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from PiccoloMag | N°01
by Jeunes MR
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L’emploi
L’emploi à Bruxelles est une grande priorité. Il s’agit de former les demandeurs d’emploi, et d’entrainer la création d’entreprises porteuses pour le futur. Plusieurs pistes sont envisagées pour améliorer la situation. Il faut les mettre en œuvre.
Avec un taux de chômage record dans la région de Bruxelles-Capitale de 15% en moyenne en 2017, l’emploi reste un sujet primordial des différents gouvernements bruxellois qui se sont succédés. Le gou vernement de 2009 disait d’ailleurs à ce sujet que « Le taux de chômage, particuliè rement chez les jeunes, est une préoccupation majeure » mais se voulait être rassurant en soulignant le fait que : « Cette situation n’est pas une fatalité ».
L’emploi a d’ailleurs aussi souvent été associé à d’autres objectifs. En 2009, il a été couplé à l’environnement, promettant que la conversion et l’évolution de l’économie régionale seront la priorité des prochaines années afin de réduire l’empreinte écologique de notre Région. De grandes ambitions qui promettaient aussi de faire de Bruxelles l’une des villes européennes les plus accueillantes et ouvertes à la fabrication et à la com mercialisation de produits et services à haute valeur environnementale.
En 2019 sous Vervoort III, l’emploi s’allie à la formation. Les moyens budgétaires devaient être concentrés prioritairement vers les demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés tout en développant de nouvelles filières et secteurs économiques pour voyeurs de travail. Cependant, lorsque le MR bruxellois et les Jeunes MR s’inté ressent aux chiffres, nous constatons que les promesses des gouvernements de ces dernières années ne sont pas suffisantes. L’exécutif est dans l’incapacité de modu ler l’offre de formation vers des secteurs porteurs ou technologiques. Par ailleurs, et malgré cette envie d’allier l’emploi à la formation, le taux de chô mage est de 27,4% pour la population la moins qualifiée à Bruxelles contre 8,6% en Flandre et 19,4% en Wallonie. La po pulation hautement qualifiée ne fait pas figure d’exception, la différence entre Bruxelles et ses deux régions voisines est presque double. Bruxelles est à la traîne même lorsqu’il s’agit du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés où la tendance à la diminution est la moins importante et où la part des demandeurs d’emploi de longue durée est proportion nellement plus élevée.
Pour lutter contre ce taux de chômage élevé, les Jeunes MR avancent des so lutions. Ils sont pour un changement dans la distribution des allocations de chômage, avec un maintien dans les premiers mois d’indemnités à hauteur du salaire, et un accroissement de la dé gressivité ensuite. Il n’est pas question de remettre en cause la totalité des in demnités auxquelles un chômeur a droit, mais bien d’accroître l’incitant à retrou ver un emploi. Il sera aussi envisageable de combiner cette mesure à un gel du montant des indemnités de chômage afin de ne pas handicaper les deman deurs d’emplois en formation. Les différents gouvernements ont aus si tenté de faire la promotion du bilinguisme à Bruxelles. Le gouvernement a promis la création d’une école normale bilingue et d’une Cité des langues. Malheureusement à l’heure du constat, le MR et les Jeunes MR remarquent que ces ambitions de création ont été oubliées.
Par ailleurs, le gouvernement voulait faire de Bruxelles la capitale belge de l’esprit d’entreprendre. Aujourd’hui, le groupe des parlementaires libéraux constate que la notion d’entrepreneuriat s’est volatilisée.
Enfin, en ce qui concerne les fonctions critiques, le nouveau gouvernement bruxellois promet de mettre en œuvre un nouveau plan d’actions visant à endiguer les pénuries d’emploi ou les fonctions critiques. À l’instar des Jeunes MR qui proposent une orientation prioritaire des chômeurs vers les métiers en pénurie. Même si le nombre de métiers vacants ne permet pas d’absorber l’ensemble des chômeurs aujourd’hui, les combler per mettrait de réduire le chômage global de manière significative.
par Julia PIRLOT
Enfin, en ce qui concerne la lutte contre les discriminations, les Jeunes MR sont pour l’instauration du CV anonyme. Si un CV anonyme ne permet pas de gommer tous les défauts comme une mauvaise présentation ou les fautes de français, il permet de limiter la discrimination parfois involontaire et donner, sur base d’un CV équivalent, les mêmes chances à chacun.
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