VOL_39_NO_1_ADSUM_2010-05-27

Depuis plus de 20 ans au service des militaires

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LE JEUDI 27 MAI 2010

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Valcartier ou Kandahar ?

PAGES 13 à 15

– Photo : sdt Jean-François Carpentier, Imagerie Roto 3-10

C’est presque à s’y méprendre. Les organisateurs de l’exercice CASTOR RAPIDE 1 n’ont pas lésiné sur les moyens pour que les troupes se sentent comme en Afghanistan. Population civile, villages afghans, marché à ciel ouvert, vache, chèvre, moutons, tout y était, même le ciel bleu!

Valcartier a maintenant son policier communautaire

- Photo : P. Brassard, Adsum

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Fête de la famille le 5 juin

Le colonel Lanthier nous parle du soldat d’aujourd’hui et du retrait des troupes canadiennes en Afghanistan La suite de l’entrevue avec le commandant du 5 GBMC

Au centre communautaire de la garnison de 13 h à 16 h

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Un policier communautaire à Valcartier Par Philippe Brassard Journal Adsum

Rapprocher la police militaire de la communauté de Valcartier, miser davantage sur la prévention; telle est la mission du sergent François Meunier, qui a hérité du nouveau poste de policier communautaire de la 5e Unité de police militaire (5 UPM).

Ce nouveau joueur entend devenir l’intermédiaire de prédilection entre le poste de police de la garnison et la population civile et militaire des logements familiaux. «On veut se rapprocher de notre monde, tâter le pouls de la population. L’idée est de détecter les problématiques avant qu’elles ne deviennent des actes criminels», explique le sgt Meunier.

Si quelqu’un peut remplir ce rôle, c’est bien lui. Enquêteur de plus de 20 ans de carrière, le sgt Meunier a déjà été policier communautaire à Bagotville, et il travaille depuis cinq ans à Valcartier. Il se montre aussi très sensible aux problèmes vécus par certaines familles militaires, puisqu’il a effectué cinq déploiements outre-mer, incluant l’Afghanistan.

MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR En principe, son bureau sera situé au Centre communautaire, et opérationnel dans quelques semaines. Là-bas, il sera près des écoles, des parcs et des logements familiaux, en plus d’être en contact constant avec les intervenants du Centre de la famille Valcartier (CFV).

Privilégiant une ouverture et une approche sociale, le sergent sera en mesure d’informer les gens et de les diriger vers les bons services, si possible. «Ce n’est pas vrai que tout a besoin de monter au poste de police», affirme-t-il. Beaucoup de plaintes, comme les bagarres d’adolescents, peuvent être réglées de façon communautaire, selon lui.

Selon le sgt Meunier, la drogue et le taxage chez les jeunes, de même que les vols par effraction dans les logements familiaux, sont

quelques problématiques récurrentes à Courcelette.

Le policier communautaire se promènera à vélo ou à pied, là où les voitures n’ont pas accès, afin de faire de la prévention. «En étant sur le terrain, ça nous permet de voir les problématiques et possiblement d’éviter les crimes ou de les diminuer», affirme le sergent.

L’approche se veut surtout dissuasive : «Je ne serai pas nécessairement là pour “jouer à la police”. Mon but est d’éviter les méfaits par la présence. Mais je ne cacherai pas de crimes pour autant.» Également, il cherchera à connaître davantage les enfants, les adolescents et les conjointes de la communauté; ceux qui sont les moins enclins à porter plainte au poste de police de la garnison advenant un problème. «La barrière de la base, pour une victime, elle peut devenir une barrière psychologique. Ce n’est pas toujours facile de la traverser pour aller au poste», constatet-il, lui qui pense briser cette barrière en étant situé au Centre communautaire.

TRAVAIL D’ÉQUIPE Par ailleurs, le sgt Meunier indique que son travail devra se faire en étroite collaboration avec les acteurs de la communauté, tels que les directions d’écoles, le CFV et les organismes d’aide, notamment pour évaluer les besoins et fixer les bonnes priorités.

«L’idée n’est pas d’arriver là avec nos grands sabots et tout décider. C’est vraiment un effort collectif», souligne le policier.

Puisqu’il relève directement du commandant de la 5 UPM, cet intervenant de première ligne s’avèrera un conseiller très utile pour orienter les efforts. Il pourra aussi faire cheminer plus rapidement certaines demandes de la communauté à la 5 UPM. Avec l’ajout de ce policier communautaire, Valcartier vient rejoindre d’autres garnisons comme Bagotville ou Kingston, ainsi que le monde civil, où le concept existe depuis plusieurs années. En septembre, il est prévu qu’un deuxième policier se joigne au sgt Meunier.

UN GESTE D’EXCEPTION POUR UNE MÈRE ET SON FILS

- Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le caporal Pascal Labrie, du 5e Régiment du génie de combat, qui travaille au Groupe de soutien au déploiement (GSD), a mérité la pièce du colonel commandant du 5e Groupe de soutien de secteur, remise par le colonel Daniel Genest, le 6 mai. En effet, le cpl Labrie a effectué un travail exemplaire allant au-delà de ce que le GSD offrait déjà aux familles vivant un déploiement. Ce dernier a effectué toutes les démarches nécessaires afin de répondre à un besoin très particulier : celui de mettre en lien via vidéoconférence un fils déployé en Afghanistan et une mère en phase terminale à la maison. À la suite de cette vidéoconférence, la mère est malheureusement décédée, mais le dévouement du cpl Labrie a permis au militaire en théâtre d’être en contact une dernière fois avec elle. Ce geste a été très précieux pour lui et certainement pour sa mère.

En tant que premier policier communautaire de la 5e Unité de police militaire, le sergent François Meunier entend bien devenir un acteur communautaire important à Valcartier, en créant un lien de confiance avec la population et les différents intervenants du milieu. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le Chœur des Familles et Amis de Valcartier participera au Tattoo du FIMMQ Par le sergent Julie Archambault Musique du Royal 22e Régiment, Valcartier

Dans une scène rendant h om m a ge a u x s ol d a t s canadiens, le Chœur des Familles et Amis de Val ca r ti e r p a r ti ci p e r a a u x trois représentations du Ta ttoo d a n s l e ca d r e d u prochain Festival inter national de musique mili taire de Québec.

Le Chœur des Familles et Amis de Valcartier a fêté le 22 mai son premier anniversaire de création. Le chœur a été fondé à l’initiative de la Quelques membres du Chœur des Familles et Amis de Valcartier : Musique du Royal 22e Régi- (de gauche à droite, en commençant par le haut) Christine Auclair, ment afin de favoriser la Marie-Claude Chabot, Patricia Gravel, Julie Vallée, Laurie Allardsolidarité au sein de la com- Scott, Cassidy Saint-Laurent, sergent Julie Archambault. munauté militaire. Depuis, le chœur a participé à plusieurs événements Bélanger, membre du chœur depuis sa d’importance dont le Concert sous les fondation. «Le tattoo est aussi une tribune étoiles à la Citadelle, le Concert au cré- exceptionnelle pour afficher notre appui puscule à Lévis ainsi qu’un concert de aux troupes, en tant qu’amis et que familles Noël offert à la communauté militaire de de militaires», ajoute Carolle Bouchard, choriste depuis janvier 2010.

Valcartier.

Fort de ces expériences, le chœur par- Les personnes qui aimeraient se joindre à la chorale ticipera à plusieurs tableaux du Tattoo peuvent communiquer avec le sergent Julie militaire de Québec, du 26 au 28 août. Archambault au 844-5000, poste 6030, ou par cour«Participer au tattoo est un rêve pour moi. riel à julie.archambault@forces.gc.ca. Les répétitions J’y assiste avec joie chaque année mais ont lieu sur la Garnison Valcartier au bâtiment 85, les cette fois-ci, je serai du spectacle! C’est mercredis de 19 h à 21 h. La formation est donnée très impressionnant!», se réjouit Caroline sur place et des CD de pratique sont fournis.

27 mai 2010 / Adsum / Page 3

ENTREVUE AVEC LE COMMANDANT DU 5 GBMC SUR L’AFGHANISTAN

«Le soldat a un impact sur l’ensemble de la mission» - Colonel Lanthier Par Philippe Brassard Journal Adsum

Depuis que les Forces canadiennes ont posé le pied en Afghanistan, il ne fait pas de doute que le soldat canadien a profondément changé. En entrevue avec l’Adsum, le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5 e Groupe-brigade mécanisé du Canada, a brossé un portrait de ce soldat nouvelle génération, en plus d’aborder le retrait des troupes canadiennes.

Selon vous, en quoi le soldat canadien d’aujourd’hui, qui cumule plusieurs missions en Afghanistan, est-il différent de celui de la génération précédente?

La liberté d’action. D’abord, parce qu’on travaille d’une façon décentralisée, sur un terrain qui est extrêmement grand (40 000 kilomètres carrés). C’est fini le temps où le soldat se faisait dire «tourne à gauche» et qu’il le faisait sans avoir besoin de penser. Le soldat est indépendant sur le champ de bataille. Les actions qu’il pose ont des répercussions nationales et internationales. Faire feu sur une moto qui s’en vient, c’est sa décision. C’est lui qui a le sentiment d’être en sécurité ou de ne pas l’être si la moto qui arrive est une menace.

Si tu engages le Mullah ou le Malik, le chef de district ou le juge en chef, les répercussions sont incroyables.

Donc, du plus simple soldat qui vient de graduer au lieutenant-colonel ou au général, tous doivent comprendre l’ampleur du mandat et les conséquences de leurs choix et de leurs décisions tactiques. Le soldat est tellement mieux informé sur ce qui se passe et pourquoi ses propres actions sont importantes, qu’il a personnellement un impact sur l’ensemble de la mission. Ça, c’est quelque chose de complètement différent, qu’on n’avait pas il y a 10 ou 15 ans.

On a une génération de vétérans qui sont extrêmement doués. Les méthodes d’entraînement et les ressources qu’on nous a données pour nous entraîner sont également incroyables par rapport à autrefois. Je pense qu’on est une armée aguerrie, de vétérans, mais une armée qui est aussi beaucoup plus avancée intellectuellement qu’auparavant.

Au terme de sa carrière militaire, que pourra apporter ce soldat à la société civile?

Ce soldat va avoir appris à travailler en équipe, et pas juste avec d’autres militaires. Il a appris à travailler avec la population, à être capable de prendre des décisions difficiles sous le stress. On peut penser qu’un fantassin, dont le rôle premier est de s’approcher de l’ennemi et de le détruire, qu’il n’y a rien à faire avec ça dans la vie civile. Ce n’est qu’une portion de ce qu’il fait. Il possède la capacité de réfléchir, analyser, observer, engager, communiquer, diriger, motiver; n’importe quelle société a besoin de citoyens dotés de ces talents, en uniforme ou non. Et ça, on le voit : beaucoup de jeunes soldats vont faire quatre ou cinq ans dans les Forces pour vivre une expérience, pour apprendre quelque chose, et après n’ont aucune difficulté à effectuer leur transition vers la vie civile, car ils ont acquis une série d’aptitudes qui valent de l’or dans les systèmes communautaires privés ou publics.

La Force opérationnelle 3-10 sera déployée durant sept mois à partir de novembre-décembre. En considérant que le retrait des troupes canadiennes en Afghanistan est prévu pour la fin 2011, doit-on s’attendre à ce que les troupes de la Roto 10 soient employées de façon à assurer une transition?

On a un mandat précis et on va continuer à conduire des opérations tout au long de la rotation. Mais c’est certain qu’à un moment donné, on va effectuer une relève sur place, probablement avec des troupes américaines. Une deuxième brigade américaine pourrait s’insérer au cours de l’année.

Pendant cette transition, ces troupes vont mener des opérations sur le terrain, alors que nous allons devoir nous con centrer sur le rapatriement de tout notre matériel et notre équipement, probablement à KAF (aérodrome de Kandahar), dépendamment des directives. On devra préparer, nettoyer, vérifier et empaqueter l’équipement.

Quand on regarde la quantité d’équi pement qui a été apportée en Afghanistan depuis 2001, beaucoup de choses sont rentrées, d’autres sont maintenant très usées. Certaines choses, comme les tentes

Un attentat suicide fait une autre victime parmi les Forces canadiennes

Page 4 / Adsum / 27 mai 2010

Par Daniel Rancourt Journal Servir

Le colonel Geoff Parker voyageait à bord d’un convoi de l’OTAN lorsqu’un insurgé a fait exploser un dispositif explosif de circonstance placé dans un véhicule au milieu du convoi, à K a b ou l ve r s 8 h , h e u r e l oca l e e n Afghanistan, le 18 mai 2010.

La puissante déflagration est survenue sur une des artères principales de la capitale afghane. Survenue en pleine heure de pointe, l’explosion a également tué cinq Américains, 12 civils afghans, et fait 47 blessés.

Le colonel Parker était membre du Royal Canadian Regiment et travaillait au Quartier général des troupes du Secteur du Centre de la Force terrestre. Il est le septième militaire canadien à perdre la vie cette année en Afghanistan

Le colonel Parker s’est joint aux Forces canadiennes en 1989 pendant qu’il étudiait à l’université Western Ontario (UWO). Il détenait un baccalauréat en ingénierie (UWO), une maîtrise en génie électrique et une Le colonel Geoff Parker. maîtrise en études - Photo : FC de la Défense du Collège militaire royal.

Originaire d’Oakville (Ontario), le colonel Geoff Parker était âgé de 42 ans. Il laisse dans le deuil son épouse et deux jeunes enfants. Le colonel Parker est le plus haut gradé militaire à mourir en Afghanistan et le 145e membre des Forces canadiennes à perdre la vie depuis le début de la mission canadienne dans ce pays en 2002.

On a donné 10 ans, [146] soldats, un diplomate, des millions de dollars, etc. On a fait des efforts incroyables et on a eu des résultats incroyables. C’est le temps maintenant pour quelqu’un d’autre de continuer, et pour nous de nous orienter vers autre chose.

La population afghane ne sera pas abandonnée là où les Canadiens quittent. Si on part avec 1000 soldats d’un endroit, il y a des chances que ce soient 2000 qui nous remplacent, parce que le «surge» américain (stratégie de contre-insurrection) devrait Un soldat canadien occupe une position dans une rue de la ville continuer.

Cet été, des opérations imporde Kandahar, alors que deux Afghanes et leurs enfants se promènent près des troupes, pendant une patrouille à pied de tantes sont prévues à Kandahar. l’Équipe de reconstruction provinciale de Kandahar en février En gros, en quoi consistentdernier. - Photo : cplc Matthew McGregor, Tech Imagerie, Afghanistan elles?

Les opérations qui s’en viennent qui ont passé sept ans au soleil, seront sont la continuité de ce qu’on fait présensûrement éliminées en théâtre. tement : donner un sentiment de sécurité Il faudra tout consolider ces millions à la population. de dollars d’équipement, et on ne peut Les changements en théâtre ont été plus pas prendre deux ans, car on en a besoin. grands dans les quatre derniers mois que On devra le faire par un effort concentré : au début de l’été, probablement qu’il dans les quatre dernières années. On essaie tout simplement, au fur et à mesure que s’agira de l’effort principal de la 3-10. les troupes arrivent, de les établir en perIl faut savoir que rapporter l’équipement manence dans les districts où on n’est pas d’une base d’opérations avancée est une nécessairement en nombre suffisant. Notre opération militaire en soi. C’est un convoi, noyau vraiment sécuritaire, on tente de le dans un terrain où on reste sujet aux baser sur la ville de Kandahar. Pourquoi embuscades et aux dispositifs explosifs. Kandahar? Parce que 800 000 personnes Cette portion-là n’est pas logistique, mais y habitent. La contre-insurrection, c’est bien militaire. gagner la confiance du monde, et pour Le travail effectué par les soldats cana- cela, il faut aller où il vit. Une fois qu’on diens auprès des Afghans pourra-t-il a établi suffisamment de présence et un continuer après leur départ? sentiment de confiance, on peut aller un Des fois, on entend certains commen- petit peu plus loin. Les opérations dont on taires déplacés qui disent qu’en réalité, «on entend parler dans les médias consistent abandonne». On n’abandonne pas, c’est à agrandir ce cercle de confiance et à continuer de créer ce sentiment de sécurité. quelqu’un d’autre qui prend la relève.

Un jeune soldat canadien est victime d’un engin explosif Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le s ol d a t K e vi n T h om a s M cK a y, 24 ans, a été tué le 13 mai par l’explosion d’ un dispositif improvisé, pendant une patrouille à pied à 15 kilom è tr e s a u s u d -ou e s t d e l a vi l l e d e Kandahar.

Le jeune soldat, originaire de Richmond en Ontario, était membre du 1er Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (1 PPCLI), basé à Edmonton, en Alberta. Il servait au sein du Groupement tactique de la Force opérationnelle 3-09,

Le soldat Kevin Thomas McKay, 24 ans.

à l’occasion de son premier déploiement outre-mer.

Ce décès survient 10 jours après la mort du maître de 2e classe Craig Blake, qui a été tué dans des circonstances similaires, le 3 mai dans le district de Panjwayi.

- Photo : Forces canadiennes

Un soldat canadien tué par un dispositif explosif de circonstance Par Daniel Rancourt Journal Servir

Un soldat canadien a été tué par l’explosion d’un dispositif explosif de circonstance pendant une opération routinière de sécurité près du village de Salavat, à 20 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kandahar, dans le district de Panjwayi, le lundi 24 mai. Âgé de 26 ans, le cavalier Larry John Zuidema Rudd du Royal Canadian Dragoons servait à titre de membre du groupement tactique du 1er Bataillon, Royal Canadian Regiment basé à Petawawa, Ontario.

Il était originaire de Brantford, en Ontario.

Les pensées de tous les membres de la Force opérationnelle à Kandahar accompagnent la famille et les amis du défunt pendant cette période difficile.

Il s’agit du quatrième militaire canadien à perdre la vie en Afghanistan au cours de mai. Il est Le cavalier Larry John du mois le 146 e membre des Zuidema Rudd Forces canadiennes - Photo : Forces canadiennes à succomber depuis le début de la mission en Afghanistan en 2002.

Bâtir ensemble l’avenir du Canada

MERCI À TOUS LES EMPLOYÉS DE LA FONCTION PUBLIQUE POUR LEUR EXCELLENT TRAVAIL! Une collaboration de Ritza Vieux et Sylvie Prince Respectivement stagiaire en gestion et gestionnaire régionale des services administratifs et financiers, CSRHC (Région Est)

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epuis 1992, la troisième semaine du mois de juin au Canada est désignée Semaine nationale de la fonction publique (SNFP). Cette semaine vise à reconnaître la valeur des services rendus par les employés de la fonction publique fédérale.

Le thème retenu pour cette année est «Bâtir ensemble l’avenir du Canada».

Durant la Semaine de la fonction publique, le gouvernement du Canada souligne la contribution apportée par les employés à l’administration fédérale; et les employés de tous les ministères et organismes fédéraux à travers le pays ont l’occasion de célébrer la fierté qu’ils ressentent tant pour eux-mêmes que pour le travail qu’ils accomplissent.

Pour connaître les activités qui seront organisées au Québec pour célébrer la SNFP, visitez le site Web du Conseil fédéral du Québec à l’adresse suivante : http://cfq-qfc.gc.ca.

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ous avons invité des commandants à nous dire pourquoi il est important selon eux de remercier leurs employés pendant la Semaine nationale de la fonction publique. Voici ce qu’ils nous ont répondu.

«Une partie du succès des Forces canadiennes vous revient» Ayant eu l’opportunité d’assumer le commandement du Secteur du Québec de la Force terrestre, au cours des deux dernières années, il m’est impossible d’ima giner comment nous aurions pu réussir à accomplir notre mission sans la contribution exceptionnelle du personnel civil intégré au sein de l’équipe. Il faut reconnaître que c’est souvent dans l’ombre que ces derniers font la différence.

Les dernières années ont été particulièrement exigeantes à tous points de vue. Je me considère choyé d’avoir pu compter sur une si solide équipe d’employés civils, professionnels et compétents, qui croient en l’importance du travail d’équipe tout en comprenant la valeur de leur travail ainsi que l’impact de leur contribution en appui des troupes en garnison et à l’étranger.

Une partie du succès des Forces canadiennes vous revient, soyezen fiers!

Je tiens en cette Semaine de la fonction publique à vous adresser mes remerciements pour un travail accompli avec brio.

Le commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre Brigadier-général J.R.M.G. Laroche

«Ils nous appuient à chaque moment de nos carrières» Les employés de la fonction publique sont devenus essentiel au cours des dernières années.

Ils ont également augmenté leur poly valence. Initialement inclus dans les unités pour fournir un soutien administratif aux commandants, ils occupent maintenant des postes très diversifiés : traducteurs, armuriers, mécaniciens, techniciens informatiques, soutien technique, enseignants en langue seconde ou en français… Ils s’occupent de nous conseiller sur la tenue de nos budgets, distribuent de l’équipement, nous entraînent avec nos systèmes de simulation, forment nos équipages et canonniers sur nos VBL. Sans oublier nos techniciens en art graphique.

Ils nous appuient tout au long de l’année et à chaque moment de nos carrières. Vous les retrouverez à chaque étape de votre vie militaire et sans le savoir, il y en a toujours un en train de vous assister.

Nos employés de la fonction publique ont un rythme de bataille aussi élevé que le nôtre. C’est pourquoi nous leur devons respect et collaboration. Ils sont là pour nous soutenir, et sont trop souvent la seule permanence et mémoire collective de nos unités.

Merci à tous!

Le commandant du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre Lieutenant-colonel E.S. Plante

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Le médecin-chef des Forces canadiennes discute des soins en santé mentale La campagne «Faire la différence» lancée par le chef de la Défense nationale au mois de juin dernier veut mobiliser tout le personnel des FC et ainsi construire une culture de la compréhension et de l’acceptation de la maladie mentale. Et surtout, on veut sensibiliser les membres des FC au rôle que chacun peut jouer pour aider son collègue.

«Les militaires sont compagnons d’armes sur le champ de bataille, mais ils sont aussi compagnons d’armes dans la lutte pour la santé mentale», a ajouté commodore Jung.

«Malheureusement, il y en aura toujours quelques-uns qui échapperont aux mailles du filet protecteur comme il y a des militaires qui, malgré toutes les mesures de prévention, meurent de crise cardiaque, de cancer, etc.

On ne peut pas être parfait, malheureusement. Mais je suis convaincu que les Forces canadiennes sont, de loin, parmi les meilleures organisations au Canada pour les soins en santé mentale», a conclu le médecin-chef.

Par Daniel Rancourt Journal Servir Le 7 mai, le commodore Hans W. Jung, médecin-chef des Forces canadiennes (FC) et commandant du Groupe des Services de santé des FC (Gp Svc S FC) depuis juillet 2009, était de passage dans la région de Montréal afin de discuter des services de santé des FC et plus précisément des soins en santé mentale et de prévention du suicide.

Dans un premier temps, le commodore Jung a rencontré des analystes militaires, tels MM. Gaston Côté, Rémi Landry et Terry Liston, des ex-militaires qui examinent les questions militaires pour différents médias.

Des représentants de Santé Canada, de la Gendarmerie royale du Canada et d’autres institutions étaient aussi présents. Dans un second temps, le commodore Jung rencontrait le rédacteur en chef de la revue L’Actualité médicale.

Après avoir fait un survol du Gp Svc S FC (voir encadré), le commodore Jung a dressé un bilan des opérations récentes et toujours en cours (Afghanistan, Haïti et autres). Il a souligné que l’acquisition d’un gros porteur comme le CC-177 Globemaster avait changé la doctrine de déploiement et d’opération. Auparavant, pour déployer et installer un hôpital de campagne en Haïti, il aurait fallu des mois pour transporter tout le matériel par bateau. Avec le CC-177, le tout s’est effectué en deux semaines tout en offrant des capacités accrues en matière d’évacuation médicale et de rapatriement de citoyens canadiens.

CICATRICES ET STIMATISATION Le commodore Jung s’est attardé aux évaluations après déploiement : «Plusieurs militaires reviennent avec des cicatrices», a-t-il commencé. «Lors des conflits de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, comme pour celle de Corée, les militaires

Le commodore Hans W. Jung, médecin-chef des Forces canadiennes depuis juillet 2009 : «Je suis convaincu que les Forces canadiennes sont, de loin, parmi les meilleures organisations au Canada pour les soins en santé mentale.» – Photo : Daniel Rancourt, journal Servir

avaient le temps de décompresser avant de revenir à la maison. Ils passaient plusieurs jours en mer avec leurs compagnons d’armes, ils pouvaient parler de ce qu’ils avaient vécu et de ce qui les attendait en rentrant au pays. Aujourd’hui, le combattant peut être en théâtre d’opérations le matin et douze heures plus tard, il est dans le confort de sa demeure en train de se regarder aux nouvelles à la télévision.» Aussi, la décompression offerte à Chypre s’avère-t-elle nécessaire en aidant les militaires à comprendre entre autres qu’il n’y a pas de honte ou de gêne à demander de l’aide pour des problèmes de santé mentale.

Entre trois et six mois après leur retour de mission (délai d’apparition de symptômes en santé mentale), tous les militaires passent des examens de dépistage supervisés par des professionnels en santé mentale.

«Il y a désormais une évolution, un changement de culture dans l’organisation : on ne veut plus balayer sous le tapis les pro blèmes de santé mentale. Souvent, trop souvent, les gens ne réalisent pas qu’ils ont besoin d’aide : ils vivent avec leur douleur, leur peine, leurs souffrances et ils endurent.

Il faut supprimer ces obstacles à la prise en charge et en soin de ceux qui ont besoin d’aide par l’éducation, la prise de conscience, la compréhension et l’acceptation de tous les membres des FC.» UNE ACCESSIBILITÉ AUX SOINS FORTEMENT AMÉLIORÉE Plutôt que prévenir le suicide, l’accent est mis sur le traitement de la santé mentale au sein des Services de santé des FC. «Les trois piliers de la prévention du suicide dans les FC sont l’excellence dans le traitement de la santé mentale, un leadership efficace du simple caporal au plus haut gradé, et des membres des FC conscients et éveillés à cette réalité et engagés envers la communauté militaire», a mentionné le Dr Jung.

De nombreuses initiatives ont été mises en place pour prendre soin de ceux qui ont besoin d’aide. L’accessibilité à des professionnels de la santé physique et mentale a été fortement améliorée : ainsi en 2002, il pouvait se passer plus de cinq ans entre l’apparition de symptômes et les débuts d’un traitement. Aujourd’hui, 50 % de ceux qui ont des symptômes du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) sont traités dans les cinq mois suivant leur retour.

LE BILAN DE L’AFGHANISTAN De février 2006 au 5 mai 2010, le bilan médical pour l’Afghanistan présente un total de 2014 incidents, se répartissant comme suit : • 138 décès; • 19 amputations; • 516 blessures au combat; • 393 blessures non reliées au combat; • 249 maladies excluant les maladies mentales; • 80 cas de maladies mentales non reliées aux opérations; • 807 cas de blessures reliées au stress opérationnel.

LES SERVICES DE SANTÉ DES FC EN QUELQUES CHIFFRES Les Services de santé des F (Svc S FC) sont présents d’un océan à l’autre avec 43 unités et 77 détachements, sans oublier les contingents en Europe, en Afghanistan et ailleurs dans le monde.

Le budget total de leurs opérations atteint 685 millions $. Malgré le fait qu’ils soient soumis à des frais que le système de santé civil canadien n’a pas à couvrir, les Svc S FC génèrent des coûts qui sont approximativement de 2 % (78 $) moins élevés per capita que dans le civil.

Les Services de santé des Forces canadiennes emploient 6331 personnes : • 2717 militaires de la Force régulière; • 1382 de la Réserve; • 283 de la Liste de Réserve primaire; • 1469 membres de la Fonction publique; • 480 contractuels.

DEMANDE DE PARDON Page 6 / Adsum / 27 mai 2010

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Capitaine Marc-André Brassard Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Capitaine Émilie Busque Promotion ESN 3-10

Capitaine Caroline Cameron Étoile de campagne générale 5 Amb C

Capitaine Frédéric Caron Promotion 3 R22eR

Capitaine Denis Durepos Promotion 5 Bn S du C

Capitaine David Giroux Promotion 5 Amb C

Capitaine Marie-Ève Labonté Promotion 5 RALC

Capitaine Julie Langevin Promotion 5 Amb C

Capitaine Pierre-Luc Lebel Promotion 5 RALC

Capitaine Michaël Morin Promotion 5 RALC

Capitaine Jean-François St-Amand Étoile de campagne générale 5 Amb C

Capitaine Charles Turcotte Promotion ESN 3-10

Capitaine Kali Zizian Promotion ESN 3-10

Lieutenant Parker Donaldson Promotion 5 RALC

Enseigne de vaisseau de 1re classe Danie Dubé Brevet d’officier 5 Amb C

Lieutenant Charles Grenier-Chalifoux Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Lieutenant Francis Lavoie Promotion 5 RALC

Lieutenant Juan Carlos Quesada Brevet d’officier 5 Amb C

Lieutenant Travis Rivard Promotion 5 RALC

Adjudant Patrick Crépeau Promotion 5 RALC

Adjudant Sylvain Enault Promotion 5 RALC

Adjudant Luc Lanteigne Promotion 5 RGC

Adjudant Yves Martin 1re agrafe à la décoration des FC 5 Amb C

Adjudant Michael Smith Promotion 5 RGC

Adjudant Nathalie Veilleux Promotion

Sergent Steeve Barrette 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Amb C

Sergent Étienne Bilodeau Promotion 5 RGC

Sergent Régis Bouliane Promotion 5 RGC

Sergent Michel Desgagné 1re agrafe à la Décoration des FC 5 Amb C

Sergent Jean-François Gouin Promotion 5 RGC

Sergent François La Madelaine Promotion 5 RALC

Sergent Karina Marquis Promotion 5 Amb C

Maître de 2e classe Annie Sirois Promotion 5 Bn S du C

Sergent Marie-France Therrien Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Steeven Allaire Promotion 5 RALC

Caporal-chef Beaudoin Retraite après 21 ans de service UISP – Québec

Caporal-chef David Blanc Promotion 5 Amb C

1re agrafe à la Décoration des FC

5 Amb C

Maître de 2e classe Steve Legault Promotion 5 Bn S du C

27 mai 2010 / Adsum / Page 7

Major François Aziz-Beaulieu Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Christian Bureau Décoration des FC 5 Amb C

Caporal-chef Nicolas Bouchard Promotion 3 R22eR

Caporal-chef Jérôme Caron Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Ross Clark Promotion 5 RGC

Matelot-chef Charles Cloutier Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Stéphane Côté Promotion 5 Bn S du C

Caporal-chef Rémy Dion Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Jessy Doiron Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Jenny Gallant Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Marie-Pierre Jacques Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Macha Khoudja-Poirier Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Marie-Noëlle Laprise Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Nathalie Lavallière Promotion 5 RALC

Matelot-chef Pier-Vincent Michaud Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Jean-Philippe Nadeau Décoration des FC 5 Amb C

Caporal-chef Mélissa Pelletier Promotion 5 Amb C

Caporal-chef Joanie Proulx Promotion 5 Amb C

Caporal Caron Retraite après 30 ans de service UISP – Québec

Caporal Vivianne Chedore Promotion 5 RALC

Caporal Jean-Michel Duchesne Promotion 12 RBC

Caporal Isabelle Fontaine Promotion 12 RBC

Caporal Steve Fontaine Décoration des FC 5 Amb C

Caporal Steve Gauthier Première agrafe à la Décoration des FC USC

Caporal Dominique Girard Étoile de campagne générale 5 Amb C

Caporal Samuel Grimard Promotion 3 R22eR

Caporal Marie-Claude Jobin Décoration des FC 5 Amb C

Caporal Yann Labbé Décoration des FC 5 Amb C

Caporal Jean-François Maltais Promotion ESN 3-10

Caporal Michel Pilon Retraite après 24 ans de service UISP-Québec

Caporal Marie-Josée Simard Promotion 5 Amb C

Caporal Samuel Thériault Promotion 5 Amb C

Caporal René Tremblay Promotion 5 RALC

Caporal David Vincart-Garant Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Nicolas Hickey-Lemay Promotion 5 Bn S du C Cie Maint

Soldat Jean-François Houde Promotion 12 RBC

Page 8 / Adsum / 27 mai 2010

QUE SIGNIFIE BRAVO ZULU?

François D’Amour 25 ans de service 5 GSS Svc Alimentation

Grenier Ghislain 25 ans de service 5 GSS Svc Génie Mtl

André Jutras 25 ans de service 5 GSS Svc Génie Mtl

Benoît Patenaude 25 ans de service 5 GSS Svc Génie Mtl

Denis Turgeon 25 ans de service 5 GSS Svc Génie Mtl

C’est un terme emprunté à la marine qui signifie «bien fait» ou tout simplement «bravo».

Pour soumettre la photo du récipiendaire d’une promotion, d’une décoration ou d’une distinction, ou encore de quelqu’un prenant sa retraite, veuillez nous demander le formulaire de rédaction pour Bravo Zulu par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

NOUVELLES

EXPRESS

Une place de grande envergure devant le Manège La Ville de Québec envisage de fusionner la place de la Francophonie et la Place George-V pour créer une grande place publique à l’européenne devant le Manège militaire, a rapporté le quotidien Le Soleil dans son édition du 14 mai. La Ville songerait à recouvrir les deux espaces gazonnés de pavage et transformer le tout en square d’animation. On pourrait ainsi y accueillir environ 15 000 spectateurs pour des rassemblements publics et des spectacles. Les monuments de la Place George-V seraient possiblement déplacés vers les pourtours, ajoute le quotidien. Également, les stationnements situés de part et d’autre du Manège deviendraient souterrains. Ces espaces permettraient aux militaires de tenir des commémorations. En outre, l’accès aux plaines d’Abraham serait facilité.

Le Canada et le Danemark signent une entente de coopération pour l’Arctique Le général Walt Natynczyk, chef d’étatmajor de la Défense, et son homologue danois, le général Knud Bartels, chef d’état-major du Danemark, ont signé un protocole d’entente sur la défense de l’Arctique, la sécurité et la coopération opérationnelle, lors d’une rencontre commune, les 13 et 14 mai. Le protocole d’entente vise à approfondir la collaboration entre les deux pays pour la sécurité et la défense dans leurs régions respectives de l’Arctique. Il prévoit donc une amélioration de la consultation, des échanges d’information, des visites et des exercices de coopération. Les deux pays collaborent déjà dans cette contrée nordique, notamment lors de grandes exercices. Par ailleurs, la rencontre a permis aux deux généraux de discuter d’autres intérêts communs, notamment l’OTAN, l’Afghanistan et la lutte contre la piraterie.

e

Le GÉM souffle sa 66 bougie Fidèles à leur tradition, les membres de la branche du Génie électrique et mécanique (GÉM) ont célébré leur 66e anniversaire par une grande fête extérieure, le 14 mai devant le Centre des sports de la Garnison Valcartier. Des centaines de ces spécialistes en maintenance ont pu se rassembler pour cette journée de cohésion, eux qui sont détachés un peu partout dans les unités du SQFT. D’abord, les GÉM ont participé à de nombreuses compétitions de volleyball, de hockeyballe et de fer à cheval, visant à encourager l’esprit d’équipe. Convenant parfaitement à l’atmosphère du jour, une quinzaine de belles voitures avec le capot ouvert étaient sur place, notamment une Lamborghini Murciélago noire qui a fait tourner plus d’une tête. Des jeux, de l’animation, de la musique et un repas méchoui ont agrémenté le tout. La fête a pris fin avec la compétition des grades : une course à relais loufoque où les participants devaient enfiler une chienne, s’étourdir en effectuant dix tours le front appuyé sur un bâton, et courir avec des pneus ou des seaux d’eau avec un équilibre hasardeux. À l’an prochain! (P.B.)

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27 mai 2010 / Adsum / Page 9

Le chef d'état-major de la Défense, le général Walt Natynczyk, a annoncé le 20 mai que les Forces canadiennes vont réactiver la 1 re Division du Canada, à Kingston, au courant de l'été. Le rôle de la 1re Division du Canada est de fournir aux FC une capacité de commandement et de contrôle interarmées qui peut être déployée rapidement pour permettre une approche globale des opérations. Ce quartier général s'installera dans la base de Kingston, et elle utilisera les infrastructures et les services de soutien existants. Elle devrait être pleinement opérationnelle d'ici 2012.

- Photo : Philippe Brassard, Adsum

27 MAI AU 27 JUIN

Le 2 GPRC souligne la semaine de sensibilisation aux autochtones Dans le cadre de la semaine de sensibilisation aux autochtones, qui a eu lieu du 25 au 28 mai, le commandant du 2e Groupe de patrouilles de Rangers canadiens (2 GPRC), le lieutenant-colonel Marcel Chevarie, a tenu à souligner l’apport de ses effectifs autochtones. Le 2 GPRC compte plus de 650 Rangers canadiens et 800 Rangers juniors canadiens, dont la majorité appartient à l’une de ces communautés autochtones : crie, innue, inuite ou naskapie. Ces hommes, femmes et adolescents autochtones agissent fièrement à titre de réservistes ou participent à un programme jeunesse national dans l’une des 30 communautés isolées du Québec.

«Le personnel du 2 GPRC fait tout en son possible pour respecter les traditions ancestrales dans la tenue des activités et la formation dispensée à ses membres.

Merci, à vous autochtones, de partager votre richesse en nous faisant connaître votre culture et vos traditions. Sachez que nous vous en sommes très reconnaissants», a déclaré le lcol Chevarie dans un communiqué.

Un membre du GÉM effectue dix tours en appuyant son front sur un bâton tandis qu’un adversaire commence à courir avec deux gros pneus, pendant la course des grades qui a conclu la fête du GÉM.

39e année, No 1, jeudi 27 mai 2010 Le journal Adsum est une publication non officielle publiée un mercredi sur deux avec la permission du Commandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP. Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région de Québec depuis 1972. Notre publication constitue l’un des principaux outils de communication interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et les préoccupations de la grande équipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum.

Tirage : 6100 copies Éditeur Col Daniel Genest, cmdt 5 GSS Rédactrice en chef Caroline Charest, poste 5672 caroline.charest@forces.gc.ca Journaliste Philippe Brassard, poste 6656 philippe.brassard@forces.gc.ca Conseillère en publicité Isabelle Blouin, 418 656-6668 iblouin-pubadsum@bell.net Responsable petites annonces et comptabilité Marie-Josée Simard poste 5598 marie-josee.simard@forces.gc.ca Infographiste Philippe Dionne-Raymond poste 6656 production_journalvalcartier@videotron.ca Imprimerie Les Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à la rédactrice en chef. Les demandes de publication doivent être acheminées par courrier électronique à +adsum@forces.gc.ca. Soumettre les textes en format Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeter ou de modifier tout matériel rédactionnel ou publicitaire. Les auteurs des textes ne seront pas nécessairement avisés des modifications apportées à leurs textes.

Les articles publiés dans ce journal sont la propriété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de la rédactrice en chef ou de l’auteur.

Le journal Adsum est une entité des Programmes de soutien du personnel (PSP) et est financé en grande partie par les fonds non publics. Les revenus générés par les annonces publicitaires contribuent en majeure partie au financement du journal. Nous vous remercions d’encourager nos annonceurs.

ABONNEMENT : GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN. Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus ISSN 0705-0992

ADRESSE :

Le CFL de Valcartier parle de l’apprentissage de l’anglais à un congrès international Par Diane Poisson Centre de formation linguistique, Garnison Valcartier

Pour la première fois dans son histoire, le Centre de formation linguistique (CFL) de Valcartier était repré senté au congrès international du «Teachers of English to Students of Other Languages» (TESOL) qui se tenait à la fin mars à Boston.

Diane Poisson, une enseignante de français du CFL, participait à ce congrès réunissant des professeurs de langues secondes. Elle y a présenté une méthode d’enseignement de la prononciation, utilisée au CFL de Valcartier pour améliorer l’apprentissage de l’anglais chez les étudiants francophones.

Ce programme est basé sur une approche qui est le fruit de plus de 20 ans de recherche en langues secondes. Il vise à permettre aux francophones qui apprennent l’anglais à mieux s’exprimer dans leur langue seconde et à mieux se faire comprendre grâce à une meilleure prononciation.

Combien de fois un étudiant d’anglais prononce-t-il un mot ou une phrase avec tous les bons sons sans toutefois se faire comprendre? L’erreur de prononciation n’est probablement pas causée par une mauvaise voyelle ou consonne, mais plutôt par une mauvaise prosodie. La prosodie d’un mot est en quelque sorte sa musicalité, et elle doit être apprise pour chaque mot.

Les mots anglais comportent des syllabes longues et des syllabes courtes alors qu’en français, les syllabes sont d’égale

Enseignante au Centre de formation linguistique, Diane Poisson a présenté, lors d’un congrès réunissant des professeurs d’anglais langue seconde à Boston, une approche efficace utilisée à Valcartier pour aider les francophones à mieux prononcer l’anglais. – Photo : cpl Roxanne Shewchuk, Imagerie Garnison Valcartier

longueur. Les erreurs de prononciation s’expliquent souvent par cette distinction.

La méthodologie proposée au CFL de Valcartier comprend une série d’étapes : d’abord l’explication, puis la discrimination auditive et enfin, le regroupement du vocabulaire selon le patron mélodique.

Grâce à cette approche, dont les fondements reposent sur des découvertes récentes, il est possible pour les étudiants d’acquérir de nouveaux mots de vocabulaire tout en apprenant la bonne prosodie.

PLACE AU JEU!

Une fois la prosodie intégrée, nous faisons place au jeu! Le CFL de Valcartier fait figure de pionnier grâce à deux jeux

exclusifs utilisés en classe. Ces jeux, le bingo phonétique et le domino phonétique, n’existeraient nulle part ailleurs selon les experts rencontrés au TESOL. Cette approche révolutionnaire fait petit à petit une percée dans le domaine de l’apprentissage des langues. Madame Poisson du CFL de Valcartier a pu l’exploiter grâce à ses études de deuxième cycle à l’Université Laval. L’apprentissage de l’anglais selon le patron mélodique est une approche efficace, reconnue internationalement et qui devrait être rendue accessible à tous les centres linguistiques.

Cette approche contribuera, sans contredit, à former des étudiants plus performants, plus rapidement!

Dans les coulisses du dîner régimentaire de l’Élément de soutien national (ÉSN) Par le matelot-chef Savard Cuisinier ESN FO 3-10

Un dîner régimentaire pour les officiers ainsi que les sergents et adjudants a eu lieu au Mess des sergents et adjudants le mercredi 21 avril. L’activité soulignait l’entrée en fonction de l’Élément de soutien national (ÉSN) de la Force opérationnelle (FO) 3-10 qui sera affectée en Afghanistan dès novembre.

Une brigade de sept cuisiniers ont travaillé deux jours pour concocter un festin qui aurait fait l’envie des meilleurs restaurateurs de Québec autant par sa qualité, sa complexité que par sa présentation.

L’équipe, dirigée par le sergent Mercier, était composée du matelot-chef Savard, du matelot-chef Roy, du caporal Demuy, du caporal Bilodeau, du matelot de 2e classe Lassonde et du caporal Giguère

À 19 heures précises, le troisième clairon a retenti. La Musique du Royal 22e Régiment a agrémenté l’arrivée des convives à leurs tables ornées de napperons, verres et argenterie, présage d’une merveilleuse soirée.

Au menu : Tartare de deux saumons accompagnée d`un pétoncle et sa salsa verdé Crème de choux fleurs et dattes Filet de porc farci au pruneau et abricot sur son élixir oriental Corrida aux petits fruits et son fondant de caramel Assiette du maître fromager Café Après un bref hiatus du PMC, le premier service est apparu devant les convives ébahis. Sous les cliquetis des ustensiles,

quelques gastronomes ont manifesté leur appréciation.

Les cuisiniers ont poussé un soupir de soulagement. Mais la soirée ne faisait que commencer. Les quatre autres services ont suivi, dans des assiettes artistiquement dressées et apportées par un cortège de serveuses.

Pour dessert, les invités ont dégusté un merveilleux morceau de gâteau mousse café et chocolat fourré de petit fruits avec une coulée de caramel fondant surmonté d’un sucre filé, comme une couronne dorée sur le sommet d’un promontoire divin.

Quel merveilleux début d’aventure que ce festin qui précédait l’entraînement préparatoire au déploiement en Afghanistan.

Journal Adsum Garnison Valcartier, bât. 516 C.P. 1000, succ. Forces Courcelette (Québec) G0A 4Z0

TÉLÉPHONE : (418) 844-5000, POSTE 5598

TÉLÉCOPIEUR :

L’entrée : tartare de deux saumons accompagnée d`un pétoncle et sa salsa verdé.

(418) 844-6934

Page 10 / Adsum / 27 mai 2010

SITE WEB : www.journaladsum.com COURRIEL : +adsum@forces.gc.ca PROCHAINE PARUTION

mercredi 9 juin DATE DE TOMBÉE

lundi 31 mai 2010

Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

L’équipe de cuisiniers qui a préparé le festin : (1re rangée) matelot-chef Roy, matelot-chef Savard, caporal Bilodeau; (2e rangée) caporal Giguère, matelot de 2e classe Lassonde, caporal Demuy. Absent sur la photo : sergent Mercier.

Corrida aux petits fruits et son fondant de caramel.

2E RENDEZ-VOUS NAVAL DE QUÉBEC

Cinq navires de guerre à explorer en famille Par Philippe Brassard Journal Adsum

Les jeunes curieux comme les amateurs du monde naval auront de quoi étancher leur soif au Rendez-vous naval de Québec, qui rassemblera cinq navires de guerre de l’OTAN au Port de Québec, du 3 au 6 juin.

Cet événement qui survient aux deux ans est de retour, après avoir connu un succès de foule à sa première édition, en 2008 : environ 125 000 personnes avaient alors fréquenté les quais du rassemblement, parmi lesquels 35 000 curieux avaient effectué une visite guidée des différents navires.

Cette année, le rendez-vous promet d’être toujours aussi passionnant, avec la venue de cinq vaisseaux d’origine internationale et canadienne du 1er Groupe de la force navale permanente de réaction de l’OTAN. Plus de 900 marins débarqueront à Québec pour la durée des activités.

Les visiteurs pourront donc contempler le HDMS Absalon du Danemark, le navire amiral du groupe, opéré par un équipage de 170 membres et mesurant 138 mètres.

En provenance d’Allemagne, le KMS Karlsruhe, une frégate de 200 membres transportant un hélicoptère, ainsi que le FGS Spessart, un petit ravitailleur opéré par 40 marins, seront aussi sur place.

L’USS Boone, une frégate de la réserve

Le NCSM Toronto, une frégate canadienne de 225 membres d’équipage, figure parmi les cinq navires de l’OTAN qui participeront au Rendez-vous naval de Québec, du 3 au 6 juin. On le voit ici qui navigue dans le détroit d’Hudson, pendant l’opération NANOOK. - Photo : sgt Kevin MacAulay

navale des États-Unis, avec 225 personnes à bord et deux hélicoptères Sea Hawk, promet de faire tourner les têtes. Le dernier, et non le moindre, sera le NCSM Toronto, une frégate canadienne commandée par le capitaine de frégate Richard Feltham, qui mesure 143 mètres et accueille 225 membres d’équipage.

Petits et grands auront bien sûr la chance de monter à bord de ces impressionnantes forteresses des mers pour «zyeuter» les équipements et rencontrer les marins.

L’arrivée de l’armada le 3 juin, de même que le départ, le 6 juin, seront sans doute des moments-clés à ne pas manquer.

Tout au long de la fin de semaine, les quais seront animés par des marins et des cadets. Au menu : compétitions interéquipages, musique, jeux, courses de bateaux-dragons, expositions d’équipements, démonstrations, et bien d’autres.

En parallèle, le Musée naval de Québec, un partenaire de l’événement, inaugurera l’exposition Méandres, qui proposera de redécouvrir le fleuve Saint-Laurent.

Par ailleurs, la ville de Québec figure parmi les rares villes en Amérique capables de recevoir un tel rassemblement naval, avec San Francisco et New York.

Pour plus d’information, consultez le site Internet : www.rendezvousnaval.com

DES PLACES VIP AU RENDEZ-VOUS NAVAL POUR LES FAMILLES MILITAIRES Le Rendez-vous naval de Québec 2010 lance une invitation aux familles militaires qui vivent une absence prolongée du militaire ou qui en ont vécu une, sous forme d’une journée formule VIP, le 6 juin. En principe, il y a 750 places disponibles, dont 90 pour les familles de Montréal. Les personnes intéressées doivent appeler pour réserver leurs bracelets gratuits, pour un maximum de quatre par famille. Étant donné qu’un transport est offert, les gens devront signaler s’ils vont utiliser ou non l’autobus. À Québec, les bracelets seront remis par le Groupe de soutien au déploiement, situé au Centre communautaire de la Garnison Valcartier, et pendant la Fête de la Famille, le 5 juin. Les autobus partiront du Centre communautaire le 6 juin à 8 h, et l’arrivée au Port de Québec est prévue à 8 h 45 (idem pour ceux qui utiliseront leur propre véhicule).

De 9 h à 13 h, il y aura une visite des navires et un dîner barbecue gratuit pour les familles sur le NCSM Montcalm. Des activités auront lieu par la suite, notamment la cérémonie de fermeture du Rendez-vous naval. L’autobus repartira pour Valcartier à 16 h 30. Info et réservation : 1 877 8445607, option 1.

EXERCICE FAUCON AGUERRI

Le Bataillon d’aviation achève sa montée en puissance Par Philippe Brassard Journal Adsum Formé de membres du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, le Bataillon d’aviation (Bn Avn) de la Roto 10 est rendu au point culminant de sa montée en puissance. L’exercice FAUCON AGUERRI, tenu du 10 mai au 4 juin, permet aux équipages de vol de pratiquer avec des troupes au sol et des munitions réelles.

Conduit dans la région de Québec, cet exercice vise à normaliser les capacités des cinq sections de vol du Bn Avn, pour qu’elles soient toutes en mesure d’accomplir l’éventail des tâches à Kandahar dès la mi-juillet. «Quand ils vont arriver là-bas, ce sera en plein pic d’activité ennemie. Ils n’auront pas vraiment l’occasion de s’adapter par étape. L’exercice vient donc peaufiner ce qu’ils savent, leur donner un peu de vitesse et de confiance», explique le capitaine JeanJacques Lemaire-Martin, directeur de FAUCON AGUERRI. Afin de faciliter l’intégration en théâtre du Bn Avn, qui aura à coopérer notamment avec la Force opérationnelle 3-10 (FO 3-10), FAUCON AGUERRI s’effectue conjointement avec le Groupement tactique du Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR) et le 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) qui mènent les exercices CASTOR RAPIDE 1 et APOLLON RAPTOR. Durant trois semaines, une vingtaine de membres d’équipage d’hélicoptères

CH-146 Griffon et CH-147 Chinook ont été plongés dans un contexte d’entraînement des plus réalistes.

L’exercice se subdivise en cinq plateaux, dont certains se font de jour comme de nuit.

D’après le capt Lemaire-Martin, le premier, appelé «Close Combat Attack» consistait à effectuer du soutien héliporté pour les troupes du GT 1 R22 eR dans les champs de tir de Valcartier. Tantôt, il s’agissait d’une opération planifiée, et tantôt un scénario improvisé, avec plus d’espace.

Nommé «All Arm Call for Fire», le deuxième plateau obligeait les équipages de Griffon à répondre à une demande des troupes au sol en effectuant un tir nourri sur une zone «chaude» (un champ de Valcartier) une unité d’artillerie de réserve, le 62 RAC de Shawinigan, et un Alpha Jet, un aéronef d’entraînement loué pour l’occasion.

Un troisième plateau a demandé aux équipages de pratiquer l’escorte de convoi avec le 12 RBC à Saint-Agapit, où les hélicoptères servaient à la fois d’élément de reconnaissance et d’appui-feu. Il a surtout permis d’entraîner les membres du Bn Avn à l’utilisation d’un appareil MX-15, très puissant pour la reconnaissance jour/nuit.

Le plateau suivant, tenu en Montérégie et en Beauce, visait à apprendre aux sections de vol à escorter un Chinook avec leurs Griffons. Même s’il n’y avait pas de Chinook, faute de disponibilité d’un tel appareil du côté des Américains, des équipages de Chinook ayant l’expérience du théâtre ont

Cinq sections de vol du Bataillon d’aviation de la Roto 10, formées d’effectifs du 430e Escadron tactique d’hélicoptères, se sont entraînées dans la région avec six à huit appareils CH-146 Griffon durant trois semaines. À Valcartier, ils ont pu tirer de vraies munitions. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie, Grn Valcartier

tout préparé pour que ce soit réaliste. Ils ont piloté un Griffon de la même façon qu’un Chinook, pour forcer les deux escortes à mettre en application leurs procédures.

Le dernier plateau qui avait lieu dans le nord de Valcartier simulait une opération aéromobile délibérée. Il visait à pratiquer l’exécution d’une mission de nuit déjà planifiée : le déploiement d’une force, le soutien aérien pendant l’opération et l’évacuation de la force à la fin.

L’utilisation de munitions réelles, omniprésente pendant cet exercice (sauf en milieu civil), s’avérait primordiale. «C’est la dernière chance qu’ils ont de s’entraî ner avec des vraies balles, pour monter leur niveau de confiance et de confort. Pour être capables de composer avec la réalité du théâtre, il faut qu’ils soient en mesure de travailler avec troupes au sol, avec des vraies balles et des fausses cibles. Rendu là-bas, ce sera des vraies cibles», souligne le capt Lemaire-Martin.

27 mai 2010 / Adsum / Page 11

Les membres de la FO 3-07 démontrent leurs talents au tir Par le soldat Dominic Lévesque-Lessard Fusilier C7, pon 1, compagnie A, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

Les membres de la compagnie «TAZ» du Groupement tactique du 1 er Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR) poursuivent leur entraînement acharné en vue du déploiement en novembre pour l’Afgha-

nistan. Du 12 au 16 avril, les membres de la FO 3-10 ont profité du professionnalisme des soldats de la compagnie A pour réussir un champ de tir C7.

Parmi les tireurs, on retrouvait la batterie X, la police militaire et le 5e Régiment blindé du Canada pour ne nommer que quelques participants. Le but de la semaine

était la qualification du personnel sur les NIAC. Les journées débutaient vers 7 heures, le temps de monter le champ de tir et de préparer les tireurs au tir. Ceux-ci effectuaient les «drills» de maniement de leurs armes personnelles, telles la C7, C8, C9 et C6. Après quelques tirs de zérotage, les participants étaient prêts à effectuer la séquence. Au programme : tir de groupement, tirs d’exposition, tirs en position debout, assise et couchée.

Le talent et le professionnalisme des tireurs ont été palpables malgré le fort vent

Le soldat Dufresne révise ses «drills» avant d’aller sur le pas de tir.

qui diminuait la précision. Tous les participants ont réussi l’épreuve, et les relèves se sont succédé à un rythme très rapide.

Grâce à la compagnie A, les membres de la FO ont amélioré leurs compétences, faisant un pas de plus vers leur déploiement en Afghanistan. Il ne fait aucun doute : les membres de la FO 3-10 ont prouvé leur valeur en tant que tireurs.

EXERCICE CASTOR DISPERSÉ

Des soldats parmi les civils Par le lieutenant Simon Ouellet Cmdt pon 3, compagnie A, 1er Bataillon, Royal 22e Régiment

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Page 12 / Adsum / 27 mai 2010

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Du 6 au 9 avril, la compagnie A du Groupement tactique 1 er Bataillon, Royal 22 e Régiment (GT 1 R22 eR) s’est mise en branle pour un entraînement à Victoriaville en prévision de son déploiement avec la FO 3-10. Elle y était dans le but de s’exercer à faire des opérations militaires au niveau de section, dans un milieu urbain et devant la population civile.

Habitués à l’entraînement avec des figurants dans les secteurs de Valcartier, les membres de la compagnie ont pu se sensibiliser à plusieurs aspects du travail en milieu civil. Le simple fait d’effectuer un convoi de VBL de Valcartier à Villeroy a été un défi. La circulation en milieu urbain avec un VBL n’a pas été aussi facile qu’avec une voiture. Les chefs d’équipage et les canonniers ont dû collaborer plus que jamais pour assurer la sécurité des changements de voies étant donné la visibilité limitée des chauffeurs. Chaque intersection, pourtant simple à traverser en voiture, se transformait en obstacle à l’heure de pointe avec un convoi de VBL. Pendant que se déroulaient les différents scénarios, les sections ont dû affronter diverses épreuves qu’ils n’ont pas l’habitude de faire à Valcartier : rassurer les gens en leur expliquant les raisons de leur présence et discuter avec les propriétaires de commerces afin de connaître la localisation des «belligérants», tout cela sans trop savoir qui était un citoyen de Victo-

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Le soldat Brouillard agit comme sentinelle aérienne pendant un déplacement

riaville ou un acteur du scénario. Les soldats devaient exécuter leur mission en gardant le sourire malgré le stress et la fatigue qu’ils ressentaient.

Tous ont retiré une expérience positive de l’événement. La collaboration des citoyens de Victoriaville a été excellente, l’apprentissage incomparable et surtout, tous ont su élargir leurs horizons par rapport au travail en milieu civil. Étant donné que la mission en Afghanistan cherche à établir un climat de confiance et de sécurité pour le développement du pays, cette expérience a su donner un avant-goût au GT 1 R22eR du sentiment que peuvent avoir des gens qui vivent dans un milieu où des militaires, à chaque coin de rue, cherchent à collaborer avec eux malgré l’incertitude de leur environnement.

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Le Groupement tactique e 1 R22 R s’exerce durant CASTOR RAPIDE I Par le capitaine Eric Le Marec Officier d’affaires publiques

Le Groupement tactique 1er Bataillon, Royal 22e Régiment (GT 1 R22eR) s’est entraîné durant l’exercice CASTOR RAPIDE 1, qui s’est déroulé du 11 au 21 mai dans les secteurs d’entraînement de la Garnison Valcartier. Cet exercice est le cinquième exercice d’une série de six organisés par le 1 R22 eR dans le cadre de la montée en puissance pour la FOI-A 3-10.

«Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour rendre l’exercice le plus réaliste possible en fonctions des conditions en Afghanistan, explique le lieutenantcolonel Michel-Henri Saint-Louis, commandant du groupement tactique. Cela permet aux membres du groupement tactique de s’exercer dans un environnement complexe, dans lequel le soldat doit réagir rapidement aux multiples situations qui surviennent.»

Afin de rendre l’exercice le plus réaliste possible, les moyens n’ont pas été ménagés.

Par exemple, des animaux, notamment des vaches, des moutons, des chèvres et de la volaille, ont été loués pour l’exercice et des militaires affublés de vêtements de circonstance jouaient le rôle d’Afghans.

De plus, des structures de bois ont été érigées pour simuler des villages afghans.

L’exercice CASTOR RAPIDE I a permis au Groupement tactique de s’entraîner dans un environnement qui se rapproche de la réalité en Afghanistan. Un véhicule blindé léger tire à partir du canon de 25 mm au plateau 1. – Photo : sdt J-F Carpentier, Imagerie Roto 3-10

Finalement, diverses cibles représentant un autobus, une moto et des insurgés étaient contrôlées à distance pour exercer les soldats à réagir.

L’exercice se jouait sur deux plateaux, où les compagnies se succédaient à tour de rôle durant l’exercice échelonné sur deux semaines. Sur le plateau 1, il s’agissait d’une manœuvre de «clear and hold» de trois villages successifs.

Les compagnies devaient composer avec un environnement complexe, où s’entremêlaient villageois afghans, insurgés et animaux de ferme. Il appartenait aux compagnies de prendre successivement contrôle des trois villages afghans tout en

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À l'occasion d'une shura, un commandant de peloton et son équipe discutent avec le chef de village, le Malik. Le capitaine Nicolas Paquet, un opérateur COCIM, a joué ce rôle pendant toute la durée du plateau deux. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

appliquant des règles de sécurité pour éviter les embuscades et les dispositifs explosifs de circonstance, et en évitant d’endommager le village inutilement.

L’exercice au plateau 1 se déroulait avec des munitions réelles, autant pour les C7, C9, C-6 et canons 25 mm des véhicules blindés légers. Des cibles contrôlées à distance simulaient des insurgés, à pied, en moto ou en autobus.

Quant au plateau 2, il s’agissait d’une «shura», mot afghan qui désigne une réunion avec le chef du village. Dans ce scénario, un peloton devait visiter un village et s’entretenir avec le «Malik», le chef du village. Ce scénario appelait les pelotons à pénétrer dans le village de manière non agressive, pour tenter de créer une relation amicale avec les villageois, tout en établissant un périmètre de sécurité en vue de se protéger contre

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d’éventuelles attaques d’insurgés. Une fois le Malik identifié, le commandant de peloton s’entretenait avec lui, avec l’appui d’un opérateur de la Coopération civilomilitaire (COCIM), afin de déterminer les besoins du village, principalement en termes de sécurité et de gouvernance.

Ce dernier scénario au plateau 2 comportait également une attaque d’insurgés qui causait des blessures aux effectifs du peloton. Ce volet de l’exercice a permis d’exercer la capacité des pelotons de réagir à l’attaque et à s’occuper des blessés.

Somme toute, l’exercice CASTOR RAPIDE I s’est soldé par un franc succès. L’exercice a permis au GT 1 R22eR de s’entraîner dans les conditions qui se rapprochent de la réalité en Afghanistan et de récolter plusieurs leçons ap prises à tous les niveaux de la chaîne de commandement.

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Recréer la complexité du théâtre afghan Par Philippe Brassard Journal Adsum

Le premier plateau de CASTOR RAPIDE 1 avait pour objectif d’apprendre aux membres du GT 1 R22eR à se comporter avec discernement dans un environnement très complexe, comme à Kandahar, où les civils et les insurgés se mélangent.

«Dès la première journée où ils débarquent en Afghanistan, les soldats sont confrontés à une complexité qui est impensable ici au Canada. On entre dans un village, où il y a des civils afghans qui ne nous veulent aucun mal et d’autres qui sont une menace», rappelle d’emblée le lieutenant-colonel Michel-Henri SaintLouis, commandant du GT 1 R22eR. «On a tenté de recréer le plus fidèlement possible cette réalité d’un peloton qui arrive dans un village afghan, où ils doivent faire preuve de jugement pour savoir qui est un ennemi ou une menace, et qui ne l’est pas», indique-t-il.

Pour ce faire, plusieurs villages en bois ont été bâtis dans les champs de tir de Valcartier. L’infanterie, avec des véhicules blindés et un appui aérien, devait sécuriser chaque village, en neutralisant des cibles télécommandées au travers des habitants et des animaux de ferme vivants.

Ajoutons à cela des munitions réelles pour les soldats et les véhicules, et on parvient à «reproduire un certain niveau

de stress» avec lequel les soldats doivent apprendre à composer en théâtre. «Ta balle doit être visée sur un ennemi qui est une menace –une cible – et non sur le berger avec sa chèvre dans son village. Réussir à reconstituer ça n’est pas facile, mais je pense qu’on a atteint une partie de cet objectif» avec le plateau 1, constate le lcol Saint-Louis.

«C’est loin d’un champ de tir conventionnel où on est tous alignés, statiques et on tire sur des cibles, témoigne pour sa part l’adjudant Harold Strul, commandant adjoint du peloton 1 de la compagnie A, qui est un vétéran ayant effectué des missions à Chypre, en Bosnie, en Haïti, au Timor Oriental et à Kaboul. Là, on se promène un peu partout, nos armes sont chargées et il y a des civils. Il faut que les soldats s’habituent à ce mode de vie, qu’ils n’aient pas peur de cela. Ils doivent avoir confiance en leurs armes, être attentifs et conscients de leurs méthodes de sécurité.»

En Afghanistan, il demeure «très difficile» pour les soldats canadiens de reconnaître l’ennemi, qui tente de se faire invisible. «C’est la première fois qu’on a une force ennemie qui n’a pas un habillement permettant de la reconnaître facilement.

Il faut être attentif au moindre détail : regarder les mains, repérer des armes et aussi trouver les choses qui sortent hors du commun. Il faut se fier beaucoup sur notre instinct. Si on voit qu’il y a quelque

Un ingénieur de combat vérifie la présence d’explosifs avec un détecteur de mines, afin d’ouvrir la voie à une section d’infanterie montée. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie Grn Valcartier

chose de louche, il faut faire doublement attention», raconte l’adj Strul.

En reproduisant ces enjeux, le plateau un offrait un réalisme rarement égalé, surtout à Valcartier. «Ils ont vraiment mis le paquet. On va être mieux préparé face aux situations qui nous attendent de l’autre côté», croit l’adjudant.

Dans les scénarios, les soldats savaient qu’une force ennemie était cachée parmi la population des villages. En théâtre, l’inattendu prédomine : «On s’attend toujours au pire. On garde en tête qu’il y

a toujours la possibilité de rencontrer l’ennemi peu importe où on va», confie l’adjudant.

Cette omniprésence du danger ne justifie pas pour autant d’adopter un comportement hostile face aux habitants. «Il faut garder dans notre esprit que ce ne sont pas tous des belligérants et qu’il faut faire attention à notre approche avec les habitants. On est alerte, mais il ne faut pas être agressif non plus. On n’est pas là pour occuper le pays, on est là pour les aider à rebâtir», conclut l’adj Strul.

Des soldats occupent une maison de peloton en bois, pendant qu’un hélicoptère survole le champ de tir et qu’un véhicule blindé léger de troisième génération tient une position près d’une route. - Photo : cpl MarcAndré Gaudreault, Imagerie Grn Valcartier

Un élément antichar ouvre le feu sur une cible ennemie représentant un véhicule, sous la supervision d’un officier de sécurité. - Photo : sdt Jean-Francois Carpentier, Imagerie Roto 10

Renforcer l’esprit d’équipe dans les pelotons Page 14 / Adsum / 27 mai 2010

Par Philippe Brassard Journal Adsum

Au plateau 1 de CASTOR RAPIDE 1, les pelotons devaient sécuriser plusieurs villages en bois bâtis à Valcartier pour l’occasion. Les éléments tels que les habitants, les troupeaux d’animaux, les forces de sécurité afghanes et les munitions réelles contribuaient tous à amener l’exercice à un niveau de réalisme très élevé. - Photo : sdt Jean-Francois Carpentier, Imagerie Roto 10

Au hockey, la cohésion entre les joueurs d’une même équipe s’avère tout aussi importante que les talents individuels pour espérer se rendre jusqu’au bout des séries. Dans un exercice comme CASTOR RAPIDE 1, les différents pelotons du GT 1 R22eR ont pu renforcer leur esprit d’équipe, en vue d’opérer des maisons de peloton à Kandahar.

Créer une équipe gagnante avec 1200 militaires – hommes, femmes, fantassins,

ingénieurs de combat, techniciens médicaux, etc. – n’est certainement pas chose facile. «Le défi est qu’en six mois de montée en puissance, tu réussisses à former une équipe cohésive, qui est la plus apte à appliquer ses capacités dans un théâtre complexe, et ce, dès le jour 1», disait le lieutenant-colonel Michel-Henri SaintLouis, commandant du GT 1 R22eR, à propos de son grand défi personnel.

Les pelotons ayant ce même défi à plus petite échelle, un exercice comme CASTOR RAPIDE 1 semble avoir été profitable, car ce sont ces sous-unités qui étaient mises à l’épreuve. «Ça s’est très bien déroulé.

Bâtir une relation de confiance avec les Afghans Par Philippe Brassard Journal Adsum

Un peloton du Groupement tactique fait son entrée dans un petit village rural afghan, avec l’intention de bâtir une relation de confiance avec la population et le chef local, le Malik. Ce scénario était celui du plateau deux de CASTOR RAPIDE 1, où la coopération civilo-militaire (COCIM) était à l’honneur.

Pendant que les troupes sécurisaient le village, le commandant de peloton, appuyé par un opérateur COCIM et un interprète afghan, devait trouver le Malik. Il fallait faire une bonne première impression.

«Ceux qui ont très bien réussi sont arrivés avec une posture non agressive, ils avaient placés leurs véhicules loin du village et ils étaient courtois avec la population», constate le capitaine Bruno BouthillierChoquette, directeur du plateau 2.

Une fois le premier contact établi, le commandant a pu échanger des informations avec le Malik, interprété par le capitaine Nicolas Paquet, un chef d’équipe COCIM d’expérience, à l’occasion d’une «shura», où tous sont assis en cercle.

«Le plus grand défi est de bâtir une relation de confiance avec les Malik, les chefs de district, le chef de police. C’est important de prendre le temps d’établir cette relation, de parler aux gens, de s’intéresser à leur culture et aussi de savoir comment s’adresser à eux. Il faut trouver avec eux ce qu’ils veulent comme projets et non pas leur en imposer», explique le capt Paquet, qui a travaillé avec des équipes de coopération civilo-militaire américaines.

Au centre, un Malik, interprété par le capitaine Nicolas Paquet, chef d’équipe au détachement COCIM, explique certains enjeux locaux au capitaine Jérémie Angrignon-Dompierre (à sa droite), commandant de la troupe 3 du 5e Régiment du génie de combat. Cette troupe d’ingénieurs de combat a effectué le plateau 2 le 20 mai. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Tasses de thé à la main, le commandant de peloton et son équipe ont notamment pu apprendre du Malik que des étrangers avaient été vus dans le secteur (voir encadré) et que les champs cultivés s’asséchaient.

«Tout ce que j’ai vécu comme anecdotes pendant la mission, on essaie de le reproduire le plus possible ici, précise-t-il. On essaie de conscientiser les gens à différentes problématiques, pour que les opérateurs COCIM et les commandants de peloton

En marge du village afghan bâti de toute pièce au plateau 2, un soldat ayant été victime d'un des pièges tendus par le capitaine Bouthillier-Choquette, directeur du plateau, est évacué par ses confrères pour recevoir des soins près d'un véhicule. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le «capitaine» de l’équipe peut d’ailleurs miser sur son expérience comme ancien membre du rang pour maintenir l’unité : «Je sais comment un soldat pense, comment je dois agir comme commandant de peloton avec les soldats pour que ça fonctionne bien dans le peloton.»

Aucun doute qu’en théâtre, ce bon esprit d’équipe sera tout aussi déterminant que les aptitudes individuelles au combat, en considérant que le peloton 1 sera déployé dans le district de Panjwayi, la région la plus hostile de la province de Kandahar, indique l’officier. Les chances que tous les membres puissent revenir sains et saufs de la mission n’en seront que meilleures.

La prochaine étape pour le GT sera d’entraîner les troupes de façon similaire, mais au niveau de compagnie, à l’occasion de CASTOR RAPIDE 2, du 30 mai au 11 juin.

Dès la mi-août, les troupes s’entraîneront à Wainwright, pendant deux mois.

L’APPROCHE COCIM

D’après le major Daniel Lamoureux, commandant du détachement COCIM pour la FO 3-10, les éléments COCIM font la liaison et la coordination entre les activités des Forces canadiennes sur le terrain et les intervenants civils, tant locaux, gouvernementaux que non gouvernementaux (ONG).

Ils sont donc appelés à identifier les besoins dans les communautés. «On regarde avec le Malik ce qu’on peut faire pour contribuer au développement de la communauté, s’ils ont besoin d’un puits, d’un centre de santé, d’une école, etc. Tout ça pour favoriser les liens entre la communauté locale et les forces de la coalition», indique le commandant COCIM. «Si une population a des besoins sanitaires criants, on peut rejoindre nos contacts chez une ONG qui s’occupe des soins de santé, comme la Croix-Rouge, pour qu’elle vienne sur le terrain et comble ces besoins», donne en exemple le major.

Durant son déploiement dans le district de Maywand, le capt Paquet raconte avoir contribué à des projets dans une école du village d’Hutal : les troupes avaient notamment pu acheminer des fournitures scolaires et faciliter un projet de murale à l’extérieur de l’école. Il a par ailleurs œuvré pour la réfection et la canalisation dans le bazar du village, ce qui a touché beaucoup d’habitants. Il a également pu coopérer au développement des forces de sécurité

ATTAQUÉS PENDANT LA SHURA À l’instar du plateau 1, un environnement très complexe avait été reproduit dans le village du plateau 2, avec des civils afghans et des insurgés dissimulés. Le capt Bouthillier-Choquette avait placé des bombes artisanales – des grenades de fumée – sous des objets en apparence inoffensifs, pour tester la vigilance des soldats et leur rappeler de se méfier de ces types de pièges.

Pendant la «shura», des insurgés cachés dans le village ont ouvert le feu sur le peloton, faisant au moins quatre blessés canadiens, et quelques civils blessés, et obligeant les troupes à réagir avec des tactiques efficaces pour encercler les insurgés.

Tout au long du plateau, les soldats utilisaient des balles de peinture spéciales qui se tirent avec des vraies armes. «Ce qui est bien avec des balles de peinture, c’est que tu peux utiliser des figurants vivants et on ne sait pas qui est l’ennemi. Avec des balles réelles, le soldat sait bien que les figurants ne sont pas des insurgés», explique le chef d’orchestre du plateau.

Le sous-lieutenant Pierre Gosselin, commandant du peloton 1 de la compagnie A du Groupement tactique du Royal 22e Régiment, discute avec un Malik, afin de dresser un inventaire des dommages qui ont été faits dans son village pendant une opération du plateau 1. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie Grn Valcartier

27 mai 2010 / Adsum / Page 15

Le monde savait ce qu’il avait à faire et on a une bonne équipe qui travaille ensemble depuis longtemps. Cet entraînement est une expérience de plus dans nos poches», lance le sous-lieutenant Pierre Gosselin, commandant du peloton 1 de la compagnie A. L’entraînement intensif de montée en puissance aurait beaucoup aidé son peloton, surnommé «Rough Neck». «Au début, il y avait un manque d’expérience, parce que la majorité arrivait du cours PP1. Sauf que plus qu’on participe à des exercices, plus l’expérience rentre, et ça paraît au niveau du peloton», constate le slt Gosselin.

En ce moment, la cohésion est «extraordinaire», selon lui. «Elle est tellement présente, que rendu sur le terrain en exercice, il n’y a pas de complication», affirme celui qui commandera environ 50 personnes en théâtre.

puissent trouver des solutions aux problèmes» rencontrés lors des «shura».

afghanes locales, de même qu’à la construction d’un nouveau centre de district de plusieurs bâtiments.

Les membres détachés de la COCIM servent également de conseillers aux commandants d’espace de bataille, en tant que spécialistes de «l’aspect civil» sur le terrain, autant du point de vue culturel qu’en termes de besoins. Depuis que des changements d’orientation ont eu lieu en théâtre, cette tâche spécifique est d’ailleurs le nouveau défi des opérateurs COCIM, car auparavant, ils appuyaient surtout l’Équipe de reconstruction provinciale. Ils forment ainsi l’un des piliers de la stratégie de contre-insurrection, qui concentre les efforts à gagner l’appui de la population, plutôt que de mettre le focus sur l’ennemi.

Selon le maj Lamoureux, pour être un bon COCIM, un individu doit d’abord faire preuve d’ouverture et miser sur plusieurs années d’expérience dans l’armée pour bien en comprendre les rouages.

Une expertise civile, par exemple un réserviste ayant une vocation d’avocat ou d’ingénieur, s’avère un excellent atout : «Lorsqu’on parle de développement et d’infrastructures dans une communauté, celui qui est ingénieur verra sans aucun doute des choses que le commun des mortels ne voit pas», insiste le major.

Mais surtout, établir un contact durable avec les personnes doit être une seconde nature. «C’est la qualité première d’un COCIM. On est sélectionné selon notre capacité à interagir avec les gens», constate le major.

DÉCÈS DE L’ADJUDANT-CHEF JEAN COUTURE

École de tir à la compagnie A

Le Collège militaire royal de Saint-Jean perd l’un des siens

Par le soldat Frédéric Rioux Conducteur VBL III, pon 1 «Roughneck», compagnie A

Au cours d’une semaine de tir, récemment, les membres de la compagnie Taz du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment ont eu plus d’une occasion de tirer.

Ceux qui n’avaient pas encore eu la chance de terminer leurs NIAC ont dû y passer : tir C7 de jour et de nuit, parcours boisés et autres champs de tir traditionnels. Sans oublier la chambre à gaz, l’activité préférée de plusieurs! Le point culminant de la semaine a sans aucun doute été un exercice de tir de haute intensité où nous avons pu utiliser des mitrailleuses de divers calibres : la C9, la C6 et l’archaïque mais combien efficace .50. Les amateurs de lance-grenades M203 en ont eu pour leur argent.

Sous la supervision des instructeurs du champ de tir, nous sommes parvenus à atteindre des cibles avec un tir efficace et ce, le plus rapidement possible. Les corrections données par les coéquipiers ont fourni une aide précieuse. Nous avons aussi appris à mieux interpréter les ordres

Journal Servir

Le 8 mai, l’adjudant-chef à la retraite Jean Couture est décédé des suites de la maladie de Parkinson. De 1962 à 1979, il avait occupé le poste d’adjudant-chef au Collège militaire royal de Saint-Jean (CMR Saint-Jean). Ayant servi sous neuf commandants et accompagné près de 3000 élèves-officiers au début de leur vie adulte, il a laissé une marque profonde au CMR Saint-Jean.

N

circonstances, je l’ai entendu plus d’une fois reprendre des élèves qui se permettaient de sacrer en sa présence. M. Couture était un chrétien convaincu qui ne badinait pas avec les bonnes manières.

Depuis un certain nombre d’années, M. Couture était hospitalisé à l’hôpital militaire de Sainte-Anne de Bellevue.

Trois fois l’an, les membres de l’Association du Royal 22 e Régiment de Saint-Jean allaient lui rendre visite. Dans les débuts, c’était un réel plaisir de se revoir. Il savait blaguer avec les hommes qu’il avait côtoyés.

Puis, avec le temps, la mémoire des visages des personnes avec qui il avait pourtant travaillé s’estompa, mais il resta toujours souriant quand il nous revoyait.

En septembre dernier, on nous dit qu’il ne voulait pas descendre à la petite fête que nous organisions dans une salle avec café et gâteau; alors un ami à lui, M. Herménégilde Dussault, et moi, avons décidé de lui rendre visite à sa chambre…

M. Couture était devenu très fragile et c’est la dernière fois que ses amis purent le revoir... (…)

Je souhaiterais qu’aujourd’hui, vous osiez nous parler; je sais que vous nous diriez des mots comme : “Je suis heureux d’avoir été un soldat fidèle. Je suis heureux d’avoir été un militaire attentif tout autant à mes supérieurs qu’à mes subalternes.

Mais par-dessus tout : je suis fier d’avoir toujours essayé d’être un exemple pour chacun de vous. “ M. Couture, que votre âme repose enfin dans la paix du Seigneur.»

Tout a commencé le 25 mars. Nous étions 42 personnes à commencer le cours PP1 Artillerie, toutes enthousiastes à l’idée de devenir des futurs membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada.

Le cours a débuté de façon normale.

Nous apprenions tous à nous y faire avec cette nouvelle mentalité qui est celle des qualifications de soldats. Certains d’entre nous ont passé jusqu’à une année sur le peloton d’attente avant de faire ce cours.

Puis tranquillement, les choses se sont en quelque sorte compliquées. La plupart d’entre nous ne nous connaissions pas et avions tous des passés différents. Cela ne nous a pas empêchés d’apprendre à nous connaître et de commencer à avoir du plaisir ensemble.

Une semaine après le début du cours, nous avons commencé les cours de maniement des mitrailleuses C6 et C9 et des lance-roquettes M-72 et Karl Gustav.

Par la suite, nous nous sommes rendus au champ de tir Trois-Rivières, situé dans les secteurs d’entraînement de la Garnison Valcartier, pour mettre en pratique nos connaissances sur ces nouvelles armes.

Au cours de cette seule journée, après une

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marche forcée de 4 kilomètres jusqu’au champ de tir, nous avons eu la chance de tirer près de 800 cartouches par personne. L’expérience, qui ne sera certainement pas la dernière, a été grandement appréciée à l’unanimité.

Cette pratique a été suivie par un champ de tir de grenades et une semaine d’exercice afin de mettre en pratique nos techniques de campagne acquises en classe.

Nous avons tous réussi cette étape du cours qui a été très exigeante. Malgré le froid, la pluie, le manque de sommeil et le stress occasionné par le scénario tactique, nous avons réussi à tenir notre position défensive, à patrouiller notre zone de responsabilité et à effectuer une marche à l’ennemi au niveau de section et au niveau de peloton. Après avoir accompli toutes ces étapes, nous sommes maintenant qualifiés soldats.

Toutefois, le cours est loin d’être terminé, car la portion artillerie commencera sous peu. Il reste encore beaucoup de travail à accomplir, en ce qui concerne les inspections et la matière apprise en classe. Nous sommes passés de 42 personnes à 38, pour des raisons médicales.

Malgré ces pertes, nous comptons bien finir le cours PP1 Artillerie tous ensemble la tête haute.

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Par le soldat B. Larose Stagiaire PP1 Artil 0903

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Une expérience extraordinaire

L’adjudant-chef à la retraite Jean Couture.

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Le vendredi 14 mai, ses obsèques ont eu lieu à la cathédrale de Saint-Jean-surRichelieu en présence de proches, d’amis et de nombreux confrères d’armes, dont beaucoup d’anciens combattants. Des élèves-officiers en tenue écarlate ainsi que des anciens élèves du CMR Saint-Jean étaient également présents. Au cours de la cérémonie, le major à la retraite Florent Tremblay, un ami, lui a rendu cet hommage : «Quand les yeux de l’adjudant-chef Couture se sont fermés, c’est un phare du savoir-faire militaire qui s’est éteint, mais c’est également un cœur très humain qui a cessé de battre.

Le Collège militaire royal de Saint-Jean, M. Couture en avait fait sa seconde famille; il aimait les élèves-officiers; il assistait à toutes les compétitions sportives. Pendant 17 ans, il partagea avec eux la flamme qui l’habitait et laissa une empreinte de qualité sur plusieurs générations de jeunes officiers. Mais cependant, avec eux, il blaguait peu et, surtout, ne se relâchait jamais avec les principes d’autorité.

Nous connaissions tous M. Couture comme un modèle de discipline militaire; il était aussi un guide sûr quand il s’agissait de protocole, de parade, de dîner régimentaire; son apparence physique pouvait donner à penser qu’il était austère, une espèce de préfet de discipline. C’était un peu vrai et c’est ce que je pensais de lui jusqu’au jour de la parade de promotion de nos élèves, en 1979, alors que lui-même, ce jour-là, prenait sa retraite.

Après lui avoir remis une épée en cadeau de départ, les finissants l’invitèrent à se joindre à eux pour la sortie du terrain.

M. Couture ouvrait la marche, l’épée au clair et, ce jour-là, je vis un homme, ému jusqu’aux larmes qu’il ne cachait pas.

Il y avait également chez lui une autre dimension que les élèves-officiers connaissaient, mais que bien d’autres de son entourage ignoraient. M. Couture était croyant; il était un pratiquant convaincu.

Pendant des années après sa retraite, chaque dimanche, j’ai vu l’adjudant-chef Couture servir la messe à laquelle assistaient les élèves-officiers. Il se faisait un devoir d’accompagner le padre dans l’exercice de ses fonctions. Dans d’autres

«rapide feu» et «lent feu» en fonction de l’arme utilisée. Les instructeurs nous ont prodigué de généreux conseils afin que nous soyons en mesure d’utiliser les armes de façon professionnelle. Un atelier d’information sur l’utilisation du détecteur de mines a aussi eu lieu sur place.

En après-midi, des étudiants de l’Université Laval sont venus assister à notre entraînement. Tous nos systèmes d’armes – y compris le lance-grenade M203 – ont fait feu pendant près de 30 minutes, neutralisant les objectifs pour en mettre plein la vue. Nous avons pu faire montre de notre pouvoir de feu!

Ceux d’entre eux qui n’ont pas été trop incommodés par le vacarme ont apprécié le spectacle sans doute, les mains sur les oreilles!

La journée s’est terminée par une tâche moins reluisante : celle de ramasser les milliers de douilles et de maillons éparpillés sur le terrain. C’est un maigre prix à payer pour un exercice aussi enrichissant.

Nous avons pu parfaire nos habiletés au tir et montrer notre savoir-faire.

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Approfondir nos connaissances à Valcartier

Une halte lors de l’exercice final.

Les filles du QMB-T 1001. – Photos : CI SQFT

Par le soldat Simard Stagiaire QMB-T 1001

Bonjour, Mon nom est Christian Desfossés, j’ai été militaire pendant 13 ans à la base de Valcartier. Je suis maintenant conseiller aux ventes chez Honda Charlesbourg.

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27 mai 2010 / Adsum / Page 17

Trente-quatre candidats ont entamé un cours de qualification de soldat (maintenant nommé QMB-T) au Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre.

Le nombre d’années d’expérience des stagiaires est surprenant pour un cours de QMB-T. La plupart d’entre nous ont même déjà commencé à travailler dans nos unités respectives. C’est avec fierté que nous avons recommencé à balancer les bras, à faire nos lits «au carré» et à nous préparer pour des inspections «comme dans l’armée». Plusieurs d’entre nous se connaissaient déjà. Ce fut des retrouvailles pour certains, car l’armée est comme une grande famille.

Notre peloton est formé essentiellement d’ingénieurs de combat, de techniciens médicaux et de chauffeurs. Même si nous ne faisons pas partie des métiers de combat, ce QMB-T est essentiel. Pourquoi?

Parce que ce cours nous donne de bonnes connaissances d’infanterie afin de mieux soutenir les combattants en terrain opérationnel et sur le champ de bataille.

Nous avons été qualifiés sur le maniement de nouvelles armes : la mitrailleuse légère C9, la mitrailleuse polyvalente C6 et le lance-roquette M-72. Nous avons également appris comment manier les grenades et quelques pièces pyrotechniques comme les «para flairs» et les «trip flairs».

Bien sûr, de nombreux «PT» ont eu lieu pendant la période d’instruction. Cependant, ce que nous avons préféré, c’est les parties de hockey et de soccer qui ont eu lieu pendant notre dernière fin de semaine confinée aux «baraques». Étant donné que nous n’étions qu’au début du cours, ces activités sportives ont grandement favorisé la cohésion.

C’est peut-être une des raisons qui, humblement, a fait de notre groupe un des meilleurs depuis un certain temps selon nos instructeurs. Disons que grâce à notre bon esprit d’équipe et à notre attitude positive, nous avons démontré que nous étions un peloton fort et solide. On nous a même dit que nous avions un très bon standard d’inspection dès le départ.

Cela a été démontré grâce au soldat Dejoie, tout droit sorti de son cours de recrue et qui s’était donné comme but de faire briller toutes les poubelles comme des miroirs, ce qui a bien fait rire nos instructeurs. Comme on dit, «Trop, c’est comme pas assez!». La qualité d’un bon soldat ne se résume pas à savoir plier un chandail correctement, mais bien à être efficace dans l’exécution de ses tâches.

Personnellement, une des choses dont je suis la plus fière, c’est d’avoir réussi à escalader le mur de 2 mètres, défi que je m’étais fixé il y a déjà un certain temps.

Toutefois, il n’y a pas que moi qui ai relevé des défis personnels. Le soldat St-Onge venait de mettre au monde sa petite fille il y a quelques mois. Elle est revenue au travail spécialement pour le cours, ce qui a fortement mis à l’épreuve ses qualités physiques et mentales. Malgré cette situation difficile et du haut de son 1,57 mètre, elle a excessivement bien performé en tant que senior de peloton. Elle a également gardé un moral d’acier et a même été exemptée de son test physique en fournissant un effort maximal. On chuchote même qu’elle détiendrait une bonne avance pour finir première de cours.

Bonne chance!

Pendant notre cours, nous avons eu la chance d’aller sur un champ de tir pour C6 et C9. Wow! Nous en avons eu pour notre argent! Quelle belle expérience que de tirer avec ces armes, principalement en raison du fait que nous n’allons probablement pas avoir la chance de le faire souvent au sein de nos métiers respectifs.

Cependant, on ne sait jamais ce qui peut arriver et c’est pourquoi nous devons être prêts à prendre le relais au besoin.

Bref, comme l’a mentionné un instructeur : «Est-ce que ce sont les moments en classe que nous allons nous rappeler dans quelques années?» La réponse est non! Ce sont ceux, par exemple, où nous avons souffert tous ensemble pendant une marche avec «ruck sac» dans la neige et le froid, les ampoules aux pieds, le sourire aux lèvres et le moral intact.

Un tricycle qui crache le feu Par Philippe Brassard Journal Adsum

À l’occasion de la fête du Génie électrique et mécanique (GÉM), les caporaux Martin Bouchard et Jean-André Boudreault du 430e Escadron tactique d’hélicoptères ont dévoilé leur surprenante création : le «tricycle d’enfer», une bécane qui crache le feu, littéralement!

Malgré son nom amusant, ce tricycle n’a rien d’un jouet pour enfant. Première modification : un grand cylindre servant de chambre d’explosion primaire a été posé à l’arrière. Lorsque le carburant explose, un petit turbocompresseur est enclenché et aspire l’air vers l’arrière. «Ça fait une réaction en chaîne : plus vous injectez de l’essence, plus vite il va avancer», indique le cpl Bouchard, concepteur du tricycle. Sous le cylindre, un long tuyau sert à la postcombustion : une flamme en jaillit, qui donne une poussée au tricycle. «Au fond, c’est la même affaire qu’un moteur à réaction d’avion, sauf qu’au lieu de l’avoir en un seul morceau, j’ai été obligé de l’installer en morceaux séparés», ajoute celui qui dit avoir trouvé son inspiration sur

C’est en présence du lieutenant-colonel Simon Roy, commandant du Régiment de la Chaudière (au centre), que le lieutenant-colonel honoraire Yoland Mathieu (à gauche) et le colonel honoraire H.-Marcel Veilleux (à droite) se sont engagés solennellement à servir les intérêts et à représenter le Régiment de la Chaudière et ses membres. – Photo : adj Nancy Morin

Cérémonie d’investiture des nouveaux honoraires du Régiment de la Chaudière Les caporaux Jean-André Boudreault et Martin Bouchard du 430e Escadron tactique d’hélicoptères posent avec le tricycle d’enfer qu’ils ont bricolé ensemble, pendant la fête du GEM. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le tricycle d’enfer porte bien son nom : il est propulsé par un petit moteur à réaction qui produit un boucan digne d’un avion et qui projette une flamme à l’arrière. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

Internet, où des gens ont construit des bécanes similaires.

Bricoleur de nature, le cpl Bouchard a rafistolé son propre tricycle avec un ami, le cpl Boudreault. «Tranquillement pas vite, je l’ai perfectionné et j’ai réussi à obtenir la postcombustion, ce qui était le plus difficile à faire. Et ça tombait juste à temps pour la fête du GEM!», raconte le cpl Bouchard.

Le tricycle d’enfer peut atteindre la vitesse d’un homme qui court (environ 30 km/h), mais cette invention pourrait probablement aller à 100 km/h si elle était dotée d’un turbocompresseur performant, croit le créateur.

Le Régiment de la Chaudière a accueilli ses nouveaux honoraires le samedi 8 mai.

H.-Marcel Veilleux est devenu colonel honoraire du régiment en remplacement de Marcel Belleau qui a assumé ce poste avec fidélité pendant plus de 11 ans. Pour sa part, le lieutenant-colonel honoraire Yoland Mathieu succède à Laurence Létourneau, qui a été dans cette fonction depuis six ans.

Une reproduction d’une œuvre intitulée «Débarquement en Normandie» leur a été remise en remerciement pour leur engagement. Rappelons que le Régiment de la Chaudière est le seul régiment canadienfrançais à avoir participé le 6 juin 1944, sur les plages de Normandie, à la libération de l’Europe.

La cérémonie qui réunissait environ 75 militaires s’est déroulée à la Garnison

RÉSERVEZ VOTRE PLACE DANS NOTRE

ALBUM DES NOUVEAUX MARIÉS L’Adsum vous invite à PUBLIER UNE PHOTO DU PLUS BEAU JOUR DE VOTRE VIE, et ce, tout à fait gratuitement! Les photos de tous les participants seront regroupées dans une page spéciale publiée dans l’Adsum du 29 septembre 2010. er

Cette offre s’adresse aux couples qui auront dit «oui» entre le 1 septembre 2009 et le 16 septembre 2010.

Pour participer, faites parvenir votre photo ainsi que les renseignements demandés plus bas au plus tard le 17 septembre 2010 : - PHOTO ÉLECTRONIQUE : par courriel à +adsum@forces.gc.ca (prière de nous soumettre une photo prise à moyenne ou haute résolution) ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site Web www.journaladsum.com dan la section Concours/Appels à tous.

- PHOTO PAPIER : par la poste ou en personne au journal Adsum, Garnison Valcartier, Centre des sports, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Prière d’inscrire vos coordonnées à l’endos de la photo.

LES RENSEIGNEMENTS CI-DESSOUS DOIVENT ACCOMPAGNER VOTRE PHOTO 1.

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Noms et prénoms des mariés Date et lieu de la célébration Lieu de travail du membre MDN Nos de téléphone (pour vous rejoindre de jour)

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Conditions : • Seuls les membres civils et militaires du ministère de la Défense nationale et leurs conjoints résidant dans le Région Québec peuvent participer.

• Le journal Adsum ne retournera pas les photos soumises en format papier, mais les participants pourront les récupérer au journal après leur parution.

• Le journal Adsum se réserve le droit de ne pas publier toutes les photos reçues.

Valcartier où les deux nouveaux honoraires ont prêté serment en s’engageant solennellement à servir les intérêts et à représenter le Régiment de la Chaudière dans diverses occasions.

Le nouveau colonel honoraire H.-Marcel Veilleux a annoncé ses priorités d’action en voulant favoriser la participation des familles à certaines activités du régiment et permettre aux anciens membres du régiment de se rapprocher encore davantage de la grande famille régimentaire.

L’expérience politique et les nombreux engagements sociaux de M. Veilleux vont certainement aider le Régiment de la Chaudière à augmenter sa visibilité dans les communautés de Lévis, Beauce, Thetford Mines et Lac Mégantic.

Quant à M. Mathieu, lui aussi ancien membre du Régiment de la Chaudière, il pourra mettre toute l’expérience acquise dans le commerce civil et ses nombreux engagements communautaires, au service du régiment.

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OÙ SE PROCURER LE GUIDE? Surveillez nos présentoirs situés aux endroits suivants : • Centre des sports de la garnison • Centre de la famille Valcartier • Réception du bâtiment 513 • Mail CANEX • Hall d’entrée de l’Académie (bât. 534) • Dans les divers mess • Cuisine de la troupe • Bureau des ressources humaines FNP (2e étage du bât. 500) • Centre des ressources humaines civiles (1er étage, bât. 500) • Bureau des vignettes • Bureau de poste militaire (bât. 200) • Centre plein air Castor Les unités et services qui aimeraient se procurer des copies du Guide pour en faire une distribution à leur personnel sont priés d’envoyer un courriel à +adsum@forces.gc.ca en indiquant le nombre de copies désirées.

UN REPORTAGE APPRÉCIÉ Le journaliste de l’Adsum, Philippe Brassard, s’est vu récompenser pour un reportage qu’il a réalisé sur le Centre de simulation médicale (CSM) des Forces canadiennes situé à Valcartier et qui a été publié dans nos pages le 17 mars 2010. Le commandant du 5e Groupe de soutien de secteur, le colonel Daniel Genest, lui a remis un certificat d’appréciation signé par le directeur du CSM,

M. François Pineault. La remise s’est effectuée à l’occasion d’une rencontre que le col Genest tenait avec les employés des Fonds non publics et de l’Unité de soutien au commandement le 12 mai. Coïncidence, M. Brassard a commencé à travailler au journal à la même date l’an dernier.

Félicitations pour ton excellent travail Philippe!

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Gardez cela pour vous : la confidentialité, c’est important!

Par Fernand Bélair Centre de résolution de conflits Valcartier et région

Vous connaissez peut-être cette histoire de la dame qui dit à sa voisine : «Ma chère, j’ai quelque chose de vraiment très important à te communiquer. Mais là, fais bien attention à ce que je vais te dire; je veux que tu m’écoutes très attentivement, parce que j’ai promis de ne pas le répéter!»

On a déjà parlé brièvement de la confidentialité dans le précédent article. Il est sans doute important d’y revenir, parce que c’est vraiment une des plus grandes préoccupations pour ceux qui participent à une médiation. En effet, pour une raison ou une autre qui relève peut-être d’une certaine forme de voyeurisme, beaucoup de gens tiennent absolument à savoir des choses qui ne les concernent pas et sur lesquelles, de toute manière, ils ne peuvent pas agir!

Cependant, suivez-moi bien, parce que moi aussi, je vous promets de ne pas me répéter!

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L’OBLIGATION DE CONFIDENTIALITÉ

Le maintien de la confidentialité des informations échangées lors de négocia-

UN ÉVÉNEMENT SPÉCIAL?

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La confidentialité est l’une des grandes valeurs professionnelles, avec l’exécution compétente de ses tâches, une considération plus grande pour les intérêts des clients que pour les siens et un certain sens de responsabilité à l’égard de la société.

On retrouve la confidentialité dans la plupart des codes professionnels de déontologie. Elle s’applique aussi aux médiateurs et aux praticiens en résolution de conflits avec une rigueur semblable; voilà pourquoi plusieurs législations ou décisions judiciaires protègent souvent les médiateurs de l’obligation de témoigner. Il s’agit d’une tendance qu’on observe beaucoup actuellement, ce qui d’ailleurs encourage davantage les gens à se parler franchement dans un contexte sécuritaire afin de pouvoir régler, entre eux et en dehors des cours, leurs différents conflits.

Il en va sûrement de l’intérêt des parties, mais aussi de l’intérêt public en général.

Gardons tout ça entre nous… La confidentialité c’est important!

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27 mai 2010 / Adsum / Page 19

La vie n’est pas pour tout le monde comme dans Star Académie! Nos conflits nous appartiennent en propre; leur solution aussi! On a bien le droit de refuser de les placer à la vue de tous! Idéalement, nous pourrions même décider de ne les partager qu’avec ceux qui peuvent vraiment nous aider à les résoudre.

De plus, une entente de médiation constitue en quelque sorte un contrat qui repose sur la confiance entre les parties au conflit. La confidentialité devient alors une garantie du succès de la médiation, permettant le maximum d’ouverture confiante entre les parties sans peur de préjudices ultérieurs.

tions est maintenant une obligation très unanimement reconnue par les autorités judiciaires. Mais comment s’appliquet-elle? D’abord, la confidentialité s’applique au déroulement, au contenu et aux résultats de la médiation : discussions, propositions, admissions, documents, entente finale.

La confidentialité a toutefois des limites, par exemple, dans des situations de protection de la santé, de la vie ou de la sécurité des personnes, cela va de soi!

La confidentialité s’applique aussi à toutes les parties présentes à la médiation et, encore là, les différentes cours de justice ont fait grand étalage de ce principe dans leurs décisions. Règle générale, une personne qui subirait un dommage des suites de la divulgation d’une information confidentielle pourrait donc réclamer des dommages-intérêts.

CHEVROLET TRAVERSE

La libération des Pays-Bas NDLR : Le Canada et toutes les armées alliées célébreront le 65e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale (1945-2010), célébrations qui atteindront leur apogée en mai et juin prochains. Au cours des mois qui viennent, M. Florent Tremblay publiera périodiquement dans les pages de notre journal, des souvenirs de ceux qui vécurent ces événements et des rappels de ce que représenta pour nous, Canadiens, la présence de nos soldats sur tous les fronts européens.

La relation amicale qui existe aujourd’hui entre le Canada et les Pays-Bas remonte aux durs jours de la fin de la Seconde Guerre mondiale, où le Canada a joué un rôle clé dans la libération du peuple néerlandais.

En Europe, au temps de la Seconde Guerre mondiale, les pays tombaient les uns après les autres sous le joug de l’Allemagne de Hitler. Au milieu des années 1940, presque toute l’Europe de l’ouest, y compris les Pays-Bas, fut prise au piège. Le 6 juin 1944, les Forces alliées s’engagèrent dans un combat difficile, une opération militaire conjointe la plus spectaculaire de l’histoire : le jour J. Après avoir franchi la Manche, les Alliés marchèrent vers le nord et vers l’ouest à l’extérieur de la France. Et, dans cette marche qui ne fut pas toujours facile, il y eut les Pays-Bas et leur terrain difficile sillonné de canaux, de digues et de champs d’inondation, où se cachaient des occupants allemands décidés. Ce fut un champ de bataille sans pitié.

On se souvient que la princesse Juliana de la famille royale était venue se réfugier au Canada de 1940 à 1945. Et quand, le 19 janvier 1943, elle donna naissance à sa troisième fille, Margriet, dans une chambre de l’hôpital Civic à Ottawa, le gouvernement canadien d’alors, décréta que pour cette journée, l’hôpital était situé à l’extérieur du territoire canadien, ce qui permit ainsi à la petite Margriet de garder intacte la citoyenneté de son pays.

LA BATAILLE DE L’ESCAUT, UN COMBAT TERRIBLE

Dans les mois qui suivirent le jour J, à l’automne de 1944, les Alliés avaient besoin d’un moyen fiable pour conti nuer d’acheminer des provisions de guerre aux forces armées combattant sur le continent européen. Pour ce faire, les ports de mer leur étaient dangereusement hostiles. Le port d’Anvers en Belgique fut repris sans trop de peine, sauf qu’il se trouvait à quelque 80 kilomètres de la mer et que la seule façon de l’atteindre était un

long estuaire dont les rives étaient gardées par des forces allemandes qui ne lâchaient pas facilement prise.

La plupart de ces côtes se situaient en territoire hollandais, là où la Première Armée canadienne occupait l’avant-garde.

Ce fut un âpre combat pour repousser les Allemands des rives de l’Escaut et ouvrir le passage maritime aux expéditions de ravitaillement cruciales. La bataille fut féroce et, hélas, plus de 6000 soldats canadiens perdirent la vie, furent blessés ou capturés lors de cette campagne éprouvante qui pourtant atteignit son but et devint une étape clé de la libération de l’Europe. En fait, elle mit un terme à la guerre.

PARLONS STATISTIQUES

Selon les Livres du Souvenir du Canada, sur le million de jeunes Canadiens et Canadiennes qui servirent durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 47 000 Canadiens et Terre-Neuviens perdirent la vie. Et, autre statistique importante, environ 230 000 soldats canadiens servirent dans le nord-ouest de l’Europe (en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne), y compris des soldats canadiens qui avaient servi durant les campagnes d’Italie et de Normandie. Plus de 7600 soldats canadiens firent l’ultime don de leur vie durant la campagne de libération des Pays-Bas et sont enterrés dans l’un ou l’autre des cimetières militaires.

L’HIVER DE LA FAIM

Après le débarquement de Normandie, à l’automne 1944, les Forces alliées lancèrent l’opération Market Garden, une attaque terrestre et aérienne derrière les lignes ennemies afin de secourir les PaysBas. Market Garden était censée mettre un terme à la guerre en divisant en deux les points occupés par les forces allemandes en Europe de l’ouest. La résistance allemande fut féroce et l’audacieuse offensive alliée échoua. Il fallut se rendre à l’évidence, la guerre ne se terminerait pas en 1944.

Les Néerlandais, qui enduraient l’occupation allemande depuis des années, étaient atterrés par la défaite. Ils savaient qu’ils devraient souffrir pendant plusieurs mois encore. L’hiver de la faim en 19441945 fut une période atroce pour le peuple néerlandais. Les réserves de nourriture s’épuisaient, hélas, beaucoup trop vite. On dit même que bien des gens du pays furent contraints de manger des bulbes de tulipe pour survivre. Ajoutez à cela que l’essence se faisait rare et que le transport était, pour ainsi dire, inexistant. Cette année-là, des milliers d’hommes, de

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Page 20 / Adsum / 27 mai 2010

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Trois mois durant, les Canadiens réussirent à maintenir la ligne de front des Pays-Bas. On décida alors de participer à l’assaut final visant à libérer le pays. En février 1945, la Première Armée canadienne se joignit aux Forces alliées pour entreprendre une poussée difficile dans la boue et les terrains inondés pour expulser les Allemands de l’autre côté du Rhin.

Au début du mois d’avril, la Première Armée canadienne, composée d’environ 200 000 soldats canadiens en plus de plusieurs milliers de soldats d’autres pays sous sa commande, lança l’offensive vers le nord afin de chasser les Allemands. Les forces canadiennes commencèrent aussi à avancer vers l’ouest, où se trouvaient Amsterdam, Rotterdam et La Haye.

Fiers de leurs progrès, les Canadiens étaient prêts à poursuivre leur offensive dans l’ouest du pays. Cependant, les occupants allemands se trouvaient en situation désespérée et les Forces alliées craignaient alors que si elles continuaient à avancer, les Allemands feraient sauter les digues et inonderaient le pays. Ce qui, dans bien des cas, se produisit. Grâce au travail acharné, au courage et aux sacrifices des Canadiens et des soldats alliés, les forces allemandes qui occupaient les Pays-Bas se rendirent le 5 mai 1945, libérant ainsi totalement les Pays-Bas. Cette journée-là, le lieutenant-général Charles Foulkesweg, commandant du 1 er Corps d’armée canadien, accepta la reddition de la 25e armée allemande. La reddition avait été signée par le commandant des forces allemandes aux Pays-Bas, le général Johannes Blaskowitz. La rue où la reddition a été signée porte aujourd’hui le nom du général canadien Foulkesweg. Deux jours plus tard, le 7 mai 1945, les forces allemandes qui occupaient l’Europe capitulèrent et le lendemain marqua le Jour de la victoire en Europe, mettant officiellement fin à la Seconde Guerre mondiale.

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femmes et d’enfants néerlandais moururent de faim et de froid.

Arriva le printemps. Le 28 avril, les Canadiens réussirent à négocier avec les occupants une trêve qui permit aux approvisionnements d’entrer dans l’ouest des Pays-Bas et finalement de mettre un terme à «l’hiver de la famine». Pour remercier les pilotes qui avaient laissé tomber de la nourriture des airs, nombre de Néerlandais peignirent sur leurs toits de maisons le message «Merci, Canadiens».

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Heureux de revoir les Canadiens Les Néerlandais ne se lassent pas de louer les efforts des troupes canadiennes. Il y a cinq ans, pour le 60 e anniversaire de cette victoire aux Pays-Bas, quelques Anciens combattants canadiens du Québec sont retournés sur les lieux des sanglants combats et ils ont eu la surprise de leur vie. Les enfants arboraient des drapeaux du Canada. Les gens d’âge mur faisaient la queue le long du passage du convoi et lorsque les chars canadiens approchaient, les gens se taisaient, puis un cri s’élevait, comme s’il sortait du sol.

Les gens grimpaient sur les chars et embrassaient nos Canadiens en pleurant.

Les écoliers et écolières suivaient les jeeps en courant partout dans la ville.

C’était la fête parce que les Canadiens étaient de retour!

Les puissants liens d’amitié et de respect chaleureux tissés entre les Néerlandais et les Canadiens perdurent encore aujourd’hui. On le voit dans le soin et l’attention que le peuple néerlandais porte aux tombes des soldats canadiens qui reposent en sol néerlandais. Malgré le lourd tribut de vies et les grands sacrifices, les Canadiens sont fiers d’avoir été les libérateurs de ce territoire.

Le 11 mai 1945, des soldats allemands sont désarmés dans un dépôt d’armes légères opéré par le 1er Corps canadien. – Photo: Alexander M. Stirton. MDN / Archives nationales du Canada, PA-134398.

DES TULIPES DE LA FAMILLE ROYALE À OTTAWA Durant cinq ans, de 1940 à 1945, le Canada est devenu le refuge de la famille royale néerlandaise.

Après la libération de la Hollande, par milliers, les soldats canadiens ont participé à la reconstruction du pays.

Dès l’année qui suivit la guerre, la population reconnaissante des Pays-Bas et la princesse Juliana envoyèrent 100 000 bulbes de tulipes destinés à la capitale du Canada afin de souligner la participation des troupes canadiennes à la libération. Et depuis 1958, plus de 10 000 bulbes de tulipes sont donnés chaque année par la famille royale.

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Pêche 101 pour des jeunes de Valcartier Par Philippe Brassard Journal Adsum

Une vingtaine de jeunes de la communauté auront la chance de découvrir leur instinct caché de pêcheur, et peut-être même d’attraper une grosse truite, lors de la journée d’initiation gratuite «Pêche en herbe», prévue le 13 juin sur la Garnison Valcartier.

En effet, ces jeunes de 9 à 14 ans pourront apprendre à manier une canne à pêche avec habileté, grâce aux judicieux conseils de pêcheurs expérimentés du Club de chasse et pêche du Centre plein air Castor. Bien que personne ne puisse garantir que les poissons mordront à l’hameçon, le plaisir promet d’être au rendez-vous!

Chaque jeune recevra gratuitement un permis de pêche valide jusqu’à l’âge de 18 ans, mais pour ce faire, les intéressés devront d’abord réserver leur place avant le 7 juin. La Fédération québécoise de la Faune leur fournira la canne à pêche et un coffret d’accessoires.

La dernière édition de «Pêche en herbe» à Valcartier remonte à 2008 et 30 jeunes

y avaient participé. Cette année, on formera dix groupes, comptant deux jeunes et un accompagnateur. À bord d’une chaloupe, tous prendront d’assaut le lac Hayes, proche du chalet Pionnier dans les secteurs d’entraînement de Valcartier, à la recherche de la meilleure prise.

L’horaire de la journée se résume ainsi : le lieu de rencontre est fixé au Centre plein air Castor à huit heures, un dîner hot dogs sera offert gratuitement sur l’heure du midi et l’activité prendra fin à 16 heures.

De préférence, les parents sont invités à accompagner leurs enfants.

Côté équipement, chaque jeune devra apporter son écran solaire, son huile antimouche, un habit de pluie, des lunettes de protection et un chapeau. À noter que le Centre plein air Castor attribue chaque saison deux lacs pour la pêche quotidienne, où les amateurs peuvent pratiquer cette activité en payant des droits pour une journée. Des cartes de membres individuelles ou pour toute la famille sont également offertes.

Info et réservation : 418 844-5000, poste 5977 (laissez un message si nécessaire).

En 2008, une trentaine de jeunes pêcheurs en herbe avaient été initiés à ce loisir sur un lac des secteurs d’entraînement de la Garnison Valcartier. - Photo : Robert Shannon, Club de chasse et pêche Castor

LOGEMENTS FAMILIAUX DE SAINTE-FOY

L’ACMC demande un moratoire sur le projet de démolition des logements familiaux l’association soutient que la relocalisation dans le secteur de Courcelette ne convient pas nécessairement aux besoins des familles résidant dans le secteur, arguant que cela entraînerait des inconvénients qui dépassent ceux du déménagement. Selon l’ACMC, les deux milieux «ne sont pas comparables» et les besoins des familles établies à Sainte-Foy ne seront pas nécessairement comblés à Courcelette.

Dans son mémoire, l’association plaide aussi que la démolition de logements militaires dans un secteur affecte l’ensemble de la communauté des familles de militaires, notamment en ce qui a trait aux demandes d’attribution en cours et aux «futurs postings». En outre, elle croit que la construction de bâtiments non-résidentiels pourrait se faire sur n’importe quel autre terrain appartenant au ministère de la Défense nationale. (P.B.)

27 mai 2010 / Adsum / Page 21

L’Association des conjointes de militaires canadiens (ACMC) réclame un moratoire sur le projet de démolition des logements familiaux du secteur de Sainte-Foy, par le dépôt d’un mémoire auprès des autorités militaires.

Rappelons que les 90 familles qui habitent le secteur de Sainte-Foy ont été avisées via une lettre en octobre 2009 que le ministère de la Défense nationale a l’intention de démolir une partie des logements familiaux du secteur d’ici 2013, projetant d’y construire un nouveau bâtiment militaire pour le 35e Régiment de génie de combat. À long terme, le MDN souhaite se départir des terrains restants.

En contrepartie, de nouveaux logements familiaux seraient construits dans le secteur de Courcelette.

Depuis, l’ACMC se mobilise pour demander un moratoire sur le projet. Dans un communiqué de presse daté du 18 mai,

PARE

ESPÈCES EN PÉRIL

BRISE

GRENOUILLE DES MARAIS

CASSÉ

Lithobates palustris - Pickerel frog

????

FAITE LE REMPLACER CHEZ NOUS ET

ON VOUS DONNE

La «Ride en rouge» est une randonnée à moto de Québec à Campbell’s Bay prévue le 11 juin, ayant pour but de sensibiliser la population québécoise à la situation des militaires et de leurs familles. Tous les motocyclistes seront vêtus de rouge, la couleur du coquelicot, du drapeau canadien et du sang versé par les soldats au combat. - Photo : Courtoisie

RANDONNÉE À MOTO QUÉBEC-CAMPBELL’S BAY DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE

Au Canada, la grenouille des marais est présente en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en NouvelleÉcosse. Sa présence a été notée dans les habitats humides du lac Hayes sur la Garnison Valcartier.

MESURES PHYSIQUES

La grenouille des marais est une grenouille de taille moyenne dont l’adulte mesure entre 5 et 9 centimètres.

CARACTÈRES DISTINCTIFS

La grenouille des marais est parsemée de deux ou trois rangées de taches le long du dos. Ces taches sont carrées ou rectangulaires et se trouvent également sur les côtés. De plus, l’intérieur des cuisses de cette espèce est d’un jaune vif.

HABITAT

Associée surtout aux forêts et aux prés, cette grenouille habite les eaux claires et fraîches des ruisseaux, les bras de rivières, les lacs, les étangs et les tourbières à sphaigne. Elle préfère les zones offrant un bon couvert végétal. Pendant l’été, elle peut quitter l’eau pour s’alimenter dans les champs, les prés humides et même les forêts.

RÉGIME ALIMENTAIRE

de rabais sur votre franchise

ET ON S’OCCUPE DE LA RÉCLAMATION

La grenouille des marais se nourrit d’une variété d’invertébrés dont fourmis, araignées, hannetons, larves de mouches à scie et papillons.

STATUT D’ESPÈCE MENACÉE

L’espèce est susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec.

À moto vêtus de rouge pour appuyer les troupes Par Philippe Brassard Journal Adsum

Pour plusieurs, enfiler un chandail rouge le matin peut sembler un geste bien anodin. Pour les motocyclistes qui participeront à la «Ride en rouge» le 11 juin, une randonnée de 500 kilomètres entre Québec et Campbell’s Bay, porter cette couleur permettra d’honorer l’engagement des soldats canadiens qui servent leur pays et les sacrifices de ceux qui ont été blessés ou tués au combat.

Lise Charron, organisatrice de la «Ride en rouge», a pour vocation première de sensibiliser la population québécoise à la réalité des militaires et leurs familles, afin d’encourager le soutien. «Les militaires me disaient qu’ils ne se sentaient pas beaucoup soutenus par les Québécois. Je me suis dit qu’on ne peut pas soutenir ce qu’on ne connaît pas. Les gens sont intéressés à entendre l’autre côté de la médaille», affirme-t-elle.

Cette Québécoise demeurant à Thunderbay en Ontario a elle-même embrassé la cause en mars 2009, lorsque son ami Raynald Bouthillier a perdu son fils en Afghanistan, le cavalier Jack Bouthillier, des Royal Canadian Dragoons de Petawawa. «Lui et sa conjointe continuent de soutenir les troupes même s’ils ont perdu leur garçon», raconte Mme Charron.

À la suite de ce décès, une de ses amies avait pensé organiser une randonnée à moto en rouge, le 11 septembre en Ontario, en s’inspirant des «Red Fridays», qui incitent les gens à porter le rouge chaque vendredi pour honorer les militaires canadiens. Mme Charron a alors entrepris de porter cette couleur avec ses amis à chaque randonnée.

Mais c’est au lancement du DVD d’appui aux troupes en août dernier à Val-Bélair, où Mme Charron a notamment rencontré des militaires de Valcartier et des vétérans, qu’elle a pris sur son dos d’organiser une «Ride en rouge» au Québec. «Je m’attendais à voir des gars qui se font tordre le bras pour aller en Afghanistan. J’ai plutôt rencontré du monde passionné, des retraités qui ont aimé leur métier, des gens fiers d’avoir participé à aider d’autres peuples à devenir meilleurs. Ce que les militaires veulent avant tout c’est gagner leur vie comme tout le monde», dit celle qui a beaucoup appris sur eux ce jour-là.

Après avoir bien mûri son projet, Mme Charron a décidé de faire concorder sa «ride» avec des activités organisées du 11 au 13 juin par des vétérans de l’Armée canadienne à Campbell’s Bay, en Outaouais. Le départ a donc été fixé le 11 juin, à 7 h du Tim Hortons sur le boulevard l’Ormière à Québec. Tout au long de l’autoroute 40 Ouest, des arrêts seront effectués aux portes de la Mauricie, à la sortie 31 de l’autoroute 15 Nord, à Lachute, à Gatineau, ainsi qu’à Calumet, pour permettre à d’autres participants de se joindre à la randonnée.

Les motocyclistes tenteront d’arriver à temps pour une parade d’appui aux troupes, prévue à 19 heures à Campbell’s Bay. Par ailleurs, une soirée spéciale a lieu le 27 mai à la filiale 265 de la Légion royale canadienne à l’Ancienne-Lorette, de 17 heures à 19 heures, où les gens sont invités à signer les banderoles de la «Ride en rouge».

Page 22 / Adsum / 27 mai 2010

Marche

96 Dubé Courcelette (Base militaire)

418 844-8000

APPUYONS NOS TROUPES 2010 Le 5 juin 2010 de 7h00 à 13h00 Inscription obligatoire, par téléphone au 418-570-6698 ou par courriel au appuyonsnostroupes@live.ca

MUTÉ SUR UNE AUTRE BASE?

Effectuez votre recherche de logement en ligne La nouvelle fonction de recherche de logement en ligne de l’Agence de logement des Forces canadiennes (ALFC) vous permet de trouver un logement au lieu de votre nouvelle affectation à partir de votre logement actuel.

Les membres des Forces canadiennes (FC) et leur famille peuvent maintenant consulter le site Web de l’ALFC dès qu’ils reçoivent leur message d’affectation et effectuer une recherche de logements

disponibles à n’importe quelle base ou escadre à l’échelle du pays. Il est maintenant possible d’obtenir des images, des plans d’étage et de l’information concernant la collectivité où vous comptez déménager, vous et votre famille. Vous pouvez même imprimer le formulaire de demande de logement pour ensuite le télécopier au centre de services de logement du lieu de votre prochaine affectation afin de demander le logement désiré.

Il est par ailleurs possible d’effectuer une recherche de logements disponibles par lieu, catégorie de logement, nombre de chambres et nombre de salles de bain. Cet outil de recherche complète les services déjà offerts aux centres de services de logement à l’échelle du pays, et les membres des FC y ont accès en tout temps, de partout au monde.

Le site Web de l’ALFC présentera toujours les coordonnées des centres de

services de logement locaux et des renseignements au sujet des collectivités avoisinant les bases et les escadres.

Vous pouvez ouvrir une session sur le site Web de l’AFLC à l’adresse www.cfha-alfc.forces.gc.ca afin de consulter le nouvel outil et de soumettre vos commentaires.

CHRONIQUE LECTURE

NOMBRES CROISÉS CAPTIVANTS Vous aimez faire travailler vos méninges pour combattre le stress quotidien ou briser l’ennui? Le petit livre «Nombres croisés captivants» est tout désigné pour cette mission.

Les nombres croisés marient les mots croisés et les mathématiques : le joueur doit résoudre des problèmes mathématiques de base afin de trouver les bons chiffres et remplir la grille. Une quarantaine de grilles sont proposées. Calculatrice interdite!

TITRE : Nombre croisés captivants TEXTE : Henri Hook ÉDITEUR : Éditions Bravo !

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TESTEZ VOTRE LOGIQUE Les amateurs de cassetêtes seront servis avec le petit livre de poche «Testez votre logique».

Ce livre permet de con fronter son sens de déduction logique face à des énigmes variées, qui peuvent être résolues à l’aide des in di ces et points de repères dissimulées dans chaque problème. Pas facile! Et pour ceux qui en viendrait à déclarer forfait, il y a bien entendu une section «Solutions» à la fin…

TITRE : Testez votre logique TEXTE : Marc Alain ÉDITEUR : Éditions Bravo !

INFORMATIONS TECHNIQUES : 128 pages, 11 cm x 16,5 cm, couverture souple ISBN 978-2-92372-026-5 4,95$

GAGNEZ CES LIVRES Vous pourriez gagner ces livres en soumettant tout simplement votre nom et numéro de téléphone par courriel à +adsum@forces.gc.ca ou par télécopieur au 418 844-6934 au plus tard le jeudi 3 juin.

LA GAGNANTE DE NOTRE DERNIER TIRAGE Le caporal-chef Marie-Hélène Gélinas est l’heureuse gagnante des livres présentés dans notre chronique du 12 mai : «La corde à linge magique» et «Petit poilu chez les pioufs».

FÉLICITATIONS!

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Accès directement au Lac Jacques.

Maison à un étage et demi, 2 chambres, chambre des maîtres avec walk-in, garage et abri d'auto. Présentement loué 750$/mois. Avis 24 heures pour visite.

Excellente unité de condo, bois franc, aire ouverte, douche indépendante, 1 chambre, 1 stationnement intérieur, orientation Sud, vue sur la piscine, ascenseur, salle de billard, salle communautaire, gymnase, sauna. Seul le certificat de localisation de la copropriété sera fourni. Faite vite!

Spacieux cottage 32x32, très grandes pièces, foyer au salon, 2 salles familiales, 6 chambres, combustion lente au soussol. Sise sur un terrain de plus de 12 000 p.c., arbres matures. Situé près de l'école primaire. Atelier au sous-sol. Secteur paisible et recherché.

Secteur très recherché. Jumelé cottage trois chambres dont une au sous-sol.

Grande salle de bain avec bain podium + douche indépendante. Salle familiale au sous-sol. Terrain aménagé, sans voisin arrière. Grand cabanon. À qui la chance!!

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Charmant bungalow style champêtre 48x36 sur très grand terrain. Aire ouverte, grand cuisine avec armoires bois et très grand îlot + très belle salle à dîner. Superbe sdb + douche céramique et bain podium. Poêle combustion lente, g-robe cèdre, entrée ind. s-sol. Garage dble à 2 étages 30x30. À 10 minutes base militaire, prise possession rapide. Vous serez charmé

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Grande propriété haut de gamme, bois franc, superbe cuisine très éclairée, deux salles de bains avec douche en céramique, bien divisé, grande salle familiale avec poêle à combustion lente, garage 18x21, grand terrain sans voisin à l'arrière. Possession août 2010. Elle saura vous charmer. à visiter!

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Accès du Lac St-Joseph. Grand bungalow à paliers multiples, grandes pièces, chambre des maîtres avec walk-in, aire ouverte, bien décoré, 3 chambres, garage double. Immense terrain. Belle maison en pleine nature.

Grand bungalow, 4 chambres, aire ouverte, grande cuisine avec salle à manger, très ensoleillé, beaucoup d'espace, salle de lavage, combustion lente dans salle familiale, 2 salle de bains, air climatisé centrale. Immense terrain clôturé, accès à la rivière.

Propriété extrêmement propre, très éclairée, immense terrain de 55 452 p.c. boisé, 3 CC, aires ouverte, bois franc, toiture, fenêtres rénovées, cuisine 2004, salle de bain 2007, clôture, très bien entretenue. Sous-sol aménagé. Elle vous attend!

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Belle propriété sur un très beau terrain de 34,153.75 p.c. Elle vous offre 3 chambres, cuisine, salle à manger + salon aire ouverte. Loyer au sous-sol avec entrée indépendante rapportant 525$ mois.

3 logements dans un secteur recherché, à proximité des services, propriétaire-occupant ( 5.5 pièces), 2 x 3.5 pièces au sous-sol chauffés et éclairés.

Grand garage 24x24 construction récente. Grand terrain, plusieurs espaces de stationnements. À voir!

Très jolie condo, 4½ pièces, très belles divisions, grandes pièces, salle de lavage, 2 espaces de rangement, 2 stationnements addosés à la piste cyclable ''Les Cheminots'', balcon très intime, une visite vous convaincra. (Seul le certificat de localisation de la co-propriété sera fournis).

Belle propriété 4 côtés brique. Elle vous offre 4 chambres dont 2 au sous-sol, 1 salle de bains 2009, salle d'eau, grande salle familiale avec entrée indépendante possibilité de garderie ou logement. Très beau terrain aménagé sur coin avec grand cabanon 12 x 18. Une visite suffit !!!

27 mai 2010 / Adsum / Page 23

www.journaladsum.com

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Bloc-note 5 JUIN MARCHE «APPUYONS NOS TROUPES» 2010

Une grande marche d’appui envers les troupes canadiennes, organisée par une conjointe de militaire, aura lieu le 5 juin, de 7 h à 13 h, sur la Garnison Valcartier.

La marche s’effectuera sur la piste santé de la base, qui totalise 13 kilomètres. Le départ aura lieu devant le Centre des sports (bâtiment 516). Des banderoles et des chandails «Appuyons nos troupes» seront vendus pendant l’événement.

Info : Nathalie Corneau, au 418 570-6698.

FÊTE DE LA FAMILLE

La Fête de la famille sera célébrée le 5 juin de 13 h à 16 h au Centre communautaire de la Garnison Valcartier. Des activités gratuites des plus amusantes seront proposées : petit train, Euro bungee, jeux gonflables, kermesse, clowns, miniferme, bricolage, maquillages et spectacle. Nourriture vendue sur place. Info : 418 844-6060.

MARCHÉ AUX PUCES

Un marché aux puces de type «vente de garage» aura lieu le 5 juin de 9 h à 14 h, au parc Vanier, près du Centre communautaire de la Garnison Valcartier, le même jour que la Fête de la famille.

Les tables seront à louer au coût de 5 $ ou 10 $ selon la grandeur. En cas de pluie, l’activité aura lieu dans le Centre communautaire. Info : 418 844-5000, poste 8143.

9 JUIN GOLF POUR DÉBUTANTS

Une initiation aux techniques de base du golf sera offerte le 9 juin de 13 h 30 à 15 h 30 au Centre plein air Castor. Coup roulé, coup d’approche et jeu long seront

expliqués par un moniteur spécialisé en golf. L’activité s’adresse aux 16 ans et plus et nécessite une inscription avant le 8 juin, 11 h. Les participants devront défrayer 8 $ par panier de balles. L’équipement n’est pas fourni, mais pourra être loué sur place. En cas de pluie, l’activité sera annulée. Info et inscription : 418 8445000, poste 3892.

Divers RESTAURANT DU CENTRE PLEIN AIR CASTOR

Les heures d’ouverture du restaurant du Centre plein air Castor sont de 6 h 30 à 13 h 30, sept jours sur sept. Réservation pour groupes de 30 personnes et plus disponible. Info : 418 844-3272, poste 224.

COMPTOIR DES AUBAINES

Pour le mois de mai, le comptoir des aubaines de Sainte-Catherine-de-laJacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) sera ouvert le samedi 5 juin de 9 h à 16 h, le dimanche 6 juin de 9 h à 13 h, ainsi que les samedis 12, 19 juin de 13 h 30 à 16 h. Début juillet, le comptoir sera ouvert le samedi 3 juillet de 9 h à 16 h et le dimanche 4 juillet, de 9 h à 13 h.

MESS DES CAPORAUX-CHEFS

La cuisine du Mess des caporaux-chefs est ouverte de 7 h à 13 h 30, du lundi au vendredi. Un menu lève-tôt «Spécial gros déjeuner» y est offert de 7 h à 8 h, au coût de 4,50 $. Info : 418 844-5000 poste 5071.

NETTOYAGE DU RÉSEAU D’AQUEDUC

Le service du Génie de la Garnison Valcartier effectuera du 1er mai au 30 juin un nettoyage du réseau d’aqueduc. Cela occasionnera des coupures d’eau et des passages d’eau jaune. Vous devrez, le cas échéant, laisser couler l’eau à l’intérieur

de votre bâtiment jusqu’à ce qu’elle soit à nouveau limpide. Nous nous excusons des désagréments. Info : Claude Séguin, contremaître, au 418 844-5000, poste 6728, ou cellulaire 418 808-8511.

HEURE DES FAMILLES

Le Groupe de soutien au déploiement (GSD) organise une «Heure des familles», le 16 juin à 19 h au Centre communautaire de la Garnison Valcartier (édifice 93). Il s’agit d’une vidéoconférence avec la chaîne de commandement en Afghanistan, portant sur les activités des soldats déployés au sein du Quartier général de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan (QG 6-09). Toutes les familles concernées sont les bienvenues. Un service de garde sera disponible sur réservation, au 418 844-6060. Info : GSD, au 418 844-5607.

100E ANNIVERSAIRE DU R22ER

À l’approche du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment, en 2014, nous demandons aux lecteurs de nous aider à identifier, pour nos archives historiques, les familles qui ont eu plus d’un des leurs à porter le castor. Nous connaissons certaines familles qui ont eu trois générations consécutives en service au sein du régiment. D’autres familles avaient plusieurs frères et sœurs qui servaient en même temps. Veuillez nous fournir les noms de ces familles (même si elle n’est pas la vôtre) et, si possible, les détails (années de service, missions, blessures, date du décès ou si vivant, adresse ou moyen de contact).

Certains de ces individus pourraient faire l’objet d’une interview et participer à un

projet de l’Office national du film. Info : cpl Pierre Jr Lépine, courriel : junior.lepine@forces.gc.ca . Par courrier : Secrétariat du R22eR, Cpl P. Lépine, 1, côte de la Citadelle, C.P. 6020, succ. Haute-ville, Québec (QC), G1R 4V7.

100THANNIVERSARY OF R22ER

In 2014, the Royal 22 e Regiment will celebrate its 100th anniversary. We need the readers help to identify, for our historical archives, the families that had more than one member who wore the beaver badge. Some families had three consecutive generations in service with the Regiment and others had several brothers and sisters who served at the same time. If you have any information on these families (even if its not yours), to provide us with the families names and details (years of service, missions, injuries, date of death or if alive, home address or contact info).

Some of them could be interviewed and take part in a project of the National Film Board. Contact : cpl Pierre Lépine, junior.lepine@forces.gc.ca . By mail : Secrétariat du R22 eR, Cpl P. Lépine, 1, côte de la Citadelle, C.P. 6020, Succ Haute-ville, Québec (QC), G1R 4V7.

Prochaine parution :

9 juin 2010 Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 31 mai par la poste (voir notre adresse dans l’encadré en page 10), par télécopieur au 418 844-6934 ou par courriel à : +adsum@forces.gc.ca.

VOTRE SUDOKU Jouer au SUDOKU, c’est simple. Une seule règle : chaque ligne, colonne et carré de 3 x 3 doit contenir tous les chiffres de 1 à 9.

Voir solution en page 26.

Page 24 / Adsum / 27 mai 2010

Vivez l’expérience de la vraie randonnée de sentier à deux. Grâce à un moteur à quatre temps, une suspension entièrement indépendante et une commande de verrouillage du différentiel avant, le plaisir d’une randonnée jusqu’à où vous voulez atteint des sommets inégalés. Rendez-vous chez votre concessionnaire SM SPORT ou visitez le www.arcticcat.com

SPORTS QUIZ SPORTIF Par le maître de 1re classe Bill Sheridan NCSM Ville de Québec 1. De quelle couleur était le premier chandail des Canadiens de Montréal?

2. De quoi s’est-on inspiré pour nommer les Maple Leafs?

3. Qui est Dolores Claman et qu’a-t-elle fait pour le hockey?

4. Qui a été le premier défenseur à mériter le trophée Art Ross?

5. Quelle équipe torontoise les Blackhawks ont-ils battue lors de leur première partie dans la LNH? 6. Quel joueur des Flyers détient le record du plus de minutes de punition en une saison?

7. De quelles dimensions est la surface de jeu dans la LNH? 8. La «Hockey Association of St Louis» était la compagnie mère propriétaire de quelle équipe?

9. Quels deux gardiens comptent respectivement le plus de victoires et le plus de défaites (48) au cours d’une même saison?

10. Quelle équipe a remporté le plus de parties de suite en saison régulière?

11. Dans quelle ligue jouaient les Pirates de Peterborough?

12. Quel film a été tourné au Cambria County War Memorial?

13. Quel record a-t-on établi contre le gardien Lorne Anderson?

14. Mike Rodden est la première personne intronisée à la fois à ces deux temples de la renommée. De quels temples s’agit-il?

15. Qui a marqué le but gagnant alors que son patin était dans l’enceinte du gardien lors de la finale de 1999?

16. Al Hill détient le record du joueur ayant le plus de points à sa première partie? Combien de points avaitt-il marqués?

17. Quelle équipe montréalaise les Bruins de Boston ont-ils battue lors de leur première partie dans la LNH? 18. Pourquoi renvoyait-on les rondelles sur la patinoire pendant la guerre?

19. Quelle ligue remet le trophée Lester Patrick à l’équipe championne?

20. Pourquoi a-t-on créé le trophée Dudley « Red » Garrett et à qui le remet-on chaque année?

Réponses : 1. Bleu et blanc.

2. Conn Smythe a nommé l’équipe en l’honneur du régiment Maple Leaf de la Première Guerre mondiale.

3. Elle a composé la chanson thème de la Soirée du hockey, qu’on entend maintenant à RDS. 4. Bobby Orr, en 1970.

5. Les St Pats de Toronto, en 1926, par la marque de 4 à 1.

6. Dave Schultz, 472 minutes.

7. 200 pieds par 85 pieds, soit environ 61 m par 26 m.

8. Les Eagles de St Louis, en 1934, franchise des anciens Sénateurs d’Ottawa.

9. Martin Brodeur pour les victoires et Gary « Suitcase » Smith pour les défaites.

10. Les Penguins, en 1993, avec 17 victoires.

11. La British Premier Leagues.

12. Slap Shot (Lancer frappé) 13. Les trois buts les plus rapides au cours d’une partie, marqués en 21 secondes par Bill Mosienko.

14. Les temples de la renommée du hockey et du football.

15. Brett Hull des Stars de Dallas, contre les Sabres.

16. Cinq.

17. Les Maroons, en 1924. C’était la première partie de la LNH aux États-Unis.

18. Il y avait une pénurie de caoutchouc.

19. La Western Hockey League.

20. Dudley Garrett est mort en service à bord du NCSM Shawinigan, au large de Terre-Neuve, pendant la 2e Guerre mondiale. Le navire a été torpillé par le U Boat U-1228. Dudley, alors âgé de 20 ans, était défenseur avec les Rangers. Le trophée est remis à la recrue de l’année dans la LAH.

Le corps humain, une machine de performance Par Francis Bolduc Moniteur de conditionnement physique et de sports des PSP

À travers les âges, le corps humain a su évoluer afin de s’adapter à son milieu de vie et devenir le plus efficace possible. Dernièrement, la science nous a permis de réaliser à quel point l’homme est un chef d’œuvre d’ingénierie et de mécanique. La nature nous a doté d’un système de pointe qui surpasse de loin le plus puissant des ordinateurs et éclipse les meilleures machines, tant par sa précision de réglage que par sa fiabilité. Et malgré ce cadeau merveilleux, la plupart des gens ne prennent même pas la peine de l’entretenir un minimum.

Si nous faisions un parallèle grossier, nous pourrions comparer le corps à une voiture de performance (Subaru Impreza WRX STI ou Mustang GT par exemple ). Leur performance dépendra grandement de l’entretien que vous en ferez. Si vous gardez le pied au plancher tous les jours, il est fort probable que certaines pièces ne

tiendront pas le coup. Si vous faites le plein d’huile à chauffage, la mécanique risque de s’encrasser. Si vous avez l’habitude d’utiliser votre véhicule pour des activités pour lesquelles il n’est pas conçu, les accidents seront plus que garantis (faire un rallye avec une Caravan).

Donc, transposons tous ces faits sur votre corps; entretenez-vous régulièrement votre mécanique? Lui offrez-vous les meilleurs carburants disponibles?

Faites-vous les bonnes activités en lien avec votre condition physique? Et vous espérez battre des records?

Le corps humain est la seule machine qui se réparera seule si vous lui permettez. La seule dont les performances peuvent augmenter avec une utilisation adéquate. Le corps a un potentiel d’amélioration virtuellement infini en autant qu’on lui offre les éléments dont il a besoin. Bref, si vous vous considérez comme un «bolide humain» ou si c’est votre but, ne faites pas à votre corps ce que vous ne feriez pas à votre voiture…

27 mai 2010 / Adsum / Page 25

PETITES ANNONCES Les petites annonces sont payables à l’avance et ne sont pas remboursables.

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Impeccable cottage Victorien aménagé sur 3 niveaux, vous offrant 3 chambres, 2 salles de bains et 1 salle d’eau. Salon avec foyer, situé dans un secteur résidentiel des plus recherché. Venez la découvrir.

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Très belle propriété dans secteur recherché, près d’un parc et des transports en commun. 3 chambres, verrière 11.7 pieds x 10 en lattes de bois. Impeccable, piscine creusée et chauffée.

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Impeccable propriété à paliers, 4 chambres, 2 salles de bains, salle de séjour dans la 2e partie du sous-sol. Piscine hors-terre, patio, cour clôturé. Beau terrain paysager. Très beau secteur familiale avec beaucoup de services.

Cottage avec garage et terrain de + de 9 000 pieds carrés, 3 chambres, 1 boudoir à l’étage. Idéal pour jeune famille.

Près de tous les services.et à 20 minutes de la base militaire.

Condo impeccable 2004 au coeur de tous les services, très éclairé, deux chambres, air climatisé mural, piscine, stationnement extérieur.

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Quintuplex (4 résidentiels et 1 commercial). Bonne rentabilité.

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Grand duplex avec terrain de plus de 19 700 p2 au coeur de St-Raymond. Revêtement de toiture récent, 2 garages.

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Belle maison ancestrale ayant 4 chambres et un grand terrain de 38 000 pieds carrés et 2 garages. Elle est à 2 minutes de l’autoroute. Vous devinez la tranquilité alors ne manquez pas cette occasion.

Cottage avec design architectural rehaussé, 4 côtés pierre. Quartier recherché. Finition remarquable.

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