Nouvelle série n°107
Avril 2017
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Depuis mars 2015, le Conseil départemental de l’Oise compte autant d’hommes que de femmes. Dans la première circonscription de l’Oise, elles sont 5 à œuvrer avec talent et efficacité à votre service. Martine Borgoo, Nicole Cordier, Anaïs Dhamy, Anne Fumery et Brigitte Lefebvre. L’Oise Libérée Dimanche tenait à les mettre à l’honneur et en valeur.
Artisans d’un jour Les élus sont devenus pendant quelques heures des artisans
Un président, c’est important ! Les 23 avril et 7 mai, les Français choisiront leur nouveau Président de la République. Même si les pronostics sont difficiles à faire et que la campagne nous a réservé de nombreuses et bien désagréables surprises, bien malin qui peut aujourd’hui donner le « tiercé » et encore plus le « quinté » du premier tour.
« Voir loin, parler haut, agir ferme. Voilà ce que doit faire le Président de la République » Certes, les sondages indiquent en partie l’état d’esprit de l’opinion. Mais de nombreux exemples récents, notamment aux États-Unis, au RoyaumeUni ou encore aux Pays-Bas, nous enseignent qu’il faut prendre ces enquêtes avec recul. La seule certitude à ce jour, c’est que l’Élysée aura un nouvel hôte. La France va changer de chef de l’État. Totalement décrédibilisé et « plombé » par un bilan catastrophique (explosion du chômage, de la dette, des impôts… une société de plus en plus divisée et désunie…), François Hollande a cela ne satisfait pas certaines corporations ou été dans l’impossibilité de se représenter. Et il quelques particuliers. Justifier les réformes surquittera la scène par un soupirail pour entrer dans tout si elles impliquent des efforts… les oubliettes de l’Histoire. Dans notre monde compliqué, les Français ont De toutes les Républiques il aura été un des besoin d’être rassurés, éclairés et guidés. présidents les plus mauvais, si ce n’est le pire. Au moins le plus ridicule avec Félix Faure (l’ob- Un président de la République c’est donc un persédé mort en plein coït avec sa maîtresse dans sonnage important, essentiel. La clé de voûte de les salons de l’Élysée) et Paul Deschamel (le fou nos institutions. Le père de la Nation. À lui seul, il peut donner un nouvel élan à notre pays. Ou tombé du train). le bloquer, l’enfoncer dans les sables mouvants Les Français peuvent cependant remercier du déclin. Il est en effet loin, le temps des IIIe et François Hollande pour une chose. Grâce à lui, IVe République lorsque le Président « inaugurait ils savent ce que ne doit pas être un Président les chrysanthèmes ». Sous la Ve République née de la République. Et à l’inverse ce qu’il doit être ! en 1958 avec le retour du Général de Gaulle, la Un Président de la République doit « voir loin, France a à sa tête un président doté de grandes parler haut et agir ferme » pour reprendre la prérogatives. Chef de l’État, maître des armées devise de Pierre de Coubertin. Il doit être hon- et de la diplomatie, il nomme le premier ministre, nête, courageux, exemplaire. Ne pas faire de peut recourir au référendum, a un vrai droit de promesses abracadabrantesques et intenables. dissolution de l’Assemblée et même le pouvoir Expliquer ce qu’on peut ou ne peut pas faire. de grâcier des condamnés, héritage des temps Toujours privilégier l’intérêt général même si royaux.
Le Président de la Ve République est incontestablement l’élu le plus puissant de notre histoire républicaine et son élection conditionne toute notre vie politique. Depuis 1848, 24 présidents se sont succédés à la tête de notre République. Tous des hommes. Si la République se veut le symbole de l’égalité des droits et des chances, son président est incontestablement un citoyen à part ; le premier des Français. Dans quelques jours, nos compatriotes utiliseront le droit que leur a donné le Général de Gaulle en 1962 : celui d’élire eux-même leur président. Espérons que leur choix sera le bon. Onze prétendants sont en lice. L’heureux élu aura une mission difficile : rendre à notre pays l’espoir, le dynamisme, la prospérité, mais aussi la sérénité, l’unité, l’harmonie. Ne pas oublier nos campagnes, nos artisans, nos petites entreprises, notre école, nos aînés…
« Le nouveau chef de l’État devra rendre au pays l’espoir, la prospérité et l’unité » Savoir aussi parler à Donald Trump, Vladimir Poutine, Xi Jinping, Angela Merkel, Recep Erdogan… Imagine-t-on le Général de Gaulle dans l’isoloir le 23 avril ? Qu’aurait-il fait ?
La parole est désormais aux Françaises et aux Français ! Du fait de la législation relative à la communication en période électorale, nous tenons à vous informer que votre député, Olivier Dassault, et son suppléant, Olivier Paccaud, n’apparaîtront plus dans les pages de l’Oise Libérée Dimanche jusqu’aux élections législatives.
L’OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°107 • 11 bis, Boulevard Amyot d’Inville – 60000 BEAUVAIS Directeur de publication : Paul Meyer (rédacteur en chef) • Publicités : PMS – Tél. : 01 47 05 88 80 • Édité par la SNPB : N° Commission paritaire – CP 67649 • Graphiste : France PAO Jean-Marie Siraut – www.francepao.com • Impression : Groupe Assistance Printing – Tél. : 01 49 46 97 18 • Photographies : Gaël Martins et Philippe Lobgeois
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Même s’il reste encore beaucoup à faire et que notre République n’a pas toujours été exemplaire vis-à-vis de ses citoyennes (elles qui ont dû attendre 1945 pour obtenir le droit de vote que leurs époux et pères détenaient depuis 1848), l’égalité HommeFemme, la mixité, la parité…sont désormais des points cardinaux de notre « contrat social ». Marie, Marianne, Jeanne d’Arc, Marie Curie, Simone Veil… Les 33 millions de mères, épouses, jeunes filles, mamies, fillettes….elles ont fait et font la France et ses valeurs. La journée de la Femme, cela devrait donc être tous les jours ! Depuis mars 2015, grâce à la loi créant des binômes paritaires, le Conseil départemental compte 21 élues qui démontrent quotidiennement leurs qualités et leur efficacité. L’Oise Libérée Dimanche vous propose de faire plus ample connaissance avec 5 d’entre elles.
monde associatif agricole, soit 13 organisations agricoles. Ce soutien sera poursuivi en 2017 pour aider les agriculteurs à mettre en place des actions d’animation ou bien encore développer des filières. Le Conseil départemental fait un partenariat avec la Chambre d’Agriculture pour notamment soutenir l’élevage mais aussi pour développer les circuits courts sur le territoire, dans un premier temps dans la restauration collective.
Martine Borgoo
Conseillère départementale déléguée à l’agriculture (Canton de Grandvilliers) Maire de Saint-Pierre-ès-Champs Vous êtes déléguée à l’agriculture, un secteur important dans notre département. Quelles actions ont été engagées par le Conseil Départemental dans ce domaine ?
Vous êtes élue du canton de Grandvilliers, celui qui compte le plus de communes (101) sur un vaste territoire rural. Parvenez-vous à être en contact avec toutes les communes ? Vous partagez-vous le travail ou le territoire avec votre binôme Gérard Decorde ? Le contact avec toutes les communes ne se fait pas autant que nous le souhaiterions. Nous avons organisé 2 réunions cantonales fin janvier, l’une à Grandvilliers et l’autre à Songeons. Nous avons pu rencontrer plus de 80% des élus de notre canton. Avec Gérard Decorde, mon binôme, nous nous partageons les invitations et les réunions. Nous ne pouvons être ensemble que très rarement. C’est dommage, mais avec 101 communes, il est difficile d’être présent partout.
Conseil départemental, vos emplois du temps Ressentez-vous le fait d’être une femme comme un handicap, un atout ou bien cela ne sont-ils pas trop chargés ? n’a-t-il aucune influence dans la réalisation de Mon emploi du temps est effectivement bien votre mission ? rempli. Mes mandats électifs sont complémentaires et passionnants. Je ne m’ennuie pas ! C’est Dans la réalisation de ma mission, je ne sais pas au détriment du sport que je pratiquais, de ma si le fait d’être une femme est un atout, mais il passion pour le jardinage et le bricolage. C’est un n’est pas un handicap. L’expérience et le temps améliorent la confiance en soi, même si j’ai le choix que j’assume. sentiment que l’on exige plus d’une femme que Voici 4 ans, le président de la République, d’un homme. Les femmes ont une vision concrète François Hollande, avait annoncé que les et moins politicienne des choses. La complémenConseils départementaux (conseils généraux tarité entre hommes et femmes doit conduire à un à l’époque) allaient disparaître pour alléger meilleur partage du pouvoir. le « millefeuille » territorial. Il n’en a rien été. Avec l’expérience, pensez-vous qu’il faille supprimer un échelon administratif (communes, intercommunalité, département, région) ? Si oui, lequel ? Le rôle du maire dans une petite commune se réduit comme peau de chagrin au profit des compétences prises par les communautés de communes. Dans le « millefeuille » territorial, le maire de la commune reste la personne la plus proche des habitants des zones rurales. Aujourd’hui, pour les communes, le conseil départemental reste un interlocuteur de proximité.
L’Assemblée départementale, très engagée au Dommage que le gouvernement de François service du soutien et de la valorisation de la ruraEntre votre mairie, votre communauté de Hollande n’ait pas conservé la proposition de lité, a voté en 2016 des crédits pour soutenir le communes et vos responsabilités au sein du Nicolas Sarkozy de créer un conseiller territorial !
Toujours souriante, même pour réparer un vélo.
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Comment vous répartissez-vous le travail dans le grand canton de Saint-Just-enChaussée avec votre binôme ? Notre volonté commune, celle qui nous anime, Frans et moi, est d’être un maximum présents sur le terrain au contact des habitants, des associations et des élus municipaux. Je travaille principalement sur la partie nord de notre canton et sur les communes limitrophes de Bonneuil-les-Eaux, et Frans Desmedt est lui davantage présent sur l’ex canton de Saint-Just. Même si nous avons nos habitudes, il nous arrive régulièrement de nous retrouver tous les deux ou encore de nous substituer l’un à l’autre en fonction de nos impératifs d’agenda. L’entente cordiale qui règne entre Frans et moi facilite grandement notre organisation quotidienne et nous travaillons main dans la main dans le seul intérêt des communes de notre canton et de ses habitants. Vous êtes désormais en charge du patrimoine au sein du conseil départemental ce qui vous amène à parcourir l’Oise pour en découvrir les trésors architecturaux. Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette mission ?
Nicole Cordier
Conseillère départementale déléguée au patrimoine (Canton de Saint-Just-en-Chaussée) Maire de Bonneuil-les-Eaux
L’Oise jouit d’un patrimoine architectural d’une richesse inestimable. Notre territoire appartient probablement aux départements les plus riches de France dans ce domaine. Cependant, au-delà de sa valeur historique ou architecturale, le patrimoine oisien a une forte valeur éducative et pédagogique. Je crois que nous avons tous à apprendre par ces monuments, églises, abbayes, châteaux, etc. qui contribuent grandement à la beauté et, par conséquent, à l’attractivité touristique de l’Oise. C’est un atout non négligeable et c’est une des raisons pour lesquelles je travaille pour sa mise en valeur. Le Département constitue d’ailleurs un partenaire de poids pour les communes de l’Oise, dont beaucoup rencontrent
Après deux ans de mandat départemental, quel bilan tirez-vous de votre action ? Êtes-vous une conseillère départementale heureuse ? Notre canton, celui de Saint-Just-en-Chaussée, est particulièrement étendu géographiquement et regroupe au total 84 communes. Il est né du regroupement de 4 anciens cantons où ont été élus pendant plusieurs années des conseillers généraux appréciés et reconnus par leur présence et leur action au service de leur territoire respectif. Ma candidature, puis mon élection, ont été le fruit de la nouvelle organisation territoriale voulue par l’État. Et je suis aujourd’hui touchée du soutien inconditionnel d’élus comme Jean Cauwel, Olivier Paccaud, mon binôme Frans Desmedt, Olivier Dassault, Alain Vasselle et bien-sûr le président du conseil départemental Édouard Courtial.
Inauguration en compagnie des élus de l’ancien Canton de Crèvecœur.
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Avril 2017 à 16h00
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d’importantes difficultés à entretenir ou restaurer Y êtes-vous favorable ? le patrimoine municipal. Vous savez, être maire d’une petite commune, Avec la présidente de Oise Tourisme, Brigitte c’est travailler dans l’ombre ! Notre action s’étend Lefebvre, par ailleurs conseillère départementale du bouclage du budget jusqu’à l’ouverture et la du canton de Beauvais 1, nous partageons cette fermeture des portes et fenêtres, en passant par ambition et menons différentes réflexions visant tous les petits tracas du quotidien à résoudre. Il à assurer la promotion du patrimoine oisien. faut faire preuve de patience et d’une grande disD’autre part, les professionnels qui restaurent ponibilité tout en y mettant de la passion. ces monuments sont des artistes, ils acquièrent Les fusions de certaines communes ont été un savoir-faire lié à ces fabuleux édifices. actées afin de réaliser des économies de foncVous êtes maire de Bonneuil-les-Eaux, jolie tionnement, et plusieurs exemples dans l’Oise petite commune de 832 âmes. Que pen- ont démontré leur efficacité. Mais celles-ci ne sez-vous de la fusion des communes ? doivent pas se faire au détriment de la proximité qui constitue la première qualité des élus locaux et à laquelle nos concitoyens sont profondément attachés. Ressentez-vous le fait d’être une femme comme un handicap, un atout ou bien cela n’a-t-il aucune influence dans la réalisation de vos missions d’élue ?
Quant à la question de savoir si je suis une élue heureuse ou malheureuse, je dirais les deux à la fois. Heureuse quand il s’agit de répondre favorablement à la requête d’une commune de notre canton et d’un de nos concitoyens. Et plutôt attristée lorsque nos marges de manœuvres se trouvent amputées par le contexte dans lequel nous évoluons. Mais je ne désespère pas ! Puisque les efforts conséquents que nous avons réalisés au Département depuis 2015 commencent à porter leurs fruits et nous permettent de poursuivre le déploiement de mesures concrètes destinées à améliorer le quotidien des Oisiens.
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Depuis quand être une femme est un handicap ? Je n’ai jamais ressenti cette sensation ! Que ce soit dans ma vie professionnelle - j’ai notamment été professeur des écoles – ni même dans ma vie d’élue. Ce qui intéresse nos concitoyens c’est que l’on apporte des réponses concrètes aux problèmes du quotidien qui sont les leurs. Croyez-moi, ils se moquent de savoir si les solutions qu’on leur propose émanent d’une femme ou d’un homme !
préparation à l’entrée en maternelle. L’éveil et l’épanouissement sont ainsi favorisés dans un environnement adapté et aménagé exclusivement pour le bien-être des enfants. Pour les parents, ensuite, elle offre davantage de sécurité, une plus grande souplesse dans la gestion des horaires, grâce à une amplitude horaire d’accueil plus importante. Pour les assistantes maternelles Inauguration du Complexe de loisirs enfin, la MAM permet de rompre l’isolement, de de Longueil-Sainte-Marie. séparer vie professionnelle et vie familiale, de Le Conseil départemental ne souhaite-t-il pas partager les responsabilités, de répartir les actiSelon vous, quelles doivent être les qualités aussi favoriser le développement des Maisons vités communes en fonction des aptitudes de d’un conseiller départemental ? d’Assistantes Maternelles (MAM) ? chacune mais aussi de favoriser une meilleure Nous devons être à l’écoute des gens, dispoEffectivement, dans le cadre de notre mission reconnaissance professionnelle. nibles et faire preuve de beaucoup d’empathie. de Protection maternelle et infantile, nous avons C’est pourquoi, le département de l’Oise a souNous sommes, en effet, régulièrement confrondécidé de promouvoir le développement de ces haité favoriser la création de ces structures en tés à des personnes en grande difficulté, qui structures qui présentent tous les avantages de octroyant une aide de 1 000 € à chaque assisrecherchent un soutien, une aide, une oreille la micro-crèche sans en avoir l’inconvénient prin- tante maternelle qui s’installe en MAM, une aide attentive. Cela ne doit néanmoins pas nous éloicipal, à savoir le coût prohibitif pour les collecti- qui contribuera à financer l’aménagement des gner de la mission qui est la nôtre, à savoir mener vités. Cette solution est idéale en territoire rural. locaux et l’acquisition du matériel de puériculture à bien un programme pour lequel nous avons été nécessaire. élus. Il faut donc aussi être capable de se montrer La MAM a en effet de nombreux atouts. Pour les enfants, tout d’abord, la petite taille de la struc- Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre ferme par rapport aux engagements pris. Nous ture permet de prendre en compte chaque enfant fonction d’élue départementale ? Au contraire, avons la responsabilité de la dépense utile de dans son individualité tout en offrant l’avantage qu’appréciez-vous le moins dans votre tâche ? l’argent public. de la collectivité. Ce qui permet une meilleure Ressentez-vous le fait d’être une femme socialisation des enfants, une accession plus Nous sommes des élus de proximité, de terrain, comme un handicap, un atout ou bien cela aisée à l’autonomie grâce à une plus grande j’aime le contact avec nos concitoyens. La divern’a t-il aucune influence dans la réalisation de diversité d’activités proposées et une meilleure sité des problématiques abordées, liées aux misvotre mission ? sions dédiées aux départements, rendent également la tâche particulièrement intéressante et Nous vivons dans un pays ou le fait d’être une passionnante. femme n’est heureusement plus un handicap ! Les personnes intéressées peuvent se renseigner auprès de la direction de l’enfance et de la famille au 03 44 06 62 55. Les candidatures feront l’objet d’un examen approfondi avant le lancement de la procédure d’agrément. Les assistants familiaux bénéficient d’une formation professionnelle adaptée et touchent une rémunération variable en fonction du nombre d’enfants et de la nature de la prise en charge.
Anaïs Dhamy
Vice-Présidente chargée de la famille, de l’enfance et de la petite-enfance (Canton d’Estrées-Saint-Denis) Vice-présidente en charge de la petite enfance, vous avez lancé un plan de recrutement d’assistants familiaux. Pouvez-vous nous en dire plus ? En 2016, le département a fixé, parmi ses priorités, le développement de l’accueil chez des assistants familiaux, appelés communément « familles d’accueil », qui offrent un cadre propice à l’épanouissement de la plupart des enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). L’assistant familial, employé par le département, dans le cadre du dispositif de protection de l’enfance, accueille à son domicile, de manière permanente ou intermittente des mineurs et/ou des jeunes majeurs (de 0 à 21 ans) pour une durée variable en fonction de leur situation. Il doit apporter à ces enfants ou adolescents un cadre éducatif, familial et relationnel qui leur permette d’évoluer dans de bonnes conditions. L’assistant familial prend en charge l’enfant dans sa vie quotidienne.
Dans le domaine qui m’incombe plus particulièrement, celui de la protection de l’enfance, il est parfois difficile d’avoir à faire des choix responsables pour notre collectivité tout en veillant au bien-être des enfants confiés.
Minutieuse et attentive, Anaïs Dhamy a toutes les qualités d’une orfèvre, d’une horlogère.
Les clichés et autres idées reçues ont pourtant la vie dure. Il faut reconnaître que la loi sur la parité nous a permis d’exister politiquement, domaine qui a trop longtemps été réservé aux hommes !
Quelques soient les missions qui m’ont été confiées, je n’ai jamais souffert d’être une femme. Je crois même qu’il s’agit souvent d’un atout tant notre perception des choses diffère de celle des hommes…
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Anne Fumery
Conseillère départementale (Canton de Mouy) Maire-adjointe de Bresles Étant à la fois maire adjoint de Bresles, et conseillère communautaire de la CAB, conseillère départementale, vous êtes très investie dans la vie publique. Qu’est-ce qui a motivé votre engagement ? Mon engagement s’est construit au fil des années, entre autre grâce aux rencontres qui se sont tissées au sein de la commune, avec peut être le souhait d’aller plus loin, de faire vivre plus concrètement les convictions et les valeurs qui m’animent. La commune c’est à la fois chacun d’entre nous et un collectif. Surement inconsciemment tout au moins au début… Le souhait de participer au changement, de participer au mieux vivre ensemble… Aux challenges d’une commune… de mieux m’interroger sur ce qui doit faire sens. Avec la conviction que la commune était le maillon de la démocratie le plus proche des gens. Par ailleurs, depuis l’enfance, j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour les femmes et les hommes qui ont fait des choses pour l’intérêt général. Mais aussi mon engagement, et c’est un élément que j’ai toujours en tête, s’est concrétisé parce que des femmes et des hommes ont bien voulu me faire confiance.
à l’emploi. L’aide aux personnes âgées, à travers une politique forte de maintien à domicile, l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), la téléalarme, les services d’hébergement en établissement (EHPAD), le dispositif Monalisa, la prévention de la perte d’autonomie. Le Département s’engage avec plusieurs mesures adaptées aux différents besoins de nos aînés. Parce que chacun doit pouvoir vivre sa vieillesse comme il le souhaite. L’aide à l’enfance : aide sociale à l’enfance, protection de l’enfance, protection maternelle et infantile (PMI), soutien aux familles, la formation des assistantes maternelles… Le Département est au côté des familles et place l’enfant et ses parents au cœur des dispositifs. L’aide aux personnes en situation de handicap, à travers la politique d’hébergement et d’insertion sociale, la prestation de compensation du handicap (PCH). L’objectif du conseil départemental est de permettre à chaque personne en situation de handicap de pouvoir bénéficier du soutien nécessaire à la réalisation de son projet de vie. C‘est aussi la contribution à la résorption de la précarité énergétique. L’action sociale concerne toutes les générations et s’inscrit dans une approche globale et dans une déclinaison personnalisée. Il faut garder en tête que « chacun pratique le conseil départemental tous les jours » au regard des compétences attribuées.
Avec Jean-Marie Savalle, le PDG d’Isagri.
situations ou sollicitations, le sentiment que les projets n’avancent pas assez vite, que les informations ne sont pas transmises ou assez partagées, que l’État nous a abandonnés… Par ailleurs, la suractivité peut être forte parfois, mais elle s’explique par la nature même de la fonction d’élu. La fonction d’élu impose d’être en contact quasi quotidien avec les citoyens… C’est aller à la rencontre des autres et donc de soi-même. C’est aussi aborder chaque facette de la mission avec humilité, réflexion et bien sûr un travail sérieux des différentes thématiques des dossiers. Être un relais des orientations de la politique communale, intercommunale, départementale, Faire du lien, être porteur des aspirations. Nous sommes Êtes-vous une conseillère départementale un peu des animateurs de la vie démocratique de heureuse ? terrain ! J’aime ce qui fait le mandat d’élu dans Pour moi la question serait plutôt êtes-vous une ces différentes composantes. Ça doit être terrible élue heureuse ? Je pense être quelqu’un de de ne pas être un élu heureux ! plutôt optimiste… donc plutôt d’un naturel heuRessentez-vous le fait d’être une femme reux ! Mon engagement est un choix, je ne suis comme un handicap, un atout ou bien cela pas devenue élue quelque soit le mandat par oblin’a t-il aucune influence dans la réalisation de gation. Donc cela contribue fortement à ne pas votre mission ? faire de moi quelqu’un de malheureux… Certes la vie d’élu n’est pas un long fleuve tranquille… le Cette question resurgit de façon régulière… quessentiment parfois d’être démunie face à certaines tion un peu provocatrice qui montre combien c’est
L’action sociale est une des compétences principales du Département elle n’est cependant pas toujours bien connue. Que pouvez-vous en dire sachant que vous siégez dans différentes instances qui y sont liées ? La loi Notre en 2015 « Nouvelle Organisation Territoriale de la République » a réaffirmé que le département était la collectivité compétente pour promouvoir la solidarité et la cohésion sociale. Le Département est un acteur incontournable. Dans la lutte contre l’exclusion et la pauvreté avec le revenu de solidarité active, (RSA), les parcours d’insertion par l’activité économique, le bus pour l’emploi… Le Département est acteur du retour
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Boulangère d’un jour à Rochy-Condé avec Nicolas Dhamy.
une dimension qui est loin d’être intégrée dans la tête du genre masculin.… Mais comment donner le goût de la chose publique à des femmes qui peinent encore à faire partager la double journée de travail et de prise en charge de la famille ? Le milieu politique est-il constitué de règles et de valeurs essentiellement masculines ? Se pose la question de pouvoir s’identifier au pouvoir politique, d’avoir des modèles pour avoir envie de s‘y engager. C’est l’anthropologue Francoise Héritier je crois qui dit qu’ « un leader féminin n’a pas de qualités fondamentalement différentes de celles d’un leader masculin. » Les cerveaux des deux sexes fonctionnent de la même manière ! La problématique n’est donc pas biologique mais culturelle ! La classe politique a toujours été plus ou moins jugée misogyne. Les femmes sont vues comme différentes par une partie de la population donc porteuses d’espoir au milieu de tous ces hommes qui sont présents dans les arcanes politiques depuis des décennies. Plusieurs de nos concitoyens nous expriment sur le terrain vouloir moins de langue de bois, plus de pédagogie, de dialogue, voire plus de douceur ! Il y a une vraie contradiction… il nous faudrait être des hommes politiques comme les autres ? mais sans être dans le rapport de force et sans être autoritaire ? Faire son travail d’élue avec les armes de la parité et de la féminité me semble un peu dangereux et se retournera à un moment contre nous… On peut constater que les thématiques régaliennes sont en effet plutôt aux mains des Hommes ! Mais les attentes des citoyens sont très fortes aussi sur les sujets sociétaux et sociaux, comme l’éducation, la solidarité, la santé… Cela ne me gêne pas que l’on sollicite les femmes pour travailler ces sujets. Ce sont des enjeux majeurs… D’ailleurs, ces thématiques souvent portées par les femmes sont de plus en plus reprises par les hommes !
Guerre Mondiale en passant par le Moyen-Âge et l’épopée Impériale : splendeur des cathédrales gothiques de Beauvais, Senlis ou Noyon ; Senlis, cité royale ; Compiègne, résidence impériale ; Chantilly, domaine des Princes de Condé et cité du Cheval ou encore Ermenonville, patrie de Jean-Jacques Rousseau.
Brigitte Lefebvre
Conseillère départementale Présidente de Oise Tourisme (Canton de Beauvais 1) Conseillère municipale de Savignies Vous êtes « Madame Tourisme » au sein du Conseil départemental. Dans un territoire si riche en monuments, lieux à visiter et espaces de loisirs, que souhaitez-vous mettre en valeur ? Il est stratégique de comprendre que le tourisme est une activité économique et comme toute activité économique, nous avons des clients à séduire, à satisfaire, à fidéliser, et des produits à vendre. C'est la mission que nous confions à Oise Tourisme, l'agence de développement et de réservations touristiques du Département. C'est pourquoi il est essentiel de valoriser ce que les clientèles actuelles recherchent quand ils partent en vacances. Aujourd'hui, nos visiteurs souhaitent s'échapper du quotidien, « débrancher », se ressourcer, se divertir, se faire plaisir voire même « se réparer ». Et l'Oise pour cela, est un formidable espace de découverte et de détente ! Dans l'Oise, nous donnons à nos touristes l'occasion de revivre les grandes pages de l’Histoire Française, de l’époque Gallo-Romaine à la 2nde
Nous valorisons par ailleurs nos grands espaces verts : nos forêts domaniales, notre campagne avec de magnifiques villages comme Gerberoy, classé parmi les plus beaux villages de France, nos voies vertes comme la Coulée Verte. Un véritable paradis pour les promeneurs et les adeptes de sports de nature. Nous nous intéressons aussi de très près à la Sans oublier le ludique avec nos trois parcs d'atmise en œuvre du Canal Seine Nord Europe qui tractions (Parc Astérix, Parc Saint-Paul, Mer de donnera au territoire l'opportunité de développer Sable). le tourisme fluvial sur la rivière Oise. Enfin, nous L'Oise accueille-t-elle beaucoup de touristes ? travaillons de façon précise avec les acteurs du tourisme, sur la qualité d'accueil car sans cet Comment faire mieux ? aspect qualitatif, pas de prescription positive, pas Oui l'Oise est touristique avec un tourisme d'af- de fidélisation ! faires très développé (plus de 60 % de taux d'occupation dans nos hôtels) et un tourisme de loisirs Bref, l'Oise touristique a un bel avenir, j'en suis tout aussi présent (plus de 1,3 millions de nuitées convaincue ! dans nos hébergements marchands). Tout ceci Vous êtes élue à Savignies, mais votre canton grâce à notre proximité de Paris et nos facilités est avant tout « urbain », situé sur la ville de d'accès pour les gens du Nord de l'Europe (accès Beauvais, notamment les quartiers Argentine par les autoroutes A1 et A16) sans oublier l'aéroet Saint Lucien. Votre mission de conseillère port de Beauvais qui représente une porte d'endépartementale est-elle très différente en trée majeure sur notre territoire avec l'accueil de ville et dans les quelques villages de votre plus de 4 millions de passagers par an. canton ? Pour faire mieux, en dehors du fait qu'il nous Ma mission est, en effet, différente parce que les faut veiller à conforter ce qui fonctionne bien, le problématiques ne sont pas les mêmes. Département de l'Oise œuvre pour le développement du haut débit sur tout le territoire. En effet, Les habitants du rural rencontrent plutôt des difsans accès internet, pas de tourisme d'affaires et ficultés lorsqu'ils n'ont pas de moyen de locomopeu de tourisme d'ailleurs - les clientèles actuelles tion, même en vivant à quelques kilomètres de sont hyper connectées et ne peuvent imaginer un Beauvais, pour faire des démarches administraséjour sans possibilité de connexion. tives, se rendre chez un médecin spécialiste....
Aussi souriante qu’un bouquet de fleurs. c'est pourquoi nous devons garder nos services de proximité. Les Beauvaisiens rencontrent plutôt des problèmes liés au logement. Mais les demandes, dans l'urbain comme dans le rural, sont surtout l'emploi, demandes de stages... Vous êtes un cas particulier puisque votre sœur, Nadège Lefebvre, est aussi élue au Département. Sachant qu'elle avait déjà une grande expérience politique, vous aide-t-elle, vous conseille-t-elle dans votre mandat ? Il m'arrive en effet d'échanger sur certains sujets avec elle, d'autant plus quand ils sont dans ses compétences, mais je prends seule mes décisions. Ressentez-vous le fait d'être une femme comme un handicap, un atout ou bien cela n'a-t-il aucune influence dans la réalisation de votre mission ? Non le fait d'être une femme n'a aucune influence dans la réalisation de ma mission. Les gens sont plutôt attentifs à comment je maîtrise mes dossiers.
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Vous souvenez-vous de ce slogan des années 70, « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! » ? On a aussi du soleil, des cours d’eau et bien sûr du vent, à savoir des énergies renouvelables et propres. Comme les moulins de jadis, les éoliennes utilisent la force du souffle. Dans l’Oise, et plus particulièrement dans le Nord Ouest du département, ces grands mâts à hélices font désormais partie du paysage. Du côté de Crèvecœur et Breteuil elles sont nombreuses à se dresser fièrement dans le ciel. Depuis quelques jours, 21 nouveaux mâts sont apparus ; ceux de la Chaussée Brunehaut, situés sur les territoires des communes d’Hardivillers, La Chaussée du Bois d’Ecu, Le Crocq, Luchy, Muidorge, Puits-la-Vallée et Maisoncelle-Tuilerie. Ce vaste parc éolien sera inauguré à la fin du Printemps. L’Oise Libérée Dimanche a rencontré Charles Lhermitte, Directeur Régional de la Société Quadran qui a installé ce parc.
Pouvez-vous présenter votre société ? Le Groupe QUADRAN est spécialisé dans le développement, la construction et l’exploitation de centrales électriques à partir de ressources renouvelables et se positionne comme un des producteurs majeurs d’électricité verte indépendant en France. Elle est active dans les quatre secteurs clés des énergies renouvelables : l’éolien, le solaire photovoltaïque, l’hydroélectrique et la biomasse. Nous adoptons une stratégie visant à combiner les énergies renouvelables et les implantations des sites, afin de lisser les à-coups liés à l’intermittence de production.
Charles Lhermitte, un entrepreneur dans le vent !
L’éolien, c’est de l’énergie locale mais aussi de l’emploi local.
Le groupe exploite près de 420 MW fin 2016, dont 290 MW en éolien. De plus, QUADRAN dispose d’un portefeuille de projets éoliens en instruction ou en développement qui s’élève à près de 2 200 MW terrestres et offshore.
Concrètement, quelle est la « puissance électrique » du parc de la Chaussée Brunehaut ? Les parcs éoliens de la Chaussée-Brunehaut ont une capacité de production de 42 MW. Cette électricité sera acheminé vers les grands bassins de consommation situés à proximité. Ils fourniront chaque année environ 94 000 MWh, soit la consommation électrique annuelle de près de 80 500 personnes en France (10% de la population du département de l’Oise). De plus, cela représente une économie de 32 000 tonnes de CO2 chaque année.
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Groupe Quadran Direction Nord
18, rue Dom Pérignon Pôle Technologique du Mont-Bernard 51000 Châlon-en-Champagne
« Nous n’empruntons pas la terre à nos parents, mais à nos enfants » Par ces quelques mots, Antoine de Saint-Exupéry exprime simplement et magistralement l’enjeu de l’écologie et du développement durable.
Quel est l’apport économique d’une telle réalisation pour notre territoire ? La plupart des 21 éoliennes des parcs ont été construites à quelques dizaines de kilomètres du parc, dans l’usine Enercon de LongueilSainte-Marie au bord de l’Oise, aux portes de Compiègne. Ce sont donc des éoliennes oisiennes qui se dresseront dans le ciel de l’Oise ! C’est donc remarquable du point de vue du bilan Carbone mais également en terme d’emplois locaux. La réalisation des parcs éoliens de la Chaussée-Brunehaut, que ce soit en phase terrassement, fondation, raccordement électrique ou élévation des éoliennes, aura permis de faire appel à beaucoup de main d’œuvre majoritairement locale. Par exemple, La société Colas et ses équipes beauvaisiennes ont réalisés l’ensemble des accès, plateformes et terrassements. En phase maintenance, ces 5 parcs seront gérés par les techniciens de la base Enercon de Saint-Just-en-Chaussée. L’éolien, c’est donc de l’énergie locale mais aussi de l’emploi local. Par les temps qui courent, il me semble que c’est appréciable. Chez QUADRAN, ce sont plus d’une dizaine de personnes qui ont œuvré pour que ces parcs voient le jour, et qui œuvreront pendant toute la durée d’exploitation des machines. Enfin, les communes, la communauté de communes, le département et la région bénéficient de retombées financières dues à la fiscalité,calculées sur la puissance installée du parc (près de 400 k€/an). Au total, l’investissement global de Quadran sur ce parc est de 65 millions d’euros dont plus de 40 % ont été injectés dans des entreprises locales, le reste correspondant à des équipements fabriqués en France et dans le reste de l’Europe.
Que répondez-vous à ceux qui combattent l’implantation d’éoliennes ? Aujourd’hui, la protection de l’environnement est devenue une préoccupation majeure pour nos concitoyens. Et même plus, c’est un impératif. Car notre planète est un trésor en danger. A force de l’exploiter et de la polluer, les hommes l’ont mise en péril. Or les nouvelles technologies permettent désormais une vraie transition énergétique, une véritable révolution verte. Grâce à la générosité de la nature, on peut désormais fabriquer de l’énergie propre avec le soleil, l’eau, le vent… Le remplacement des énergies fossiles, à la fois polluantes et non renouvelables, se met en place ! Avec des opportunités économiques formidables. De nouveaux emplois vont pouvoir être créés. Il faut donc encourager l’éolien, aussi bien pour des raisons économiques qu’environnementales. Quant aux critiques, elles sont de plus en plus rares. Certains ont peur du bruit que feraient les éoliennes. Je les invite à venir au pied ou à proximité d’un mât. Ils pourront constater que la nuisance est vraiment très limitée. Enfin reste l’impact visuel. C’est vrai qu’une éolienne se voit. Comme des pylônes électriques dont personne ne demande la suppression !
Les 21 éoliennes de la Chaussée-Brunehaut fourniront chaque année la consommation électrique de plus de 80 000 personnes.
Tél. direct : +33 (0) 9 66 92 75 40 Fax : +33 (0) 3 26 26 70 73 contact.chalons@quadran.fr
www.quadran.fr 9
Construisons ensemble l’Oise de demain ! Après le Pass Permis, voici le Pass Ordi Citoyen : Un nouveau droit pour les jeunes étudiants Oisiens ! Toujours avec pragmatisme et dans la volonté d’aider nos jeunes, le Conseil départemental va mettre en place un nouveau dispositif : le Pass Ordi Citoyen, voté lors de la commission permanente du 27 mars dernier. Le principe est exactement le même que pour le Pass Permis : « gagnant-gagnant », les jeunes étudiants oisiens pourrons obtenir une aide de 300 euros contre 35 heures de « contribution citoyenne » au service d’une association caritative ou liée au monde du handicap. Avec cet argent, les étudiants pourront s’acheter du matériel, notamment informatique,
Pour une Oise plus verte et plus belle, entrons dans l’âge du développement durable Début mars, à La Chapelle-aux-Pots, a été inaugurée la première borne de recharge pour véhicules électriques (voitures et vélos !) du réseau Mouv’Oise. Un beau symbole d’une double volonté : protéger l’environnement et valoriser notre ruralité. Le Conseil départemental de l’Oise a en effet décidé de s’associer au S.E.60 et à Enedis pour que l’auto-électrique puisse enfin prendre son « envol » sur notre
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territoire. D’ici quelques mois, 107 bornes de recharge seront ainsi installées dans tout le département. Énergie propre et beaucoup moins coûteuse que le pétrole, l’électricité peut être un formidable outil de développement durable. Notre planète est un trésor en danger. Ne l’abîmons donc pas plus, et préservons la afin que nos enfants et petits-enfants puissent profiter de ses richesses.
précieux pour la réussite de nos études. C’est ainsi que nous soutenons nos jeunes et que nous bâtissons l’Oise des droits et des devoirs, où la solidarité remplace l’assistanat. Par ailleurs, la Maison départementale des personnes handicapées accueillera aussi certains « Pass Ordi » qui viendront numériser des dossiers administratifs. Des jeunes au service des personnes handicapées via le « Pass Ordi », une belle action et un beau symbole de cette Oise solidaire que nous souhaitons.
L’Oise a du talent ! Alors que l’on parle trop souvent de ce qui ne va pas, sachons aussi valoriser et mettre à l’honneur ce qui marche et ceux qui le méritent. L’Oise compte ainsi de nombreux jeunes talentueux. Qu’ils soient sportifs, chefs d’entreprises, étudiants, lycéens, artistes ou artisans… Mi-février, les conseillers départementaux ont ainsi récompensé tous les « champions » de l’Oise
pour l’année 2016. Sans oublier les 79 élèves (1 par collège) ayant obtenu les meilleurs résultats du département, au Brevet des collèges ! Un beau moment où l’Oise a encore plus brillé !
Yvan Mendy, champion de boxe et sportif Oisien de l’année avec son coach et Arnaud Dumontier, maire de Pont-Sainte-Maxence
Julien Massin - 1er Prix du Concours Jeunes Entrepreneurs de l’Oise, Société CO.FA.PI. à Mouy
Ingénieux, talentueux, sérieux… nos collégiens sont formidables !
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Gillian Roux (Canton de Nogent-sur-Oise), coiffeuse d’un jour Corry Neau (Canton de Senlis), a découvert les mystères de la restauration de tableaux
Sophie Levesque (Canton de Chaumont-en-Vexin), boulangère et fière de l’être
Jérôme Bascher (Canton de Senlis), menuisier de précision
Les artisans, artistes et magiciens du quotidien Chaque année désormais, la Chambre des métiers et de l’artisanat de l’Oise organise la semaine de l’artisanat. Dans ce cadre a été lancée l’opération « Artisan d’un jour » : un élu va s’immerger quelques heures dans la peau d’un artisan pour découvrir les particularités, plaisirs et difficultés de son activité.
leur canton. De belles expériences qu’ils finesse et ce génie de l’esprit humain, ils n’oublieront pas. sont capables de réaliser ce qu’aucune machine, aucun robot ne saura jamais Car nos artisans sont de véritables faire. artistes et magiciens du quotidien. Grâce à leur savoir-faire, leur expérience, leur Boucher, coiffeur, fleuriste, restaurateur, « coup d’œil » et « coup de main »… ils mécanicien, maréchal-ferrant, menuiunissent tous les jours dans leur travail sier, boulanger… le chemin de la reconle beau, le bon et le bien. version est tout tracé !
Du 11 au 18 mars, plusieurs conseillers départementaux ont ainsi passé une Parce qu’ils maîtrisent « l’intelligence demi-journée aux côtés d’un artisan de de la main », qu’ils possèdent cette
Éric de Valroger (Canton de Compiègne 1), embouchera t-il le clairon de la renommée ?
Sandrine de Figueiredo (Canton de Compiègne 2), n’a pas hésité à mettre les mains dans le cambouis
Même le Président, Édouard Courtial, a enfilé le tablier de boucher-charcutier
Pour Nadège Lefebvre (Canton de Beauvais 2), la mécanique n’a plus de secret
Jean Desessart (Canton de Compiègne 2), charcutiertraiteur élégant
Christophe Dietrich (Canton de Nogent-sur-Oise), fleuriste attentif
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Nicole Colin (Canton de Nanteuil-le-Haudoin), est prête à être embauchée par la brasserie
« Nous voulons aider les entreprises Charles Locquet, Conseiller de l’Oise départemental délégué, chargé de l’entreprise et de l’artisanat et faciliter la vie de nos TPE et PME » Gérard Decorde, Conseiller départemental du canton de Grandvilliers « Le Département de l’Oise veut utiliser toutes les armes légales à sa disposition pour accompagner les entreprises locales dans leur développement. Tout en respectant les contraintes du code des marchés publics, nous voulons tout mettre en œuvre pour les soutenir. Nous souhaitons ainsi lutter contre le recours abusif aux travailleurs détachés. Par exemple en mettant en place la « clause Molière » qui impose l’utilisation de la langue française dans le cadre d’exécution de marchés publics. Les régions Normandie, Hauts-de-France, Îlede-France ou encore la mairie d’Angoulême l’ont déjà fait. Mais nous allons aussi innover en étant le premier département de France à imposer une clause de « salaire minimum » dans tous les marchés publics dépendant du département de l’Oise. »
« La sécurité, une de nos priorités ! » Jean Cauwel, Conseiller régional des Hauts-de-France Maire de Breteuil
Frans Desmedt, Vice-président chargé du développement économique et de l’aménagement du territoire du Conseil départemental de l’Oise Maire de Saint-Just-en-Chaussée
Vous venez d’inaugurer votre nouveau poste de police municipale. La commune de Breteuil fait beaucoup d’efforts dans ce domaine.
Vous avez toujours eu une politique très volontariste en matière de sécurité. Vous êtes notamment un des pionniers en matière de vidéo-protection.
Jean Cauwel : Tout à fait. C’est une attente de mes administrés. Ils veulent pouvoir vivre tranquillement, en toute sérénité. Aussi la police municipale est très présente à Breteuil. Symboliquement, j’ai ainsi souhaité qu’elle soit installée en plein centre-ville. Nos 4 policiers municipaux sont des agents de proximité, proches des Brituliens, à leur service. Ils travaillent en partenariat avec la gendarmerie. Je leur demande d’être particulièrement vigilants vis-à-vis des incivilités, tous les petits délits qui polluent la vie quotidienne. J’ai aussi voulu que mes policiers municipaux soient armés. Ils achèvent d’ailleurs leur formation.
Frans Desmedt : Oui et je l’assume totalement. Certains de mes administrés m’appellent gentiment le « Shériff ». Ils savent que pour moi, la sécurité des Saint-Justois est plus que prioritaire. J’ai d’ailleurs récemment déclaré dans la presse que j’étais « accro » à la sécurité ! Evidemment, la mairie n’a pas à remplacer la gendarmerie. Mais j’utilise tous les moyens légaux à ma disposition pour que les Saint-Justois vivent en sécurité. Saint-Just est ainsi la ville de l’Oise la plus et la mieux vidéo-protégée. Les caméras ont une réelle utilité et efficacité. Elles ont déjà permis d’identifier des malfrats. Et là où elles sont installées, les délits diminuent ou disparaissent. Je n’ai aussi pas hésité à armer Ils patrouillent parfois à vélo. mes policiers. D’abord pour les protéger euxJean Cauwel : Oui. C’est un mode de trans- mêmes. Et quand il le faut, pour des maniport sympathique, mais aussi efficace, qui festations ponctuelles, je n’hésite pas à faire permet d’aller un peu partout notamment appel à des vigiles. dans des endroits parfois difficilement accessibles comme les marais.
« Je suis fier d’appartenir à la majorité départementale qui a inventé le Pass Permis et le Bus pour l’Emploi » « Cela fait maintenant 31 ans que je Patrice Fontaine, Conseiller suis élu au Département puisque j’y suis départemental du canton rentré en 1986. Je suis donc un des plus d’Estrées-Saint-Denis anciens conseillers départementaux en fonction, avec Alain Letellier. Aussi ai-je un certain recul sur les politiques menées par le Conseil Départemental hier et aujourd’hui. Dans les années 1990, le plan Turbo collège a constitué une avancée
L’histoire, une lanterne magique, précieuse et merveilleuse pour éclairer l’homme
Mieux vaut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va… Ainsi, l’histoire n’est pas une discipline scolaire comme les autres. Parce qu’elle explique la vie d’hier. Qu’elle nous permet de comprendre nos racines, ce que nous sommes. Certes, l’histoire se raconte. C’est ce qui la rend captivante, passionnante. Mais elle se comprend surtout ; elle s’apprend et possède cette étonnante vertu d’éclairer l’avenir à la lecture du passé. C’est ce qui la rend utile. Et précieuse. Dans l’Oise, cette terre où Clio, la muse de l’Histoire, a laissé tant de traces de son passage et où tant de chapitres, glorieux ou douloureux, du grand livre du passé de notre Nation furent écrits, les professeurs, étudiants et élèves ont bien de la chance. Car notre département est une merveilleuse mosaïque aux innombrables trésors historiques et
remarquable pour l’Oise. Peu de départements sont aussi bien équipés en collèges que le nôtre. Aujourd’hui, parmi les nombreux nouveaux dispositifs mis en place par l’équipe d’Edouard Courtial, l’Oise peut être fière du Pass Permis et du Bus pour l’Emploi. Ce sont de formidables moyens pour aider nos jeunes et ceux qui cherchent du travail. »
patrimoniaux : là une cathédrale majestueuse, ici la clairière la plus célèbre du monde, ailleurs des champs désormais paisibles mais où le fracas des canons et des lames résonna jadis…. De Jeanne d’Arc à Napoléon III, des légions romaines aux bâtisseurs gothiques, des souverains mérovingiens aux héroïques poilus… tous ont laissé leurs empreintes dans le sol de l’Oise. Désireux d’aider les enseignants à approfondir la connaissance de certaines périodes, de certains thèmes, le Conseil départemental a créé un dispositif spécifique : « le travail d’histoire et de mémoire ». L’Industrialisation, les premier et second conflits mondiaux, la Renaissance et le Moyen-Âge, constituent la trame de cette belle fresque ciselée dans nos collèges. Sans se substituer à l’Éducation Nationale, le Conseil départemental
offre avec cet « outil » des moyens non négligeables pour aller plus loin, transmettre autrement et, espérons-le, aimer l’Histoire. Peut-être parmi les collégiens Oisiens d’aujourd’hui ayant bénéficié de ce dispositif y a-t-il de futurs Jules Michelet, Georges Duby, Fernand Braudel… ? L’Oise aime l’Histoire et l’Histoire a toujours aimé l’Oise. Continuons à l’explorer, la découvrir et à en révéler les richesses aux jeunes générations ! En cette année 2017, alors que la commémoration du centenaire de 14-18 se poursuit, le Conseil départemental a organisé le 3 mars dernier une belle cérémonie unissant des collégiens et des anciens combattants pour se souvenir de la première libération de l’Oise et de Noyon en 1917. Une émouvante communion des générations autour du drapeau tricolore.
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politique
Liberté, Égalité, Fraternité… Laïcité ! Dans le « contrat social » français, la laïcité occupe une place essentielle. C’est en effet un des socles de notre République, une des valeurs que nous revendiquons, sur laquelle repose en partie notre « Vivre Ensemble » et qui permet que nos différences ne deviennent pas des distances. Mais définir la laïcité n’est pas chose aisée. La laïcité, ce n’est pas l’athéisme ou le refus de toute spiritualité. C’est encore moins le rejet de nos traditions et de nos racines chrétiennes. C’est au contraire un idéal de tolérance, d’acceptation de toutes les croyances, mais avec la reconnaissance de limites, d’étanchéité entre les sphères politiques et religieuses (la fameuse séparation de l’Église et de l’État), entre les espaces privés et publics. En fait, la laïcité c’est une culture du respect mutuel, un bouclier protecteur contre toute forme de dogmatisme, de totalitarisme. Un bouclier protecteur pour les femmes aussi. Or aujourd’hui, la laïcité est en danger. Parce qu’elle est confrontée à de nouveaux défis, notamment la tentation du repli communautaire et la place grandissante dans notre société de pratiques d’inspiration religieuse qui peuvent poser question et se révéler contraire à nos règles républicaines et à notre conception de la démocratie. Certaines formes d’expression de l’Islam posent ainsi question. Car « au nom de la religion », combien de jeunes filles sont interdites de robe ou de jupe, portent le voile islamique par obligation, sont interdites de sport, sont interdites d’accès au planning familial, subissent des mariages forcés… ? Le statut, la place de la femme dans la société est d’ailleurs au centre du rapport entre l’Islam et la laïcité. L’égalité homme-femme, la mixité, la parité sont des points cardinaux de notre société. Aucune tolérance, aucun recul ne sont acceptables à ce sujet. Ce n’est pas à la République de s’adapter à l’Islam ; c’est à l’Islam de s’adapter à la République, et de très nombreux Musulmans le font d’ailleurs très bien ! La loi de 1905, garante de notre laïcité, est ainsi sacrée. Mais elle doit savoir évoluer, être complétée si besoin, comme cela fut le cas en 2010 avec le vote de la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Soyons bien conscients de l’importance de la question laïque et de ses enjeux. Il ne s’agit certainement pas de stigmatiser, de diviser les Français, mais au contraire de renforcer, de préserver notre cohésion sociale. Sans passion mais avec raison et détermination, nous devons fortifier cet idéal laïc qui constitue une si belle exception française. Il en va de la solidité de notre « Vivre ensemble ».
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La France doit-elle avoir honte de son passé colonial ? Non !
au XIXe siècle, y apporta ses savoir-faire scientifiques, techniques, industriels, « Crime contre l’Humanité ! » ! C’est médicaux, scolaires…Le progrès tout ainsi qu’Emmanuel Macron a récem- simplement. ment qualifié la colonisation française en Algérie. Les Français ont construit des routes, des écoles, des chemins de fer, des hôpiQue la conquête, l’organisation, l’exploi- taux, des ponts, des usines… en Algérie. tation de l’Algérie et de toutes ses autres Ces colons français étaient instituteurs, colonies par la France soient critiquables docteurs, agriculteurs, commerçants, et comportent des côtés sombres, patrons ou ouvriers. Ils ont travaillé dur. notamment ses injustices raciales et Pour eux et leur famille. Pour la France. sociales ou l’abandon des Harkis, per- Mais aussi pour l’Algérie. Aussi, comsonne n’en doute. Et les historiens l’ont parer les colons français à des tortionparfaitement démontré ! naires nazis est honteux. L’Histoire n’est Comme ils ont aussi mis en évidence les jamais simple, et vouloir juger certains acteurs du passé à l’aune des valeurs aspects positifs de cette colonisation. d’aujourd’hui est une profonde erreur. C’est ainsi que la France, comme toutes les autres nations européennes qui La France n’a pas à avoir honte de son colonisèrent l’Afrique, l’Asie et l’Océanie passé colonial, bien au contraire. N’en déplaise à Monsieur Macron !
Vive les ballons, Non aux « référentiels bondissants » ! Et si l’Éducation nationale retrouvait un peu de bon sens… Depuis plusieurs années, la France ne cesse de reculer dans le classement PISA qui compare l’efficacité des systèmes scolaires des pays développés. Les petits Français seraient-ils moins intelligents que les jeunes Coréens ou Britanniques ? Nos enseignants seraient-ils moins performants que leurs homologues asiatiques, européens ou américains ? Ni l’un, ni l’autre. Par contre, la « philosophie pédagogique » qu’ont imposée quelques vieux soixante-huitards qui président aux destinées de notre Ecole depuis longtemps pose question… Ceux qui ont supprimé les notes, les redoublements … qui affirment que l’apprentissage doit passer par le plaisir et refuser la contrainte. Ainsi finis les devoirs, les récitations, les dictées… Mais c’est au niveau du vocabulaire inventé par ces papes du professorat qu’on se rend compte que tout ne tourne pas rond dans notre Education Nationale. Ainsi, plongez-vous dans certains textes du Conseil Supérieur des programmes… Vous y apprendrez qu’un stylo est devenu un «outil scripteur», que courir est «créer de la vitesse»,
qu’une rédaction est une «production écrite». Quant à nager en piscine, « c’est se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête »… Le badminton est lui «une activité duelle médiée par un volant »… Et le ballon est devenu un « référentiel bondissant » ! Mais la palme de la « création orthographique », c’est notre bonne vieille gomme devenue un « bloc mucilagineux à effet soustractif »… Pauvres élèves ! (pardon pauvres « apprenants », c’est ainsi que parlent les précieux ridicules). « Ce qui se conçoit bien s’annonce clairement » disait Boileau au XVIIIe siècle. Voici une phrase que les hauts esprits du Ministère de l’Éducation nationale feraient bien de méditer.
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La société CEVEP est une entreprise spécialisée dans la communication extérieure des communes et des commerces depuis plus de 25 ans. Chaque mois cette PME permet à des communes de Picardie d’obtenir une communication extérieure gratuitement ainsi que des services à titre grâcieux. La société CEVEP a conscience que ces équipements sont couteux pour les communes ; c’est pour cela que la CEVEP met à disposition ses mobiliers d’informations afin que les communes de moyenne à petite importance puissent s’exprimer, afficher leurs informations, et développer leur territoire. La favorisation du tissu économique local : Par une fabrication 100 % Française des mobiliers de la société CEVEP mis à disposition pour nos communes et par la promotion des commerces locaux. Réduction des budgets communaux en matière de communication : La mise à disposition comme l’entretien des mobiliers sont à la charge de la CEVEP même en cas de dégradation.
CEVEP, l’expert de la communication extérieure des communes et des commerces
Un impact écologique maitrisé : les mobiliers limitent leur empreinte carbone avec des circuits de distribution courts et du matériel à 98% recyclable.
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