Piccolo MR | n°38

Le magazine libéral des Jeunes MR qui pense à Véronique ...

 Agenda

Edito

 En bref...Et en images

Pensée libérale

 International

Dossier | Le monde du travail de demain

Et tu disais ?

Twitto’s & Comments

LE MONDE DU TRAVAIL DE DEMAIN Près de chez vous

Nos Jeunes MR ont du talent !

À quoi ressemblera-t-il ?

PiccoloMR | n°38 | Sept.-Oct. | www.jeunesmr.be |

C/jeunesmr | M/jeunesMR

LES DIFFÉRENTS SOUPERS DE SECTIONS:

Agenda

Μ

26/09/2015 : Traditionnel repas des Jeunes MR de Liège-Ville 26/09/2015 : Souper des Jeunes MR du Brabant Wallon Est et du Brabant wallon 26/09/2015 : Barbecue du MR & des Jeunes MR de Charleroi 26/09/2015 : Souper d’automne du MR & Jeunes MR du Péruwelzis 12 SEPTEMBRE 2015 09/10/2015 : Barbecue du MR & des Jeunes MR de Wavre UNE JOURNÉE AU PAYS DE HERVE

06 OCTOBRE 2015

CONFÉRENCE SUR LA BIOÉTHIQUE

Les Jeunes MR du Pays de Herve vous invitent à la 4e édition de leur évènement : « Une Journée au Pays de Herve ». L’objectif de cette journée sera de faire découvrir cette région via la visite d’artisans, d’entreprises ou de lieux de mémoire. Plus d’info sur le site des Jeunes MR ou via jmrherve@gmail.com

Les Jeunes MR de Liège-Ville vous invitent ce 6 octobre 2015 à 19h30 à leur conférence sur la bioéthique. Cette conférence de Christine Defraigne, Présidente du Sénat, sera suivie 13 SEPTEMBRE 2015 TOURNOI DE FOOTBALL CARITATIF d’un débat en présence d’associations représentatives des parents homosexuels et de leurs enfants. Les thèmes abordés auront trait à la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), l'euthanasie, la recherche sur embryons et l'expérimentation sur les êtres humains.

Les Jeunes MR de Berchem-Sainte-Agathe Plus d’informations sur le site des Jeunes MR vous invitent ce 13 septembre à un tournoi ou via a.bertholome@gmail.com de football caritatif au profit de Sida’SOS. Au programme, un grand moment de convivialité, tous regroupés autour d’une même cause.

10 OCTOBRE 2015 Plus d’informations sur le site des Jeunes MR ou via jeunesmrbsa@gmail.com SOIRÉE BLUE LAGOON DES JEUNES MR

RETROUVE ENCORE PLUS D'ACTIVITÉS ET D'ÉVÉNEMENTS SUR LE SITE DES JEUNES MR

17 OCTOBRE 2015

GRANDE JOURNÉE DE FORMATION

Jeunes MR

Le 17 octobre prochain, les Jeunes MR vous convient à une grande journée de formation à destination des stagiaires de la Politics Academy mais également de l'ensemble de nos membres intéressés. Objectif de cette journée, vous donnez toutes les clés utiles pour une prise de parole politique efficace lors de vos différents débats et interviews.

Trois ateliers sont programmés : Atelier 1 : Le lâcher-prise ou comment être naturel face à un public?

Atelier 2 : Préparer efficacement son débat ou son interview

Suite au grand succès de l'événement de l'an dernier, les Jeunes MR de la Haute Sambre ont le grand plaisir de vous inviter à leur seconde soirée "Blue Lagoon", le samedi 10 octobre prochain !

Rejoignez-les dès 19h pour faire la fête sous les cocotiers et sur une plage de sable fin...

Plus d’informations sur le site des Jeunes MR

2 | PiccoloMR | n°38 | Septembre - Octobre | 2015 |

Atelier 3 : Les Jeunes MR au sein du Secteur de la Jeunesse

Plus d'infos très prochainement par newsletter et sur le site www.jeunesmr.be

 Edito Soleil, plage, châteaux de sable, cocktails, trek, barbecue,… Nous espérons que ces deux mois d’été, parfois étouffants, vous auront permis de vous ressourcer, de recharger toutes vos batteries afin d’attaquer cette nouvelle rentrée avec nous !

Pour vous, l’équipe de Piccolo MR a mis les petits plats dans les grands et vous propose le dossier par excellence pour un mois de septembre : la Réforme du Travail !

EN BREF & EN IMAGES

P: 04

PENSÉE LIBÉRALE

P: 05

CARTE BLANCHE

P: 06

Le like et le dislike du mois,...

Mais qui est donc John Stuart Mill ?

Hommage à Jean Gol

DOSSIER

Le monde du travail de demain

P: 07-08-09

Vous aurez donc le plaisir de lire les axes proposés par le Gouvernement Michel afin de moderniser le monde du travail d’aujourd’hui et de le rendre performant. On vous présentera Alfred, un travailleur de 1960 et son double, celui de 2030 !

INTERNATIONAL

P: 10

NOS JEUNES MR ONT DU TALENT !

P: 11

A travers ces pages, on a également pensé à approfondir vos connaissances libérales par la présentation de, non pas un mais de deux grands acteurs du Libéralisme : John Stuart Mill et Jean Gol.

ET TU DISAIS?

P: 12

TWITTO’S & COMMENT’S

P: 13

N’hésitez pas à rejoindre nos équipes, de rédaction au Piccolo MR, ou d’Apprentis citoyens. Plus d’informations ?

Lisez-nous !

PRÈS DE CHEZ VOUS

Allocation universelle: le grand retour d'un concept vieux comme le monde Michael Valette, co-fondateur de Sortlist

« Vous, libéraux, défenseurs des patrons véreux et du capitalisme ! » Tour d'horizon des Jeunes MR sur les réseaux sociaux Retour sur les activités locales, provinciales et nationales des Jeunes MR

P: 14-15

PICCOLO MR n°38 Septembre - Octobre 2015 Éditeur responsable : Mathieu BIHET Rédacteurs en Chef : Julien FORTIN & Frédéric VANDERSTRAETEN Graphiste - infographiste : Thomas PIETERHONS Comité de rédaction : Gwenaëlle WILLIOT | Florent DUFRANE | Mathieu BIHET | François BURNIAUX Gilles AGOSTI | Hubert CHAPELAIN | Steve DETRY | Jessica MAYON | John DE COSTER Julien WELCH | Pierre-François DI STEFANO | Alexandre NAVARRE | Vincent VESPA Julien FORTIN & Frédéric VANDERSTRAETEN Rédac’Chefs

Numéro d’identification ISNN : 1784-7192 Jeunes MR ASBL, Avenue de la Toison d’Or, 84-86 à B-1060 Bruxelles

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LA PHRASE DU MOIS

 En bref...Et en images

"Je pense que je suis tout ce qu’il [Marc Goblet] déteste : une femme, j’ai fait des études, je lis des dossiers "

Marie-Hélène SKA Secrétaire générale de la CSC

LE CHIFFRE DU MOIS

10 millions

C’est la somme en jeu concernant le dossier de rénovation du centre des cultures contemporaines « Quai 10 » à Charleroi.

Dossier qui, a tout simplement disparu de la circulation! Ces documents égarés mettent à mal la Ville de Charleroi car ceux-ci sont indispensables pour l’attribution des Fonds FEDER européens dans le cadre du projet de rénovation. Le problème c’est qu’en ne retrouvant plus ces dossiers, la Ville de Charleroi risquait de devoir rembourser intégralement les sommes déjà perçues.

Après que le collège communal actuel et l’échevin CdH de la Culture de l’époque, Antoine Tanzilli, se soient renvoyés la balle, bonne nouvelle… M. Tanzilli aurait retrouvé « certaines pièces » sur son ordinateur personnel. La Ville De Charleroi a poussé un « ouf » de soulagement. Avec ces quelques documents retrouvés par l’exéchevin, Charleroi peut espérer convaincre les autorités. Mais le dossier complet quant à lui, reste introuvable… Vous avez dit amateurisme ?

LE SITE DU MOIS

www.organisationsdejeunesse.be

Tu trouveras sur ce site des formations, des outils et des offres qui te permettront d'apprendre l'étendue des activités du secteur jeunesse.

LE LIKE DU MOIS

OLIVIER CHASTEL MET LES POINTS SUR LES "I" !

Cela devait être dit et Olivier Chastel l’a fait !

Lors d’une interview sur Bel RTL, le Président du MR s’est écarté des propos de Bart De Wever sur les droits octroyés aux migrants. « Bart De Wever se trompe, dit des contrevérités ». Cette petite phrase pleine de sens, va à l’encontre de ce que peuvent penser les détracteurs du Gouvernement Michel. NON ce n’est pas la N-VA qui dirige l’État fédéral et NON le MR n’est pas sur la même ligne « dure » que la N-VA à propos de certaines problématiques. Olivier Chastel a rappelé également « qu’il s’en tenait à l’accord de gouvernement, qui veut une politique d’asile humaine mais ferme » et d’insister: « le monde traverse une vraie crise de l’immigration ». La Belgique doit répondre proportionnellement à cet afflux d’immigrés qui fuient leur pays en guerre. Mais le problème doit se résoudre au niveau européen. L’afflux de demandes d’asile ne noiera pas notre pays. Comme Olivier Chastel, nous sommes persuadés que cette sortie médiatique n’avait d’autres buts que de flatter un certain électorat du parti nationaliste, troublé par la gestion humaine et loyale de Théo Francken envers le Gouvernement fédéral.

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LE DISLIKE DU MOIS

ÉNIÈME RETOUR AUX URNES POUR LES GRECS Après avoir réussi à faire voter le Parlement grec sur un nouveau plan de sauvetage du pays grâce à une majorité alternative avec la droite, le Premier Ministre grec Alexis Tsipras a annoncé sa démission et a appelé à des élections anticipées. L’adoption de ce plan, ô combien important pour le pays, est une des raisons de celle-ci, seulement 7 mois après l’arrivée au pouvoir de son parti Syriza. En effet, ce plan de sauvetage, assorti de nouvelles réformes structurelles a fortement divisé le parti de gauche radicale. Une quarantaine de députés Syriza n’ont pas voté en faveur de ce prêt, ce qui a réduit la majorité parlementaire à 119 membres sur les 300 que compte l’Assemblée.

Ce 20 septembre, les Grecs seront donc une nouvelle fois appelés aux urnes. Gageons que le futur Gouvernement aura à cœur de continuer à remettre ce pays en ordre de route et que les Grecs pourront envisager des jours meilleurs…

LES PHOTOS DU MOIS

Charles MICHEL félicite les "héros du Thalys" lors de la remise de la Légion d'honneur à l'Élysée.

Pensée libérale

Mais qui est donc John Stuart Mill ?

Le siècle suivant la victoire de Waterloo (1815) est assurément celui de l'Empire britannique et de la reine Victoria.

L'industrialisation bat son plein. Elle est soutenue par des théoriciens, comme Adam Smith, qui feront date. Le plan politique est marqué par l'adoption d'un système électoral censitaire dont la classe ouvrière est la grande perdante mais qui la poussera à fonder le mouvement du Chartisme pour revendiquer l'égalité (masculine du moins). C'est dans ce contexte d'un État fort que va vivre et écrire un philosophe libéral anglais, John Stuart Mill (1806-1873).

De la liberté est probablement son ouvrage de philosophie politique le plus important, et le plus radical pour l'époque. Mill va plaider pour les libertés morales et politiques de l'individu face à l’État. Le cœur de son ouvrage expose ce qui sera, plus tard, défini comme le principe de non-nuisance, qui consiste à dire que « la seule raison légitime que puisse avoir une société pour user de la force contre un de ses membres est de l'empêcher de nuire aux autres ». Autrement dit, « l'autonomie accordée à un individu ne pourra être limitée que par la compatibilité d'une égale liberté pour tous les autres ».

John Stuart Mill (1806–1873) de ce concept. Mais la réalité du pouvoir a battu en brèche l'idée que la nation n'avait nulle besoin d'être protégée contre sa propre volonté. La Révolution était passée de la majorité du peuple à la majorité des plus actifs avant de terminer dans les mains d'activistes agissant en son nom et retombant dans les travers de despotisme qu'elle abhorrait. La loi doit donc limiter les pouvoirs des dirigeants, et Mill préconise que le peuple puisse à tout moment démettre le gouvernement (« shocking ! » pour l’époque), comme le malade peut rompre sa relation avec son médecin si la confiance vient à faillir.

Il se méfie aussi du règne de l'opinion publique dont il redoute qu'il se transforme en autoritarisme majoritaire et en oppresseur de l'autonomie de pensée des individus. À ses yeux, « la sympathie silencieuse de la majorité peut faire plus de mal encore que le despotisme d'un seul homme ». Pour éviter ce funeste écueil, Mill se fait farouche promoteur de l'individualité. Il redoute, en effet, le conformisme à travers lequel il voit un obstacle à la marche du progrès. « La nature humaine n'est pas une machine qui se construit d'après un modèle et qui se programme pour faire exactement le travail qu'on lui prescrit, c'est un arbre qui doit croître et se développer de tous côtés, selon la tendance des forces intérieures qui en font un être vivant. [...] Les gens évitent comme un crime toute singularité de goût, toute excentricité de conduite si bien qu'à force de ne pas suivre leur naturel, ils n'ont plus de naturel à suivre ».

Pour servir et développer cette individualité ainsi que permettre l'élévation d'une société tout entière, Mill porte l'étendard de la liberté de discussion et de pensée. « Si tous les hommes moins un partageaient la même opinion, ils n'en auraient pas pour autant le droit d'imposer le silence à cet homme. Car si l'opinion est juste, on les prive de l'occasion d'échanger l'erreur pour la vérité ; si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi considérable : une perception plus claire et une impression plus vive de la vérité Mill pense que pour mettre en œuvre cette idée, que produisent sa confrontation avec l'erreur » Alors peut-on tout dire sans limite ? Non, selon lui, « les il est essentiel de protéger l'individu de l'intrusion opinions perdent leur immunité lorsqu'on les exprime dans des circonstances telles que leur expression de l’État. Le point de départ de sa réflexion est devient une instigation manifeste à quelque méfait ». la réfutation de l'idée selon laquelle, une fois le pouvoir acquis par les peuples, ceux-ci n'ont pas À l'heure des écoutes de la NSA, de la mondialisation, de Charlie Hebdo ou de l'interdiction du port du besoin de limiter leur pouvoir sur eux-mêmes. voile dans les écoles, la lecture de John Stuart Mill ne manque pas d'actualité ! Qu'aurait-il pensé de ces D’ailleurs, la Révolution française, en voulant sujets d’après vous ? identifier les dirigeants au peuple, a usé et abusé Alexandre NAVARRE

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Carte blanche Le 17 septembre 2015, cela fera 20 ans que Jean Gol est décédé.

Cette figure politique au parcours sinueux n’en a pas moins laissé des traces dans la vision politique des libéraux francophones. Qualifié par François Perin de «pirate devenu amiral dans la flotte royale»1, Jean Gol a connu une ascension constante au sein de différentes formations politiques avant de devenir un leader parmi les libéraux.

8 fév. 1942: Naissance à Hammersmith 1974: Secrétaire d’État à l’Économie wallonne 1974 – 1977: Secrétaire d’État adjoint au Ministre des Affaires wallonnes en charge de l’Économie

Nombreuses sont les idées défendues par ce libéral que nous pouvons encore retrouver dans les débats politiques. Voici un très bref échantillon de sa pensée, encore très présente dans l’idéologie du Mouvement Réformateur.

Tout d’abord, Jean Gol voyait au travers des Régions, un formidable outil permettant une relance économique de la Wallonie. En 1977, il rédige « Le redressement wallon » dans lequel il plaide pour une relance industrielle de la Wallonie2. L’époque était tout autre, l’institution n’était encore qu’à ses balbutiements. Aujourd’hui, le MR s’inscrit dans la même lignée. Le programme des élections régionales 2014 suffit pour s’en rendre compte. On peut notamment lire que la priorité est « toute entière tournée vers le socio-économique avec des régions fortes pour contribuer à relever les défis qui s’y posent »3.

Toutefois, ce n’est pas pour autant que l’État (fédéral) perdait de l’importance à ses yeux. Il estimait qu’il fallait « Moins d’État, mieux d’État ». On retrouve encore cette notion dans le programme des élections 2014. Le Mouvement Réformateur se dit être « favorable à un État recentré sur ses missions essentielles »4.

wallonne 1979 – 1981: Président du PRL 1981 – 1987: Vice-Premier Ministre et Ministre de la Justice, des Réformes institutionnelles et du commerce extérieur (1985 – 1987)

Dans des domaines plus spécifiques, comme la santé, Jean Gol expliquait également que : « Quand la vie bascule, la solidarité doit être totale ». Certains hommes politiques libéraux rappellent encore cette maxime chargée de sens. C’est notamment le cas de l’actuel Ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine. Aux yeux des libéraux, la solidarité doit d’abord s’exercer vis-à-vis de ceux qui souffrent le plus.

Ministre d’État Président du PRL Député européen Décès à Liège Création du centre Jean Gol en son hommage

Enfin, un des apports les plus durables de Jean Gol est d’avoir mis en place puis consolidé le Parti Libéral Réformateur tout en le structurant et en unifiant les libéraux francophones5. On retrouve encore aujourd’hui au sein du Mouvement Réformateur des règles de fonctionnement similaires. Par exemple, le centre d’étude Paul Hymans (ancêtre du Centre Jean Gol) n’avait pas pour vocation de s’immiscer dans les actions politiques des parlementaires. De plus, sur toutes les questions éthiques, les parlementaires jouissent d’une totale liberté d’appréciation et de vote. Ces principes se retrouvent toujours d’actualité au sein du Mouvement Réformateur.

1992: 1992 – 1995: 1994 – 1995: 17 sept. 1995: 2005:

1. FURNÉMONT Jean-François, Jean Gol, le pirate devenu amiral, Bruxelles : Editions Luc Pire, 1997, pp. 223-224.

2. GOL Jean, Le redressement wallon : les solutions des réformateurs wallons face à la crise, 1977, 120 pages.

3. Mouvement Réformateur, « Programme général. Élections régionales, fédérales et européennes du 25 mai 2014 », disponible à l’adresse suivante : http://www.mr.be, (consultée le 10 juillet 2014), p. 485.

4. Ibid., p. 231.

5. DELWIT Pascal, Libéralismes et partis libéraux en Europe, Bruxelles : Editions de l’Université de Bruxelles, 2002, p.

189.

Si aujourd’hui, nous pouvons apercevoir un véritable héritage de Jean Gol dans les convictions partisanes du MR, il ne faut pas perdre de vue que d’autres idées n’ont pas survécu. Tantôt parce que le contexte a évolué. Tantôt parce que le temps a fait son office provoquant ainsi, une érosion mémorielle.

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Vincent VESPA

 Dossier | Le monde du travail de demain Le monde du XXIe siècle est en pleine mutation. Parmi ces grands changements, on compte l’économie mondiale qui s’est globalisée, plus intégrée. Cette globalisation de l’économie a l’avantage d’ouvrir de nombreux marchés et de permettre un libre-échangisme vital à la prospérité et la croissance économique des pays. Toutefois, cette mondialisation a également un coût dont certaines régions d’Europe, mal préparées à cette évolution, ont parfois payé le prix fort.

De fait, l’émergence des « ateliers du monde » s’est faite au détriment de la compétitivité des industries européennes, incapables de rivaliser avec les coûts salariaux et de fabrication chinois ou indien. En parallèle, l’Internet ainsi que les nouvelles technologies de la communication ont bouleversé nos modes de vie, au point de mettre à mal certains secteurs « traditionnels » dont le fonctionnement est devenu rapidement archaïque. Ces deux vagues de « modernité » - dans le sens premier du terme – ont vite fait de balayer les paradigmes du monde du travail hérités de la Révolution Industrielle, nous poussant ainsi à repenser son organisation. Que l’on parle du produit ou de la culture d’entreprise, que l’on parte d’un point de vue microéconomique ou macroéconomique, le constat est le même : seuls ceux qui ont réussi à intégrer la transition numérique tout en misant sur l’ingéniosité ont pu s’en sortir. Les autres, quant à eux, se sont bornés dans une voie sans issue si ce n’est la faillite, par peur de réformisme.

Introduction « La gauche s’accroche à une vision du monde du travail datant des années 40 ». Ce constat, il vient… d’un socialiste français. Qui plus est, Ministre de l’Économie dans le gouvernement de François Hollande. Certes, lorsqu’Emmanuel Macron lâche sa bombe, il pointe du doigt une gauche française très réfractaire à toute réforme du travail qui mettrait en danger des totems tels que la loi des 35 heures ou le travail du dimanche, quitte à rester déconnectée de la réalité socio-économique. Mais, quand on y pense, la conclusion d’Emmanuel Macron n’est-elle pas également le reflet d’un malaise plus profond, touchant la France mais aussi l’ensemble du « Vieux Continent » européen ?

Réforme du Travail : le plan du Gouvernement Michel !

Le « travail faisable ». Ce nouveau néologisme est sur toutes les lèvres au Gouvernement fédéral pour parler de la Réforme du Travail. Traduit directement de l’expression flamande « werkbaar werk », ce terme exprime l’idée d’une plus grande flexibilité professionnelle, autant au niveau de l’organisation du travail journalier qu’au niveau de l’aménagement de la carrière. Tout un programme, donc. À la barre, un homme, Kris Peeters, Ministre de l’Emploi (CD&V). Le chrétien-démocrate flamand ne cache pas l’ambition du Gouvernement fédéral qui se veut large. Le lancement de sa grande réforme concernera « tout le monde sur le marché du travail : les plus âgés, les salariés, les fonctionnaires dans les différentes phases de leur carrière. » (Le Soir, 9 juin 2015) Un peu avant les vacances d’été, Kris Peeters a démarré ce chantier important en convoquant le Groupe des Dix – qui réunit les représentants du patronat et des syndicats – pour leur soumettre quatre axes de travail. Le premier concerne l’organisation du temps de travail. Dans ce domaine, le gouvernement a l’intention de donner plus de flexibilité aux travailleurs afin qu’ils puissent mieux accommoder leur vie privée avec leur vie professionnelle. Le deuxième axe se concentre sur le bien-être au travail. Par exemple, une dernière étude de Securex souligne l’importance d’améliorer la sensibilisation et le diagnostic du burnout, qui touche un travailleur sur dix en Belgique. Les deux derniers axes, quant à eux, touchent la carrière professionnelle : celle-ci sera, dans un premier temps, allongée avant d’être rendue plus flexible en fonction des besoins des travailleurs.

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Axe 1 : Organisation du temps de travail

 Dossier | Le monde du travail de demain LES PREMIÈRES PISTES DE LA RÉFORME DU TRAVAIL

« Flexibilité » est le mot clé dans ce dossier. En permettant une organisation du travail plus souple, le Gouvernement fédéral favorise à la fois les chefs d’entreprise et les travailleurs. Un patron pourra adapter l’intensité du travail au sein de son entreprise en fonction des périodes « creuses » ou « affluentes » alors que le travailleur, quant à lui, aura la possibilité de mieux calquer ses horaires sur ses obligations privées. Cela se jouera tout d’abord sur l’annualisation du temps de travail, validée au sein de l’accord social de 2013-2014, mais qui demande encore d’être concrétisée. La volonté du gouvernement, ici, serait de mettre fin progressivement au temps de travail « journalier », « hebdomadaire » ou même « trimestriel » afin de se concentrer sur une durée de travail légale sur toute une année. Débat, il y aura également sur la durée du temps de travail. C’est ce qu’a annoncé Marc Goblet, Secrétaire Général de la FGTB, qui compte bien mettre sur la table une proposition de réduction du temps de travail. Selon lui, si cinq travailleurs ne viennent travailler que quatre jours au lieu de cinq, l’employeur peut engager un jeune à la place. Sauf que, ce que ne mentionne pas Marc Goblet, c’est que la FGTB n’imagine pas revoir à la baisse les salaires des cinq travailleurs qui auront vu leur temps de travail diminué… Difficile de croire, dès lors, que cette mesure est budgétairement neutre pour les entreprises.

Axe 2 : Amélioration du bien-être sur le lieu de travail L’épuisement professionnel – dit burnout – est considéré par certains spécialistes du travail comme le mal de notre époque. Pourtant, même si le grand public est de plus en plus familier avec le terme, les causes ainsi que les symptômes de ce syndrome restent encore fort méconnus des travailleurs. C’est pourquoi le gouvernement a annoncé qu’il voudrait renforcer la sensibilisation au burnout.

L’objectif sera de mieux former à la reconnaissance des premiers signes d’un épuisement professionnel et d’aider les travailleurs à prendre de bonnes habitudes qui réduisent le stress au boulot. Autre volet important : le télétravail. Il s’agira de réfléchir aux politiques qui peuvent être mises en place pour le faciliter. Toutes ces questions s’inscrivent dans une vision du monde du travail anglo-saxonne que l’on appelle communément NWOW (« New World of Work », le Nouveau monde du Travail) : open-space, bureaux mobiles, horaires flexibles, etc.

Reste à savoir, maintenant, comment cette conception de la vie professionnelle sera accueillie chez nous…

Pour a pprofo ndir

Axe 3 : Allongement de la carrière et adaptation de la fin de celle-ci À partir de 2030, l’âge de départ à la retraite sera retardé à 67 ans. C’est une décision qui a fait grand bruit lors des négociations de la coalition suédoise ! Pourtant, cette mesure vise un objectif : retarder le départ à la retraite pour assurer la soutenabilité de notre Sécurité Sociale. Or, bien entendu, la pension à 67 ans ne peut pas être efficace si elle ne s’accompagne pas de politiques complémentaires s’attaquant au régime de départs anticipés. Pour partir à la retraite plus tôt, les Belges devront effectuer un temps de carrière plus long et ceci doit être impérativement encadré. Pour s’assurer de cela, le Ministre Peeters a déjà annoncé qu’il voulait négocier à partir de la Convention Collective de Travail (CCT) n°104 datée de 2012 et qui oblige les entreprises de plus de 20 employés à instaurer un plan pour l’emploi afin de maintenir – voire augmenter – le nombre de salariés de plus de 45 ans. La rémunération basée sur les compétences et non sur l’ancienneté pourrait venir sur la table également, au grand dam des syndicats. Pourtant, cette mesure aurait un avantage certain puisqu’elle réduirait les coûts salariaux des travailleurs âgés, ce qui découragerait les patrons à recourir à la prépension. Qui plus est, n’est-il pas plus logique de lier le revenu d’un travailleur à ses performances individuelles plutôt qu’au nombre d’années passées dans la société ?

Axe 4 : Aménagement de la carrière L’aménagement et l’allongement de la carrière vont de paire. En effet, si le Gouvernement fédéral espère convaincre les Belges de travailler plus longtemps, il doit leur permettre de le faire de façon moins contraignante. L’instauration d’un compte-carrière est une idée qui fait son bout de chemin dans les coulisses de la Suédoise. Plusieurs pays européens comme l’Allemagne et les Pays-Bas ont déjà adopté ce système qui fonctionne sur le principe du compteépargne. Le travail presté est converti en points, accumulé sur un compte individuel. Plus tard, ces points sont une nouvelle fois convertibles en « aménagements professionnels » tels que les crédits-temps ou les interruptions de carrière. Bien entendu, les contours de ce compte-carrière restent à définir mais il serait un véritable atout pour les travailleurs qui auront la possibilité d’anticiper leurs droits. La NV-A, au pouvoir au fédéral, a déjà une longueur d’avance sur le sujet puisqu’elle propose que ce système soit également applicable aux jours de congés. Ainsi, un travailleur qui n’utilisent pas ses jours de congé pourraient les « épargner » afin de les placer plus tard, quand il en a vraiment besoin. Autre hypothèse suggérée par certains experts en la matière : le temps (congés, crédit-temps, etc.) « épargné » durant toute une carrière pourrait être transformé en argent lors du départ à la retraite. Il faudra être encore un peu patient avant de pouvoir se pencher sur les prémices de ce projet…

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Un monde en pleine mutation !

Une chose est sûre : l’employé de demain sera très différent de son père, voire de son grand-père.

De nombreux changements, impensables encore il y a plusieurs décennies, sont devenus le quotidien des travailleurs en Belgique. Certes, nous avons légèrement accentué le trait, mais les constats ci-dessous ne devraient pas être trop éloignés de la réalité de demain.

Alfred 1960

Alfred 2030

Alfred est employé, en CDI. Il travaille comme comptable dans une banque belge, créée il y a quelques années par l’État belge.

Alfred est freelance pour une société chinoise spécialisée dans la programmation de drones civils. À côté, il co-gère une startup de crowdfunding qu’il a fondée à la sortie de ses études.

Alfred n’a pas fait beaucoup d’études. Il a été engagé après avoir travaillé à la banque comme étudiant.

Alfred a deux masters en poche, en ingéniérie et en informatique. Il lui arrive de suivre des MOOC de Harvard sur Internet pour compléter sa formation.

Alfred travaille dans le bâtiment principal de la banque, situé au cœur de Bruxelles. Son bureau est au 3ème étage, au fond du couloir, à gauche.

Alfred n’a pas de bureau fixe. La majorité du temps, il travaille dans une plateforme de co-working située dans un centre d’affaires, en périphérie bruxelloise.

Alfred vient sur son lieu de travail en voiture. Il a une place réservée dans le parking souterrain de la Banque.

Pour se rendre au bureau, Alfred prend le RER. Parfois, en été, il aime faire les trajets en vélo. Quand il a un rendez-vous important, Alfred commande un taxi sur son téléphone.

Alfred travaille 45h par semaine.

Alfred travaille 2.000h par an, sans compter quelques heures supplémentaires.

Alfred est au bureau 5j/7, de 8h à 18h.

Alfred s’accorde trois jours de télétravail par semaine.

Généralement, il commence vers 9h du matin et termine à 19h.

Alfred est marié et à deux enfants. Son épouse est femme au foyer et s’occupe des tâches ménagères ainsi que de l’éducation des enfants.

Alfred est marié et à deux enfants. Son épouse travaille dans une société internationale de marketing. C’est lui qui conduit ses enfants à l’école le matin et fait la cuisine, le soir, les jours un peu moins chargés.

Alfred va tous les dimanches à l’église et profite de l’après-midi pour passer du temps en famille.

Il arrive quelque fois qu’Alfred doive travailler le dimanche.

Cela ne le dérange pas, il planifie alors un jour de congé le mercredi pour passer du temps avec ses enfants.

Alfred parle très peu de son travail à la maison. « Le boulot reste au boulot » comme il aime le répéter.

Alfred a pris la mauvaise habitude de répondre à ses mails professionnels sur son téléphone portable, à n’importe quelle heure de la journée. Heureusement, son patron ne l’appelle jamais après 18h.

Alfred espère secrètement pouvoir évoluer dans la société. Peut-être que dans une dizaine d’année, il pourra être chef de son service.

Alfred a déjà travaillé dans trois entreprises différentes avant d’être freelance. Dans une dizaine d’années, il compte créer sa propre PME de réparation informatique.

Alfred pense parfois à sa pension qu’il espère pouvoir prendre avant son soixantième anniversaire.

Alfred sait qu’il devra travailler au moins jusqu’à 67 ans.

D’ici là, il a décidé d'aménager sa carrière comme il l’entend : il a déjà bénéficié d’un crédit-temps et accumule pas mal de points grâce au nouveau système de pension.

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International

Allocation universelle: , le grand retour d un concept vieux comme le monde

Dans un monde en constante évolution suscitant chaque jour de nouvelles questions, les thèmes se rapportant au monde du travail ne font pas exception à la règle, en Belgique comme ailleurs. Le système social que notre pays a adopté et modifié depuis maintenant presque deux siècles est-il le mieux adapté à notre société ? Peut-être l’a-t-il été, mais l’est-il encore aujourd’hui ? Si non, quelle(s) alternative(s) avons-nous sur la table ?

Au niveau national, les réformes du monde du travail sont en cours d’élaboration, poussées par le Gouvernement Michel (comme nous l’avons expliqué précédemment). Cependant, d’autres mesures ont été prises à l’étranger et font étrangement écho au thème que la rédaction du Piccolo a décidé de développer dans ce numéro. En Finlande, le gouvernement de centre-droit a récemment décidé de mettre le système des allocations universelles à l’essai, système social parfois qualifié de lubie utopiste des milieux intellectuels. Bien que les détails du projet de loi ne soient pas encore connus, la consistance du texte présenté par le Premier Ministre, Juha Spilä, donne un aperçu global du projet.

L’idée n’est pas nouvelle. Elle a d’ailleurs été le combustible principal du parti « Vivant » en Belgique, qui compose l’Open-VLD depuis 2007. En Finlande non plus, le concept n’est pas neuf. Une figure politique emblématique du pays, Vera Hjelt, avait déjà défendu, en 1912, un projet baptisé «Comment vivre sans mourir de faim?». Dans d’autres régions du monde, comme en Alaska, un plan similaire est déjà appliqué.

Un pourcentage de la rente minière et pétrolière y est partagée entre les habitants depuis 1976. Mais aucun gouvernement européen n’a encore eu l’audace de tester ce principe à une si large échelle.

L’objectif sera d’observer quel impact cela aura sur le taux de chômage de cette région, mais aussi de statuer sur l’incidence que ce système de rémunération aura sur la qualité de vie du Finlandais moyen. Et c’est dans un contexte fort favorable que devrait se dérouler l’expérience car environ 80% de la population se dit prête à soutenir la démarche et presque 70% des députés ont déjà exprimé leur accord avec le projet du Premier Ministre. Certaines modalités causent néanmoins encore quelques divisons entre les partis. Le montant auquel s’élèvera l’allocation reste une pierre d’achoppement considérable. Il ne fait toutefois aucun doute qu’une solution sera trouvée dans les mois à venir.

Voilà pour la Finlande. Et qu’en est-il de la Belgique ?

Une telle expérience est-elle envisageable ? Les variables Finlandaises seraient-elles comparables aux nôtres ?

Ou encore, pouvons-nous nous permettre d’appliquer ce système pour de bon si les résultats communiqués par la Finlande à la fin de l’expérience sont concluants ? Quoi qu’il en soit, l’idée fait son petit bonhomme de chemin chez nous aussi. En 1997, le parti « Vivant » de Monsieur Duchâtelet se l’était d’ailleurs appropriée au cours de sa brève existence et avait récolté le soutien d’experts et d’économistes réputés (Geert Noels, Philippe Van Parijs notamment), mais aucune avancée concrète n’avait été accomplie. Et bien que l’idée trouve des partisans à droite comme à gauche, les modalités (le diable est dans le détail, n’est-ce pas ?) divisent, et d’importantes composantes de notre système social s’opposent fermement au projet, argumentant, à l’image de Marc Goblet, Secrétaire Général de la FGTB, qu’une telle idée sonnerait le glas de la concertation sociale. Par ailleurs, quelques divergences entre partis plombent l’aile de cette innovation politique. La plus marquante est sans doute celle opposant la vision libérale aux défenseurs dans les rangs d’Ecolos sur la question du remplacement total ou partiel des allocations actuelles. Les libéraux sont pour la suppression totale alors que la gauche voit l’allocation universelle comme un supplément. Et enfin, selon les experts plus ou moins proches du département des Finances, ce projet serait soutenable pour certains, mais ne le serait pas pour d’autres. Là encore, le bât blesse.

En résumé, la Belgique n’est pas prête de subir un remaniement massif à ce sujet, et le système en place n’est pas prêt d’être changé dans ses fondamentaux.

Quelle position aborder alors vis-à-vis de l’allocation universelle ?

En optant pour les allocations universelles, on peut imaginer que l’État évoluerait, abandonnant son rôle d’État Providence, tout en gardant une composante sociale car l’État continuerait d’aider ses citoyens en leurs procurant une base stable afin de pourvoir à leurs besoins essentiels. Cette base à minima devrait néanmoins stimuler le citoyen à parfaire sa qualité de vie en se cherchant un travail, même à temps partiel. Cependant, une fois assuré qu’il ne souffrira pas de faim, de soif, de froid, le travail n’est dès lors plus une nécessité, mais une envie. Et cette envie est l’essence du libéralisme. Cette envie poussera le citoyen à penser, à réfléchir, à développer, à innover afin de trouver sa voie professionnelle idéale. En premier lieu, cela représentera un gain non négligeable au niveau économique étant donné que le taux de chômage devrait baisser de manière significative, mais imaginez aussi la plus-value sur le plan humain, philosophique, artistique… Car nous ne serions plus non plus obligés de travailler pour survivre.

Et de rejoindre Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un jour de votre vie ». Bien-sûr, pour reprendre une seconde citation, de Alors, en quoi les allocations universelles Victor Hugo cette fois-ci : « Tout ce qui augmente représentent-elles une révolution de notre la liberté augmente la responsabilité ».

Le sommes-nous assez en Belgique ? système social ?

Pendant quelques mois, les habitants de cette région John DE COSTER toucheront un revenu mensuel et inconditionnel, censé remplacer la somme des allocations qu’ils perçoivent actuellement. Ils seront totalement libres quant à l’utilisation de ce montant, mais aucune aide auxiliaire ne sera attribuée. De plus, les citoyens seront libres de compléter ce revenu en allant travailler

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Nos Jeunes MR ont du talent !

Michael Valette, 27 ans, est membre Jeunes MR de La Hulpe. Mais c’est aussi le cofondateur de Sortlist SA, plateforme web qui aide les entreprises à booster leur marketing en trouvant le meilleur partenaire. Nous l’avons rencontré.

1. Comment a démarré l’aventure Sortlist?

Mon idée de départ n’était pas de devenir un entrepreneur. Comme beaucoup de jeunes diplômés, j’ai d’abord cherché un emploi. C’était la crise, je n’avais pas d’expérience et mes études universitaires ne me qualifiaient pas pour un savoir pratique précis. Je me suis donc lancé, la tête en avant, dans un projet que je portais sur le côté avec un ami. Après avoir rencontré des centaines de personnes afin d’être appuyés et conseillés, des opportunités sont apparues.

2. Tu es donc devenu un jeune entrepreneur un peu par hasard… Qu’est-ce que ça fait de monter sa propre boite à 20 ans ?

Même si c’est sûrement beaucoup plus marrant que de bosser dans une grosse boîte, on se rend vite compte qu’on n’est pas uniquement là pour le fun. L’objectif est de créer une entreprise viable qui génère de l’emploi et crée de la valeur pour l’économie. Si on ne garde pas cela à l’esprit, on fait fausse route. Dans le cas d’une startup technologique telle que Sortlist, l’objectif est de mettre en place un modèle automatisé et réplicable dans le monde entier. Notre job est, en quelque sorte, de mettre en place un «super exportateur». C’est une responsabilité lourde, surtout lorsque des investisseurs rentrent dans la course. On travaille dur pour quelque chose qui nous dépasse : l’entreprise et sa vision.

5. Sur base de ton expérience, quels sont les freins à l’entrepreneuriat chez les jeunes ?

Pour moi c’est clair, notre enseignement n’éduque pas à la culture de l’entrepreneuriat.

J’ai été frappé, ces dernières années, de voir le décalage entre l’université et la vie réelle. J’ai ingéré énormément de matières théoriques, sans apprendre ce qu’était vraiment la vie active et les choix qui s’offraient à moi en termes de statut.

Avec les succès des startups technologiques, les jeunes commencent à se rendre compte que des opportunités existent dans tous les domaines.

Tous les secteurs ont besoin de révolutions et ce ne sont pas les vieux acteurs du marché qui vont les initier.

6. Regrettes-tu d’avoir choisi de monter ta propre entreprise ?

Absolument pas ! Chaque jour réserve son lot de surprises formidables, l’ambiance est excellente, notre environnement est stimulant et on fait de belles rencontres. On voit directement l’impact de nos actions et les résultats qui en découlent, ce qui est très gratifiant.

C’est merveilleux de voir le bateau avancer avec de plus en plus de monde à bord. D’ailleurs, nous sommes toujours à la recherche de talents, notamment en développement informatique et en développement commercial, mais aussi de stagiaires en journalisme, informatique et design.

3. C’est le côté innovant de votre concept qui a assuré le succès de Sortlist ?

Oui et non. En fait, l’idée de départ n’a pas de valeur.

C’est le travail pour la réaliser qui en a une ! Il faut à tout prix sortir, rencontrer un maximum d’acteurs du terrain et parler de son projet. La plupart des gens ne demandent qu’à aider, mais ne prenez pas les avis de tout le monde pour argent comptant.

Ce sont vos décisions qui comptent ! Fiez-vous à votre bon-sens à tout moment. Ça parait stupide de le dire, mais beaucoup de décisions que vous aurez à prendre sortiront de l’ordinaire et on peut vite se laisser dépasser par les évènements.

De temps en temps, il est nécessaire de s’arrêter 7. Un dernier conseil à donner aux futurs une minute et de peser le pour et le contre pour jeunes entrepreneurs ? prendre des décisions rationnelles.

Considérez que vous ne savez rien et que vous devez tout réapprendre! Demandez4. Cela demande une persévérance à toute vous durant vos études «Qu’est-ce que j’aime, épreuve… dans quoi suis-je bon et comment pourraisC’est certain qu’il faut se préparer à galérer je gagner de l’expérience dans ce domaine ?» quelques mois. Quel que soit votre point de départ, Ce questionnement est la base d’un projet vous verrez que rien n’est aussi simple que prévu. personnel et peut-être d’une activité Il faut être prêt à sacrifier son temps, son argent entrepreneuriale. et parfois sa crédibilité face aux autres qui seront Pierre-François DI STEFANO toujours sceptiques tant que vous n’aurez pas de preuve concrète de votre réussite.

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Et tu disais ? « On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire, peu voient en lui le cheval qui tire le char. » Cette citation de Winston Churchill résume assez bien les critiques souvent répétées à l’encontre des entrepreneurs. Pour la gauche, être patron d’entreprise signifie (trop) souvent exploiter les travailleurs, s’en mettre plein les poches pendant que d’autres se tuent à la tâche pour eux,… Les clichés sont nombreux et ont la vie dure. Le libéral ne partage bien évidemment pas cette analyse.

Etre indépendant, chef de sa propre entreprise, c’est avant tout accepter de prendre des risques. L’indépendant est celui qui produit, qui adopte une attitude proactive pour créer son propre emploi… et très souvent, procurer du travail à d’autres personnes. C’est celui qui ose investir, emprunter, pour réaliser un projet auquel il croit et pour lequel il va se battre.

"Vous, libéraux, défenseurs des patrons véreux et du capitalisme !"

D’où vient donc cette mauvaise image que d’aucuns aiment coller aux entrepreneurs ? Tout simplement de l’amalgame qui est fait entre les grosses structures et les PME. Or ce sont bien ces dernières, qui par leur enracinement local, offrent des emplois de qualité et de proximité. À titre d’information, notons que les PME représentaient dans notre pays, en 2013, 99 % des entreprises (suivant les normes européennes), et 68.9 % des emplois privés. Et pourtant l’esprit d’entreprendre reste beaucoup trop faible dans notre pays. Le taux d’activité entrepreneurial est très inférieur à la moyenne européenne : si on dénombre 2.5 entreprises créées par an pour 1000 habitants, elles sont 6.6 pour la moyenne de l’U.E. Les dérives de certains ont écorné l’impage du monde entrepreneurial. Alors que les libéraux s’opposent à ce genre de dérives, comme les monopoles par exemple.

Le paradoxe des critiques émises à propos des chefs d’entreprises, c’est qu’aucun système de solidarité ne peut exister s’il n’y a pas d’abord création de richesse… Impossible de venir en aide aux défavorisés si rien ne peut être distribué.

Le libéral, d’un point de vue économique, défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu'il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l'équilibre, pour autant que l’homme puisse agir librement. La loi de l'offre et de la demande, par exemple, conduit à l'équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l'ajustement optimum des ressources disponibles à la demande. Le libéralisme économique s'oppose au contrôle par l'État des moyens de production et à l'intervention de celui-ci dans l'économie, si ce n'est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable.

Le danger principal, et le raccourci que nos détracteurs se plaisent à emprunter, est de confondre libéralisme et capitalisme. Le capitalisme est un outil, pas une idéologie. Il n’est sans doute pas vain de rappeler que le capitalisme peut être étatique… En effet, le communisme tel que pratiqué dans l’Union soviétique était un capitalisme d’État. Le mécanisme était d’accumuler des moyens de production pour obtenir des rendements d’échelle. La différence essentielle tenait dans la propriété des moyens de production, qui dans le cas du communisme, appartiennent à l’État.

L’individu qui agit librement agit d’abord et surtout dans son propre intérêt en priorité. En agissant de la sorte, il concourt néanmoins à l’intérêt collectif. En effet, l’entrepreneur vise avant tout la réussite de son projet, et sa viabilité. Il prendra les décisions qui permettent de pérenniser sa structure. Il posera les actes qui permettront de le rendre plus performant, d’améliorer son travail et ses produits afin de les rendre incontournables. Si le besoin de grandir se fait ressentir, il pourra faire croître son activité et procurer du travail, soit en embauchant, soit en consommant plus de matières premières et autres produits nécessaires à son activité. Bref une entreprise florissante est surtout une entreprise vivante, qui consomme et agit en fonction d’intérêts multiples. « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour, quelqu’un a pris une décision courageuse. » (Peter Drucker, auteur de Innovation and Entrepreneurship: Practice and Principles (1985)) Jessica MAYON

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Twitto’s & Comments Belgian Royal Palace

‫@‏‬MonarchieBe | 22/08/2015

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31/08/2015

Jeunes MR

Merci à ceux qui grâce à leur intervention courageuse ont empêché un attentat cruel hier soir.

De nombreuses vies ont été épargnées

STATLER

@Chaos _Be | 20/08/2015 Tsipras voudrait se reconver tir en joueur de poker, sans être conseiller pôle emploi, je pense que je lui déconseillerais cette reconver sion

ASSITA KANKO

@Assita_ Kanko | 17/0 8/2015

ent Pensée de la semaine: « Aucun instrument de développem n, Anna Kofi ». filles des n’est plus efficace que l’éducation Unies ns Natio des ral ancien Secrétaire Géné

C’est aussi la rentrée pour les Jeunes MR ! Premier Bureau Politique de l’année académique. Et on peut déjà vous dire qu’on vous prépare de sacrées surprises pour les prochains mois. :-)

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18/08/2015

Kattrin Jadin

JUSTIN TRUDEAU

@JustinTrudeau | 11/08/2015 Le bureau de campagne est ouvert ! #trudeau2015

Le plus bel accueil est à Eupen, évidemment ! Pour mon ami, Gilles [Foret].

Den schönsten Empfang gab es natürlich in Eupen! Für meinen Freund und Kollegen Gilles !

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01/08/2015

Mathieu Bihet

#‎Skarnage‬ dans le monde syndical !

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VÉRONIQUE LAMQUIN

@vlamquin | 07/08/2015

Pour @OChastel « quand c’est dans son jardin, le PS est frappé du syndrome Nimby qui l’empêche d’agir avec humanité pour le bien collectif »

17/07/2015

Olivier Chastel

J’apprends avec beaucoup d’émotion le décès de Véronique Cornet. Députée-bourgmestre de Montigny-le-Tilleul, Véro s’est battue avec courage et dignité contre la maladie. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à ses nombreux amis. Le MR est en deuil.

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LAGOON PARTY DES JEUNES

[ 04/07/2015 ]

Près de chez vous

Quoi de mieux que de dé soleil et autour d'un ba buter les vacances sous le rbecue! C'était ce 4 juille sous un soleil de plomb (30°C) qu'avait lieu la pre t et Lagoon Party des Jeun mi es MR. Plus de 65 me ère de toutes les province mbres s et Capit ale, se sont donn de la Région de Bruxelles és rendez-vous aux La l'eau d'heure pour un cs de grand moment de co nvivialité.

La réussite de cette jou rnée est notamment du nombreuses discussion e aux s mais surtout, aux tou rnois de pétanque improvisés! Ce qui est certain, c'est qu se retrouvera tous en e l'on semble au début des vacances prochaines pour réitérer cet évènement!

LA FOIRE AGRICOLE DE LIBRAMONT [ 24-27/07/2015 ] Libramont

MR

est un évènement La Foire agricole de Luxembourg, mais incontournable pour la Province de l voire international. dont le retentissement est nationa MR y organisait un C'est devenu une tradition, le dans le pré". Cet te moment convivial: "Le MR est de la Province du année encore, les Jeunes MR r accueillir tous les Luxembourg se sont mobilisés pou leur distribuant en par ticipant s à cet apéro-rencontre aux questions sur un badge, mais aussi en répondant nos goodies qui ont notre mouvement… sans oublier l'occasion également toujours aut ant de succès! Ce fut avec de nombreux de rencontrer et d'échanger s la bonne humeur. agriculteurs et éleveurs, le tout dan

BEACH VOLLEY INTER JE

[ 09/08/2015 ]

UNESSES POLITIQUES

Ce 9 aout 201 5 se déroulait la 3e edition du to inter-jeunesses po ur lieu pour la prem litiques de la Province de Lièg noi de beach volley e. iè précisément à H re fois sur l'arrondissement de Cet te initiative avait éron. Nos représ Huy-Waremme, en fois largement pl us nombreux qu tant s Jeunes MR ét aient enco plus re une e les autres jeun sous le soleil et es da haut la main ce ns le plus grand fair-play, que ses politiques. C'est tournoi! Allez, sa ceux-ci ont rem ns rancune et à po l'année prochain rté e!

COURSE DE CAISSES À SAVON

[ 23/08/2015 ]

savon à la la Grande course de caisses à Ce dimanche 23 août avait lieu emment MR de Courcelles étaient bien évid Ducasse du Braibant. Les Jeunes ils se sont et préparé leur caisse à savon, de la par tie. Après avoir décoré rochant course et se sont distingués en déc roché lancés à l’assaut de cet te grande déc troumpf à savon » a également la première place. Leur caisse « Sch s originale ». la plu la médaille de « la caisse à savon

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Nousinavdeontsoi beso

Tu aimes débattre ?

Tu veux partager tes conv Tu veux être acteur de la ictions ? société ?

Tu voudrais éveiller les jeu ne s au x en jeux de demain ?

Tu es enseignant et tu so uhaites organiser un déba t dans ton école?

Alors ceci est fait pour toi !

En 2002, les jeunes des cinq partis démocratiques francophones constituaient la plateforme Apprentis Citoyens. Par ce biais, ils entendaient promouvoir l’organisation de débats citoyens et politiques dans les écoles secondaires.

Depuis, des jeunes venant des cinq mouvements de Jeunesse politique reconnus en Communauté française (écolo j, Jeunes cdH, Jeunes FDF, Jeunes MR et MJS) sont envoyés dans les écoles secondaires sur demande de ces dernières afin de pouvoir présenter leurs mouvements et leurs idéaux. Ces jeunes y discutent de leurs engagements et répondent aux questions posées par les élèves. Un sujet d’actualité peut aussi être mis sur la table afin d’être débattu en classe.

Plus d’informations sur le site internet www.apprentis-citoyens.be

INTÉRESSÉ PAR APPRENTIS CITOYENS ?

Contacte notre détaché pédagogique : hubert@jeunesmr.be 02/500 50 63

rends Etlécarisplearnoouvleaeu ..sl.ogan des Jeunes MR !

P Le 23 février 2016, cela fera 15 ans que les Jeunes MR se sont constitués en ASBL. 15 ans : l’âge de l’émancipation, de l’affirmation de soi mais aussi une nouvelle étape dans la jeune vie de notre organisation. Ces années ont été riches d’enseignements et plus que jamais, vous avez eu l’occasion de prendre la parole, de vous faire entendre et de participer activement au débat public. Nous avons réussi à former tous ensemble une véritable union libérale !

Cependant, même si nous restons fidèles à nos valeurs, notre message doit évoluer pour s’adapter aux jeunes d’aujourd’hui. Cette évolution, nous voulons la vivre avec vous. C’est pourquoi nous faisons appel à nos membres afin de définir ensemble le nouveau slogan des Jeunes MR !

Jusqu’à la fin de l’année, vous aurez l’opportunité de proposer un nouveau slogan pour notre organisation ! Les meilleures suggestions seront soumises au vote lors de l’Assemblée Générale de février 2016. Le slogan qui recueillera le plus de voix sera dévoilé officiellement lors de la fête d’anniversaire des Jeunes MR.

Et si c,était ton slogan qui devenait la nouvelle devise des jeunes libéraux ?

Pour participer, rien de plus simple ! Rendez-vous sur la page www.jeunesmr.be/site/slogan et complétez le formulaire en ligne.

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Grâce à eux, 44 jeunes découvrent les coulisses de la politique en ce moment!

www.jeunesmr.be - PICCOLO MR n°38 | Septembre - Octobre 2015 Éditeur responsable : Mathieu BIHET | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles Ne pas jeter sur la voie publique

• Daniel BACQUELAINE • Jenny BALTUS-MÖRES • François BELLOT • Françoise BERTIEAUX • Willy BORSUS • George-Louis BOUCHE Z • Laet itia BROGNIE Z • Jacques BROTCHI • Olivier CHASTEL • David CLARINVAL • Alain COURTOIS • Jean-Luc CRUCKE • Valérie DE BUE • Sybille DE COSTER-BAUCHAU • Vincent DE WOLF • Christine DEFR AIGNE • Virginie DEFR ANG-FIRKET • Alain DESTEXHE • Olivier DESTREBECQ • Boris DILLIES • Christophe DISTER • Denis DUCARME • Yves EVR ARD • Jean-Jacques FLAHAUX • Gilles FORET • Benoît FRIART • Jacqueline GAL ANT • Charles GARDIER • Luc GUSTIN • Laurent HENQUE T • Kattrin JADIN • Hervé JAM AR • Pierre-Yves JEHOLET • Patrick LECERF • Gilles MOUYARD • Benoît PIEDBOEUF • Didier REYNDERS • Françoise SCHEPM ANS • Viviane TEITELBAUM • Damien THIERY • Stéphanie THORON • Nicolas TZA NETATOS • Jean-Paul WAHL • Sophie WILMÈS

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