PiccoloMR | n°48

N° d'agrégation: P801052 - Bureau de dépôt: Bruxelles X

SEPTEMBRE - OCTOBRE // N°48 // LE MAGAZINE DES JEUNES MR, 100% SANS FIPRONIL

Dossier

LE SERVICE CITOYEN

AGENDA // ÉDITO // EN BREF & EN IMAGES // DOSSIER // ET TU DISAIS ? // TWITTO'S & COMMENTS // PRÈS DE CHEZ VOUS www.jeunesmr.be | C/jeunesmr | M/jeunesMR |

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EVENTS

DES SECTION LOCALES JEUNES MR

EVENT

DU NATIONAL DES JEUNES MR

30.09.2017

CONGRÈS NUMÉRIQUE

15.09.2017 28.09.2017

LES JEUNES MR D' ITTRE ORGANISENT LEUR APÉRO DE RENTRÉE l'Estaminet | à partir de 17:30 Grand Place, 3-5 à 1460 Ittre

Arts 56 | à partir de 9:30

LES JEUNES MR DES HONNELLES ORGANISENT UNE RENCONTRE AVEC LA MINISTRE FÉDÉRALE MARIECHRISTINE MARGHEM "QUELLE ÉNERGIE POUR DEMAIN ?"

Brasserie L'Abbaye des Rocs | à partir de 19:30

Av. des Arts, 56 à 1000 Bruxelles

Ch. Brunehault, 14 à 7382 Audregnies

16.09.2017

Le numérique et les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont en train de modifier profondément notre économie mais aussi notre société dans son ensemble.

Nous avons donc choisi d’organiser notre Congrès de septembre 2017 sur cette thématique. Celui-ci regroupera trois ateliers qui traiteront trois thèmes complémentaires : la cyber sécurité / la protection des données, la transformation du marché du travail et le numérique dans l’éducation.

TOURNOIS DE MINI-GOLF AVEC LES SECTIONS MR ET JEUNES MR D'EVERE, DE ST-JOSSE, DE WOLUWE-STLAMBERT ET DE SCHAERBEEK

Mini-Golf du ParcJosaphat | à partir de 14:00 Av. Ambassadeur Van Vollenhoven à 1030 Schaerbeek

07.10.2017

LE SOUPER DES SECTIONS MR ET JEUNES MR DE WAVRE Salle Jules Colette | à partir de 19:00 Rue des Combattants, 16 à 1301 Bierges

EVENTS

DES FÉDÉRATIONS PROVINCIALES JEUNES MR

& 24.09.2017 16.09.2017 23RELAIS POUR LA VIE

VENEZ VOUS INITIER AU GÉOCACHING AVEC LES JEUNES MR DE LA PROVINCE DU BRABANT WALLON de 16:00 à 19:00

AVEC LES JEUNES MR DE NAMUR-VILLE

Athénée Royal | à partir de 15:00 Rue du Collège à 5000 Namur

Avenue Fleming, 20 à 1300 Wavre

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RETROUVE ENCORE plus d'activités et d'événements sur le site des Jeunes MR

par Mélanie Laroche, Rédactrice en chef Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’été 2017 aura été politiquement mouvementé sous le ciel belge, avec tout de même de jolies éclaircies en définitive : un accord sur le budget au fédéral, une motion de méfiance constructive et, finalement, une "orange-bleue" en Wallonie.

Septembre est maintenant synonyme de rentrée et d’optimisme ! Plusieurs ministres s’attaquent aux challenges qui découlent de leurs nouvelles fonctions et compétences.

Un nouveau départ qui devra permettre de restaurer la confiance entre les citoyens et leurs institutions fédérées. C’est pourquoi il est primordial de sortir de l’immobilisme qu’a connu la Wallonie ces dernières années !

Pour les Jeunes MR, les priorités restent identiques en ces jours de rentrée ! Les incontournables de la jeunesse libérale sont toujours clairs : bonne gouvernance, numérique, emploi, formation, environnement,… Autant de propositions que nous vous détaillons plus loin dans ce numéro du PiccoloMR. Des défis à la hauteur d’une jeunesse déterminée à avancer hors des sentiers battus et à construire des projets en accord avec notre génération et aussi ambitieux que le mérite chaque citoyen.

EN BREF & EN IMAGES Le like et le dislike du mois...

DOSSIER

Le Service Citoyen

Numéro d’identification ISNN : 1784-7192 Jeunes MR ASBL Avenue de la Toison d’Or, 84-86 B-1060 Bruxelles

P. 5-6-7-8

TWITTO'S & COMMENT'S

P. 9

ÉLECTIONS EN EUROPE

Le créspuscule du Socialisme et le Libéralisme comme réponse aux populismes

P. 10-11

NOS PROPOSITIONS

pour revitaliser Bruxelles et la Wallonie

P. 12-13

PRÈS DE CHEZ VOUS

P. 14-15

Rien n'échappe à l'oeil des Jeunes MR sur les réseaux sociaux

Retour sur les activités locales, provinciales et nationales des Jeunes MR Nous sommes toujours ravis d’accueillir de nouvelles plumes !

N’hésitez pas à m’envoyer un mail à melanie@jeunesmr.be ! Vous êtes tous les bienvenus.

P. 4

PICCOLO MR // N°48 // SEPT - OCT 2017

Éditeur responsable : Mathieu BIHET Rédactrice en Chef : Mélanie LAROCHE Comité de rédaction : Pierre BRASSINNE | Hubert CHAPELAIN | Amandine TACK Gwenaëlle WILLIOT | Alice LEEUWERCK Infographiste-Graphiste : Thomas PIETERHONS

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EN BREF & EN IMAGES

I PHOTO DU MOIS

lCHIFFRE DU MOIS

308.000 C’est le montant annuel, en euros, de la dotation du Prince Laurent. Une somme coquette contre laquelle le Prince est tenu à quelques obligations et qui (suite à de trop nombreux écarts) risque très bientôt de se voir diminuée…

b PHRASE DU MOIS Nafissatou Thiam devient la première athlète belge à réaliser le doublé : championne olympique et championne du monde, dans sa discipline phare l'heptathlon.

8 LIKE DU MOIS

LE RETOUR EN FORCE DES LIBÉRAUX Afin que la Wallonie sorte de sa crise politique de cet été, une nouvelle coalition gouvernementale a vu le jour le 25 juillet dernier.

Celle-ci incombe d’une part à Willy Borsus la tâche de Ministre-président, désormais remplacé au fédéral par Denis Ducarme. D’autre part, le poste de Vice-président, de Ministre de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation est quant à lui confié à Pierre-Yves Jeholet, jusqu’à présent Député wallon. Jean-Luc Crucke prend en charge le Budget. Valérie De Bue, les Pouvoirs locaux, le Logement ainsi que les Infrastructures sportives. Sa composition se termine enfin par trois mandataires humanistes : René Collin pour l’Agriculture, la Ruralité, le Tourisme et le Patrimoine; Alda Greoli pour la Santé et l’Action sociale; Carlo Di Antonio pour l’Environnement, l’Aménagement du territoire et la Mobilité.

Un nouveau souffle, plus libéral et plus réformateur pour la Région wallonne. L’avenir du MR s’esquisse d’ores et déjà sur une voie particulièrement prometteuse.

2 DISLIKE DU MOIS EMPRISONNEMENT DU JOURNALISTE LOUP BUREAU EN TURQUIE

Le compte Twitter du journaliste français Loup Bureau est silencieux depuis le 21 juillet. Et pour cause : depuis le 26 juillet dernier, le reporter est retenu prisonnier à la prison de Sirnak, en Turquie. Sous prétexte de terrorisme, l'étudiant de l’IHECS a été interdit de sortie du territoire turc et enfermé.

Depuis début août, plusieurs pétitions circulent sur internet. Néanmoins ce dislike est d’autant plus amer qu’il ne s’agit pas d’une première.

L’histoire de Loup fait également échos à celle de Raif Badawi, bloggeur saoudien, ou encore aux deux autres journalistes français toujours détenus en Turquie à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Encore un signe, dont nous nous serions bien passé, que la liberté d’expression et la liberté de la presse ne sont pas des droits acquis… Dans un pays où d’autres droits, tout aussi élémentaires, sont aussi en danger, floués, voire inexistants.

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"Je ne pourrai jamais me satisfaire du fait que la Wallonie est à la traîne" Willy BORSUS Ministre-président Wallon

fSITE DU MOIS

Le Google Cultural Institute est un site web proposé par Google. Son but est simple : « rendre du matériel culturel important disponible et accessible à tous et le préserver numériquement pour éduquer et inspirer les générations futures ».

SERVICE CITOYEN Solidarité et mixité au service de l’émancipation ?

Ces 15 et 16 mai 2017, les Jeunes MR ont participé à un grand colloque international sur le Service Citoyen. Organisé par la Plateforme Service Citoyen et le Sénat, de nombreux jeunes, le monde associatif et le monde politique ont répondu présent en masse. Les représentants de huit cabinets ministériels compétents se sont même exprimés en faveur d’un Service Citoyen en Belgique et le niveau fédéral a confirmé travailler sur un statut spécifique pour les jeunes en Service Citoyen.

Nous avons rencontré Monsieur François Ronveaux, Directeur de la Plateforme pour le Service Citoyen, qui nous explique le fonctionnement de la plateforme et son combat pour une institutionnalisation d'un tel service en Belgique.

DÉFINITION INTERNATIONALE DU SERVICE CITOYEN L’International Association of National Youth Service Organizations – IANYS - définit le Service Civil pour les jeunes (Youth Service) sur base des critères suivants : • Il cible les jeunes (16-30 ans) ; • Il leur propose de s’engager dans des projets d’utilité collective ; • Il les implique dans un processus de développement personnel, d’acquisition de compétences et de savoir-être ; • Il peut être volontaire ou obligatoire ; • Il requiert un engagement à temps plein et sur un temps long (minimum 6 mois) ; • Il donne aux jeunes les moyens de subvenir à leurs besoins ; • Il est soutenu et impulsé par l’Etat et mobilise tous les acteurs de la société.

Í w e i v r e t Ìin Q1|

JEUNES MR : QU’EST-CE QUE LA « PLATEFORME POUR LE SERVICE CITOYEN » ?

François Ronveaux : La Plateforme pour le Service Citoyen /Platform voor de Samenlevingsdienst / Plattform für einen Bürgerdienst (www.service-citoyen.be) fédère plus de 300 organisations autour de la création d’un Service Citoyen en Belgique. Active depuis 2008 et œuvrant en toute indépendance, la Plateforme bénéficie du soutien de nombreuses institutions publiques et organisations de la société civile, ainsi que de l’appui de personnalités issues des mondes académique, entrepreneurial ou politique.

Le Service Citoyen (« Service Civique » ou « Civil » dans d’autres pays) propose aux jeunes de 18 à 25 ans, de tous horizons sociaux et culturels, de s’engager dans des projets utiles à la collectivité (dans l’aide aux personnes, la solidarité, l’accès à la culture et à l’éducation, l’environnement…), de s’y investir six mois à temps plein, individuellement ou en équipe, tout en bénéficiant de formations, d’indemnités, d’une assurance et d’une reconnaissance.

Les jeunes sont demandeurs de ce type de programme comme l’a montré la grande enquête européenne sur la « Generation What ? » (Portrait des jeunes européens en 2016) : 63 % des jeunes belges (et même 79 % côté francophone) soutiennent l’instauration d’un Service Citoyen.

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Q2|

QUEL EST LE BUT DE CETTE PLATEFORME ?

F.R. : La finalité de la Plateforme est en réalité très simple (mais difficile à réaliser dans un pays aussi compliqué institutionnellement que la Belgique !) : obtenir des autorités publiques qu’elles instaurent un Service Citoyen en Belgique. Ces dispositifs sont en pleine expansion en Europe et dans le monde. En Allemagne, en France et en Italie - pays qui ont déjà institutionnalisé un Service de type Citoyen - ce sont des centaines de milliers de jeunes qui, chaque année, participent activement à la construction de la société, tout en se construisant eux-mêmes.

Car le Service Citoyen est bénéfique autant aux jeunes qu’à la société.

En tant que période de transition, de maturation et de socialisation, il permet aux jeunes d’acquérir des compétences essentielles à leurs développements personnel, professionnel et citoyen. Au niveau sociétal, il réalise un brassage social et culturel unique en soi, et contribue donc à la cohésion de la société et du pays.

ET CHEZ NOS VOISINS ?

ALLEMAGNE f(Nom:) Freiwilligendienst T(Durée:) 6 à 24 mois s(Rémunération: ) € 200,00 < € 550,00 (Participants/An:) 101.818 (Budget alloué:) 300 millions + mesures d’accompagnement

GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG f Service National de Jeunesse T 3 à 12 mois s € 667,00/moi + avantages  373  33 millions + coût du personnel

FRANCE f Service civique T 6 à 12 mois s € 577,00 (+ 106 € si bénéficiaire social)

 95.000  380 millions

Q3|

À QUELLE(S) CATÉGORIE(S) DE JEUNES VOUS ADRESSEZ-VOUS ?

F.R. : Le Service Citoyen s’adresse aux jeunes âgés de 18 à 25 ans, sans aucune discrimination selon les origines, la qualification, la religion… Tous les jeunes – sans exception ! – peuvent faire un Service Citoyen. C’est justement une des richesses du programme que de mélanger des jeunes de tous les profils: universitaires, détenteurs du diplômes secondaires ou sans diplômes, manuels, intellectuels, artistes, ruraux, citadins, d’origine étrangère ou belge, avec un passé judiciaire ou un doctorat, un handicap ou une assuétude… La mixité est l’un des piliers du dispositif. Au Service Citoyen, on rencontre des jeunes que l’on n’aurait jamais rencontrés autrement dans sa vie… Et cette rencontre ouvre les esprits : une enquête française a montré que le Service Civique triple le degré d’altruisme chez les jeunes qui l’ont réalisé !

Q4|

J’AI 18 ANS ET JE SOUHAITE FAIRE UN SERVICE CITOYEN. QUE DOIS-JE FAIRE ?

F.R. : Découvrir la partie de notre site internet dédiée à la réalisation de Service Citoyen (www.service-citoyen.be/service.html) et ensuite nous contacter pour prendre un rendez-vous (Bruxelles : 02/ 256 32 44 – Wallonie : 081/39 08 25). Nous t’expliquerons le programme en détails et te présenterons l’éventail des missions possibles. Tu en choisis trois selon tes préférences et tu remplis un dossier de candidature. Nous te proposons de rencontrer l’un des projets que tu as sélectionné (si possible le premier) et si « ça colle », c’est parti, tu commenceras dans les semaines qui suivent un Service Citoyen avec 20 autres jeunes motivés ! Bienvenue, donc, à tout jeune intéressé : les prochaines promotions démarrent ce mois-ci, à Bruxelles et en Wallonie… Attention, ne trainez pas pour vous inscrire !

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Q6|

QUELS SONT LES PRINCIPAUX AVANTAGES QUE L’ON RETIRE APRÈS AVOIR EFFECTUÉ UN « SERVICE CITOYEN » ?

F.R. : De nombreuses études ont confirmé l’impact multidimensionnel de ce programme sur les jeunes. Le Service Citoyen les aide à se sentir utiles, à trouver un emploi, à reprendre des études, à s’engager pour la collectivité, à développer leurs sens des responsabilités, à préciser leur projet d’avenir, bref à (re)donner plus de sens à leur vie et à se projeter dans la société. Nos propres statistiques à Bruxelles (2016) montrent que 83 % des jeunes (re)prennent des études ou (re)trouvent du travail après avoir réalisé un Service Civique. Cet effet (et non objet !) du Service Citoyen en matière d’activation et d’insertion socio-professionnelle ne doit pas faire oublier que les principes actifs qui l’animent sont avant tout la solidarité, la convivialité, l’émancipation, le brassage social, l’apprentissage par l’expérience, l’engagement des jeunes et la mobilisation de la société civile … En un mot, l’exercice d’une citoyenneté responsable.

Q5|

QUELS SONT LES OBSTACLES VERS UNE INSTITUTIONNALISATION DU SERVICE CITOYEN ?

F.R. : Pourquoi la Belgique tarde-t-elle tant à créer un cadre ambitieux et institutionnalisé pour le Service Citoyen alors que ses proches voisins l’ont réalisé depuis longtemps, permettant ainsi à 95.000 jeunes français, 101.000 allemands et 49.000 italiens de s’y engager l’année passée ?

Une (grande) partie de la réponse est directement liée à la tristement légendaire complexité institutionnelle et politique de notre pays, laquelle agit comme un véritable frein à l’innovation.

Le Service Citoyen n’est pas le seul projet à souffrir de cette complexité, mais en tant que projet fédéral, et dans le contexte actuel, peu de politique ose affronter le difficile chantier de la collaboration avec les autres niveaux de pouvoirs. Le manque de courage politique dans ce dossier est manifeste !

Un exemple ? En 20 ans, plus de 12 propositions de loi ont été déposées pour créer un Service Citoyen en Belgique … Aucune n’a abouti ! Pourquoi ?

Elles ont toutes* été déposées par des parlementaires lorsqu’ils étaient dans l’opposition ! Facile évidemment … Mais totalement inefficace.

Heureusement, il semblerait qu’actuellement la Ministre fédérale Maggie De Block prenne ses responsabilités. Lors du colloque que nous avons organisé en mai au Sénat, la Ministre a promis de créer un projet de loi définissant un statut pour les jeunes en Service Citoyen avant la fin de la législature … Le bout du tunnel se rapproche !

Il est donc grand temps de mettre toutes les parties prenantes autour de la table afin de faire aboutir un projet de loi de qualité. C’est le défi que la Plateforme relève, et dont le colloque au Sénat constituait la première pièce maitresse. Des représentants de tous les niveaux de pouvoirs y étaient présents et se sont prononcés à l’unanimité en faveur de l’instauration d’un Service Citoyen, reconnaissant même l’urgence d’un statut. La Plateforme va continuer ce travail de concertation. Puisse donc voir réussir ce pari ambitieux avant la fin de la législature ! *À l’exception d’une seule, mais le Gouvernement est tombé un mois après sa publication !

Le Service Citoyen répond en outre à plusieurs enjeux contemporains tels que la relégitimation du collectif, la difficulté de transition vers la vie active, le délitement du lien social, l’ouverture à l’autre, l’accès aux droits fondamentaux, l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, la sensibilisation aux valeurs démocratiques, aux bienfaits de l’État de droit, à la réciprocité des droits et devoirs…

Q7|

QUEL EST POUR VOUS LE « SERVICE CITOYEN » OPTIMAL ? (EN TERME DE PUBLIC, DE CONTRAINTES LÉGALES,…)

F.R. : Un Service Citoyen idéal serait cadré par une loi fédérale qui instituerait un statut reconnaissant l’engagement du jeune au service de la collectivité (indemnités, sécurité sociale, pension, assurances…).

Ce service s’adresserait à tous les jeunes âgés de 16, 18 à 25, voire 28 ou même 30 ans, et pourrait durer, selon le choix du jeune, de 6 mois à un an. Il commencerait et se terminerait par un séjour en hébergement, destiné à créer et sceller la diversité et l’esprit de groupe. Il alternerait temps de mission et temps de formation et proposerait une forte composante collective, un peu à l’image des « promotions » que nous expérimentons à la Plateforme. Il y aurait un très grand choix de missions possibles, dans tous les domaines du Bien Commun (solidarité, santé, environnement, culture, éducation, accès au sport, humanitaire…), avec la possibilité d’un décentrement progressif, de missions locales à des projets plus régionaux voire nationaux. Cette expérience pourrait se prolonger par une expérience internationale, et surtout européenne.

A ce propos, la récente création du « Corps Européen de Solidarité », lancé par M. Juncker et visant 100.000 jeunes en 2020, constitue une très belle opportunité.

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Dans tous les cas, le programme belge devra inclure les quatre Principes Fondamentaux du Service Citoyen (solidarité, mixité, citoyenneté et émancipation). En d’autres termes plus concrets pour notre futur cadre légal : le Service Citoyen sera un succès si - et seulement si - ce cadre produit du brassage social et culturel, développe une fibre citoyenne, induit un réflexe de solidarité et génère les conditions d’une vraie émancipation, le tout au service d’une meilleure cohésion de la société.

Q8|

RENDRE OBLIGATOIRE LE « SERVICE CITOYEN » EST-IL UNE BONNE CHOSE POUR VOUS ?

F.R. :Il y a du pour et du contre … En fait, à la question « Un Service Citoyen : obligatoire ou volontaire ? », nous refusons de répondre … dans les 10 années à venir ! En effet, 7 années de pratiques intensives du Service Citoyen sur le terrain nous ont démontré qu’un des facteurs clefs du succès de mise en œuvre du Service Citoyen était la qualité et la diversité des missions proposées aux jeunes. Celles-ci prennent du temps à se construire, dans une relation partenariale de confiance, en concertation avec une équipe encadrant des promotions de jeunes diversifiées. C’est la seule manière de proposer un programme qui fasse sens et évite deux écueils régulièrement rencontrés dans ce type de dispositif : la concurrence à l’emploi et l’élitisme. L’un et l’autre peuvent facilement être évités à condition de prendre le temps de construire, et des missions de qualité, et des promotions de jeunes diversifiées.

Or, si demain le Service Citoyen devient obligatoire, il faudra du jour au lendemain établir un partenariat avec 140.000 organismes d’accueil, définir 140.000 missions cohérentes, mobiliser 140.000 jeunes … Et trouver un minimum de 700 millions d’euros ! Mission totalement irréaliste à court terme. Nous pensons donc qu’un programme national de Service Citoyen doit commencer sur base volontaire et monter en charge progressivement. Nous recommandons une croissance de 1% par an pendant 10 ans. Ceci signifierait 1400 jeunes la première année, et 14.000 la dixième année. Après une décennie d’ancrage progressif, le dispositif et son impact sur les jeunes devront être évalués quantitativement et qualitativement. Et, à ce moment-là seulement, la question « obligatoire ou volontaire » prendra sens, et pourra être posée car la population et le monde politique pourront y répondre en toute connaissance de cause.

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TÉMOIGNAGES DE JEUNES

(extraits des témoignages des jeunes qui se sont exprimés lors du colloque au Sénat les 15 & 16 mai 2017) :

Je m’appelle Justine, j’ai fait des études en sciences politiques qui m’ont permis de prendre conscience de la société dans laquelle je vis.

Malgré mon master, j’ai commis l’erreur de ne pas assez m’interroger sur mon avenir. Après cinq ans d’une vie sociale où je fréquentais le même groupe d’amis, je me suis retrouvée complètement seule face à ma recherche d’emploi. J’ai ressenti beaucoup de solitude. Plus les mois passaient, plus je me sentais perdue. Mais j’avais envie de m’engager, plus particulièrement dans le secteur de l’aide aux personnes. Durant mon Service Citoyen, j’ai effectué une mission de six mois au centre de la Croix-Rouge en tant qu’ « Appui collaborateur polyvalent ». Il n’y a pas eu deux jours identiques et j’avais mille tâches à accomplir : accueil des résidents, supervision des repas, préparation du départ des résidents, (…). Je faisais aussi partie de l’équipe sensibilisation qui se rend dans les écoles pour parler du parcours migratoire aux jeunes. Très épanouissante, cette mission m’a plu énormément. Si je devais citer trois apports majeurs du service citoyen, je dirais qu’il m’a donné une vraie expérience, qu’il m’a montré de facto quelque chose qui me plaît, et que maintenant, je sais mieux quelle direction prendre pour mon avenir. Ma mission m’a rendu un rythme, elle m’a redonné confiance en moi. J’ai pu mettre de côté mon sentiment de ne pas être utile, de ne pas être attendue dans la société.

Je m’appelle Abdul Rachid, j’ai 25 ans et je suis originaire d’Afghanistan.

Je suis arrivé le 3 août 2013 en Belgique et j’ai séjourné six mois dans un centre pour demandeurs d’asile près de Charleroi. Après un premier rejet de ma demande d’asile, j’ai vécu dans la rue durant deux années difficiles. Je ne connaissais personne. Ma demande d’asile ayant enfin été acceptée, je suis resté en Belgique. Le Service Citoyen m’a permis de m’intégrer, d’élargir mon réseau, de faire connaissance avec diverses organisations, (…). Le Service Citoyen favorise les contacts sociaux, il rapproche les diverses cultures, il invite à collaborer dans un esprit d’équipe et dans un cadre sûr. Grâce au Service Citoyen, j’ai pu me familiariser avec la culture belge. Je souhaite que d’autres jeunes comme moi s’intègrent et s’impliquent activement dans la société. Ils s’intégreront plus facilement en bougeant et en rencontrant d’autres personnes.

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MR - Mouvement Réformateur avec Willy Borsus et 4 autres personnes.

26 juillet, 12:01 · 

J.K. Rowling @jk_rowling • 12 août Hell of a day for the President to forget how to tweet.

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Félicitations et bon travail au nouveau Gouvernement wallon !

N'hésitez pas à suivre nos nouveaux ministres sur Facebook 325

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Aujourd'hui, j'étais reçue à The Norwegian Embassy Belgium par M. Eirik Nestas Mathisen, Chef de Mission adjoint et Premier Secrétaire de S.E. Ingrid Schulerud, Ambassadeur de Norvège.

Pendant plus d'une heure, nous avons discuté politique belge et européenne, défis futurs pour notre jeunesse et relations bilatérales. Une discussion passionnante ! Ce fut un plaisir de représenter les jeunes libéraux francophones Jeunes MR.

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Pierre Deruelle @PierreDeruelle • 18 juin Manuel Valls, élu député, siégera finalement sous l'étiquette Les Républicains socialistes en marche.

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Alice Leeuwerck a ajouté 2 photos.

17 août, 15:01 · 

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Florence Delellio @FDelellio • 20 juin À part ça, la présence des militaires est inutiles. Force et honneur à nos services d'urgence ! #bruxelles 0

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Gérald Dahan @geralddahan • 06 août Pas besoin de créer un statut de First lady pour qu'un Panda soit parrainé par une grand mère. On a déjà Chantal Goya qui fait ça très bien.

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Chaos Statler @Chaos_Be • 15 août Les préoccupations profondes des journaliste belges...

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ÉLECTIONS EN EUROPE L’année 2016 a été pénible pour ceux qui affectionnent la liberté. L’élection de Donald Trump et le vote en faveur du Brexit ne présageaient rien de bon. Considérées longtemps comme improbables, ces victoires ont remis en question les certitudes d’une classe politique devenue difficilement audible. Les échéances électorales de 2017 en Europe s’annonçaient donc cruciales.

Revenons sur quelques unes de ces élections qui ont marqué la première moitié de l’année et sur celle qui aura lieu en Allemagne en septembre prochain.

C’est le scrutin néerlandais, le 15 mars 2017, qui a ouvert le bal. L’issue du vote a pendant longtemps été incertaine, celui-ci a longtemps été présenté comme un référendum sur l’Union européenne. Les Néerlandais ont finalement décidé de réitérer leur confiance dans le parti VVD1 du Premier ministre néerlandais Mark Rutte et son idéologie teintée de libéralisme au détriment du parti xénophobe et europhobe, le PVV2 de Geert Wilders, qui s’est écroulé dans les dernières semaines précédant le vote.

Le second scrutin qui a marqué l’Europe a été l’élection présidentielle française. Le système électoral présidentiel français a ceci de particulier d’être presque à l’exact opposé du notre et dès lors de fasciner, puisqu’au-delà des partis il consacre des hommes, providentiels s’il en est. Emmanuel Macron l’a emporté après une campagne à rebondissements.

La victoire sans appel au deuxième tour du candidat d’« En marche », après un débat télévisé d’une rare violence et d’une rare médiocrité du coté de Le Pen, ne doit pas faire oublier que l’extrême droite n’aura jamais été aussi haute dans un scrutin présidentiel.

Les législatives de juin auront fini d’asseoir la volonté de renouvellement du peuple français et ainsi donner les clefs au nouveau Président afin de réaliser son projet.

Le troisième scrutin majeur fut l’élection générale au Royaume-Uni qui se déroula dans une atmosphère pesante. Tout d’abord, ce vote n’aura pas été marqué par le courage et la cohérence de la Première ministre britannique, Theresa May. Après avoir promis de ne pas organiser d’élections anticipées suite au vote en faveur du Brexit, elle a changé d’avis en avril. Le but avoué était alors de conforter la majorité du parti conservateur pour négocier sereinement le Brexit en

LE CRÉSPUSCULE DU SOCIALISME ET LE LIBÉRALISME COMME RÉPONSE AUX POPULISMES face d’une UE qui a fait la promesse de l’intransigeance.

Un échec retentissant : le parti conservateur a perdu 13 sièges dans le pari de sa cheffe de file qui avait par ailleurs refusé de se rendre à un débat télévisé où tous les autres candidats étaient présents quelques jours avant le vote. « N'avoir pas le courage de son opinion, c'est n'avoir pas d'opinion » disait Émile de Girardin.

Après la débâcle et ne disposant plus de la majorité absolue, Theresa May a décidé de s’allier avec le « Democratic Unionist Party », parti au conservatisme exacerbé qui ne tient pas vraiment aux libertés individuelles, opposé à l’avortement et au mariage homosexuel notamment.

Les élections législatives allemandes qui auront lieu le 24 septembre prochain pourraient représenter un peu la synthèse des élections précédentes en Europe. Les sondages sont terribles pour le parti social-démocrate qui avait pourtant bon espoir d’enfin battre l’alliance CDU/CSU et l’indéboulonnable chancelière Angela Merkel. Le parti avait même fait revenir son champion tout désigné du perchoir du Parlement européen en la personne de Martin Schultz. Cette gauche semble prise au piège, débordée à sa gauche par le parti « Die Linke ». Les libéraux du FDP ne sont pas en reste dans les derniers sondages. Ils comblent peu à peu leur retard et sont aujourd’hui annoncés au coude à coude avec « Die Linke » et les écologistes pour devenir le troisième parti d’Allemagne. L’occasion pour nous d’évoquer la candidature de Konstantin Kuhle, candidat pour le FDP et Président des « Junge Liberale », équivalent des Jeunes MR en Allemagne. Nous lui souhaitons, d'ailleurs, beaucoup de réussite.

Mais alors quelles leçons tirer de ces différents scrutins ?

Tout d’abord, tous ces scrutins ont un point commun, à savoir l’éclatement de la gauche traditionnelle de gouvernement et sociale-démocrate au profit d’une gauche plus radicale, beaucoup plus dure. Les partis socialistes ou travaillistes ont explosé un peu partout en Europe : en Grèce, en Espagne, aux Pays-Bas, en France, au Royaume-Uni où Jeremy Corbin dérive toujours plus à gauche et en Belgique évidemment où le PTB est annoncé comme le premier parti en Wallonie dans les sondages. La gauche de manière générale est en lambeaux. La gauche socialedémocrate européenne doit se réinventer. Elle doit surtout faire le choix entre accepter le progrès, avec lui les réalités économiques et les défis du XXIe siècle, ou alors choisir le conservatisme des solutions du XXe siècle quitte à tout perdre et disparaître.

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Ensuite, conséquence directe de la disparation de la gauche traditionnelle, les populismes sont loin d’être abattus. La gauche traditionnelle est remplacée par des partis qui revendiquent une « vraie » gauche, une gauche « pure », une gauche « généreuse », une « gauche authentique »... Bref, par la lutte des gauches.

Cette gauche-là pourtant partage bien des réflexes réservés auparavant aux partis d’extrême droite dont elle prétend être un adversaire.

Une même aversion pour l’Union européenne et Bruxelles. Une capitale devenue à leurs yeux à la fois une insulte et une réponse à tous les maux de la terre.

Bien que, faut-il le rappeler, certains de leurs cadres ont profité du traitement et de la visibilité offerte par ses institutions des années durant et dont la contribution à ces mêmes institutions reste famélique.

Une solidarité qui s’arrête aux frontières nationales.

Que l’Internationale socialiste semble loin….

Une critique acerbe des politiques mises en place sans jamais rien proposer de concret, préférant l’envolée lyrique au programme de société.

Des projets économiques au mieux fantaisistes au pire dangereux. Le cas du Vénézuela, si souvent présenté comme un exemple, est criant. La démonstration que cette gauche-là quand elle est confrontée à une débâcle économique n’a comme unique réponse que la confiscation de la démocratie et des libertés individuelles. Mais pas d’inquiétudes. Maduro, le fils spirituel de Chavez, peut compter sur ses soutiens en Europe qui crient au complot de la CIA et voient dans les morts de la rue des fascistes déguisés. Cette gauche-là choisit ses martyrs, une internationale de l’indécence.

Et enfin, des idéaux de papiers que ces partis sacrifient sans aucun état d’âme sur l’autel du résultat électoral et de l’existence médiatique, à l’image d’un Jean Luc Mélenchon qui se défaussa de toutes responsabilités lorsqu’il aurait fallu appeler à faire barrage à l’extrême droite.

Et pour toutes ses raisons, la « vraie » gauche devient alors l’idiot utile de l’extrême droite ou serait-ce l’inverse ?

Enfin, au vent de populisme et de déclinisme ont répondu des politiques emprunts d’idéal libéral et européen. En France et aux Pays-Bas, ce sont des projets de société, à la fois optimistes, ancrés dans le réel et qui proposent des solutions aux défis du XXIe siècle, que sont le numérique et l’enjeu écologique, qui ont vaincu les discours populistes et ses représentants. Souhaitons que les partis qui ont été élus sur ces promesses soient à la hauteur des espérances.

Pierre Brassinne 1 2

Volkspartij voor Vrijheid en Democratie Partij Voor Vrijheid

Sièges

Forum pour la démocratie (FvD)

Denk

Parti politique réformé (SGP)

50 Plus (50+)

Union chrétienne (CU) Parti pour les animaux (PvdD)

Parti travailliste (PvdA)

Parti socialiste (SP)

Gauche verte (GL)

Démocrates 66 (D66)

Appel chrétien-démocrate (CDA)

33 20 19 19 14 14 9 5 5 4 3 3 2

Parti vert

Plaid Cymru

Sinn Féin

Parti unioniste démocrate

Libérauxdémocrates

Parti national écossais

21,3% 13,1% 12,4% 12,2% 9,1% 9,1% 5,7% 3,4% 3,2% 3,1% 2,1% 2,1% 1,8% Parti travailliste

Parti conservateur

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES BRITANNIQUES

Parti pour la liberté (PVV)

Parti populaire libéral et démocrate (VVD)

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES NÉERLANDAISES

48,7% 40% 5,3% 1,8% 1,5% 1,1% 0,6% 0,1%

Sièges

317 262 35 12 10 7 4 1

SONDAGES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ALLEMAGNE

24,1% 21,3% 20,1% 19,5% 6,3% 4,7%

1er 1er 1er 1er 1er 1er tour tour tour tour tour tour

Marine Le Pen - FN

Emmanuel Macron - EM

Nicolas DupontAignan – DLF

Benoît Hamon – PS

Jean-Luc Mélenchon – FI

François Fillon – LR

Marine Le Pen - FN

Emmanuel Macron - EM

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES FRANÇAISES

66,1% 33,9%

2e 2e tour tour

 CDU/CSU  SPD  Left  Green  FDP  AfD

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES FRANÇAISES LERM | 53,4% 308 Sièges PS | 7,8% 45 Sièges FI | 2,9% 17 Sièges PCF | 1,7% 10 Sièges

MODEM | 7,3% 42 Sièges UDI | 3,1% 18 Sièges LR | 20,6% 119 Sièges FN | 1,4% 8 Sièges DIVERS | 1,7% 10 Sièges

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NOS PROPOSITIONS POUR REVITALISER BRUXELLES ET LA WALLONIE

Le 19 juin dernier, Benoît Lutgen, Président du cdH, tirait la prise du Gouvernement wallon, avant d’étendre cette volonté à l’ensemble des gouvernements des entités fédérées au sein desquels le cdH s’était engagé.

Ce n’est que fin juillet, après de longues semaines de discussions, que le Mouvement Réformateur choisissait d’intégrer l’exécutif wallon, en s’alliant avec les humanistes.

Durant cette crise politique, chez les Jeunes MR, nous voulions réaffirmer notre volonté d’être une force de changement, de mouvement, qui ne s’arrête pas à la dénonciation de la politique des autres mais qui s’attache à proposer des solutions pour la Jeunesse et son avenir. C’est pourquoi, nous avons formulé plusieurs propositions qui nous semblent prioritaires pour revitaliser Bruxelles et la Wallonie.

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ENVIRONNEMENT/ÉCOLOGIE

• Définition d’un nouveau mix énergétique, en soutenant une sortie progressive (mais intensive) des énergies fossiles.

• Intensification de la Recherche et Développement dans le secteur énergétique.

• Priorité à une approche « Smart Mobility » pour mieux se déplacer.

• Création de nœuds intermodaux performants.

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LA BONNE GOUVERNANCE • Suppression du poste de président de la FWB, le poste devra être occupé par un des deux présidents.

• Réduction d’un tiers du nombre de ministres sur l’ensemble des entités fédérées.

• Suppression effective des Provinces.

Remplacement de celles-ci par des organes supra-communaux correspondants à des communautés urbaines composées de représentants élus des communes.

• Limitation du nombre de membres du Conseil d’administration de chaque intercommunale, chaque para-provinciale, chaque institution publique régionale ou communautaire à 15.

• Le champ d’application des règles en matière de cumuls doit être étendu à tous les organismes publics, parapublics et leurs filiales.

• Tous les mandats exercés par un élu ou un représentant de gouvernement, comme un chef de cabinet par exemple, au sein d'un organisme public ou assimilé doivent être déclarés.

• La rénumération des administrateurs doit être plafonnée, y compris concernant les mandats exercés au sein des filiales privées de structures controlées par les pouvoirs publics.

• Le nombre d'intercommunales par secteur d'activité doit être limité.

• Service garanti dans les transports en communs.

• L'impossibilité pour un mandataire de cumuler effectivement plusieurs fonctions exécutives.

• Réforme de la taxe de circulation et de mise en circulation en prenant en compte des critères environnementaux actualisés.

• Fixation du montant des jetons de présence selon un barème.

• Élaboration de projets « fermes-énergie » pour diversifier l’activité agricole.

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NUMÉRIQUE

ENSEIGNEMENT/FORMATION/EMPLOI

• Le politique doit s’adapter, voire anticiper les changements de plus en plus rapides auxquels notre société est confrontée.

• Suppression du Décret inscriptions qui handicape de nombreuses familles et ouvre la porte aux dérives de la domiciliation.

• Stop à la taxation comme unique solution aux changements engendrés par la révolution numérique (taxe sur les robots, …).

• Diminution du nombre d’élèves par classe dans le maternel, primaire et secondaire pour une meilleure prise en charge en axant le travail sur les fondamentaux. Cela peut passer aussi par la construction de nouveaux bâtiments scolaires.

• Digitalisation des services publics.

• Les compétences liées au Numérique doivent être transversales et prioritaires.

• Apprentissage de la langue numérique à l’école.

• Soutien de la formation continue au sein des entreprises en lien avec les changements liés au numérique.

• Mise en adéquation du Certificat du 1er degré avec les réalités du terrain.

• Revalorisation des filières qualifiantes pour que ce choix soit positif.

• Suppression du tronc commun jusqu’en 3e, tel que voulu dans le Pacte d’Excellence.

• Développer les compétences transversales dans le domaine du langage numérique.

• Évaluation et réforme du décret « Titres et Fonctions » et mise en adéquation de celuici face aux problèmes récurrents du terrain.

Redonnons de l’autonomie aux directions quant au choix des attributions.

Aujourd’hui, la Région wallonne s’est plus que jamais remise en état de marche, sortant de son état de torpeur des premières années de la mandature. Chez les Jeunes MR, nous accueillons avec enthousiasme la Déclaration de Politique Régionale wallonne. Cependant, nous restons vigilants face à certaines mesures énoncées qui, selon nous, manquent d’ambition.

Nous pensons notamment à l’absence de mesure limitative du nombre de membres du Conseil d’administration des intercommunales, para-provinciales ou institutions publiques régionales ou communautaires au sens large.

Nous nous réjouissons toutefois de voir que les jeunes wallons font clairement partie des priorités principales de la nouvelle majorité.

Espérons qu’une sortie de crise identique se dessinera bientôt pour Bruxelles et pour la Fédération Wallonie-Bruxelles et que les nouvelles majorités inscriront également leurs entités fédérées dans une volonté de changement en accord avec notre temps et ses grands défis.

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www.jeunesmr.be - PICCOLO MR n°48 | Septembre - Octobre 2017 Éditeur responsable : Mathieu BIHET | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles Ne pas jeter sur la voie publique

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