N° d'agrégation: P801052 - Bureau de dépôt: Bruxelles X
JANVIER - FÉVRIER // N°55 // LE MAGAZINE DES JEUNES MR QUI SE RÉJOUIT QUE SON PAYS SOIT DU BON CÔTÉ DE L'HISTOIRE
Dossier
DES BANCS DE L'ÉCOLE À L'AUTRE CÔTÉ DE LA RUE ÉDITO // EN BREF & EN IMAGES // DOSSIER // TWITTO'S & COMMENTS // INTERNATIONAL // PRÈS DE CHEZ VOUS www.jeunesmr.be | jeunesmr | jeunesMR | jeunes_mr
AGENDA
TOURNÉE DE VOEUX DU MR Venez fêter 2019 avec nous ! BRABANT WALLON // 12.01.2019 // Salle Jules Collette - Wavre, Belgique HAINAUT // 13.01.2019 // Louvexpo - La Louvière, Belgique LIÈGE // 14.01.2019 // Palais des Congrès de Liège - Liège, Belgique NAMUR // 16.01.2019 // Salle la Balnéaire - Namur, Belgique BRUXELLES ET PÉRIPHÉRIE // 17.01.2019 // La Patinoire Royale - Galerie Valérie Bach - Saint-Gilles, Belgique LUXEMBOURG // 18.01.2019 // WEX - Marche-en-Famenne, Belgique
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ÉDITO
par Mathilde Otjacques, Rédactrice en chef
Nous sommes toujours ravis d’accueillir de nouvelles plumes ! N’hésitez pas à envoyer un mail à piccolomr@jeunesmr.be ! Vous êtes tous les bienvenus. ET SI NOUS PORTIONS UN REGARD POSITIF SUR LE MONDE ? En ouvrant nos journaux et notre panoplie de réseaux sociaux, nous constatons généralement que les nouvelles sont mauvaises. Une fusillade, des accidents graves, des casseurs qui ont envahi des groupes de gilets jaunes et ont tout détruit dans la capitale, un enfant qui a disparu ou a été harcelé à l’école… Sur les réseaux sociaux, les commentaires critiques, haineux ne cessent de déferler et d’alimenter nos pensées de manière négative. Alors certes, il y a des choses horribles qui se passent chez nous, dans notre petit pays. En Belgique, il y a des personnes en difficulté, souffrantes ou dans une situation d’inconfort et il ne faut pas les oublier loin de là mais il y a également de belles choses sur lesquelles la presse reste discrète et les réseaux avares. Avons-nous besoin de tant de négatif dans nos vies ? Et si dès aujourd’hui, nous changions notre regard pour voir le monde de manière plus positive ? Nous pourrions nous réjouir des progrès dans tous les domaines, de la solidarité, des belles rencontres qui s’offrent à nous, des réussites des uns et des autres. Ayant eu la chance de voyager en Afrique ou encore en Amérique latine, j’ai pris conscience que ceux qui n’ont rien sont heureux du peu de choses qu’ils ont, tandis que ceux qui ont tout se plaignent de ce qu’ils ont parce qu’ils veulent toujours plus. Et non, le monde ne va pas si mal que ça… Il nous suffit juste d’ajuster l’angle de vue.
Numéro d’identification ISNN : 1784-7192 Jeunes MR ASBL Avenue de la Toison d’Or, 84-86 B-1060 Bruxelles
EN BREF & EN IMAGES
p. 4
INTERNATIONAL
p. 5
Le like et le dislike du mois...
Les Jeunes MR et leur participation au projet YES
DOSSIER
Des bancs de l'école à l'autre côté de la rue
p. 6-10
CARTE BLANCHE
p. 11
TWITTO'S & COMMENT'S
p. 12
LES RECONNAITREZ-VOUS ?
p. 13
Un gouvernement minoritaire pour des dossiers prioritaires!
Rien n'échappe à l'oeil des Jeunes MR sur les réseaux sociaux
En fouillant dans nos archives ...
PRÈS DE CHEZ VOUS
Retour sur les activités locales, provinciales et nationales des Jeunes MR
p. 14-15
PICCOLOMR // N°55 // JANVIER - FÉVRIER 2019 Éditeur responsable : Mathieu BIHET Rédactrice en Chef : Mathilde OTJACQUES Comité de rédaction : Pierre BRASSINNE | Hubert CHAPELAIN | Gwenaëlle WILLIOT | Julien LIÉGEOIS | Steve DETRY | Samuel RACANELLI | Gwennaëlle BOMBART | Erika NOIRHOMME Infographiste-Graphiste : Thomas PIETERHONS www.jeunesmr.be | jeunesmr | jeunesMR | jeunes_mr
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EN BREF EN IMAGES
LIKE DU MOIS
DISLIKE DU MOIS
Succès incroyable de la L'effet "gueule de bois" Marche pour le Climat du lendemain
PHOTO DU MOIS
La plus grande Marche nationale pour le Climat, c’était au sein de notre capitale, le 2 décembre dernier, veille de la COP24, autrement dit « 24e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ». La Marche était organisée par « La Coalition Climat », ASBL composée de plus de 70 membres issus de la société civile belge. Derrière cette association se cachent des organisations telles que les Scouts, WWF, des syndicats ou encore le Conseil de la Jeunesse. Plus de 75 000 personnes, selon les organisateurs, ont arpenté les rues, non sans une certaine scénographie. Un détournement d'image qui vaut mieux qu’un long discours. Une image parmi tant d’autres pour illustrer le licenciement par le Groupe RTL de sa chroniqueuse, Emmanuelle Praet, pour des propos jugés déplacés envers le parti politique Ecolo.
En effet, des « checkpoints » permettaient aux participants de comprendre les revendications telles que le souhait de mettre en place des politiques climatiques ambitieuses pour les générations futures. Nous, Jeunes MR, étions présents en nombre.
150
CHIFFRE DU MOIS
150, c’est le nombre de pays qui ont ratifié le « Pacte global pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » à l’ONU. Une victoire à la Pyrrhus pour Charles Michel. Il aura perdu sa majorité au gouvernement mais aura récolté le respect et les applaudissements à la Tribune de l’organisation internationale, fait rare pour un chef d’Etat belge. Si le Pacte ne pourra pas résoudre à lui seul les problèmes de migration et encore moins d’intégration, il a surtout le mérite d’enfin envisager la migration comme une problématique internationale et face à laquelle un pays seul ne peut envisager des solutions à long terme. Gageons que l’histoire nous donne raison.
SITE DU MOIS
Était présente également à la Marche pour le Climat, la Ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable, Marie-Christine Marghem. Un hashtag s’était créé à l’occasion afin de la trouver dans l’immense foule. En effet, la Ministre s’était prononcée personnellement sur cette manifestation et appelait les personnes à la rejoindre elle, en tant que citoyenne. Quelques heures plus tard, la Ministre fédérale et les 3 Ministres régionaux du Climat s’envolaient vers la COP24 pour représenter la Belgique. Le lendemain, suite à une opposition radicale du représentant de la Flandre, la Belgique votait contre une proposition de directive sur l’efficacité énergétique et s’abstenait sur une directive concernant les énergies renouvelables lors du Conseil des Ministres européens. Un surréalisme à la belge qui nous laisse à penser que notre proposition de refédéraliser certaines compétences, dont l'Environnement et le Climat, devient plus qu'indispensable pour être cohérents sur la scène internationale.
PHRASE DU MOIS
: @NoFilter_BE : @nofilterbe
Tu as entre 17 et 24 ans ? Le Mouvement Réformateur vient de lancer une chaine de libre expression rien que pour toi : NoFILTER. Le lieu idéal pour partager tes idées, tes opinions, tes coups de gueule ! Rendez-vous tous les dimanches et mercredis pour de nouvelles capsules.
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Je fais partie d'un des pays les plus riches de la planète et pourtant le peuple de mon pays fait partie des plus pauvres du monde Docteur Denis Mukwege, surnommé "l'homme qui répare les femmes", l'un des 2 Prix Nobel de la Paix 2018
INTERNA Le weekend du 16 au 18 novembre, une délégation des Jeunes MR s’est rendue à Paris afin de participer au « Youth European Summit » organisé par les Jeunes avec Macron. Il s’agissait d’une rencontre plus qu’attendue pour le déroulement du projet « Youth European Survey » (YES).
LES JEUNES MR ET LEUR PARTICIPATION AU PROJET YES Ces derniers mois, les Jeunes MR ont participé à un projet de consultation citoyenne adressée aux jeunes européens (projet YES) et dont l’objectif était de récolter leur opinion sur l’Union européenne, ses décisions politiques ainsi que les défis futurs à affronter. Cette initiative, lancée par les Jeunes Avec Macron (JAM), implique plusieurs mouvements de jeunesses politiques à travers l’Europe. Il s’agit, sans être exhaustif, de « Jovenes Ciudadanos1 », « Jonge Democraten2 », « Junge liberale NEOS 3 », « Momentum TizenX 4 », ou encore « Uniunea Salvați România5 ». Au niveau belge, nous sommes accompagnés des « Jong Vld » ainsi que des « Jeunes cdH ». La finalité de cette collaboration entre différentes jeunesses politiques européennes est, au-delà des clivages partisans, de créer un réseau d’acteurs pro-actifs voulant impliquer le plus possible les jeunes européens dans la construction de l’Europe de demain. Et ce, à l'approche des élections européennes. Comme expliqué plus haut, nous avons donc commencé par diffuser l’enquête YES sur les réseaux sociaux et, avec l’aide des JAM Benelux, nous avons rencontré dans la rue des jeunes citoyens à Bruxelles et à Louvain-laNeuve pour leur soumettre le questionnaire.
Parallèlement, les autres organisations de jeunesses participant au projet faisaient de même dans leur pays d’origine. L’étape suivante était l’analyse des résultats afin de les présenter conjointement durant le sommet à Paris. En voici un aperçu : parmi les 21 277 jeunes ayant répondu à l’enquête, 82% s’identifient en tant que citoyen européen. D’après eux, les 3 plus gros défis pour notre génération sont l’environnement, la montée des populismes ainsi que l’unité de l’Union européenne. La jeunesse européenne est également prête à se battre pour la protection de l’environnement, la défense des droits et libertés fondamentaux ainsi qu’un modèle social bâti sur la solidarité. Enfin, nous nous sommes également réunis ce weekend-là afin de lancer officiellement la naissance de cette nouvelle collaboration politique et de rédiger une charte de valeurs nous permettant de solidifier notre vision pour l’Union : une Europe responsable, innovante et solidaire ainsi que porteuse d’ambitions économiques, sécuritaires et écologiques afin de nous assurer, jeunes citoyens et citoyennes, un avenir meilleur ! Julien Liégeois
Jeunes libéraux espagnols Jeunes libéraux néerlandais 3 Jeunes libéraux autrichiens 4 Force hongroise d’opposition politique au gouvernement d’Orban 5 Parti roumain de centre-droite 1 2
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DOSSIER DES BANCS DE L'ÉCOLE À L'AUTRE CÔTÉ DE LA RUE
Le bilan des élections communales et provinciales à peine derrière nous, il est déjà temps de penser aux prochaines échéances électorales. Le scrutin local d’octobre dernier nous laisse fort à penser que ces élections régionales, fédérales et européennes de mai 2019 seront portées par la jeunesse au sens large. À l’heure où le libéralisme se réaffirme plus que jamais comme l’idéologie politique des libertés, il est indispensable que la jeunesse libérale définisse les perspectives à long terme qu’elle souhaite soutenir. C’est pourquoi, sous le nom « IDEAL2030 », nous proposons à nos membres une série de Congrès, reprenant des thématiques transversales aux différents niveaux de pouvoir. Avec l’aide d’experts, nous voulons démontrer, une fois encore, que les Jeunes MR sont une force de propositions innovantes dans le débat d’idées, que les thématiques prioritaires des libéraux ont évolué, sont en accord avec les grands défis de demain et empreintes d’une volonté de rationalisation et d’efficacité. Au terme de ces Congrès, nous définirons, dans un Mémorandum, notre société idéale en 2030 et les pistes de solutions concrètes pour y parvenir. Le 8 décembre dernier a eu lieu le 1er de nos Congrès « IDEAL2030 ». Sous la question générale « Comment lutter efficacement contre le chômage des jeunes ? », nous avons travaillé toute la journée à déterminer des recommandations innovantes permettant une continuité dans le tryptique indissociable Enseignement/ Formation/Emploi. Vous trouverez plus d’informations sur le déroulement de ce Congrès dans les pages qui suivent et nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous en février pour notre prochain moment de réflexion.
Mathieu Bihet Président des Jeunes MR
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Philippe Godfroid a été Président de l’UCM de 2012 à 2017. Lors de sa présidence, il a participé activement à la réforme de l'Union des Classes Moyennes. Cette réforme a permis au groupe de se renforcer dans l’exercice de ses missions : la défense collective des indépendants et des dirigeants de PME francophones et leur accompagnement au travers d’actions de développement économique et de différents métiers du groupe social. Philippe Godfroid a été reconnu pour son action en faveur de la défense des indépendants et des PME durant son mandat. C'est pourquoi nous l'avions choisi comme expert dans nos débats concernant l'emploi ce 8 décembre dernier. Mathilde Otjacques, notre Rédactrice en chef, l’a interviewé en prélude à la tenue du Congrès.
INTERVIEW DE PHILIPPE GODFROID Ancien Président de l'UCM (Union des Classes Moyennes) / L'un de nos experts pour l'Atelier Emploi Pourriez-vous expliquer votre action en faveur de la défense des indépendants et des PME avec l’UCM ?
Je ne peux plus parler en tant que Président de l’UCM car je n’ai plus ce mandat. Ma réponse sera donc une réponse à titre personnel. Pour moi, la défense des indépendants passe avant tout par l’écoute. Être attentif à ce que souhaitent les indépendants et ensuite relayer ces demandes auprès du Gouvernement. C’est ce que j’ai fait pendant mes 6 années de Présidence et je peux dire que j’ai particulièrement bien été écouté par l’équipe en place aujourd’hui, qu’il s’agisse du Premier Ministre Charles Michel, de Willy Borsus à l’époque et Denis Ducarme ensuite. Par contre, il est très difficile de dire si l’on a obtenu tout ce qu’on voulait mais je pense que sur un ensemble d’une centaine d’actions demandées, au moins ¾ ont été obtenues. Il faut rester attentif en permanence à l’évolution des choses. Cependant, un point essentiel, mais moins palpable, est à relever : le Gouvernement actuel a renforcé le goût d’entreprendre, ce goût de créer son entreprise et ça, c’est très important. L’entreprenariat est-il une réponse au chômage ?
L’entreprenariat doit être vu dans un sens beaucoup plus large. Entreprendre, ce n’est pas uniquement créer son entreprise, c’est vouloir changer, vouloir agir. C’est être pro-actif et ne pas être passif face aux événements. Donc oui, l’entreprenariat est certainement une des alternatives au chômage en général. Le Gouvernement actuel a pris de nombreuses mesures en faveur de l’entreprenariat. C’est donc le moment ou jamais pour un (jeune) demandeur d’emploi de se lancer, de créer son propre job. Il y a, aujourd’hui, un tas d’outils à disposition qui n'existaient pas il y a quelques années. Ceci facilite véritablement cette volonté d’entreprendre et permet une meilleure installation et un meilleur soutien aux indépendants et PME. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes "starters" qui veulent se lancer dans l’entreprenariat?
Le principal est d’avoir un bon projet bien étudié, un bon business plan, un bon plan financier et être accompagné. Pour moi, ce sont les éléments fondamentaux avant de se lancer.
Pour l’accompagnement, des structures existent. Il y en a à l’UCM mais il en existe pas mal ailleurs. Il ne faut pas oublier que la plupart des faillites interviennent dans les 3 premières années de création d’une entreprise. En résumé, foncez, faites-vous accompagner et entourez-vous de personnes compétentes dans les domaines où vous êtes le plus faible. Vous mettrez ainsi les meilleures chances de votre côté. Que pensez-vous de la réduction des cotisations sociales pendant les 12 à 24 premiers mois dans le lancement d’une activité d’indépendant ?
Ça me parait être une excellente chose parce que c’est une des difficultés que j’ai remarquées dans mon travail. La création d’entreprise engendre des frais, des cotisations sociales et les recettes, quant à elles, ne sont pas forcément au rendez-vous la première année. Je pense donc que cette réduction provisoire des cotisations sociales est un excellent premier pas. Attention, il ne faut pas que cela dure trop longtemps non plus, personnellement je pense qu’un an, un an et demi maximum de réduction des cotisations sociales suffit afin de ne pas tomber dans l’assistanat. Une dernière question : que pensez-vous de la mesure "0 cotisation" pour leur premier travailleur ?
Génial ! C’est une chose que j’ai demandé et que je demandais depuis longtemps. C’est une mesure extrêmement importante. Il n’y a personne qui va engager quelqu’un parce qu’il a un subside. On engage quelqu’un parce qu’on a vraiment besoin d’engager quelqu’un. Ou quand il y a un vide dans les compétences ou quand on ne sait plus faire face à la croissance. Quand on engage quelqu’un en étant "starter", on mesure le risque et le coût. À l’époque, avant les modifications apportées par le Gouvernement, le coût d’embauche était très élevé. Les trois éléments qui existaient et qui freinaient l’emploi étaient le coût de l’embauche, le risque de ne pas pouvoir licencier et le risque de ne pas pouvoir tester le candidat. Ces trois éléments ont été supprimés par le Gouvernement actuel. Les "cotisations sociales 0", c’est énorme comme différence. On peut donc dire qu’aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour que les entrepreneurs engagent leur premier travailleur.
J’ai souvent entendu des « starters » et des entrepreneurs se plaindre de ne pas avoir le soutien des banques. Il faut se dire que si une banque ne soutient pas un projet, c’est qu’il a été mal préparé. Au contraire, un projet bien préparé et bien analysé sous ses différents angles aura plus de chance de séduire les institutions bancaires. Il ne faut donc pas hésiter à se faire accompagner et à s’entourer de personnes compétentes dans les domaines qui font défaut. Personne n’a l’universalité des compétences donc il est important pour une "starter" de bien définir, de bien cerner ses points faibles et de chercher des compétences qui peuvent s’adjoindre pour compenser ceux-ci.
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DOSSIER DES BANCS DE L'ÉCOLE À L'AUTRE CÔTÉ DE LA RUE
RETOUR SUR LES 3 ATELIE
L’ATELIER EMPLOI : SUFFIT-IL DE TRAVERSER LA RUE ?
Par Steve DETRY, Modérateur Avant d’entamer les débats de l’atelier proprement dit, nous avons eu droit à une mise en bouche sur la situation de l’emploi en Belgique de la part du Député fédéral, Richard Miller. Celui-ci est venu remplacer au pied levé le Premier Ministre, Charles Michel, malheureusement pris par la crise gouvernementale. Cela ne nous a pas empêché de nous délecter de l’humour de Richard Miller et de sa façon passionnée de présenter les bons résultats de l’emploi sous cette législature. Ce fut une parfaite introduction. Nous nous sommes plongés ensuite dans le vif du sujet, accompagnés de nos experts Philippe GODFROID, Ancien Président de l'UCM (Union des classes moyennes) et Jean DE LAME, Directeur du Département Emploi/ Formation de l'UWE (Union Wallonne des Entreprises). Le débat s’est d’abord concentré sur l’opportunité de l’instauration d’un contrat unique sur le marché de l’emploi avant de glisser ensuite vers le bien-être au travail. Ce sujet a suscité beaucoup d’engouements et nombre de nos membres ont pu faire part de leur expérience en la matière, notamment sur des sujets brûlants comme le droit à la déconnexion et le télétravail. La dernière partie du débat s’est axée sur la mobilité des travailleurs ainsi que sur des pistes de solutions afin de prendre à bras-le-corps la problématique des pièges à l’emploi.
C’est nos experts qui le disent
" Contrairement à ce qu’on entend, l’emploi en Belgique se porte plutôt bien !"
Jean DE LAME,
Directeur du Département Emploi et Formation de l’UWE
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L’ATELIER ENSEIGNEMENT : QUELLE FINALITÉ POUR L’ÉCOLE ?
Par Gwennaëlle BOMBART, Modératrice Débattre autour d’un sujet aussi passionnant que l’avenir de notre enseignement a évidemment engendré des discussions passionnées. Nos jeunes ont chacun leur vision de ce que ce serait l’enseignement idéal et notre expert a mis l’accent sur les sujets qui fâchent. Par exemple, je citerai le redoublement ainsi que son but. En effet, il a fait l’objet de longues minutes de discussions, les membres n’étant pas forcément en accord complet avec les idées déposées par Jean Hindriks. De l’aspect purement psychologique aux conséquences pratiques de celui-ci sur le parcours de l’étudiant, de nombreux jeunes ont pu exposer leur point de vue sur la question et titiller quelque peu notre expert. Sans langue de bois, il a répondu et a permis de créer un débat constructif même si nous avons bien cerné son goût pour les débats non cadrés à mon grand désarroi. De la finalité première de l’enseignement, à l’organisation de celui-ci en citant à de nombreuses reprises le Pacte d’excellence, ainsi que ses vices aux yeux de nos intervenants, en passant par les compétences à acquérir, notre atelier a brassé de nombreux aspects. À la fin de celui-ci, nous avons pu tirer des idées soumises aux votes de nos membres. Des idées les plus innovantes, inspirées des modèles scandinaves ou même américains, aux idées plus traditionnelles et terre à terre, la tâche ne s’est pas avérée évidente vu les nombreuses divergences d’opinions. Cependant, ne diton pas que les différences sont une richesse dans un mouvement comme le nôtre ?
C’est nos experts qui le disent
" Avant de réfléchir aux finalités de notre enseignement, il serait intéressant de se poser la question de savoir ce que l’enseignement ne doit pas faire. "
Jean HINDRIXS,
Co-auteur du livre "L’Ecole du Renouveau"
ERS DE DÉBATS DE NOTRE CONGRÈS L’ATELIER FORMATION : COMMENT CONCILIER L'OFFRE DE FORMATIONS AUX NOUVELLES EXIGENCES DU MARCHÉ DE L'EMPLOI ?
De son côté, Freddy Coignoul, via sa casquette de Président de la Commission pour la Qualité de l'Enseignement et de la Recherche à l'ARES, a répondu très honnêtement à toutes nos questions concernant l'avenir des structures de l'enseignement supérieur. Car les débats animés de notre atelier l'ont bien démontré : une réforme de l'enseignement supérieur qui tend vers plus de rationalisation est nécessaire pour valoriser nos institutions ! L'enseignement supérieur belge possède des pôles d'excellence qui méritent d'être soulignés. En outre, pour y parvenir, il faut sortir de la logique financière prédominante actuellement, en envisageant une stratégie globale à court, moyen et long terme, afin d'améliorer la qualité. Toutefois, il faut être attentifs à laisser de l'autonomie aux institutions : trop de réglementation pourrait freiner l'innovation ! Si plusieurs conclusions, outre les propositions que nous avons soumises à la séance plénière, devaient être tirées de notre atelier, je pense qu'elles seraient les suivantes : il est essentiel de former les étudiants à être polyvalents, à se repenser aussi vite que le marché de l'emploi se transforme (une transformation encore accélérée par le TGV de la digitalisation que nous devons tous pouvoir prendre en marche), mais il est également essentiel de former les jeunes très tôt à l'esprit d'entreprendre, pour casser les clichés négatifs véhiculés parfois autour de l'entreprenariat.
C’est nos experts qui le disent
Par Samuel RACANELLI, Modérateur Quel plaisir de modérer un atelier comme celui-ci ! Nos experts ont pu nous apporter une plus-value incroyable dans nos débats. Sans oublier leurs analyses, pertinentes et sans langue de bois ! Les punchlines de l'atelier étaient tellement nombreuses qu'il a été difficile de n'en choisir qu'une comme citation par expert. Après une brève présentation des missions de l'IFAPME pour nous permettre de mieux cerner les défis d'avenir et le rôle prépondérant de la formation en alternance, Nicole Roland nous a également permis de comprendre un élément essentiel du fonctionnement de l'organisme dont elle est administratrice générale : il est possible pour les entreprises de mettre sur pied des formations clef sur porte adaptées à leurs besoins ! Revenons sur l'exemple du Groupe Wanty, pour qui l'IFAPME a développé une toute nouvelle formation, en adaptant son système d'alternance aux besoins de l'entreprise, et qui a permis, en 2 jours, de compléter une classe de 40 « élèves » qui auront, à terme, un emploi au sein du Groupe. Un bel exemple d'adaptabilité nécessaire face à l'évolution rapide et continue des besoins sur le marché de l'emploi. Cette introduction extrêmement importante nous a permis de comprendre la nécessité de repenser régulièrement les offres de formations, mais également la nécessité de communiquer, aussi bien auprès des élèves qu'auprès des entreprises, sur la diversité existante des métiers. Valoriser cette filière au même titre que les autres filières est essentiel. Car, si elle permet à de nombreux jeunes élèves encore soumis à l'obligation scolaire de trouver leur voie, elle permet également à de nombreux travailleurs de se réorienter complètement en cours de carrière. Un paradigme de plus en plus d'usage dans une société où la sociologie du travail est complètement bouleversée.
" La 1ère des prospérités, c’est d’avoir un emploi. "
Nicole ROLAND,
Administratrice générale de l’IFAPME
C’est nos experts qui le disent
" On se demande souvent quel monde nous allons laisser à nos enfants, mais nous ne savons pas quels enfants nous allons laisser au monde de demain. "
Freddy COIGNOUL,
ancien Vice-recteur de l’ULiège, sur l’importance de l’enseignement
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DOSSIER DES BANCS DE L'ÉCOLE À L'AUTRE CÔTÉ DE LA RUE
Congrès Enseignement-Formation-Emploi LES PREMIÈRES MESURES FORTES
Vous découvrirez dans les lignes qui suivent quelques mesures phares issues de notre premier Congrès « Enseignement-Formation-Emploi » dans le cadre d’IDEAL 2030. Pour découvrir toutes les propositions votées durant ce Congrès et leurs explications détaillées, rendez-vous très bientôt sur www.ideal2030.be
ENSEIGNEMENT
EMPLOI
Les Jeunes MR sont en faveur de la création d’un droit effectif à la déconnexion. Les Jeunes MR souhaitent faciliter la mise en place du télétravail dans un maximum d’entreprises par une réduction des cotisations patronales sur les heures effectivement prestées en télétravail à hauteur de maximum 8 heures de télétravail par semaine. Les Jeunes MR proposent d’élargir le système des titres-services aux garderies, crèches et également au babysitting. Les Jeunes MR suggèrent, sur le modèle de réforme proposée par le Président français Emmanuel Macron, d’instaurer un droit aux allocations pour les salariés qui démissionnent pour autant qu’ils aient un projet de reconversion professionnelle ou l’intention de créer leur propre entreprise. Les Jeunes MR demandent que les compétences à acquérir en fin de cursus scolaire soient revues afin de mettre ces compétences en adéquation avec l’évolution de la société. Les Jeunes MR souhaitent que davantage d’évaluations certificatives soient organisées au cours du cursus obligatoire à temps plein et le maintien d’une évaluation certificative en fin de primaire, dans le premier degré et en fin de cursus avec la mise en place d’un BAC européen. Les Jeunes MR se positionnent pour le redoublement jusqu’à la fin du secondaire. Les Jeunes MR sont favorables à la suppression du décret des titres et fonctions afin de permettre de placer les professeurs adéquats dans des domaines qui ne leur étaient pas destinés à la base, ou d’apporter de nouveaux profils venant du secteur privé.
FORMATION
Les Jeunes MR pointent l’importance de l’orientation au plus tôt de l’élève durant son cursus scolaire. Les Jeunes MR soulignent l’importance d’une meilleure information des jeunes concernant la diversité existante des métiers et du panel de formations qui est disponible, mais également une meilleure information sur les possibilités de réorientation de carrière via les formations en alternance. De manière similaire, les Jeunes MR insistent pour une meilleure information envers les entreprises concernant les possibilités de s’inclure dans le cursus scolaire et sur la possibilité de créer des formations adaptées à leurs besoins en collaboration avec l’enseignement en alternance. Les Jeunes MR proposent que les établissements d’enseignement supérieur repensent leur stratégie globale à court, à moyen et à long terme, pour sortir de la logique financière dans laquelle ils sont enfermés actuellement. Cette réflexion devra mener à une meilleure organisation de l’enseignement supérieur, via, par exemple, la fusion ou mise en réseau de plusieurs établissements (Hautes écoles, Universités et établissements de promotion sociale). Les Jeunes MR demandent que les Universités et Hautes écoles belges développent des pôles d’excellence (Masters) afin de se spécialiser dans leurs domaines de compétences privilégiés.
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BLANCHE
de Mathieu BIHET, Président des Jeunes MR Rédigée le mardi 18/12/18
UN GOUVERNEMENT MINORITAIRE POUR DES DOSSIERS PRIORITAIRES!
Charles Michel a tenu bon. Après plusieurs jours d’incertitudes, de tentatives de consensus et de quelques contorsions verbales devant le Parlement, la N-VA a posé un ultimatum dont elle connaissait l’issue probable. Le Premier Ministre, conforté par le Parlement, s’est envolé pour Marrakech afin de signer le "Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières". Résultat ? Une crise déclenchée par la volte-face du parti nationaliste. Parti qui, rappelons-le, a su taire sa réprobation du Pacte pendant des mois prétextant au passage vouloir conserver les chances pour la Belgique d’obtenir un siège au Conseil permanent de l’ONU. La N-VA s’érige maintenant en défenderesse du Plat pays… Mais il y a cependant des coïncidences qui ne trompent pas. Le retournement de veste du parti nationaliste correspond parfaitement avec la frilosité affichée de certains pays européens envers le Pacte. Pays eux-mêmes dirigés par des gouvernements qui ont souvent fait de la question identitaire l’alpha et l’oméga de leur politique. Tout cela sans compter que les arguments avancés par la N-VA contre le Pacte se sont révélés pour le moins fantaisistes voire en contradiction totale avec le texte lui-même. L’argumentation des nationalistes flamands relève au contraire d’une stratégie bien huilée dont l’appellation « Coalition Marrakech », avec ce qu’elle comporte d’infamante dans la bouche de Bart De Wever, n’est sans doute que la première étape d’une campagne où tous les coups seront permis. Nous voici donc aujourd’hui dans une configuration quasi-inédite dans l’histoire institutionnelle de la Belgique : un gouvernement minoritaire, une coalition « orange-bleue » pour quelques mois à peine. À présent insuffisamment représenté au Parlement, il reste pourtant du pain sur la planche à ce Gouvernement. Premier dossier fatidique, le vote du budget en séance plénière, déjà approuvé en commission. Un vote capital pour la fin de la législature et qui déterminera rapidement la volonté de la N-VA à collaborer ou non avec le Gouvernement minoritaire dans les matières socio-économiques. D’autant que si les partis d’opposition ne semblent pas vouloir faire tomber le Gouvernement, ils ne semblent pas non plus disposés à faciliter la tâche de la nouvelle « orange-bleue ». Deuxième dossier chaud : la finalisation du Jobs Deal et notamment, la dégressivité des allocations de chômage. La N-VA défendait mordicus cette proposition, elle éprouvera des difficultés à négocier en étant en dehors du gouvernement. Elle ne pourra plus faire du « tit for tat » en lâchant du lest sur certains dossiers pour obtenir satisfaction sur d’autres. Ensuite, le Climat et l’Énergie, trop longtemps délaissés dans cette législature, devaient eux aussi être au centre des débats durant les derniers mois de la « suédoise ». Le budget mobilité et la Norme énergétique
devraient constituer deux points d’achoppements entre le Gouvernement et le Parlement. Ce Gouvernement aurait tort de ne pas saisir l’opportunité du départ de la N-VA pour travailler sur ces thématiques avec le Parlement. Des enjeux qui, comme l’a démontré le succès de la Marche pour le Climat, sont au cœur même des préoccupations des citoyens. La réforme des Pensions pourrait devenir le point noir de cette législature tant les ambitions étaient élevées. En effet, elle n’a toujours pas fait l’objet d’un accord entre les partenaires sociaux et semble être réellement menacée tant les différences d’opinions dans la nouvelle opposition apparaissent difficilement réconciliables. Ce serait du véritable gâchis tant les enjeux, en particulier pour les jeunes générations, sont énormes. Enfin, le dossier « Arco » qui semblait enterré risque de faire un retour fracassant sur le devant de la scène. Véritable obsession du CD&V et de l’Algemeen Christelijk Vakverbond qui le maintient comme une épée de Damoclès au-dessus du parti chrétien flamand. Le refus de la N-VA était catégorique lorsque le parti faisait partie de la majorité. Le CD&V osera-t-il trouver des alliés dans l’hémicycle sur ce dossier ? Rien n’est moins sûr tant la question reste plus que sensible. À l’heure d'écrire ces lignes, la N-VA a posé un nouvel ultimatum résumé en 4 exigences au Gouvernement « orange-bleue ». La première, et non des moindres, est de pouvoir réviser la Constitution. En effet, les articles à réviser doivent être désignés avant la fin de la législature. Deuxième exigence, le budget 2019 devra être entériné tel quel. Troisièmement, le respect du Jobs Deal. Et enfin, une réexamination du Pacte de l’ONU qui se traduirait sans doute par l’ajout d’une note interprétative. En conclusion, la N-VA a décidé de quitter le Gouvernement mais reste difficilement contournable. Le parti nationaliste a, semble-t-il, fait un choix. La question identitaire prime sur les dossiers socio-économiques, quitte à sacrifier sa crédibilité politique sur les dossiers chers au patronat flamand. Elle pose un dilemme impossible au Premier Ministre qui semble pourtant impassible dans la tempête. Mais n’oublions pas que la N-VA a souvent eu un coup d’avance ces dernières années. Difficile de croire qu’en posant de telles exigences, le parti et son Président n’aient pas une petite idée derrière la tête. Peut-être le retour d’une obsession pas si lointaine : la Belgique confédérale. Et elle pourrait trouver des alliés au sud du pays qui semblent prêts à tout pour revenir au pouvoir. Dans tous les cas, la partie de poker menteur a commencé et gare au parti qui se fera prendre la main dans le sac. L’électeur pardonne rarement à celui tenu responsable de la chute d’un gouvernement.
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TWITTO'S COMMENT'S
Jerome Urbain, pensif.. 6 décembre, 08:49 ·
Steve DETRY
@SteveDetry | 11:57 - 13 déc. 2018
Une amie qui a voté @Ecolo, après #jeprtbf : « Je suis perdue. Ok, @ZakiaKhattabi est sympathique mais c’est confus et absolument pas concret. Tu es sûre qu’elle est candidate Ministre-Présidente #Bruxelles ? » Aie. Après la vague, le reflux. Physique maritime....
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Mathieu BIHET
@BIHETMathieu | 02:56 - 9 déc. 2018
Terrible d’entendre que @eliodirupo dit « non non il peut venir » en parlant de @ GLBouchez.. on a désormais besoin de l’autorisation du Président du PS pour monter sur le plateau ?
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Petit changement, un Panda tirera finalement la liste @PSofficiel à l'Europe. Il souhaite cependant privilégier son mandat local à Pairi Daiza.
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Content d’écouter la radio pour apprendre qu’Elio ex-bourgmestre de Mons depuis quelques jours et toujours président du PS a décidé d’être tête de liste aux élections fédérales alors qu’il a dépassé l’âge légal de la pension, mais qu’il milite pour qu’on l’abaisse... (pas lui, mais bien l’âge légal). Il a désigné Paul Magnette fervent défenseur du décumul, mais ex-député wallon ( depuis peu ) et Bourgmestre de Charleroi (oui les grands du monde politique se sont octroyés la possibilité de cumuler à la région, car l’électeur les aime fort, top comme argument démocratique non ?) comme tête de liste aux Européennes, mais comme il y a 3 semaines il a encore dit que c’était Charleroi et rien d’autre). J’ai comme l’impression qu’on se fout un peu de notre gueule. Enfin je ne suis personne pour dire ça parce que moi j’avais décidé de n’avoir qu’un seul mandat avant qu’on commence à parler du sujet, mais je ne peux quand même pas être Échevin parce que l’électeur m’a choisi (il m’aime fort, mais ici ça ne compte pas. Vous vous souvenez de l’argument pour pouvoir cumuler à la région comme expliqué juste avant ?) et plus je suis un homme (honte à moi), j’ai toujours tenu mes promesses et je ne suis pas président de parti, déjà député ou président directeur général de Nethys... après on s’étonne qu’il y a des votes blancs, des gilets jaunes et même des horribles personnes qui se tournent vers des partis non traditionnels... finalement j’ai encore du bol que l’on peut vendre de l’alcool et dire ce que l on pense sans finir en taule parce qu’aussi non j’aurai vraiment envie de prendre un avion et de me barrer bien loin de ce cirque... Non je ne vais pas prendre l’avion tient, je vais plutôt aller faire un tour à vélo, j’aurai au moins fait un truc constructif de ma journée…
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MR de rire @MR_derire | 01:39 - 6 déc. 2018
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Hugo Poliart
05 décembre 2017 ·
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| 12 | PiccoloMR | n°55 | Janvier - Février | 2019
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RECONNAI TREZ?
En fouillant dans nos archives, nous sommes tombés par hasard sur une série de photos de politiciens libéraux. Evidemment, nous avons directement voulu partager cela avec vous ! Nous vous proposons donc un petit jeu pour bien débuter l'année 2019 : parviendrez-vous à reconnaître ces hommes et femmes politiques? Vous pourrez constater que certains ont à peine changé. Oserions-nous dire que le libéralisme conserve plutôt bien des effets dévastateurs du temps qui passe ?
1 mestre Indice : Dernière bourg uxelles, Br libérale de la ville de atrice im elle fut également an pour Radio Contact.
2 Indice : Ancienne Vice-présidente des JRL bruxellois, elle a été nommée Bruxelloise de l'année, Catégorie politique, en 2015 et 2016.
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3 Indice : Premier Ministre belge pendant 9 ans, la violette, l'aren-ciel, et aujourd'hui l'hymne à la joie n'ont plus de secrets pour lui.
Indice : Plus jeune député belge, puis plus jeune Ministre belge. La suite, vous la connaissez !
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Indice : Président de la Commission européenne en 1967, il est considéré comme le père e du libéralisme wallon du XX siècle.
Indice : Ancienne Vice-présidente des Jeunes MR, elle fait partie des lauréats de l'ALDECoR Awards 2014 au sein de l'Union européenne dans la catégorie "meilleure leader de l'opposition".
RÉPONSES: Jean REY Françoise BERTIEAUX Herman DE CROO Jean GOL
Indice : Premier Président du PRL, 2 lois belges, ainsi que le Centre d'études du MR, portent son nom.
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Indice : Ancien Président de l'ancêtre des Jong VLD, fervent défenseur de la monarchie, il est le Président de la Chambre des Représentants le plus connu de notre histoire.
Marion LEMESRE Françoise SCHEPMANS Guy VERHOFSTADT Charles MICHEL Louis MICHEL
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Indice : Une carrière politique belge et européenne incroyable. Il a dit que l'Afrique était "le continent de l'avenir".
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PRÈS CHEZ VOUS Les Jeunes MR se mobilisent contre le SIDA et les IST.
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24.11 & 01.12
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Cycle de formations (Jeunes MR du Centre-Ardenne)
06.12
Conférence: Cannabis, on légalise ? (Jeunes MR d'Anderlecht)
Ce soir je sors avec Fabrice DRÈZE (Jeunes MR de Liège-Ville)
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Parce que demain se construit aujourd’hui, Parce que notre génération a de l’ambition et n’a pas peur
de se relever les manches, de créer, d’innover, de se repenser, pour construire une société moderne, dynamique, qui préserve son environnement et qui ne laisse personne sur le bord du chemin,
Parce que la jeunesse libérale est une force de propositions pour répondre aux grands défis qui animent notre génération,
En 2019, osez, avec nous, rêver notre idéal pour 2030 ! !
www.jeunesmr.be - PICCOLO MR n°55 | Janvier - Février 2019 Éditeur responsable : Mathieu BIHET | Avenue de la Toison d’Or, 84-86 | B-1060 Bruxelles Ne pas jeter sur la voie publique
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