L'Oise libérée dimanche - n°109 - Novembre 2017

rt Ouvendi u du L medi au Sa

Le monde de la cuisinne italienne !

Ses spécialités de pâtes, ses viandes et ses pizzas N°109 - NOVEMBRE 2017

Bar • Ristorante • Pizzeria

19-21, rue Gambetta – 60000 BEAUVAIS • Tél. : 03 44 05 90 08

UN DUO D’OLIVIER

AU PARLEMENT

AVEC OLIVIER DASSAULT À L’ASSEMBLÉE, ET OLIVIER PACCAUD AU SÉNAT, L’OISE SERA BIEN REPRÉSENTÉE ET DÉFENDUE !

À DEUX, NOUS SERONS PLUS FORTS !

C

’eSt iMpOSSiBLe, dit la fierté ; c’est risqué, dit l’expérience ; c’est sans issue, dit la raison ; essayons murmure le cœur ». Ces quelques mots de William Arthur Ward ont sans aucun doute trouvé un écho dans l’esprit d’Olivier Paccaud au moment de se lancer dans la bataille des sénatoriales. Comme deux ans et demi auparavant dans son canton de Mouy, il a surmonté les obstacles et déjoué les pronostics pour créer l’exploit.

Je suis heureux et fier du chemin parcouru par celui qui a été pendant 10 ans mon suppléant et mon plus proche collaborateur. Son travail, son courage et son abnégation sont récompensés et reconnus par les grands électeurs. Mais soyez rassurés, notre collaboration ne prendra pas fin, elle va au contraire se renforcer !

C’est en effet, un nouveau chapitre de notre partenariat qui débute puisque nous allons créer ensemble le premier binôme parlementaire de France, depuis celui que mon grand-père, Marcel Dassault, avait formé avec son ami le sénateur Jean Natali.

Ainsi, nous interviendrons ensemble pour venir en aide à chacun d’entre vous, et nous préparerons l’un avec l’autre les propositions de lois, les questions écrites et les amendements. Vous l’avez compris, notre expérience et notre complémentarité seront un atout pour chacun.

« Notre collaboration ne prendra pas fin, elle va se renforcer ! » Notre comportement à l’égard du gouvernement sera tel que nous l’avons annoncé à l’occasion de nos campagnes respectives : pas d’opposition systématique, mais pas de suivisme aveugle : ni complaisance, ni obstruction ! Nous accompagnerons les projets qui vont dans le sens de l’intérêt général, et nous combattrons ceux qui vont à son encontre.

Aussi, nous soutiendrons les réformes économiques qui donneront plus de souplesse et de compétitivité à nos entreprises, comme l’est la réforme du code du travail et comme pourrait l’être la réforme de la formation professionnelle ou de l’assurance-chômage.

En revanche, nous nous opposerons avec vigueur à l’augmentation de la CSG qui touche les retraités et les plus modestes d’entre vous. Comme le disait si vertement mais si justement le président Pompidou : « Arrêtez d’emmerder les français » !

« Gaullistes de toujours, nous avons une certaine idée de la France » Amoureux de notre territoire et de ses habitants, nous poursuivrons notre action avec la même ligne directrice que nous nous sommes fixés depuis de longues années : proximité, disponibilité, et efficacité. À cela s’ajoutera la complémentarité que peut offrir la collaboration entre un député et un sénateur.

Vous l’avez compris, notre duo parlementaire a de beaux jours devant lui et ne poursuit qu’un seul objectif : vous servir, encore et toujours.

Gaullistes de toujours, nous avons une certaine idée de la France. Nous sommes des patriotes, nous croyons à la récompense de l’effort, à la solidarité nationale, à la liberté économique et nous ne nous résolvons pas à ce que la France devienne un pays comme les autres, sans puissance et sans grandeur.

N°109 NOVEMBRE 2017 DIRECTEUR DE PUBLICATION : MAGGY LEGAT RÉGIE PUBLICITAIRE : PMS - Tél. : 01 47 05 88 80 ÉDITÉ PAR LA SNPB N° COMMISSION PARITAIRE : CP 67649

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La France a des atouts incroyables : des entrepreneurs innovants, des salariés parmi les plus productifs du monde, une situation géographique idéale, une multitude d’associations, et des élus locaux dévoués.

GRAPHISME : FRANCE PAO COMMUNICATION IMPRESSION : GROUPE ASSISTANCE PRINTING MAÎTRISE D’ŒUVRE : CAP HOPE AGENCY

OLIVIER DASSAULT VOTRE DÉPUTÉ

Olivier Dassault 11 bis, boulevard Amyot d’Inville 60000 BEAUVAIS Tél. : 03 44 45 78 48

RENCONTRE AVEC NADÈGE

LEFEBVRE

PRÉSIDENTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L’OISE Dix ans plus tard, je suis devenue maire de Lachapelle-aux-Pots, ma commune. La responsabilité de maire, dans un village de 1 500 habitants, est immense.

Elle requiert une disponibilité de tous les instants pour faire face à l’urgence et répondre aux attentes des administrés. Souvent, mes nuits sont écourtées par un appel des gendarmes.

Ces expériences ont forgé chez moi une vision claire du rôle de l’élu local – un mélange d’action, d’efficacité et d’empathie.

C’est finalement assez logiquement que j’ai décidé de me présenter, en 2015, aux élections départementales.

Le Département est historiquement la collectivité qui soutient le plus les communes et les intercommunalités pour la réussite de leurs projets : une mission passionnante pour moi !

S

d’Édouard Courtial, Nadège Lefebvre est devenue le 25 octobre dernier la première femme présidente du conseil départemental. Personnalité politique d’expérience, elle défend depuis le début de son engagement une certaine idée de l’Oise rurale. L’Oise libérée dimanche a recueilli les premières impressions de la nouvelle patronne du département. uite au départ

En prenant la succession d’Édouard Courtial, vous entrez dans l’histoire en devenant la première femme à présider le Conseil Départemental.

Qu’avez-vous ressenti à ce moment ?

C’est un symbole fort pour l’Oise d’élire à sa tête une femme, sachant qu’il y a seulement 12% de femmes présidentes de Conseil Départemental. Je ressens donc une grande émotion mais aussi une grande responsabilité, au même titre qu’un homme, de diriger la plus importante collectivité territoriale de notre département.

Vous avez été maire, présidente de votre communauté de communes, vice présidente du département en charge de la ruralité, suppléante du député Jean-François Mancel. En quoi cette expérience sera un atout dans l’exercice de votre nouvelle fonction ?

Parce qu’à toutes les étapes de mon parcours j’ai pu vivre des expériences différentes qui me sont utiles aujourd’hui. Voyez plutôt : En 1983, année de ma première élection, au Conseil municipal de Lachapelle-aux-Pots, j’ai appris la responsabilité, et quelle responsabilité, que celle des élus ruraux !

Quinze ans plus tard, je suis devenue présidente de la toute nouvelle Communauté de communes du Pays de Bray. J’ai ainsi participé à l’aventure de la création d’une collectivité qui a dû trouver sa place dans le paysage local…

Vous êtes unanimement reconnue comme une femme de terrain qui travaille beaucoup. À ce titre, quelle sera la méthode Nadège Lefebvre ?

Rassurez-vous je resterai moi-même, comme depuis le début de mon parcours et serai le plus souvent possible sur le terrain.

«J’ai toujours été une femme d’engagements, prête à servir l’intérêt général et j’inscrirai ma présidence dans cet unique intérêt !»

Dans la continuité d’Édouard Courtial je souhaite fixer une ambition claire et déterminée pour permettre à notre collectivité de relever les grands défis de demain notamment liés à la défense de la ruralité, à l’équilibre des droits et des devoirs, à l’accompagnement des communes, à la sécurité quotidienne des habitants de l’Oise, au développement économique et numérique.

Vous avez déclaré lors de votre discours de prise de fonction que le département resterait le premier partenaire des collectivités et notamment des communes. Dans quelle mesure allez-vous travailler avec les maires, mais aussi avec les parlementaires du département ?

Je compte mettre toute mon énergie et mon expérience au service des Oisiens, et apporter des solutions aux élus. Avec moi, le Conseil départemental restera le premier partenaire des collectivités de l’Oise, celui qui leur donne les moyens de réaliser leurs projets, au service des Oisiens. En l’espace de deux ans, nous avons porté le niveau de l’aide aux communes de 34 à 44 M€ par an. C’est autant de projets supplémentaires qui ont pu être soutenus ; nous continuerons dans cette voie.

Avec les parlementaires de notre assemblée, nous serons plus que jamais complémentaires. Nous allons former un attelage département-sénat gagnant, pour représenter l’Oise comme nous nous y étions engagés en 2015, et comme nous l’avons de nouveau assuré cet été. Ainsi, Edouard, Olivier et Jérôme porteront au Sénat les messages de défense de la ruralité que je leur transmettrai.

«Il est indispensable de se donner les moyens de défendre notre collectivité à tous les niveaux» Quels seront les dossiers et les projets que vous allez défendre dans les prochains mois ? La défense de la ruralité restera-t-elle votre cheval de bataille ?

Bien évidemment, la défense de la ruralité reste au cœur de mes préoccupations. C’est pourquoi je suivrai personnellement les lancements des projets annoncés aux Rencontres de l’Oise Rurale : Le plan Oise santé, d’abord, pour prendre à brasle-corps le problème de la désertification médicale en adoptant d’une part une stratégie pour attirer de nouveaux médecins dans l’Oise, et d’autre part en proposant des services complémentaires, innovants, pour faciliter les parcours de soins des patients et les rapprocher des médecins.

Le service Oise vidéo-protection ensuite, premier du genre en France qui doit permettre d’apporter aux communes qui n’en ont pas les moyens des services de vidéo-protection en temps réel, en lien direct avec les forces de l’ordre, pour un coût contenu ; il s’agit par ce moyen de mettre la technologie au service de la sécurité des biens et des personnes, en s’appuyant sur le réseau très haut débit, véritable atout pour l’Oise ; c’est évidemment un prolongement de notre politique d’aide aux communes, dans laquelle s’inscrit depuis 2015 le plan Oise vidéo-protection.

«Vous l’avez compris : la défense de la ruralité, je l’ai chevillé au corps et au cœur, elle restera pour moi une priorité fondamentale pour l’équilibre de notre territoire.»

Je veux également renforcer notre logique « Droits/ Devoirs » qui est le fondement de notre politique sociale, en généralisant cette idée pour un maximum de nos dispositifs. C’est pourquoi nous lancerons très bientôt le « PASS’BAFA » qui permettra aux jeunes diplômés de financer leur examen contre des heures de travail au profit d’une association ou d’une collectivité.

Dans la continuité de ce qui a été entrepris depuis deux ans, je compte évidemment continuer à ferrailler pour que les grands projets d’avenir pour l’Oise aboutissent. Le barreau ferroviaire Roissy-Picardie doit permettre, dès sa mise en service, de réduire les temps de trajet de 4 000 Oisiens, utilisateurs quotidiens du train pour se rendre sur leurs lieux de travail.

Je poursuivrai mon soutien au canal Seine Nord Europe pour que ce projet voie enfin le jour, et pour que l’État tienne parole. Je bataillerai aussi pour que l’Oise profite au maximum des opportunités offertes par cette infrastructure.

«Il est hors de question que ces projets soient abandonnés, ou même reportés !»

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OLIVIER PACCAUD,

SÉNATEUR DE L’OISE !

Comme en 2015 lors des élections départementales dans son canton de Mouy, il n’avait pas la faveur des pronostics. Pourtant, après plus de deux mois de campagne passés à sillonner le département, Olivier Paccaud a emmené sa liste « Mon parti, c’est l’Oise ! » en seconde position, lui permettant ainsi d’entrer à la haute assemblée. La campagne électorale, son entrée au Sénat, sa relation avec le député Olivier Dassault, le département, autant de sujets que l’Oise libérée dimanche a évoqué avec le nouveau sénateur de l’Oise.

Vous êtes devenu le 24 septembre dernier l’un des quatre sénateurs de l’Oise. Quels sentiments vous inspirent cette élection ? Quelle analyse en faites-vous ?

rapprocher le sénat des élus et des citoyens ?

Je serai un sénateur de proximité. J’ai pris l’engagement d’aller dans chacune des 688 communes lors de mon mandat. En effet, beaucoup d’élus que Je suis évidemment heureux mais aussi fier de pou- j’ai rencontrés ont regretté de ne voir leur sénateur voir représenter à la haute assemblée les 688 com- qu’en période électorale… Je me rendrai également munes de notre beau département. Depuis le début à deux conseils communautaires de chaque comde ma campagne le 11 juillet, je me suis rendu dans munauté de communes au cours de mon mandat, plus de 400 communes. Chacun des élus que j’ai une fois avant les prochaines élections municipales, rencontrés m’a délivré un message que j’essaierai et une fois après. de porter au Sénat.

Au cours de mes visites, j’ai rencontré des élus amoureux de leur commune, qui ne comptent pas les heures passées au service de leurs concitoyens.

J’ai pu mesurer dans leurs propos beaucoup de passion et de sincérité, mais aussi de l’inquiétude notamment dans les territoires ruraux les plus éloignés. Ces maires se sentent oubliés, voir abandonnés par les pouvoirs publics. J’ai ressenti au fil de nos rencontres que mes interlocuteurs étaient réceptifs à ma démarche et à mes propositions.

«Je serai un sénateur de proximité»

On dit souvent que les pouvoirs d’un sénateur sont relativement réduits par rapport à celui d’un député. Dans quelle mesure pourrez-vous venir en aide aux communes du département ?

«Je verserai une partie de mes indemnités aux communes de l’Oise» Au niveau administratif, j’accompagnerai les communes dans leurs démarches, par exemple avec l’architecte des bâtiments de France ou encore la préfecture. Au niveau législatif, je serai vigilant sur les propositions gouvernementales. Je veillerai par exemple à ce que la suppression de la taxe d’habitation soit compensée par l’État à l’Euro près, en prenant en compte l’évolution démographique des communes sur les prochaines années, sans quoi les conséquences pour nos collectivités seront désastreuses.

Mais je ne me contenterai pas de me positionner par rapport aux options prises par l’exécutif. Je veux Je m’efforcerai d’être utile à plusieurs niveaux. aussi porter au Sénat un certain nombre de prinAu niveau financier, le gouvernement d’Édouard cipes directeurs qui devront guider nos choix lors Philippe a pris la décision regrettable de suppri- de cette législature. A ce titre, je défendrai le prinmer la réserve parlementaire. Il s’agissait d’un outil cipe « d’auto-détermination » des collectivités : les qui permettait de faire avancer des projets tels que collectivités peuvent travailler ensemble voire même Et je ne sors pas de nulle part, j’ai une expérience l’équipement d’une salle polyvalente ou la restaurafusionner si et seulement si elles le souhaitent. Un d’adjoint au maire, de conseiller communautaire, tion d’une Eglise. Pour compenser partiellement la mariage forcé est rarement un mariage heureux ! On de conseiller régional, de directeur de cabinet d’un suppression de la réserve parlementaire, je verserai a pu d’ailleurs constater ces dernières années que la sénateur-maire. Je suis depuis 10 ans le suppléant 10% de mon indemnité de sénateur dans un fonds création d’une immense région, de grands cantons du député Olivier Dassault et depuis deux ans et de dotation qui sera également alimenté par mon ou de supers agglomérations n’avait pas permis de demi vice-président du département. Cette expé- ami le député Olivier Dassault, dont la générosité est réaliser de substantielles économies ni d’en améliorience m’a permis d’acquérir des compétences et connue de tous. Ce fonds de dotations sera affecté rer le fonctionnement, loin s’en faut ! des connaissances qui m’ont apporté aux yeux des au service des communes comme l’était la réserve grands électeurs une vraie légitimité et une véritable parlementaire. Cette méthode a été expérimentée Je proposerai également la relance d’une vraie policrédibilité. avec succès dans le cadre de mon mandat de vice tique d’aménagement du territoire, qui passera éviprésident du département, puisqu’avec mon binôme dement par la réalisation de grands projet tels que le Les sénateurs sont considérés par le grand public Anne Fumery, nous reversons 10% de nos indemnicanal Seine-Nord Europe, le barreau Creil-Roissy ou comme des élus « hors sol », éloignés des pro- tés au profit des associations de notre canton. encore le barreau A 16-A 29. blématiques concrètes. Comment pensez-vous

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Enfin, la ruralité est souvent évoquée mais est en réalité peu défendue. Je ferai donc en sorte que les inégalités de traitement par les pouvoirs publics entre les villes et les communes rurales soient réduites.

On vous sent très critique à l’égard du gouvernement. On comprend donc que vous serez l’un des premiers opposants au président Emmanuel Macron ?

Depuis que j’exerce des responsabilités politiques, j’ai une boussole, le pragmatisme ; et un adversaire, le sectarisme. Je soutiendrai donc les projets que je juge utiles à l’intérêt du pays. C’est le cas de la réforme du code du travail, même si la méthode des ordonnances ne me semble pas être opportune.

En revanche, je m’opposerai aux réformes dont je jugerai qu’elles auront un effet néfaste pour le pays.

C’est le cas de l’augmentation de la CSG dont le coût risque d’être insupportable pour les Français et notamment pour les retraités, qui ont travaillé et cotisé toute leur vie et qui devraient pouvoir profiter d’une retraite bien méritée. De la même manière, la diminution de 5 euros des APL est inopportune. Après avoir subi cinq années de matraquage fiscal, les Français ont besoin de pouvoir d’achat !

D’ailleurs, je ne manquerai pas de rappeler au président de la République son engagement de rétablir les heures supplémentaires défiscalisées, qui lors du mandat de Nicolas Sarkozy, avaient permis à plus de 9 millions de salariés de bénéficier en moyenne d’un gain de 500 euros nets annuels.

«Je ne voterai pas la hausse de la CSG qui pénalisera injustement les retraités»

réseau d’assainissement collectif n’a rien d’une décision de droite ou de gauche, pas plus que l’organisation de manifestations publiques. La philosophie de ma candidature indépendante étant de placer l’Oise, son territoire et ses habitants au dessus de la mêlée politicienne, c’est tout naturellement que ce nom m’est venu à l’esprit. Et je crois que cette démarche a largement séduit les élus locaux.

Mais votre parti, c’est aussi les Républicains. On a l’impression que vous vous en êtes éloigné ?

Vous êtes depuis 10 ans le plus proche collaboraJe pense au contraire que ce sont les républicains teur du député Olivier Dassault. Allez-vous pour qui se sont éloignés de mes valeurs ! Je faisais partie autant continuer à travailler ensemble ? de ceux qui n’imaginaient pas un candidat à l’élecBien entendu ! Soyez rassuré, notre collaboration ne tion présidentielle mis en examen. Le scandale Fillon va pas s’interrompre, elle va au contraire se renforcer a amplifié le sentiment de rejet que ressentent nos puisque nous allons créer ensemble le premier véri- concitoyens envers les élus. Et ce sont parfois les table binôme parlementaire de France. Nous travail- plus petits d’entre eux qui en pâtissent… lerons la main dans la main que ce soit dans l’étude Pour autant, je ne suis pas de ceux qui quittent le et l’élaboration des textes, que dans l’aide que nous navire en pleine tempête. J’ai donc décidé de siéger pourrons apporter aux citoyens, communes, entredans le groupe Les Républicains du Sénat. Je prenprises et associations. Comme le dit l’adage, l’union drai part à la reconstruction de ma famille politique fait la force !

nom l’indique, le mouvement doit se recentrer sur la défense des valeurs de la République. Il doit également s’ouvrir davantage, laisser s’exprimer l’ensemble des sensibilités et permettre à de nouveaux talents d’émerger.

Si malheureusement, les Républicains devenaient définitivement un syndicat d’élus obsédés par la sauvegarde d’intérêts particuliers, en se rétrécissant sur leur noyau dur, alors je n’y aurais plus ma place.

Vous étiez jusqu’à présent vice-président du département. Quel impact votre élection au Sénat aura-t-elle sur celui-ci ?

La loi m’oblige à quitter ma vice-présidence à l’éducation, la jeunesse et la citoyenneté. Je pense d’ailleurs que les évolutions législatives récentes sur le non-cumul des mandats sont les bienvenues. Un homme ou une femme politique, quelque soit son talent, ne peut pas tout faire. Les Français ne comprennent plus que certains élus cumulent quatre, cinq mandats ou plus encore. Le temps que je consacrais à ma vice-présidence profitera désormais à mon mandat de sénateur.

Mais je resterai bien évidemment conseiller départemental de mon canton de Mouy avec mon binôme Anne Fumery qui fait un travail formidable à mes côtés. C’est un territoire auquel je suis profondément attaché et qui m’a beaucoup appris.

«Je reste conseiller départemental» Justement quel bilan tirez-vous de votre bilan de vice-président ?

Je suis extrêmement fier d’avoir conçu et mis en place le « PASS PERMIS Citoyen » qui a bénéficié à ce jour à près de 5.500 jeunes sur le département dont 300 dans le canton de Mouy.

J’ai également lancé plusieurs chantiers dans les collèges du département et du canton, tels que le CDI de Bresles qui sera inauguré très prochainement.

L’avenir de nos jeunes restera mon cheval de bataille puisque je siègerai dans la commission « culture, éducation et communication » du Sénat.

Jean-Louis Dor Président de la Picardie verte, Jean-Yves Bouchard Maire de Chiry-Ourscamp, Nathalie Lebas Conseillère régionale des Hauts-de-France et Olivier Dassault voici une fine équipe qui a accompagné Olivier Paccaud lors de sa campagne sénatoriale.

en prônant la ligne politique qui a toujours été la mienne : un gaullisme social, populaire et patriote.

Je défendrai sans cesse les valeurs du travail, de La plupart des élus locaux n’ont que faire des éti- la méritocratie, du respect de l’autorité, de la soliquettes politiques. Seuls comptent à leurs yeux les darité, de la famille en opposition à l’assistanat, au intérêts de la collectivité et de leurs habitants. Le corporatisme, au laxisme, à l’égalitarisme, et au fait de décider du raccordement des habitations au communautarisme. Tout simplement et comme son

Votre liste sénatoriale portait un nom original « Notre parti, c’est l’Oise ! ». Pourquoi ce choix ?

« Je suis fier du PASS PERMIS CITOYEN » Nous devrions donc vous voir et vous entendre assez régulièrement ?

Je serai en effet un sénateur et un conseiller départemental actif et dynamique, au service de mes concitoyens, des élus, de mon département et de mon pays. C’est le sens des responsabilités qui m’ont été confiées.

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Nivillers

Blicourt

Le député a profité de son passage à la brocante pour inaugurer la friteuse qu’il a offerte au comité des fêtes (avec le maire Gérard Defrance)

Tous les ans en septembre, Nivillers devient la capitale artistique du Beauvaisis, le temps de son exposition d’art (avec le maire Joël Lionnet et la première adjointe Catherine Savalle « dea ex machina » de la manifestation).

Laversines Crèvecœurle-Grand Le musée des tramways à vapeur et secondaires de Crèvecœur-le-Grand avance ! Le toit est enfin posé. Et inauguré.

Velennes

À Laversines, la municipalité et les habitants aiment leurs commerces de proximité (Boulangerie, Épicerie, café,…) Une inauguration festive a eu lieu le 16 septembre.

Tillé

Troissereux Jolie commune, jolie brocante, sous un soleil automnal, avec l’organisation méticuleuse de l’association «ambiance et loisirs ».

Parmi les plus belles brocantes de l’Oise, il y a incontestablement celle de Tillé !

À la fête de l’eau de Troissereux, on trouve des princes, des ducs…mais aussi le fou du roi !

Tricot

Verderèl-lès-Sauqueuse 10 ans de diocèse pour le toujours souriant père Séraphin !

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À Verderel, on sait ce que c’est que « la convivialité municipale ». Chaque année, un grand banquet réunit les habitants du village.

Savignies

Bacouël

Il y a 150 ans, Bacouël prenait son indépendance ! Un événement chargé d’histoire que la commune prend soin de transmettre aux jeunes générations.

Haudivillers

La commune aime ses enfants ! La municipalité dirigée par Jacques Taveau a ainsi récemment inauguré un espace de jeu avec une belle balançoire… qui ne profite pas qu’aux enfants !

Chepoix

Le club des ainés de Savignies a plusieurs spécialités : le sourire et… les confitures.

Tillé Il n’y a pas d’âge pour les moments de partage ! le club « rencontres » d’Anne-Marie Amic réunit régulièrement les aînés de plusieurs communes dont Monique la doyenne et Bernard le doyen.

À l’aéroclub, le député et le sénateur prennent de la hauteur pour féliciter les diplômés du BIA et le président de l’Association « Avion Passion », François Guyot.

Pas de pays sans paysans ! Soyons aux côtés de nos agriculteurs, ceux qui nous nourrissent et font vivre nos communes.

Saint-Martin-aux-Bois

Le Plessier-sur-Bulles Au cœur de la magique abbatiale de Saint-Martin-auxBois se tient l’un des plus beaux marchés d’artisanat de l’Oise. On pouvait notamment y admirer les sculptures d’un jeune et talentueux artiste de Francastel, Cédric Courtois.

UN DÉPUTÉ TOUJOURS Le PASS PERMIS, quelle réussite ! Plus de 5 500 jeunes en ont ainsi bénéficié dans l’Oise dont Soraya au Plessier-sur-Bulles.

À VOS CÔTÉS !

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OLIVIER DASSAULT,

UN DÉPUTÉ ACTIF À L’ASSEMBLÉE Olivier Dassault propose une prime défiscalisée pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés.

Cette initiative a été écrite à quatre mains, grâce à l’implication d’un chef d’entreprise de Ferrières, Antoine Huchez, concerné par le pouvoir d’achat et le bien être de ses salariés. Les heures supplémentaires défiscalisées ayant montré leur efficacité, Olivier Dassault propose qu’une prime défiscalisée et sans charge de 1000 euros par an puisse être attribuée à chaque salarié.

Retrouvez la proposition de loi sur son site internet : olivierdassault.fr. Notre député s’investit aussi à l’Assemblée nationale pour promouvoir le retour des heures supplémentaires défiscalisées !

Lutter contre le terrorisme islamiste, l’indispensable dispositif pour protéger les Français Depuis janvier 2015, les attaques du terrorisme islamiste s’accentuent sur notre territoire. 241 personnes ont été tuées, 894, blessées. Plus de 18 000 individus sont désormais inscrits dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et 2 300 Français ou résidents dans l’Hexagone sont ou ont été impliqués dans les filières djihadistes. Des réponses ferment doivent être adoptées par les pouvoirs publics, en toute responsabilité. Olivier Dassault et le groupe Les Républicains de l’Assemblée nationale ont déposé une proposition de loi visant à rehausser le niveau de protection des Français. Parmi les mesures, on compte la rétention administrative, l’éloignement des ressortissants étrangers qui menacent l’ordre public, une amélioration de l’organisation pénitentiaire et de son régime de détention…

Les promesses aux soldats du feu doivent être tenues !

Lors de l’examen du budget, Olivier Dassault a notamment cosigné un amendement incitant le Gouvernement à respecter ses engagements auprès des pompiers. Alors qu’une dotation d’investissement de 20 millions d’euros sur 10 ans était promise, elle a été diminuée de moitié dans la loi de finances ! Si cet appel est entendu, le fonds permettra de réaliser des investissements structurants et indispensables pour mieux adapter l’intervention des secours et de réaliser des économies d’échelle au sein des services d'incendie et de secours (DSIS).

Baisse des APL, des conséquences sur l’ensemble de la chaîne de construction.

La baisse de 5 euros sur les APL a cristallisé le débat politique cet été et pour cause ! Sans évaluer les conséquences d’une telle mesure, le Gouvernement demande aux différents acteurs (les maisons de retraite, les propriétaires, les bailleurs sociaux…) de faire un effort pour compenser la réduction. Les répercussions se ressentiront sur les investissements dans la pierre et c’est le secteur du BTP qui en souffrira aussi !

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OLIVIER PACCAUD,

UN SÉNATEUR ACTIF AU SÉNAT Le sénateur s’investit pour la jeunesse !

Déjà très impliqué sur ces questions au sein du Conseil départemental, Olivier Paccaud s’engage au niveau national : « La jeunesse, la culture, l’éducation ont trop longtemps été des sujets investis essentiellement par la gauche. Pourtant, c’est un thème majeur, déterminant pour construire notre avenir ». Aussi, a-t-il décidé de siéger au sein de la commission « Culture, Éducation, Communication ».

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, Olivier Paccaud l’a interrogé notamment sur la formation des enseignants ainsi que sur l’intégration des élèves en situation de handicap.

Aménagement du territoire : plus que jamais une nécessité !

Le Sénateur Paccaud est intervenu dans l’hémicycle lors du débat sur l’aménagement du territoire, le « parent pauvre » des politiques publiques depuis plusieurs décennies, et l’oublié des premières mesures du nouveau gouvernement. Voici le texte de la question qu’il a posée au ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard. « La République est une et indivisible, dit l'article premier de la Constitution. Mais en réalité, il y a deux France : une France qui réussit et une France qui ne vaut pas moins et se sent abandonnée par l'État. Plusieurs décisions récentes laissent sceptiques. Pourquoi avoir remis en cause tant de grands projets porteurs d'espoir, comme le canal Seine-Nord ? Comment se glorifier du dédoublement des classes de CP en zone d'éducation prioritaire alors qu'il y a des triples niveaux à plus de 20 élèves à la campagne ? Avez-vous un cap, avezvous seulement une boussole ? ».

«Aménager un territoire, c’est le rendre attractif, lui donner les moyens et l’espoir de se développer.

Ainsi, l’Oise a besoin du Canal Seine-Nord-Europe, du barreau TGV Picardie-Roissy et de la liaison A16-A29 !»

La baisse du nombre d’élus locaux, une réforme anti-civisme, anti-proximité Suite aux élections sénatoriales particulièrement défavorables pour l’exécutif, le Président de la République brandit le référendum. Parmi les mesures attendues, la diminution du nombre d’élus locaux. Selon le sénateur Paccaud, « cette mesure est démagogique et dangereuse pour notre démocratie. Les élus locaux sont au service de leurs concitoyens. Ils sont souvent le seul recours dans de nombreux territoires où les services publics de proximité ont disparu. Après la disparition du bureau de poste, de l’école, des commerces, le Président lance la fermeture des mairies ! ».

Eau et assainissement : évitons la flambée des prix !

Le sénateur et ses collègues du groupe Les Républicains, défendent la flexibilité des compétences dans la gestion de cette ressource naturelle afin de s’assurer de la qualité du service et garantir un prix compétitif de l’eau pour les habitants, les entreprises et les agriculteurs. Concrètement, alors que l’ensemble des groupes politiques au Parlement souhaite que les syndicats d’eau et d’assainissement qui existent actuellement puissent continuer leur travail, le Gouvernement, dans la suite de la loi Notre, veut les faire disparaître pour les intégrer aux intercommunalités. Une mesure inadaptée aux réalités de nos territoires et qui risque de coûter très cher aux Français !

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Beauvais

Le Zinc Bleu : S’il est une institution beauvaisienne, c’est bien le zinc bleu de Gérald Cagné.

L’humanité d’une société se mesure à la façon dont elle traite les plus fragiles. Belle initiative de l’UNAPEI qui vendait des brioches sur le marché au profit des personnes handicapées.

Hôtel du département

Près de 33 000 personnes se sont retrouvées au marché fermier du Conseil départemental dans la bonne humeur pour célébrer la gastronomie et le savoir faire de nos producteurs.

Un succès qui traduit l’attachement des Oisiens à leurs paysans et à leur territoire !

rt Ouvendi du Lumedi au Sa

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UN DÉPUTÉ TOUJOURS

Beauvais

À VOS CÔTÉS !

De jolies filles qui savent lever la jambe… un art français plus que centenaire : le « french cancan » !

Le député entouré par la beauté et la grâce dans les salons de l’hôtel de ville à l’occasion de la présentation des candidates à Miss Picardie.

Le GRECB (Groupe de recherches et d’études sur la céramique du Beauvaisis) a dignement fêté ses 50 ans d’existence à la grande joie de son président, le passionné et passionnant Jean Cartier.

N’oublions jamais ! Même si le temps peut parfois atténuer la douleur, les cicatrices ne doivent surtout pas s’effacer. Pour que l’horreur de la Shoa ne se reproduise plus jamais, n’oublions pas les martyrs mais aussi les justes qui ont sauvé des juifs pendant le second conflit mondial au péril de leur vie.

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LA VIE DE NOS COMMUNES Le 29 septembre dernier a été inaugurée à Bresles une superbe halle «plein-vent». Avec ses formes futuristes, son toit translucide et ses armatures de bois et d’acier, cette construction, qui accueillera chaque mois un marché des saveurs ainsi que des manifestations culturelles, donne un nouveau visage à Bresles. Une ville qui se veut moderne, dynamique et souriante. Le Préfet, le Sénateur et les élus de Bresles étaient présents pour couper le ruban.

Bresles

La Halle

Pour bien se nourrir, nos producteurs et commerçants sont indispensables et doivent être « chouchoutés ».

La ville de Bresles a pris la judicieuse initiative de mettre à leur disposition le dernier vendredi de chaque mois, une halle couverte rue du Général de Gaulle. L’occasion pour chacun d’entre nous d’aller à leur rencontre et de goûter les bons produits de notre terroir.

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DES COMMUNES TOUJOURS MIEUX ÉQUIPÉES !

Valescourt Pour faire la fête, il faut une salle ! Spacieuse et lumineuse, elle semble taillée sur mesure pour de mémorables moments de partage et de convivialité.

Qui a dit que nos villages s’endormaient ?

Même si les aides de l’État sont de plus en plus réduites, nos communes continuent à améliorer les services et équipements offerts à leurs habitants, notamment grâce aux efforts de leurs élus comme à Valescourt, Erquinvillers et au Plessier-sur-Bulles où quelques belles inaugurations ont eu lieu ces derniers jours.

Erquinvillers

Du foot au billard en passant par la… mairie ! À Erquinvillers, on ne fait rien comme ailleurs.

La mairie étant trop à l’étroit, la municipalité a donc décidé de l’installer dans…les anciens locaux du club du football. Et d’aménager une salle pour le club de billard.

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Le Plessier-sur-Bulle

Une mairie toute neuve au Plessier-sur-Bulles, pour le plus grand plaisir de son maire Hervé Paucellier, et de ses habitants.

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VICTOR HUGO,

UN POÈTE, UN ROMANCIER… ET UN PARLEMENTAIRE

Attaché au bicamérisme, Hugo a toujours défendu la nécessité d’une chambre haute dans nos institutions, pour tenir la France à l’écart du piège des dérives d’une assemblée unique. En 1848, en tant que représentant du peuple, il avait voté contre la constitution monocamérale de la IIe République.

S’opposant au régime autoritaire mis en place par Louis Napoléon Bonaparte, il écrit dans ses carnets « que la France gouvernée par une assemblée unique ; c’est l’océan gouverné par un ouragan ». Après la chute de Napoléon III, il dénoncera « l’immense dictature anonyme qu’est le danger

des assemblées uniques ». Lorsqu’en 1877, le président monarchiste Mac-Mahon tentera d’abattre la République, il s’érigera en défenseur du Sénat en déclarant : « Quelques publicistes doutent que le Sénat soit utile ; montrez que le Sénat est nécessaire ». À l’heure où le Sénat est particulièrement contesté, cette phrase résonne comme un testament pour ses défenseurs, et comme une mise en garde pour ses détracteurs…

Avant d’entrer au Sénat, Hugo a siégé au sein de son ancêtre : la chambre des pairs. Il y défie l’aristocratie, abordant des questions jusqu’à présent considérées comme tabou, tel que le rôle diplomatique de la France, la propriété artistique, le commerce et les marques industrielles, ce qui lui vaut notamment l’opposition du baron Thénard, un riche industriel en chimie dont les ambitions sont contrariées par Hugo. Sans le savoir, il lui inspirera le nom de l’affreux Thénardier des Misérables.

de la France. Sa parole est rare, mais chacun de ses mots marquent au fer rouge l’esprit des parlementaires qui siègent à ses côtés et l’histoire politique de notre pays.

Finalement, les causes qu’il défendait en son temps restent d’actualité aujourd’hui. C’est le propre des grands hommes : avoir une vision et la transmettre à travers les époques…

Un illustre siège Au Sénat, Victor Hugo occupait le siège numéro 14.

Après sa mort, ce siège est resté longtemps inoccupé, avant d’y accueillir un certain… Georges Clémenceau !

Ceux qui s’y sont depuis installés ont pu connaître le privilège d’occuper le plus prestigieux des fauteuils de l’hémicycle du Palais du Luxembourg.

Au Sénat, au sommet de son art et de sa sagesse, il défend sa vision humaniste de la société. Il combat la peine de mort, célèbre les droits de l’enfant, défend l’amnistie des communards, pourfend les dérives du « mauvais commerce », rappelle le rôle diplomatique

De belles voilures...

...des ailes pour l’économie

H I G H E R

- © Dassault Aviation - Photo : K.Tokunaga.

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les grands personnages qui symbolisent l’Histoire de France, il est un homme à part, dont le génie de la plume et la force de la voix, ont rayonné bien au-delà des frontières nationales. Cet homme, c’est Victor Hugo. Et s’il occupe aujourd’hui une place majeure dans le Panthéon des grands écrivains français, l’auteur des misérables et de « Demain, dès l’Aube… » fut aussi un grand homme politique. Visionnaire, lyrique, il ne fut pas seulement l’opposant acharné et exilé qui combattit Napoléon III avec tout son talent littéraire et l’acidité de son verbe. Il fut aussi et surtout un inlassable défenseur du droit des opprimés. L’Oise Libérée Dimanche tenait à revenir sur cet aspect moins connu de la vie de ce géant français. arMi

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