Éclosion - No. 3 by Journal L'Eclosion

Hiver 2017 parution No 3 Semaine du 18/04

Aide humanitaire / Vault 7 / Cégeps en spéctacle / Pink Floyd ISBN : ISSN-0318-1710

TABLE DES MATIÈRES MOT DE LA COORDONNATRICE

VAULT 7 :DES RÉVÉLATIONS INQUIÉTANTES

ENTRE DEUX CONTINENTS

LA NORDICITÉ EN RECHERCHE

UN JEUNE PLEIN D’AMBITION, INTO THE WILD.

HOMMAGE À SIMONE DE BEAUVOIR

LA RÉVOLUTION DES CERVEAUX.

FINALE RÉGIONALE DE CÉGEPS EN SPECTACLE DE QUÉBEC

CITATIONS DE FILMS

LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

L’AIDE HUMANITAIRE AUTOUR DU GLOBE

UN PETIT PAS VIRTUEL POUR L’HOMME, MAIS UN GRAND BOND POUR L’INDUSTRIE

COORDONATRICE JEANNE LALONGER-LAURENT

JOURNALISTES ANNE PLANTE ARIANE SOUSA-CARON RAPHAEL MIMEAULT KIM LEHOUILLIER PAR MAXIME DELAGE RAPHAËLLE GINDRE SARAH GINGRAS ARIANE SOUSA-CARON

JEU MATHÉMATIQUE SAMUEL LACHANCE

LE COIN DES MATHÉMATIQUES 21

GRAPHISTES

JEUX 22

MARIO FONTAINE CLAUDIA DÉSILETS MIKAËL A. NEVES-SOLALIGUE MATTHEW WATSON

CORRECTEURS PHILIPPE BERGERON SAMUEL LACHANCE CHARLOTTE GAGNÉ-LESAGE MAXIME DELAGE ANNE PLANTE JEANNE LALONGER-LAURENT

MOT DE LA COORDONNATRICE Bonjour! Certains l’ont remarqué, il y a eu quelques erreurs de graphisme dans la dernière parution. Nous nous en excusons. À l’avenir, nous serons plus prudents à ce sujet. Si vous avez des questions, des commentaires ou souhaitez rejoindre le comité l’Éclosion, l’adresse courriel pour nous contacter est la suivante: j.leclosion@gmail.com. Vous êtes toujours le bienvenu!

3 JEANNE LALONGER-LAURENT

VAULT 7 :DES RÉVÉLATIONS INQUIÉTANTES PAR RAPHAEL MIMEAULT

La croyance selon laquelle les agences de renseignements américaines (CIA, NSA) sont assez magouilleuses est assez répandue. Cela se base surtout sur les mythes ou réalités qui ressortent de l’actualité, du cinéma et d’autres moyens de communication. Cependant, un événement récent de l’actualité vient appuyer le fait que ces organisations peuvent être considérées comme peu dignes de confiance. Vault 7, la plus récente révélation de Wikileaks et la plus grosse en lien avec la CIA (8761 documents), nous apporte un regard étendu sur les méthodes employées par la CIA pour l’espionnage à grande échelle. Smartphones, Samsung TV, réseaux Wi-Fi et même voitures modernes, rien n’est à l’abri du pouvoir de la CIA en matière de piratage.

PIRATAGE D’IPHONE, ANDROID, DES TÉLÉVISIONS INTELLIGENTES SAMSUNG ET DES VÉHICULES MODERNES. Dans les récentes révélations, il a été dévoilé que la CIA a accès à certains programmes qui lui permettent de recevoir les positions géographiques, les messages textes et audio et même d’activer la caméra et le microphone d’un appareil intelligent qui aurait été trafiqué au préalable. Pour ce qui est des Samsung TV, un programme nommé « Weeping Angel » permet de faire semblant qu’une télévision est fermée alors qu’elle est ouverte et enregistre tout ce qui se passe dans la pièce.

De plus, la CIA cherche à pouvoir pirater les systèmes des voitures modernes. Ceci lui permettrait de mener des assassinats de manière quasi indétectable, puisque l’opération ressemblerait à un simple accident automobile.

PIRATAGE DE WINDOWS, OSX, LINUX ET DES ROUTEURS Non, les gens avec des ordinateurs ne s’en sortent pas mieux avec des programmes cachés dans les clés USB, les CD et les DVD qui permettent une infestation prolongée des systèmes infectés. Ces programmes réussissent à contrecarrer à peu près n’importe quel antivirus existant. Les programmes utilisés sont nombreux, mais l’un d’eux, dénommé HIVE, permet de contrôler un ordinateur à distance.D’autres programmes se chargent de se servir d’un ordinateur quelconque pour espionner le réseau Wi-Fi sur lequel il est connecté.

https://wikileaks.org/ciav7p1/ http://www.wired.co.uk/article/cia-files-wikileaks-vault-7 https://www.google.ca/amp/www.independent.co.uk/life-style/gadgets-and-tech/news/wikileaks-ciavault-7-julian-assange-year-zero-documents-download-spying-secrets-a7616031.html%3Famp https://www.google.ca/amp/s/www.express.co.uk/news/world/776066/Vault-7-what-is-Year-Zero-release-latest-WikiLeaks-Julian-Assange-announcement/amp https://www.google.ca/search?q=vault+7&rlz=1C2EJFA_enCA672CA672&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwj7lMnQ7_TSAhXL7YMKHQMjAj8Q_AUIBygC&biw=1280&bih=615#tbm=isch&q=vault+7+wikileaks&*&imgrc=H6YIlISzLHC-8M:

PERTE DE CONTRÔLE DES PROGRAMMES Une autre révélation de Vault 7 est que la CIA a perdu le contrôle de toute sa flotte de systèmes de piratage. Cette fuite est due au fait que cette archive de programmes circulait librement parmi les anciens hackers et contracteurs du gouvernement américain. Donc, cette jolie collection donne à son possesseur des possibilités presque égales pour pirater que celles de la CIA elle-même. Qui est en possession de tout cela est inconnu puisque les programmes, lorsqu’utilisés, ne peuvent pas être localisés. En conclusion, cette récente révélation montre que la CIA, malgré ses capacités dignes du livre 1984, manque peut-être un peu de professionnalisme en laissant s’échapper comme ça des millions de lignes de codes de piratage à n’importe qui, même à ses ennemis. Les répercussions de cet événement sont déjà visibles : perte de crédibilité massive de la CIA, évidemment. Cependant, les conséquences des fuites de tels programmes restent à voir, mais ne devraient pas tarder à se montrer.

ENTRE DEUX CONTINENTS PAR RAPHAËLLE GINDRE

Dégustant une merveilleuse petite coupe de gelât et assise sur un canapé plus que confortable, je ne peux m’empêcher de m’imaginer dans mon salon chez moi. Retour à la réalité, je dois écrire cet article… toutefois, la récompense d’un bon chocolat chaud à l’européenne me titille déjà les papilles.

Malheureusement, l’établissement devient extraordinairement populaire. Les touristes se disputent régulièrement les meilleures places, commandant ce qui leur fera passer au mieux le mal du pays aux employés compétents et plus que sympathiques, et ce, toute l’année. Un sourire et votre commande est prête ! Presque…

Qui ne connaît pas, ou du moins n’a jamais vu, l’immense Simons situé sur la Côte de la Fabrique à Québec ? Bien… la prochaine fois que vous passerez devant, pensez à moi et arrêtez-vous au petit café Baguette & chocolat. Presque collé sur l’une des places les plus prisées du Vieux-Québec, autant par les touristes que les Québécois, ce petit café passe inaperçu de l’extérieur.

Cependant, découvrez la meilleure période pour vous y infiltrer sans encombre et vous aurez l’endroit rêvé pour profiter d’un moment de repos entre deux boutiques ou même d’un endroit tranquille et douillet pour étudier. Un mélange à mi-chemin entre une boutique de souvenirs haute gamme québécoise et un café français dans lequel vous trouverez plein de petits trésors.

L’été, la grande porte-fenêtre est ouverte et les chaises sont timidement sorties sur le trottoir. Ne vous laissez pas avoir. Le café saura vous charmer avec ses nombreuses ressources fraîches telles que les sorbets, les gelât, la crème glacée et toutes ses boissons glacées et colorées. Le tout fait maison !

http ://www.pagesjaunes.ca/bus/Quebec/Quebec/Baguette-et-Chocolat/100193419.html

L’hiver, vous serez au chaud avec l’un des meilleurs chocolats chauds ou cafés de la ville. Laissez-vous tenter par leurs pâtisseries qui nous ramènent délicieusement sur l’ancien continent. Je propose de vous choisir une place sur l’un des canapés au fond de la salle pour savourer pleinement le moment. Vous êtes un lecteur plutôt gourmand, possédant un portefeuille digne d’un jeudi de paie ? Je vous recommande de goûter à l’une des soupes pensées « à la québécoise » et un sandwich ou une quiche dignes d’un bistro parisien. Pour dessert ? Restez dans la capitale française où la commande devient magique : une immense crêpe préparée devant vous au goût de Nutella.

https ://fr.tripadvisor.ca/Restaurant_Review-g155033-d4699163-Reviews-Baguette_Chocolat-Quebec_City_Quebec.html

LA NORDICITÉ EN RECHERCHE PAR RAPHAËLLE GINDRE

L’inconnu ne touche pas seulement les nouveaux arrivants sur un territoire. Les propres habitants d’un territoire peuvent eux aussi ignorer quelques informations sur leur pays et se laisser duper lors de leurs recherches scientifiques. Les raisons en sont pourtant simples… L’Amérique est un immense continent multiculturel portant sur ses épaules une histoire des plus importantes, marquée par l’exploration du continent par les Européens et la colonisation souvent sanglante qui s’ensuivit. Cependant, nous n’oublions, bien entendu, aucunement les premiers peuples se trouvant sur ce territoire que nous leur avons trop souvent volé.

Souhaitant rayer des livres d’histoire les guerres et les massacres, nous cherchons maintenant à informer les jeunes dès le primaire sur le mode de vie des anciens Amérindiens tel que nous l’avons trouvé sur le territoire. Toutefois, qu’advient-il de nos recherches sur les peuples amérindiens modernes ? La réponse est simple : nous n’avons pas assez d’informations claires et vraies. Allons dans le plus précis maintenant : pourquoi n’avons-nous pas assez de ces informations ? Prenons comme exemple les peuples autochtones situés au nord du Canada afin d’y répondre.

SUR LE BOUT DE LA LANGUE Tous les étudiants et professionnels connaissent l’importance d’utiliser de bons mots clés dans nos recherches. Cette étape prend tout son sens lors de notre préparation lorsque nous cherchons des informations sur le Nord. Seul ce terme géographique révèle la difficulté : nous disposons de trop de mots pour exprimer le Nord. Parlons-nous du nord du Monde ? Du nord de l’Amérique ? Ou même seulement du nord de Québec ? Le Nord est un terme trop vaste. Précisons alors : le Grand Nord. Mauvais choix ! Le Grand

Nord est un terme encore récemment utilisé pour alimenter l’imaginaire international. Je suis certaine qu’un territoire blanc et inhabitable vous est apparu lors de votre lecture du terme. Ce phénomène est tout à fait normal ! L’Arctique a été visité et étudié pour la première fois il y a à peine 100 ans. L’Europe nous a toujours enseigné l’image d’un Nord inaccessible et stérile sans possibilités d’attachement. Et pourtant, nous découvrons encore aujourd’hui des peuples en expansion dans ces parties du monde. Je ne peux pas me permettre de ne pas mentionner le nom de Louis-Edmond Hamelin lorsque j’écris sur la nordicité, un mot que lui-même a inventé en mettant le nord du Canada sur la carte en lui attribuant des concepts et des termes scientifiques et littéraires clairs et précis. Louis-Edmond Hamelin est un géographe et linguiste en plus d’être l’un des grands penseurs de la Révolution tranquille au Québec et l’un des plus grands penseurs du Nord. Il s’est fait remarquer lorsque le plus grand institut polaire au monde lui a demandé en 1966 de construire un vocabulaire tournant autour du Nord en compagnie d’autres penseurs norvégiens, suédois, anglais et russes. Louis-Edmond Hamelin s’occupa de la partie française des traductions et de la création de nouveaux mots tels que « glaciel » et « nordicité ».

QUESTION DE POINT DE VUE Après avoir précisé nos recherches avec de bons termes, il nous faut faire une très nette distinction entre l’entendu et le sous-entendu. Une contrainte éthique importante se glisse entre les pages de nos ouvrages et nos pages web de recherches : les perspectives autochtones ont toujours été marginalisées dans notre société. Historiquement, leur voix n’était pas écoutée, ni même entendue. D a n i e l C h a r t i e r, p r o f e s s e u r

à l’Université du Québec à Montréal et spécialiste d’histoire littéraire et culturelle, lance parfois : « écrire l’histoire des Inuits, c’est écrire l’histoire du silence ». Malheureusement, ce n’est pas le cas de ce seul peuple. Le point de vue autochtone est, encore en 2017, à deviner à travers celui des allochtones. Les allochtones regroupent tous les « nouveaux » habitants d’un territoire. Nous y retrouvons autant les Russes que les Canadiens et même les États-Uniens. La langue et la culture des allochtones sont davantage connues que celle des autochtones présents sur la même terre qu’eux. Heureusement, nous connaissons une ère de renouveau, une ère de retour à ces magnifiques cultures trop peu montrées et exploitées. Plusieurs projets scientifiques et littéraires voient le jour partout dans le monde. Les scientifiques recherchent de la maind’oeuvre autochtone pour se rapprocher des peuples et offrir ainsi d’excellents emplois dans tous les domaines possibles. Des artistes surgissent du Nord pour faire entendre au Sud leur culture. Nous ne parlons pas des petites sculptures classiques, mais de chants, de romans et de films importants. Plusieurs artistes canadiens se laissent aussi tenter par ce peuple et ne peuvent s’en séparer, comme Gabrielle Roy, Julianne Trudelle et Richard Desjardins. Je voudrais souligner aussi l’avancée prodigieuse qu’a faite la Norvège dans les dernières années. J’ai appris récemment que ce pays disposait d’un mer-

veilleux parc naturel nommé Laponia. Toutefois, ce parc n’est pas seulement naturel, il est aussi culturel. C’est ainsi que les autochtones ont revendiqué leur droit de parole lors de son inauguration. Passant par tous les systèmes mondiaux possibles, un compromis a été accepté et le premier parc naturel et culturel de l’humanité a vu le jour.

UNE INFIME PARTIE Mon article ne présente que quelques difficultés que nous pourrions retrouver lors de nos recherches, mais ce sont, il me semble, les plus importantes à connaître. Ce n’est pas tout le monde qui fera un jour ne serait-ce qu’une recherche sur ce domaine. Toutefois, l’information est pertinente lorsque nous nous questionnons sur notre culture et, plus sérieusement, sur notre méthodologie. Malheureusement, les gouvernements n’arrêtent pas d’empiéter sur les territoires physiques et psychologiques qui ne leur ont jamais appartenu. Nous, anciens Européens pour la plupart, sommes encore en mode « colonisation » avec l’exploitation de ressources telles que l’hydro-électricité, le diamant, le bois et le pétrole sans presque aucune reconnaissance pour ces peuples à qui le territoire appartenait. Cependant, les pays nordiques tendent vers un mouvement positif afin d’apprendre à connaître leur histoire et l’histoire de leur terre en regardant à travers les yeux de ses plus anciens habitants. Un phénomène de reconnaissance encore trop peu reconnu…

UN JEUNE PLEIN D’AMBITION, INTO THE WILD. PAR KIM LEHOUILLIER

Étudiants nomades, voyageurs dans l’âme, faites la connaissance de Chris McCandless dans le roman Into the Wild. J’ai été agréablement surprise lors de ma lecture de ce roman écrit en 1996. C’est l’histoire d’un jeune homme qui décide de tout abandonner sans en informer ses proches et de partir à l’aventure dans l’Ouest américain. Il sacrifiera tout pour atteindre « son idéal de pureté et de nature ». Il marquera par la suite tous les gens qu’il côtoiera même si ce n’est que pour de courtes périodes.

COUP DE CŒUR Un réel coup de cœur pour ce roman. Je me suis attachée au jeune homme qui osa prendre son envol pour partir.

Ce qui est le plus intéressant dans ce roman, c’est qu’on a affaire à une histoire vraie ! L’auteur, Jon Krakauer, raconte la vie de Chris à l’aide d’informations tirées des proches du jeune homme. Il nous fait énormément réfléchir sur notre manière de vivre. McCandless était un homme qui aimait lire, il traînait des livres partout où il allait. On a retrouvé des passages surlignés et des notes dans ses œuvres favorites. Jon Krakauer nous en partage quelques-unes et les intègre de belles façons. C’est original et très intéressant pour tous. Plusieurs nous amènent à nous questionner sur différents aspects de notre vie. Il avait sa façon de penser bien à lui. À certains passages du livre, j’ai eu envie d’y adhérer.

« Allo ciné », 26-03-2017, http ://www.allocine.fr/film/ fichefilm_gen_cfilm=110101.html Jon Krakauer, Into the Wild, France : 10/18, 2008

Jon Krakauer a un style d’écriture accessible à tous et qui nous pousse à poursuivre notre lecture. L’auteur semble réellement s’intéresser au jeune homme de ce livre, on sent toutes les investigations qu’il a dû faire. Il nous

partage son obsession pour Chris et l’on a vite envie de savoir ce qui arrivera à cet aventurier un peu téméraire. Il nous divulgue la manière dont il s’y est pris pour suivre ses traces. Cela nous donne l’impression d’être nous-mêmes à sa recherche. La liberté est le thème le plus important du roman. Chacun à sa manière cherche un moyen de se sentir libre. Pour Chris, c’était la nature. Son escapade lui a permis d’obtenir cette liberté qu’il recherchait depuis toujours.

ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE Plusieurs d’entre vous ont sûrement regardé l’adaptation cinématographique du roman de Jon Krakauer. Le film est sorti en 2007 et a été réalisé par Sean Penn. Le film a été bien reçu par le public. Emile Hirsch joue très bien le rôle du jeune nomade. Les paysages sont à couper le souffle et reflètent à merveille le sentiment de liberté que McCandless ressentait. Bref, le roman Into The Wild est un coup de cœur, il nous remet énormément en question et on s’attache vite à Chris McCandless. Pour les amoureux d’aventure, les nomades dans l’âme, ce roman est parfait pour vous. Cela vous donnera peut-être envie de partir dans le Grand Nord… ou pas… Citation : « Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui, pourtant, ne prendront pas l’initiative de changer leur situation parce qu’ils sont conditionnés à vivre dans la sécurité, le conformisme et le conservatisme, toutes choses qui semblent apporter la paix de l’esprit, mais rien n’est plus nuisible à l’esprit aventureux d’un homme qu’un avenir assuré. » -Chris McCandless

HOMMAGE À SIMONE DE BEAUVOIR PAR ARIANE SOUSA-CARON

« On ne naît pas femme : on le devient. » Elle dépose son sourire au fond du placard, couche et plie son enfance dans ses tiroirs. L’été coule sur sa robe, entre la vaisselle et les hivers. Elle balaie la routine sur le comptoir, le quotidien émietté sous le poids de la nuit. Elle porte le monde sur ses épaules, le ciel au bout des lèvres. De l’autre côté du lit, la terre tourne. Elle avale son silence. Elle verse sa nostalgie dans une lampe à l’huile, elle éclaire le matin. Ses mots lui coupent le bout des doigts, elle les panse, elle se tait. Elle met du sel sur ses blessures pour se sentir vivante. L’odeur de sa chemise du dimanche embaume son sourire silencieux. « Jusqu’ici les possibilités de la femme ont été étouffées et perdues pour l’humanité et il est grand temps dans son intérêt et dans celui de tous qu’on lui laisse enfin courir toutes ses chances. » Simone de Beauvoir, philosophe, romancière et essayiste française, dénonce et s’indigne devant l’image de la femme au foyer traditionnelle, la droite catholique menaçante. Un hommage est nécessaire, plus que légitime, dans le cas d’une si grande pionnière, l’une des rares femmes à avoir pu, et à avoir réussi avec brio, à se tailler une place dans le paysage philosophique et revendicateur. Elle nous a quittés le 14 avril 1986, sa mort caractérisant un des plus grands deuils post-modernes du féminisme.

sexe. Leurs individualités et leurs distinctions inintelligibles handicapent la femme, la désavantagent. Contrairement à la majorité des essais, Simone de Beauvoir s’appuie sur le concret, ce qui accentue la logique et l’accessibilité de ses écrits. Au Québec, il faudra attendre 1960 pour que l’Église enlève Le Deuxième Sexe de l’index des livres interdits. Un parfait exemple du niveau de détresse intellectuelle de la Grande Noirceur est l’entrevue que de Beauvoir a accordée à Wilfrid Lemoine en 1959. Cet entretien fut censuré par l’archevêché de Montréal jusqu’à la mort de la philosophe, en 1986. Lors de sa diffusion finale, seulement 40 minutes de l’entrevue ont été conservées, car les éliminatoires de hockey trônaient déjà sur la plage horaire prévue à cet effet. Le public ne verra donc que les extraits qui traitent d’existentialisme, de l’esclavagisme que constitue le mariage, et de religion, mais par ô grande chance, les amateurs de hockey ne seront point perturbés dans leur crucial visionnement. « Je suis un intellectuel. Ça m’agace qu’on fasse de ce mot une insulte : les gens ont l’air de croire que le vide de leur cerveau leur meuble les couilles. » -Simone de Beauvoir

Son ouvrage le plus marquant, possiblement le plus grand, le plus crucial, le plus vital monument du mouvement de la libération des femmes des années 70, est Le Deuxième Sexe, publié en 1949. Elle y fait des déclarations plus que controversées. Elle compare le mariage à la prostitution, symbole éclatant de la dominance des hommes, de leur ego, de leur désir de suprématie. Elle défend que l’incapacité des femmes à prendre part à la société est en majeure partie causée par les rôles imposés, dès l’enfance, à chaque http ://laregledujeu.org/files/2009/12/simone-de-beauvoir.jpg

Sources : http ://www.toupie.org/Biographies/Beauvoir.htm http ://archives.radio-canada.ca/societe/litterature/ clips/2015/

LA RÉVOLUTION DES CERVEAUX. PAR MAXIME DELAGE

- Non mais vous êtes vraiment cons ou quoi ? Ils sont cinq dans le salon, assis sur le grand divan qui avait vu des jours meilleurs. L’un d’eux, un grand mince qui avait essayé, sans succès apparent, de copier le style afro des années 70, fait bouger ses yeux à une vitesse folle en gardant deux doigts sur les stores de la fenêtre. Les autres sont visiblement tendus, guettant tout bruit inhabituel. L’un d’eux se lève, une canette de Coors fermement agrippée dans sa main, et tente alors de maintenir son équilibre tant bien que mal. - C’est une blague, c’est ça ? Vous l’avez emmené ici pour me foutre dans la marde ?

- Ta gueule, Bissonnette ! intervient une petite blonde. C’est clair que c’est pas nous. Si tu veux savoir pourquoi il est là, tu demandes à Clara ! La principale intéressée se contorsionne sur son coussin, le visage rouge comme une pivoine. - C’est… c’est pas moi, je le jure ! Il avait un gun dans sa poche, qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? ! - C’est pas elle que vous devez blâmer. Tous se retournent vers la table. Même le grand échalas a temporairement cessé sa surveillance frénétique de la rue avoisinante pour me fixer. Bon, qu’est-ce que je leur dis ? Il s’agit de ne pas les brusquer, surtout. Je ne veux pas avoir les flics au cul tout de suite. - Savez-vous combien de fois je suis sorti de mon Centre ? - Ah, parce que tu t’es évadé… - Ferme…ta gueule, mec, dis-je au garçon toujours debout en levant mon arme de façon à ce qu’elle pointe son visage de côté. Si tu veux pas respirer d’une autre façon que par le nez, tu m’écoutes attentivement et tu t’assis bien sagement là où t’étais il y a quelques secondes.

L’autre fige un moment, puis obtempère en grognant. Il faut que je garde celui-là à l’œil. - Beaucoup mieux. Bref, comme je disais, savez-vous combien de fois je me suis évadé ? Quatre fois. Et combien de fois je me suis fait reprendre ? Trois. Et cette fois-ci, on me tire dessus à vue si on me voit. Les caves du gouvernement ont pris beaucoup trop de temps à comprendre que les mesures de sécurité des Centres du Savoir étaient beaucoup trop souples. Du coup, je suis devenu une nuisance pour la société et la Sûreté du Québec veut me transformer en passoire. Mais moi, évidemment, ça me tente pas. Pis vous allez m’aider à leur faire comprendre que leur projet de confinement de marde, ben ils vont devoir se le mettre là où je pense. - Ben aux dernières nouvelles, c’est 15 ans minimum si on aide un gars comme toi, je te signale ! me réplique la blonde, que je commence à trouver légèrement agaçante, maintenant. - Entre 15 ans et le savoir absolu, tu choisirais quoi, ma petite ? je lui réponds avec mon air le plus narquois possible. - N’importe quoi qui me met pas dans le crisse de trouble ! Compréhensible, mais elle ne peut pas échapper à ses fautes de toute façon. - Pis l’épisode du piratage dans les ordis de l’Assemblée nationale, c’était qui, d’abord ? Elle fige, et c’est presque drôle à voir. La tension a monté d’un cran, comme si les autres allaient lui sauter dessus d’un moment à l’autre. Puis, comme une épée de Damoclès, des flashs bleus passent à travers les stores et nous font tous sauter à terre. - Les gars, faut alerter la police, pis ça presse ! crie presque l’échalas à l’afro. Il faut que je leur dise. Le droit à l’information a été brimé depuis bien trop longtemps.

- Écoutez, écoutez ! J’ai besoin de vous autres pour faire tomber le gouvernement. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi on vous enseigne seulement trois-quatre matières à l’école ? Pourquoi vous n’avez pas accès à certaines jobs ? Ou même pourquoi on vous enferme si vous vous rappelez de certaines choses interdites ? Le dénommé Bissonnette est sérieusement sur le point de péter un câble. Il me gueule à la figure : « Ben pourquoi on devrait savoir ça, tu penses ! ? » - Parce qu’on vous fait littéralement un « brainwash » à chaque fois ! Parce que le premier ministre a compris que la connaissance, c’est le pouvoir. C’est pour ça qu’il n’y a que moi et quelques autres qui savons ces choses-là : les autorités ont besoin de quelqu’un qui les remplace à leur mort. C’est la meilleure dictature jamais créée, parce que vous savez pas qu’il y a une dictature !

La blonde s’est calmée, à présent. Elle tente d’ouvrir la bouche, mais les mots peinent à sortir. Je dois me rapprocher de deux pas pour comprendre son discours. - Tu veux… » Elle déglutit. « Tu veux qu’on fasse quoi, exactement ? » Je sors un disque dur de ma poche. Les autres me jettent un regard ahuri. - Brancher ça chez Radio-Canada. On va pouvoir établir une connexion entre la base de données de mon Centre et le reste du réseau de la province. Je sais, c’est pas de la tarte, mais il faut que la population soit au courant de ce qui se passe. Après la Révolution tranquille, c’est celle des cerveaux qui est en marche. Vous êtes avec moi ?

Ils ne se calment pas pour autant. Clara est en train de pleurer en silence, roulée en boule sur la moquette tachée de bière. - Moi aussi, j’y suis passé, mais les doses du produit que les docteurs m’ont donné n’étaient pas assez puissantes. Mes souvenirs ne faisaient que s’enfouir, mais jamais s’effacer. J’ai lu vos dossiers, et je sais que votre curiosité à tous vous a déjà mis dans le trouble à cause de différents vols de données et d’entrées par effraction dans des bâtiments officiels. Mais vous voulez savoir. Vous ne pouvez pas vous en empêcher, pas vrai ? C’est pour ça que j’ai besoin de vous. Peu importe la censure, il y a toujours quelqu’un qui va faire fuiter l’information.

FINALE RÉGIONALE DE CÉGEPS EN SPECTACLE DE QUÉBEC PAR ANNE PLANTE

Ce 18 mars dernier a eu lieu la 38ème édition de Cégeps en spectacle à la Salle Albert-Rousseau, au Cégep de Sainte-Foy. Art du cirque, humour, chant, musique, danse… Les gagnants de la première étape nous ont présenté divers numéros.

C’EST QUOI, CÉGEPS EN SPECTACLE ? C’est un concours étudiant sur les arts et la scène, regroupant les cégeps de 5 régions (Montréal, Québec, Est, Centre-Est, Centre-Ouest). Les objectifs sont de promouvoir l’usage de la langue française, de promouvoir les arts de la scène, mais également d’offrir la possibilité aux étudiants et étudiantes du collégial de prendre contact avec les différents métiers reliés au monde du spectacle. Le concours se divise en trois étapes : la finale locale, qui se déroule à l’intérieur de chacun des collèges membres (le jury sélectionne ensuite un numéro gagnant); la finale régionale, qui se déroule à l’intérieur de chacune des cinq régions et qui regroupe les gagnantes et les gagnants locaux (deux numéros gagnants sont sélectionnés); et finalement, la finale nationale, qui se déroule chaque année dans une région différente et regroupe dix gagnantes et gagnants régionaux (trois numéros gagnants sont ici choisis par les membres du jury).

CRITIQUE GÉNÉRALE Les artistes avaient tous une attitude professionnelle lorsqu’ils se sont présentés sur la scène, se reprenant sans tarder lorsqu’il y avait un pépin, descendant de la scène tout en continuant la prestation et chantant en gesticulant. Encore une fois, j’ai été agréablement surprise par le talent des étudiants, mais surtout de la diversité ! J’ai adoré les prestations de danse et de cirque puisque ce n’est pas ce qu’on voit le plus souvent ! La musique était parfois trop forte et devenait par moments un bruitage. Beaucoup de commentaires fusaient parmi les spectateurs, ce qui

déconcentrait… Mais tous ont su profiter pleinement de la soirée ! Pour écrire ma critique, je me suis basée sur les critères d’évaluation du concours qui ont été répartis en trois catégories : l’originalité à 30%, la présence sur scène à 30% et le talent à 40%. =1 = .5

CÉGEP DE THETFORD MINES MarcAntoine Beaudoin et les musiciens parmi tant d’autres nous ont présenté un numéro de chant-musique-création. Originalité : Plusieurs groupes de musique dans le même genre. Présence sur scène : Peu de déplacement, cependant le chanteur a pris le temps de présenter ses musiciens, créant ainsi une bonne ambiance. Talent : Magnifique voix, musique très agréable à écouter ! Note :

MÉRICI COLLÉGIAL PRIVÉ Maryline Gaudreault nous a présenté un numéro de danse-mixte (création et interprétation). Originalité : J’adore le baladi ! Très original ! Les couleurs de son costume étaient magnifiques et le décor très simple, mais si beau. Présence sur scène : Beaucoup de mouvement, immense sourire du début à la fin et elle a même osé descendre rejoindre les spectateurs ! Talent : Pour moi, le baladi est une danse très sensuelle. Cependant, j’avais l’impression que cette prestation penchait plutôt du côté sexuel. Note :

CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES DE LAC-MÉGANTIC Carl Fortier nous a présenté un numéro de chant-musique-interprétation. Originalité : J’adore ce style de musique, mais encore une fois, très populaire dans les autres numéros. Présence sur scène : Carl nous a parlé avant sa prestation, nous laissant un commentaire très franc et amical ! On avait l’impression d’être dans un salon avec un ami. Talent : Bien aimé la performance ! Note :

CÉGEP DE LÉVIS-LAUZON Léa-Marie Métivier nous a présenté un numéro d’humour-création. Originalité : J’ai été agréablement surprise par ce numéro. Malgré son air délicat, Léa-Marie a beaucoup de caractère ! J’ai adoré l’entrée ! Présence sur scène : Elle semblait très à l’aise et se reprenait naturellement lorsqu’il lui arrivait de hacher ses mots. Talent : Très drôle ! Elle a fait des blagues assez osées, mais le public a adoré ! Note :

CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES EN CHARLEVOIX Dylane Foster nous a présenté un numéro de chant-musique-interprétation. Originalité : Interprétation d’une chanteuse assez bien connue, cependant Dylane a su y ajouter sa propre touche personnelle. Présence sur scène : Pas beaucoup de déplacement. Talent : J’ai adoré le mixte de sa voix et de sa musique ! Note :

CAMPUS NOTRE-DAME-DE-FOY

silences, à certains moments, il n’était pas toujours facile de suivre !

Le g ro u p e D a n s B r u m e n o u s o n t p ré s e n t é u n n u m é ro d e chant-musique-création.

Originalité : La seule prestation de cirque et en plus, il y avait une histoire derrière ses mouvements de contorsionniste qui nous faisaient grimacer tellement elle se cassait en deux ! J’ai adoré !

Originalité : intéressants !

Présence sur scène : C’est simple, elle envahissait la scène.

Camille Gagnon nous a présenté un numéro de danse-mixte (création et interprétation).

Instruments

très

Note :

CÉGEP DE SAINTE-FOY

Présence sur scène : Peu de déplacement, mais ambiance agréable avec la fumée et l’attitude des musiciens.

Talent : Wow ! Wow ! Wow ! Note :

Originalité : Ce style de danse me coupe le souffle à chaque fois !

Talent : J’ai craqué pour la voix de la chanteuse, malgré quelques petits pépins au début (qu’elle a su d’ailleurs bien gérer).

CÉGEP GARNEAU

Présence sur scène : Elle n’osait pas à prendre toute la place disponible !

Note :

Originalité : Catégorie très populaire, mais elle a su se démarquer !

CÉGEP BEAUCE-APPALACHES

Présence sur scène : Pas beaucoup de déplacement également.

Le groupe Quidam nous o n t p ré s e n t é u n n u m é ro d e chant-musique-interprétation.

Talent : Très belle voix qui accompagnait bien la musique ! Plus que plaisant à entendre !

Originalité : La chaise berçante au milieu de la scène, les vêtements qui faisaient un lien avec leur chanson, leur choix de chanson… Wow !

Note :

Présence sur scène : Le chanteur était épuisant à regarder ! Il ne cessait pas de bouger d’un côté à l’autre de la pièce, se jetait sur le sol… J’ai adoré. Talent : J’étais ébahie, mais le son était si fort que parfois je perdais le fil et n’arrivais plus à comprendre les paroles ou à bien distinguer les instruments. Note :

CÉGEP DE LIMOILOU Coralie Roberge nous a présenté un numéro d’art du cirque-création.

Mélodie Spear nous a présenté un numéro de chant-musique-création.

CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES DE MONTMAGNY Le duo Mylou nous a présenté un numéro d’humour-création.

Talent : Il était très impressionnant de la voir effectuer toutes ses pirouettes avec tant d’agilité. Puisque c’était la deuxième fois que j’ai eu la chance de voir sa prestation, il fut plus facile de voir la petite histoire derrière la simple danse. J’avais l’impression de voir tout le travail qu’une danseuse devait accomplir avant de devenir une étoile. Wow ! Note :

CÉGEP DE LA POCATIÈRE Le groupe SMASH nous ont présenté un numéro de chant-musique-interprétation.

Originalité : Ils nous donnaient parfois l’impression qu’ils se jetaient d’un côté de la scène ou de l’autre durant leur prestation, mais on finissait toujours par voir la ligne directrice parmi leurs innombrables activités.

O r i g i n a l i té : prestation !

Présence sur scène : Beaucoup de déplacement, de gestuel. Très agréable à regarder !

Talent : Très bonne musique ! À voir de nouveau !

Talent : Très drôle ! J’aurais cependant aimé que les deux humoristes prennent le temps de bien dire leurs lignes et de les entrecouper par des

J ’a i

a d o ré

Présence sur scène : J’aurais apprécié davantage de mouvements, de déplacements.

Note : Félicitations à nos deux gagnants, Coralie Roberge et le groupe Quidam ! Anne Plante

CITATIONS DE FILMS 1.

« J'ai dégusté son ________ avec des fèves au beurre, et un excellent chianti. » (Le Silence des Agneaux)

« Vive la ___________ ! » (Wall Street)

« Dis bonjour à mon p'tit _________! » (Scarface)

4. « Sous ce masque, il y a une _______, monsieur Creedy, et les ________ sont à l'épreuve des balles. » (V for Vendetta) 5.

« Et là, tu sauras que la seule chose qui se plie ce n’est pas la ______________, c’est seulement ton reflet. » (Matrix)

« Pas de bras, pas de ______________! » (Intouchables)

7. « La folie, comme tu dois le savoir, c'est comme la _________: ça ne réclame qu'une petite poussée! » (Batman : The Dark Knight) 8.

« Stupide _______ joufflu ! » (Le Seigneur des anneaux, Les Deux Tours)

9. « Il faut du courage pour affronter ses ennemis, mais il en faut encore plus pour affronter ses ________. » (Harry Potter à l’école des sorciers) 10.

« Je te signale que les flics ont une fâcheuse tendance à remarquer les véhicules pleins de ________ ! » (Pulp Fiction)

LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE COÛTE 41 000 LAMBOURGHINIS CHAQUE ANNÉE! PAR JEANNE LALONGER-LAURENT

Tandis que des problèmes politiques internationaux attirent ces derniers temps beaucoup l’attention des médias et des masses par le fait même, certains sujets tout aussi problématiques sont moins discutés. Le gaspillage alimentaire est un problème d’envergure mondiale, mais c’est toutefois dans les pays nord-américains qu’il est le plus important. Le gaspillage alimentaire n’est pas uniquement constitué de la nourriture jetée après un repas ou encore au restaurant, mais bien l’entièreté de la nourriture, préparée ou non, qui pourrait être consommée à la fois par des humains et des animaux.

POURQUOI LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE? Au Canada, la quantité d’aliments gaspillés s’élève à 40 %, ce qui en fait l’un des pays où le problème est le plus présent avec les États-Unis. Ce qui provoque le problème est premièrement les standards extrêmement élevés en ce qui a trait à la qualité de la nourriture.

Il y a de nombreuses autres raisons pour lesquelles la nourriture est gaspillée. Par exemple, si un oeuf est crevé dans un paquet de douze, les onze autres parfaitement bons à manger seront aussi jetés. Si un petit contenant de yogourt individuel se descelle d’une caisse, toute la caisse sera gaspillée. Toute cette nourriture jetée en grande quantité tandis que seuls quelques aliments sont à condamner est l’une des sources de gaspillage alimentaire les plus faciles à éliminer de notre quotidien. Cependant, les conséquences d’un tel gaspillage ne sont pas uniquement écologiques, mais aussi socio-économiques. Au Canada, le 40 % de gaspillage alimentaire représente 31 milliards de dollars chaque année. À plus petite échelle, cela signifie que les familles canadiennes jettent chaque année entre 700 $ à 1600 $.

Le marché n’accepte que les produits parfaits. Des fruits aux teintes spécifiques et à la forme parfaite. Tout doit être exactement conforme aux normes établies. Toutefois, cette demande, qui peut sembler justifiée, est en fait en grande partie responsable du gaspillage alimentaire. Il est vrai que les normes alimentaires devraient être respectées si l’aliment est nocif pour le consommateur, mais dans de nombreux cas, un produit déformé ou d’une couleur légèrement différente n’en change pas la viabilité.

http://tfpc.to/food-waste-landing/food-waste-theissue https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspillage_alimentaire http://ici.radio-canada.ca/sujet/manger-sans-gaspiller http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/affaires/201603/11/01-4959868-gaspillage-alimentaire-au-canada-un-fleau-de-31-milliards-.php http://quebec.huffingtonpost.ca/news/gaspillage-alimentaire/ http://greatist.com/health/how-to-ways-reduce-food-waste http://mashable.com/2015/02/15/food-waste-tips/#VcbrPD9uPgqw http://mallenbaker.net/perch/resources/food-waste-standard.jpg

FAÇONS D’ÉVITER DE GASPILLER Il y a toutefois des façons de réduire le gaspillage alimentaire que l’on produit individuellement. Premièrement, éviter de cuisiner de trop grosses portions de chaque repas, ou du moins en servir uniquement la quantité nécessaire au repas et garder le reste pour des lunchs. Il est aussi conseillé d’acheter à l’épicerie uniquement ce qui est nécessaire, afin de ne pas emmagasiner chez soi de la nourriture qui ne sera peut-être pas consommée. En parlant d’emmagasinage, il est aussi recommandé de placer les produits les plus vieux à l’avant dans le réfrigérateur et les plus frais au fond afin d’être davantage porté à utiliser les vieux produits, pour éviter qu’ils ne soient oubliés et qu’ils périment.

Un dernier conseil serait d’utiliser les aliments à leur capacité maximale, dans le sens où même s’ils ne semblent plus viables pour un certain plat, il faut essayer de trouver un plat pour lequel ils le sont. Par exemple, une banane étant trop mûre pour être mangée seule peut être cuisinée en un pain aux bananes. Bref, bien que le gaspillage alimentaire soit un problème à l’échelle mondiale, il n’est pas impossible de faire un changement en modifiant légèrement sa routine et ce changement sera profitable à la fois pour l’individu et pour la collectivité, en plus d’être bon pour l’environnement et pour l’économie. Jeanne Lalonger-Laurent

L’AIDE HUMANITAIRE AUTOUR DU GLOBE PAR JEANNE LALONGER-LAURENT

Depuis le tremblement de terre à Haïti, l’aide humanitaire est un sujet de plus en plus discuté. Évidemment, le concept existe depuis déjà longtemps, mais sa visibilité a grandement augmenté avec cet événement. Toutefois, que connaissons-nous vraiment sur l’aide humanitaire hormis le fait que des dons sont demandés lorsqu’on paie à l’épicerie? Et où vont ces dons ?

UN PEU D’HISTOIRE... L’aide humanitaire remonte à la fin du 19e siècle, avec la famine en Chine de 1876-1879 due à une sécheresse ayant empêché les récoltes d’être cultivées. Un anglais du nom de Timothy Richard demanda à la communauté étrangère de Shanghai (les riches entrepreneurs européens) de prêter main-forte aux habitants en fournissant de l’argent.

Une campagne similaire fut aussi menée en Inde durant la même famine de 1876-1878. Avant les années 80, l’aide humanitaire fut uniquement menée par des particuliers riches et donc de façon individuelle. Cela prit donc une centaine d’années avant que l’aide humanitaire ne soit plus privée. Après ces années toutefois, les médias et la société commencèrent à agir concrètement. Durant la famine en Éthiopie de 1983-1985, la BBC envoya une équipe afin de faire un reportage sur la crise pour sensibiliser la population. Une organisation, Live Aid, fut mise sur pied afin de récolter des fonds pour venir en aide à l’Éthiopie. Des millions de personnes firent des dons, et ce fut le début de l’aide humanitaire moderne. Depuis, plusieurs interventions majeures eurent lieu, comme pour la crise en Haïti, la vaccination contre le VIH, la crise en Syrie, etc. Les 23 et 24 mai 2016, eut lieu en Turquie, le premier sommet mondial d’aide hu-

manitaire (World Humanitarian Summit), une initiative de l’UN OCHA.

COMMENT L’AIDE HUMANITAIRE FONCTIONNE-T-ELLE ? L’aide humanitaire englobe plusieurs types d’organisations. Certaines aident à évacuer les rescapés, d’autres à la reconstruction du pays, à la réinstauration de services publics comme les écoles, ou encore aux soins des blessés durant les conflits armés. Certaines des plus importantes sont Action Against Hunger, Médecins sans frontières, La Croix-Rouge, Refugees International et l’United Nations Children’s Fund (UNICEF).

MAIS QUI SONT EXACTEMENT LES TRAVAILLEURS HUMANITAIRES? Quelles études ont-ils faites, et comment sont-ils engagés ? Les travailleurs humanitaires sont des gens avec des champs d’études divers. Évidemment, des études en lien avec la médecine et l’éducation sont popu-

laires chez ceux intéressés à devenir travailleurs humanitaires, mais ce n’est pas inclusif. Le plus important chez le travailleur humanitaire est son enthousiasme et son désir d’aider les autres. Il est cependant dit que trois années d’expérience sont un critère non officiel pour être choisi comme travailleur humanitaire. Ces trois ans peuvent être de l’expérience acquise en bénévolat pour des oeuvres caritatives, afin de se familiariser avec le milieu. Il est toutefois important de savoir que ce ne sont pas tous ceux qui le désirent qui peuvent le devenir. Mais être travailleur humanitaire n’est pas un emploi aisé. Il ne s’agit pas uniquement de voyager dans le monde afin d’aider ici et là dans les pays défavorisés ou en crise. C’est un emploi demandant un moral d’acier, puisque les conditions de vie dans les pays ayant le plus besoin d’aide sont souvent horribles. Il faut aussi des gens courageux sachant garder leur sang-froid, puisque les crises humanitaires les plus graves génèrent souvent beaucoup de morts,

de blessés graves, etc. Tout comme les militaires, le travailleur humanitaire doit faire face à la situation au meilleur de ses compétences sans jamais flancher.

d’aide humanitaire, mais plusieurs. L’un des plus importants aspects est toutefois l’aide à l’éducation dans les pays défavorisés qu’il apporte.

Évidemment, puisque le travailleur humanitaire travaille souvent durant des crises dangereuses, il doit aussi s’engager à risquer sa vie au profit de l’aide qu’il apporte aux autres. Et il ne faut pas penser qu’exercer ce métier permet de devenir riche, car le salaire d’une année se situe autour de 40 000 $.

Du travail manuel est aussi effectué, par exemple la livraison de provisions, la reconstruction de bâtiments, dont les écoles, etc.

L’an 2013 fut particulièrement dramatique pour les travailleurs humanitaires, avec 155 morts, 171 blessés et 134 enlèvements. Depuis, les nombres ont légèrement diminué, mais à peine. En 2015, il y eut 109 morts, 110 blessés et 68 enlèvements.

LE TRAVAIL DE TERRAIN Si ce ne sont pas tous les travailleurs humanitaires qui sont envoyés sur le terrain (certains travaillent dans des bureaux), l’une des parties les plus significatives de l’aide humanitaire est celle déployée physiquement.

LES VACANCES / TRAVAIL HUMANITAIRE Un nouveau phénomène dans le travail humanitaire est de plus en plus populaire ces dernières années, et c’est le mélange de tourisme et de travail humanitaire : le « voluntourism ». Il s’agit de planifier un voyage touristique et d’utiliser quelques jours de ce voyage afin d’aller faire de l’aide humanitaire. Cette mode soulève cependant un débat éthique. Plusieurs organisations, telles Volunteer Travel, offrent des voyages de travail humanitaire adaptés à tous les besoins. En famille, avec des collègues, en groupes scolaires. Tout y est.

Médecins sans frontières et la CroixRouge sont deux des principales organisations qui fournissent des soins médicaux sur le terrain. En plus de soigner les blessés, ils distribuent aussi des vaccins et aident à fournir de la nourriture et de l’eau.

Bien que cette accessibilité au travail humanitaire puisse sembler avantageuse pour tous, ce n’est pas exactement le cas. Évidemment, les intentions des « voluntourists » ne sont pas mauvaises. Le problème réside dans le fait qu’ils ne sont pas professionnels dans ce qu’ils s’engagent à faire.

L’UNESCO quant à lui ne se concentre pas uniquement sur un seul type

J a c o b Ku s h n e r ex p l i q u e d a n s son article The Voluntourist’s Dilem-

ma dans le New York Times que ce qui provoqua un doute chez lui par rapport au « voluntourism » fut un spectacle auquel il assista à Haïti. Un groupe de touristes remuait ciel et terre afin de construire une école et à leur côté, un groupe de maçons haïtiens les observant d’un air perplexe. Kushner réalisa alors que malgré la bonne volonté des « voluntourists », ces derniers nuisaient en fait à la construction de cette école, puisque des professionnels plus compétents auraient pu réaliser le même travail en moins de temps et probablement mieux. Bref, le «voluntourism» soulève beaucoup de questions quant à la question de l’engagement et de la volonté vs. la légitimité du travailleur.

EN CONCLUSION

Et bien que l’aide humanitaire semble un concept e n t i è re m e n t p o s i t i f, i l a ses hauts et ses bas, et il faut y réfléchir à deux fois avant de devenir travailleur humanitaire. Si toutefois ce choix est positif, ce qu’il reste à faire c’est de bien se cramponner et de donner le meilleur de soi-même ! Jeanne Lalonger-Laurent

https://aidworkersecurity.org/incidents/report/summary https://www.theguardian.com/global-development/2014/aug/19/deaths-aid-workers-world-humanitarian-day https://www.pri.org/stories/2017-03-13/worst-humanitarian-crisis-decades-happening-right-now http://www.redcross.ca/about-us/jobs/before-you-apply/are-you-ready-to-be-an-international-aid-worker http://www.touteleurope.eu/les-politiques-europeennes/aide-humanitaire/synthese/fonctionnement-de-l-aide-humanitaire-europeenne.html http://ici.radio-canada.ca/emissions/la_tete_ailleurs/2010-2011/chronique.asp?idChronique=335601 https://en.wikipedia.org/wiki/Attacks_on_humanitarian_workers https://en.wikipedia.org/wiki/Humanitarian_aid https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide_humanitaire http://www.shmoop.com/careers/international_aid_worker/salary.html www.globalcorps.com/jobs/ngolist.doc http://unesdoc.unesco.org/images/0023/002335/233557E.pdf https://www.nytimes.com/2016/03/22/magazine/the-voluntourists-dilemma.html http://www.unhcr.org/thumb1/53f3124e6.jpg

UN PETIT PAS VIRTUEL POUR L’HOMME, MAIS UN GRAND BOND POUR L’INDUSTRIE PAR MAXIME DELAGE

OUCH, LE SOL EST VRAIMENT FAIT DE LAVE !

Avec chaque année qui passe, il nous arrive de voir de nouvelles innovations technologiques et prototypes de toutes sortes, que ce soit au niveau des transports, de la domotique ou de la robotique. Le domaine du jeu vidéo n’est également pas en reste et nous présente annuellement de nouvelles façons de nous divertir pour nous forcer à toujours rester devant nos moniteurs et nos télés. Le géant nippon Nintendo a d’ailleurs commencé l’année en grand en lançant son nouveau bébé, la Switch, véritable hybride entre une console de salon et une console portable pour faire un pied de nez à Sony et Microsoft (un pied de nez profitable considérant qu’elle a battu en 2 jours le record de ventes au lancement aux É.-U. pour une console appartenant aux créateurs de Mario). En marge de cette nouveauté, d’autres créations inusitées ont également fait leur apparition récemment, et c’est pourquoi j’ai décidé de vous les présenter ci-dessous.

Chacun d’entre nous a évidemment entendu parler ou a pu tester par luimême la réalité virtuelle. C’est cool, c’est branché et ça nous permet de presque franchir la barrière entre le monde réel et virtuel. Notez bien que j’ai dit « presque » : le seul inconvénient qui nous dit encore que nous sommes ancrés dans le réel, ce sont nos petits pieds plantés au sol. Les Japonais chez Cerevo ont donc conçu une solution pour remédier à ce problème : des chaussures VR. Bon, d’accord, elles ressemblent beaucoup plus à des grosses sandales de plastique qu’à des chaussures, mais elles semblent réellement prometteuses. Dévoilé au CES 2017 au début du mois de janvier, le prototype (qui devait être testé avec des gants) est conçu avec des capteurs tactiles et, grâce à plusieurs vibrations différentes, simule des surfaces sur lesquelles on marcherait en étant pieds nus, comme le bois, le sable ou une flaque d’eau. Évidemment, il n’en est qu’au stade de développement, mais imaginez les possibilités que ça nous offrirait. Nous saurions maintenant ce que c’est de marcher sur la lave quand notre personnage tombe d’un niveau, ou nous pourrions sentir une certaine douleur dans les pieds si on marche indéfiniment comme certains héros de jeux, par exemple la nouvelle venue

Aloy qui combat des machines imitant des animaux dans le très prisé Horizon Zero Dawn. On pourrait même sentir les Goombas (vous savez, les créatures qui ressemblent à des champignons) s’affaisser sous nos pieds d’une façon réaliste, à l’instar de Mario qui le fait continuellement depuis plus de 30 ans… ou peut-être que ce n’est pas une bonne idée, tout compte fait. Mais bref, c’est tout de même un gadget qui mérite d’être abordé dans le domaine des innovations. Affaire à suivre, donc.

UN MONDE À L’ENVERS Tout gamer qui se respecte a déjà connu le moment où ses parents lui demandent de ne pas passer trop de temps devant l’écran au risque d’endommager sa vision. Chers amis, vous pouvez maintenant disposer d’un argument très solide contre cette plainte: un jeu vidéo produit en 2015 est déjà utilisé pour corriger la vision. Oui, vous avez très bien lu. Ubisoft a lancé un partenariat avec la compagnie Amblyotech et des chercheurs de l’université McGill afin de développer un jeu spécialement conçu pour traiter et corriger l’amblyopie, une maladie visuelle qui se caractérise par une faiblesse de l’un des deux yeux, ce qui fait en sorte que le cerveau ne reconnaît pas ses signaux et utilise seulement l’autre œil, qui est dominant dans

ce cas-ci. Le jeu en question, dénommé Dig Rush, est donc conçu pour forcer le globe oculaire en difficulté à vaincre cette faiblesse. Comment il fonctionne ? Pour y jouer, le patient doit utiliser des lunettes ressemblant à celles des films 3D, sauf que la différence ici est qu’elles vont utiliser une couleur pour chacun des types d’objets dans le jeu : ainsi, les personnages (vus par l’œil faible) sont en bleu et les trésors (vus par l’autre œil) sont en rouge. Pourquoi ? Parce que cela permettra au joueur de coordonner ses deux yeux pour aller chercher ces récompenses virtuelles plutôt qu’avec l’oeil dominant seulement, ce qui permettra de réduire le rapport de force entre les deux mirettes. Ce traitement non conventionnel servira surtout à remplacer l’autre actuellement en place, c’est-à-dire un patch qui cache l’œil pour essayer d’arriver au même résultat (et fiez-vous sur moi, c’est très désagréable à porter). Le problème avec ce dernier, cependant, est qu’il doit être utilisé plus de 6 heures par jour, pendant une période de 6 mois à un an (!), et les résultats ne sont jamais très concluants non plus : aucun adulte ne peut espérer voir un changement dans sa vision avec le patch, contre seulement 60 % des enfants atteints du même problème, selon le Dr Simon Clavagnier

BETAUX Benjamin, « Nintendo Switch : Un record de ventes aux États-Unis selon Nintendo », JeuxActu, http://www.jeuxactu.com/nintendo-switch-un-record-de-vente-aux-etats-unis-selon-nintendo-108357. htm, 7 mars 2017 SUARD Camille, « CES 2017 : Cerevo vous propose des chaussures et des gants VR », FrAndroid, http:// www.frandroid.com/produits-android/realite-virtuelle/402669_ces-2017-cerevo-taclim-vous-proposedes-chaussures-et-des-gants-vr, 5 janvier 2017 MAISONNEUVE Vincent, « Un jeu vidéo d’Ubisoft pour corriger la vision », Radio-Canada Web, http:// ici.radio-canada.ca/nouvelle/709367/jeu-video-vision-amblyopie-correction-yeux, 3 mars 2015

de l’université McGill. C’est pourquoi Dig Rush, qui ne va être utilisé que quelques heures par jour dans un traitement s’échelonnant sur deux à trois mois, se veut donc une alternative plus efficace et plus amusante qu’un bout de plastique ou de sparadrap qui donne l’impression d’être un pirate borgne dans une série B des années 70. Voilà les innovations gaming que j’ai pu trouver pour l’instant, mais il en reste encore plusieurs autres à traiter. Le monde technologique se renouvelle sans cesse, et c’est pourquoi je risque de faire une suite à cet article. Amis geeks et autres amateurs de la communauté, gardez donc vos sens éveillés et vos écrans allumés jusqu’à la prochaine parution !

LE COIN DES MATHÉMATIQUES PAR SAMUEL LACHANCE

Aucune solution n’est fournie puisque vous pouvez vérifier votre réponse par vous-même. Si vous avez des commentaires à formuler (trop facile/difficile, encouragements, insultes), vous pouvez venir me voir au Grimoire et je le prendrai en considération. Voici le top 5 des meilleures solutions de la dernière parution:

Rappels : -Il faut utiliser exactement 4 fois le chiffre 4 et aucun autre chiffre. -Il est interdit d’utiliser les logarithmes, mais tous les autres symboles sont permis. -Les solutions seront évaluées selon leur simplicité, par exemple, une solution avec seulement les quatre opérations de base est meilleur qu’une autre solution qui utilise une racine carrée.

JEUX ^

Qui sommes-nous : un nouveau comité de l’Association étudiante! Notre but : promouvoir la musique francophone ainsi que les chanteurs et chanteuses francophones émergent(e)s parce que cette musique est si riche, si incroyable, mais souvent très peu connue! Comment : Par des découvertes musicales à chaque semaine sur notre page facebook, des entrevues avec des artistes à découvrir et… des spectacles!!! Eh oui, c’est vrai! Très bientôt aura lieu une soirée musicale au cégep avec des groupes musicaux québécois à connaître! Reste à l’affût!! Suis-nous sur notre page facebook : www.facebook.com/lefranco.csf ***On recrute!!! Si tu souhaites t’impliquer dans ton cégep et que tu crois comme nous que la musique francophone a un énoooorme potentiel, écris-nous par message facebook!*** À bientôt! Le Franco