God save the Piccolo MR
Agenda
Édito
En bref... Et en images
Dossier | BREXIT or not BREXIT ?
International
Et tu disais ?
Carte blanche
Twitto’s & Comments
INDIE. GO! Près de chez vous
Liste Indie.Go!
PiccoloMR | n°42 | Mai - Juin | www.jeunesmr.be |
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gatoire li b O n o ti ip r sc n I
Agenda
PAF: € 5,00
RETROUVE ENCORE PLUS D'ACTIVITÉS ET D'ÉVÉNEMENTS SUR LE SITE DES JEUNES MR
2 | PiccoloMR | n°42 | Mai - Juin | 2016 |
Édito Ce 9 mai dernier, la «déclaration Schuman» célébrait son 66e anniversaire. L’Union européenne naissait de cette proposition, avec des objectifs de paix et de prospérité. Depuis les choses ont bien changé et l’Europe vacille sur ses bases : crise financière, crise économique, crise migratoire…
EN BREF & EN IMAGES
Pourtant, il est possible d’en tirer des leçons pour avancer ensemble, plus forts. Nous, libéraux, sommes persuadés que l’Union européenne peut être au service de ses citoyens, augmenter la croissance et garantir la protection de nos libertés.
INTERNATIONAL
P : 10
ET TU DISAIS ?
P : 11
Cet optimisme libéral n’est pas partagé par tout le monde. Le Royaume-Uni et son Brexit en sont des exemples parfaits. L’énergie que certains, populistes, dépensent pour créer la division en est un autre. Sans pour autant les défendre, il est important pour nous de les entendre. Ainsi, nous serons plus à même de pouvoir rebondir, de continuer à construire une Union forte et de relever ensemble les défis d’aujourd’hui et de demain. Car selon nous : oui, l’Union européenne porte bien sa devise : « Unie dans la diversité » !
"Les libéraux détruisent la sécurité sociale"
CARTE BLANCHE
P : 12
TWITTO’S & COMMENT’S
P : 13
Mélanie LAROCHE Rédactrice en chef
P:4
Le like et le dislike du mois...
DOSSIER
BREXIT or not BREXIT ?
P : 5-6-7-8-9
Jeunes MR, 12 points
Première législation "drones" pour la Belgique
Rien n'échappe à l'oeil des Jeunes MR sur les réseaux sociaux
PRÈS DE CHEZ VOUS
Retour sur les activités locales, provinciales et nationales des Jeunes MR
P : 15-16
PICCOLO MR n°42 Mai - Juin 2016
Si tu souhaites rejoindre la rédaction du Piccolo MR pour la rentrée, n'hésite pas à me contacter directement à l'adresse melanie@jeunesmr.be ! Les nouvelles plumes sont toujours les bienvenues.
Éditeur responsable : Mathieu BIHET Rédactrice en Chef : Mélanie LAROCHE Comité de rédaction : Gwenaëlle WILLIOT | Florent DUFRANE | Clément BOURDON Mathieu BIHET | Gilles AGOSTI | Hubert CHAPELAIN | Steve DETRY | Alexandre NAVARRE Bastien LOMBAERD | Aurian DELLI PIZZI | Adrien VANDENBORRE | Alexandre SOMMA Graphiste - infographiste : Thomas PIETERHONS Numéro d’identification ISNN : 1784-7192 Jeunes MR ASBL, Avenue de la Toison d’Or, 84-86 à B-1060 Bruxelles
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LA PHRASE DU MOIS
En bref... Et en images LE SITE DU MOIS
www.rainbow-europe.org est un site internet mis en ligne par l’organisation ILGA-Europe et financé par l’Union européenne. Il permet, en quelques clics, de se rendre compte de la situation sociale et du respect des droits des personnes LGBTQI dans 49 pays européens. Chaque année, un classement est établi grâce à l’analyse scrupuleuse d’une cinquantaine de critères. Et bonne nouvelle : en 2016, la Belgique se classe à la deuxième position, juste derrière Malte.
LE CHIFFRE DU MOIS
2 [+1]
Jeu musical à la Fédération Wallonie-Bruxelles ! La démission de Joëlle Milquet, inculpée dans une affaire d’emplois fictifs, ne fut pas sans douleur puisqu’elle laisse derrière elle un portefeuille ministériel « mammouth » comprenant une Viceprésidence, l’Éducation, l’Enfance et la Culture. Déjà imposant pour la « machine de guerre » Milquet, peu de personnalités au cdH pouvaient prétendre à un tel poste. Résultat : ce sont deux Ministres qui montent au Gouvernement. MarieMartine Schyns (re)prendra l’Éducation et Alda Greoli occupera la Vice-présidence, la Culture et l’Enfance. Deux ministres en plus, cela a forcément un coût : 602 000€ selon le Gerfa ! Sacrifice nécessaire ? Pas sûr. La coalition actuelle (PS-cdH) compte 14 Ministres ; c’est plus que la coalition précédente (PS-cdH-Ecolo) qui comprenait un partenaire supplémentaire. Quant au Gouvernement flamand, il compte seulement neuf Ministres pour trois partis et les mêmes compétences… Pléthorique, vous avez dit ?
“
LE LIKE DU MOIS
Ce n'est pas Marcourt qui donne et gère les numéros INAMI. Et heureusement!
”
Maggie DE BLOCK
LE DISLIKE DU MOIS
Actions syndicales : c’est reparti pour 6 tours ! Cela n’a échappé à personne : une journée de manifestation nationale sera organisée le 24 mai prochain, suivie d’une journée de grève générale le 24 juin… entre autres ! Attention : turbulences annoncées en pleine période d’examens et pendant les délibérations ! Au total, six actions sont à présent fixées par les syndicats, neuf jours en tout ! En période d'élections sociales, le moment est parfait pour se faire remarquer ! La question de la flexibilité du temps de travail, portée par le ministre de l’Emploi Kris Peeters, est bien montrée du doigt. Néanmoins, le dépôt du projet de loi n’a pas encore eu lieu que les syndicats s’empressent déjà de réagir et de planifier les actions des deux prochaines saisons ! Le 7 octobre fait d’ailleurs office de « cerise sur le gâteau ». Selon Marc Goblet, il s’agira d’une grève générale pour « fêter le deuxième anniversaire de la mise en place du gouvernement Michel ». Les Gouvernements régionaux, où les socialistes sont restés au pouvoir, n’ont pas tant d’honneur. Quand on sait qu’initialement, les syndicats ont pour but premier la défense des travailleurs, un tel motif de grève nous laisse pour le moins perplexe ! Seule question que nous nous posons toujours : quand les syndicats sortiront-ils de leur position de confrontation pour une concertation constructive avec le Gouvernement fédéral actuel ?
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1er mai en fête !
Comme chaque année, les réformateurs se sont donné rendez-vous à Jodoigne pour fêter ensemble le travail à l'occasion du 1er mai. Charles Michel l'a rappelé, la priorité du Gouvernement fédéral est la création d'emplois. D’ailleurs, plus de 11 000 flexisjobs ont été créés et jamais, en Belgique, le nombre de créations d'entreprises n'a été aussi élevé. Olivier Chastel a, quant à lui, réaffirmé l’importance de droits et d’une politique en accord avec notre société actuelle ainsi que le fait que "nos réformes sont justes et indispensables". Gwendolyn Rutten, la présidente de l’Open VLD, s’est voulue fédératrice et a insisté sur le fait que la famille libérale est l'axe central du gouvernement fédéral. Un 1er mai « modéré » selon certains médias mais surtout profondément rassembleur, ponctué des différents hymnes, face aux actes abominables de ces derniers mois.
LA PHOTO DU MOIS
Lors de sa visite de terrain en Irak, le Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a rendu visite aux formateurs belges. L’occasion de voir concrètement le travail professionnel accompli par nos militaires, notamment dans la formation médicale des troupes irakiennes.
Dossier | BREXIT or not BREXIT ? LE BREXIT, C’EST QUOI ? C’est un événement capital pour les 500 millions de citoyens européens ; d’une telle importance qu’on a créé un motvalise pour le nommer : le « Brexit ». Contraction entre le mot « British » (Britannique) et « Exit » (Sortie). Le Brexit évoque la possibilité d’une sortie de l’Union européenne par la Grande Bretagne à l’issue du référendum du 23 juin prochain. C’était une promesse phare du Premier Ministre conservateur David Cameron dès 2013 : s’il était réélu à la tête du Royaume-Uni, son gouvernement mettrait en place un référendum avant 2017 afin que la population décide de l’avenir européen du pays. Un pari très risqué que David Cameron n’a pas hésité à prendre, lui qui se trouve contesté au sein des Conservateurs par un courant eurosceptique de plus en plus fort. Encore une fois, les considérations nationales ont surpassé le bien commun européen. Mais il serait faux de croire que les relations complexes entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sont neuves. De tout temps, les esclandres « not so british » du Royaume-Uni ont ponctué l’histoire de la construction européenne. De Thatcher à Cameron, le Royaume-Uni a toujours eu un pied dedans et un pied dehors. Et ils sont nombreux à avoir voulu continuer de se tailler la part du lion, parfois (souvent ?) au détriment de la cohésion et de la solidarité entre les États membres. Le divorce est-il proche ? Aujourd’hui, personne ne peut en être certain. Les partisans du maintien du Royaume-Uni gardent malgré tout une légère avance (46%) sur les favorables au Brexit (43%).
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"LET EUROPE ARISE !2" Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni est la seule puissance européenne à avoir résisté à l’invasion nazie et à faire partie des vainqueurs. Le sentiment national est très fort et même si ses jours sont comptés, le pays possède encore un véritable Empire. Winston Churchill, Premier ministre durant la guerre mais battu aux élections de 1945, va être le chantre de la réconciliation franco-allemande. Il fait d’ailleurs souvent part, à cette époque, de ses vues sur le futur du continent européen. Lors du fameux discours de Zurich en 1946, Churchill prône la création des États-Unis d'Europe qui regrouperaient tous les États de bonne volonté. Il précisera ensuite sa pensée en expliquant qu’à ses yeux, le Royaume-Uni doit aider à sa mise en place mais pas en faire partie. LES MULTIPLES CANDIDATURES Quelques années plus tard, le Traité de Rome instituant la Communauté européenne est signé en 1957 entre six États (Allemagne de l'Ouest, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas), sous l’œil méfiant des politiques britanniques. La zone de libre échange des Six leur plaisait, mais l'union douanière était inconciliable avec leur propre zone sans taxe : le Commonwealth of Nations3 . Après quelques années, le Premier ministre conservateur Macmillan est conscient de la marginalisation de son pays par rapport à l'URSS et aux USA, ainsi que de l'essor des économies continentales. Il pose donc une première candidature d'adhésion en 1961. Le général de Gaulle y opposera un veto catégorique en 1963. Il est notamment motivé par le soutien des USA à l'adhésion du RoyaumeUni, perçu comme un « fédérateur extérieur ». L'exigence britannique de renégocier la Politique agricole commune (PAC), dont l'agriculture française était (et est toujours) le principal bénéficiaire, motive également son choix. En 1967, lors du second mandat du travailliste Wilson, le Royaume-Uni pose officiellement sa seconde candidature. Le pays est prêt à respecter les règles économiques de la Communauté, mais insiste sur le maintien de sa souveraineté dans sa politique étrangère et de défense. De Gaulle, au mépris de l'avis favorable à l'adhésion des Cinq autres, oppose à nouveau un veto prétextant l'incompatibilité de l'économie britannique et son biais trop atlantiste en matière de défense de l'Europe. Au début des années 70, le conservateur Heath profite du départ de De Gaulle pour relancer une nouvelle fois les négociations. La part des importations et exportations du pays vers le Commonwealth ne cesse de décroître et celle vers les Communautés de se développer.
Mais le dénouement de l’histoire réside définitivement dans les mains des indécis : ils sont aujourd’hui à 11% !
*« Être ou ne pas être » un État Membre Laissez l’Europe émerger ! Winston Churchill 3 La Communauté des Nations, organisation intergouvernementale regroupant principalement des pays de l'(ex-)empire britannique. 2
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Dossier | BREXIT or not BREXIT ?
Unio ume-Uni et de l’ a oy R u d s se u e multu Les relations tu
Mais en tant que non membre, ces échanges ont un coût élevé pour le pays. Georges Pompidou, Président français à l’époque, voit dans l'adhésion britannique un moyen de contrebalancer le poids grandissant de l'Allemagne. À nouveau, la pierre d'achoppement principale à cette adhésion concerne la PAC. D'un côté, le Royaume-Uni importe beaucoup de matières agricoles de pays du Commonwealth (le sucre des Antilles, le beurre de Nouvelle-Zélande) et de l'autre, le retour des Fonds de soutien européen allait être modeste à cause du déclin agricole britannique. Finalement, le Royaume-Uni n'obtiendra pas de dérogation à la PAC et sa contribution au budget communautaire est négociée à 19% du budget total. Une contribution importante qui s'explique par le fait que celle-ci est basée sur des droits de douane appliqués aux produits industriels et sur des prélèvements appliqués aux denrées agricoles que le pays importe encore en masse de son ancien Empire. L'adhésion est enfin acquise et le RoyaumeUni rejoint la CEE en 1973 (avec l'Irlande et le Danemark mais pas la Norvège, dont la population rejeta finalement l'adhésion).
LES RENÉGOCIATIONS PERPÉTUELLES Le travailliste Wilson revient au pouvoir en 1974 et exige une renégociation du traité, un an seulement après sa signature ! Considérant la participation britannique au budget trop importante, il veut substituer à la solidarité le concept de « juste retour » de la contribution des pays. Pour calmer ses revendications, les Fonds européens de développements régionaux (FEDER) voient le jour. Harold Wilson soumet alors au referendum le maintien du pays dans la CEE. La population vote massivement en faveur du maintien (67%). En 1979, alors que la contribution britannique aux recettes européennes frôle les 20% et les dépenses de la CEE au Royaume-Uni seulement 12%, la conservatrice, Margaret Thatcher, remporte les élections et devient Première Ministre. Immédiatement, la Dame de fer déclare qu'elle veut son argent de retour, c'est le célèbre “I want my money back !” Malgré un accord qui réduit la contribution nette du Royaume-Uni (différence entre ce
1945 ARMISTICE
1957
qu’il paie et ce qu’il reçoit) de deux tiers, l'intransigeante Première ministre est insatisfaite et arrachera encore un rabais important en 1984. Peu après, l'Acte Unique Européen, qui vise à transformer le marché commun en marché unique, est adopté. La participation du Royaume-Uni est, d’ailleurs, remarquable à ce sujet. Lord Cockfield, un proche de Thatcher, deviendra Commissaire en charge du Marché Intérieur et se départira de la ligne eurosceptique de Londres pour devenir l'un des grands architecte de l'économie européenne. Tandis que Jacques Delors, le charismatique Président de la Commission européenne (1985-95) mène de grande réformes, les Britanniques refuse de souscrire à certaines politiques phares telles que la libre circulation, conclue à Schengen en 1985, ou l'Euro ainsi que le chapitre social du traité de Maastricht de 1992. Thatcher prononcera en 1988, au Collège d'Europe, le fameux discours de Bruges où elle fustige la vision fédérative de Bruxelles et plaide
PREMIER VETO
TRAITÉ DE ROME: CRÉATION DE LA CEE
1961 PREMIÈRE CANDIDATURE
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1963
n européenne
ADHÉSION
1967
SECONDE CANDIDATURE ET SECOND VETO
1973
pour une Europe des patries, une Europe intergouvernementale. Loin d'être une eurosceptique univoque, elle rappelle que le destin du Royaume-Uni est en Europe en tant que membre de la Communauté mais que son destin ne se limite pas qu'à l'Europe. En bref, elle plaide pour une Europe comme libre association de nations souveraines et une communauté favorisant le libre-échange, et contre une plus grande intégration et un centralisme accru des décisions. La fin des années 90 et les années 2000 est une période assez stable dans les relations entre l'UE et le Royaume-Uni. Tony Blair, Premier ministre travailliste, élu en 1997, adoptera finalement le chapitre social, mais rejettera encore l'Euro. Mais, en 2011, au cœur de la crise des dettes souveraines, David Cameron, Premier Ministre conservateur, refuse de signer le Pacte budgétaire européen qui introduit la règle d'or budgétaire (limitant les déficits à 3% du PIB). L'année d'après il rejette l'introduction d'une taxe boursière, protégeant ainsi les intérêts de la City, le grand centre financier londonien. En 2014, il est aussi le seul leader européen à s'opposer, en vain finalement, à la nomination de JeanClaude Juncker comme nouveau Président de la Commission européenne, le jugeant trop fédéraliste. Cette même année, la Commission annonce que la contribution des Britanniques doit augmenter de deux milliards d'euro, ce qui accroît encore le sentiment de « vache à lait » des insulaires.
L'an passé, dans sa course pour un second mandat au 10 Downing Street, David Cameron garantit que s'il est réélu, il renégociera les termes de l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE et soumettra à referendum le maintien de son pays à l'Union. Il sera plébiscité par les Britanniques et, en février 2016, après d'âpres négociations, obtiendra quelques concessions et un « statut spécial » pour son pays en échange de son positionnement en faveur du maintien. Fier de son fait, Cameron avait alors lâché : « Le Royaume-Uni ne fera jamais partie d'un super État de l'Union européenne, le pays n'adoptera jamais l'euro, nous ne participerons pas aux parties de l'Union qui ne fonctionnent pas. Il ne sera plus jamais question d'avoir quelque chose sans contrepartie. Je n'aime pas Bruxelles, mais j'aime la Grande-Bretagne ». Ce « statut spécial » porte sur trois points. Le premier est de pouvoir limiter jusqu'à sept ans certaines aides sociales pour des migrants de l'UE. Le second est surtout symbolique : le Royaume-Uni est explicitement dispensé de former avec les autres pays européens une « Union sans cesse plus étroite » pourtant inscrit au préambule du Traité sur le fonctionnement de l'UE. Le troisième point, vise à ce que l'UE reconnaisse expressément qu'elle a plusieurs monnaies, Cameron cherchant ainsi à protéger la livre sterling et la City d'une extension continue de l'euro. Malgré cet accord, Cameron a décidé de maintenir la tenue d'un referendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Rendez-vous aux urnes est pris le 23 juin pour les Britanniques !
Dossier réalisé par Alexandre NAVARRE
SECOND REFERENDUM DE MAINTIEN DANS L'UE REFUS DU PACTE BUDGÉTAIRE EUROPÉEN
“I WANT MY MONEY BACK”
1975
1979
PREMIER REFERENDUM DE MAINTIEN DANS L'UE
1984 RABAIS BRITANNIQUE
2011
2012
REFUS DE LA TAXE BOURSIÈRE
REJET DE JC JUNCKER
2014
2015
23.06.2016
NÉGOCIATION D'UN STATUT SPÉCIAL
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Dossier | BREXIT or not BREXIT ?
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n européenne
LES ARGUMENTS DES PRO-BREXIT
Économie :
Une économie directe de €11 millards en contribution nette au budget de l'UE. L'UE garantit la libre circulation des travailleurs et l'égalité des droits face aux prestations sociales. Or, le Royaume-Uni a constaté cette dernière décennie une immigration massive des européens de l'Est. Un Brexit permettrait un retour au contrôle des frontières et limiter les dépenses de soins de santé (la NHS1) envers les non Britanniques.
Statut vis-à-vis de l'Union Européenne :
Volonté d'obtenir un statut identique à celui de la Norvège, qui a accès au marché unique mais n'est pas tenue par les lois européennes dans des matières telles que l'agriculture, la justice ou les affaires intérieures.
Commerce international :
Boris Johnson déclare qu'il était tout à fait possible d'éviter le retour des tarifs douaniers si le Royaume-Uni négociait un statut comparable au Canada. Il envisage alors un « futur très très radieux »2. Selon lui, cela ira vite car c'est dans l'intérêt économique de tous.
Immigration et sécurité nationale :
Les frontières ouvertes sont un danger pour la sécurité nationale pour les partisans du Brexit. Le contrôle des frontières permettrait de sélectionner l'immigration sur la base des talents et compétences.
Place dans le monde :
Le Royaume-Uni se réaffirmerait comme une nation souveraine de premier plan avec des connexions partout dans le monde.
Divers :
LES VISAGES DES PRO-BREXIT Boris JOHNSON,
Maire de Londres (figure de proue de « Vote Leave3 », www.voteleavetakecontrol.org/)
Michael GOVE,
Lord Chancelier et Ministre de la Justice
Les Britanniques sont les inventeurs du Parlementarisme moderne et, par ce fait, souhaitent retrouver une meilleure autonomie de prise de décision et rompre avec les décisions qui sont, selon eux, imposées par Bruxelles.
Iain DUNCAN SMITH,
Les pro-Brexit estiment que l'Europe est faite pour les multinationales, les grandes banques et les grandes politiques, pas pour les gens ordinaires.
Nigel FARAGE,
ex-Ministre du travail et des retraites (démission en mars 2016 pour se consacrer à la campagne pro-Brexit)
Député européen, Président du parti politique nationaliste et indépendantiste UKIP.
Gisela STUART,
Députée travailliste (co dirigeante de Vote Leave)
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National Health Service, le système de santé publique et un symbole fort pour les Britanniques. Very, very bright future ! 3 Sortir. 1 2
LE ROYAUME UNI AUJOURD'HUI* Monarchie constitutionnelle parlementaire, la Reine est Elisabeth II (depuis 1952) 64,5 millions d'habitants Monnaie : la livre sterling 2 400 milliards d'euros de PIB (5e mondial)(UE-28 = 14 000 mds de PIB) Dette publique : 89% de son PIB Déficit budgétaire : 5,7% de son PIB (2015) Londres est la ville la plus peuplée avec 7 millions d'habitants, et ensuite vient Birmingham avec 1 million d'habitants. 13% des habitants du pays n'y sont pas nés (en 2014 contre 9% en 2004). Les principales nationalités étrangères représentées : 850.000 Polonais, 800.000 Indiens, 500.000 Pakistanais, 400.000 Irlandais, 300.000 Allemands. La question telle qu'elle sera posée le 23 juin : « Le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l'UE ou quitter l'UE ?» *Informations collectées auprès de l'Office for National Statistic .
LES ARGUMENTS DES ANTI-BREXIT
Économie :
Le département du Trésor indique que dans le cas d'un accord post-Brexit avec l'UE identique à celui du Canada ou de la Suisse, chaque foyer Britannique perdrait 5000 euros/an ; pour le Royaume-Uni, cela représenterait une perte de PIB de 40 millards d'euros, et environ 6% de PIB en moins en 15 ans. Le département du Trésor indique aussi que pour chaque livre sterling investie dans l'UE, le Royaume-Uni en retire dix grâce à l'augmentation du commerce, aux investissements, aux emplois, et à la baisse des prix.
Statut vis-à-vis de l'Union Européenne :
La Norvège, avec son statut spécial, contribue quand même au budget de l'UE en échange de son accès au marché unique, et est obligée d'intégrer dans sa législation, les textes européens sans avoir d'influence sur leurs contenus.
Commerce :
LES VISAGES DES ANTI-BREXIT Stuart ROSE,
ex-PDG de Mark and Spencer dirigeant de « Britain Stronger in Europe » (http://www.strongerin.co.uk/.)
David CAMERON,
Premier ministre conservateur
Le Royaume-Uni perdra le bénéfice de tous les accords économiques conclus sous l'égide de l'UE et devra renégocier des accords bilatéraux, ce qui prendra longtemps et dont le résultat est incertain. L'UE risque aussi d'être très dure dans les négociations pour éviter de tenter d'autres États-Membres de sortir de l'UE. Par ailleurs, 50% des exportations britanniques sont destinées à des pays de l'UE. Or, un Brexit signifierait probablement le retour des taxes douanières. Cela rendrait les produits britanniques plus chers, donc moins compétitifs. Et l'UE n'exporte que 10% vers le Royaume-Uni, donc elle sera en position de force dans la négociation de l'accord douanier.
Immigration et sécurité nationale :
George OSBORNE,
De très nombreux hauts gradés de l'armée et des services de sécurité affirment qu'avec un Moyen-Orient aussi instable et une Russie si menaçante, l'UE est un pilier grandissant de la défense du Royaume-Uni.
Mark CARNEY,
L'immigration intra-UE a eu un impact incontestablement positif sur l'économie britannique. Par ailleurs, il y a plusieurs millions de Britanniques vivant et travaillant dans l'UE hors de leur pays qui bénéficient des mêmes droits que les nationaux.
Chancellier de l'Echiquier (Ministre des Finances)
Gouverneur de la Banque d'Angleterre (Banque centrale)
Theresa MAY,
Secrétaire d'Etat à l'Intérieur
* La (Grande-)Bretagne, plus forte en Europe.
Place dans le monde :
Le R-U ferait un bond dans le passé en se retirant d'une organisation internationale parmi les plus puissantes de la planète. Il perdrait aussi de la crédibilité au sein de l'OTAN. L'Américain Barack Obama ou le Japonais Shinzo Abe ont tous deux appelé le Royaume-Uni à rester dans l'UE. Le Russe Vladimir Poutine, lui, se frotterait les mains d'une division de l'UE et d'un affaiblissement de sa cohésion.
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International
Jeunes MR, 12 points La formule bien connue de l’Eurovision, qui attribue le nombre maximum de points à un pays, pourrait presque aujourd’hui s’appliquer aux Jeunes MR, à l’occasion de leur déplacement au dernier congrès du LYMEC à Vienne. Non pas parce que les Jeunes MR auraient décidé de pousser la chansonnette pour rivaliser avec Abba ou Sandra Kim – nous ne commenterons pas ce point – mais pour de toutes autres raisons. En fait, les Jeunes MR ont marqué des points en Autriche à trois niveaux : 1. Cette fois-ci, ce sont pas moins de neuf personnes qui ont représenté notre mouvement au congrès des jeunes libéraux européens. 2. Notre délégation est parvenue à faire adopter par le LYMEC des résolutions sur la préservation de l’espace Schengen et sur l’extraction du gaz de schiste. 3. Nous avons activement collaboré avec la Fédération des Etudiants Libéraux (FEL) et les Jong VLD pour préparer ce congrès et faire adopter ces résolutions.
L’agenda du congrès était largement consacré aux élections. Tous les deux ans, le Bureau du LYMEC doit être renouvelé. Ces circonstances nous ont donné l’occasion de débattre entre nous des demandes que nous pourrions formuler aux différents candidats mais aussi, plus largement, du rôle que nous voulions voir jouer le LYMEC sur la scène européenne.
Notre délégation est convaincue que le LYMEC doit davantage faire entendre sa voix et développer plus de partenariats avec des acteurs de terrain, qu’ils soient politiques ou non. Ces demandes, formulées aux différents candidats, ont été réitérées à l’équipe élue, à laquelle nous souhaitons un franc succès dans l’accomplissement de leur programme.
avons souhaité réaffirmer haut et fort la nécessité d’un espace de libre circulation au sein de l’Europe. La lutte contre la menace terroriste doit passer par d’autres moyens, plus efficaces que le système obsolète de contrôle aux frontières intérieures de l’Union Européenne. Dans un tout autre registre, nous souhaitions également attirer l’attention du LYMEC sur un thème qui se trouve actuellement un peu moins sous le feu des projecteurs : la question du gaz de schiste. Ce gaz, une source d’énergie en apparence prometteuse, a pour principal défaut de ne pouvoir être extrait – dans l’état actuel des choses – que par une méthode a priori néfaste pour l’environnement : la fracturation hydraulique. Les Jeunes MR ont donc souhaité insister sur le principe de précaution qui doit prévaloir face à cette technique. Nous souhaitons mettre en arrêt l’extraction de gaz de schiste, envisagée ou pratiquée par certains pays européens, tant qu’une méthode non polluante d’extraction n’a pas été trouvée.
Nous avons également eu le plaisir de collaborer avec la FEL et les Jong VLD. Les contacts pris avant le congrès ont permis de rédiger ensemble nos résolutions, mais aussi de resserrer les liens et de parler d’une seule voix belge lors du congrès. Nous comptons poursuivre cette collaboration dans les Persuadés que les Jeunes MR ont un rôle à jouer Les résultats engrangés lors de ce congrès, qu’il prochains mois. sur le plan international, nous avions fait le pari s’agisse de mobilisation interne, de collaboration d’envoyer une délégation plus large que d’habitude. Surtout, ce travail a permis de faire adopter deux avec d’autres organisations, ou de la diffusion de À cette fin, un appel à candidatures avait été diffusé résolutions, qui seront inscrites au Policy Book nos messages, doivent nous encourager à aller il y a quelques mois. Des candidatures de qualité et du LYMEC – sorte de Bible politique des jeunes encore plus loin lors des prochaines rencontres empreintes de motivation nous étaient parvenues en libéraux européens. Le premier texte concernait la européennes. En novembre prochain, c’est à Tallinn retour. C’est ainsi que nous sommes partis avec des préservation de l’espace Schengen. Ces derniers (Estonie) qu’aura lieu le congrès d’automne. Et le représentants de différentes régions et des profils mois, depuis les attentats qui ont ensanglanté le programme s’annonce chargé, puisqu’il s’agira des complémentaires. Le 29 avril, Yves Ballez, Steve cœur de l’Europe, plusieurs voix s’étaient élevées 40 ans du LYMEC ! Aucun doute que les Jeunes MR Detry, Elisabeth Henkens, Simon Lacroix, Thomas dans différents états membres pour critiquer le bienpourront y montrer encore une fois la plus-value Legraive, François Lestanguet, Delphine Libioul, fondé de l’espace Schengen. La remise qu’ils représentent au niveau européen. Manel Mselmi, et moi-même, nous sommes envolés en cause de cet acquis fondamental pour la capitale autrichienne. Pour une fois, le de l’Union Européenne nous paraît nombre important de voix (9) auxquelles ont droit les dangereuse : c’est pourquoi nous Jeunes MR dans l’assemblée du LYMEC (en raison du nombre élevé d’adhérents) trouvait tout son sens. Aurian DELLI PIZZI
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Et tu disais ?
" Les libéraux détruisent la sécurité sociale" Un cliché vieux comme le monde mais auquel nous allons mener la vie dure !
Commençons par le début : en 1848, le libéral Charles Rogier crée la caisse de retraite pour les ouvriers. Sur ses pas suivent Frère-Orban et d’autres libéraux. Dès lors, drôle d’idée que de dire que nous voulons détruire la sécurité sociale : nous en sommes les initiateurs ! Depuis, les années se sont écoulées… Alors oui, il est nécessaire de la réformer, la transformer et la faire évoluer avec son temps mais en aucun cas de la démolir. C’est dans cette optique que s’insère, par exemple, la réforme des pensions. Ambitieuse et pragmatique, elle défend avant tout l’individu tout en prenant en compte l’évolution de son espérance et de ses conditions de vie. Ce qui permet le financement d’une pension de qualité aux travailleurs présents et futurs. En effet, nous défendons la sécurité sociale dans une optique de durabilité et de pérennité du système belge. Toujours avec cette idée d’évolution, non, les libéraux ne coupent pas dans les dépenses des soins de santé ! Comme l’a rappelé Maggie De Block lors de notre dernière Grande Conférence Libérale, le budget des soins de santé ne diminue pas. La réforme des soins de santé n’est pas une coupe budgétaire mais l’opportunité de baisser la facture des patients, de diminuer la paperasse au profit du patient, etc. Quant au chômage, rappelons, que c'est un gouvernement dirigé par un socialiste, qui a initié les réformes les plus drastiques ! C’est bien de se dire défenseur des pauvres, c’est mieux de défendre l’individu et son futur, quelle que soit sa classe sociale ! Ce sont d’ailleurs, une fois encore, les libéraux qui planchent actuellement sur la question de l'allocation universelle. Elle permettrait à tous les citoyens un revenu de base cumulable et diminuerait le coût des salaires pour les entreprises. Finalement, le don de congés, par altruisme, à un collègue en difficulté est autre preuve de notre attachement aux mesures sociales. Inspirée de la loi Mathys, ce sont les libéraux qui ont lancé le débat et qui poursuivent cette avancée. Les libéraux ont donc bel et bien une fibre sociale ! Nous sommes attachés à la sécurité sociale en général mais, surtout, à la sécurité sociale moderne, en accord avec son temps, qui évolue et s’adapte aux défis que nous devons relever !
Alexandre SOMMA
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PREMIÈRE LÉGISLATION Carte blanche
« DRONES » POUR LA BELGIQUE
Jacqueline GALANT, à l’origine de Si ces nouvelles technologies possèdent un membres. Les législations nationales sur les la législation, s’y était engagée via incroyable potentiel pour la création de nouveaux drones étant fort différentes, vouloir uniformiser emplois, elles présentent également un caractère la législation européenne a du sens. En effet, l’accord de gouvernement. particulièrement intrusif et potentiellement Depuis ce 15 avril 2016, une législation sur les malveillant. drones de 0 à 150kg est publiée au Moniteur belge. Elle définit trois catégories de drones selon Les citoyens devront également intégrer cette leur poids et les missions envisagées. L’Arrêté nouvelle réalité. Des drones civils respectant royal distingue les activités professionnelles, le cadre légal fleuriront dans le ciel belge. De commerciales et récréatives. Il se réfère plus, la Commission européenne prévoit une également abondamment à la législation sur la vie croissance rapide du nombre d’utilisateurs dans privée. Ce texte établit des règles claires (permis les prochaines années. théorique et pratique), le tout en symétrie avec les considérations exprimées par la Commission L’Arrêté Royal « drones » pour être pleinement efficace devra être suivi de mesures complémentaires et européenne. d’exécution durant ces prochains mois. Outre la La philosophie de Madame Galant a été de traiter campagne de sensibilisation qui sera déployée les opérations des drones civils selon le risque prochainement à destination des futurs usagers encouru. En clair : plus les opérations présentent un par le niveau fédéral, il serait bon de développer un risque pour les biens et les personnes au sol, plus outil informatique et une base de données communs aux différents acteurs les règles seront strictes pour l’opération en vol. en charge de la surveillance et du Le législateur belge était à la traîne par rapport respect des règles. Enfin, il faudra à ses voisins européens. Un cadre légal s’avérait veiller à rationaliser l’espace aérien donc plus que nécessaire. Surtout que les belge où 2/3 de son ciel est en potentialités et les missions d’intérêt privé et zone aérienne contrôlée et donc public sont énormes : lutter contre les incendies interdite aux drones civils. en fournissant une carte du feu en temps réel, surveiller les foules lors d’évènements de masse, L’Union européenne, via la Commission, transporter des équipements médicaux dans a rappelé son intention de proposer les lieux difficiles d’accès, aider l'agriculteur dès 2016 un cadre réglementaire à optimiser ses terres, etc. La surveillance du couvrant les drones entre 0 et 150kg. réseau ferroviaire par des drones n’empêchera Elle devrait donc ravir dans les certes pas les retards, mais pourrait jouer un rôle prochaines années cette législation de prévention important au niveau de la sécurité. à la Belgique et aux autres États
les utilisateurs de drones ne considèrent pas le territoire national comme un cadre unique pour déployer leurs activités et ce pour de multiples raisons.
Enfin, Les considérations économiques exprimées par certains lobbys inhérents au fonctionnement de l’Union européenne ne peuvent évidemment pas porter atteinte aux principes de sécurité des biens et des personnes au sol. En conséquence, les États membres devront être attentifs à ce que la future législation européenne ne désavantage pas les aspects « safety » au profit des raisons « économiques ». À ce titre, la législation belge est un bon exemple en instaurant des règles strictes pour les usagers tout en assurant la flexibilité nécessaire au déploiement d’activités économiques et commerciales.
Florent DUFRANE
Pour toute information utile sur la législation "Drones", vous pouvez consulter le site du SPF Mobilité: http://mobilit.belgium.be/fr/transport_aerien/drones
12 | PiccoloMR | n°42 | Mai - Juin | 2016 |
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House of Cards @HouseofCards | 11 mai 2016 @manuelvalls Democracy is so overrated. #LoiTravail #49al3 4051 RETWEET S
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Jérôme de Warzée 13 mai, 01:35 -
Marc Wilmots ne prend aucun risque pour l'Euro. Ayant tellement peur d'une grève, il sélectionne trois gardiens. 940 J'aime
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Jeunes MR Etterbeek,
Julien Welch @JulienWelch1 | 12 mai 2016 l'Humanisme au @lecdh c'est pour tous, mais pas pour les #LGBT? Dommage pour les .@lesjeun escdh ...@mathieumorelle
, avec Denis Antoine et 3 autres personnes.
13 mai, 20:07 -
ition de son L'Assemblée Générale des Jeunes MR d'Etterbeek a voté ce soir la compos nouveau bureau: - François Lestanguet - Président - Armand De Caevel - Vice-président - Denis Antoine - secrétaire politique Et David Moulin conseiller membre du bureau élargi Motivés et prêts pour de nouveau x défis !
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MR de rire @MR_derire | 24 avril 2016 Les Verts veulent la semaine de 4 jours. Qu’ils commencent par faire de la politique au moins un jour par semaine puis on verra… #ecolol 6 RETWEET S
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Georges-Louis Bouchez 3 mai, 10:35 -
A #Mons la majorité PS-PS+ donne un portefeuille au cdH encore plus vide qu'un garde manger en temps de guerre. Les montois ont gagné quoi ?
diradefo @diradefo | 16 avril 2016 Les gens à #NuitDebout ont l’impression de faire tomber le mur de Berlin pour qu’on puisse tous partir à l’Est. En réalite, c’est une rave. 111 RETWEET S
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Jean-Christophe Pannaye 16 avril, 18:20 - Saint-nicolas (Liège) -
Bref, le #CDH aura bientôt plus de ministre que de parlementaires… :-p 42 J'aime
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Près de chez vous TOURNAI | 07 MAI
21-04-2016
NAMUR | 03 MAI
Ce soir je sors avec Pierre-Yves Jeholet par les Jeunes MR de Liège-Ville
LIÈGE | 12 AVRIL
13-03-2016
Chasse aux oeufs Wavre
08-05-2016
15 km de WoluweSaint-Lambert
BRUXELLES | 30 MARS
27-03-2016
Chasse aux oeufs Braine-le-Comte
10-05-2016
DinnerForBrussels Jeunes MR de la Régionale de Bruxelles
14 | PiccoloMR | n°42 | Mai - Juin | 2016 |
Retour sur notre
11e Grande
e l a r é b i L e c n e r é f n o C
Benjamin MARTIN
Rendez-vous incontournable des Jeunes MR, les Grandes Conférences Libérales ne sont plus à présenter ! Pour cette 11e édition, Maggie De Block, Ministre en charge des Affaires sociales et de la Santé publique, nous a fait le plaisir de nous rejoindre pour un débat sans langue de bois !
Durant deux heures et devant plus d’une soixantaine de personnes, la Ministre fédérale a expliqué les différentes mesures mises en place par le Gouvernement Michel mais aussi celles qui sont déjà à l’agenda. Elle a ensuite donné la parole à chaque personne souhaitant lui poser une question. Cet échange constructif a permis d’aborder de nombreux thèmes tels que les maladies chroniques, la problématique des numéros INAMI mais aussi l’allégement administratif pour les médecins. Tout en gardant son naturel légendaire, la Ministre a une nouvelle fois prouvé la grande maîtrise de ses dossiers. Et lorsque les Jeunes MR l’interpellent sur la légalisation du cannabis, elle répond en toute franchise : « Tu sais, je ne suis pas très chaud ! » Maggie De Block s’est également positionnée concernant les droits des homosexuels : « Je trouve regrettable qu’un homosexuel ne puisse pas donner son sang ». Des déclarations qui en disent long sur le chemin qu’il reste encore à parcourir pour une égalité des droits avec les personnes LGBTQI ! Outre la conférence-débat, Maggie De Block n’a pas compté le temps qu’elle passait en notre compagnie. En effet, avant d’expliquer précisément ses mesures, elle est passée encourager les Jeunes MR en plein tournage de leur vidéo du 1er mai. À la fin de la conférence, elle a également tenu à discuter, de manière plus personnelle et durant plus d’une heure, avec les participants à la Conférence… Le tout ponctué de la traditionnelle séance de selfies ! Une fois de plus, notre Grande Conférence Libérale s’est avérée être un moment instructif et constructif pour nos membres. Rendez-vous au prochain épisode !
Laura HIDALGO
INDIE. GO! Liste Indie.Go! Le Conseil Magritto-kafkaéen
Bastien LOMBAERD
Sophie THIRY
Timothy DASSIJ
Clément BOURDON
On vous réserve encore de sacrées surprises. Sylvain DOUGNIAUX
Dans notre dernier numéro, les membres Indie.GO! du Conseil de la Jeunesse faisaient part des difficultés rencontrées lors de la mise en place du Conseil d’Administration et de leur engagement au sein des différentes commissions. Malheureusement, les embuches ont continué de pleuvoir sur le chemin des casques bleus libéraux. L’occasion de souligner les problèmes liés à l’incertitude pesante des procédures, la méconnaissance des règles de bonne gouvernance les plus élémentaires, le mépris affiché par certaines des figures de l’organisation à l’égard de l’AG et des administrateurs, l’ambiance mortifère au sein de l’AG en résultant, la mauvaise foi flagrante de certains administrateurs ainsi qu’un taux d’absentéisme inadmissible en AG et dans les commissions… Après quelques mois dans l’activité, les membres Indie.Go! constatent que le Conseil de la Jeunesse s’apparente soit à un surréalisme à la belge ou une métamorphose kafkaéenne de mauvais goût. À l’occasion de la dernière AG, vos élus n’ont pas manqué de soulever et dénoncer avec force les manquements flagrants et inadmissibles qui se sont produits. La route est encore longue pour arriver à plus de transparence et de pluralisme au sein de cet organe censé représenter tous les jeunes. Élus sur base d’un programme fort, les Indie.GO! veulent honorer à chaque AG leurs engagements sincères et intègres. Pas à pas, lentement et péniblement mais sûrement, les lignes bougent sous l’impulsion des Indie.Go! Vers plus de transparence et une meilleure gouvernance. Plus que jamais, nous défendrons tes idées au sein de l’Assemblée Générale et dans leur travail dans les différentes commissions. N’hésite pas à retrouver notre actualité sur notre page Facebook/listeindiego
Adrien VANDENBORRE
Florence DELELLIO
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Mercienus si nombreux ! d'être v
www.jeunesmr.be - PICCOLO MR n°42 | Mai - Juin 2016 Éditeur responsable : Mathieu BIHET | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles Ne pas jeter sur la voie publique
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