en tête du peloton.

Mais tout n’est pas uniformément rose. « Le logement était relativement abordable, il ne l’est plus, et il devient lui aussi de plus en plus rare », relève Sylvain Giguère. C’est pourquoi on doit songer à une politique de l’habitation pour l’ensemble du Grand Montréal, parce qu’il devient illogique de vouloir recruter des travailleurs s’ils ne peuvent se loger, eux et leur famille. Et à supposer qu’ils réussissent à s’installer en périphérie, où les coûts demeurent moins élevés, encore leur faudra-t-il pouvoir se déplacer sans être obligés de recourir à leur voiture, donc avoir accès à un système efficace de transport en commun en lien avec cet objectif de bâtir une économie verte pour la CMM. Cette dernière élabore justement une Politique métropolitaine d’habitation qui apportera des pistes d’action pour surmonter la crise de l’abordabilité, ce qui facilitera l’attraction de nouveaux talents.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 31 On pense en mode solutions. Conseils. Expertises. Accompagnement. lavaleconomique.com
DOSSIER COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL

« Le Grand Montréal est déjà bien perçu à cet égard, et son excellence en intelligence artificielle renforce cette perception, tout comme les avancées dans les sciences de la vie, par exemple, souligne Stéphane Paquet, et plusieurs grands groupes internationaux le remarquent. Ça aide à nous mettre sur la carte. »

Il faudra évidemment que ces analyses traversent les frontières si l’on souhaite poursuivre l’internationalisation de la métropole. Mais pour la CMM, le seul fait de reconnaître les forces alors que l’humeur est parfois morose peut aider à regarder droit devant, dans ce cas-ci, jusqu’à l’horizon 2031. « Nous sommes déjà en mode action et il est important de mobiliser nos partenaires gouvernementaux et municipaux autour des grands axes que nous avons identifiés », dit Sylvain Giguère.

De toute évidence, l’accent mis sur la transition énergétique est crucial. Il ne s’agit pas seulement

de se distinguer en se drapant dans une enveloppe vertueuse et en prônant une réduction des émissions de gaz à effet de serre par les bons choix technologiques et industriels : dans le PMDE, c’est un enjeu collectif autant qu’humain, basé sur de réelles avancées, qui peuvent aider à maintenir et même à hausser le niveau de vie de la population. Ailleurs, on risque de souffrir pour demeurer trop enchaîné aux hydrocarbures, dont la part est condamnée à baisser, même si les coûts grimpent actuellement du fait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

À quoi ressemblera le Grand Montréal en 2031?

Bien malin qui pourrait le prédire. Avec les progrès indéniables des dernières années, l’inestimable patrimoine énergétique renouvelable du Québec et les avancées technologiques qui se prolongent, le portrait, même flou, commence à se préciser. Il s’avère prometteur.

32 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
DOSSIER COMMUNAUTÉ MÉTROPOLITAINE DE MONTRÉAL ISTOCK PAR GUY BANVILLE

TRIBUNE DE MAIRES DU GRAND MONTRÉAL

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
DE VIE
QUARTIER UNIVERSITAIRE RAYONNEMENT RÉGIONAL BIEN-ÊTRE DES CITOYENS MILIEU
EXCEPTIONNEL
DOSSIER PROMOTIONNEL DE GAUCHE À DROITE ET DE HAUT EN BAS : ISTOCK PAR MARCHMEENA - ISTOCK PAR RIDOFRANZ - ISTOCK PAR GORODENKOFF - ISTOCK PAR KAR-TR ISTOCK PAR VIOLETASTOIMENOVA - ISTOCK PAR GOODVIBES PHOTO - ISTOCK PAR MIHAILOMILOVANOVIC - ISTOCK PAR GILAXIA - ISTOCK PAR OKRASYUK ISTOCK PAR MOON SAFARI - ISTOCK PAR RECEP-BG - ISTOCK PAR SDI PRODUCTIONS - ISTOCK PAR CECILIE ARCURS - ISTOCK PAR ARCURS GORODENKOFF

VILLE DE

SAINT-CONSTANT CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE DES CITOYENS ET AU RAYONNEMENT RÉGIONAL

Des installations sportives pour favoriser l’exercice physique, un pont carboneutre, un amphithéâtre pour combler un vide en infrastructures culturelles régionales, ainsi qu’un bâtiment innovateur pour augmenter l’offre de logements : la Ville de Saint-Constant offre un milieu de vie qui répond aux préoccupations actuelles.

Les projets de développement de Saint-Constant s’articulent autour de sept pôles. Le Pôle récréatif régional, en train de se construire le long de la route 132, se structure pour procurer des services aux citoyens de la ville d’abord, mais aussi à ceux de la Municipalité régionale de comté de Roussillon, un bassin de plus de 200 000 personnes.

L’adoption et le maintien de saines habitudes de vie engendrent des bienfaits pour la santé des gens. Si ce fait est connu depuis longtemps, le contexte pandémique en a récemment fait ressortir toute l’importance. « En pleine période de COVID, nous avons réussi à mener à terme la construction du Complexe aquatique de Saint-Constant dans le respect des délais et du budget », se réjouit le maire Jean-Claude Boyer. Cette infrastructure sportive moderne d’une superficie de quelque 43 000 pi2, un investissement de 13,8 millions de dollars inauguré en mai 2021, comprend, entre autres, une piscine de compétition de 10 couloirs, un bassin récréatif, une rivière sans fin avec courant, ainsi qu’une entrée progressive de style plage et des jeux d’eau. « Nous sommes très satisfaits du niveau

de finition du complexe, de la qualité de ses installations et de l’utilisation de technologies écoénergétiques », ajoute le maire.

Pour relier les deux rives du Pôle récréatif régional traversé par la rivière Saint-Régis, Saint-Constant a construit, près du Complexe aquatique, le Pont du legs du 275e, nommé en l’honneur de l’anniversaire de la fondation de Saint-Constant. « Nous sommes particulièrement fiers de ce pont, confie Jean-Claude Boyer. D’abord parce qu’il ne s’en construit plus beaucoup de nos jours, mais aussi parce qu’en plus de sa vocation utile, il a l’apparence d’une œuvre d’art et il est une vitrine du savoir-faire québécois. » Les poutres et les arches du pont de 29 mètres, ouvert à la circulation en juillet 2021, ont été construites en bois d’épinette noire provenant d’une forêt renouvelable de l’Abitibi et transformé aux Chantiers Chibougamau. Cette matière première a été choisie en raison d'émissions de gaz à effet de serre plus faibles que celles générées par le béton et l’acier ainsi que pour son caractère écologique et durable.

D’ici 2025, la Ville de Saint-Constant prévoit terminer d’autres projets majeurs, dont un complexe de tennis englobant six terrains intérieurs et quatre terrains extérieurs, de même que la construction d’un immeuble innovateur qui comprendra une caserne de pompiers sur montée d’un étage de locaux pour bureaux, puis d’étages d’unités résidentielles. « C’est un concept assez unique au Québec, il faut aller aux États-Unis ou dans l’Ouest canadien pour voir ce type de bâtiment », conclut le maire de Saint-Constant.

34 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 TRIBUNE DE MAIRES DU GRAND MONTRÉAL
JEAN-CLAUDE BOYER Maire de Saint-Constant
n < COMPLEXE AQUATIQUE SAINT-CONSTANT ET PONT DU LEGS DU 275E

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE

UN MILIEU DE VIE EXCEPTIONNEL

« Rares sont les villes de notre taille à avoir conservé intact un cœur villageois avec une offre commerciale chaleureuse et diversifiée qui inclut de nombreux restaurants, en plus de profiter d’un lac en plein centre de la ville et d’un parc national en montagne », affirme le maire Ludovic Grisé Farand, soulignant que Saint-Bruno arrive au premier rang des villes canadiennes pour élever une famille et au quatrième rang des villes canadiennes où il fait bon vivre dans le classement 2018 du magazine MoneySense

« Nous continuons d’innover pour les jeunes familles », poursuit le maire, annonçant la création de 280 nouvelles places réparties dans trois garderies au cours des deux prochaines années.

Parmi les autres apports de Saint-Bruno à une qualité de vie exceptionnelle, le maire mentionne un transport collectif très accessible avec le Réseau de transport de Longueuil qui dessert la ville ainsi que la présence d’une gare du train de banlieue exo. Saint-Bruno est également entourée de terres agricoles protégées toujours en exploitation.

« Nous sommes une ville dynamique avec énormément d’activités pour les familles, les amateurs de culture et les sportifs, souligne l’élu. Nous amorçons d'ailleurs la construction d’un complexe multisport, un investissement de 55 millions de dollars. Nous prévoyons son ouverture vers la fin de 2026 ».

DEUX PARCS INDUSTRIELS

« Nous avons une approche équilibrée entre le développement économique, le développement immobilier et le développement durable », fait valoir Ludovic Grisé Farand. Il y a d’abord le parc d’affaires Gérard-Filion, plus traditionnel, puis un écoparc industriel qui permet, par des normes environnementales plus strictes, d’établir un équilibre entre le développement industriel et le développement durable. Aucun usage qui demande une cheminée n’y est autorisé, par exemple. « Notre objectif avec ce parc est d’attirer des entreprises de qualité qui offrent des emplois bien rémunérés », explique-t-il.

En septembre dernier, le Groupe Montoni a levé la première pelletée de terre du futur complexe industriel qui sera construit dans l’écoparc, un investissement de 450 millions de dollars. L'ensemble respectera les normes du bâtiment à carbone zéro et visera la certification LEED.

« Nos parcs industriels sont situés dans une zone stratégique, près des autoroutes 30 et 20 et de la route 116, des axes routiers importants dans la chaîne logistique en Amérique du Nord », ajoute le maire de Saint-Bruno.

Dans le voisinage des Promenades Saint-Bruno, centre commercial d’envergure, 3 000 nouvelles unités d’habitation verront bientôt le jour. Elles incluront des logements sociaux et des habitations abordables.

Près de 27 000 personnes vivent à Saint-Brunode-Montarville, un territoire de 43 km2 composé à 17 % de boisés et d’espaces verts. n

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 35
LUDOVIC GRISÉ FARAND Maire de Saint-Bruno-de-Montarville
< VUE AÉRIENNE SUR LE LAC SEIGNEURIAL DU PARC NATIONAL DU MONT-SAINT-BRUNO
Saint-Bruno allie la nature, une belle qualité de vie et un développement économique en plein essor.

TERREBONNE

UN PROJET DE QUARTIER UNIVERSITAIRE

Terrebonne présente son projet La Croisée urbaine, un quartier universitaire qui se veut un véritable milieu de vie.

En réponse à un appel de candidatures pour l’implantation d’un campus, lancé par le Centre régional universitaire de Lanaudière, la Ville de Terrebonne a récemment déposé son projet pour la création d’un milieu de vie complet et dynamique destiné à l’ensemble de la population lanaudoise. En partenariat avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ et Medifice, le projet du quartier universitaire comprendra des salles de classe adaptées à l’enseignement supérieur, des résidences universitaires, un centre aquatique, un gymnase ainsi que des logements abordables ; s’y ajoute la proximité de la rivière des Prairies et du parc de conservation du ruisseau de Feu. Les infrastructures municipales sont déjà en place et le secteur est facile d’accès dans l’axe des autoroutes 40 et 640.

« Nous souhaitons favoriser la mixité sociale et une synergie avec les établissements déjà implantés comme l’hôpital Pierre-Le Gardeur ainsi que les entreprises du futur Écoparc qui sera développé au nord de l'autoroute 640 sur une superficie de 1,6 million de mètres carrés. C’est une interconnexion avec les différentes fonctions de la municipalité que nous voulons mettre en œuvre à travers le quartier universitaire », explique Serge Villandré, directeur général de la Ville de Terrebonne.

« Dans ce quartier TOD (transit-oriented development ou aménagement axé sur le transport en commun), avec des commerces de proximité, la gare du train de l’Est, des restaurants et des bars, nous croyons qu’il est possible de créer un environnement favorable au cheminement universitaire des étudiants », poursuit le maire Mathieu Traversy. Ce dernier ajoute que le taux de diplomation à Terrebonne

(17 % en 2016) est parmi les plus faibles au Québec, l’un des facteurs explicatifs étant la durée des déplacements vers les univer sités montréa laises : avec plusieurs corres pondances d'une ligne à l'autre, celle-ci peut être très longue. « Si les étudiants lanaudois et ceux de l’est de Montréal, secteur également peu desservi par les établissements d’études supérieures, pouvaient réduire leur temps de déplacement pour le consacrer à leurs études, à un emploi d’appoint, à leur famille et à leurs amis, leur qualité de vie s’en trouverait améliorée. On sait que la qualité de vie est une valeur importante pour les jeunes générations », fait valoir le maire.

« Terrebonne est la dixième plus grande ville du Québec, la seule dans cette liste à ne pas avoir d’infrastructure d’études supérieures d’envergure sur son territoire », déplore Mathieu Traversy.

« Avec la proximité de l’Écoparc où seront appliqués les principes de l’économie circulaire et la création d’un milieu de vie écoresponsable pour l’ensemble des travailleurs présents, nous misons sur des entreprises axées sur les nouvelles technologies vertes et carboneutres. C’est pourquoi il y a un maillage important à faire, et quoi de mieux qu’un campus et un quartier universitaire pour aborder ces défis », conclut Serge Villandré. n

36 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 TRIBUNE DE MAIRES DU GRAND MONTRÉAL
MATHIEU TRAVERSY Maire de Terrebonne SERGE VILLANDRÉ Directeur général de Terrebonne
< UNE PERSPECTIVE
DU PROJET À TERME DU QUARTIER UNIVERSITAIRE

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Le magazine Immobilier commercial est destiné aux grands promoteurs immobiliers, propriétaires, investisseurs et professionnels de ce secteur au Québec. Publié six fois l’an, il s’avère un média ciblé très efficace pour faire valoir votre expertise auprès de ce lectorat convoité.

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PP 41614528 NATALIE VOLAND NOUVEAU CRÉNEAU, MÊME PHILOSOPHIE VOLUME 15 | NUMÉRO 6 12,00 $ TOP 60 DES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES RENCONTRE AVEC MAX FRANCISCHIELLO UN LOCATAIRE A-T-IL DROIT À DES ESPACES NON MENTIONNÉS DANS SON BAIL ? MIPIM 2023 Voir page 40 ÉDITION À CONSERVER 2022 RÉAGIR AU MANQUE DE MAIN-D’ŒUVRE DOUZE PÔLES DE CROISSANCE TRIBUNE DE MAIRES ET MAIRESSES VOLUME 12 NUMÉRO NUMÉRO LA BIOSPHÈRE UN LIEU DE MAGIE ET DE POSSIBILITÉS RENCONTRE AVEC ISABELLE ST-GERMAIN DIRECTRICE DE LA BIOSPHÈRE MIPIM 2023 Voir page 32 VOLUME 12 NUMÉRO VOIR GRAND ET VOIR LOIN RÉUSSITE EN AFFAIRES DOSSIER SPÉCIAL MONTARVILLE GESTION + CONSTRUCTION POMERLEAU EN MODE VIRAGE DURABLE INDUSTRIE DU CAUTIONNEMENT ENTRE CROISSANCE ET DÉFIS

UNE INITIATIVE D’AFFAIRES

INCONTOURNABLE POUR LE SECTEUR DE L’IMMOBILIER

Pour les acteurs de l’immobilier du monde entier, le MIPIM (Marché international des professionnels de l’immobilier) est un rendez-vous à ne pas manquer. Pour cause : cet événement annuel qui a lieu au Palais des Festivals de Cannes, en France, réunit quelque 25 000 participants d’une centaine de pays, dont plus du quart sont des investisseurs. La prochaine édition se déroulera du 14 au 17 mars 2023 sous le thème de la carboneutralité (Road to Zero).

Cette année encore et pour la 17e fois, le Grand Montréal y sera bien représenté avec une délégation d’une trentaine d’entreprises et de municipalités. Chapeautée par le Service du développement économique (SDÉ) de la Ville de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et Investissement Québec International, cette délégation sera composée de promoteurs

immobiliers ainsi que d’entreprises des secteurs de l’ingénierie, de la construction et des services et technologies.

DE GRANDS PROJETS À PROMOUVOIR

« Notre présence au MIPIM vise à mettre en valeur le savoir-faire d’entreprises québécoises innovantes ainsi que nos différents pôles économiques », résume Dieudonné Ella Oyono, directeur par intérim du SDÉ de la Ville de Montréal. La promotion des opportunités de développement auprès des investisseurs est notamment à l’ordre du jour, la Ville souhaitant redévelopper ses pôles économiques. « Par exemple, le modèle de parcs industriels “ tout à l’auto ” ne répond plus aux besoins d’aujourd’hui, indique M. Ella Oyono. Maintenant, il faut des environnements plus attrayants, avec des espaces verts, du transport collectif et des services. Il faut aussi diminuer l’empreinte carbone des bâtiments. »

POUR INFORMATION

Johanne Royer

jroyer@mipim-canada.ca

514 999-8128

DIFFUSEUR OFFICIEL

38 MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022
REGROUPEMENT
MONTRÉAL
DIEUDONNÉ ELLA OYONO Directeur par intérim Service du développement économique Ville de Montréal
DÉLÉGATION DU GRAND MONTRÉAL AU MIPIM 2023
JBC
JBC MÉDIA
SYLVAIN GIGUÈRE Économiste en chef et responsable du développement économique métropolitain CMM
MÉDIA
PAR ÉRIC CARRIÈRE PAR ÉRIC CARRIÈRE PROPOS RECUEILLIS PAR NATHALIE VALLERAND

C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons que la CMM participe au MIPIM. « Nous voulons faire connaître notre offensive pour transformer, densifier et accélérer la transition écologique de nos espaces industriels, dit Sylvain Giguère, économiste en chef et responsable du développement économique métropolitain. C’est un projet majeur, car un plan de revalorisation de ces espaces sera élaboré pour chacune des 14 municipalités régionales de comté et agglomérations de notre territoire. » Un vaste territoire qui englobe 82 villes et plus de la moitié des emplois et de l’économie du Québec.

Pour cette première expérience au MIPIM, la CMM est à la recherche d’idées et de contacts. « Plusieurs pays avant nous ont été confrontés à la raréfaction des espaces industriels et à la nécessité d’en faire des lieux plus accueillants et plus verts, poursuit M. Giguère. Nous souhaitons que nos élus et nos responsables municipaux tissent des liens avec des représentants d’autres villes pour s’inspirer de ce qui se fait de mieux et rapporter de bonnes pratiques. »

Quant à Investissement Québec, son principal objectif est de soutenir les entreprises exportatrices québécoises dans leurs démarches de commercialisation sur les marchés internationaux. « Nos équipes d’experts organisent des rendez-vous individuels auprès de firmes d’architecture, de constructeurs, de promoteurs immobiliers et de villes qui participent au salon », expose Marie-Ève Jean, vice-présidente, Exportations. L’an dernier, c’est 130 rencontres avec des donneurs d’ordres européens qu’Investissement Québec a orchestrées pour une quinzaine d’entreprises québécoises.

« Le MIPIM est aussi un endroit propice pour se positionner en vue d’éventuels contrats liés aux Jeux olympiques de Paris en 2024 et de Milan-Cortina en 2026 », ajoute Mme Jean.

BRASSER DES AFFAIRES

Le Groupe Alfid, qui a participé à trois reprises au MIPIM, y voit l’occasion de promouvoir ses services de gestion immobilière et d’investissements auprès d’acteurs internationaux du secteur. Les investisseurs peuvent ainsi obtenir un bon rendement tout en diversifiant leur portefeuille sur les plans géographie et devise. Le Groupe Alfid propose des immeubles à acquérir, orchestre le financement des projets et offre un service complet de gestion immobilière par la suite. Ce travail de prospection est cependant une œuvre de longue haleine.

« Notre présence au Salon nous a permis d’entamer des discussions avec des partenaires potentiels. La pandémie a toutefois ralenti notre processus de développement », indique Frédéric Bossart, vice-président Développement.

Il n’est pas découragé pour autant, car le MIPIM facilite aussi les échanges entre les acteurs de l’immobilier… du Québec ! Libéré de ses obligations courantes, chacun est en effet plus disponible et plus ouvert à discuter. « Un esprit de communauté se forme parmi la délégation québécoise, ce qui nous a permis de concrétiser certains projets au Québec », observe M. Bossart.

De son côté, Macogep considère que sa présence au MIPIM est indispensable à son développement local et international. « Cette exposition est le carrefour de toutes les professions de l’immobilier, nous permettant de rencontrer nos clients et nos partenaires en plus de demeurer à jour sur les innovations sectorielles », indique Louis yves LeBeau, président et chef de la direction de l’entreprise en gestion de projets. Engagée depuis plusieurs années dans des projets à grande valeur environnementale, Macogep a développé une expertise dans l’intégration des valeurs ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) en immobilier. « Le MIPIM est pour nous une magnifique occasion de connecter notre expertise aux défis de l’immobilier », conclut-il.

MONTRÉAL ÉCONOMIQUE : : ÉDITION AUTOMNE 2022 39
MARIE-ÈVE JEAN Vice-présidente, Exportations Investissement Québec LOUIS YVES LEBEAU Président et chef de la direction Macogep JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER FRÉDÉRIC BOSSART Vice-président Développement Groupe Alfid
VILLES D'AVENIR COLLECTION VOLUME 12 | ISSUE 2 PP 41614528 CHARMING COSMOPOLITAN AND WELCOMING

fondsftq.com/immobilier

Building for the future.

Partnering with industry leaders for over 30 years to deliver real estate projects that support our economy and enrich our communities.

ESPACE MONTMORENCY – LAVAL

Partners: MONTONI, Groupe Sélection and Montez Corporation

NOVIA – LONGUEUIL

Partner: LSR GesDev

MAESTRIA – MONTRÉAL

Partners: Devimco Immobilier and Fiera Immobilier

CLORIA – TROIS-RIVIÈRES

Partner: Cloriacité Développement

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Jacques Boisvert

EDITOR-IN-CHIEF

René Vézina

EDITORIAL

Pierre Théroux, Nathalie Vallerand and René Vézina

TRANSLATION, REVISION AND PROOF-READING

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Supervision : Edith Lajoie

Graphic design : Carole Bordeleau from Carbodesign

Layout : Jack Marketing

PHOTOGRAPHS

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ISSN 2293-8362

Villes d’avenir, Montréal Economic Powerhouse

Edition is published by JBC Média inc.

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GREATER MONTRÉAL IN RECOVERY MODE WITH THE SUPPORT OF MAJOR PLAYERS

The pandemic hit hard, but in Montréal as elsewhere now is the time to get back on track. All over the world, many other cities are re-imagining their future, seeking to regain a momentum lost due to the destabilization of the pandemic. But much depends on the state of a city's economy.

Fortunately, the city has managed to cope fairly well. It can take advantage of its many strengths, such as its attractiveness to international tourism, especially for conventions and conferences, as confirmed by leading players in the tourism industry.

At the same time, employers are adapting their practices to reconcile telecommuting with the need for staff being physically present in the office. The Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal presented the findings of a recent study on the future of commercial real estate. It proposes several measures to revitalize the downtown core in this post-pandemic moment.

The entire city can benefit from new initiatives. That is the focus of the city's Economic Development Department, which has been identifying strategic hubs and targeted actions. Add to this Montréal's strength not only as a university and research centre, unique in North America, but also in terms of culture and new technologies, and it is apparent that the city is well positioned to recover from the lethargy caused by COVID. What is required is for all stakeholders to contribute, each in their own way but all focused on the same goal. This issue of Montréal Economic Powerhouse is a testament to this new approach, and will no doubt be of great interest to our readers.

Pleasant reading!

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We acknowledge the financial support of the Government of Canada

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 3 WORD FROM THE EDITOR-IN-CHIEF
René Vézina
www.mipim.com ln the business of building businesses Built by MIPIM 2023 Better Places. Greater Impact. Stronger Business. 14-17 MARCH 2023 CANNES, FRANCE

Montréal’s economic situation is both unique and enviable, and we owe it to our tightly knit ecosystem and to the numerous ongoing and upcoming projects stemming from a fruitful collaboration with partners and corporate stakeholders.

We can take pride in our city’s dynamic economy, as it has yielded Canada’s highest job creation and the second highest in North America between February and July 2020.

We are also doing very well in terms of direct foreign investments, with $ 3.8 B invested in Montréal in 2021.

What’s more, retail sales have reached $ 21.6 B for the 2nd trimester of 2022, which amounts to nearly 8 % more than the same period in 2021.

Montréal’s tourism industry is also recovering well. Already this summer, we have welcomed over 8 million tourists, which represents 80 % of the summer affluence recorded back in 2019.

All these encouraging signs indicate that something special is happening in Montréal, something that is unlike anything else in North America at this time.

The next few months are promising. I am particularly eager to see the first accomplishments of our new facilitating unit, created in order to accelerate the realization of real estate projects in Montréal.

We are also counting on our renewed strategy for the downtown core, as we revitalize the area. This significant milestone will yield an evermore robust and dynamic economy, creative and cultural vitality year-round, as well as high quality inclusive developments in the very heart of our metropolis. After all, Montréal is and will remain Québec’s economic and cultural driving force.

By continuing to work together, we will enhance Montréal’s appeal, as well as the quality and affordability of life in our city, so as to continue to attract talents in order to address the current labour shortage.

Montréal will also be stronger to overcome the challenges that lie ahead, namely with respect to the increasing cost of living.

We are committed to maintaining our local and international leadership role in order to complete our ecological transition, so as to protect urban biodiversity while building a prosperous, resilient and sustainable city.

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 5
VALÉRIE PLANTE Mayor of Montréal CITY OF MONTRÉAL

3 A WORD FROM THE EDITOR-IN-CHIEF

5

7

10

Based on the Rolland products you selected compared to products in the industry made with virgin paper, your savings are

6 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
ON THE ECONOMY
A MESSAGE FROM THE MAYOR OF MONTRÉAL SPOTLIGHT
ENSURING MONTRÉ
AL'S FUTURE, ONE SECTOR AT A TIME
MONTRÉ AL'S ECONOMY
BENEFITS FROM ITS INTERNATIONAL STATUS
MONTRÉAL
ATER MONTRÉAL MAYORS' TRIBUNE 22 SAINT-CONSTANT FOCUS ON THE WELL-BEING OF CITIZENS AND R AISING THE REGION’S PROFILE 23 SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE AN EXCEPTIONAL LIVING ENVIRONMENT 24 TERREBONNE A NEW UNIVERSIT Y DISTRICT RE JUVENATING THE DOWNTOWN CORE 26 BACK TO THE OFFICE MONTRÉ AL IN SEDUCTION MODE 29 VIC TORIA SUR LE PARC / 700 ST.JACQUES A SIGNATURE PROJECT FOR MONTRÉAL'S INTERNATIONAL DISTRICT 32 UNIVERSITIES AND GRADUATES – ECONOMIC ENGINES FOR MONTRÉAL 36 DELEGATION FROM GREATER MONTRÉAL AT MIPIM 2023 A MUST-ATTEND BUSINESS INITIATIVE FOR THE REAL ESTATE INDUSTRY
SECTION CONTENT : : FALL 2022 EDITION
It is FSC® and
FriendlyTM
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9 59 trees 3902 15,548 km driven by car 19 18,850 km driven by car 17 177 10-minute showers in North America GJ 104 479,211 60-W light bulbs for one hour metric tons of wood m3 world eq. of water kg CO2 NMVOC
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ENSURING MONTRÉAL'S FUTURE, ONE SECTOR AT A TIME

The economic development of Montréal remains a huge challenge, and priorities must be determined. The city's Economic Development Department is now targeting interventions aimed at three distinct sectors : eastern, central and western.

For us, it is important to take into account the specific nature of neighbourhoods, in partnership with a wide variety of players who can accomplish a great deal working with the City, thus accelerating the completion of major projects," said Dieudonné Ella Oyono, interim director of the department. To achieve that goal, he and his dedicated team are actively involved in promoting those three axes, supporting companies and investors interested in developing these neighbourhoods.

EASTERN AXIS : SIGNIFICANT FUNDING FOR URBAN REVITALIZATION

"In late 2019 we received from the Québec government an envelope of $100 million to support the rejuvenation of this sector."

Efforts are focused on two sub-sectors. The first is the Pointe-de-l’Île industrial area, which covers a territory extending from Pointe-aux-Trembles to Anjou. The second is an industrial park now called Écoparc industriel de la Grande Prairie. It is located in Mercier–Hochelaga-Maisonneuve near the Assomption subway station.

"This involves much more than simply decontaminating the land," he noted. "After consultations with stakeholders, we are now putting into place a vision for a better working environment, promoting sustainable mobility, for example. The development plan will be presented in the coming months. "One thing for sure," he added, "is that we're going to be looking at green spaces such as preserving Steinberg Woods, a project recently announced by the City and Hydro-Québec. In general, it is important to eliminate nuisances such as heat islands as best we can, and to establish physical links to the river as much as possible."

Access to the St. Lawrence River, still surprisingly problematic in Montréal, will be an issue and will most likely become even more important in the years to come. Under such circumstances, it is understandable that emphasis will be placed on improving the quality of life, given that the area has suffered from the decline of its industrial base, plus the impact of the many road and highway projects that surround it.

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 7
JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE
SPOTLIGHT ON THE ECONOMY
"

CENTRAL AXIS : SPECIAL FOCUS ON THE DOWNTOWN CORE

The heart of the city suffered during the pandemic. "We want a downtown that is vibrant at all hours of the day and that builds on its strengths, on its know-how, culture, innovation and social inclusion," said Dieudonné Ella Oyono. Two strategic neighbourhoods are being targeted. The first lies east of the Faubourgs sector, and includes the former Radio-Canada building and the old Molson Brewery. They are the focus of a special urban plan (PPU des Faubourgs).

The second is the Bridge-Bonaventure sector around the Samuel-De Champlain Bridge. "It is important to maintain and even improve its attractiveness to employers," insists Mr. Ella Oyono. High-tech companies such as Mel's film studios are already present there, and the intention is to focus on cultural and creative industries "without excluding other industries."

There are four main objectives for the downtown core specifically :

• Reinforce its role as an economic and cultural engine, which will benefit Montréal and by extension, all of Québec.

• Think of new approaches for downtown not only in terms of restaurants and cultural events, but also as a place to live.

• Place more emphasis on the residential component, on neighbourhood life that welcomes a diversity of people and industries.

• Plan development so that it includes green transition, not just in terms of more green space but also as regards fluid transit systems, sustainable mobility and addressing the matter of homeless people in the downtown area.

WESTERN AXIS : PROMOTE THE REM RAPID TRANSIT NETWORK

"We work with other boroughs across Greater Montréal and assist them with their various projects." The priorities of the department in the western sector are focused on two aspects, i.e. promoting Technoparc Montréal and its role as a science park, and the fact that it will be readily accessible in the medium term via the REM light rail network.

The Hodge-Lebeau neighbourhood in the St. Laurent borough is also of interest to the City, with many buildings dating back to the 1950s and 1960s, such as the former National Film Board building on Highway 40. It has great potential for redevelopment, although this once thriving area has clearly not aged well.

"We also need to realize that our actions can extend farther west, to places like Kirkland or even Sainte-Annede-Bellevue, at the western tip of the island." The City of Montréal clearly supports the economic development of adjacent towns.

AN EXPANDED MANDATE, A COMMITMENT TO DEVELOPMENT

All this will involve decontaminating former industrial sites, renovating obsolete buildings and encouraging inclusive real estate projects. It means renewing and refurbishing the city to make it more attractive, but will that be the case?

"We sometimes hear people say that it takes longer in Montréal than elsewhere," admits Dieudonné Ella Oyono. "But we always hear from people who are dissatisfied, rarely those who are happy. To speed up the completion of real estate projects, the City recently created a special task force to address the problem. In addition to optimizing consultation with citizens and facilitating project authorization, we want to work in conjunction with developers to build comprehensive, thriving neighbourhoods that offer an exceptional quality of life."

Understandably, the role of director of Economic Development is not an easy one, as it entails maintaining an equilibrium, ensuring that the city's core objectives are met and also that Montréal's competitiveness is maintained. Despite the challenges, he remains committed. "When it comes to economic development, those we used to refer to as our clients must become our partners. Montréal has many technical resources and financial assistance programs at its disposal. Everything is in place so that, with our partners, we can pursue a dream. Together, we can build the Montréal of tomorrow."

Well then, time to take the plunge!

8 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
SPOTLIGHT ON THE ECONOMY
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MONTRÉAL'S ECONOMY BENEFITS FROM ITS INTERNATIONAL STATUS

Montréal's economy has been doing quite well, despite a pandemic and a recession. One of the reasons it continues to stand out is because of the people who come to visit the city, visitors from abroad, from across Canada and from other regions of Québec.

That is what emerges from observations made by two leading figures in the Montréal economy, Yves Lalumière, CEO of Tourisme Montréal, and Emmanuelle Legault, the new CEO of the Palais des congrès de Montréal. "Yes, it's true. There was a significant drop in business in Montréal and across Canada, as we were seen as too strict in terms of measures employed to control the pandemic, which made it difficult for people to come for a visit," said Yves Lalumière, who took up his current position in 2013. "We focused our promotional campaigns on Quebecers, urging them to discover or rediscover what Montréal has to offer," he added.

And that approach worked. The hotel occupancy rate has remained at nearly 80%, figures for 2019, due in part to travel packages offered to encourage tourists from across Québec. "It was literally a new clientele. Our task is to attract people to Montréal, no matter where they come from. We are now expecting a strong uptick in international visitors, starting with those who will be attending COP15 in December."

LANDMARK EVENTS

COP15 is a major biodiversity conference that will bring together 12,000 delegates from 185 countries, highlighting the city's international character. Participants will develop an action plan for protecting nature and halting biodiversity loss around the world, in a context of climate change. And Québec can serve as a model, given its reliance on renewable energy, particularly hydroelectricity.

"This will be a landmark event, with an estimated economic impact of $250 million, and it is not the only one," noted Emmanuelle Legault, who was named

CEO of the Palais des congrès in August 2021. "Our objective is to become a catalyst for generating economic, social and intellectual spin-offs that benefit our entire community and that contribute to rejuvenating a vibrant downtown core."

10 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
SPOTLIGHT ON THE ECONOMY
JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE
MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 11 SAN I TAT IO N S OL UT CL EAN I NG SERVICE CARPET C L EAN ING WI ND O W C L EAN ING TO TA L SANITI Z AT SERV I CE S L ANDSCAPING & SN PO ST-C O NSTRUCTI TECHN I CA L B UI L DING MANAGEMEN ENERG Y MANAGEMEN RENEWA BL E ENERG PUMPS, M OTO RS, & CH ILL ER S PL UM BI NG, MECHANICA & B OIL ER S HVAC/ R EL ECTR I CAL SERVICE B UI LDI NG AUT O MATI
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She points to the 24th International AIDS Conference held in Montréal last summer, an event attended by thousands of participants from around the world. "We're not simply collecting rent for use of the convention centre. We are here to encourage discussions, to get local firms, universities and research centres involved in developing solutions for pressing issues. That approach will benefit Montréal."

She downplays traffic constraints, a sore point for many. "The convention centre is easily accessible by subway, which is not always the case for similar venues elsewhere. Delegates can stay in hotels near the convention centre, so they won't really be inconvenienced by the ongoing road repair work."

She is expecting a large number of delegates, and for good reason. "Montréal is the number one city in North America in terms of the volume of international events that are held here," she added, pointing out the role played by universities and research centres and the many meetings and conventions their work generates. "We can take pride in the fact that the city is home to 11 institutions for higher education. The city is a beacon for academics in both Canada and the United States, which adds to its appeal."

That claim is backed by recent statistics. "We are already fully booked for 2023, with 135 events confirmed. That bodes well for the future."

STRONG TOURIST POTENTIAL

Yves Lalumière also adopts an optimistic outlook. "Overall, we expect a very good year for tourism year in 2023, with a full return by 2025. That projection is for business travel in particular. We're aiming for 500 business events, the number we had in 2019."

Still, he remains cautious. Who knows what the future holds in store? He mentioned a few events that revitalized tourism in Montréal, and thus the local economy as well. "Take Complètement Cirque for example. That international circus festival enhanced the city's international reputation. Add to that the art installation The Ring at Place Ville Marie, the free outdoor events and activities at PVM's Esplanade, the facade of the Museum of Fine Arts lit up every night from sunset to 11 p.m., plus other attractions across Montréal."

The city can also build on its enduring reputation for diverse, top-notch restaurants. "Initiatives like Montréal à table, which highlights great restaurateurs this fall, help celebrate local cuisine and attract people from all over," said Mr. Lalumière. Obviously, the shortage of personnel in the hospitality industry creates problems, but Montréal is not alone in having to deal with this recurring problem.

DOWNTOWN – AN ECONOMIC VECTOR

People are still flocking to the downtown area, with sidewalks sometimes crowded during rush hour. That's a far cry from the desolation seen during the pandemic, but the downtown core could be even more crowded. Yves Lalumière hopes that government officials will also lend a hand. "It's time for the various levels of government to bring their operations back downtown. It could help us have an even better winter." He realizes that telecommuting is here to stay, but that it should not overshadow face-to-face activities.

Emmanuelle Legault has her eyes on the future. "We want to identify other sectors capable of attracting 50,000 delegates." For the moment, the size of the Palais des congrès limits those ambitions. She mentions the possibility of expanding the facilities. "We could add height to the building, and also expand toward the east. That remains to be seen."

She points out that attendance at the convention centre and the economic spin-offs it generates benefit not only Montréal, but other regions as well. "Many people who come here extend their stay and discover the Laurentians, the Eastern Townships and the Charlevoix region, for example. We have what it takes to become a real engine of growth for the tourism industry."

A healthy, vibrant Montréal also means a healthy, vibrant Québec – a goal worth pursuing.

12 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
EMMANUELLE LEGAULT CEO Palais des congrès de Montréal JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE
SPOTLIGHT ON THE ECONOMY

ENERGY TRANSITION KEY TO GROWTH OF GREATER MONTRÉAL

Despite the turmoil of the past few years the economy of Québec, and Greater Montréal in particular, is doing relatively well, especially when compared to other urban centres around the world. Maintaining this momentum will require, among other things, implementation of a successful energy transition plan, something Greater Montréal is well positioned to achieve.

That is the main thrust of the impressive Metropolitan Economic Development Plan (MEDP) 2022-2031 prepared by the Metropolitan Montréal Community (MMC). The report will be formally presented in November, and the intent is to "accelerate the change towards a more productive, more inclusive and greener economy."

Note that the MMC comprises 82 municipalities that make up Greater Montréal, including the islands of Montréal and Laval, Longueuil along with northern and southern suburbs, as well as a substantial portion of the outlying Montérégie region and the outskirts of the Lanaudière and Laurentian regions.

The MMC includes more than 4 million inhabitants and generates more than half of the Québec economy. In 2020 its real gross domestic product was roughly $248 billion. In 2018 and 2019 the economy of Greater Montréal posted, at 3.5% and 3.4% respectively, the highest annual growth of all major Canadian cities. What’s more, growth of the MMC economy benefits all of Québec. The report points out that from 2010 to 2020 "the metropolitan economy accounted for 82% of jobs created in the province."

Very impressive, but how do we keep that momentum going? That was precisely the objective of this study. Its aim is to propel the MMC into the next decade.

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 13
FOCUS ON THE METROPOLITAN MONTRÉAL COMMUNITY

Terrebonne An Exceptional Place to Live

A population of 121,000

One of Quebec’s highest proportion of young families and an average age of 38

4th largest city in the Montréal Metropolitan Community (MMC) and 10th in Quebec

Strategically located:

A territory crossed by highways 40, 640 and 25 and a station on the Mascouche commuter train line

Naturally wealthy with the Rivière des Mille Îles, the Biodiversity Corridor and the Ruisseau de Feu Conservation Park.

An effervescent city with exciting projects such as:

The upcoming university district, The future Industrial Ecopark, with its 1.6 million square metres.

Discover the university district project

CLIMATE CHANGE THE MAJOR FOCUS

"Responding adequately and intelligently is something that will be playing out everywhere," said Sylvain Giguère, chief economist at the MMC. His mission focuses on the economic development of the Greater Montréal region. "We have a great advantage in that we generate less greenhouse gas because of our significant renewable energy resources, starting with hydroelectricity. Imagine the advantage that gives us. For example, Québec could become a world reference in intermodal transport if we are able to capitalize on and exploit our impressive expertise in that area."

The MMC is already doing well. Its unemployment rate is the lowest it’s been in 47 years, at around 5%. Income inequality is among the lowest in North America, which mitigates the risk of violence. Until recently, the labour force was relatively dynamic and accessible due to the contribution of immigrants, who are remarkably skilled. The city has a large number of foreign students, which helps make Montréal 11th of 40 large North American cities as regards the proportion of students in their population.

One could add the financing potential that has grown over time for new investments, with financial players now jumping into the fray, along with paragovernmental organizations like Investissement Québec.

"In addition, we have adjusted to new realities," notes Sylvain Giguère. "Montréal's advances in artificial intelligence, for example, are recognized around the world. The knowledge economy is exploding here." That's all very nice (but roses also have thorns), if not for some weak points. And MMC's thorns have a lot to do with its lagging productivity. "We must admit that we have work to do," says Sylvain Giguère. "Our post-secondary graduation rate has improved, but the most important thing for metropolitan regions with a strong focus on the knowledge sector is the university graduation rate. There is a very strong correlation between the number of university graduates and productivity. In that respect, the MMC is in 32nd place among the 40 biggest cities in North America. The demands of the new economy are high all over the world, and we have to keep up. We need to do more in education, at all levels."

IMPRESSIVE ASSETS TO PROMOTE MONTRÉAL INTERNATIONALLY

At Montréal International, the image of Montréal as a green metropolis is being used to attract new

investments to the region. In 2021 for example, it was announced that the city will host the new International Sustainability Standards Board, an organization responsible for establishing environmental financial disclosure standards for all companies worldwide. A sort of watchdog, in short, it will oversee international finance, and Montréal had good arguments in its favour.

"In that spirit, we and the MMC are speaking the same language," said Stéphane Paquet, president and general manager of Montréal International. "Are we going to encourage investments in a new cement plant? No. What we are now aiming for is so-called clean technology, and we have three people working on it. We also want to reinforce the new economic ecosystem of Greater Montréal."

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 15
FOCUS ON THE METROPOLITAN MONTRÉAL COMMUNITY
STÉPHANE PAQUET President and general manager Montréal International JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE

Active

by promoting healthy lifestyles through its sports infrastructures and its leisure offer.

Saint-Constant, a city that is ...

Inclusive

by listening to its citizens through its participatory governance.

A city that looks like us and brings us together

Balanced where nature and modernity live together and evolve in harmony.

That does not mean wiping the slate clean, but instead working to gradually transform the economic profile of Greater Montréal. "When I travel abroad to promote the city," he added, "what I promote is the city's new positioning, one based on the knowledge sector and research." That would be fine if Montréal was the only player in the game, but other major cities around the world are also making similar claims. Moreover, new companies are likely to compete with those that already have a strong foothold in the MMC. "That forces us to be better, to place the emphasis on innovation. That approach might eventually lead to new networks and new alliances that are profitable to all parties. For example, a small or medium-sized firm in Mascouche could rely on a newly established Asian company to develop new markets there. New blood is a good thing!"

Greater Montréal must be able to truly showcase its strengths in the knowledge economy. Talking about it is good, but focusing and actively working on it is even better. "The reality is that we have caught up in knowledge-intensive services, to the point where we have progressed faster than Toronto or Vancouver," noted Sylvain Giguère. He is ever mindful, however, of the importance of catching up with that other weakness, poor productivity.

Hence the other central statement that appears in the MEDP : "To make Greater Montréal a productive, inclusive and green metropolitan economy." The reference to inclusion is strategic, as the report clearly indicates that the progress of recent years has coincided with improved incomes for less fortunate families, especially when compared to the United States, where disparities of income are often extreme. Even during the pandemic, the various measures taken in Canada by all three levels of government helped mitigate what could have become a terrible social divide. At the same time, Greater Montréal's reputation for tolerance has helped to position the city as a welcoming place for people persecuted elsewhere.

THE INESCAPABLE ISSUE OF LABOUR SCARCITY

Social inclusion is a matter that is also closely tied to the labour scarcity problem. Any intervention that maintains or increases the participation of labour forces that traditionally have had a smaller presence on the job market (such as recent immigrants, First Nations people or the handicapped) helps fortify the MMC economy."We prefer to talk about a labour scarcity rather a labour shortage," notes Stéphane Paquet. The problem is not unsolvable, since we can go abroad to recruit the skilled people we are looking for.

Recent efforts at Montréal International have also borne fruit. Over 100,000 international candidates are currently (autumn 2022) registered with the recruiting platform Talent Montréal, which is almost 45,000 more than at the close of 2021. The platform allows companies in Greater Montréal to post local job openings. The organization promotes them online through digital campaigns that connect local employers with international workers. Candidates come from Europe, Latin America and Africa, for the most part. In autumn 2022, 173 firms in Greater Montréal called on the recruiting services of Montréal International, a high point for an organization that has been working in this sector for the past decade. Thanks to the initiatives of Montréal International, in 2021 some 1135 skilled individuals from other countries moved to Québec, hired by companies in need of reinforcement. It is not enough to attract businesses here. We must also attract the people that the Montréal economy needs.

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 17
ISTOCK
FOCUS ON THE METROPOLITAN MONTRÉAL COMMUNITY
BY 7POSTMAN

NEXT STEPS:

FALL 2022

Architectural contract awarding

2023 – 2024

Preparation of plans and specifications for construction / Architecture and engineering works

2025-2026

Construction works

END OF 2026

Unveiling / Opening

18 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION

This raises a practical question, however. If they are already in place and want to expand their horizons, is there space to do so? And for recent arrivals, what can we offer them, when affordable land and housing are becoming increasingly scarce?

"Yes, available space is indeed scarce," said Sylvain Giguère, "and that could become an obstacle to development. "But Montréal is full of dilapidated, sometimes abandoned buildings related to the 'old economy'. They can be renovated and upgraded." There is no shortage of such buildings. Just think of the huge industrial complex, now obsolete, located at 4000 St. Patrick Street alongside the Lachine Canal, currently the focus of a major competition to rejuvenate the space. "A number of these old industrial sites in the downtown core and in the outskirts may need to be decontaminated, but they can be given new life," he added.

The MEDP report specifically emphasizes that "Revitalization of industrial building stock must be carried out according to the highest environmental standards." In other words, retrofitting these industrial heritage sites is a great opportunity so long as it helps improve productivity, the standard of living and the shift to energy transition.

An ambitious approach, indeed. That is why it is important that the MMC actively pursue it, for Montréal is not the only city to find itself with an industrial heritage that is now obsolete. Québec's advantage remains its high production of renewable energy, so it is in a strong position at the head of the pack.

But the picture is not uniformly rosy. "Housing used to be relatively affordable but no longer is. It is also becoming increasingly scarce," admitted Mr. Giguère. That is why there must be a housing policy for the whole of Greater Montréal. It becomes illogical to want to recruit workers if they cannot find housing for themselves and their families. Even if they manage to move to the suburbs, where costs are lower, they will still need to get around without being obliged to use their cars. They will thus need access to an efficient public transit system, a need that reflects the report's objective of building a green economy for the MMC. The MMC recently drafted a Metropolitan Housing Policy with action

plans designed to surmount the affordability crisis, making it easier to attract new talent.

"Greater Montréal's reputation already attracts foreign workers, and its excellence in artificial intelligence reinforces that perception, as do advances made in the life sciences, for example," noted Mr. Paquet. "Several major international groups have taken notice. We are a force to be reckoned with."

Obviously, these analyses and objectives will have to be promoted abroad if that international approach is to make headway. But for the MMC, simply acknowledging our strengths at a time when the outlook is somewhat bleak can help us to look ahead, in this case to 2031. "We are already in action mode," said Sylvain Giguère. "It is important to mobilize our government and municipal partners to sign on, to join with us in implementing these objectives."

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FOCUS ON THE METROPOLITAN MONTRÉAL COMMUNITY

Clearly, the focus on energy transition is crucial. It is not just a matter of draping ourselves under a cloak of "green virtue" whereby we advocate a reduction in greenhouse emissions by making informed industrial and technological choices. The MEDP report describes what's at stake as a communal and a human challenge, based on real advances that can help maintain and even raise our standard of living. There is the risk of paying a stiff price for remaining

too attached to hydrocarbons, which are condemned to decline as a source of energy, even as their cost is currently rising due to Russia's invasion of Ukraine. What will Greater Montréal look like in 2031? It's hard to say. Given the undeniable progress made in recent years, along with Québec's priceless heritage of renewable energy and the technological advances that continue to be made, the picture, even if vague, is beginning to become clearer. It looks promising.

20 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
FOCUS ON THE METROPOLITAN MONTRÉAL COMMUNITY ISTOCK BY GUY BANVILLE

GREATER MONTRÉAL MAYORS' TRIBUNE

PROMOTIONAL SECTION

UNIVERSITY DISTRICT

A LEADING LIGHT IN THE REGION

EXCEPTIONAL LIVING ENVIRONMENT

THE WELL-BEING OF CITIZENS

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
FROM LEFT TO RIGHT AND TOP TO BOTTOM : ISTOCK BY MARCHMEENA - ISTOCK BY RIDOFRANZ - ISTOCK BY GORODENKOFF - ISTOCK BY KAR-TR ISTOCK BY VIOLETASTOIMENOVA - ISTOCK BY GOODVIBES PHOTO - ISTOCK BY MIHAILOMILOVANOVIC - ISTOCK BY GILAXIA - ISTOCK BY OKRASYUK ISTOCK BY MOON SAFARI - ISTOCK BY RECEP-BG - ISTOCK BY SDI PRODUCTIONS - ISTOCK BY CECILIE ARCURS - ISTOCK BY ARCURS GORODENKOFF
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CITY OF SAINT-CONSTANT FOCUS ON THE WELL-BEING OF CITIZENS AND RAISING THE REGION'S PROFILE

With sports facilities to promote physical exercise, a carbon-neutral bridge, a new sports and cultural complex to fill a void in regional cultural infrastructures, plus an innovative building to increase the local housing supply, the City of Saint-Constant offers a living environment very much attuned to current needs and concerns.

Development projects in Saint-Constant are structured around seven hubs. The regional recreational hub being built along road 132 will provide services primarily to local citizens, but also to those in the adjacent Roussillon Regional County, a catchment area of more than 200,000 people.

It has long been known that adopting and maintaining a healthy lifestyle provides positive health benefits, but the recent pandemic highlighted its importance. "In the midst of COVID, we were able to complete the construction of the Complexe aquatique Saint-Constant on time and on budget," said Mayor Jean-Claude Boyer. The modern 43,000 square-foot sports facility (a $13.8 million investment) opened in May 2021. It includes a 10-lane, 25-metre pool, a recreational pool and a winding "river", as well as gradual beach-style access to the water and other features.

"We are very pleased with the finishing touches, the quality of the facilities and the use of energy-efficient technologies," he added.

To connect the two banks of the Saint-Régis River in the heart of the regional recreational hub near the Aquatic Complex, the municipality built a legacy bridge, named in honour of the 275th anniversary of the founding of Saint-Constant. "We are particularly proud of that bridge," noted Jean-Claude Boyer. "First of all, because not many are being built these days, but also because in addition to its practical role, it looks like a work of art. It is a showcase of Québec know-how." The beams and arches of the 29-metre bridge, which opened to traffic in July 2021, were built from black spruce from a renewable, sustainable forest in Abitibi, with the logs processed at Chantiers Chibougamau. The spruce was chosen because its greenhouse gas emissions are lower than those generated by concrete and steel, and also because of the ecofriendly, sustainable nature of wood.

The municipality plans to complete other major projects by 2025, including a tennis complex with six indoor and four outdoor courts, as well as an innovative building that will be home to a fire station topped by one floor of office space and then additional floors of residential units. "It's a unique concept in Québec. You have to go to the United States or Western Canada to see this type of building."

22 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION GREATER MONTRÉAL MAYORS' TRIBUNE
n < COMPLEXE
E
AQUATIQUE SAINT-CONSTANT & PONT DU LEGS DU 275
JEAN-CLAUDE BOYER Mayor of Saint-Constant

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE

AN EXCEPTIONAL LIVING ENVIRONMENT

Saint-Bruno offers nature, a high quality of life and booming economic development.

"Few towns of our size have managed to keep intact a traditional village ambience that is warm and welcoming. The local economy is diverse and includes many restaurants. We also have a lake in the centre of town, plus a mountain park," said Mayor Ludovic Grisé Farand, adding that in 2018 the magazine MoneySense named Saint-Brunode-Montarville as the best city in Canada to raise a family, placing it in fourth position overall of the 415 cities and towns ranked across the country.

"We continue to innovate for young families," he added, noting the creation of 280 new places in three daycare centres over the next two years.

Another factor that contributes to Saint-Bruno's exceptional quality is the easily accessible mass transit system. The Réseau de transport de Longueuil serves the city, as does the exo commuter train station. Saint-Bruno-de-Montarville is also surrounded by working farms whose status is protected by law.

"We are a dynamic town with a lot of activities for families, including cultural events and sports," he said. "In fact, we are beginning the construction of a multi-sport complex, a $55 million investment, that we expect to be ready by the end of 2026.

TWO INDUSTRIAL PARKS

"We are pursuing an approach balanced between economic development, real estate development and sustainable development," noted Ludovic Grisé Farand. "First, there is the more traditional Gérard-Filion business park. Then there is an industrial eco-park whose stricter environmental standards allow us to achieve an equilibrium between industrial development and sustainable development. No activities that require a chimney are allowed, for example. Our goal with this park is to attract quality businesses that offer well-paying jobs."

In September the Montoni Group broke ground on the future $450 million industrial complex to be built in the ecopark. The complex will meet zero-carbon building standards and will aim for LEED certification. "Our industrial parks are strategically located near Highways 30 and 20 and Route 116, which are major arteries in the North American supply chain."

In the vicinity of Promenades SaintBruno, a large shopping centre, 3,000 new housing units will soon be built. The complex will include social housing and affordable housing.

Some 27,000 people live in Saint-Brunode-Montarville, a territory that is 43 km2 in area, 17% of which is woods and green space. n

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 23
< AERIAL VIEW OF LAC SEIGNEURIAL IN PARC NATIONAL DU MONT-SAINT-BRUNO
LUDOVIC GRISÉ FARAND Mayor of Saint-Bruno-de-Montarville

A NEW UNIVERSITY DISTRICT

In response to a call for submissions made by the Centre régional universitaire de Lanaudière to build a campus, the City of Terrebonne recently submitted a proposal to create a comprehensive, dynamic living environment for people living in the Lanaudière region. In partnership with the Fonds immobilier de solidarité FTQ investment fund and Medifice Construction, the campus project will include university classrooms, student residences, a swimming pool, a gymnasium and affordable housing, and will also be close to rivière des Prairies and the ruisseau de Feu nature park. Municipal infrastructure is already in place, and the district is easily accessible via Highways 40 and 640.

"We want to promote social diversity and synergy with existing institutions such as the Pierre-Le Gardeur Hospital and the future Écoparc, a 1.6 million square metre industrial park to be developed north of Highway 640. What we want is to interconnect the various municipal functions and make them accessible throughout the campus," said Serge Villandré, general manager of the City of Terrebonne.

"This transit-oriented development (TOD) is a neighbourhood close to stores and businesses, the gare de l’Est train station, restaurants and bars. We aim to create an environment conducive to students' academic progress," added Mayor Mathieu Traversy. He noted that the graduation rate in Terrebonne (17% in 2016)

is among the lowest in Québec, one of the explanatory factors being the travel time to universities in Montréal. Involving several connections from one transit line to another, it can be very long. "If students in the Lanaudière region and in the east end of Montréal (which is also poorly served by institutions of higher education) could reduce their commuting time and devote it to their studies, a part-time job or family and friends, their quality of life would be improved. And quality of life is an important value among younger generations."

"Terrebonne is the tenth largest city in Québec, but the only one of the ten that does not have an infrastructure of higher education within its territory," the mayor noted.

"With the nearby Écoparc, which will implement the principles of the circular economy and establish an environmentally responsible living environment for all who work there, we are seeking companies that employ green, carbon-neutral technologies. That is why there is a lot of networking to be done, and what better place to address those challenges than in a campus and a university district?" said the city's general manager Serge Villandré. n

24 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION GREATER MONTRÉAL MAYORS' TRIBUNE
MATHIEU TRAVERSY Mayor of Terrebonne
TERREBONNE
SERGE VILLANDRÉ General Manager City of Terrebonne
< SKETCH OF THE FUTURE UNIVERSITY DISTRICT
Terrebonne announces its La Croisée urbaine project, a university campus and also a dynamic living environment.
MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 25 1 866 446-3185 450 670-7770 www .j bcm ed ia.c a Immobilier commercial magazine is aimed at major real estate developers, owners, investors and professionals in this sector in Québec. Published six times a year, this is the perfect publication to promote your expertise to potential customers THE BEST MAGA ZI N ES T O REACH YOUR CUSTOMERS! PP 41614528 NATALIE VOLAND NOUVEAU CRÉNEAU, MÊME PHILOSOPHIE VOLUME 15 NUMÉRO 6 12,00 $ TOP 60 DES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES RENCONTRE AVEC MAX FRANCISCHIELLO UN LOCATAIRE A-T-IL DROIT À DES ESPACES NON MENTIONNÉS DANS SON BAIL ? MIPIM 2023 Voir page 40 ÉDITION À CONSERVER 2022 RÉAGIR AU MANQUE DE MAIN-D’ŒUVRE DOUZE PÔLES DE CROISSANCE TRIBUNE DE MAIRES ET MAIRESSES VOLUME 12 NUMÉRO VOLUME 12 NUMÉRO 4 LA BIOSPHÈRE UN LIEU DE MAGIE ET DE POSSIBILITÉS RENCONTRE AVEC ISABELLE ST-GERMAIN DIRECTRICE DE LA BIOSPHÈRE MIPIM 2023 Voir page 32 ,00 $ VOLUME 12 NUMÉRO VOIR GRAND ET VOIR LOIN RÉUSSITE EN AFFAIRES DOSSIER SPÉCIAL MONTARVILLE GESTION + CONSTRUCTION Voir page 21 POMERLEAU EN MODE VIRAGE DURABLE INDUSTRIE DU CAUTIONNEMENT ENTRE CROISSANCE ET DÉFIS

BACK TO THE OFFICE : MONTRÉAL IN SEDUCTION MODE

The start of the fall season suggests better days ahead for Montréal and its downtown core. After more than two difficult years of the pandemic, things are now looking much better.

There's much more traffic, both workers and students," said Jessica Bouchard, Senior Director, Content Strategy, Economic Affairs and Downtown Relaunch at the Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal (CMMC). She is delighted with the new energy and sense of purpose that the resumption of activities has brought to the economic heart of the city.

The pandemic had a significant impact on the Montréal business landscape, which has been greatly affected by the prolonged absence of workers. In the first quarter of 2022, the citywide office vacancy rate was 16.9%. The rate in the VilleMarie borough was roughly the same at 16.8%, an increase of 8.2% over two years. Despite the increase in activity observed in recent weeks, the availability of commercial space remains high.

THE NEW WORK REALITY

Two-thirds (68%) of employees have returned to work; on average two to three days a week, indicates a survey conducted in April by the CMMC. While the proportion of staff returning to the office will grow, the fact remains that the health crisis has transformed the traditional organization of work and propelled us into a new era where the adoption of hybrid home/office models has accelerated and become widespread. The general consensus is that hybrid work is here to stay. As a result, the number of workers in the downtown area on a daily basis is expected to be 19-25% less than in the prepandemic period, notes the CMMC report.

The organization is hopeful, however, that this decline will be partially mitigated by the creation of new jobs generated by economic conditions and business growth. "You can feel an economic dynamism in Montréal, and it attracts people to the city," said Jessica Bouchard, who points out that several international companies have announced investment projects in recent months to set up shop in Montréal.

26 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION
REJUVENATING THE DOWNTOWN CORE
JESSICA BOUCHARD Senior Content Strategy, Economic Affairs and Downtown Relaunch Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE
"

In the meantime, Montréal employers are encouraged to review the management and layout of their office spaces in order to adapt to this new work reality and to facilitate the return of their employees. "There is a real willingness on the part of business leaders to put in place conditions to encourage workers to return to the office, and to ensure that there is added value in face-to-face work," added Ms. Bouchard. Three-quarters of businesses plan to accelerate their investments to make their workplaces more attractive, according to a recent survey conducted by the CMMC.

ENCOURAGING A RETURN TO THE DOWNTOWN CORE

In recent months the CMMC has been engaged in discussions and brainstorming to mitigate the

consequences of the pandemic, and to consider the future of commercial real estate in Greater Montréal. It has just published a Guide to the Best Innovative Practices in Commercial Real Estate in Montréal, which lists a dozen possible action plans.

One measure consists of creating spaces that meet the post-pandemic needs of personnel. In an era of labor shortage, attracting and retaining talent is a key issue, "It is in the best interests of companies to focus on the well-being of employees by offering them new workplaces with dedicated spaces that promote not only collaboration, but also relaxation," suggests Ms. Bouchard.

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 27
STÉPHAN POULIN

Establishing partnerships with other firms in the same building or in the same sector of Montréal, in order to share office space, is another approach being promoted. The creation of the virtual platform Espaces et cie, launched in April, is specifically designed to help businesses maximize workspace management. "We see companies using this platform not only to post or find available office space downtown, but also to take advantage of service networks and greater synergy." she added.

THE COMMUTE NOW A MINI BUSINESS TRIP

While these initiatives are primarily aimed at businesses, other measures are more specific to actions that can be undertaken by the City of Montréal, such as making zoning regulations more flexible to allow for multi-functional environments. Allowing changes in the use of office space in the downtown core and elsewhere will encourage

the addition of specialized services (e.g. daycare, dentists, massage therapists, notaries), and will help transform workplaces into living environments.

Montréal must also capitalize on the abundance of festivals, cultural activities and restaurants (a key source of its reputation as a tourist destination), to further promote art, culture and cuisine, all of which attract people to the city, especially the downtown core.

"Employees now find themselves in a context where coming to the office in downtown Montréal can be perceived as a mini business trip. They can come to the office two or three days a week to meet with colleagues or clients, while also enjoying the various restaurants and cultural activities on offer in the city centre," said Jessica Bouchard.

• Create spaces that meet the post-pandemic needs of employees

• Create incentives for those who work in the office

• Prioritize mobility issues so that staff encounter as few impediments as possible as they travel to work

• Focus on employee safety and well-being to ease their return to the workplace

• Support the development of smart parking software to make it easier for staff to find parking spaces available and at reasonable cost

• Expand the use of multi-functional spaces so that they accommodate employees' hobbies and interests

• Establish partnerships with other companies so as to increase synergy and a sense of belonging

• Make cleanliness and air quality priority issues

• Make zoning regulations more flexible to allow for multifunctional environments

• Promote the arts, restaurants and culture that are the strength and pride of Montréal

• Provide daycare and other services, either in the workplace or in nearby premises

• Encourage businesses to value history and heritage

28 MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION REJUVENATING THE DOWNTOWN CORE
Source : Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal (2022), Guide to the Best Innovative Practices in Commercial Real Estate in Montréal. https ://www.ccmm.ca/fr/medias/infrastructure/pratiques-exemplaires-et-innovantes-en-immobilier-commercial/
12 ACTION PLANS PROPOSED BY THE CMMC

A SIGNATURE PROJECT FOR MONTRÉAL'S INTERNATIONAL DISTRICT

As it nears completion, the Victoria sur le parc complex at 700 St. Jacques is already reshaping the downtown horizon. With 58 floors and a height of 200 metres, this prestigious address will be the tallest mixed-use highrise building in Montréal.

This new project by the real estate development group Broccolini includes a 400-condo residential tower (Victoria sur le parc) as well as a 10-storey tower (700 St.Jacques) of commercial and office space, with the lower floors for retail and business services. Along with its height, the building also stands out for the quality of its architecture and design, which skillfully blends a modern look and conveniences with a historical heritage.

The stone on the façades evokes the look of the old buildings in what was once the city's financial district, while the glass residential tower has a decidedly modern mien with its V-shaped cap and subtle angles.

"This project changes the image and profile of Montréal," said Roger Plamondon, president, Real Estate Development at Broccolini. "Along with the soon completed National Bank tower that, as general contractor, we are also building, Victoria

sur le parc / 700 St.Jacques will transform a sector that was once a scar on the urban landscape." Both projects are being built on a vacant lot purchased by Broccolini in 2018, one of the last remaining lots to be developed in the International District.

FOCUS ON WELL-BEING OF OCCUPANTS

Victoria sur le parc / 700 St.Jacques offers an exceptional environment to building occupants : state-of-the-art air exchangers, floor-to-ceiling windows, several garden terraces, ceilings up to 13 feet in height, restaurants and shops on the ground floor, etc. "Everything has been thought out for the well-being of the occupants," said David SalomonLima, vice-president, Business Development at Broccolini. "The complex has WELL certification and has been Certified Gold by WiredScore, an indication of the superior quality of its technological infrastructure."

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 29
VICTORIA SUR LE PARC / 700 ST.JACQUES ROGER PLAMONDON President, Real Estate Development Broccolini BROCCOLINI

This category AAA building is also aiming for LEED Gold certification, as it might help convince workers to return to the downtown core. "The pandemic raised awareness among firms about the need to provide a top-quality workplace for their employees. Our unfinished interior spaces allow for a lot of design flexibility," he noted.

Its strategic downtown location in the heart of the International District is a definite asset. "This project is part of a 15-minute neighbourhood where people can live, work, shop and play within walking distance of their apartment," added Roger Plamondon.

Connected to the subway and Montréal's underground city (RÉSO) as well as an upcoming REM light rail station, the building promotes active, sustainable mobility. It will have 120 bicycle storage spaces and a car-sharing service. "We're doing everything we can to minimize the use of single-occupant vehicles."

Some 330,000 square feet of rental space is available at 700 St.Jacques for businesses and retail shops. Broccolini is in discussions with potential tenants, but nothing has been signed yet. As for the residential component, nearly all the units were sold in the first few months after the project was officially launched in October 2018.

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REJUVENATING THE DOWNTOWN CORE
MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 31

UNIVERSITIES AND GRADUATES – ECONOMIC ENGINES FOR MONTRÉAL

People who continue their education through university improve their lot. At the same time, they contribute to enriching their community. Montréal is an eloquent example of what has been confirmed over the decades, and the city's attractiveness for students from elsewhere is an essential element.

In a nutshell, that is what we learn from a major update of a study first conducted in 2016 and recently presented by the Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal (CMMC). It takes note of several encouraging elements, but also a few more worrisome aspects.

"Initially, Montréal stands out in the world because of its excellent academic institutions, their attractiveness and their impact," said Michel Leblanc, president and general manager of the CMMC. "But we need to strengthen our position, for we are not the only ones seeking to recruit talented students from abroad. We're facing stiff competition."

STRONG IMAGE ABROAD

Why is that so important for the Montréal economy? Just look at some compelling statistics in the new CMMC document. An estimated 173,000 students attend universities in Greater Montréal, threequarters of Québec's entire university population. That proportion is even greater at the post-graduate level. They represent almost half of all doctoral students in the province. Moreover, 46.3% of that group come from other countries.

In a competitive economy where the knowledge sector plays a increasingly bigger role, one might imagine that to be a leading asset. But the Québec talent pool has its limits, which the CMMC document makes quite clear. "Without that growth in the number of international students, the total number of university students would have decreased." Michel Leblanc agrees. "Their presence boosts Montréal's reputation and enhances our open-tothe-world image. Universities pay substantial taxes,

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UNIVERSITIES: ENGINES FOR ECONOMIC GROWTH
MICHEL LEBLANC President and general manager Chamber of Commerce of Metropolitan Montréal
JBC
MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE

thus benefitting public finances. But it is imperative that we improve university graduation rates among Québec youth. Otherwise, without immigrants we'll be left behind."

Take a look at the numbers. They prove him right. Between 2006 and 2021, statistics in the Montréal census (Région métropolitaine de recensementRMR) indicate that employment increased by 108% for people with a post-graduate degree, and by 63% for those who had at least a B.A. But the rate for people with just a high school education slipped, falling by 16%.

UNIVERSITY GRADUATES A DRIVING FORCE

The CMMC study estimated that for the period 20192020, university graduates contributed $29 billion to the economy of Greater Montréal. By comparison, Québec's gross domestic product was $426 billion in 2019, according to the Institut de la statistique du Québec. Theirs is a significant contribution, especially since we are talking about workers who end up earning above-average salaries. And again, universities and research centres could have done better had their ranks been completely filled.

"In the current context of manpower scarcity," added Mr. Leblanc, people with a high school diploma will manage to find a job, but they might end up cleaning the floors. While Québec has managed to improve basic high school graduation rates, that is not enough anymore, especially since Montréal's economy is undergoing a transformation. Over the past few years municipal leaders have decided to focus on the knowledge economy. For example, there was a lot of talk about the global video game industry, which is very appreciative of Québecers' skills in the field and the advantages that the province has to offer. That industry continues to develop branches here. But firms that are leaders in artificial intelligence are also quite active, and Montréal's ambitions go far beyond web-based video games.

Companies that focus on information technologies and communications employ 160,000 people in Greater Montréal. They are the flagship of Montréal's new economy, and naturally have a high proportion of university graduates. That is also the case for finance and insurance, life sciences and health technologies, aeronautics and even the food processing sector. The updated CMMC study assessed the output of these high tech firms and their impressive cohort of university graduates as being worth some $60 billion. That is huge, but by no means guaranteed.

"Our universities produce highly qualified graduates," noted Michel Leblanc. "Despite some challenges they are managing to expand, establishing new

campuses in in Outremont, for example, and at the former Royal Victoria Hospital. Some citizens took offence, however. That was the case when the former Shriners Hospital for Children, an exceptional institution, sought to meet the growing needs of young patients beyond its former location on the slopes of Mount Royal. The Shriners Hospital was eventually integrated into the new McGill University Health Centre in Montréal.

DYNAMIC CONTRIBUTION TO SOCIETY

"It is essential that we recognize the contribution of universities to our collective well-being," said Mr. Leblanc, who prefers to see the glass as half full rather than half empty. "Do you know what the total payroll for university personnel amounts to? No less than $5.3 billion a year. That means a substantial amount of taxes going into government coffers. Our universities help build a more robust society."

"This is all the more important if we want to compete with the best. Keep in mind that the total population of Québec, some 8.7 million people, is roughly half that of the New York City area! For a long time we were in catch-up mode, but the dynamic has changed. Today, it's a question of building on what we have learned and shifting into growth mode.

The contribution of universities spills over to the general population. "Governments end up raising more money, which means they can commit funds to social programs, reduce distress, invest in encouraging better lifestyles, etc. Québec universities contribute directly to improving the quality of life."

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ISTOCK BY MAPODILE

Setting big projects in motion

To provide our customers with a better experience on our bus, métro and paratransit networks, we must carry out major new projects and make the necessary investments to modernize the current network.

See an overview of the major projects in our métro network. stm.info/en/works

Other ongoing projects in the métro

Along with improvements to our stations, there are many projects in the works or set to begin in 2023 to upgrade infrastructure essential for the smooth operation of the métro (mechanical ventilation stations, power stations).

We also aim to have a total of 30 métro stations accessible by 2025.

SAINT-MICHEL
PLACE-DES-ARTS D’IBERVILLE PROLONGEMENT DE LA LIGNE BLEUE
ÉDOUARD-
VILLA-MARIA PLACE-SAINT-HENRI OUTREMONT
MONTPETIT
ANGRIGNON
JOLICŒUR
installation Legend Waterproo ng system
ROSEMONT
BERRI-UQAM PIE-IX McGILL
Elevator
BLUE LINE EXTENSION
Elevator installation Legend Major renovation Waterproo ng system

SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL

MAJOR INVESTMENTS IN MAINTENANCE AND MODERNIZATION OF MÉTRO FACILITIES

More than 120 renovation projects are underway to improve service in the Montréal métro system, to maintain and upgrade infrastructure and to ensure the safety and comfort of passengers.

The Montréal métro is a heritage asset that contributes to the growth of the metropolitan economy by providing transit for workers, students, visitors and consumers. It is important not only to keep it in good working order but also to respect the integrity of the existing system, especially since the original network infrastructure dates back nearly 60 years," noted Chantal Gauthier, executive director, Engineering and Major Projects at the Société de transport de Montréal (STM). Its assets are valued at $31 billion, and its annual budget, including asset maintenance and accessibility, is $1.6 billion.

Métro Stations accessible to All

Making métro stations universally accessible is one of the major projects underway, and work will be completed at 24 stations by the end of 2022. The objective is to upgrade 6 more by 2025.

Given that the Montréal métro system is in service from 5:30 a.m. to 0:30 a.m., some of the work can be done only at night. "Contractors and their crews might only have a 2.5-hour window each day to do the work. That's not a lot of time, which is why jobs are spread out over long periods," she added. "It calls for extensive coordination. It's like a choreography where everyone moves according to a precise plan. Workers and machinery wait every evening for the signal that the electricity on the tracks has been cut off before starting to move."

In addition to installing elevators for universal access, six mechanical ventilation stations are currently being upgraded. They are the lungs of the métro, providing emergency ventilation and ensuring the comfort of passengers and those who work at night. Seven stations are currently undergoing major renovations: Pie-IX, McGill,

Berri-UQAM, Outremont, PlaceSaint-Henri, D’Iberville and SaintMichel. The system's waterproof membrane also needs to be replaced in several places. "Often just under the pavement, it is the roof of the métro. With the increase in severe weather incidents, waterproofing becomes a very important component. When we close off a street, it's often because we're in the process of replacing that membrane," the director added.

It is important to note that all these projects are being done in line with high sustainable development standards. Indeed, the underground Côte-Vertu garage recently received Platinum Envision Award from the Institute for Sustainable Infrastructure, and the Vendôme station received the Gold Envision Award for its new intermodal hub.

"At long last, the Blue Line extension has finally commenced. Next year people will be able to see hydraulic excavators at work," said Chantal Gauthier.

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" PROMOTIONAL FEATURE < REPLACING THE
WATERPROOF MEMBRANE AT MCGILL STATION CHANTAL GAUTHIER Executive Director, Engineering and Major Projects
For more information, visit stm.info/en/works

A MUST-ATTEND BUSINESS INITIATIVE FOR THE REAL ESTATE INDUSTRY

For real estate industry leaders from around the world, MIPIM (International Market for Real Estate Professionals) is an event not to be missed, and for good reason. This annual event takes place at the Palais des Festivals in Cannes, France, bringing together some 25,000 participants from a hundred countries, more than 25% of them investors. The next edition will take place from March 14 to 17, 2023. The theme will be carbon neutrality (Road to Zero).

Once again and for the 17th time, Greater Montréal will be well represented by a delegation of thirty-some firms and municipalities. With assistance from the City of Montréal's Economic Development Service (SDÉ), the Metropolitan Montréal Community (MMC) and Investissement Québec International, the delegation will consist of real estate developers and companies in the engineering, construction, technologies and service sectors.

MAJOR PROJECTS TO PROMOTE

"Our presence at MIPIM aims to showcase the knowhow of innovative Québec companies, as well as our various economic hubs," said Dieudonné Ella Oyono, acting director of SDÉ. Promoting development opportunities among investors will be a major focus, as the City of Montréal wants to redevelop its economic clusters. "For example, the one-car-lot-after-another model of industrial park no longer meets today's needs," added Mr. Ella Oyono. "What we need now are more attractive environments with green spaces, public transit and diverse services. We also need to reduce the carbon footprint of buildings."

To pursue those goals, the MMC will be attending the MIPIM event. "We want to promote our efforts to transform, densify and accelerate the ecological transition underway in our industrial spaces," said Sylvain Giguère, chief economist and head of

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DELEGATION FROM GREATER MONTRÉAL AT MIPIM 2023
DIEUDONNÉ ELLA OYONO Interim Director Economic Development Service City of Montréal
JBC MÉDIA BY ÉRIC
JBC MÉDIA BY ÉRIC CARRIÈRE
SYLVAIN GIGUÈRE Chief Economist and Head of Metropolitain Economic Development MMC
CARRIÈRE
FOR MORE INFORMATION Johanne Royer jroyer@mipim-canada.ca 514 999-8128 OFFICIAL BROADCASTER

metropolitan economic development. "It is a large-scale project. A plan for the redevelopment of such spaces will be developed for each of the 14 regional municipalities in the surrounding area." It is vast territory encompassing 82 towns and municipalities that account for more than half the jobs and half the economy of Québec.

For its initial foray at the MIPIM, the MMC will be looking for ideas and contacts. "Many countries before us have faced a scarcity of industrial spaces and the pressing need to make them more appealing and greener," he added. "We want our elected officials and municipal leaders to establish contact with representatives from other cities so that we can learn from them and adopt best practices."

As for Investissement Québec, its main objective is to support Québec exporting companies in their marketing efforts abroad. "Our teams of experts organize individual meetings with architectural firms, contractors, real estate developers and municipal representatives attending MIPIM," said Marie-Ève Jean, vice-president, Exports. Last year, Investissement Québec organized 130 meetings with European principals for some 15 Québec companies.

"MIPIM is also a good place for a firm to position itself for possible contracts linked to the Olympic Games in Paris in 2024 and Milan-Cortina in 2026," added Ms. Jean.

NEW BUSINESS OPPORTUNITIES

The Alfid Group, which has attended the MIPIM convention on three occasions, sees it as a opportunity to promote its property management and investment services to

international commercial real estate firms. Investors get a good return on their investment, while also diversifying their portfolios geographically and also in terms of international currencies. The Alfid Group offers properties for purchase, orchestrates project financing and afterwards provides a full range of property management services. That prospecting work is, however, a long-term affair. "Our presence at MIPIM allowed us to engage in discussions with potential partners, but the pandemic slowed down our development process," noted Frédéric Bossart, vicepresident, Development at Alfid.

He is not discouraged, because MIPIM also facilitates exchanges between real estate players... from Québec! Freed from their current obligations in the context of the event, they are more open to discussion. "This has led to a community spirit among members of the Québec delegation, which has allowed us to carry out certain projects in Québec," added Mr. Bossart.

For its part, Macogep considers its presence at MIPIM essential to its local and international development. "This event is a gathering point for all the real estate professions. We are able to meet with clients and partners and to stay up to date on innovations within the industry," said Louis yves LeBeau, president and CEO of the project management firm. Involved for many years in projects with high environmental value, Macogep has developed expertise in including ESG values (environmental, social and governance criteria) in real estate projects. "MIPIM is a great opportunity for us to adapt our expertise to the challenges facing the real estate industry."

MONTRÉAL ECONOMIC POWERHOUSE : : FALL 2022 EDITION 37
MARIE-ÈVE JEAN Vice-President, Exports Investissement Québec FRÉDÉRICBOSSART Vice-PresidentDevelopment Alfid JBC MÉDIA BY DENIS BERNIER LOUISYVESLEBEAU PresidentandCEO Macogep

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