N°01 | ÉDITION 2020 | jeunesmr.be | jeunesmr | jeunesMR | jeunes_mr
BLUE belle la vie en 2020 Présentation du nouveau Bureau politique national des Jeunes MR Interview du nouveau jeune Président du MR Notre regard sur les Déclarations de politique régionales et communautaire
Éditeur responsable : Steve DETRY | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles
ÉDITO 03
04-05
07
08
09
10
11
12
13
14
INTERVIEW DE GEORGES-LOUIS BOUCHEZ, JEUNE PRÉSIDENT DU MR
ANALYSE DU BLEU, DU VERT ET DU ROUGE POUR LA WALLONIE
06 07
ET BRUXELLES DANS TOUT ÇA ?
08 09
DES COMMENTAIRES SUR LE COMMUNAUTAIRE
10 11
PRÉSENTATION LE NOUVEAU BUREAU POLITIQUE DES JEUNES MR
INTERNATIONAL QUE S’EST-IL PASSÉ AU CONGRÈS DU LYMEC ?
15
03 04 05
EN BREF & EN IMAGES
12 13 14 15
L
a toute nouvelle mouture du nouveau Piccolo est (enfin) arrivée!
À l’intérieur, une mise au point des importants chantiers de ces prochaines années pour les libéraux. Une nouvelle présidence qui a hérité de la casquette d’informateur, une première Première qui manœuvre un exécutif fédéral minoritaire, des Bleus au gouvernement wallon avec des Verts et des Rouges, une 4ème législature dans l’opposition pour les Libéraux bruxellois ainsi qu’un Verviétois à la tête de la Fédération Wallonie-Bruxelles… Vous l’aurez compris, les challenges politiques ne manquent pas ! Autant de raisons pour les Jeunes MR de porter un regard critique sur le parti mère et le travail de ses mandataires. Le nouveau comité de rédaction a aiguisé ses mines et ses claviers et il vous propose un contenu dans la réflexion et l’analyse : une interview sans tabou du Président quant à la place qu’il réserve aux Jeunes MR au sein du parti, la déclaration politique régionale wallonne évaluée sous 3 angles différents, une mise en évidence des plus grands enjeux dans notre capitale et des commentaires sur le communautaire francophone. Et puisque que vous recevez ce Piccolo juste après les fêtes de fin d’année, vous retrouverez une présentation décalée des membres du Bureau Politique. Il me reste à vous souhaiter une bonne année 2020 et à vous inviter à profiter de notre cher magazine car le prochain numéro en papier sera imprimé d’ici un an. En attendant, c’est un tout nouveau format digital qui fera son apparition en 2020. Julien LIÉGEOIS
#staytuned #2020
Rédacteur en chef : Julien LIÉGEOIS | Comité de rédaction: Julie LABEILLE | Maickel KRAUS | Cindy CLAEYS | Julia PIRLOT | Mélis OZ | Pierre BRASSINNE Hubert CHAPELAIN | Gwenaëlle WILLIOT | Amandine DE GREEF | Graphiste/infographiste: Thomas PIETERHONS | Éditeur responsable : Steve DETRY Numéro d’identification ISNN: 1784-7192 | Jeunes MR ASBL | Av. de la Toison d’Or 84-86 | 1060 Bruxelles
2
PICCOLOMag • n°01
Photo by Nathalie Bidoul
06
PICCOLOMag | n°57 |
INTERVIEW
BIOGRAPHIE
• •
Né le 23 mars 1986 à Frameries.
• •
À l’âge de 20 ans, il se présente pour la 1ère fois aux élections communales de Mons.
•
Photo by Nathalie Bidoul
• • •
Titulaire d’un Master en Droit, finalité Droit public à l’ULB. Avocat, il a été Assistant et Chargé d’Exercices en Droit aux Universités de Namur et de Mons.
En 2012, il mène la liste communale pour le Mouvement Réformateur. Il devient alors Échevin des Finances et du Budget, de l’Emploi, du Développement durable à la Ville de Mons jusqu’en avril 2016, lorsque le PS rejette le MR dans l’opposition. En 2014, en remplacement de Jacqueline Galant, Ministre fédérale empêchée, il preste serment comme Député wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2019, il devient Sénateur coopté du MR. Depuis novembre 2019, il est le plus jeune Président que le Mouvement Réformateur ait connu. Fan de sports moteurs, il est également l’auteur d’un livre intitulé « L’aurore d’un monde nouveau », qui propose 10 réformes politiques pour changer de modèle de société. La plus connue étant l’allocation universelle.
GEORGES-LOUIS BOUCHEZ Interview du nouveau Président du MR
Le 29 novembre 2019, Georges-Louis Bouchez fut élu à la présidence du MR suite à une élection interne bien rythmée. Le Piccolo Mag est allé interviewer «GLB» pour vous sur la place des jeunes dans notre parti, le futur de notre pays, les challenges pour la Wallonie, le MR bruxellois, les militants dans les sections locales, le bilan de l’ancienne présidence et du fun via des questions décalées pour terminer l’exercice.
D
urant la campagne présidentielle, tu as indiqué que le MR devait accorder une place plus importante aux jeunes au sein du parti et de son organe décisionnel. Concrètement, quelles mesures vas-tu prendre pour mieux inclure les Jeunes MR ? La question, c’est de faire des espaces via les débats, les prises de parole et pas nécessairement avoir quelque chose dans des organes régulièrement. Juste être présent à une table, ce n’est pas ça qui va faire la différence. Ce qui fait la différence, c’est de donner l’opportunité. Par exemple lors des vœux, il y a 4 intervenants. 3 sont Jeunes MR puisqu’en l’occurrence, je suis membre des Jeunes MR (rires), il y aura le Président de Fédération Jeunes MR qui animera et une jeune élue locale qui exprimera un message pour le public avec une mise en évidence. Même chose pour les débats internes qu’on va organiser, également dans les fonctions que nous attribuons. Il y a eu la désignation du nouveau président de l’UVCW 1, il a 36 ans, ça fait à peine un an qu’il a quitté les Jeunes MR. C’est vraiment au quotidien dans la recherche de renouvellement, de nouveauté, qu’il y a la recherche de mise en évidence des Jeunes MR. C’est facile d’inviter quelqu’un à une réunion où il est un parmi d’autres. C’est aussi une prise de responsabilité dans la mise en évi-
dence sur les listes, je l’avais déjà indiqué et aussi dans le pilotage de certains débats internes pour arrêter la position du MR.
Étant donné la situation actuelle du gouvernement fédéral, quelles sont les pistes à envisager pour trouver rapidement un exécutif opérationnel ? Y a-t-il des partenaires politiques à privilégier ou plutôt à défavoriser ? Non, nous c’est le projet qui compte et uniquement le projet. Il y a un lien fort avec l’OpenVld et je souhaite qu’on se présente comme famille libérale, c’est essentiel. D’ailleurs j’aimerais que ce soit plus présent du côté bruxellois et de manière globale. L’OpenVld est un partenaire sans être un partenaire car nous sommes membres de la même famille politique. Deuxièmement, il n’est pas question de favoriser l’un ou l’autre en la matière. Il faut surtout un projet qui défendra les classes moyennes et populaires. À ce titre, il faut une meilleure récompense du travail, un meilleur lien entre le bien-être au travail et l’association vie privée / vie professionnelle. Par rapport aux jeunes, il faut offrir des perspectives pour pouvoir choisir sa vie et les possibilités de faire ses choix et les assumer. Pour ça, il faut un enseignement de qualité. C’est là que l’égalité des chances se fait. Il faut, dans le parcours professionnel
1. Maxime Daye, nouveau président de l’Union des Villes et Communes de Wallonie asbl
et dans les politiques que nous mettons en œuvre (par exemple en matière fiscale), permettre à des jeunes de se développer, de s’épanouir sans être tenus par des contraintes qui maintiennent les individus parfois au sol et qui les empêchent de se déployer.
Que pensez-vous de la déclaration gouvernementale wallonne ? Est-elle à la hauteur des challenges qui attendent la Wallonie ? Cette déclaration de politique régionale est avant tout le fruit d’un compromis entre des partenaires qui ne le sont pas nécessairement au naturel. Ou en tout cas des partenaires qui le souhaitaient au début du gouvernement. Mais qui travaillent bien ensemble et sont loyaux les uns vis-à-vis des autres. Donc bien sûr, on pourrait toujours considérer qu’on aurait pu être un peu plus ambitieux d’un côté ou de l’autre selon que l’on soit plus de gauche ou plus libéral. C’est un fait que ce n’est pas nécessairement ce qu’on aurait écrit si nous avions été seuls. Mais nous ne sommes pas seuls et c’est certainement le meilleur point de compromis par rapport aux défis qui sont les nôtres et dans le respect des partenaires. Donc c’est une bonne déclaration de politique régionale mais comme toute déclaration politique, il faut veiller à sa bonne application dans le suivi de toute une série de dossiers.
• • •
3
”[…] Il faut une meilleure récompense du travail, un meilleur lien entre le
bien-être au travail et l’association vie privée / vie professionnelle. […] Il faut offrir des perspectives (aux jeunes) pour pouvoir choisir sa vie et les possibilités de faire ses choix et les assumer. […] Il faut permettre à des jeunes de se développer, de s’épanouir sans être tenus par des contraintes qui maintiennent les individus parfois au sol et qui les empêchent de se déployer.”
George-Louis BOUCHEZ
À Bruxelles, le MR enchaîne la 4 ème législature au sein de l’opposition. Quelles sont les solutions à mettre en place afin de renforcer le parti et le faire participer au gouvernement bruxellois 2024 ? Le meilleur moyen de participer à un gouvernement, c’est de gagner les élections. Il faut être premier parti et, en tous les cas, avoir un poids électoral qui nous permet d’être incontournable en 2024. Il ne faut pas espérer nécessairement sur le soutien des uns ou des autres. Je pense que dans une démocratie, ce qui compte, c’est votre poids électoral qui pourra augmenter grâce à un travail de terrain important (également dans les sections locales). Deuxième aspect, il faut de la coordination entre nos actions communales et celles de la région. Encore plus qu’en Wallonie, à Bruxelles la vie des communes est intrinsèquement liée à celle de la Région et les politiques se chevauchent. Il faut véritablement avoir un lien par rapport à ça. Troisième aspect, nous devons aller chercher des nouveaux thèmes de société à côté desquels on est passé puisqu’on a pu constater qu’il y avait des attentes nouvelles, un peu différentes auprès d’une partie de la population. Je pense qu’il faut aborder des questions plus modernes qu’on a oubliées et venir aussi avec des solutions plus novatrices. Pour le moment, il y a toute une série de personnes qui font des constats, c’est très bien, mais peu sont ceux qui apportent des solutions. Je pense qu’on ne doit pas hésiter à venir avec des solutions un peu hors du cadre. Et ces solutions hors cadre, ça peut être aussi des progrès technologiques. On parle beaucoup de mobilité : les voitures autonomes, ça peut être un enjeu, avoir un abonnement de mobilité c’està-dire un abonnement qui vous permettrait de prendre à la fois train, tram, vélo, trottinette, voiture partagée, en payant un forfait de mobilité tous les mois, est un autre défi. Il faut aussi s’attaquer aux questions liées à la formation puisque 60% des demandeurs d’emploi bruxellois n’ont même pas un diplôme de secondaire supérieur. Il est donc fondamental, en matière de cohésion sociale, en matière d’égalité des chances, de capacité à offrir un avenir à chacun de pouvoir aussi se positionner sur la question de la formation et de l’accès à l’emploi. Aujourd’hui, la moitié du PIB bruxellois est générée par
4
PICCOLOMag • n°01
des navetteurs. On pourrait se dire que, s’il n’y avait pas de navetteurs, ce serait formidable car il y aurait de l’emploi pour tout le monde. Sauf que les Bruxellois actuellement ne sont pas en mesure de pourvoir aux emplois qui sont créés dans leur propre région.
Comment prendre en compte les opinions des sections locales et donner aux militants une place adéquate au sein du parti ? Il faut une très grosse présence de terrain et ça, c’est mon rôle. Je suis très présent sur le terrain. Il y a la nécessité aussi d’une dynamique, c’est-à-dire une organisation structurée de débats et de prise en compte par rapport à l’avis et l’organisation du parti. Et je peux déjà annoncer qu’on lancera le chantier des révisions de nos statuts tout au long de l’année de 2020. Il y aura différentes réunions et au moins une par arrondissement dans la phase préalable du projet. Le calendrier complet des différentes réunions sera présenté pendant les vœux pour que les sections, les militants puissent aussi faire des propositions sur une meilleure prise en compte des différentes réalités qu’ils peuvent rencontrer. Mais je crois qu’on peut prévoir tous les statuts qu’on veut, la seule chose qui compte, c’est de pouvoir être présent sur le terrain et faire remonter ce qui existe pour pouvoir alors amener des politiques qui soient plus en phase et des réponses que les citoyens attendent.
Avec le départ de Charles Michel et de Didier Reynders pour leurs nouvelles fonctions européennes, quelles sont les leçons que tu tires de l’ancienne présidence ? Je pense qu’on ne peut pas comparer une présidence par rapport à une autre. Les époques sont différentes et à partir du moment où les moments sont différents, on a des actions qui sont différentes. Au surplus, il y a des questions de personnalité qui interviennent. La personnalité d’un président n’est pas celle d’un autre et donc ça n’entraîne pas la même façon de voir les choses. Je pense qu’on doit regarder ce qui n’a pas fonctionné mais ça ne veut pas dire que c’est à cause de la présidence. La communication interne est quelque chose qui a fait défaut. La communication externe n’a pas toujours été adaptée et on pourrait se dire que le monde MR ne fonctionne pas de la façon la plus optimale. Il faut beaucoup plus mettre en réseau mais je pense qu’en disant ça, ce n’est pas un problème de bilan de la précédente prési-
dence. C’est juste que la société a changé. Notre formation politique, au même titre que les autres formations politiques, continue à fonctionner selon les codes du 20ème siècle et pas ceux du 21ème. Je pense à la transversalité, à la prise en compte des opinions. Il y a vraiment un travail d’ouverture nécessaire. Pour le reste, dans ce qui a été bien fait, le parti reste une machine forte, solide avec des moyens financiers important, avec un programme dont les bases sont extrêmement claires. Nous devons nous ouvrir à de nouveaux sujets. Notre corpus idéologique est quand-même très clair et donc ça reste une très grosse machine. Tout ça, ça se travaille. Lors des dernières élections, nous avons réussi à maintenir un certain niveau pour faire de nous un grand parti. Donc oui, nous avons tous les outils, tous les atouts du grand parti. Maintenant, il faut peut-être les déployer un peu plus. Mais il ne faudra jamais oublier que le travail de Charles Michel de ces dernières années nous permet de compter sur un Président de Conseil européen, un Commissaire européen, une Première ministre, un vrai renouvellement dans le parti. Nous avons la dynamique la plus positive.
3 Questions décalées
INTERVIEW
Ton film de Noël préféré ? “The Holiday”
Dans ta vie, celui ou celle qui t’inspire, c’est ? Winston Churchill
Ta chanson du moment, c’est ? Insane de Ofenbach.
Une bonne résolution pour l’année 2020 qui commence ? Passer plus de temps avec mes proches et mieux ranger mon appartement car c’est l’enfer.
Un endroit à aller visiter pour les prochaines vacances ? Faire un tour des Amériques du sud, visiter le Pérou, le Chili et la Cordillère des Andes.
Photo by Nathalie Bidoul
• • •
5
Du bleu, du vert et du rouge pour la Wallonie MR, Ecolo et le PS. 3 partis et 1 coalition. 3 courants politiques différents qui, en formant un gouvernement, veulent chacun laisser leur marque respective au sein de ce dernier. Et cet exécutif tout frais a accouché d’un bébé bleu, vert et rouge : la Déclaration de Politique Régionale (DPR). Les Jeunes MR ne pouvaient pas passer à côté d’un tel document sans se prononcer sur le caractère libéral des projets politiques qui y sont avancés. Cette Déclaration Politique Régionale de 122 pages, abordant des sujets aussi transversaux que la mobilité ou l’emploi et aussi spécifiques que le photovoltaïque ou la plantation de haies, est à lire, relire et analyser en profondeur…
Les titres-services Que dit la DPR sur l’évolution des titres-services, qu’est-ce qui va changer ? La garde d’enfant pourra bientôt être aussi payée grâce aux titres-services. Le 9 septembre dernier, les partenaires du Gouvernement wallon ont présenté leur Déclaration de Politique Régionale. Parmi tous les points qui y sont abordés, un en particulier a retenu toute mon attention : il s’agit de l’extension du mécanisme des titres-services à l’accueil et au transport des enfants entre 3 et 11 ans. Cette mesure permettrait aux parents de mieux concilier vie privée et vie professionnelle. Comment ? Voici quelques petites précisions.
rait y voir un bel avantage et les parents pourront avoir la certitude que la personne qui s’occupe de leur enfant est qualifiée.
Intéressons-nous à présent au principe d’étendre les titres-services à la garde et au transport d’enfants. Pourquoi est-ce révolutionnaire, et pourquoi est-ce une mesure à mettre en avant selon moi ? Tout simplement parce que grâce à elle, les parents qui exercent des fonctions aux horaires tardifs et qui ne disposent pas d’appui familial, pourront confier leurs enfants à une personne qualifiée et responsable en leur absence.
Concernant les éléments négatifs, les sociétés de titres-services craignent que cette nouvelle responsabilité ne soit trop lourde à gérer. Ensuite, même avec les avantages fiscaux, le prix d’un chèque reste inabordable pour certains parents et certains professionnels de la garde d’enfants craignent pour la pérennité de leur emploi. Finalement, le coût de cette mesure tendra à augmenter d’année en année et pourrait peser trop lourd sur le budget wallon.
Il y a plusieurs éléments positifs à mettre en avant. D’abord, face à une demande croissante de solutions de garde d’enfants, ce service pourrait répondre à une grosse partie de cette demande. De plus, cette mesure va très certainement créer de nombreux emplois dans le secteur des titres-services. Ces derniers étant partiellement déductibles fiscalement, le consommateur pour-
Il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour que les familles puissent conserver ou acquérir un certain équilibre entre vie privée et vie professionnelle, mais cette mesure est, je l’espère, annonciatrice de beaucoup d’autres en ce sens. Par Julie LABEILLE
Photo by Freepick
Le titre-service se présente sous la forme d’un chèque (ou depuis peu sous forme électronique), utilisable pour payer des sociétés agréées qui fournissent un service d’aide-ménagère à prix réduit. Il faut savoir également que lorsque vous achetez des titres-services, vous pouvez déduire fiscalement une partie de la somme totale déboursée. En clair, vous payez moins cher pour des services et bénéficiez d’avantages fiscaux pour cela.
Chaque particulier qui réside en Belgique peut acquérir des titres-services et en faire usage auprès de sociétés agréées.
La pauvreté et les inégalités L’égalité des chances est le souffle d’un renouveau démocratique dans une société prospère et juste. Aujourd’hui plus qu’hier, la pauvreté et l’inégalité sont des sujets au coeur de toutes les attentions. Étant professionnel dans une institution pour jeunes, je suis très sensible à ces deux aspects. Il m’arrive de rencontrer des situations familiales compliquées qui se dégradent à cause de la pauvreté. En tant qu’éducateur, nous devrions pouvoir suivre individuellement le jeune et sa famille tant au niveau administratif, bien-être, ou l’accompagnement social et professionnel. Il est important que ce suivi se fasse sur le long terme avec des échéances à court terme. La pauvreté est aussi liée aux inégalités. Comme repris dans la déclaration gouvernementale wallonne, adapter et la faciliter les démarches administratives serait sans aucun doute le commencement d’une meilleure insertion. C’est par l’accompagnement de la personne qui est en demande que nous y arriverons. Ainsi, chacun a le droit d’évoluer et de s’intégrer dans la vie active et nous avons le devoir de trouver les moyens pour
6
PICCOLOMag • n°01
y arriver. D’ailleurs, pour nous, Jeunes MR, avoir la volonté de saisir sa chance et de se faire une place au sein de la société active est un élément fondamental. C’est pour cela que l’égalité des chances doit tous nous concerner. À nous d’en faire bon usage.
Chacun doit être en mesure de pouvoir comprendre les documents adéquats mis en place dans le parcours de l’intégration interculturelle. Cela aidera aussi en ce qui concerne la lutte contre la discrimination en matière d’emploi et de logements.
Au sein de la déclaration wallonne, des pistes sont amenées de manière concrètes et réfléchies. Voici celles qui me semblent les plus pertinentes: replacer l’humain au centre de l’accompagnement ; renforcer le cadre de l’insertion socioprofessionnelle et de la formation avec un objectif effectif d’insertion dans l’économie marchande, non marchande et dans la société. Ce dernier point est extrêmement important, dans le sens où l’insertion sociale et professionnelle d’une personne est la base de l’épanouissement personnel. Cette insertion favorisera sans nul doute la collaboration et la relation entre chacun. De plus, il faut insister sur la simplification de l’accès aux droits via des procédures lisibles et accessibles.
En conclusion, je dirai, selon moi, que pour y arriver, nous devons être “méritocrates”. N’oublions pas que l’égalité des chances s’accompagne de l’audace d’essayer, de travailler ensemble, de nous donner les moyens d’y arriver. Le chemin sera sans doute long voire peut-être périlleux mais je suis convaincu de la réussite de notre combat pour les prochaines années. C’est de cette façon que nous verrons une nette diminution du taux de pauvreté dans notre belle région.
Par Maickel KRAUS
Photo by gouvernement.wallonie.be
Photo by Freepick
ANALYSE
La dette wallonne : plus qu’un pari Il s’agit de comprendre les enjeux liés aux dettes publiques. Une petite analyse pour se mettre en questionnement sur la dette qui a souvent fait bondir les libéraux. Le nouveau Gouvernement wallon a fait un choix fort, celui de s’endetter afin d’investir massivement durant les cinq prochaines années. Celui-ci a même décidé d’aller un cran plus loin en excluant de son budget les investissements stratégiques en matière de numérique et de transition écologique. Mais pourquoi le Gouvernement wallon, et en particulier son Ministre du budget, le libéral Jean-Luc Crucke, entreprend-il de telles manœuvres ? La dette, n’estelle pas (plus) un repoussoir pour les libéraux ? Où en est la réflexion autour de ce thème qui déchaîne les passions des économistes depuis des siècles et est tant connotée symboliquement ? En janvier de cette année, « the Economist » titrait « Slowbalisation », que l’on peut traduire par « ralentissement global ». En effet, après vingt années de course effrénée à l’intégration, et donc à la globalisation, les économies mondiales ralentissent et se contractent.
vier Blanchard (ancien chef économiste du FMI). Sa thèse se positionne à l’encontre de l’orthodoxie sur la dette qui a prévalu ces dernières années. C’est sur ces bases que la Commission européenne a instauré ses fameuses « règles d’or » budgétaires qui limitent le déficit public en relation avec la dette des États européens.
dique que les taux d’intérêt ne pourraient pas rapidement repartir à la hausse et sans que cela soit anticipable. L’Histoire l’a suffisamment démontré. Une dette trop conséquente peut engendrer des effets « boule de neige » incontrôlables qui peuvent avoir pour conséquence la défaillance d’un État, englué ensuite dans des spirales déflationnistes aux conséquences sociales souvent terribles.
Blanchard défend, sans entrer dans les détails, l’idée que la charge de la dette ira en diminuant dans le futur, si le taux de croissance nominal reste supérieur au taux d’intérêt et si le déficit reste maitrisé. En résumé, un État pourrait donc s’endetter davantage qu’admis actuellement si le bénéfice de la croissance est supérieur au coût de la dette sur le long terme.
Ce ralentissement mondial a une conséquence majeure, celle de conserver les taux d’intérêts des banques centrales extrêmement bas et de faciliter ainsi l’emprunt. La conjoncture économique est particulière et entraîne avec elle son lot de réflexions nouvelles, notamment autour de la dette.
Le nœud du problème se situe également dans le « Capital » créé en contrepartie de la dette contractée par un État (ou une Région). Un certain nombre d’économistes voient d’un bon œil l’endettement quand celui-ci sert à financer des chantiers prioritaires comme l’emploi, le numérique ou la transition climatique. Cependant, un problème demeure et semble inextricable, il est presque impossible de déterminer si l’endettement d’aujourd’hui permettra de léguer un capital équivalent à celui des générations actuelles aux générations suivantes.
Un des premiers coups de semonce à l’international en faveur d’une approche différente de la dette a été tiré par Oli-
Par ailleurs, il ne s’agit pas de nier les dangers liés au surendettement et ils sont nombreux. Par exemple, rien n’in-
Olivier Blanchard ne dit pas autre chose : plus qu’un permis de s’endetter, sa conclusion appelle à une nouvelle approche de la dette qui prendrait en compte les coûts mais aussi les bénéfices de cette dernière. Le Gouvernement wallon fait donc un pari, et nous rejoue quelque part l’éternel duel libéral de Keynes contre Hayek, en misant sur le Britannique. Celui d’investir dans les grands chantiers pour demain, celui de s’endetter mais pour construire et léguer aux générations futures un capital en contrepartie d’une dette dont le poids sera contenu. Cette volonté semble s’inscrire dans l’air du temps. Mais n’oublions pas que comme tout pari, il comporte une part de risque. Et ce risque est élevé car la récession semble proche. Si elle devait frapper à notre porte, ce serait alors à la BCE de prendre toutes ses responsabilités afin de ne pas étouffer les régions et les pays de la zone euro. Par Pierre BRASSINNE
#bleuvertrouge #gouvernementwallon #dette #titresservices #pauvreté Photo by Freepick
• • •
7
Et Bruxelles dans tout ça ? Entamant sa 4 ème législature dans l’opposition, le MR bruxellois continue avec ardeur son travail critique des projets politiques promis par les gouvernements consécutifs Vervoort I, II et III. Une première constatation amère est qu’il y a peu de concrétisation de ce qui est annoncé. Basé sur la campagne des Libéraux “Bruxelles attend*” ainsi que sur des prises de position des Jeunes MR provenant du Memorandum Idéal2030 et du Petit Livre Vert, voici 3 thématiques bruxelloises phares qui vous feront mieux comprendre les enjeux de notre capitale.
La mobilité Quid de la mobilité à Bruxelles ? Un des soucis majeurs de notre capitale ! Le MR bruxellois reste sur ses gardes. Où en sont les promesses émises quant à la mobilité bruxelloise ? Les deux précédents gouvernements ne t’ont pas procuré un grand intérêt même en étant réputée pour être la capitale la plus motorisée d’Europe. Heureusement, les kets libéraux souhaitent avec ardeur te redonner ta splendeur ! Voici ci-dessous plusieurs ambitions du gouvernement Vervoort III et de nos élus libéraux avec l’appui des propositions des Jeunes MR pour redynamiser le cœur ou dirais-je mieux avec un peu d’ironie, le moteur de l’Europe. La politique de mobilité à Bruxelles a une réalité décevante et malheureusement, nous constatons qu’elle s’aggrave depuis de nombreuses années. Ce sujet complexe, pour diverses raisons, est très important car il touche toutes les couches de la société de Bruxelles dont l’économie, la santé et l’écologie de notre capitale. C’est la raison pour laquelle le nouveau gouvernement a octroyé un budget de 1,274 milliard d’euros pour fluidifier la mobilité bruxelloise. Ce budget sera en partie utilisé pour le nouveau plan régional Good Move qui a été proposé sous la législature précédente et peaufiné par l’exécutif actuel. Ce plan confirme les actions suivantes « tant attendues » : le prolongement du métro et du tram, l’extension et l’amélioration du réseau cyclable, une réduction significative de l’empreinte de la voiture, la multiplication de l’offre de transport en commun, un réaménagement des axes de pénétration en boulevards urbains, la limitation progressive de la vitesse de 50km/h à 30km/h vers 2021 dans certains quartiers. Devons-nous croire à ces promesses ? Y aurait-il enfin une réelle collaboration entre les diffé-
rentes régions et avec chaque acteur de la mobilité dont les 19 communes et les 6 zones de police ? Ce dernier point est un des objectifs principaux du MR bruxellois. En effet, il souhaite l’amélioration de la collaboration entre les différents gouvernements et les différents opérateurs (STIB, TEC, De Lijn, SNCB…). De plus, les Jeunes MR proposent de créer et de renforcer des nœuds intermodaux performants autour des grandes gares bruxelloises et wallonnes. Et ce, en réalisant et en optimisant les offres de mobilité par l’harmonisation des différents opérateurs, l’optimisation des parkings de transits, l’amélioration de la vitesse commerciale des opérateurs régionaux et l’intégration tarifaire et billettique. Un réel changement de mentalité est nécessaire et ne sera possible qu’en soutenant une offre de qualité. Nous soutenons nos représentants libéraux au gouvernement bruxellois dans la tâche de proposer avec ferveur de nouvelles ambitions de mobilité. Nous espérons que les actions positives se concrétisent et que le cadre de vie et la sécurité des Bruxellois(es) et de chaque usager soient respectés. Sans oublier que le MR bruxellois et les Jeunes MR prônent la réalisation d’une nouvelle culture de mobilité, en offrant une multitude de services alternatifs de qualité dont la Smart Mobility en incorporant la révolution numérique et en intégrant les diverses infrastructures avec un intérêt significatif pour la promotion de la mobilité douce. « Last but not least », la liberté de chacun de choisir son moyen de transport qui lui convient le mieux. par Cindy CLAEYS
Le logement Depuis maintenant 15 ans à Bruxelles, les 3 gouvernements Vervoort successifs ne cessent de faire des promesses en matière de logement sans jamais les concrétiser entièrement. Le droit à un logement décent est un droit fondamental qui doit être acquis par tous les Bruxellois, quel que soit leur revenu. Ces dernières années, nombreux sont ceux à quitter Bruxelles pour aller vivre en périphérie, pour cause de l’augmentation du prix de l’immobilier. En 10 ans, les gouvernements Vervoort 1 et 2 ne se sont montrés guères ambitieux en cette matière. De 2009 à 2014, le gouvernement Vervoort 1 promet la construction de logements pour les personnes à revenus moyens par le biais de Citydev. En 10 ans, Citydev n’a construit que 200 logements par an. Le gouvernement Vervoort actuel entend créer des logements répondant aux standards environnementaux les plus élevés sans préciser lesquels. A ce jour, 70% des émissions de CO2 proviennent du chauffage des bâtiments, la question environnementale ne se pose plus. Il est temps d’agir. Le MR propose de constituer un Fond Unique pour le Climat et une Banque Régionale pour le climat. Le Fond Unique pour le Climat servirait à financer les travaux de rénovation des bâtiments afin de diminuer leur consommation énergétique. Ce fond serait alimenté par les recettes de la Région à hauteur de 50 millions d’euros par an à court terme et de 160 millions d’euros par an à moyen terme. La Banque Régionale pour le Climat serait réservée à des prêts pour des travaux de rénovation à taux zéro, calqués sur le modèle du prêt vert bruxellois. Ces deux entités permettront d’aboutir au programme isolation dont le but est de diminuer la consommation énergétique du ménage bruxellois. En tant que Jeunes MR, nous avons surtout abordé cette thématique sous l’angle de la jeunesse. Nous sommes favorables, entre autres, au développement d’un parc de logements universitaires ainsi qu’à l’abrogation des droits de succession sur la résidence principale du défunt. Les Jeunes MR restent vigilants à l’avenir sur l’évolution des politiques urbanistiques. par Melis OZ
8
PICCOLOMag • n°01
Photo by Freepick
* https://www.bruxellesattend.be/
ANALYSE
L’emploi L’emploi à Bruxelles est une grande priorité. Il s’agit de former les demandeurs d’emploi, et d’entrainer la création d’entreprises porteuses pour le futur. Plusieurs pistes sont envisagées pour améliorer la situation. Il faut les mettre en œuvre. Photo by Freepick
Avec un taux de chômage record dans la région de Bruxelles-Capitale de 15% en moyenne en 2017, l’emploi reste un sujet primordial des différents gouvernements bruxellois qui se sont succédés. Le gouvernement de 2009 disait d’ailleurs à ce sujet que « Le taux de chômage, particulièrement chez les jeunes, est une préoccupation majeure » mais se voulait être rassurant en soulignant le fait que : « Cette situation n’est pas une fatalité ».
Photo by Splach
L’emploi a d’ailleurs aussi souvent été associé à d’autres objectifs. En 2009, il a été couplé à l’environnement, promettant que la conversion et l’évolution de l’économie régionale seront la priorité des prochaines années afin de réduire l’empreinte écologique de notre Région. De grandes ambitions qui promettaient aussi de faire de Bruxelles l’une des villes européennes les plus accueillantes et ouvertes à la fabrication et à la commercialisation de produits et services à haute valeur environnementale. En 2019 sous Vervoort III, l’emploi s’allie à la formation. Les moyens budgétaires devaient être concentrés prioritairement vers les demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés tout en développant de nouvelles filières et secteurs économiques pourvoyeurs de travail. Cependant, lorsque le MR bruxellois et les Jeunes MR s’intéressent aux chiffres, nous constatons que les promesses des gouvernements de ces dernières années ne sont pas suffisantes. L’exécutif est dans l’incapacité de moduler l’offre de formation vers des secteurs porteurs ou technologiques.
Les différents gouvernements ont aussi tenté de faire la promotion du bilinguisme à Bruxelles. Le gouvernement a promis la création d’une école normale bilingue et d’une Cité des langues. Malheureusement à l’heure du constat, le MR et les Jeunes MR remarquent que ces ambitions de création ont été oubliées.
Par ailleurs, et malgré cette envie d’allier l’emploi à la formation, le taux de chômage est de 27,4% pour la population la moins qualifiée à Bruxelles contre 8,6% en Flandre et 19,4% en Wallonie. La population hautement qualifiée ne fait pas figure d’exception, la différence entre Bruxelles et ses deux régions voisines est presque double. Bruxelles est à la traîne même lorsqu’il s’agit du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés où la tendance à la diminution est la moins importante et où la part des demandeurs d’emploi de longue durée est proportionnellement plus élevée.
Par ailleurs, le gouvernement voulait faire de Bruxelles la capitale belge de l’esprit d’entreprendre. Aujourd’hui, le groupe des parlementaires libéraux constate que la notion d’entrepreneuriat s’est volatilisée. Enfin, en ce qui concerne les fonctions critiques, le nouveau gouvernement bruxellois promet de mettre en œuvre un nouveau plan d’actions visant à endiguer les pénuries d’emploi ou les fonctions critiques. À l’instar des Jeunes MR qui proposent une orientation prioritaire des chômeurs vers les métiers en pénurie. Même si le nombre de métiers vacants ne permet pas d’absorber l’ensemble des chômeurs aujourd’hui, les combler permettrait de réduire le chômage global de manière significative.
Pour lutter contre ce taux de chômage élevé, les Jeunes MR avancent des solutions. Ils sont pour un changement dans la distribution des allocations de chômage, avec un maintien dans les premiers mois d’indemnités à hauteur du salaire, et un accroissement de la dégressivité ensuite. Il n’est pas question de remettre en cause la totalité des indemnités auxquelles un chômeur a droit, mais bien d’accroître l’incitant à retrouver un emploi. Il sera aussi envisageable de combiner cette mesure à un gel du montant des indemnités de chômage afin de ne pas handicaper les demandeurs d’emplois en formation.
par Julia PIRLOT
Enfin, en ce qui concerne la lutte contre les discriminations, les Jeunes MR sont pour l’instauration du CV anonyme. Si un CV anonyme ne permet pas de gommer tous les défauts comme une mauvaise présentation ou les fautes de français, il permet de limiter la discrimination parfois involontaire et donner, sur base d’un CV équivalent, les mêmes chances à chacun.
Photo by Freepick
#bxl #mobilité #emploi #logement #propositions #bruxellesdanstoutca
• • •
9
Des commentaires sur le communautaire En septembre, la Fédération Wallonie-Bruxelles a, elle aussi, présenté sa déclaration de politique communautaire. Avec à sa tête le Ministre-Président libéral Pierre-Yves Jeholet, les Jeunes MR se devaient de jeter un coup d’œil critique aux projets politiques que son exécutif réserve aux Francophones. C’est donc 3 thématiques qui vous sont proposées : l’enseignement supérieur et ses réformes orientées vers l’emploi, le sport de haut niveau et l’avenir du secteur de la jeunesse avec son éternel objectif de former des CRACS.
L’enseignement supérieur Notre système scolaire sera également en projet pour les prochaines années. Comment les constats des Jeunes MR peuvent-ils rencontrer les objectifs de la FWB ? Nous, Jeunes MR, avons pris part à l’élaboration du Mémorandum « iDeal2030 » où nous avons listé les idées que nous aimerions voir concrétisées lors des deux prochaines législatures. Concernant l’enseignement supérieur, nous souhaitons que les établissements repensent leur manière de fonctionner, par exemple en facilitant les mouvements entre les filières, afin de pouvoir relever au mieux les nouveaux défis professionnels de notre ère (polyvalence, expertise technique et scientifique pour ne citer que ces exemples). Nous souhaitons également que les Universités et Hautes Écoles développent des pôles d’excellence.
Parallèlement à cela, nous souhaitons que le système des bourses soit revu dans un souci de cohérence : il faut adapter les montants perçus en fonction de la distance qui sépare l’étudiant(e) de son école. Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la FWB, a présenté le 17 septembre dernier sa déclaration de politique communautaire. Que retenir de cette déclaration en ce qui concernent l’enseignement supérieur ? Il y a une réelle volonté de revoir le système : création de bassins « formation-emploi », valorisation de l’expérience professionnelle, valorisation des filières d’alternance, refinancement de la recherche scientifique, mise
en place de tests d’orientation pour palier au haut taux d’échec dans nos filières supérieures, révision du décret « Paysage » ... mais quid de nos universités ? Dans le décret on ne parle pas de pôles d’excellence, mais de passerelles pour la mobilité interuniversités. La ministre Valérie Glatigny souhaite également travailler sur une réforme importante du décret Paysage. En revanche, nous sommes très fiers d’y voir que le système de bourses va être adapté, comme souhaité. Nous serons toujours attentifs à ce que les idées qui germent dans nos esprits soient prises en considération par les Gouvernements. Par Julie LABEILLE
Le sport Le milieu sportif n’est oublié par personne. Il est important pour chacun de promouvoir et développer le sport à chaque étape de notre vie, quelles sont les cibles pour la FWB ? En tant que Jeunes MR, nous défendons l’insertion du sport aussi bien dans l’enseignement que dans le monde de l’entreprise. Le sport est pour nous un élément clef du bien-être.
10
heureusement aucune mention n’est faite en ce qui concerne l’enseignement supérieur.
Dans le cadre de l’enseignement supérieur, nous souhaitons le développement d’infrastructures sportives au sein des établissements afin de permettre un accès plus facile au sport. Nous défendons également la création de programmes Erasmus sportifs ainsi que la recherche dans l’innovation sportive.
Dans le monde du travail, nous soutenons la pratique du sport au sein de l’entreprise afin de garder un bon équilibre vie privée-vie professionnelle. La FWB affirme que tous les individus doivent avoir accès au sport en club ou en pratique libre dans l’espace public ou dans une salle de sport, mais sans préciser si des infrastructures supplémentaires seront construites.
Dans sa déclaration de politique communautaire, la Fédération Wallonie-Bruxelles évoque l’encouragement de la pratique du sport dans les écoles ainsi que l’évaluation du fonctionnement et des formations de l’ADEPS, mais mal-
Nous, Jeunes MR, pensons aussi qu’il est primordial de refédéraliser la compétence sport. En effet, suite à la réforme de l’État de 1971, la compétence sportive a été partiellement transférée à la Communauté française. Ce niveau de pouvoir
PICCOLOMag • n°01
ne possède pas toutes les compétences sportives. Il y a en effet un véritable morcellement de cette compétence entre tous les niveaux de pouvoir (du fédéral jusqu’au communal) qui conduit à un dysfonctionnement entre les différentes instances. La ministre V.Glatigny est ouverte à ce débat. Dans leur déclaration de politique communautaire, le gouvernement parle de synergie entre la FWB, la Cocof et la Wallonie sans évoquer les moyens pour y arriver. Ici aussi, il n’y a pas de précisions quant à la manière de concrétiser ce projet. Par Melis OZ
ANALYSE
Photo by Splach
La jeunesse Former des jeunes prêts à s’engager dans une société qu’ils maitrisent. C’est un défi pour le secteur jeunesse. Il faut cependant donner les moyens à tous les jeunes belges d’y accéder facilement. Comment la FWB va-t-elle réaliser ce point ?
Photo by Freepick
C’est aussi Mme Valérie Glatigny, une ministre libérale, qui a hérité des compétences liées à la Jeunesse. Sa mission ? Faire des jeunes francophones d’aujourd’hui la génération prête à faire face aux challenges imminents. La digitalisation du marché de l’emploi, la lutte contre le réchauffement climatique et de nouveaux modes de participation démocratique sont des éléments constitutifs du grand changement de paradigmes qui secoue notre société. Pour le gouvernement de la FWB, la réponse à ces bouleversements réside dans la formation de citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires. Autrement dit des CRACS. Pour y arriver, les acteurs de terrain sont placés au cœur du processus. En effet, que ce soit les organisations de jeunesse ou les centres ou maisons de jeunes, l’exécutif communautaire a la volonté de renforcer le travail de concertation et la valorisation du secteur jeunesse. D’ailleurs, un élément clef est l’amélioration de l’accessibilité des services jeunesses en garantissant une plus grande couverture territoriale.
Les Jeunes MR étant eux-mêmes une organisation de jeunesse en contact avec des jeunes, nous saluons cette pérennisation de la confiance accordée aux acteurs de terrain. Leur travail est primordial pour former des CRACS. Nous soutenons également le renforcement de la présence des professionnels partout en Fédération afin d’éviter que des jeunes ne se retrouvent isolés car vivants dans des territoires peu couverts. Un autre projet à notifier est cette volonté des autorités politiques d’inclure les jeunes dans les processus de prises de décisions. Les consultations avec les organes représentatifs de la jeunesse (ex : le Forum des jeunes) continueront et ce en développant une vision transversale entre les différents niveaux de pouvoirs. En tant que Jeunes MR, ces mesures nous semblent évidentes vu l’essoufflement démocratique actuel et la complexité du système belge. En tant que jeunesse politique libérale, nous le savons bien : les jeunes ont une parole à exprimer et celle-ci doit parvenir aux oreilles de nos dirigeants. Nous resterons donc vigilants à la concrétisation de cette ambition politique. par Julien LIÉGEOIS
Photo by Freepick Photo by Freepick
Photo by Facebook
#fwb #enseignementsuperieur #sport #jeunesse #propositions #fwbdanstoutca
• • •
11
Présentation du nouveau Bureau politique des Jeunes MR Depuis octobre 2019, nous avons un nouveau président Jeunes MR (Steve DETRY) et deux nouvelles Vice-présidentes (Laurie SEMAILLE et Annelise DEVILLE). Cette nouvelle équipe a réuni un Bureau Politique super motivé pour vous emmener encore plus loin vers le libéralisme de demain. Nous les avons mis sur le grill de manière sympathique pour vous les présenter.
À Noël, j’adore revoir « Maman, j’ai encore raté l’avion ». Pour 2020, ma bonne résolution est d’arrêter de procrastiner.
Mon film de Noël préféré est « Le Père Noël est une ordure ». Pour le moment, j’écoute volontiers « Hive Five » de Sigrid, super pétillante.
2019 2021
Steve DETRY
Président des Jeunes MR
Anneli DEVILLEse
Laurie SEMAILLE
Le film de Noël, celui qui me réchauffe le cœur est « Love Actually ». En Néerlandais, j’adore l’expression « Amaï Zeg ».
Vice-présidente en charge des sections locales
Vice-prési de en charg nte ed l’animati e on
Mon objectif en 2020 est de reprendre la pratique du trail. « Curieuzeneuzemosterdpot » est mon expression favorite en néerlandais.
Pour 2020, je souhaite prendre plus de temps pour moi et les gens qui me sont chers. La personne qui m’inspire beaucoup est Elon Musk.
Ma chanson de Noël préférée est : «All i want for christmas is youuuuuuu». Une petite merveille à visiter en 2020 ? Bah… Florence !
Gilles BRUCK
Secrétaire politique
ce ren O Flo LELLI e DE sorièr Tré
J’ai vu et adoré « Flocons d’Amour » de Luke Snellin pour Noël. Ma chanson du moment est « Wake Up » d’Eliot.
Mathilde OTJACQUES Secrétaire administrative
12
PICCOLOMag • n°01
Une femme politique m’inspire beaucoup : Angela Merkel. En musique, j’écoute pour le moment : PLK - Tout recommencer.
Inès T CLAUDO Samuel RACANELLI
te Présiden ès r g n o C du
Secrétaire général
Sur internet, la personne qui m’inspire le plus est PewDiePie évidemment ! En Néerlandais, j’apprécie l’expression : « Holle vaten klinken het hardst ».
Une personne qui m’inspire beaucoup est Barack Obama. Je souhaite aller visiter l’Islande à l’occasion, un prochain objectif.
LI Julie
Réd ÉGEO n Pic ac che IS col f d oM u R
Alexand SERVAISre
Délégué au x relation internatio s nnales
Antoine LOFFET
« Dat is tof » est surement l’expression du nord de la Belgique que je préfère. Pour 2020, je souhaite prendre la résolution de lire plus.
Mon film de Noël préféré est « Maman, j’ai raté l’avion ». Je vous conseille l’île de Santorin pour vos prochaines vacances, les couleurs y sont magnifiques.
« Gezondheid » est la phrase en néerlandais que je mets en avant ! Je vous suggère de visiter l’île de Corfou pour vos prochaines vacances.
Délégué en charge de l’animation
La DEHetitia Délé AN
c gu sect harge ée en ions des loca les Mon film de Noël préféré est « Appolo 13». En néerlandais, j’adore entendre dire « Godverdomme! ».
O SCH livier OTT D E à la élégué st digi ratégie tale
Ma chanson motivante du moment est « The Walker » de Gaying. Emmanuel Macron est un homme politique qui m’inspire beaucoup.
Pré gional s Ré uxelle Br
Délégué à l’ouverture et aux mouvem ents citoyens
Pour l’instant, j’écoute souvent « Oh Gravity » de Falling. Je vous conseille de visiter Blausee en Suisse, un très beau parc naturel.
Délégué en charge de la stratégie de développement
Tina FRECHES
Le « Grinch » reste mon film de Noël préféré. Pour l’instant, j’écoute régulièrement « Flou » d’Angèle.
Aurore GOOSSENS
Love Actually est à mon avis « le film remède » à Noël, vu et revu mais adoré ! La personne qui m’inspire en politique belge est Willy Borsus.
x Déléguée au ec av s on ti rela le PFF
À Noël, j’aime regarder « L’étrange Noël de Monsieur Jack ! », petit souvenir d’enfance. Pour l’instant, j’écoute souvent : Transits de Bobono (The North Borders).
Président de la Fédération du Brabant wallon
é Jos BOST a O el VANsident d e de
Julien BARREAU
Florent RASSENEUR
Yassine CHEDDAD
Je vous conseille de découvrir l’Arménie et en particulier la capitale : Yerevan. J’écoute particulièrement souvent « Bad Guy » de Bilie Eilish.
SimonIX LACRO la
nt de Préside on de r é Féd ati ur Nam
« Waar is da feestje? Hier is da feestje! » est ma phrase préférée en néerlandais. J’ai découvert Malmö, une très belle ville suédoise, la plus belle de Scandinavie, je vous la conseille.
de la Présidente du Fédération Hainaut
Le britannique Simon Sinek est une personne qui m’inspire beaucoup pour le moment. Ma bonne résolution pour 2020 ? 1920x1080, les vidéastes comprendront.
Antoin e MAHIN
Préside n Fédérati t de la o Luxemb n du ourg
Victoria VANDEBERG
Présidente de la Fédération de Liège
• • •
13
Photo by Freepick
Les Jeunes MR à l’international Que s’est-il passé au Congrès du LYMEC ?
Après deux heures de train, c’est un véritable temps lon-
nemment scandaleux de vouloir déporter des représen-
donien qui nous attend à la sortie de la gare de Saint-Pancras. Nous voilà arrivés pour le Congrès du LYMEC et 2 jours de travail intenses. Avant le début du Congrès à proprement parler, place aux « workings groups » : sorte de commissions permettant de passer en revue les résolutions et leurs amendements qui seront votés durant le Congrès. Une résolution avait déjà attiré notre attention lors du travail préparatoire en vue de l’événement.
tants religieux. Faut-il sanctionner les personnes ayant un discours antisémite (membre du clergé ou non) ? Évidemment que oui ! Faut-il pour autant recourir à des méthodes aussi extrêmes et liberticides ? Absolument pas !
Il s’agit de celle sur la lutte contre l’antisémitisme. Sujet ô combien actuel vu les récentes attaques à travers l’Europe. C’est pourquoi la délégation Jeunes MR a exprimé haut et fort son soutien à cette résolution pour lutter contre le fléau qu’est l’antisémitisme. Nous avons été confrontés à de véritables divergences d’opinions sur le contenu de la résolution. N’étant pas l’auteur, la délégation a décidé d’amender cette résolution pour l’améliorer mais aussi enclencher le dialogue avec ses auteurs. Les résultats ne furent pas ceux attendus. En effet, les auteurs voulaient rattacher la lutte contre l’antisémitisme en Europe aux critiques des décisions politiques de l’État d’Israël. Nous étions convaincus que d’une part, cette résolution demandait un très haut degré d’objectivité et que d’autre part, l’amalgame entre la lutte contre l’antisémitisme et la critique objective de l’État d’Israël étaient deux éléments distincts. À la lecture de cette résolution, nous avions le sentiment que le but était, pour ainsi dire, d’étiqueter d’antisémite la critique d’un État. Un autre point qui nous a profondément choqué était la volonté de « Rappeler à la communauté musulmane ses responsabilités quant à la montée de l’antisémitisme parmi ses membres. [...] déporter les imams militants ou tout autre membre de clergé ayant des propos incitant à l’antisémitisme ». Encore une fois, nous étions en profond désaccord sur deux points, le premier est la stigmatisation d’une communauté en partant d’un postulat n’ayant aucune base factuelle. Le deuxième est le côté émi-
Nous pensons que les actions demandées par cette résolution vont à l’encontre de la vision du libéralisme que nous avons au sein des Jeunes MR, et nous ferons toujours entendre notre désaccord sur base d’arguments objectifs. Dans un toute autre registre nous félicitons Bàlint Gyévai, Jeune MR devenu nouveau secrétaire général du LYMEC qui a été élu lors du Congrès. C’est une fierté de savoir la Belgique représentée au sein du bureau du LYMEC. Nous félicitons également Jovenes Ciudadanos , la jeunesse politique du parti libéral espagnol, qui est devenu « full member » lors de ce Congrès. Mille fois merci, également, à toute la délégation Jeunes MR : Pierre, Laetitia et Florent sans qui ce Congrès n’aurait pu être aussi enrichissant. Alexandre SERVAIS
#LYMEC #Congrès #fightelikealiberal #merci
QU’EST-CE QUE LE LYMEC ? Il s’agit d’une Organisation de jeunesse pan-européenne qui promeut les valeurs du libéralisme à travers l’Europe. Le LYMEC est lié à l’ALDE Party (les libéraux européens) en étant son association de jeunesse.
jeunesmr.be 14
PICCOLOMag • n°01
En bref & en images Photo du mois
App du mois Tricount.
Photo by Freepick
Sophie Wilmès à l’OTAN, entourée des chefs d’État de plusieurs pays.
« L’application idéale et gratuite pour les voyages, les activités et tous les moments partagés ». Elle gère les dépenses que tu auras réalisées avec différentes personnes, en répartissant les frais. Pour chaque projet, imagine un peu : tu as payé le resto et le cinéma et ta moitié a payé les courses pour le repas de famille et la nouvelle brosse à dents électrique. Au final, qui doit encore rembourser combien et à qui ? Tricount fera tous ces calculs pour toi et t’évitera les prises de tête ! Cela marche aussi en été avec les vacances avec les amis et les week-ends avec les cousins.
Like du mois
Phrase du mois
C’est le 10 décembre que l’information tombe: un Jeune MR, devenu récemment le nouveau président du MR, est nommé informateur. Georges-Louis Bouchez ainsi que Joachim Coens (CD&V) sont investis par le Roi d’une mission d’information afin de débloquer la situation politique fédérale. C’est dans un contexte particulier qu’ils doivent opérer: le paysage politique actuel, distendu par les électeurs, est polarisé par une accentuation des votes populistes pour l’extrême-gauche et l’extrême-droite. De plus, l’odeur de la précédente crise des 541 jours sans gouvernement fédéral flotte toujours dans l’air rafraîchissant du mois de décembre. La tâche s’annonce ardue alors que les exécutifs germanophone, bruxellois, wallon, francophone et flamand sont opérationnels depuis un certain temps. On pourrait donc penser que la Belgique fédérale vit un moment crucial qui finirait peut-être par la voir disparaître. Mais GeorgesLouis, tel le jeune libéral qu’il était et qu’il est encore, reste optimiste. D’ailleurs, dans une vidéo sur Twitter, il a garanti que 2020 serait l’année de la Belgique avec un gouvernement fédéral stable. Croisons les doigts pour avoir un préformateur début 2020 et que ce dernier soit toujours un Jeune MR!
«Je suis déçu des résultats de la COP25. La Communauté Internationale a perdu une importante opportunité pour montrer plus d’ambitions sur la mitigation, l’adaptation, et le financement de moyens afin de lutter contre le réchauffement climatique.» Commentaire d’Antonio GUTERRES, Secrétaire général des Nations Unies.
Dislike du mois Photo by Freepick
Chiffre du mois 5 millions !
Photo by Freepick
Photo by Freepick
Photo by Nathalie Bidoul
Photo by Jack B on Unsplash
En Australie (début janvier 2020), les incendies impactaient près de 5 millions d’hectares ce qui équivaut à presque 2 fois la superficie de la Belgique. Les incendies sont particulièrement interpellant cette année car ils sont plus intenses que ce que le pays connait habituellement. En effet, lors des mois d’été austral, les feux de végétation se produisent fréquemment. L’homme est en cause également dans le but de défricher des terres agricoles, mais il a perdu le contrôle du feu. La situation attire particulièrement notre attention car beaucoup d’êtres humains sont touchés, de nombreux animaux et de gros dégâts sur l’environnement.
“Get Brexit done” disait Boris Johnson durant la campagne électorale britannique. Et il l’a fait. Ou plutôt, il va le faire. Car, à la suite des élections anticipées du 12 décembre, les électeurs lui ont donné un puissant mandat afin de sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne. Cet événement réjouira peut-être le camp du “Leave” mais, pour les Pro-Européens, voir un État-Membre quitter l’Union est une tragédie. Le Royaume-Uni avait rejoint la Communauté européenne le 1er janvier 1973 en même temps que le Danemark et la République d’Irlande. Déjà en 1975, un premier référendum consultatif sur le maintien du pays au sein de la CE avait été introduit par le gouvernement travailliste. Résultat: un “Oui” massif l’avait emporté. 39 ans plus tard, l’Histoire se répète mais le résultat est différent car c’est le non qui gagne. Après des années de négociations entre différents gouvernements britanniques et le Parlement ainsi que l’Union européenne, une période de transition démarrant le 31 janvier 2020 et se terminant le 31 décembre 2020 marquera le départ du Royaume-Uni. En fin de compte, c’est la devise européenne même “Unis dans la diversité” qui en prend un coup.
• • •
15
8 Février : 21 Mars :
Save the date Assemblée Générale pour tous les membres effectifs (Sont membres effectifs : le BP et les Présidents des Sections locales, de Plurilocales, d’Arrondissements et de Fédérations provinciales/régionale reconnues) à Bruxelles à 10:30.
Congrès national des Jeunes MR – Nouvelle organisation ! Chaque section (et même chaque membre) peut apporter une motion et/ou des amendements avant le Congrès pour débattre et faire avancer nos idées. Les informations arriveront rapidement.
www.jeunesmr.be | PICCOLO Mag n°01 | Janvier 2020 | Périodicité annuelle ED : Steve DETRY | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles Ne pas jeter sur la voie publique
Avec le soutien de: