LE MAGAZINE DU CANTON DE MOUY •N°01 | MARS 2016
AVEC VOUS,
POUR VOUS ! ANNE FUMERY ET OLIVIER PACCAUD
SOLIDARITÉ, GÉNÉROSITÉ, CONVIVIALITÉ… MERCI AUX BÉNÉVOLES DU MONDE ASSOCIATIF ET CARITATIF !
OLIVIER PACCAUD Vice-président du Conseil départemental
ANNE FUMERY Conseillère départementale Le 29 mars dernier, les habitants du canton de Mouy nous ont accordé leur confiance et désignés pour les représenter au Conseil départemental de l’Oise. Au bout d’un an, l’heure est venue de faire un premier bilan. Parce que certains élus ont fait trop de promesses et ne les ont jamais tenues, il existe aujourd’hui une vraie défiance entre les Français et le monde politique. Aussi est-il désormais impératif que ceux qui exercent des mandats respectent leurs engagements, soient exemplaires et transparents, restent proches de leurs administrés et démontrent une réelle efficacité dans leur action. C’est ce que nous faisons avec le Président du Département, Édouard Courtial.
Aussi avons-nous déjà tenu certains de nos engagements majeurs : - la création du Pass Permis Citoyen ; - le don d’une partie de nos indemnités aux associations ; - le plan vidéo-protection ; - l’aide à la mise en place de Maisons d’Assistantes Maternelles ; - le Bus pour l’Emploi. Avec toujours un souci constant de bien gérer l’Oise. Car il s’agit de votre argent ! Or le département était au bord de la faillite voici un an du fait des fortes baisses des dotations de l’État et des dépenses inconsidérées de nos prédécesseurs. Il nous faut donc dépenser moins et mieux. Nous avons ainsi fait d’énormes
PASS PERMIS CITOYEN de HAUSSE de la fiscalité du département de l’Oise
600€ CONTRE 70 HEURES DE CONTRIBUTION CITOYENNE
économies ; par exemple en divisant par deux les frais de communication et de réception. Finis les petits fours ! Résultat : nous tenons et tiendrons cette autre promesse forte : pas de hausse des impôts départementaux ! Enfin, nous sommes toujours à vos côtés, régulièrement présents dans les 35 communes du canton, répondant aux invitations et demandes des municipalités, associations, entreprises et particuliers. Parce que sans proximité, il ne peut y avoir d’efficacité. Tenir parole, être exemplaires, proches et efficaces, telle est notre ligne de conduite.
Avec vous, pour vous !
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DU CANTON par le VERSEMENT D’UNE PARTIE DE NOS INDEMNITÉS
AVEC VOUS, POUR VOUS N°01 • Direction de publication : Paul Orguelt • Publicité : PMS – Tél. : 01 47 05 88 80 – pms.entreprise@gmail.com • Maquette : France PAO 60510 BRESLES – Tél. : 06 59 76 94 92 – www.francepao.com • Imprimeur : Tout numeric R.D. 12 Z.A. La Croix Blanche 60250 HONDAINVILLE • Photos : Olivier Paccaud, Philippe Loranger, Philippe Lobgeois, Jean-Marie Siraut, Gaël Martins, Anne Fumery
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BAILLEUL-SUR-THÉRAIN DANS L’OBJECTIF… La photographie est un art particulier. Car si chacun sait prendre des photos, tout le monde n’a pas l’œil et l’âme d’un artiste. Le Conseil Départemental a récemment organisé un grand concours, l’Oise en clichés. Luce-Émilie Marquant, jeune habitante de Bailleul, a obtenu le second prix avec sa photo « Beauvais 1900, deux minutes d’arrêt ». Au Centre routier départemental de La Rue-Saint-Pierre, les « gilets orange » sont souriants, sympas et efficaces.
LA RUE-SAINT-PIERRE DES GILETS ORANGE BIEN UTILES… On les voit souvent sur le bord de nos routes. Pour les entretenir, les nettoyer, les saler, les déneiger…On a bien besoin d’eux !
Édouard Courtial, Président du Conseil départemental, était présent à Bury pour décorer Jean-Claude Godin et Pierre Carrara, désormais maire et adjoint honoraires.
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Le député, Olivier Dassault, tenait à rendre hommage à Jean-Pierre Gordolon, ancien adjoint.
BURY TROISSEREUX AU SERVICE DE MARIANNE… Pour être un bon maire ou un bon adjoint, il faut passionnément aimer sa commune et ses administrés. Être prêt à sacrifier une partie de sa vie de famille et de ses loisirs pour consacrer de nombreuses soirées et des week-ends à travailler au service du village. C’est ainsi que Jean-Claude Godin et Pierre Carrara à Bury, ainsi que Jean-Paul Gordolon, à Troissereux, ont consacré de longues années (et même des décennies !) à œuvrer pour le bien commun.
FOUQUEROLLES VIVE LES CRÉATEURS D’ENTREPRISES ! Alors que notre pays traverse une sévère crise économique et que le chômage touche plus de 3,5 millions de nos compatriotes, il existe aussi (heureusement) des entreprises qui vont bien, qui se créent, et se développent ; comme la société AC BAT à Fouquerolles, récemment récompensée par le concours Jeunes talents de l’Oise. Formés en couverture, peinture, maçonnerie, zinguerie et passionnés par les arts de la corde en milieu urbain et naturel, David Aveline et Julien Collery ont allié leurs passions en devenant alpinistes du bâtiment et en créant leur propre entreprise en juin 2013. Leur savoir-faire, en tant que professionnels et cordistes, leur permet d’intervenir dans des endroits d’accès difficiles sans devoir installer des structures telles que des échafaudages, limitant ainsi les coûts pour leurs clients.
David Aveline et Julien Collery, alpinistes du bâtiment, ont reçu le 1er prix du concours Jeunes Talents de l’Oise et une somme de 10 000€.
SDIS60 En compagnie du Colonel Corack, patron des pompiers de l’Oise et son adjoint, Régis Baujoin.
À Bresles, aux côtés d’Éric De Valroger, président du SDIS de l’Oise et des sapeurs Olivier Martin et Mickaël Magnier.
BRESLES
Avec le Lieutenant Vaillant, chef du Centre de Mouy et un Jeune Sapeur Pompier.
MOUY LES POMPIERS, CES VRAIS HÉROS DU QUOTIDIEN ! Parce qu’ils répondent toujours présents lorsque l’on a besoin d’eux, parce qu’ils incarnent fièrement leur belle devise, « Courage et Dévouement », nos pompiers méritent notre respect et notre admiration !
Damien Charmeux de Therdonne
Ophélie Neveu de Juvignies
THERDONNE JUVIGNIES DES ÉTUDIANTS BRILLANTS ! La jeunesse Oisienne est souvent remarquable. Comme ces brillants bacheliers ayant obtenu la mention Très Bien en juillet dernier et que nous avons félicités avec plaisir.
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Mon Droit
Je bénéficie d’une aide deis 6B ou0AA0C€... pour financer mon perm
ire bénéficia Éléonore SUNDERLAND Laversines « C’est la mairie qui m’a appris cette super opportunité ; 600 €, c’est formidable. Et surtout, j’ai pu « fractionner » mes 70 heures en fonction de mes possibilités. J’en ai fait une partie fin août puis pour l’organisation de la fête communale. C’est vraiment un dispositif remarquable pour les jeunes ».
ire bénéficia Christopher DRIEUX 6 Bailleul-sur-Thérain
Mon DEVOIR
...grâce à 70 heures de mon temps au serv ice d’une collectivité ou d’une associa
tion
ire bénéficia Chloé CALLARD Angy
« Je tiens vraiment à remercier le Conseil Départemental, car sans cette aide, j’aurais eu bien du mal à financer mon permis. Je suis en effet issue d’une famille modeste et je n’aurais pourtant pas eu droit à l’ancienne aide. En plus, j’ai effectué un travail intéressant à la mairie d’Angy pour ma contribution citoyenne. »
ion associat Pascal PLATEL Verderel-lès-Sauqueuses
« Ce système est une vraie plusvalue pour notre club de foot. Ça aide les jeunes mais ça nous rend aussi bien service. Notre petit club a ainsi accueilli 6 jeunes, tous joueurs. Pendant leur contribution, ils encadrent les plus petits, mais ils font aussi des travaux très utiles comme repeindre les vestiaires ! »
« J’ai fait mes 70 heures pendant les grandes vacances. J’aurais aimé les faire dans ma commune, à Bailleul, mais la mairie n’est pas adhérente au dispositif. Heureusement, la mairie de Bresles m’a accepté dans ses services techniques. J’y ai été très bien accueilli par les employés et l’adjoint monsieur Crucet. J’ai appris beaucoup de choses. Je remercie monsieur Paccaud, madame Fumery et le maire de Bresles, monsieur Cordier »
Mesure phare du nouveau Conseil Départemental, le Pass Permis Citoyen, créé par Édouard Courtial et Olivier Paccaud, est aujourd’hui envié partout en France ! QU’EST-CE QUE LE PASS PERMIS CITOYEN ? C’est une aide de 600 euros pour tous les jeunes Oisiens de 18 à 20 ans destinée au financement du permis de conduire. Mais en échange de ce soutien financier, les jeunes doivent effectuer 70 heures de contribution citoyenne au service d’une commune, d’une association, des pompiers, d’une maison de retraite, d’un collège ou du Département. EN QUOI, CETTE MESURE, EST-ELLE «CITOYENNE» ? Nous avons créé un nouveau droit pour tous. Mais à ce droit correspond un devoir. La citoyenneté est d’abord une réciprocité. Avec aussi la volonté de créer un lien social et d’apporter un vrai « plus » à nos communes et à nos associations. Par ailleurs, cette contribution citoyenne constitue une belle expérience pour les jeunes. Non seulement ils rendent service mais ils apprennent aussi beaucoup.
N’EXISTAIT-IL PAS UNE AIDE AU PERMIS DANS L’OISE AUPARAVANT ? Si. Elle était de 400 euros et ne bénéficiait qu’aux jeunes les plus modestes. Près de 80 % des Oisiens n’y avaient pas droit. Ce système était d’autant plus injuste que ceux qui pouvaient y prétendre n’avaient aucune contrepartie à fournir pour toucher cet argent. C’était du pur assistanat. Au contraire, le Pass Permis, c’est la solidarité au service de tous. LA JEUNESSE EST DONC UNE DE VOS PRIORITÉS ? Oui. Le Conseil Départemental aime ses jeunes et veut les aider. Or le permis de conduire est aujourd’hui indispensable pour s’insérer dans la vie professionnelle. Surtout dans un département rural comme le nôtre. QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DU JEUNE ? En fait, il n’y a qu’une seule obligation : effectuer les 70 heures de contribution citoyenne. Car la philosophie du système, c’est la souplesse maximale. Ainsi, c’est le jeune qui choisit sa structure d’accueil. Ça peut être son club de foot, la S.P.A. s’il aime les animaux, sa
commune ou une autre… Ensuite, on lui confie une mission en fonction de ses compétences et des besoins de l’association ou de la commune. Enfin, il a un an pour réaliser les 70 heures selon le calendrier qui l’arrange. COMBIEN DE STRUCTURES SONT PARTENAIRES DU PASS PERMIS ? À ce jour, plus de 700 ! 360 communes (c’est-à-dire plus d’1 sur 2 dans l’Oise), 300 associations, plus de 30 collèges, les pompiers… ! La liste est disponible sur le site internet du Conseil départemental. De nombreux clubs sportifs, des associations caritatives (Emmaüs, les Restos du Cœur, la S.P.A., la Banque alimentaire…) des comités des fêtes se font un plaisir d’accueillir nos jeunes. QUELQUE CHOSE À AJOUTER ? Le but de la politique, ça doit être d’améliorer le quotidien, d’aider les gens. Avec le Pass Permis Citoyen, nous y sommes parvenus. J’en suis heureux et même fier. Dernière chose, la conduite accompagnée est concernée par le dispositif. Pour toute information, n’hésitez pas à me contacter ou prendre attache avec les services du département :
olivier.paccaud@oise.fr
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SUR
HONDAINVILLE À Hondainville, le devoir de mémoire se conjugue au féminin… !
THURY-S
Thury-sousune école mate
TROISSEREUX La fête de l’Eau à Troissereux est un rendez-vous incontournable des passionnés d’Histoire et de la Renaissance.
ROCHY-CONDÉ Les Aînés, c’est sacré, comme à Rochy-Condé où les doyens sont toujours mis à l’honneur.
À la fête du cidre pomme e
BRESLES
N’est-elle pas jolie, notre miss Picardie, Émilie Delaplace ?
Le maire de Bresles, Dominique Cordier, a plusieurs casquettes : médecin, élu, pompier… mais aussi militaire ! Il vient d’ailleurs de recevoir la croix du combattant.
SAINT-FÉLIX LA NEUVILLE-EN-HEZ
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Dans la famille des Barbamama, je demande le comité des fêtes de la Neuville-en-Hez !
Plus que jamais, le Conseil départemental soutient les communes rurales, comme à SaintFélix où a récemment été inauguré un City-Stade.
Vive la parité ! D’a et conseillères mu jolies qu’e
B
Notre canton c et «Le
SOUS-CLERMONT
-Clermont a désormais ernelle «flambant neuve».
BRESLES HAUDIVILLERS À Haudivillers se niche une des dernières fanfares du canton dirigée avec maestria et convivialité par le toujours jeune et souriant Alain Hullot.
Allons Enfants de la Patrie… Anne Fumery et Olivier Paccaud ont présenté leurs vœux au canton à Bresles le 28 janvier dernier autour de la pièce «L’histoire de France en une heure». Un bon moment culturel !
OROËR
e d’Oroër, on fait du jus de et on boit du cidre.
TILLÉ
autant plus que les adjointes unicipales de Tillé sont aussi elles sont efficaces.
BRESLES
BURY Vive le foot ! Grand footballeur devant l’éternel, Olivier Paccaud a remis fin décembre de beaux jeux de maillots offerts par Olivier Dassault à plusieurs clubs des environs de Mouy.
TROISSEREUX
compte quelques bonnes tables comme «Le Jardin de Cécé» à Troissereux e Castello» à Bresles, qui vient de recevoir le label qualité tourisme.
NEUILLY-SOUS-CLERMONT Depuis décembre, Neuilly-sous-Clermont a un nouveau maire, l’énergique et enthousiaste Cathy Namur.
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HAUDIVILLERS
Il fut un temps pas si lointain (le début du XXe siècle) où chaque commune de l’Oise comptait son et même souvent ses bistrots. On y allait bien sûr pour boire un verre, mais surtout pour s’y rencontrer, se retrouver. Le café était alors le centre de la vie sociale de la commune. Parfois on pouvait y jouer au billard. Certains établissements organisaient des bals en fin de semaine. Dans les campagnes, il s’agissait le plus souvent de cafés-épiceries où l’on venait se ravitailler. Aujourd’hui, comme bien des commerces ruraux, les bars sont moins nombreux, victimes de l’évolution de notre société. Les tête-à-tête avec la télévision ont remplacé pour beaucoup les parties de cartes et les discussions au café. Et pourtant, ce sont toujours des lieux aussi sympathiques. C’est bien agréable d’y commencer sa journée en dégustant un petit expresso au comptoir, de prendre un apéritif entre amis ou de finir sa journée avec un bon « demi » ou un soda bien frais. Quant au sourire du patron ou de la patronne, il est gratuit et permet de repartir avec le plein de bonne humeur ! Alors n’hésitez pas, Au café, convivialité assurée !
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ANGY CAFÉ DES SPORTS
À Haudivillers, chez Eric et Valérie, vous trouverez aussi la presse, du pain et une épicerie de dépannage.
Avec son physique de pilier de rugby, Manu, le boss du café des sports vous accueille à bras ouverts.
SAINT-FÉLIX LE RELAIS
MOUY CAFÉ DES ARCHERS
Le long du CD 12, au relais de Saint-Félix, bar tabac brasserie, c’est Franck et Séverine qui vous reçoivent chaleureusement.
Avec Hussein, c’est le sourire de l’Orient qui vous attend au café des Archers.
ROCHY-CONDÉ LE SAINT-MARTIN Au Saint-Martin, à Rochy-Condé, tenu par Arnaud Thiou parfois secondé par son père Jean-Claude, on aime Saint-Étienne et les fléchettes. Avec une super ambiance le Vendredi soir.
BRESLES CAFÉ DU COMMERCE Au café du commerce, le patron s’appelle Claude et il est sympa !
BRESLES CAFÉ DE L’HÔTEL DU NORD HERMES CAFÉ DE LA MAIRIE Le café de la mairie à Hermes est un repère de turfistes. Où l’on refait le monde avec le patron, Daniel.
Le bar de l’Hôtel du Nord, tenu par Max, est un rendezvous bien connu des routiers avec une bonne cuisine traditionnelle tous les midis de la semaine.
BRESLES CAFÉ DU CENTRE «CHEZ VÉRO»
BURY CAFÉ DE LA MAIRIE
Chez Véro, au café du centre, on croise parfois le maire Dominique Cordier. Et on y mange très bien !
Au café de la mairie, la bonne humeur est toujours de mise, avec Gaëtan et Sylvie.
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ENSEMBLE, ASSOCIONS-NOUS !
« Nous avions promis d’aider les associations du canton de Mouy en leur reversant une partie de nos indemnités d’élus. C’est chose faite avec notre association, Ensemble ! » Bravo à toutes nos associations et à leurs bénévoles qui animent nos communes et sont indispensables au « Vivre Ensemble ». S’il est une exception française dont on peut être fier, c’est bien le dynamisme associatif. Né grâce à la fameuse loi du 1er juillet 1901, comptant aujourd’hui près d’un million de clubs, comités et autres structures, le mouvement associatif est en effet un formidable et même irremplaçable outil de développement culturel, sportif, social…
Alors que notre société moderne est souvent marquée par l’égoïsme, le dévouement dont font preuve les dirigeants et responsables des structures associatives, notamment envers les plus jeunes, démontre qu’il existe beaucoup de générosité chez nos concitoyens ! Générosité, mais aussi solidarité, fraternité, passion et éducation qui sont des mots clés de l’univers associatif. Si les associations n’existaient pas, il faudrait non seulement les inventer mais aussi les déclarer d’utilité publique !
C’est par ailleurs un élément essentiel du « Vivre Ensemble », du lien social. Car très souvent, c’est autour d’une passion commune, dans un club, dans une association que se rencontrent des gens venus d’univers sociaux, religieux, politiques, ethniques…très différents. Hors de cette association, ils n’auraient probablement jamais eu l’occasion de faire connaissance, de sympathiser, d’apprendre à vivre ensemble.
Tél. : 03 44 07 96 18 Sarl LABELEC 60 Route de Rémérangles
60510 BRESLES
defosse.daniel@neuf.fr
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Ansacq Gym Nouvelle Donne, association citoyenne de Mouy
Le comité des fêtes de Juvignies
C’était un des engagements d’Anne Fumery et Olivier Paccaud : verser tous les mois 10 % de leurs indemnités aux associations du canton ; ils appellent cela le Bonus Associatif. Dès le printemps dernier, la promesse a été tenue. Et tous les trimestres, ils remettent des chèques de 150 € à une douzaine d’associations. Ainsi le 12 janvier, c’est à la mairie de Hermes qu’a eu lieu la cérémonie de remise.
La société des chasseurs de Hermes
L’UNRPA, Ensemble et Solidaires de Mouy
Le club de fléchettes de Rochy-Condé
Une association, c’est une famille dans laquelle les liens de la passion ont remplacé ceux du sang
La prochaine édition est prévue en Avril, à Verderel-lès-Sauqueuse. Les deux élus ont d’ailleurs crée une association baptisée Ensemble destinée à organiser cette aide aux associations. Elle est présidée par Christine Marienval, maire d’Ansacq et suppléante d’Anne Fumery.
Le Conseil municipal de Hermes
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VOILÀ MAINTENANT UN PEU MOINS D’UN AN, VOUS ACCÉDIEZ À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’OISE. QUE RETENEZ-VOUS DE CETTE PREMIÈRE ANNÉE ?
INTERVIEW ÉDOUARD COURTIAL Président du Conseil Départemental de l’Oise
Rencontre avec des élus.
Passée l’émotion de la victoire, j’ai souhaité que nous agissions rapidement pour concrétiser le programme choisi par les Oisiens. On le constate avec un peu plus de force à chaque élection, les habitants de l’Oise attendent des résultats. Voter, c’est choisir des élus, c’est aussi choisir un programme. Notre devoir aujourd’hui est de réaliser ce pourquoi nous avons été élus. Nous le ferons dans le respect des contraintes que nous impose la situation financière du département. 80 millions d’euros d’économies doivent être faits pour éviter la faillite de notre collectivité. Dès cette année, nous avons préféré faire 50 millions d’euros d’économies sur le train de vie du Département plutôt que d’augmenter les impôts. De plus, si ce que nous mettons en place ne rencontre pas les effets escomptés, nous l’arrêterons. Comment peut-on
imaginer dépenser pendant des années des millions d’euros dans des dispositifs dont l’efficacité, la pertinence et l’intérêt ne sont jamais interrogés ? La question de l’évaluation de nos actions est essentielle et je tiens à ce que nous soyons efficaces. C’est d’autant plus nécessaire que le rôle du département est important : du Noyonnais au Vexin, en passant par le Plateau Picard et des espaces plus urbains comme à Beauvais et dans le Sud de l’Oise, nous agissons pour l’ensemble des Oisiens. Ce mandat est à ce titre passionnant, car nous avons à notre disposition la capacité d’agir pour un très grand nombre de personnes, sur les lieux qu’elles fréquentent au quotidien, la qualité de leurs déplacements avec le lancement d’un plan d’urgence pour les routes, la richesse des activités proposées aux jeunes, ou encore l’attractivité de notre territoire avec l’accélération du déploiement du Très Haut Débit.
QUELLES SONT, SELON VOUS, LES MESURES LES PLUS IMPORTANTES QUE VOUS AVEZ ADOPTÉES DEPUIS UN AN ?
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Le Pass permis citoyen, dont j’ai confié la mise en place à Olivier Paccaud, a été opérationnel dès le mois de juillet. Je suis attaché à ce dispositif car je l’avais déjà expérimenté à Agnetz. En effet, il concrétise une idée que je défends également en tant que Député : tout droit donné par la collectivité à un individu implique qu’il ait des devoirs envers elle. J’ai d’ailleurs déposé ou cosigné plusieurs propositions de loi allant dans ce sens.
peu ce respect central pour nos valeurs républicaines et donner du sens aux aides qu’accorde la République.
On déplore souvent la perte de lien, de sens du devoir, de sentiment d’appartenance à la collectivité nationale. Je suis convaincu que ce sont par des dispositifs simples comme le Pass Permis que nous pourrons bâtir peu à
Là encore, c’est une question d’efficacité et de respect des moyens qui nous sont consentis non sans efforts puisque plus de 53 nouveaux impôts ont été créés depuis 2012 au niveau national, pesant lourdement sur le pouvoir d’achat.
C’est également dans cet esprit que j’ai souhaité mettre en place au Département une cellule anti-fraude au RSA. A mon sens, redonner confiance à nos concitoyens en la capacité des politiques à agir pour eux, exige de nous d’être capables de contrôler la juste utilisation de ces aides.
Nous avons aussi tenu notre promesse de ne pas augmenter les impôts. Il est impensable de demander à nos partenaires des efforts sans commencer par nous y astreindre. C’est pourquoi j’ai choisi, avec ma majorité, de réduire le train de vie de la collectivité, de ne pas remplacer 2 départs sur 3 des agents et de réduire de moitié les frais de communication. Nous préférons réaliser 50 millions d’euros d’économies plutôt que de faire porter les efforts sur nos concitoyens. Ce sont des choix difficiles, mais ce sont des choix d’avenir et de responsabilité. Cela a d’ailleurs permis de préserver notre niveau d’investissement ce qui est essentiel car ainsi nous favorisons
QUELS SONT LES PROJETS QUE VOUS PORTEZ POUR L’ANNÉE À VENIR ?
Nous soutenons les agriculteurs ! le maintien et la création de près de 3 000 emplois sur notre territoire. Les aides aux communes sont également préservées. Elles pourront améliorer le cadre de vie quotidien des habitants en créant des équipements de proximité, en entretenant le patrimoine communal ou encore en rénovant les écoles.
Sur le canton de Mouy en particulier, nous avons choisi de mener d’importants travaux routiers comme à Angy au niveau de l’Intermarché pour créer un rondpoint, ou encore pour refaire des routes à Cambronne-lès-Clermont, Laversines, Thury-sous-Clermont et Bailleul-surThérain. Au total, nous investirons plus de 300 000 euros. A Hondainville également, nous prévoyons de mener d’importants travaux le long de la RD89 et en centreville. D’une manière générale, l’année 2016 sera une année de challenges. Nous ne devons pas oublier ce devoir d’unité et
de solidarité. Comme je le disais, nos concitoyens veulent des résultats. Je suis très attaché à ce que l’action de la majorité demeure efficace. Nous travaillons actuellement à mieux organiser nos aides aux associations. Nous réfléchissons aussi à rendre plus performante notre aide à la vidéoprotection, ou encore à de nouveaux dispositifs permettant d’aller plus loin dans cette logique de droits et de devoirs. Il nous reste encore beaucoup à faire pour bâtir avec vous une Oise solidaire, dynamique, protectrice, respectant les droits et les devoirs de chacun, active pour la ruralité.
Enfin, autre réalisation importante de notre majorité, les aides à la vidéoprotection et à l’équipement des polices municipales. Là encore c’était un de nos engagements de campagne que nous avons rapidement mis en place. Aujourd’hui, nous aidons une trentaine de communes à s’équiper et à garantir la sécurité des habitants de l’Oise. Avec les élus du Canton de Mouy.
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«Aujourd’hui, notre pays connaît une profonde dépression économique, sociale et morale, avec une crise d’identité inédite. Notre «Vivre Ensemble» est en danger. Pourtant, la France est toujours là, prête à se redresser et à rayonner à nouveau. Grâce à ses atouts et ses ressources insoupçonnés»
OÙ VA LA FRANCE ?
par Olivier Paccaud Vice-Président du Conseil Départemental de l’Oise
Où va la France ? Où va le monde ? Depuis plus d’un an et l’ignoble attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, la lèpre terroriste, qui sévit un peu partout sur la planète, a atteint notre pays.
depuis trop longtemps. Notre pays connaît ainsi une profonde dépression économique, sociale et morale. Ainsi qu’une crise d’identité inédite.
2015 a ainsi été marquée du sceau de la tragédie, avec les attentats de Janvier et de Novembre qui resteront gravés dans nos mémoires et dans nos cœurs. Car c’est à l’âme de la France, à sa civilisation, à ses valeurs, et pas seulement à de malheureux innocents, que se sont attaqués ces barbares des temps modernes, ces djihadistes fous et diaboliques.
« La République doit savoir dire Non. Non au communautarisme. Non à l’islamisme radical »
Je formule bien évidemment le vœu que ces drames ne se reproduisent pas, qu’ils deviennent de hideux souvenirs, symbole de ce que l’homme peut faire de pire. Et je souhaite rendre un hommage particulier à nos forces de l’ordre, aux pompiers, aux médecins, infirmiers et secouristes qui ont été en première ligne pour affronter ces heures sombres. Sans oublier notre armée qui s’attaque aux racines du mal de Daech, que ce soit dans les sables du Mali, ou en bombardant ses bases arrières en Syrie et en Irak.
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Mais à la foudre des attentats s’ajoute un malaise, un venin, qui mine notre Nation
Au cœur de la mondialisation, tandis que les défis démographiques et technologiques bouleversent nos quotidiens, qu’une vague migratoire sans précédent a atteint l’Europe, les Français sont inquiets. Sans boussole. Ils ont peur pour leur avenir et pour celui de leurs enfants. Car ils ne savent pas où va leur pays. Alors qu’ils n’entendent parler que de désindustrialisation, de paupérisation, les Français ont besoin de protection. Ils veulent être rassurés. Leur inquiétude s’est d’ailleurs récemment exprimée dans les urnes. On ne peut que les comprendre. Outre la menace terroriste, le chômage n’a jamais été aussi haut, les impôts n’ont jamais pesé si lourd, l’horizon n’a jamais semblé si bas.
Aujourd’hui, ce qui est aussi fragilisé et en péril, c’est ce que l’on appelle notre « Vivre Ensemble », c’est-à-dire le lien social, la cohésion nationale. Tout ce qui permet à nos différences de ne pas devenir des distances. Tout ce qui a permis au peuple français de devenir une Nation. Aujourd’hui, le contrat social, si cher à Rousseau, est entaillé. Aujourd’hui, la maison commune de la République, si chère aux pères fondateurs Gambetta ou Clémenceau, est fissurée. Aujourd’hui le drapeau tricolore, si cher à tous ceux qui aiment la France, est en partie déchiré. Notre pays, notre Nation sont malades. La Nation, c’est avant tout, mais pas seulement, une identité, c’est-à-dire un passé et des valeurs revendiquées, le sentiment d’appartenir à une grande famille, la volonté de vivre ensemble et solidaires, malgré nos différences, qu’elles soient physiques, sociales, raciales ou religieuses. Dès lors, l’idée de Nation implique pour ses membres d’accepter des principes de redistribution. Via l’impôt. Elle aboutit aussi logiquement à promouvoir la démocratie, le « peuple souverain ». Or certains Français ne veulent plus vivre
ensemble. Certains Français ne veulent plus respecter l’État parce qu’il n’est pas toujours respectable. Certains Français ne veulent plus assumer une partie de leurs devoirs. Parce qu’ils ont le sentiment d’avoir perdu certains droits. Parce qu’ils ont l’impression que le système est désormais injuste et qu’il profite à ceux qui ne le méritent pas. L’égalité de notre devise républicaine, c’est d’abord l’égalité des Droits et des Devoirs pour les citoyens. La Fraternité de notre devise républicaine, c’est d’abord la solidarité envers les plus fragiles et ceux qui sont sur le bord du chemin. Ce n’est pas un assistanat standardisé et fonctionnarisé. Ressusciter notre « Vivre Ensemble » est une nécessité, une priorité. Car si le rétablissement de notre pays passera obligatoirement par l’assainissement de notre économie et le retour du dynamisme de nos entreprises, nous ne pourrons faire l’impasse sur une refondation de notre pacte social et républicain. C’est la mission de tous. Et en premier lieu des élus. De tous les élus. Élus municipaux, départementaux, régionaux, nationaux. Et avant tout du gouvernement. Avec comme condition première de ne pas se voiler la face. Pour résoudre un problème, mieux vaut l’affronter en face. Et surtout ne pas nier la réalité. Avec près de 11% de chômeurs alors que les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni en ont 5%, avec une dette publique de 2100 milliards d’euros qui va bientôt atteindre 100% de notre PIB. Avec des taux d’imposition les plus élevés du monde et une pression fiscale devenue insupportable pour les classes moyennes, avec une législation du travail toujours plus compliquée et contraignante, l’économie française est proche de l’asphyxie.
Avec des communautarismes de plus en plus toxiques, avec une pression migratoire incontrôlée et une immigration mal intégrée alors que « notre pays ne peut pas accueillir toute la misère du monde » comme le disait Michel Rocard. Avec une ruralité de plus en plus négligée, méprisée, abandonnée, la société française est proche de l’implosion. La République doit donc savoir dire Non. Non au communautarisme. Non à l’Islamisme radical. La France est en souffrance. L’expatriation de si nombreux jeunes au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, aux États-Unis l’illustre tristement. Certains parlent de déclin. D’autres de décadence.
« La France possède des entrepreneurs exceptionnels, des inventeurs de génie, un savoir-faire agricole et industriel qui font référence sur la planète » Et pourtant la France est toujours là. Malgré ces maux qui la rongent, malgré ces handicaps qui la plombent, l’étendard bleu blanc rouge flotte encore. La France est toujours là, prête à se redresser, prête à nouveau à rayonner. Parce qu’elle possède des atouts et des ressources insoupçonnés, fruits d’une histoire unique. Parce qu’elle possède un patrimoine naturel, culturel, monumental et géographique unique. Admirable et admiré dans le monde entier. Parce qu’elle possède des entrepreneurs exceptionnels, des inventeurs de génie, un peuple aux savoir-faire agricole et industriel qui font référence partout sur la planète, la France peut et doit retrouver le rang qu’elle n’aurait jamais dû perdre, redevenir la première puissance européenne.
Pour cela, les Français doivent d’abord être fiers de ce qu’est la France : un vieux pays aux belles racines millénaires. Ces racines, elles sont multiples. Ces racines, elles sont à la fois chrétiennes et gréco-romaines, issues de l’Humanisme de la Renaissance et de la Philosophie des Lumières, et le fruit d’une étonnante continuité entre nos Rois et la République. De Saint-Martin à Voltaire, de Clovis à Léonard de Vinci, de Louis XIV à de Gaulle, ils sont nombreux à avoir bâti les murs porteurs de notre cathédrale nationale. Depuis plus de 2 millénaires. Par son histoire, par sa culture, par sa langue… la France n’est pas un pays comme les autres. Et sa voix porte sur les 5 continents. Ne sombrons donc pas dans le pessimisme et espérons surtout que ceux qui gouvernent aujourd’hui, et ceux qui gouverneront demain, auront le courage et la lucidité d’entreprendre les réformes économiques, sociales et morales qui redonneront l’élan, puis la prospérité à notre pays. Faisons le vœu que 2016 sera une année utile pour ce redressement national que nous espérons tous. Et pour conclure, je nous invite tous à méditer cette belle phrase de John Fitzgerald Kennedy : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. »
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COUPS de Griffe par Olivier Paccaud
Vive les crèches de Noël !
À quelques jours des fêtes, l’association des Maires de France vient de se couvrir de ridicule. Au nom de la laïcité, elle prescrit l’interdiction des crèches dans les bâtiments publics... Et pourquoi pas supprimer carrément Noël, Pâques, l’Ascension et toutes les autres dates chrétiennes du calendrier ! Bien plus qu’un signe religieux, une crèche est depuis longtemps une tradition, l’expression de notre culture. Même si cela déplaît à certains, notre France a des racines chrétiennes ainsi qu’un héritage gréco-latin. Alors oui à la laïcité, mais non à l’imbécillité !
Le pays des réformes…inutiles ! Alors que la France s’enfonce depuis des années dans une crise économique, sociale et morale profonde, de nombreuses réformes s’imposent. Réformes fiscale et du droit du travail notamment, pour rendre notre économie plus compétitive et s’adapter au XXIe siècle mondialisé. Tous nos voisins (Allemagne, Italie…) ont d’ailleurs effectué ces adaptations et ils
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s’en portent mieux ! Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, on préfère supprimer les pauvres accents circonflexes et les odieux « ph »…Comme les nouveaux programmes d’histoire au collège avaient sacrifié l’enseignement de certains pans essentiels de notre passé, la Chrétienté Médiévale, les Lumières… Si réformer devient déformer, notre pays n’est pas prêt de résoudre ses problèmes… !