Joggermag.fr - EDITION SEPTEMBRE 2008

Site Internet Officiel 2008 de «’Association Multi Sports d’Evenos» - © 2008 : copy right Ams-Evenos

NUMERO # 06

Septembre 2008 Mensuel 100% gratuit + de 16000 lecteurs mensuels sur www.joggermag.fr

3 - Michael Phelps VS Usain Bolt 5 - Bilan des J.O Pékin 2008 9 - Voyages : Marathon de Tokyo…

11 - Vitrine : A la mode ce mois…

14 - Interview de Lionel Horter

16 - TERRAINS : Sable, route, sentiers…

18 – NOTIONS DE BASE : Lexique running 20 - MENTAL : Comprendre et s’améliorer 22 – DOSSIER du mois : J.P Deshayes vous raconte sa passion pour le Canicross…

24 - La Salomon Trail Cpt 2 au test…

25 - Nike affronte Mizuno…

Nike Skylon II VS Wave precision 8

28 – Le Myotest 2008 : mesurez sa puissance musculaire

30 - COURIR : Etre asthmatique…

33 - Sur le front du dopage…

35 – La mort subite sur les terrains…

37 - Recette pratique + dossier

40 – Raid Caneo,, Triafond APAPA… APAPA

Jérémy Ruiz, 23 ans Président de L’Ams-Evenos depuis 2006, ancien coureur Equipe de France

Quel été sportif nous avons eu en cette année 2008. Plein d’émotions, de larmes, de sourires et de joies grâce à cet évènement sportif planétaire. L’américain Michael Phelps dominant la natation mondiale, le Jamaïquain Usain Bolt éclaboussant ses adversaires sur 100m et 200m avec deux records du monde à la clé. Je garde espoir et j’essaye de croire en des performances propres, sans dopage.

En cette période de début d’année scolaire, les athlètes reprennent l’entrainement avec leurs clubs, les étudiants reprennent les cours et nous, nous retrouvons le chemin du boulot avec l’envie d’être déjà à la neige ou sur la plage l’année prochaine.

Pourtant il reste quelque chose de plus merveilleux, les Jeux paralympiques désertés des médias. Quel dommage que l’opinion publique ne puisse pas apprendre de ces athlètes qui méritent cette reconnaissance sportive en les soutenant et les encourageant. Croyez moi, j’ai pu observer des athlètes greffés des poumons du à la mucoviscidose, ça vous fais oublier les millions de dollars dépensés par la « NBC » pour les exploits de Michael Phelps. Le sport est universel, les J.O devraient être exemplaire…

La Jamaïque, reine des épreuves de sprint à Pékin, se passerait bien d'une telle publicité. Le magazine américain Sports Illustrated a révélé mardi sur son site internet que la hurdleuse jamaïcaine Delloreen Ennis-London (Photo archives L'Équipe), victorieuse du 100 m haies mardi soir à Lausanne, et son compatriote Adrian Findlay, auraient acheté des produits dopants sur Internet.

JOGGER MAGAZINE ET ASSOCIATION MULTISPORTS EVENOS Siège Social : 5, impasse du chemin 70320 CORBENAY Téléphones : 04-94-90-35-94 ou 06-34-05-71-27 CONTACT Email : relations@joggermag.fr ou jeremyruiz@joggermag.fr Directeur de publication et Président : Jérémy Ruiz Rédacteur en chef et Trésorier général : Clément Sintes Directrice de la publicité et communication : Christelle Macannuco Responsable sponsors et partenaires : Cédric Soria Consultants sportifs : Morgan Ballager, Emilie Domingues, Sophie Scanaruza, Emilie Bruard, Michel Spada, Christian Bailly… Sections Tests et Médical : Christophe Lefranc, Emmanuel Legrand, Thierry Demons, Jérémy Migneret, Jennifer Berthiaux.

Journalistes : Naëlle Berthiaux, Quentin Auberger, Jacky Thaveaux, Miguel Tirbois, Franck Salgues, Guillaume Calais, Bruno Bordier, E.P Marchand, Lionel Perret, Sophie Moreau…

Contribution pour ce numéro : Merci à Isabelle, Sébastien, Stéphane, Clarence, Gael Faride, Jean Philippe Deshayes, Christelle Macannuco, Michel, Pierre…

Septembre 2008 : L’édito du Président de l’Ams-Evenos...

Phelps, athlète le plus ti titré de l'histoire olympique à 23 ans seulement avec déjà 14 titres à son palmarès, a réussi son pari insensé en remportant huit médailles d'or dans le Cube d'eau pékinois. Il a ainsi battu le record de sept titres de Mark Spitz aux Jeux de Munich en 1972.

Le kid de Baltimore a tout raflé raflé, faisant tomber les records du monde comme un singe mange des cacahuètes. Avec ses 14 médailles d'or remportées à Athènes et en Chine, il trône désormais au panthéon des dieux de l'Olympe, devant des athlètes comme Spitz, Carl arl Lewis, la gymnaste soviétique Larysa Latynina ou encore l'athlète finlandais Paavo Nurmi.

Au cours d'une première semaine de natation avalée à toute allure, l'Américain a gagné le 100m papillon, le 200m quatre nages, le 200m nage libre, le 200m papillo papillon, le 400m quatre nages, le relais 4x100m quatre nages, le 4x100m nage libre et le 4x200m nage libre.

Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, notant dimanche que plus de 40 records du monde avaient été établis à Pékin, a salué Phelps et Bolt, des "icônes des Jeux" selon lui.

Sur la piste d'athlétisme du Nid d'Oiseau, Bolt n'a pas eu de rivaux à sa hauteur. Le sprinter a gagné trois médailles d'or, sur 100 mètres, 200 mètres et avec le relais jamaïcain sur 4x100 mètres. A chaque fois, il a assorti ses succès de record du monde presque irréels: 9.69 sur 100m, 19.30 sur 200m et 37.10 avec le 4x100.

Le Jamaïcain de 22 ans a conclu en Chine une ascension express vers les sommets. En raison de sa grande taille -ilil mesure 1,93m1,93m Bolt n'était pas considéré comme un coureur d'avenir sur la ligne lig droite. Les grands sprinters sont souvent handicapés pour sortir vite des starting blocks et se mettre en action. Il a en revanche toujours été un champion olympique du 200m en puissance et il a donc eu de longs débats avec son entraîneur, Glen Mills pour ur savoir quelle autre course ajouter à son programme.

Mills avait un faible pour le 400m, pensant que Bolt avait le physique pour ça. Mais Bolt, réputé pour son attitude très cool et son peu de goût pour le travail, ne voulait pas se faire violence. Il s'est s' donc mis à travailler les départs, tellement importants sur 100m, et çela a payé à Pékin. Reste à savoir maintenant si "Lightning Bolt" se tournera vers le 400 mètres, où il a les moyens de s'attaquer au record du monde.

23 ans, 1,93 m, 84kg AMERICAIN

22 ans, 1,96 m, 86kg

8 médailles d’or : 200m – 100m papillon – 200m papillon – 200m 4 nages – 400m 4 nages – relais 4x100m – relais 4x200m – relais 4x100m 4 nages

7 records du monde : 200m – 1m42s96 200m papillon – 1m52s03 200m 4 nages – 1m54s23 400m 4 nages 4x100m 4x200m 4x100m 4 nages

Septembre 2008 : Le face à face du mois…

JAMAIQUAIN 3 médailles d’or : 100m – 200m – 4x100m 3 records du monde : 100m – 9s69 200m – 19s30 4x100m – 37s10

SAMEDI 9 AOÛT Bilan: Aucune médaille, une première depuis Séoul en 1988.

Avec 7 titres olympiques, 16 médailles d'argent, 17 en bronze et 40 récompenses au total, la France repart de Pékin avec sa meilleure moisson depuis les JO de 1920, à Anvers. Retour sur la quinzaine chinoise des Bleus marquée par l'or d'Alain Bernard sur 100m 1 nage libre et le sacre des handballeurs.

JEUDI 14 AOÛT Bilan: 1 or et 3 bronze

DIMANCHE 10 AOÛT Bilan: 2 argent, 1 bronze La première médaille tricolore colore est apportée par l'équipe de France féminine de tir à l'arc composée de Bérengère Schuh, Sophie Dodemont et Virginie Arnold.. Dans la foulée, le judoka Benjamin Darbelet est heureux de s'offrir l'argent en -66 kg à l'inverse de l'épéiste Fabrice Jeannet qui voulait quitter la compétition avec de l'or.

Deuxième titre pour les Bleus et quel titre: l'épreuve reine de la natation, le 100m nage libre, est remportée par Alain Bernard qui se console ainsi de l'échec du relais. Presque de quoi éclipser les médailles de bronze du gymnaste Benoit Caranobe au concours général, pourtant une première depuis 1920, celui de la judokate Stéphanie Possamaï en - 75 kg et le deuxième ième de Hugues Duboscq (200m brasse).

VENDREDI 15 AOÛT Bilan: 1 or, 1 argent, 1 bronze LUNDI 11 AOÛT Bilan: 1 argent, 1 bronze Encore pas de titre mais une journée qui restera dans les mémoires grâce au relais du 4 x 100m nage libre. Trois minutes de folie où les Français font la course en tête avant qu'Alain Bernard ne craque dans le dernier 50 mètres et ne laisse l'or aux Etats Etats-Unis. Hugues Duboscq prend le bronze sur 100m brasse.

MARDI 12 AOÛT Bilan: 4 argent Le jour où Tony Estanguet aurait dû entrer dans l'histoire du sport français, quatre médailles viennent garnir le compteur des Bleus mais toujours pas d'or. Fabien Lefèvre (kayak) visait le titre mais se contente de l'argent tout comme la judokate Lucie Decosse, favorite chez les - 63 kg. En revanche, les breloques de l'haltérophile Vencelas Dabaya et du sabreur Nicolas Lopez sont de belles surprises.

MERCREDI 13 AOÛT Bilan: 1 or, 1 bronze Steeve Guénot libère la France en lui offrant la première médaille d'or de ces Jeux. A 22 ans, le lutteur s'adjuge le titre chez les - 66 kg, le premier pour la France en lutte gréco-romaine romaine depuis 1924. Chez les 74 kg, son frère aîné Christophe glane le bronze. C'est la journée des Guénot.

Septembre 2008 : Bilan des français aux J.O J.O…

Grands favoris, Jérôme Jeannet, Fabrice Jeannet et Ulrich Robeiri conservent leur titre à l'épée par équipes. En cyclisme, l'équipe de France de vitesse échoue dans sa quête d'or face à l'ogre qui s'annonce, la Grande-Bretagne.

Grande Bretagne. Grosse déception en revanche pour le judoka Teddy Riner que tout le monde voyait en or chez les poids lourds et qui prend le bronze.

SAMEDI 16 AOÛT Bilan: 1 argent, 3 bronze Alain Bernard ne signe pas le doublé sur 50m nage libre mais les Bleus oui. Le champion olympique du 100m s'offre le bronze et Amaury Leveaux, l'argent. L'aviron débloque son compteur avec le bronze du quatre de pointe tandis que Anthony Terras, bronzé en skeet, permet aux tireurs tricolores de ne pas rentrer bredouille.

DIMANCHE 17 AOÛT Bilan: 1 or, 2 bronze Les compétitions d'escrime se terminent sur une note positive pour les Bleus avec l'or des sabreurs qui conservent leur titre par équipes d'Athènes. Ils permettent à la France de finir en tête du tableau des médailles d'escrime. escrime. En voile, Guillaume Florent prend le bronze en Finn et l'aviron s'offre une deuxième breloque, en bronze, avec le quatre de couple messieurs.

VENDREDI 22 AOÛT Bilan: 1 or, 1 argent, 2 bronze

LUNDI 18 AOÛT Bilan: 2 argent, 1 bronze A la surprise générale, Mahiédine Mékhissi-Benabbad prend l'argent sur le 3000m mètres steeple. On ne le sait pas encore mais ce sera la seule médaille tricolore en athlétisme. Le gymnaste Thomas Bouhail se pare d'argent en saut de cheval, avec les mêmes notes que le champion olympique. En voile, Nicolas Charbonnier et Olivier Bausset offre à la France sa première médaille depuis 20 ans dans la catégorie du 470. C'est du bronze.

Les femmes se réveillent. Alors qu'elles n'avaient remporté aucun titre, les Bleues s'offrent enfin de l'or à Pékin par l'intermédiaire d'Anne-Caroline Chausson en BMX. Laetitia Le Corguillé, avec l'argent, permet même le doublé. Gwladys Epangue prend le bronze en - de 67 kg du taekwondo tout comme le boxeur Alexis Vastine battu et abattu, en demi-finales des - 64 kg.

SAMEDI 23 AOÛT Bilan: 1 or, 2 argent, 1 bronze

MARDI 19 AOÛT Bilan: 1 bronze Le pistard Mickael Bourgain sauve l'honneur du sprint français en s'adjugeant le bronze lors de la vitesse messieurs

MERCREDI 20 AOÛT Bilan: 1 argent Une seul médaille, celle de Julien Bontemps, en planche à voile. En position favorable pour remporter la médaille d'or car premier au général, le Français a malheureusement chuté.

JEUDI 21 AOÛT Bilan: Aucune médaille, second fanny après la première journée

Septembre 2008 : Bilan des français aux J.O…

Julien Absalon conserve son titre de la plus belle des manières en VTT devant un autre Français, Jean-Christophe Péraud. Khedafi Djelkhir échoue en finale des 57 kg en boxe. Anne-Laure Viard et Marie Delattre permettent au canoë-kayak en ligne de ne pas repartir bredouille avec le bronze en K2 500. Surtout, grâce à leur breloque, la France est assurée de repartir de Pékin avec 40 récompenses.

DIMANCHE 24 AOÛT Bilan: 1 or, 1 argent Daouda Sow, dernière chance de titre sur les rings, échoue en finale des poids légers. Malgré tout, la boxe tricolore repart avec trois breloques, égalant son meilleur bilan... de 1920. Quant aux handballeurs, ils s'installent sur le toit de l'Olympe avec le premier titre de leur histoire. Les Experts offrent à la France sa 7e et dernière médaille d'or des Jeux de Pékin. Histoire de finir en beauté, à la 10e place du classement des médailles.

Oublié par la presse internationale à sa juste valeur, le marathon est un sport national. L’Ekiden est la base du sport en entreprise au Japon…

TOKYO ET SON HISTOIRE : Tōkyō était originellement un petit village nommé Edo (江戸) établit vers 1453 par Ôta Dôkan. Ce village connu soudainement une explosion démographique et devint un centre politique lorsque le shôgun Tokugawa Ieyasu décida de faire de ce village le siège militaire, politique et administratif de son pouvoir en 1603. A cette date la capitale du Japon, lieu où l’empereur siège, continue d’être Kyōto. En partie détruite par le grand incendie de 1653, Edo n’accédera au statut de capitale et ne prendra le nom de Tōkyō qu’en 1868. Tōkyō signifie capitale de l’est. Jusqu’à cette date la capitale du japon était Kyōto. Tōkyō est une ville de construction relativement récente car le grand séisme de 1923 et les bombardements intensifs de la seconde guerre mondiale eurent raison de la plus grande majorité des édifices anciens.

UN PEU DE GEOGRAPHIE : Sur l’île de Honshû, Tōkyō est une ville de plus de 2 140 km2 de la préfecture du même nom (Tōkyō-to -東京都), située en bordure de la baie de Tōkyō donnant sur le pacifique. Placée dans la grande plaine du Kantô, elle est arrosée par les rivières Ara-kawa, Edo-gawa et Tama-gawa.

Sumida-gawa. Il est possible de diviser la ville en deux, avec une partie haute et une partie basse. La partie basse située à proximité de la côte pacifique est sous le niveau de la mer.

- A lieu le 22 mars 2009 - Les inscriptions sont ouvertes depuis le 7 juillet, vous avez jusqu’au 22 septembre avant la clôture des inscriptions sur le web.

- Prix pour marathon 12000 yen - Départ 9h05 marathon Les + : Un 10km est disponible

Septembre 2008 : Direction Tokyo pour son marathon…

A travers cette nouvelle rubrique, nous avons souhaités assouvir votre curiosité, et vous informer sur les dernières technologies qui sont sur le marché…

Le H3O permet au baladeur d’entrer dans une nouvelle dimension.

Il apprivoise l’eau, élément jusqu’alors hermétique au son.

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Septembre 2008 : Vitrine du mois, les dernières sorties…

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De nombreux sites et magazines proposent des plans d’entrainements personnalisés mais l’équipe Jogger vous propose de faire mieux, un plan l’entraineur d’entrainementpersonnali sé pour un objectif a atteindre avec un suivi tout au long de votre préparation. Une correspondance par email régulière : «Oui, une vrai relation entre et l’entrainé».

A travers cette nouvelle rubrique, nous avons souhaités assouvir votre curiosité, et vous informer sur les dernières technologies qui sont sur le marché…

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Septembre 2008 : Vitrine du mois, les dernières sorties…

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La rencontre du mois met en avant le travail d’un entraineur ou l’histoire d’un sportif exceptionnel. Cet entretien a été réalisé par une journaliste de l’équipe lors des Jeux Olympiques concernant l’avenir de Laure Manaudou…

«Lionel Horter, quel est votre sentiment après le 200 m dos ?

C'était difficile en deux ou trois jours de combler la fêlure qu'on sent en elle depuis qu'on est arrivés ici. Malheureusement, on s'y attendait un petit peu même si on a tous fait notre travail pour essayer d'y croire. Elle n'a pas été au bout de son effort comme dans les autres courses ici.

Mais c'est un problème qui dépasse ce qu'il se passe ici. Il faut qu'elle prenne le temps de la réflexion pour savoir ce

Avez-vous l'impression que ces quinze derniers mois, elle s'est senti obligée de nager et d'aller aux Jeux Olympiques ?

Le fond du problème est un peu là. Est-ce qu'elle était capable à 20 ans, après Melbourne l'an dernier où cette cassure était probablement déjà là, de dire : "J'arrête". Estce que c'était possible pour elle, en étant l'icône du sport français, de prendre une telle décision ? Qui en aurait été capable ?

Personne. Ici, dos au mur, elle a vraiment révélé ce qu'elle sentait en elle. Cela faisait partie du parcours. Sur le plan sportif, c'est désagréable pour elle. Sur le plan personnel, cela fait partie de sa vie et de son parcours. Il n'y a pas de commentaire à faire.

qu'elle a envie de faire.

De son côté, avait-elle fait son travail ?

Oui, elle l'a fait. Je ne vous dis pas qu'elle a travaillé pour la défendre ou amuser la galerie. On ne fait pas depuis dix mois ce qu'on a fait pour faire semblant. Le problème est que cela ne suffit pas. Le moteur de ces grands champions est ce qu'il y a d'enfoui au plus profond d'euxmêmes. Quand il y a une cassure ou une fêlure, cela ne s'emboîte pas. Vous pouvez vous en sortir dans n'importe quelle autre compétition, mais pas aux Jeux Olympiques.

Avez-vous vraiment cru que c'était possible?

Bien sûr que j'y ai cru. Comme elle. Je suis persuadée qu'elle y croyait. Il n'y a qu'en arrivant ici, dos au mur, on a senti cette fêlure se révéler après le 400 m nage libre qui était l'épreuve sur laquelle elle s'imaginait qu'elle avait une pression importante. Finalement, elle a exprimé à ce moment-là cette cassure qu'elle a depuis longtemps. La grande championne qu'elle a été, le tempérament de battante et de compétitrice qu'elle avait, se sont un peu perdus. Sa motivation intime est différente. C'est la vie. Consciemment ou inconsciemment, tout ce qui s'est passé depuis un an et demi, c'est un ras-le-bol de sa vie de nageuse, de dix ans de natation, de ce qu'elle vivait à ce moment-là.

Est-ce rédhibitoire ? Maintenant le temps de la réflexion est devant elle. Il faut qu'elle réfléchisse bien à ce qu'elle veut faire. Il ne faut pas qu'elle nage ni pour des sponsors, ni pour des médias, ni pour son entourage, ni pour être valorisée. Il faut qu'elle nage parce qu'elle en a envie et qu'elle aime ça. Le meilleur service que tout le monde peut lui rendre est de la laisser réfléchir longuement. J'ai tendance à croire que cela prendra du temps. A la fin de cette réflexion, il faudra savoir si elle aime ça et si elle a envie de le faire. Si elle n'en a pas envie, il ne faut pas le faire parce que personne ne l'y oblige. Il faudra respecter cette réflexion. Il faudra qu'il y ait quelque chose d'autre qui remplisse sa vie. Je vous rappelle encore une fois que c'était la plus grande championne de la natation française, qu'elle a réalisé des choses extraordinaires et qu'à ce titre-là, elle mérite tout notre respect et notre considération.

Septembre 2008 : Rencontre avec un entraineur pas comme les autres…

Est-ce que ce qui s'est passé cette semaine était inéluctable ?

C'est un des reproches que je me fais de ne pas avoir senti complètement la profondeur de cette cassure pour essayer de trouver des solutions en amont. Mais cela aurait peutêtre voulu dire, il y a deux ou trois mois, stop.

On a tous espéré. On a fait notre job. On a tous eu plutôt tendance à voir le verre à moitié plein parce qu'on se nourrit d'espoirs et cela arrive tellement souvent ce genre d'histoire dans le sport.

Est-ce que vous avez senti qu'elle était soulagée quand elle a été éliminée sur 200 m dos ? Pas soulagée parce que c'était un moment désagréable. Mais je sens qu'elle est contente que ce soit terminé. Pas seulement de terminer les Jeux Olympiques, elle est contente que tout soit terminé. Il faudra le respecter. Il faut maintenant la laisser réfléchir. Il ne faut pas qu'elle décide d'arrêter demain matin ou de reprendre demain matin. Deux mois, c'est largement insuffisant. Il faut qu'elle prenne le temps d'annoncer sa décision. Pas trop vite.»

Cette rubrique est destinée à tous les amateurs de la course à pied qui recherchent des conseils pour éviter les blessures, progresser et prendre du plaisir en s’informant sur les différentes façons de s’entrainer...

Intro: Chacun de nous s'est posé au moins une fois la question sur les conséquences et les bienfaits de courir sur route, sur sentier ou dans le sable.

Le choix de nos terrains d'entraînement ne manque vraiment pas. Dans ce dossier on va essayer de répondre à vos questions. Quels sont les meilleurs pour notre progression? Les moins dangereux pour nos muscles et articulations?

Je cours… sur la route: Les avantages: la route présente en générale

une

surface

régulière

et

stabilisée. Pratique pour reprise de l'entraînement suite à une blessure type entorse. Cette régularité et cette stabilité vont aussi permettre d'avoir de bons appuis lors des séances rapides au seuil ou VMA (voir lexique running). De plus, c'est sur ce type de terrain (avec la piste en tartan) que l'optimisation mécanique de la foulée sera la meilleure. Quand on débute c'est intéressant de pratiquer sur la route pour apprendre à gérer sa foulée au plus économique possible, surtout pour les longues distances. On peut aussi prendre en considération que l’on a la possibilité

d’avoir

des

repères

kilométriques sur la route et ce n’est pas forcement le cas en forêt si vous n’êtes pas équipé de montres spécialisées.

Je cours… sur sentier : Les avantages : Le sentier sera beaucoup plus souple et moins traumatisant que la route, même si certains sentiers, surtout après une période de sécheresse, sont parfois très durs et on préférera alors de chausser une paire de running très amortissante pour y effectuer son jogging.

Les coureurs ayant des problèmes articulaires non traumatiques considération. (problèmes dorsaux, cartilagineux) devront le plus souvent possible ce type de terrain. Même conseil pour les coureurs de + 80kg. Pour alléger le nombre de kilomètres sur la route, on utilisera le sentier. Evidement, en courant dans les forêts, on a tendance à s’éloigner des routes donc de la pollution automobile, ce qui est non négligeable pour pratiquer un exercice à fort débit ventilatoire comme la course à pied.

Les inconvénients : Du fait que le bitume est dur, cela amplifie le risque de blessures tendineuses et musculaires. Le coureur va aussi développer que certains groupes musculaires, ceux d’une pratique régulière sans obstacles. Il est aussi considéré que l’on ne développe aucun réflexe proprioceptif au niveau des chevilles, ce qui peut augmenter le risque de foulure ou entorse quand le coureur est amené à courir sur un nouveau type de terrain.

Septembre 2008 : Les différents types de terrains…

Les inconvénients : On n’a pas forcément des kilomètres de sentiers près de chez soi. La souplesse du sentier augmente nettement le coût énergétique entraînant deux inconvénients : Les vitesses des courses sont moins élevées que sur route.

Les muscles des mollets et leur attache, le tendon d’Achille vont devoir compenser la souplesse du terrain. A long terme il y aura un risque de tendinites achilléennes..

Je cours… dans le sable : Les avantages : Courir sur le sable de la plage n’est pas un exercice réservé à la seule période des vacances estivales. L’air marin riche en iode est idéal pour se régénérer. On pourra courir aussi quelques minutes (jusqu’à 10minutes) dans l’eau, bien sur si l’eau n’est pas trop froide. On réalisera à la fois un bon renforcement musculaire tout en bénéficiant de l’effet tonique de l’eau au niveau circulatoire.

Les inconvénients : Attention le sable peut provoquer des ampoules.

Cette rubrique est destinée à tous les amateurs de la course à pied qui recherchent des conseils pour éviter les blessures, progresser et prendre du plaisir en s’informant sur les différentes façons de s’entrainer...

- FARTLEK. Fractionné d’origine suédoise par lequel on alterne les allures selon la nature du terrain. On peut le faire de façon libre ou plus codifiée .

- FCM. (Fréquence Cardiaque Maximale) Fréquence à laquelle votre cœur bat le plus vite. Elle sera la base de référence pour déterminer vos allures d'entraînement avec un cardiofréquencemètre. (Achat possible sur boutique en ligne). La FCM est déterminée par un test de terrain, ou un test en laboratoire ou encore pour un coureur débutant par la formule 220 l'âge pour les hommes et 226 pour les femmes.

- FRACTIONNE. Forme d’entrainement ou alternent des phases de course rapide avec des allures moins soutenues. Il permet à l’organisme de progresser plus vite qu’avec l’endurance exclusive. Il peut se faire sur piste, sur route ou en nature.

- SEUIL AEROBIE. Il correspond à un effort en endurance ou seules les limites du stock énergétique et la fatigue musculaire seront un frein au maintien de l’effort.

PRONATEUR : Si en courant, le bord interne du pied s'affaisse et que le bord interne se soulève.

SUPINATEUR : Si en courant, le bord externe du pied s'affaisse et que le bord interne se soulève.

UNIVERSEL : Si votre pied est parfaitement stable lors de la course, ne se déversant ni à l'intérieur, ni à l'extérieur.

- SEUIL ANAEROBIE. Il correspond au moment ou la fréquence cardiaque va très rapidement s’accélérer. Il se situe aux alentours de 85% de notre FCM. - VMA. (Vitesse Maximale Aérobie). La vitesse maximale aérobie est la plus grande vitesse à laquelle vous pouvez courir en apportant suffisamment d'oxygène à vos muscles. Au-delà, l'effort devient vite impossible. Déterminée en laboratoire ou par des tests de terrains (sur piste), la VMA sera travaillée durant des séances spécifiques courues en fractionnant sur de petites distances.

L'IMC se calcule en divisant le poids exprimé en kilogrammes par la taille au carré exprimée en mètres : IMC = poids (kg) / taille (m2). Pour l'instant, au Canada, un test unique est proposé aux hommes et aux femmes, bien que leur constitution soit différente. Aux ÉtatsUnis, les méthodes de calcul se raffinent et on propose déjà une formule différente selon le sexe.

Septembre 2008 : Lexique running, pour connaitre les termes techniques…

Comment fonctionne un athlète ?

Le mot « mental » est une simplification du concept « Le psychologique », lui-même constituant les multiples caractéristiques psychologiques d’un individu, qui elles sont basées d’abord sur ses caractéristiques biologiques (inné), ensuite sur les multiples expériences vécues au quotidien (acquis) et sur les interactions entre les premières et les dernières, le tout sous-tendu par des processus d’apprentissages trop rarement volontaires.

Certaines de ces qualités sont facilement identifiables : la motivation, la confiance en soi, l’attention, le contrôle des émotions, la résistance à la frustration,… Celles-ci s’influencent l’une l’autre, sont dépendantes encore d’autres éléments et elles agissent sur le fonctionnement de l’athlète.

Préparation psychologique Se préparer à…, c’est être prêt parce qu’on a appris. Apprendre, signifie faire des exercices et nécessite du temps. Ces exercices sont à faire tout d’abord dans les activités quotidiennes, ensuite à l’entraînement afin que, de l’aspect volontaire, l’athlète passe à un

pensées,..) et d’autre part, l’analyse du fonctionnement individuel qui est perfectible et qui exige un travail plus précis (sur base de l’entretien psychologique).

fonctionnement automatique en compétition.

Améliorer le fonctionnement psychologique, c’est développer une attitude de rigueur, c’est apprendre à faire attention à son fonctionnement, à des «détails » qui, en réalité, ne le sont pas (parmi les 3 composantes). C’est aussi prendre conscience que ce qui se passe maintenant (le présent : « cette course est essentielle ») est en partie le résultat de ce qui s’est passé (avant: « abandon ou mauvaise performance précédente ») et donc influence la suite (futur : « je vais réaliser mon objectif »). Pour cela, il existe d’une part, différentes techniques qui peuvent être apprises (respiration, contrôle du tonus musculaire, imagerie, gestion des

Septembre 2008 : Le mental, le comprendre et le gérer…

Le fonctionnement de l’athlète : le mécanisme à la base.

L’analyse du fonctionnement de l’être humain, met en évidence 3 grandes composantes : les pensées, l’activation physiologique, les comportements. Les pensées sont constituées de multiples petites phrases, phrases, de mots, de réflexions sur ce qui est vécu, a été vécu ou sera vécu : « l’année passée, ici, j’ai fait une super performance, je dois confirmer ! ». L’activation physiologique, concerne toutes les manifestations corporelles (respiration, fréquence cardiaque, cardiaque, tonus musculaire, transpiration, pâleur, rougeur de la peau, manifestations du système digestif,..).

Les comportements concernent tout ce que l’athlète fait (gestes, attitudes, regard, mimiques,( démarche,..). Ces 3 composantes s’influencent réciproquement réciproquement et c’est pour cela que la préparation psychologique peut être efficace parce que si le sportif contrôle son tonus musculaire, s’il contrôle ses pensées, s’il contrôle ses comportements.

Pour expliquer son parcours, il faut d’abord dire qu’il pratique l’athlétisme athlétisme depuis l’âge de 8ans : la course a pied une raison de vivre, le canicross n’est venu que bien plus tard, à l’âge de 28ans.

Après de bons résultats en clubs d’athlétisme, l’envie « du premier jour » n’était plus forcement présente, c’est à cette période qu’il a eu son premier chien, et tout naturellement est venue d’abord l’idée de l’emmener en footing avec lui, et par la suite, de faire des compétitions.

Aujourd’hui, Jean-Philippe en est à 8chiens, et de multiples compétitions, en France, République Tchèque,, Italie, Allemagne, Belgique,, Pologne (des pays souvent organisateurs anisateurs de grands rendez rendezvous).

Pour pratiquer le canicross, et en tout cas, le réaliser à « haut niveau », il faut un bon niveau de course à pied « seul » ainsi qu’un amour réel pour le chien : le chien n’est ni un objet ni un outil de réussite, il est « le compagnon » qui transpire avec vous !

La course en elle-même même est une symbiose entre le chien et le coureur : ils doivent former un binôme parfait ; le coureur compte sur lui pour son flair (recherche de piste en cas de signalisation peu évidente) et sa puissance et/ou rapidité. Le chien compte sur son maitre ….pour aller plus vite !! Plus vous aimez votre chien et plus vous « connaissez » ses réactions, plus votre course est bonne.

Jean-Philippe Deshayes est un incontournable dans le monde du canicross de la fédération des sports et des loisirs canins. canins Son palmarès est éloquent : champion de France, champion d’Europe, mais il est également un un organisateur très apprécié des canicrosseurs, tout simplement parce qu’il voue un grand respect à la gente canine !

Pour Jean-Philippe,, l’implication est totale, les entrainements se poursuivent rsuivent toute l’année : footing, séance ance de piste (pour la vitesse), séance de fractionné, fractionné séance en « traction » (avec chien attaché) ainsi que pour le chien : footing un jour sur deux minimum, en libre et en séances en traction avec maitre pour les spécifiques.

Il faut savoir qu’un coureur, à haut niveau, en vitesse de pointe (à savoir sur terrain plat, non accidenté ce qui est très rare) peut atteindre les 21km/h avec son chien (cela a été mesuré sur courses officiels).

Il y a un entrainement particulier, ainsi que du matériel particulier pour le chien : un harnais qui lui tient le corps.

Quand il court, c’est tout son poids qui propulse le maitre (les colliers sont formellement interdits : ils sont totalement inconfortables pour la course a pied et peuvent blesser le chien).. Une longe élastique, qui relie le maitre au chien et qui amortit les chocs entre le dos du chien et celui du maitre, et enfin une ceinture pour le maitre, large ou pas en fonction de la corpulence du coureur.

Septembre 2008 : Dossier Canicross par Jean Philippe Deshayes Deshayes…

Dernière aventure en date pour JeanJean Philippe : LE TROPHEE HEE DES MONTAGNES, au mois d’aout, « le raid de l’extrême » sur une période de dix jours. Les coureurs ont du réaliser deux courses par jour, une le matin, et une nocturne « a la frontale » : sensation garantit !!! Dans les terrains rrains vallonnés des Alpes, certain parcours allant jusqu'à 900 mètres de dénivèles sur un parcours de 8 km ! (les connaisseurs apprécieront) Jean-Philippe Philippe termine 2eme au scratch (en étant vétéran) sur plus de 120 participants de nationalités différentes Hormis ces raids et autres championnats, les courses de canicross sont ouvertes à tout le monde, pour faire découvrir ce sport et les valeurs qu’il véhicule : respect et amour du chien, plaisir de l’effort et plaisir de la course.

Pour plus de renseignements : http://www.fslc-canicross.net/ ou M. DESHAYES Jean-Philippe Philippe au 06 61 72 65 48

Moins connue que les fameuses Wings et XA PRO 3D, la Trail Comp 2 est une chaussure conçue pour aller vite…

Il ne faut pas beaucoup de temps pour évaluer qualités et défauts de cette paire de trail.

Dès les premières foulées, es, le dynamisme de ce modèle se fait ressentir, proche d’une paire de route. La chaussure est légère, le pied près du sol, l’envie d’allonger la foulée de suite présente. C’est lorsqu’ apparaissent les premières difficultés techniques que le revers de la médaille est mis à jour. La semelle a du mal à gommer toutes les irrégularités du terrain. Le contraste avec la Wings est net. La stabilité, correcte, n’égale forcément pas celle des autres modèles Salomon, mais un pied plein d’assurance éprouvera d’excellentes entes sensations sur des parcours courts. La semelle préfère le sec, elle n’est pas très à l’aise dans les terrains gras.

La Trail Comp 2 viendra donc en complément d’une paire plus lourde pour toute sortie rapide ou compétition sur un terrain « pas trop cabossé »…

Emmanuel Legrand, 29 ans (STEINBACH)) 68 Professeur des écoles Fonction : Responsable « TESTS EQUIPEMENTS » Spécialité : course de montagne, cross et 10km…

Email : emmanuellegrand@joggermag.fr

Homme : 330 g Femme : 310g

USAGE: Entraînements rapides et compétitions de moins de 20km TERRAINS: accidentés COUREUR : - 70kg TYPE DE PIED: Universel ou pronateur PRIX : 95 €

AMORTI STABILITE DYNAMISME CONFORT

Septembre 2008 : Test de la Salomon Trail Compétition 2…

Jérémy Ruiz, 23 ans (LUXEUIL LES BAINS) 70 Sous off Pompier dans Armée de l’Air Fonction : Président et Directeur de publication Spécialité : Course hors stade, VTT, Raids…

Email : jeremyruiz@joggermag.fr

Condition du test : Environ 300km sur route et sentier en entrainement...

Cette chaussure, est une référence pour les amateurs à la recherche de confort et d’amorti. On sait toujours reconnaitre la griffe de Nike sur l’amorti car il est agréable et à la limite du trop souple, sensation d’un léger rebond lors du déroulement de votre foulée. Esthétiquement bien réussie, le concept n’évolue plus énormément depuis 3ans et pour une milieu de gamme, cette running est vraiment très attractive rapport qualité/prix. Elle s’adapte à votre pied et à votre foulée. Une incontournable des pro Nike qui souhaite faire des économies et à la fois de la qualité.

Homme : 315g Femme : 280g

Légèreté, souplesse d’utilisation, respect du mouvement naturel du pied...

USAGE: Entrainement et compétition, toutes distances.

TERRAINS: Route et sentier.

COUREUR : - 80kg TYPE DE PIED: Universel à supinateur PRIX : 100 €

AMORTI STABILITE DYNAMISME CONFORT

Clément Sintes, 23 ans (NIMES) 30 Préventionniste au centre de gestion du Gard Fonction : Trésorier général et Rédacteur en chef Spécialité : VTT, Raids, Natation, Trails…

Email : clementsintes@joggermag.fr

Condition du test : Environ 420km sur route et sentier en entrainement...

Je cours depuis un certain temps maintenant (2ans) avec des running Mizuno parce que j’ai des problèmes d’ampoules lors de mes sorties. La Precision, est très confortable même après des dizaines de sorties en sous bois et sur route. L’amorti ne s’use pas trop vite et ça permet de profiter de son investissement avec efficacité.

L’amorti est un peu en retrait par rapport au confort (nouveau chaussant). D’un côté esthétique, la chaussure est bien finie, et le système d’aération en cette période de chaleur sera très utile.

Homme : 330 g Femme : 310g

USAGE: Entrainement et compétition, toutes distances.

TERRAINS: Route et un peu de sentiers.

COUREUR : - 75kg TYPE DE PIED: Universel ou pronateur PRIX : 110 €

AMORTI STABILITE DYNAMISME CONFORT

Septembre 2008 : Le combat du mois…

Pour entrainement rapide et compétition, coureurs jusqu'à 75kg.

Ce modèle peut convenir pour une foulée supinatrice.

- Un gadget moderne au service de l’athlète de haut niveau...

® Développé en Suisse par des préparateurs physiques, le Myotest est le seul outil de testing musculaire permettant des mesures rapides, fiables et reproductibles. Exit la mesure de la performance en laboratoire, uniquement réservée aux sportifs de très haut niveau !

Désormais, force, puissance et vitesse sont autant de paramètres que le Myotest évalue en 5 minutes sur le terrain à partir d’exercices simples, reconnus mondialement et utilisés par les plus grands préparateurs physiques (développé couché, saut, squat jump…).

Cette question est au coeur de tout entraînement sportif, quel que soit le sport pratiqué ou le niveau de l'athlète. Le Myotest permet d'y répondre par une approche quantitative précise et rapide, accessible à tous les sportifs.

1. Mesurer vos performances rapidement et simplement...

Le Myotest vous permet de contrôler en permanence vos progrès, l'efficacité de votre programme d'entraînement ou encore votre niveau de fatigue. C'est un peu comme pour un programme d'amaigrissement: la première chose dont il faut se munir est une bonne balance, afin de pouvoir mesurer son poids et ses progrès.

2. Optimiser votre entraînement...

Le Myotest fournit des indications précises pour améliorer vos performances.

Il permet de déterminer votre profil musculaire et vos charges d'entraînement optimales afin d'obtenir les

Septembre 2008 : Le Myotest 2008

gains de performance souhaités en un minimum de temps. Vous pourrez ainsi réduire significativement votre temps d'entraînement.

3. Analyser, partager et comparer vos résultats...

Avec le Myotest, vous pouvez analyser et comparer vos résultats dans le temps, mais également avec d'autres utilisateurs sur la plateforme Internet Myotest: vos amis, les sportifs de votre équipe, de votre club ou de votre région, et même les meilleurs athlètes du monde!

Le Myotest calcule la puissance, la force et la vitesse d'un geste sportif grâce au principe d'accélérométrie (mesure de l'accélération). Le capteur contenu dans le Myotest enregistre l'accélération (variation de la vitesse dans le temps) à laquelle l'appareil est soumis lors

d'un geste sportif. En indiquant le poids de corps ou de la charge, selon l'exercice, le Myotest calcule automatiquement la force développée en Newton (masse x accélération). L'intégrale de l'accélération permet de calculer la vitesse en cm par seconde [cm/s], et la puissance en Watt [w] est le produit de la force par la vitesse.

- Avoir de l’asthme et la pratique du sport n’est pas incompatible, de nombreux sportifs de haut niveau connaissnent le sujet…

Pourquoi pratiquer du sport quand on est asthmatique?

Permet à l'asthmatique de constater qu'il peut vivre normalement. Diminue la survenue l'asthme provoqué par l'effort.

Augmente l'aptitude physique Diminue l'essoufflement.

Beaucoup d'enfants asthmatiques ne pratiquent pas de sport car leurs parents pensent que des activités physiques ne sont pas conseillées.

Conseils à respecter : L'asthmatique doit tenir compte de l'état de son asthme et de son état général : un asthmatique faisant une crise d'asthme ou étant victime d'une infection virale provoquant une fièvre élevée ne pourra pas pratiquer de sport sans avis médical.

Les conditions météorologiques sont à prendre en compte : un asthmatique allergique aux pollens évitera de pratiquer une activité sportive en plein air un jour de forte pollinisation. Il est nécessaire d'adapter ses performances en fonction de son état respiratoire.

Surveiller son débit expiratoire de pointe, notamment en cas de gêne.

Eviter de courir lors de temps froid et sec. Choisir un sport que l'on aime. S'échauffer avant l'exercice.

Un asthmatique doit pouvoir pratiquer le sport qu'il aime en respectant un certains nombre de règles.

Beaucoup d'enfants participent insuffisamment aux activités sportives parce qu'ils sont asthmatiques et qu'ils pensent, comme leurs parents, que le sport leur est déconseillé.

Plus d'un enfant asthmatique sur 2, ne recevant pas un traitement adapté, est gêné en faisant du sport. Il est nécessaire d'adapter l'intensité de l'effort au degré de sévérité de l'asthme et préférer un sport qui provoque peu de gêne respiratoire.

Tous les asthmatiques, sauf ceux atteints d'une gêne sévère, peuvent pratiquer le sport.

De nombreux champions olympiques présentent un asthme qui ne les empêche pas de pratiquer un sport de haut niveau.

Septembre 2008 : Courir et être asthmatique…

Le dopage est un problème complexe et très controversé.

L’enjeu économique et politique est énorme, car depuis une quinzaine d’années, des capitaux importants sont investis dans le sport. On estime à 2 500 milliards de francs les sommes investies en 1998, soit environ 2,5 % du commerce mondial.

Le dopage s’est développé à mesure que les disciplines sportives devenaient professionnelles.

En Europe, trois disciplines sont particulièrement exposées au dopage : le cyclisme, le football et le tennis.

D’après le Comité International Olympique : «dopage consiste àdes substances appartenant à des classes interdites d’agents pharmacologiques et/ou utiliser diverses méthodes interdites».

Pourquoi les sportifs se dopent-ils ?

Stéphane Diagana, athlète «Aujourd’hui la pression financière et médiatique sur un événement est telle qu’on a du mal à imaginer que l’on puisse prendre pour dopage la tête d’affiche d’un duel annoncé. Les instances qui maîtrisent les contrôles sont les organisateurs d’évènements qui génèrent de l’argent.

Argent qui les fait vivre. C’est un peu comme si on leur demandait de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Concernant le dopage on parle souvent du manque de moyens, on évoque moins le manque d’indépendance.»

Le Figaro, 31 juillet 1998 Bernard Hinault, coureur cycliste

Le surmenage et le déracinement des sportifs les obligent à trouver des moyens de tenir physiquement et moralement. Le sportif doit gagner et la pression du Club et des autres sportifs est très importante.

«Il n’y a aucun intérêt à utiliser les anabolisants dans le vélo…»

Le rapport de synthèse sur le dopage et les pratiques sportives du CNRS donne 6 raisons de se doper : Accroître le potentiel aérobie : augmenter l’oxygénation des muscles. Augmenter la puissance musculaire Diminuer la sensation de fatigue Opérer des modifications morphologiques

Le généraliste, 21 novembre 1989

Laurent Blanc, Ancien footballeur « Celui qui utilise des produits dopants est un être fragile, à qui le travail à l'entraînement ne suffit pas. Je suis sûr d'une chose, le football ne deviendra jamais comme le cyclisme.»

Inter de Milan Football Club, revue interne du club

Septembre 2008 : Secret sur le dopage…

L’érytropoïétine ou EPO: la plus connue…

Hormone peptidique, elle élève le taux d’hémoglobine et de l’hématocrite et augmente ainsi l’endurance et la puissance maximale aérobie. Elle est utilisée habituellement chez les dialysés et les personnes atteintes d’anémies.

Edgar Davids, footballeur "Je n'ai jamais pris de produits dopants ni de nandrolone de toute ma carrière.Il m'est même arrivé de refuser de simples injections pour soigner une grippe.J'ai toujours été contre toute forme de dopage et en faveur d'un football propre".

AFP, 24 avril 2001

Elle est indétectable par les contrôles antidopage classiques et commercialisée par la Pharmacie centrale des Hôpitaux. Elle est produite par les reins ou par synthèse.

L'ingestion de l'EPO à court terme peut provoquer des accidents cardiaques (infarctus, embolies pulmonaires) et à long terme hypertension, cancer de la moelle osseuse.

L'hémoglobine réticulée Utilisée comme substitut des transfusions sanguines c'est une molécule de synthèse élaborée à partir du sang humain.

Arnaud Clément, tennisman « Je pense qu’aujourd’hui avec tous les moyens scientifiques, les biotechnologies on peut se doper sans être chopé c’est sûr. Si on a les moyens, si on a l’argent, si on le fait intelligemment, on peut le faire.

Aujourd’hui le dopage c’est plus : « ce produit si on le prend on est dopé ».

On peut faire des trucs tellement hallucinants : on peut se faire pratiquement greffer des muscles, des tendons, des os et ça à la limite ce n’est pas naturel mais ça va être notre corps quand même parce que ça va être nos cellules qu’on va reproduire. (…) En Coupe Davis, la dernière fois, Bernard Montalvan, le médecin, nous a fait venir un spécialiste de ça qui nous avait tout expliqué. Donc aujourd’hui, on peut faire un peu n’importe quoi. Ce que simplement je voulais dire c’est que se doper c’est le choix de l’athlète que je condamne mais est ce qu’on peut condamner un athlète qui vient d’un pays de l’Est ou d’un pays défavorisé qui pense que s’il va prendre tel produit il va devenir un champion et gagner de l’argent alors que s’il le prend pas, il va avoir du mal à nourrir sa famille… » « Tant de paroles », Eurosport, 2001

Septembre 2008 : Secret sur le dopage…

Les fluoro-carbones Ce sont des émulsions simples d'atomes de carbone et de fluor, qui agissent très rapidement en dissolvant l'oxygène du sang.

- Les substances qui augmentent la masse musculaire L'hormone de croissance Hormone peptidique fabriquée par génie génétique, elle est naturellement produite par la glande hypophyse. Elle est utilisée pour les retards de croissance

Un large sondage auprès de la population de sportifs démontre une connaissance assez médiocre des risques et des symptômes avant coureurs de mort subite.

Chaque année, les marathons font leur lot de victimes. L’année 2007 restera dans les mémoires comme particulièrement meurtrière. Au mois de novembre, on apprenait la mort de l’ancien champion 2003 des Etats-Unis, Ryan Shay (28ans). Le 3 novembre dernier, il participait à l’épreuve de qualification des jeux de Pékin organisée à New York, la veille du grand marathon populaire.

Une triste série d’anonymes l’avait précédé. Ainsi, deux coureurs (35ans et 22ans) s’étaient écroulés sur les marathons de Chicago en octobre, et de Londres en avril, victimes d’hyponatrémie. Entre les deux épreuves, la chaleur de l’été avait vu s’effondrer Francisco Javier Vital (47ans) et Ho Si Qiu (25ans) sur le marathon de Mexico, le 27 août et le semi de Singapour la veille.

Autrefois, la proportion de décès par mort subite était estimée à toutes les 400.000 heures de course environ. Aujourd’hui, on est plus pessimiste avec la proportion d’un décès tous les 40 à 75.000 participation à un marathon.

S’échauffer et récupération de 10minutes après l’effort.

Boire 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30min d’exercice à l’entraînement comme en compétition.

Eviter les activités intenses par des températures par des températures extérieures inférieure à -5° ou supérieur à 30° Je ne fume jamais 1h avant ni 2h après une pratique sportive.

Je ne prends pas de douche dans les 15 minutes qui suivent l’effort.

Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les huit jours un épisode grippal.

Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35ans et 45anspour les femmes.

Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque, tout malaise, toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort (ou juste après pour le malaise).

21 août 2008 Le défenseur du club de Valenciennes (Ligue 1) s’est effondré pendant un entraînement hier. Le football a été marqué, ces dernières années, par plusieurs décès de joueurs en raison de problèmes cardiaques.

Difficile, même si le contexte est différent, de ne pas penser à Marc-Vivien Foé ou Antonio Puerta, cas les plus médiatisés et "spectaculaires". Hier, le défenseur de 34 ans David Sommeil, qui évolue dans l’équipe de Valenciennes engagée en championnat de Ligue 1, s’est effondré au cours d’un entraînement avec son club.

Victime d’un sérieux malaise cardiaque aux alentours de 17h30, le joueur a été transporté inconscient, et dans un état grave, à l’hôpital de Valenciennes par les pompiers.

Placé en unité de soins intensifs, son état n’aurait pas évolué aujourd’hui d’après le club.

Septembre 2008 : La mort subite sur les terrains…

Ingrédients (pour 4 personnes) : - 4 filets de poulet - le jus de 2 citrons - 4 cs de vin rouge - 2 cs de sauce soja - 2 cs d’huile d’olive - 1 dizaine de feuilles de menthe ciselées - 2 gousses d’ail pelées et écrasées - 1 pincée de cannelle - 1 concombre - 1 botte d’oignons nouveaux - 1 botte de radis - 2 tomates - 1 poivron rouge - 1 bouquet de menthe - jus d’un citron - 3 cs d’huile d’olive - sel, poivre

Septembre 2008 : La recette du mois…

1) Mélanger les 2 jus de citron, le vin rouge, la sauce soja, les feuilles de menthe, les gousses d'ail, la cannelle et les 2 cs d'huile d'olive. Disposer le poulet dans un plat creux et recouvrir de la marinade. Réserver au réfrigérateur 3 heures au moins.

2) Faire griller le poulet égoutté dans une poêle anti adhésive (ou mieux, au barbecue) et lorsqu'il est cuit, arroser de marinade. Couper en fines tranches et servir avec le tartare de légumes.

Tartare de légumes : 1) Mélanger le jus de citron, l'huile d'olive dans un saladier et assaisonner selon votre convenance. Réserver.

2) Peler et épépiner le concombre, le poivron et les tomates.

Couper les en petits dés. Retirer les fanes des radis et couper en petits dés. Emincer très finement les oignons. Ciseler la menthe. Tout mettre dans le saladier, mélanger et servir très frais avec le poulet.

Bien que les personnes âgées, les nourrissons et les enfants représentent essentiellement la population à risque, les sportifs n’en demeurent pas moins des victimes potentielles.

En effet, lors d’un effort sportif, le travail musculaire engendre de la chaleur.

Au cours de ce travail, 20% de l’énergie dépensée par le muscle est convertie en travail mécanique et 80% est transformée en chaleur que notre corps doit expulser pour maintenir une température constante: d’où le phénomène de transpiration.

Afin de palier à ce déficit hydrique, il est primordial pour le sportif de boire avant, pendant et après l’exercice. Se désaltérer est d’autant plus important qu’une déshydratation plus ou moins sérieuse va entrainer des répercussions significatives sur l’organisme et sur les performances physiques.

Amis sportifs du dimanche ou de compétitions, après avoir patiemment attendu le retour des beaux jours, le soleil et les températures attractives pointent de nouveau le bout de leur nez; annonciateurs d’un été caniculaire?

Le corps est composé de 60% à 70% d'eau, selon la morphologie: les personnes minces en ont un plus fort pourcentage parce que le gras contient très peu d'eau.

Cependant, ces boissons sont hypertoniques (riches en sucre) et peuvent donc engendrer un ralentissement de l’évacuation gastrique.

Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus important pour la vie. Cette eau est indispensable à l'ensemble des processus vitaux. Les fluides occupent quasiment tous les espaces de notre corps, autant à l’intérieur des cellules qu’à l’extérieur. L’eau: - maintient le volume de sang et de liquide lymphatique; - fournit la salive qui permet d’avaler les aliments; - sert de lubrifiant pour les articulations et les yeux; - maintient la température du corps; - permet les réactions chimiques dans les cellules; - permet l’absorption et le transport des nutriments ingérés;

Septembre 2008 : S’hydrater…

les boissons énergétiques peuvent apporter un coup de fouet utile en cas de coup de pompe.

Eau: avec O kcal l'eau est, par définition, la meilleure boisson du sportif.

Celle-ci doit être fraîche (entre 10 et 15°C) mais non glacée afin d’éviter des réactions intestinales très désagréables. Avant et pendant l’effort, elle doit être avalée en petite quantité afin de ne pas provoquer un gonflement de l’estomac et donc un inconfort certain

« J’ai trouvé un raid sympa à faire, mais il faut un assistant ». Qui n’a pas prononcé cette phrase en se demandant quelle âme charitable serait prête à sacrifier un de ses week-ends afin de lui permettre d’assouvir sa passion ? Et bien moi, j’ai fais l’inverse : raideur habituellement, temporairement blessé, je me suis porté volontaire pour assurer l’assistance d’une équipe dont un de mes coéquipiers fait partie. Et pas n’importe quel raid : le raid CanéO nature, premier du nom, qui a traversé la France pendant 12 jours entre Versailles et Marseille du 28 juillet au 8 août dernier.

Quatre raideurs, dont une féminine, deux assistants, le tout en complète autonomie en faisant du VTT, de la course à pied, de l’orientation, de la spéléo, du canyoning, de l’escalade, du roller, du cheval et beaucoup de canoë. Ma prestation commence bien, puisque sans rien dire à mes coéquipiers, je recherche un soutien financier et fini par convaincre mon employeur, le Groupe CASINO, qui couvrira plus des trois-quarts de nos frais. Nous arborons donc les couleurs des magasins de proximité du groupe, à savoir Petit CASINO, dont les supérettes animent les quartiers et les villages. Je suis content d’avoir apporté de cette façon-là, ma pierre à l’édifice commun.

La course ne démarre que lundi, mais nous sommes dès le samedi matin au camping de Rambouillet. Au programme, en plus des vérifications prévues par l’organisation, il faut aussi commencer par trier tout le matériel. Grâce à Petit Casino, nous avons pu louer un camion digne de ce nom, pratique et suffisamment grand, mais il est quand même bien rempli. Il y a les VTT, plus un de rechange en cas de pépin, les 2 canoës biplaces sur le toit, tout l’équipement pour les épreuves spécifiques (combinaison, corde, baudrier…), les rollers avec les protections, les affaires de couchage plus les tentes et évidemment toutes les affaires des 4 concurrents, sur lesquelles nous passons beaucoup de temps, jusqu’au dimanche soir, pour coudre les écussons avec le logo de notre sponsor, que nous avons fait fabriquer spécialement pour l’occasion.

La course ne démarre que lundi, mais nous sommes dès le samedi matin au camping de Rambouillet. Au programme, en plus des vérifications prévues par l’organisation, il faut aussi commencer par trier tout le matériel. Grâce à Petit Casino, nous avons pu louer un camion digne de ce nom, pratique et suffisamment grand, mais il est quand même bien rempli. Il y a les VTT, plus un de rechange en cas de pépin, les 2 canoës biplaces sur le toit, tout l’équipement pour les épreuves spécifiques (combinaison, corde, baudrier…), les rollers

avec les protections, les affaires de couchage plus les tentes et évidemment toutes les affaires des 4 concurrents, sur lesquelles nous passons beaucoup de temps, jusqu’au dimanche soir, pour coudre les écussons avec le logo de notre sponsor, que nous avons fait fabriquer spécialement pour l’occasion. l’alimentation pour les transitions : compote, fruits secs, gâteaux, barres de céréales, produits énergétiques, jus de fruits... Une autre caisse avec toute l’alimentation plus consistante pour les bivouacs : pâtes, riz, sauces, soupe ou nouilles chinoises. La caisse du petit matériel : vaisselle en mélamine, couverts subtilisés dans le tiroir de la cuisine à la maison, casseroles, rallonges, piles de rechanges, torchons, éponges, l’indispensable PQ, sandows, cordes, un peu de liquide vaisselle et même de la lessive liquide. En plus, on a aussi le réchaud double avec la bouteille de gaz, le calicot et les deux wind-flags donnés par Petit Casino.

Des produits Casino : c’est bon et ça donne des forces.

Septembre 2008 : Le raid Caneo, de l’intérieur avec Emmanuel pierre Marchand…

A cela, il faut évidemment ajouter tout le matériel pour l’assistance. Une caisse spécifique avec On isole aussi, dans des caisses spécifiques, tout le matériel en double ou de secours. On a été tellement prévoyant que certains accessoires sont en triple. Tout ça prend de la place et ça en fait des trucs qu’il va falloir sortir du camion, pour les y remettre quelques minutes plus tard. Autant gagner du temps, ou éviter d’en perdre, en mettant au fond du camion les choses qui, a priori, ne devraient pas servir.

La tension monte progressivement pendant le week-end. Chacun a des idées, souvent très bonnes, mais qu’il lance à la cantonade, en espérant que quelqu’un s’en souvienne. Dans ces cas-là, tout le monde pense que ce quelqu’un sera l’assistant et on entendra souvent dans les jours qui suivent le départ : « Mais on l’avait dit au camping lors des vérifs ! ». Oui, oui, on l’avait sans doute dit, mais l’assistant a séché les cours de sténodactylo et parmi ces bonnes idées de dernières minutes, il y en a plus d’une qui est passée à travers les mailles du filet. De même chacun s’occupe de SES affaires et met en place le rangement et l’organisation qui va avec.

Cela signifie quatre modes différents, non concertés, qui sont sûrement très clairs pour celui ou celle qui les as mis en place, mais difficile à se rappeler pour l’assistant.

Lundi matin, derrière le Château de Versailles, nos quatre lascars sont accompagnés de 2 chevaux pour leur première épreuve. Tout le monde a hâte que ca démarre, les concurrents pour se libérer et commencer à se dépenser, et les assistants, pour voir à quoi va vraiment ressembler leur boulot. Un petit mot pour chacun, surtout pour celui qui n’est jamais monté à cheval, et pour les trois autres, afin qu’il soit cool avec lui. On les laisse se préparer, rentrer doucement dans leur course avant une dernière accolade, juste avant le départ. C’est aussi à ce moment-là qu’on se rend compte qu’on n’est pas vraiment dans la course. Un dernier « Profitez-en bien ! » et on part de suite dans le camion, pour organiser notre première transition. Tous les assistants se rendent donc à l’endroit indiqué dans le road-book, et c’est prémonitoire de ce qui nous attend pendant 12 jours : on n’est pas au bon endroit. Mais comme 33 camions d’assistance ont compris la même chose, on peut en déduire que c’est le road-book qui avait un problème.

Au moins, cette fois, on s’en est rendu compte avant de tout sortir : ce ne sera pas toujours le cas… Là, démarre le cérémonial qui va se répéter entre 3 et 6 fois par jour pendant toute la durée de l’épreuve. Sortir la table, mettre les quatre chaises autour, avec à droite la

Septembre 2008 : Le raid Caneo, de l’intérieur avec Emmanuel pierre Marchand…

la caisse jaune et à gauche, la caisse bleue où chacun gère ses affaires. Sur la table, on préparer un assortiment de nourriture pour qu’ils puissent choisir. De l’eau pour boire, des boissons spécifiques et l’eau pour remplir les camels. Une petite erreur sur cette première transition : on a installé les affaires à 20 m du camion. Après quelques courses effrénées et un choc évité de justesse avec un concurrent qui repart, c’est promis : on ne le fera plus ! Il faut aussi préparer l’éclairage car la première section était longue et la seconde se terminera forcément de nuit.

Là, on ne peut pas se rater : faut que ça tienne et que les batteries soient chargées à bloc. On leur fait vérifier qu’ils ont bien mangé, autant pour contrôler que pour évacuer la tension, qu’ils en ont emmené aussi et on vérifie le timing pour être sûr qu’on ne s’éternise pas. C’est bon, ils repartent. Soudain, un cri : « Ton casque ! ». On ne vous dit pas la pénalité si on avait attaqué le VTT avec un casque manquant, surtout que c’est l’orienteur, donc pas pratique pour lire la carte vu que la lampe est dessus…

près,

c’est toujours le même protocole, où seules quelque

ariantes changent. Une vraie différence : le délai à attendre ntre le moment où on a fini de tout préparer et celui où ils rivent effectivement. Le plus court : 15 mn et encore, parce u’on a roulé comme des fous entre les deux points assistance et qu’un minimum de matériel avait été sorti.

Mais une belle suée pour nous aussi. Le plus long : 15 heures, la fin d’une section de canoë non reconnue et mal estimée ar l’organisation. Et ne croyez pas qu’on a dormi pendant out ce temps : on les a guetté, heure après heure, assis -une au batterie de lampe qui disparaît et ord du quai, d’abord fébrile, puis carrément inquiet. évidemment c’est la faute de l’assistant. rivant, on a mis le réveil toutes les heures pour surveiller Responsable, et mais pas coupable, même ler demander des nouvelles à l’organisation qui n’en savait si le propriétaire estime « être sorti de sa as plus que nous. A se demander à quoi servait les balises course » à cause de cet incident. Du PS dans les sacs. On a essayé de les appeler et laissé des coup, on vide deux fois l’intégralité du onnes de messages sur leur répondeur et quand finalement, camion pour la retrouver : sans succès. n finira par leur parler, une incompréhension sur l’heure Elle sera finalement retrouvée dans la révisionnelle d’arrivée génèrera encore plus d’ango caisse d’un des trois autres concurrents. uand finalement l’organisation finira par nous donner le feu Submergé par l’émotion, il en oubliera ert pour aller chercher nos poulains sur le parcours, c’est même en un petit merci lors de la outant qu’elle ne sait pas où ils sont et qu’il nous faut restitution. emonter le chemin de halage du canal en espérant tomber Je crois que je les ai tous embrassé lorsque je les-une ai transition qui vire au cauchemar, car ils partent en spéléo et il manque fectivement retrouvé ce jour-là. l’équipement obligatoire de l’un d’entre Ensuite, pendant 12 jours, ils sont dans leur eux. On dépote le camion une fois de course et nous dans la notre, mais ce n’est plus, mais sans succès. La tension monte pas tout à fait la même. Alors on essaie de et je commence à avoir les larmes aux les soulager, car c’est particulièrement dur yeux, lorsqu’un autre assistant me pour eux, surtout avec le manque de demande ce qui se passe. On va voir sommeil. Certes, on n’aura pas dormi tous les collègues pour essayer de voir beaucoup non plus et il nous faudra s’ils n’ont pas des doubles. L’une me plusieurs jours pour récupérer, mais on donne un baudrier, un autre des essaie de se mettre à leur disposition. Alors mousquetons, un troisième une pince. on est tour à tour à les écouter, les Pas un vain mot la solidarité des encourager, leur parler, les réconforter, assistants. On finira par retrouver leur économiser la moindre fatigue, se taire l’original, quelques secondes avant leur pour éviter qu’une broutille ne dégénère arrivée, dans le sac de son propriétaire, ou atténuer un conflit entre eux. Et puis, qu’il avait préparé pour nous faire c’est aussi une succession d’anecdotes, au gagner du temps… Ça partait d’un bon gré des situations : sentiment.

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-idem avec un camel-bag manquant. En plus, c’est celui du propriétaire de la lampe et trois jours après le premier incident. Et vas-y qu’on dépote le camion une fois de plus. Ne trouvant rien avant qu’ils n’arrivent, j’angoisse d’avance de la future situation. Tout ça pour découvrir qu’il l’avait emmené dans le canoë car il n’aime pas le goût plastique du camelbag du gilet.

-des choses rigolotes aussi comme la fois où pour gagner du temps à une transition, on a donné la becquée à notre orienteur pendant qu’il recopiait le parcours de la CO à venir. Le tout en faisant attention à ne pas en mettre sur la carte, évidemment.

-des choses agréables aussi, puisque nous envoyons tous les jours, à une liste de diffusion préétablie, un mail d’informations. Certains des destinataires en profitent pour répondre afin d’envoyer leurs encouragements et des messages de réconforts à l’équipe. Je les leur lis le soir au bivouac ou pendant les transitions en me rendant bien compte de l’importance que revêtent ces petites pensées pour eux.

-des catastrophes évitées on ne sait comment, comme la fois où on recopie le tracé d’une carte marine en pompant lamentablement sur la carte d’une autre équipe, mais pour apprendre par la suite que cette équipe s’était en fait trompée. Oups ! Heureusement, la section a été annulée.

-dans la même catégorie, il y a le grand classique du jour où l’on découvre que plus personne n’a le doigt électronique qui sert au pointage. Il est 5 h 00 du matin, il fait nuit, pas super chaud, personne n’a les yeux en face des trous mais tout le monde a conscience de la gravité de la situation. Il sera finalement retrouvé dans l’herbe, près du bivouac pas totalement démonté de la veille, où celui qui détenait l’objet en question avait pris sa « douche » à l’aide d’un pulvérisateur. Heureusement, je l’avais aidé à prendre cette douche et je me rappelais à peu près de l’endroit.

-des moments sympas comme : oles baignades en Lozère ou en Ardèche avec les autres assistants pour faire passer le temps, profiter des paysages superbes et faire baisser la température odes apéros impromptus, où tous les assistants sont conviés puisque chacun amène ce dont il dispose, et qui permet de passer un bon moment en attendant nos équipes respectives

-des incidents frustrants, comme monter une transition complète, sous les yeux d’un membre de l’organisation, avant qu’un autre arrive pour nous expliquer que l’on n’est pas au bon endroit ou encore remplir un jerrican de 20 litres avec une canette de coca car le jerrican en question ne passe pas sous le seul point d’eau du bivouac et qu’on n’a presque plus rien à leur mettre dans les camel-bags.

Un des grands moments reste l’arrivée, même si on n’est pas soulagée pour les mêmes raisons qu’eux. On est allé au bout à six, ce qui n’est pas le cas de toutes les équipes. En effet, s’il y a eu des abandons sur blessure, il y en a aussi eu sur engueulade, avec des assistants qui ont tout planté en plein milieu de la course. On peut penser que ce n’est pas sympa, et que c’est une forme de démission, mais l’épuisement et l’énervement perturbe le jugement, ce qui est encore accentué par l’ingratitude de la mission. Toutes les équipes insistent pour que leurs assistants figurent sur la photo finish et toutes les remercient, chaleureusement, sans toujours pleinement réaliser ce qu’a été leur mission, leurs difficultés et les émotions. Les relations entre certains assistants ont parfois été aussi très difficiles. Il y a eu quelques éclats de voix, des noms d’oiseaux échangés et même des mains un peu lestes qui sont se sont déclenchées de façon intempestive... On est finalement tous heureux d’être là.

Alors au final, ce n’est ni une passion, ni un sacerdoce. Mais c’est un peu les deux quand même. Il faut juste aimer se dévouer un peu pour les autres et se dire que la roue tourne ! On est fier d’eux et fier de soi-même. On a même l’impression d’avoir partagé certaines choses avec eux. Ça reste une belle aventure et elle vaut le coup d’être vécue.

Est-ce que je le referai ? Oui, peut-être, mais en attendant de refaire de l’assistance, je vais d’abord refaire du raid. Car c’est quand même ça, ma vraie passion !

Septembre 2008 : Le raid Caneo, de l’intérieur avec Emmanuel pierre Marchand…

Comme chaque année des centaines de personnes se sont retrouvées à l’hôpital Renée Sabran d’Hyères, à la magnifique plage qui borde les bâtiments médicaux, pour la 11ième édition du TRIAFOND de l’APAPA (Association pour la Promotion de l’Animation auprès des Personnes Agées), le temps était radieux. Le programme riche, ouvert aussi bien aux amateurs qu’aux poussins ou encore aux licenciés, a permis à tous, selon leur niveau, de se battre et trouver du plaisir pour les diverses épreuves.

Les familles accompagnantes ont pu, elles aussi, profiter de ce lieu magique : buvettes, possibilité de prendre un repas sur place ou manger son pique nique à l’ombre des parasols dominant la belle plage. Parmi tous ces valeureux sportifs on notait la présence d’une équipe formée de jeunes, atteints de la mucoviscidose greffés et non greffés (maladie génétique la plus fréquente en France qui touche le système respiratoire et digestive). Après les podiums, un pot de l’amitié clôturait cette journée réussie.

Cette manifestation a lieu chaque année fin août-début septembre. Pour tout renseignement : www.apapa-asso.com. A noter la présence sur place d’une autre association « étoile des neiges » qui soutient les jeunes atteints de mucoviscidose à travers le sport, l’évasion et la rencontre de champions… www.etoilesdesneiges.com

Isabelle DURAND J’avais envie de participer à un triafond cette année après m’être entraînée plusieurs mois..Cela faisait longtemps que je n’avais pratiqué une activité sportive (ayant dû subir une transplantation bi-pulmonaire il y a deux ans suite à une mucoviscidose).

Cette manifestation m’a également motivé pour continuer le sport, et, en particulier la course à pied..Ce matin là, tout le monde se préparait dans les 3 disciplines qu’étaient la natation, le vtt, puis le cross. La tension montait de plus en plus, les premiers arrivant..les autres suivant. C’était à la fois stress et impatience (toujours ce mélange des deux rendant cette journée très agréable).Mon équipe était composée de Clarence à la nage, Sébastien en vtt (pas le même), et moi-même en cross. Equipe N.C.I.S..ème Une fois le relais passé, je courais dans le but de finir «correctement» la course. L’arrivée du 2 tour me donnait assez d’énergie pour savourer pleinement ce moment.

Les encouragements s’entendaient au loin, étaient nombreux et fort appréciables... merci à tous, de même à Jérémy à l’année prochaine. J’ai du «travail» pour améliorer mes performances.

Septembre 2008 : Triafond de l’APAPA…

Il y a dix mois, j’ai été victime d’un grave accident de la route. Peu à peu je m’en remets mais il reste encore des séquelles.

La journée organisée par l’APAPA, était pour moi l’occasion de me donner un défi sportif. En effet avant l’accident j’étais assez sportive, notamment en natation.

J’ai donc participé avec une équipe du CPM (Centre Provençal de la Mucoviscidose) d’Hyères. Nous nous étions entrainés, de manière rigoureuse et sérieuse mais aussi avec beaucoup d’enthousiasme. C’était pour nous tous un challenge. J’ai choisie la nage (300 mètres), j’ai dû lutter car ce n’était pas évident pour moi. J’aurai pu mieux faire, mais aujourd’hui je suis fière d’avoir fait partie de cette équipe. Cela m’incite à progresser et continuer le sport.

Cela fait maintenant plus de 4 ans que je suis greffé (pulmonaire) suite à une Mucoviscidose...Après des années de galère, j’ai enfin repris une vie normale avec, entre autre, ma passion de jeunesse : le sport. Il y deux ans, à l’initiative de l’association «Etoile des Neiges», j’ai Cela fait maintenant plus de 4 ans que je suis greffé (pulmonaire) suite à une Mucoviscidose...Après des années de galère, j’ai enfin repris une vie normale avec, entre autre, ma passion de jeunesse : le sport. Il y deux ans, à l’initiative de l’association «Etoile des Neiges», j’ai participé au triafond «amateur en équipe»(avec 2 autres greffés) en VTT. L’épreuve avait été extrêmement éprouvante, je finissais sur « les rotules ». L’essentiel était de la terminer.

Cette année je me suis engagé en CROSS non sans un entraînement au préalable avec notre petite équipe degreffés du CPM (avec également Clarence). Le résultat a été à la hauteur de ce que nous espérions en réalisant letemps que nous nous étions fixé.

Pour conclure, je dirai que cette agréable journée nous a permis de renforcer cet esprit d’équipe, nous surpasserdans l’effort et nous battre en souvenir de ceux qui nous ont fait ce formidable don (d’organe), pour tous ceux quisont en attente de greffe ainsi qu’à la mémoire des personnes disparues sans avoir eu la chance d’en bénéficier..

Cela fait la deuxième fois que je participe au Triafond de l’APAPA avec l’équipe Etoiles des Neigeswww.etoilesdesneiges.com, Blast Energy et Centre Provençal de la Mucoviscidose (C.P.M.) www.cyber-cpm.com.

Ma première participation m’avait permis de m’étalonner sur une petite compétition, et m’avait donné le goût dela course à pieds.

Depuis, je me suis mis à la course à pieds : j’ai gagné la médaille d’or en 5000 mètres aux Nationaux des Transplantés, j’ai participé à de nombreux 10 kms hors stade et surtout, j’ai réalisé mon premier semimarathon au mois d’avril 2008 à Annecy, en réalisant un temps de 2 h 02 mn. Cette année était pour moi un grand bonheur puisque nous avions préparé de manière importante l’évènement, par des entraînements sur le parcours, avec mes amis du travail et les gens de notre équipe : Clarence, Isabelle, Alain, Sébastien et Morgane. Cette préparation a permis de resserrer les liens de notre groupe. Le jour de l’épreuve, tout s’est bien déroulé. Le temps et les résultats scratchs sont pour nous relatifs ; la plupart d’entre nous ayant rempli leur objectifs sportifs et humains, ma satisfaction est grande ; Bravo mes amis !La journée a été merveilleuse et a démontré notre capacité à nous préparer et à mobiliser notre énergie sur une épreuve sportive riche en émotions, mais aussi en communication puisqu’un temps de parole nous a été donné parles organisateurs pour traiter de la Mucoviscidose et du Don d’organes. Il me reste à vous dire que mon prochain objectif sportif est le semi-marathon Marseille-Cassis, la 30, qui me permettra de vivre un rêve et de communiquer sur la Mucoviscidose et la nécessité du Don d’Organes.

Septembre 2008 : Triafond de l’APAPA…