Le Journal du Vrac 72: Mars/avril 2010

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N°72

Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulents Preview Salon

« Le salon CFIA, une grande usine »

Actu

DR Boulen

DR Gottwald

Le port de Rouen se distingue, malgré la crise

CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT DU VRAC, QUELLES SOLUTIONS ?

Un nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS

Pesage et dosage

Bruno Longamp, Serge Roger SAS : « Au service des projets industriels des clients »

DR

Application

NUMÉRO 72 - MARS/AVRIL 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 €



N°72 Mars / Avril 2010 SOMMAIRE

ENQUÊTE

Constructeurs italiens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ?

ACTU

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Chargements / déchargements

Les engrais

Pour les ports français : un seul objectif : la réduction du temps de chargement / déchargement des navires. Grues et portiques sont des indicateurs et des points de repère de présence des ports. Fiabilité, flexibilité, rapidité, tels sont les trois critères revendiqués par les constructeurs de manutention portuaire. Parmi les références qui font autorité dans ce domaine figurent Bûhler, le belge Vigan, Gottwald Port Industry. En matière de technologies, le marché poursuit ses évolutions, sans révolution notoire pour autant, mais en tenant compte des attentes et besoins des clients.

Plastinum réinvente le recyclage des plastiques

Chloé Chamouton

Quelles sont les innovations en matière de chargement et déchargement du vrac, les technologies les plus adaptées ? Comment ces technologies ont-elles évolué au cours des années ? Quelles ont été les adaptations et les transformations ? Pour cette enquête, nous avons choisi de faire un focus sur le chargement et déchar-

ENQUÊTE

gement des vraquiers sans oublier pour autant le chargement et déchargement des marchandises dans le domaine de l’industrie hors portuaire. Sur quels points est-il encore possible d’évoluer ? Quelles sont les contraintes qui déterminent le choix des équipements ? Contraintes économiques, ( amélioration de la vitesse, et

du rendement pour accentuer la compétitivité) mais aussi contraintes écologiques (réduction des émissions de poussières et autres nuisances), les fabricants d’équipements destinés au chargement déchargement du vrac doivent évoluer pour apporter des solutions efficaces dans ce domaine.

1 MANUTENTION PORTUAIRE : Quels équipements pour le chargement et déchargement des navires ? Une manutention portuaire plus compétitive et innovante ?

18 Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ?

Comment s’effectue le chargement et déchargement des vraquiers, ces navires qui transportent des matériaux en vrac. Un vraquier est un navire de charge destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s’agir de sable, de granulats, de céréa18

les mais aussi de matériaux denses comme les minéraux. On trouve également l’orthographe alternative vracquier, moins utilisée. Les vraquiers sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue.

Leur taille varie entre les caboteurs côtiers et les géants de 350 000 tonnes. Ils sont parfois décrits comme étant les « chevaux de trait des mers », en raison de la quantité de marchandises qu’ils transportent mais aussi de leur peu de médiatisation. En termes de

tonnage, ils forment 33 % de la flotte de commerce mondiale. Bien qu’étant bien moins sophistiqués que les méthaniers ou les paquebots, ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons (corrosives, abrasives, etc.), des méthodes

Le Journal du VRAC - N°72

REPORTAGES

INTERVIEW 36 Bruno Longamp, Serge Roger SAS : « Au service des projets industriels des clients »

REPORTAGES

Interview Interview

Application

Process Process

Bruno Longamp : « Au service des projets industriels des clients »

APPLICATION 40 Un nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS

Depuis 1848, la Société Serge ROGER SAS s’est imposée comme un des acteurs majeurs dans la réalisation d’installations industrielles pour produits en vrac, depuis l’ingénierie process jusqu’à l’installation et la maintenance des équipements installés. Aujourd’hui la compétence des équipes et la qualité des réalisations permettent à la société d’être reconnue en France et à l’étranger. Les domaines d’activité où la Société Serge ROGER intervient sont variés : Domaine agricole (céréales, engrais, semences…), Domaine agro alimentaire (meunerie, nutrition animale…), Domaine industriel minéral (cimenterie, plâtrerie, carrières, engrais…). Une société familiale qui mise sur la qualité, la confiance, le professionnalisme et la sécurité. Entretien avec Bruno LONGAMP, dirigeant de la société Serge ROGER SAS.

ÉQUIPEMENTS Le Journal du Vrac : Pouvez-vous nous présenter la société ? Bruno Longamp : La société Serge ROGER est avant tout une entreprise familiale qui existe depuis 1848. J’appartiens à la cinquième génération. J’ai repris les parts sociales à mon beau père il y a 10 ans et je dirige désormais la société.

QUE CHOISIR 44 Pesage et dosage 50 PRODUITS PHARES

JDV : Quels sont vos domaines d’activités ? Bruno Longamp : À l’origine, la société Serge ROGER avait une activité industrielle de conception d’équipement de manutention dans le domaine agricole. Mais nous sommes passés du domaine agricole et de meunerie vers de la conception d’équipements industriels sur toutes gammes d’activités produits (alimentation animale, café, cacao, équarrissage, verrerie, cimenterie). Le monde du vrac, notre activité première représente 60 % de notre chiffre d’affaires. Nous nous

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Je viens des métiers du « facilities management ». C’est en 1999 que j’ai rejoint mon beau père pour reprendre l’activité industrielle. Nous sommes passés d’une cinquantaine de salariés au début à 70 salariés à présent.

mettons au service des projets industriels de nos clients. Notre société repose sur un savoir faire de 5 métiers (réalisation d’équipements de manutention, d’équipements de process, chaudronnerie industrielle, maintenance industrielle et transfert industriel). L’étude et l’ingénierie avec un bureau d’études compétent qui propose des solutions globales à des clients dans le domaine du vrac, du stockage à la manutention pneumatique ou mécanique, que ce soit pour nos produits spécifiques ou pour d’autres produits. Concernant des produits plus spécifiques, (verrerie, cimenterie) nous concevons nos propres équipements, nous les fabriquons et les installons. Pour ce qui est des produits moins difficiles (orge par exemple), nous adoptons une philosophie d’ensemblier : nous proposons des équipements de partenaires. Adaptations techniques aux

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57 Le CFIA, le salon de toutes les innovations

PREVIEW SALON

REPORTAGES

Process

BOORTMALT : Le pôle Malt d’AXEREAL s’étoffe avec la naissance d’un nouveau silo de stockage d’orge d’une capacité de 30 000T et d’une nouvelle Malterie de 90 000T. Un nouveau silo construit par la société Gillouaye SAS basée à Guichen en Ile et Vilaine, société de construction de SILOS METALLIQUES pour le stockage de tout type de céréales, farines. Un équipement qui porte ainsi la capacité de production de malt à Anvers à 320 000 tonnes. Anvers devient donc le premier site de maltage en Europe. Un investissement impressionnant. L’occasion de faire le point sur les performances et les atouts de ce nouvel équipement avec le responsable d’usine Giovanni Vercammen.

INFO PR@TIQUE

De retour de Publication Agenda Index

Une entreprise qui surfe sur la croissance malt

Giovanni Vercammen, responsable de l’usine.

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DR

Application

Anvers : le premier site de maltage en Europe. De l’orge qui vaut de l’or. Un nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS.

INTERVIEW 60 Sébastien Gillet : « Le salon CFIA, une grande usine »

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Interview

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« Boormalt était à l’origine une entreprise familiale qui exploitait une malterie dans les environs de Leuven » commente Giovanni Vercammen, responsable de l’usine. En 1989, elle fit un grand en avant en reprenant les activités de deux céréaliers concurrents à Anvers, Sobelgra et Samga et en ouvrant ainsi la première unité de production de malt. Sa capacité annuelle étant passée de 55 000 tonnes à 240 000 tonnes en 2004, la malterie de Bootmeerbeek fut alors fermée et Boormalt prit une envergure internationale en créant des sièges en France, en Croatie et en Hongrie. Depuis 2005, Boormalt est devenue une filiale de Axéréal, la plus grande coopérative céréalière d’Europe. Dans ce cadre, le port d’Anvers occupe une place prépondérante indéniable dans les activités du groupe poursuit Gio-



É D I T O

Le journal du vrac, magazine multimédia Vous êtes les premiers à savoir, pour le vivre chaque jour, que les entreprises, face aux évolutions de leur environnement, se restructurent, évoluent, s’adaptent, se métamorphosent. Votre magazine Le Journal du Vrac se doit lui aussi d’accompagner le changement, voire de l’anticiper. Il devient résolument « multimédia », à savoir que vous pouvez désormais le trouver sur votre pc, ou smartphone, aussi bien que dans votre boîte aux lettres. Vous pourrez recevoir notre newsletter chaque semaine, afin justement de coller au plus près à l’actualité de votre secteur d’activité, et d’être ainsi l’outil essentiel d’information et donc d’aide à la réflexion voire à la décision dans ce monde où l’anticipation de l’innovation est la clé ! Dans ce numéro vous trouverez le dossier, que nous avons encore renforcé, sur le chargement et déchargement du vrac aussi bien dans le domaine portuaire que dans l’industrie hors portuaire. Une enquête qui vise à présenter les différentes technologies, les innovations en matière d’équipements et les

solutions pour améliorer la productivité, les performances et la préservation de l’environnement notamment avec ce souci récurrent de l’envol des poussières, une des contraintes fondamentales pour les constructeurs d’équipements. Nous vous présenterons également en préview toutes les coulisses de la 14e édition du salon CFIA, vitrine du secteur de l’agroalimentaire qui se déroulera à Rennes les 9, 10 et 11 mars 2010 avec les innovations des exposants en la matière. Sans oublier nos rubriques plus techniques avec un questionnaire sur la thématique du pesage dosage, la description et présentation de produits phares. Quant à la rubrique actualités, elle vise à mettre l’accent sur les nouveautés, les changements au sein des sociétés et entreprises. Le tout pour une nouvelle dynamique de ces sociétés. La dynamique, voilà bien de ce dont il s’agit. Et c’est ce qu’à travers toutes nos rubriques nous avons souhaité impulser pour vous donner l’information nécessaire aux choix que vous ferez. Jacques Fitamant Directeur de la publication

R SU E IGN L COM EN . C S A I MA UVR R D L O A ÉS RN D U O U CT W. J W L’ A W


ACTU

Fret de granulats Hubert du Mesnil, président de Réseau Ferré de France (RFF), et Denis Maître, président des activités Granulats et bétons de Lafarge France, ont signé un protocole de partenariat pour le développement des transports par voie ferrée. Ainsi, Lafarge Granulats s’engage à aug-

menter de plus de 50 % ses volumes de granulats transportés par le rail, soit au total plus de 4 Mt de granulats annuelles d’ici à 10 ans. Ce qui permettra de valoriser des gisements qui étaient jusqu’à présent peu accessibles et de contribuer à la réduction des émissions de CO2. En effet, ce partenariat rendra possible la

mise en œuvre, avec RFF, de solutions techniques, juridiques et financières innovantes pour développer le trafic ferroviaire associé aux carrières depuis les installations terminales embranchées (ITE) jusqu’aux grands centres urbains où se concentrent les chantiers et les projets de construction.

Plastinum réinvente le recyclage des plastiques La société néerlandaise Plastinum Polymer technologies vient d’ouvrir à Emmen, aux Pays-Bas, une chaîne de production pour le recyclage de divers déchets ménagers en plastique. La capacité de production visée est de 10 000 tonnes par an. Deux procédés ont été développés par Plastinum pour recycler indiffé-

remment différents polymères réputés immiscibles. Premier de ces procédé, le Blendymer permet d’obtenir l’Infinymer, une matière constituée de deux familles de thermoplastiques : l’un, de type polyoléfine, qui a pour principales applications le textile, le film plastique, l’automobile et l’emballage, est fourni

en granulés et s’adapte à l’injection ; l’autre, de type polystyrène choc, est majoritairement destiné à l’emballage et à l’électroménager. Le second procédé aboutit à l’Ultrymer, un polymère hautes performances. Le site d’Emmen doit entraîner la création de 25 emplois directs et de 20 emplois indirects.

La sécurité de vos filtres Nouveau mandat et silos avec BRILEX pour Pascal Sécula à la ÉVENT D’EXPLOSION Plats, ronds, bombés, cintrés… Toute taille, toute application

EVENT INDOOR

SÉCURITÉ

Protection des installations à l’intérieur des bâtiments

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présidence de la Federec Réuni dans le cadre du salon Pollutec qui s’est tenu en fin d’année dernière à Paris Villepinte, le conseil d’administration de Federec (Fédération des entreprises du recyclage) a reconduit, à l’issue d’un premier mandat de trois ans, Pascal Sécula au poste de président. Pour mener à bien la mission qui lui incombera au cours de cette nouvelle présidence, Pascal Sécula sera assisté d’un bureau composé d’un Vice Président, Robert Lifchitz, d’un trésorier, Jean-Philippe Sepchat (également président de la commission sociale), de deux présidents de syndicats nationaux, Bernard Rothé (Papiers–cartons), Marc Péna (Valordec) et de deux présidents de syndicats régionaux, Olivier François (Nord-Picardie) et Pierre Marandon (Région Parisienne). Au cours des trois années qui viennent de s’écouler, le secteur du recyclage a été confronté à d’importantes évolutions struc-


turelles et à une crise sans précédent qui a débuté en septembre 2008. La politique conduite par Pascal Sécula au cours de son premier mandat a été largement dictée par ce contexte et parmi les éléments marquants, il conviendra entre autres de relever : - L’élargissement du dialogue avec le monde politique, dialogue indispensable pour un secteur, le recyclage, de plus encadré par des réglementations complexes ; - L’organisation de la première édition du salon Nouvelles Matières Premières qui a contribué au renforcement de l’image de la profession en tant qu’acteur essentiel du développement durable ; - La contribution de Pascal Sécula à l’avènement d’une « Commission Jeunes Federec » qui constitue un vivier de futurs cadres de la Fédération. Le président de cette Commission est désormais membre à part entière du Conseil d’administration de la Fédération. La gestion de la crise 2008-2009 a conduit le Président de la Fédération à proposer un certain nombre de mesures sur le plan technique, financier et social qui ont contribué,

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ACTU

jusqu’à maintenant, à ce que l’essentiel des entreprises de Federec résiste à l’ouragan économique qui a déferlé sur le secteur et traverse cette période en évitant le pire. Au sortir de la crise, les professionnels du recyclage seront confrontés à de nouveaux défis. La restructuration du secteur, entamée il y a maintenant une dizaine d’années, après s’être assoupie le temps de la crise, pourrait, celle-ci passée, retrouver une nouvelle vigueur. L’adaptation de l’outil Federec à l’évolution de la structure professionnelle constitue sans doute, pour la nouvelle mandature de Pascal Sécula, le défi le plus ambitieux. Mais ce n’est pas le seul. À court terme, et sur le plan politique, la retranscription de la nouvelle Directive-cadre Déchets dans laquelle s’inscrivent les conditions de sortie du statut de déchet des matières premières recyclées sera l’objet de la plus grande attention des professionnels. Une page d’histoire de la profession est en train de se tourner. Il s’agit, pour la Federec, d’être en ordre de marche au rendez-vous de cette échéance qui devrait avoir pour conséquence un grand bond en avant de l’image de la profession.

IPA 2010 : pleins feux sur l’innovation IPA, le salon international du process et du conditionnement alimentaire, se tiendra du 17 au 21 octobre 2010 au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Pour cette édition, selon les organisateurs, IPA valorise la production responsable et le développement durable, et place cette année 2010 sous le signe de la recherche et de l’innovation, démultipliant ses actions en ce sens : création d’un espace « Recherche Développement Innovation », mise en place d’un programme spécifique sur le forum Innovation Recherche, concours IPA de l’Innovation… Autant d’occasions pour les professionnels de la filière agroalimentaire d’investir dans l’innovation, meilleur outil pour augmenter leurs performances et rester concurrentiels. Selon le premier Baromètre de l’Innovation développé par le SIAL en 2009, les professionnels de l’industrie agroalimentaire reconnaissent quasi unanimement le rôle majeur de l’innovation dans la performance de l’entreprise. Ils affirment privilégier une « innovation réfléchie » en développant d’ici à cinq ans des innovations technologiques ou des process favorisant une production responsable.

Tout pour le stockage du Vrac Nous concevons, planifions et réalisons des équipements chaudronnés clés en mains pour la Chimie et l’Agro-alìmentaire dans le monde entier. Notre gamme d’équipements: • Installations de stockage clés en mains • Silos en acier inoxydable et Aluminium de toutes capacités • Echangeurs à Plaques • Soudage laser... Profitez de notre expérience de longue date, de nos moyens de calculs et de production les plus modernes ainsi que de notre qualité irréprochable.

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Taking care of processing

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ACTU

S’ils sont 95 % à afficher une réelle volonté d’innover, nombreux sont ceux qui ne savent pas forcément comment s’y prendre. Depuis de nombreuses années, IPA a développé une démarche volontaire de valorisation des techniques et de l’expertise favorisant le développement et l’innovation dans les industries agroalimentaires. En 2010, IPA va leur apporter des pistes de réflexion et des amorces de solutions répondant aux cas les plus variés, du plus banal au plus spécifique. Zone d’exposition et d’information exclusive, l’espace « Recherche Développement Innovation » sera spécifiquement dédié à l’analyse et à la R&D. Stratégiquement situé à proximité immédiate du forum Innovation Recherche, l’espace regroupera les instituts de recherche et d’analyse, centres techniques, spécialistes du conseil, du

financement, services et solutions, pour le développement de nouveaux produits et l’innovation dans l’agroalimentaire. Un cycle de conférences thématiques, au forum Innovation Recherche, permettra d’informer les professionnels des derniers travaux réalisés dans le domaine de la R&D, des avancées technologiques en génie des procédés et, plus généralement, de l’innovation appliquée spécifiquement aux industries agroalimentaires. En 2008, ce forum avait accueilli plus de 600 auditeurs. Le programme du forum Innovation Recherche accompagne, éclaire et guide dans la démarche de développement durable et d’achats responsables des IAA. Destiné à promouvoir l’excellence technologique et exclusivement réservé aux exposants, le concours IPA de l’Innovation, reconnu par l’ensemble de la pro-

fession, récompense à chaque cession les innovations les plus marquantes parmi les nouveautés nationales, européennes et mondiales, présentées en avant-première sur le salon. Enfin à noter en 2010, la tenue parallèle d’IPA, du SIAL et d’IN-FOOD, ce qui représente une offre exhaustive des différentes étapes de la filière agroalimentaire, de l’amont à l’aval : process, ingrédients, produits intermédiaires et produits finis. Plus d’informations sur www.ipa-web.com

Cemex livre 6 150 tonnes de rhyolite La carrière Cemex de Fréjus a livré 6 000 tonnes de granulats pour la création d’une station d’épuration écologique sur la commune de Montfort-sur-Argens, dans le Var. La station d’épuration filtre plantée de roseaux utilise le procédé d’épandage « RegulFluide ». Le principe de ce procédé est de faire transiter l’eau par gravitation au travers différentes couches de matériaux (sables et graviers) pour filtrer les matières en suspension et traiter les matières organiques biologiquement grâce aux bactéries. Le procédé, répété sur plusieurs bassins successifs, est complété par les roseaux qui évitent le colmatage du massif grâce à leurs racines et viennent également percer les dépôts accumulés sur la surface. Les eaux filtrées sont ensuite rejetées dans le milieu naturel. Pour obtenir un traitement optimal des eaux usées, deux éléments se révèlent fondamentaux : une répartition égale des eaux sur la totalité du bassin et la qualité des matériaux constituant le massif de filtration. Les matériaux fournis par Cemex ont permis de répondre à la qualité requise. La carrière de Fréjus 8

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de la société a livré au total 6 150 tonnes de rhyolite. « Cette roche volcanique, exploitée notamment sur le massif de l’Estérel, présente des caractéristiques physico-chimiques parfaitement adaptées aux impératifs de ce chantier », précise Rodolphe Wagner, chargé d’affaires de JT Régul’Fluid. En modifiant son installation de traitement, Cemex a pu fournir pour ce chantier des matériaux dont les seuils de propreté atteignaient les exigences

du procédé. Les aspérités du granulat fréjussien et l’absence de calcaire dans la roche offraient également toutes les conditions nécessaires au traitement des bactéries. Pour Karine Boulot, directrice commerciale de Cemex Granulats Rhône Méditerranée, « l’enjeu de ce chantier était de parvenir à produire des volumes importants dans un délai très restreint tout en maintenant un niveau de propreté des produits élevé ».


D’une durée de vie de 30 ans (sans renouvellement des granulats), la station de Montfort-sur-Argens sera à même de traiter les rejets en eaux des 2 000 habi-

tants de la commune grâce à sa surface de 5 000 m². « Moins d’opérations d’entretien, plus d’efficacité énergétique, et du fait d’un équipement technique opti-

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ACTU

misé, plus de fiabilité, nous ne voyons que des avantages à cette nouvelle installation », conclut Éric Audibert, maire de Montfort-sur-Argens.

Renouveau du fret ferroviaire au port de Paris À l’issue de son conseil d’administration du 30 novembre 2009, le port autonome de Paris a implanté deux importants opérateurs ferroviaires sur le port de Bonneuil-sur-Marne (94), la grande plateforme multimodale de l’est parisien. La première implantation concerne la société Inter Ferry Boat (IFB), filiale à 100 % de la Société Nationale des Chemins de Fer Belges. IFB s’installera sur un terminal ferroviaire du port, comportant un terre-plein de 42 500 m² et deux voies ferrées. Le trafic qui devrait débuter dès le mois de décembre 2009 à raison d’un train par jour fera

transiter des caisses mobiles entre la Belgique et l’Espagne dont certaines à destination finale de l’Ile-de-France. La deuxième implantation concerne la société Bourgey Montreuil Presse, rattachée à la branche fret du groupe SNCF (SNCF Geodis). Sur une plate-forme dédiée au transfert de marchandises route-fer comportant deux voies ferrées et une halle de transit de 14 000 m², Bourgey Montreuil Presse gérera un volume de 4 trains par jour.La principale activité prévue sera la réception par route et la réexpédition par fer de la presse destinée au sud de

la France. Ces deux nouvelles implantations d’utilisateurs du transport ferroviaire confirment la vocation multimodale du port de Bonneuil-sur-Marne avec 1,2 millions de tonnes de trafic fluvial et 275 000 tonnes de trafic ferré en 2008. À seulement 8 km à l’est de Paris, le port de Bonneuil-sur-Marne allie la performance d’une desserte quadrimodale à un environnement de qualité. Sur 186 ha de superficie, il accueille 150 entreprises et propose 65 000 m² d’entrepôts et locaux d’activité, tous en propre.

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ACTU

Le port de Rouen se distingue, malgré la crise Le Grand port maritime de Rouen (GPMR), port recevant des navires de haute mer situé en estuaire de la Seine, de Honfleur jusqu’à mi-distance du Havre et de Paris, a accueilli en 2009 3 219 navires. Rouen est le 1 er port céréalier d’Europe (6,91 millions de tonnes) et le 1er port de France pour l’agroalimentaire. En 2008, le trafic maritime du Port avait atteint 22,69 millions de tonnes, en progression de 2 % par rapport à 2007, et son trafic fluvial, 4,2 millions de tonnes. Cette année 2009, le trafic maritime du Port a atteint 23,32 millions de tonnes, en progression de 2,8 % par rapport à 2008, et son trafic fluvial, avec 4,66 millions de tonnes à fin novembre 2009, a poursuivi sa spectaculaire progression. Les vracs solides, eux, ont augmenté de 6,3 %, ce qui représente 9,8 Mt. Avec +8,8 % (6,9 Mt) les céréales se portent bien. Pour le port de Rouen, 2009 est une nouvelle bonne année céréalière, essentiellement en exportations de blé (6,1 Mt, +15,2 %). À fin octobre, la progression atteignait

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20 % pour le blé mais le recul était de 15 % pour l’orge : la France, comme tous les pays de l’Union Européenne, peine en effet à exporter son orge face à la concurrence des pays de la Mer Noire, essentiellement de l’Ukraine. Mais globalement, l’année est positive, avec d’excellents premiers mois 2009 dus à la campagne céréalière 2008/2009 à 7,5 Mt (la meilleure depuis près de 10 ans) alliant qualité, quantité, prix corrects et demande forte de partenaires tels que l’Algérie et le Maroc. La qualité et la quantité sont toujours au rendez-vous depuis juin 2009, mais les récoltes sont bonnes dans de nombreux pays. Le démarrage de la campagne 2009/2010 est donc timide, même si l’on enregistre des flux réguliers vers l’Algérie et l’Egypte en particulier. Alors que 3,8 Mt ont été exportées depuis les terminaux céréaliers rouennais durant les 6 premiers mois de l’année, le tonnage global a été moindre durant le second semestre, malgré des flux vers l’Afrique de l’Ouest (blé, orge de brasserie) et l’Union Européenne. Le port


de Rouen a également noté en 2009 des exportations marquées d’orge de brasserie vers la Chine par l’armateur MSC, après conteneurisation au départ de Rouen par Senalia, sous liners estampillés Senalia-Rouen. À l’import, le port a enregistré essentiellement durant le 1er semestre des flux importants de graines de colza (428 000 t, +46,1 %), liés à l’activité de l’usine de trituration Saipol de Grand-Couronne. Globalement, le 1er semestre 2010 devrait ressembler, concernant le blé et l’orge, au 2e semestre 2009. Le malt (130 300 t, -6,8 %) a connu une année correcte, car la récolte a été bonne et les contrats avec l’Amérique du Sud ont repris, avec le Brésil notamment. Du malt a également été chargé à Rouen pour l’Afrique. De leur côté, les trafics de farines et de sucres en sacs marquent une baisse (126 700 t, -40,4 %). Les farines (106 000 t, -39,8 %) sont sorties notamment vers l’Afrique de l’Ouest jusqu’en Angola, et vers Cuba. La filière sucre (20 700 t, -42 %), encadrée jusqu’en 2013 par les restrictions européennes de l’Organisation Commune de Marché, les subit toujours de plein fouet. Le GPMR a indiqué qu’il allait de se donner les moyens de se développer grâce à un programme d’investissements 2009-2015 de 353 millions d’euros.

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ACTU

L’OPG veut créer un mouvement européen Les adhérents de l’Organisation des Producteurs de Grains (OPG), mécontents du prix des céréales, ont annoncé vouloir créer un mouvement européen à l’instar de celui des producteurs de lait, à l’origine d’une grève des livraisons en septembre. « Du blé à un prix juste et équitable... comme le lait », a réclamé dans un communiqué l’OPG, branche spécialisée du syndicat minoritaire, Coordination rurale. L’OPG a souligné qu’après la flambée des prix en 2007, le blé se vend actuellement à 120 euros la tonne, un tarif inférieur, selon elle, à celui d’il y a 30 ans. En conséquence, le syndicat réclame un prix d’environ 400 euros la tonne. L’OPG appelle ainsi à la création d’un mouvement à l’image de la fédération européenne des producteurs laitiers (l’European Milk Board, EMB). En septembre, les agriculteurs français membres de l’EMB avaient appelé à une grève des livraisons à Paris pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur le niveau historiquement bas des cours du lait. Ce mouvement avait ensuite été suivi par des producteurs de lait d’autres pays européens, selon l’EMB. Parmi les éleveurs français à l’origine du mouvement figurait l’Organisation des producteurs de lait (OPL), une autre branche de la Coordination rurale.

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ACTU

Tereos confirme son intérêt pour la filière sucre de La Réunion Tereos a signé un protocole d’accord en vue de l’acquisition d’une majorité des titres de la Société Sucrière du Quartier Français, holding de tête du groupe Quartier Français. Le groupe, dont le chiffre d’affaires réalisé en 2009 s’élève à 340 millions d’euros, est organisé en trois pôles d’activité : le pôle Sucre qui produit et distribue des sucres à La Réunion, en Tanzanie et en Europe, le pôle Spiritueux qui produit et distribue une large gamme de spiritueux comprenant des marques de rhum, de scotch whisky, de vodka et des apéritifs sans alcool et le pôle Développement qui regroupe des activités liées au développement durable de La Réunion (énergie, aménagement du territoire et immobilier, industries locales). Le Groupe Quartier Français détient notamment la plus importante des sociétés sucrières de l’île de La Réunion avec une production de 150 000 tonnes de sucre dont il assure la commercialisation au travers des sociétés Mascarin, Ceineray et Loiret & Haentjens ainsi qu’une participation de 35 % dans la Centrale Thermique du Gol (cogénération d’électricité à partir de la bagasse). Le groupe détient, en outre, une part d’intérêt dans Tanganyika Plantation Company (TPC), société sucrière localisée en Tanzanie dont la production s’élève à 80 000 tonnes. Le rapprochement des actifs sucriers réunionnais de Tereos et du Groupe Quartier Français représente au global 210 000 tonnes de sucre. Il contribue à la consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion et des activités de raffinage et de commercialisation de Tereos en Europe. La réalisation définitive de cette acquisition est soumise à l’obtention de l’autorisation des autorités de la Concurrence.

Premier Bulk Solids Inde : les 2 et 3 mars Les 2 et 3 mars se déroulera la conférence Bulk Solids Inde. Avec au menu un large éventail de sujets traités : le transport de ceinture, les méthodes de simulation, les centrales électriques. La manutention des matières premières est l’un des paramètres les plus importants pour un traitement réussi dans de nombreuses industries. Le choix du système de manutention des matériaux est principalement influencé par le devoir de transport et de la nature du matériau à traiter. Le premier BulkSolids Inde 2010 à Mumbai sera consacré à ces flux de travail de manutention et les étapes et se compose d’une conférence conjointe d’une exposition. L’occasion pour une quarantaine d’exposants de présenter leurs produits et services, le tout agrémenté de pauses café dans l’espace d’exposition afin d’attirer les visiteurs. Le Conseil des programmes, sous la direction de Vijay K. Agarwal, a mis sur pied le programme préliminaire pour la Conférence à BulkSolids. Des conférenciers éminents de partout dans le monde mettront l’accent sur les thèmes suivants : Vrac Ports, ceinture de convoyage, Transport, stockage, emballage, transfert pneumatique. BulkSolids vise ainsi à établir une plate-forme pour l’échange des connaissances d’ingénierie et de réseautage nécessaires pour une croissance durable de l’économie indienne. Une excellente occasion d’obtenir des informations de première main sur les technologies disponibles. http://www.bulksolidsindia.com

Reprise de Nutrea par Coopagri Bretagne et Terrena L’accord de reprise des activités « Alimentation » et « Productions Animales » du groupe Unicopa par Coopagri Bretagne et Terrena a été finalisé. Il prévoit : - La constitution d’une nouvelle société NNA (Nutréa Nutrition Animale), détenue à 55 % par Coopagri Bretagne et 45 % par Terrena. Son siège est basé à Languidic (56) ; - L’association d’Eolys, de Pigalys et de la Cam 56 au projet, par des contrats commerciaux d’approvisionnement auprès du nouvel ensemble ; - La reprise des personnels, des sites de production et des fonds de commerce de Nutréa, UCA, Peigné, Univol ainsi que du couvoir de Cléden-Poher. Le démarrage opérationnel de cette nouvelle société est effectif depuis le 1er janvier 2010.

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ACTU

Par ce projet, Coopagri Bretagne et Terrena, déjà partenaires dans le domaine laitier (Laïta), affirment leur volonté de participer à la structuration d’un pôle nutrition animale solide en Bretagne. Pour Coopagri Bretagne, cette reprise a également pour objectif de garantir des débouchés durables aux céréales de ses adhérents et de ses partenaires. Pour Terrena, ce projet s’inscrit dans la continuité des partenariats précédemment conclus avec Unicopa notamment en volaille et en porc. Une nouvelle organisation de NNA va progressivement se mettre en place dans laquelle toutes les synergies seront recherchées. L’identité, les marques et les réseaux commerciaux de NNA, de Coopagri Bretagne et de Terrena resteront bien distincts, afin de pérenniser la qualité de l’accompagnement technico-économique auprès des éleveurs. En chiffres, Nutréa c’est 1,4 million de tonnes d’aliments, 8 usines et 470 salariés en CDI.

Patrick Marmet nommé directeur commercial chez Key Technology Key Technology nomme Patrick Marmet au poste de directeur commercial pour la France. Celui-ci est chargé de la commercialisation des systèmes automatisés de tri et d’inspection, des systèmes de convoyeurs spécialisés et des systèmes de traitement de Key auprès des clients français de l’industrie du traitement et de l’emballage de produits alimentaires, tels que des fruits et légumes frais/traités, des pommes de terres, des noix, des snacks, de la viande et du café, ainsi que d’autres produits industriels comme les produits chimiques, le plastique et le papier. « Patrick Marmet sera un atout majeur pour l’équipe de Key Technology. Avec sa longue expérience dans la vente d’équipement aux sociétés de transformation des aliments en France, il connaît déjà la plupart des clients de Key », déclare Andreas Hofman, directeur commercial pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique de Key Technology. « La philosophie de Patrick Marmet dans le domaine du service à la clientèle, qui vient compléter celle de la société, conjointement à ses compétences techniques, fait de lui une ressource inestimable pour les clients et un actif essentiel pour notre société ». Installé prés de Lyon, Patrick Marmet apporte à Key plus de 20 ans d’expérience dans la vente d’équipement industriel, notamment 10 ans dans la vente de machines d’emballage destinées à l’industrie de transformation des aliments. Dernièrement, il était directeur commercial de TNA Europe. Avant ce poste, il était directeur commercial de Bosh Packaging.

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ACTU

Corneloup Vuillafans, Un nouveau directeur, une nouvelle dynamique.

La société Corneloup Vuillafans SA, concepteur et fabricant de matériels de manutention pour les produits en vrac, rassemble sur son site de production de Pontcharra sur Turdine (69), ses services techniques et commerciaux sous l’impulsion de son nouveau directeur, Mr Vincent Mayeux. Fort de ses 100 années de savoir faire dans le domaine des convoyeurs à vis d’Archimède, mélangeur, élévateurs à godets et « thermovis », Corneloup Vuillafans SA apporte à ses clients une meilleure réactivité ainsi qu’une réponse adaptée leurs besoins. Une société qui au fil des années a su évoluer et s’adapter.

Corneloup Vuillafans, une nouvelle dynamique Créée en 1904 par M Claudius Corneloup, la société Corneloup est passée par différentes phases comme la création en 1973 de la société Corneloup SA pour devenir Corneloup Industrie en 1999. La fusion avec la société Vuillafans en 2002 crée l’entreprise Corneloup Vuillafans. Ces différentes mutations ont permis de développer de nouveaux marchés, de perfectionner ses méthodes et processus de fabrication et de proposer des matériels adaptés aux applications de ses clients. L’arrivée de Vincent Mayeux directeur de la société a impulsé une nouvelle dynamique à la société qui se perfectionne grâce à une équipe encore plus performante basée sur un site de 2 500 m² dédié à la production et de 400 m² pour les services techniques, administratifs et commerciaux. Une nouvelle dynamique qui passe par la mise en place d’une nouvelle structure : - le bureau d’étude, composé d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens expérimentés, qui assure le suivi, le support technique et la conception des différents projets. - l’équipe commerciale, qui aussi bien en interne que sur le ter14

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rain, est à la disposition de ses clients pour répondre à toutes demandes techniques. - le service production composé de chaudronniers, mécaniciens d’usinage, monteurs et peintres expérimentés qui réaliseront des équipements de qualité et répondant aux spécifications des cahiers des charges imposés par ses clients.

La garantie de l’expérience et des compétences La réussite de Corneloup Vuillafans repose depuis plusieurs années sur la qualité et la fiabilité de ses produits. L’expérience et les compétences de Corneloup Vuillafans s’exprime à travers une gamme complète de matériels de manutention pour les produits en vrac : - Le convoyeur à vis d’Archimède dédié au transport de produits en vrac en plan horizontal ou incliné. - L’élévateur à godet conçu pour l’élévation verticale de produits en vrac. - Le mélangeur horizontal prévu pour les mélanges précis et rapide des produits, et le mélangeur vertical pour l’homogénéisation des poudres et granulés. - L’échangeur thermique dit « thermovis » pour traiter en continu des produits en poudres ou granulés, pâteux ou liquides, pour le refroidir, les réchauffer ou les sécher. - Les vis humidificatrices - Les vis de brassage… Une nouvelle dynamique pour Corneloup Vuillafans qui avec l’arrivée de son nouveau directeur étoffe sa gamme de produits et de solutions techniques adaptées aux enjeux industriels par une offre encore plus innovatrice et pertinente en termes de qualité, de prix et de délai.


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ACTU

Cogénération Biomasse : un nouvel or vert ? Jean-Louis Borloo sélectionne 32 projets et lance un nouvel appel d’offres Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, a sélectionné, à l’issue d’un appel d’offres, 32 projets d’unités de cogénération alimentées à partir de biomasse. « Le succès de cet appel d’offres témoigne de la forte mobilisation des élus, des industriels, des agriculteurs, des professionnels de la forêt et des consommateurs d’énergie dans le développement des énergies renouvelables. C’est grâce à la mobilisation de toute la société française que nous mettons en œuvre le Grenelle Environnement et conduisons la mutation

énergétique de notre pays », a déclaré Jean-Louis Borloo. L’énergie bois et la biomasse constituent un nouvel or vert. Les projets retenus, qui représentent une puissance totale de plus de 250 mégawatts (MW), soit l’équivalent du quart de la puissance d’un réacteur nucléaire, pourront bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité (145 €/MWh en moyenne). Ces projets représentent un investissement d’environ 750 M€, et un soutien public de 150 M€ par an pendant 20 ans. La sélection des projets résulte d’une évaluation des candidatures par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), sur la base

des critères fixés dans le cahier des charges : prix de vente de l’électricité, efficacité énergétique, approvisionnement en biomasse, localisation de l’installation.

Une sélection ciblée sur le maillage géographique Une majorité des projets (164 MW sur 266 MW) concerne des zones géographiques considérées comme prioritaires par le Gouvernement d’un point de vue de l’aménagement du territoire : la zone du Nord-Est de la France particulièrement concernée par les structurations de Défense (régions Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, NordPas-de-Calais, Picardie, département

ous v z e d n e r s n i a Les proch N°

Date de parution

Enquête

Que choisir ?

Événements 2010 POWTECH / TECHNOFARM Nuremberg du 27 au 29 avril 2010

Matériels dédiés aux produits en vrac : 15 avril 2010 quel rôle jouent les constructeurs Italiens dans l’offre globale?

Convoyeurs à bande et équipements

Ports maritimes / Ports fluviaux : quelles sont leurs 74 N 15 juin 2010 ambitions en matière de trafic de produits en vrac? juillet/aout

Broyage / concassage

Coopératives agricoles : quel rôle jouent-elles 75 N 15 août 2010 aujourd’hui dans le commerce des céréales. Quels sont sept./oct. leurs moyens ? Comment leur avenir se dessine-t-il ?

Filtration de poussières

SPACE, Rennes du 14 au 17 sept. 2010 IPA du 17 au 21 oct. 2010

Ensachage / palletisation

EMBALLAGE du 22 au 25 nov. 2010 POLLUTEC Lyon 30 nov. au 3 déc. 2010

73 N mai/juin

76 N nov./déc.

Économiser l’énergie dans l’usine : où se situent 15 oct. 2010 les pertes ? Comment y remédier ? Que proposent les constructeurs en ce sens ?

Bois : quel intérêt représentent aujourd’hui 77 N janv/février 15 déc. 2010 les plaquettes et les pellets dans le marché des combustibles ? Où se situe l’offre française ? 2011

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ACTU

de Seine-et-Marne), les massifs (Massif Central, Vosges, Alpes, Pyrénées), et la Bretagne compte tenu des difficultés d’approvisionnement électrique. Dans les régions Auvergne et Lorraine, la sélection définitive des projets est subordonnée à la vérification, sous l’égide des préfets concernés, de la disponibilité de la ressource biomasse et de l’absence de conflits d’usage.

Une étape majeure dans la voie des énergies renouvelables La biomasse (hors biocarburants) représente plus du tiers du potentiel de développement des énergies renouvelables en France à l’horizon 2020 (7.5 sur 20 Mtep). La sélection de ces 32 projets constitue une étape majeure, et complète le dispositif incitatif mis en place ces derniers mois : • pour les installations de cogénération de taille moyenne (5 à 12 MW) : le tarif a été plus que doublé au 1er janvier 2010.

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Le tarif de base passe de 6.4 c€/kWh à 12.5 c€/kWh. S’y ajoute une prime d’efficacité énergétique jusqu’à 5 c€/kWh. • pour les chaufferies des collectivités, du résidentiel collectif, de l’agriculture, de l’industrie : mise en place du Fonds Chaleur Renouvelable (1 Md€ pour 2009-2011) ; le premier appel à projets a été un succès, avec la mobilisation de 150 000 Mtep au lieu des 100 000 prévues initialement, et un deuxième appel d’offres a été immédiatement relancé. • pour les chaudières biomasse des particuliers : crédit d’impôt relevé à 40 % pour les opérations de remplacement. Afin de poursuivre sur cette dynamique et atteindre les objectifs du Grenelle Environnement, Jean-Louis Borloo annonce qu’un nouvel appel d’offres pluriannuel, portant sur 800 MW, sera lancé dans les toutes prochaines semaines. Cet appel d’offres concernera des unités de cogénération de puissance supérieure à 12 MW.

Nouveaux développements chez Haver & Bœcker La division machines du Groupe Haver & Bœcker, basée à Œlde (Allemagne) depuis 1969, vient de fêter ses 40 ans. Avec une nouvelle localisation à Münster implantée dans les années 90, elle a pu y regrouper toutes ses activités consacrées aux process des industries minérales, et y développer notamment sa gamme de tamis, cribles et appareils vibrants. La création d’une filiale au Brésil et le rachat de Tyler au Canada, en 1998, ont encore accentué son développement : les produits de cette gamme sont désormais fabriqués sur trois sites : Münster en Allemagne, Monte Mar


au Brésil et Sainte Catherine au Canada, et commercialisés sous les marques Niagara et Tican. À ces produits se sont ajoutés, au cours de la dernière décennie, des matériels pour le process de lavage des

minerais, puis d’agglomération des pellets. Dans ce dernier domaine, les débits des applications peuvent atteindre 150 t/ h. Les derniers développements technologiques de l’entreprise sont menés en

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ACTU

collaboration avec Haver Engineering, basé à Meissen ; en 2010, le Groupe mettra entre autres l’accent sur une offre de solutions complètes pour l’industrie minérale ainsi que pour les engrais.

Renouvellement de la certification ISO 9001 des activités du Service Exploitation de l’Outillage et Réparation Navale du Grand Port Maritime du Havre A la suite d’un audit qui s’est déroulé du 30 mars au 3 avril 2009, l’organisme AFNOR-Certification vient de renouveler la certification ISO 9001 version 2000 pour les activités de « Conduite et maintenance des outillages portuaires : vracs solides, conteneurs, réparation navale et trafic conventionnel, et Centre de Formation à la Conduite des Engins de Manutention » du Grand Port Maritime du Havre. Cette certification avait été obtenue en mai 2006 pour une durée de 3 ans : son renouvellement valorise la pérennisation de la mise en œuvre du système qualité, et son

amélioration continue pendant cette période. La démarche qualité engagée depuis plus de 13 ans au Service « Exploitation de l’outillage et Réparation Navale » (service S) a notamment pour mérite de clarifier les responsabilités, de faire connaître les compétences et le savoir-faire des personnels du GPMH, de mobiliser transversalement, de favoriser les relations clients-fournisseurs en vue de mieux satisfaire les clients. Elle est en outre nécessaire pour les terminaux vracs solides dans le cadre de l’application de la Directive Vraquier depuis février 2006.

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ENQUÊTE

Les engrais

Chargement / déchargement

Constructeurs italiens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

Chargement et déchargement du vrac, quelles solutions ? Qu’il s’agisse du domaine portuaire ou de l’industrie hors portuaire, la question du chargement et déchargement du vrac demeure fondamentale notamment dans le choix lié aux équipements et aux technologies pour limiter les envols de poussières et l’impact sur l’environnement. Pour les ports français, un seul objectif : la réduction du temps de chargement et déchargement des navires. Concernant les camions, les silos ou encore les wagons : matériels de pointe et performances sont là encore les principales préoccupations et exigences des professionnels. Chloé Chamouton

Quelles sont les innovations en matière de chargement et déchargement du vrac, les technologies les plus adaptées ? Comment ces technologies ont-elles évolué au cours des années ? Quelles ont été les adaptations et les transformations ? Pour cette enquête, nous avons choisi de faire un focus sur le chargement et déchar-

gement des vraquiers sans oublier pour autant le chargement et déchargement des marchandises dans le domaine de l’industrie hors portuaire. Sur quels points est-il encore possible d’évoluer ? Quelles sont les contraintes qui déterminent le choix des équipements ? Contraintes économiques, ( amélioration de la vitesse, et

du rendement pour accentuer la compétitivité) mais aussi contraintes écologiques (réduction des émissions de poussières et autres nuisances), les fabricants d’équipements destinés au chargement déchargement du vrac doivent évoluer pour apporter des solutions efficaces dans ce domaine.

MANUTENTION PORTUAIRE : Quels équipements pour le chargement et déchargement des navires ? Une manutention portuaire plus compétitive et innovante ? 1

Comment s’effectue le chargement et déchargement des vraquiers, ces navires qui transportent des matériaux en vrac. Un vraquier est un navire de charge destiné au transport de marchandises solides en vrac. Il peut s’agir de sable, de granulats, de céréa18

Le Journal du VRAC - N°72

les mais aussi de matériaux denses comme les minéraux. On trouve également l’orthographe alternative vracquier, moins utilisée. Les vraquiers sont apparus dans la seconde moitié du XIXe siècle et ont progressivement évolué vers une automatisation accrue.

Leur taille varie entre les caboteurs côtiers et les géants de 350 000 tonnes. Ils sont parfois décrits comme étant les « chevaux de trait des mers », en raison de la quantité de marchandises qu’ils transportent mais aussi de leur peu de médiatisation. En termes de

tonnage, ils forment 33 % de la flotte de commerce mondiale. Bien qu’étant bien moins sophistiqués que les méthaniers ou les paquebots, ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons (corrosives, abrasives, etc.), des méthodes


de chargement malmenant la structure et des nombreux risques guettant les plus grands d’entre eux, comme le glissement (ripage) de leur cargaison entraînant un chavirement rapide ou une entrée d’eau à l’avant suite à une grande vague, pouvant conduire au naufrage en quelques minutes. Ils font donc l’objet de recherches et de réglementations sans cesse en évolution. D’après le code Solas, chapitre XI, Reg. 1, un vraquier est « un navire comptant un seul pont, des citernes supérieures et des citernes latérales en trémies dans ses espaces à cargaison et qui est destiné essentiellement à transporter des cargaisons sèches en vrac. » Cette définition inclut également les minéraliers, les minéraliers-vraquiers et les minéraliers-vraquiers-pétroliers Pour la plupart des sociétés de classification, la définition est plus large : un vraquier est un navire destiné à transporter des marchandises en vrac, c’est-à-dire non emballées. Les

cargos polyvalents peuvent aussi transporter des marchandises en vrac, mais se distinguent des vraquiers par le fait que ce ne soit pas leur unique cargaison et que leur structure n’est pas conçue pour cela. On peut également considérer les navires-citernes tels que les pétroliers ou les chimiquiers comme des « transporteurs de vrac liquide », là où les vraquiers ne transportent que des marchandises solides. Les premiers navires de charge transportaient de nombreuses marchandises, mais peu étaient spécialisés. Le premier vapeur à être considéré comme un vraquier semble être le John Bowes de 1852 ; c’est surtout son utilisation combinée d’une coque métallique, d’une propulsion à la vapeur et d’un système de ballasts remplis d’eau de mer et non de sacs de sable qui a permis à ce navire de s’imposer sur le marché du charbon britannique. Le premier vraquier à propulsion Diesel serait apparu en 1911. Avant la Seconde

Guerre mondiale, la demande pour les produits ainsi transportés était faible, de l’ordre de 25 millions de tonnes pour les minerais métalliques, transportés le plus souvent en tramping, le long des côtes. Toutefois, deux caractéristiques des vraquiers modernes étaient déjà présentes : le double fond adopté en 1890, et la structure triangulaire pour le coin supérieur des cales introduit en 1905. On peut citer le quatre-mâts Pamir, célèbre transporteur de blé, de nitrate et d’orge durant la première moitié du XXe siècle. Au début des années 1950, le commerce du vrac se développe et les nations industrielles (Europe de l’Ouest, États-Unis, Japon) créent des navires spécialisés. Leur taille augmente sensiblement au cours des années car, comme pour les pétroliers, les vraquiers procurent des économie d’échelle : l’augmentation de la quantité de marchandises transportées compense largement le surcoût de production et d’ex-

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Chargement / déchargement

ploitation, d’autant plus que la vitesse n’est pas un facteur dominant. Depuis les années 1960, leur allure générale n’a pas changé : simple coque à double fond, citernes en trémie, château et machines à l’arrière. La taille moyenne a continué d’augmenter, malgré la crise pétrolière des années 1970. La taille maximale semble s’être stabilisée autour de 250 000 tonnes, malgré quelques extrêmes à 330 000 tonnes. Le plus grand vraquier jamais construit, et navigant toujours, est le Berge Stahl de 364 000 tonnes. En 1980, le naufrage du MV Derbyshire donna lieu à une enquête qui dura près de vingt ans, ainsi qu’à une enquête portant sur les trop nombreux naufrages : environ quinze chaque année durant les années 1990. Ces rapports ont mené à de nombreux changements dans les normes de sécurité et d’inspection de ces navires. Depuis décembre 2005, la double coque est obligatoire sur les plus grands.

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ENQUÊTE

Chargement / déchargement

Les engrais

Constructeurs italiens

Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

QUELLES SOLUTIONS EN MATIÈRE DE CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT DES VRAQUIERS ? LA COURSE À L’INNOVATION ? TOUR D’HORIZON DES ÉQUIPEMENTS Plusieurs méthodes peuvent être employées pour le chargement de la cargaison : Dans les ports les moins avancés, la cargaison est chargée à la pelle ou par des sacs déversés par l’écoutille ; ce système tend à disparaître. Le chargement « à la sauterelle », en utilisant des bandes transporteuses (principalement pour le chargement) sont plus rapides mais ne sont pas adaptées à tous les types de chargement. Elles offrent aussi moins

de flexibilité. Les taux de chargement typiques vont entre 100 et 700 tonnes/ h, bien que certains ports très avancés offrent 6 000 tonnes/h selon les cargos. Les grues à double articulation sont les plus classiques ; elles disposent alors d’une benne avec une trémie ou d’un grappin ; la cadence peut atteindre 1 000 tonnes/ h. Le système se développant le plus est celui utilisant des portiques munis d’une benne ; la cadence peut atteindre 2 000 tonnes/h. Pour les

navires auto-déchargeants utilisant des bandes transporteuses, la cadence est de l’ordre de 1 000 tonnes/h. Voici quelques exemples de technologies. Comment celles-ci contribuent-elles à renforcer la compétitivité des ports français ? Quels sont leurs principes de fonctionnement ? Réduction de l’envol des poussières, préservation de l’environnement, économies d’énergie, autant de paramètres qui entrent en considération dans l’élaboration de ces technologies.

Bühler : des solutions adaptées pour le transbordement de céréales, d’oléagineux et de dérivés

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Dans les ports et les terminaux du monde entier, un nombre incalculable de navires, de camions et de wagons ferroviaires sont chargés et déchargés chaque jour. Après leur déchargement, les produits en vrac sont de nouveau chargés ou transportés dans des magasins, prénettoyés/nettoyés, pesés et soigneusement stockés. Les produits sont ensuite transportés vers une nouvelle destination ou transformés sur place. Le secteur d’activité Grain Handling de Bühler propose des installations spécifiques pour chacun de ces processus et les combine en une solution globale répondant aux besoins propres de chaque client, explique Alain Vervoitte. Bühler fabrique ainsi de

nombreux matériels dont des grues et des portiques qui sont construits et assemblés en Europe. Puis acheminés par bateau vers leur destination finale. À savoir : des déchargeurs pneumatiques de navires pour le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 60’000 DTW (Dead Weight Tons) avec un débit à 345 tonnes/h. Des déchargeurs mécaniques de navires pour le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DTW (Dead Weight Tons) avec un débit de 300 à 1’500 tonnes/h. Des chargeurs de navires pour le chargement avec faible dégagement de poussière de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DWT avec des débits compris entre 250 et

Un équipement signé Bühler.

Un exemple de technologie au Sri Lanka.

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2’000 tonnes/h et des systèmes combinés pour le chargement et le déchargement économique de navires jaugeant jusqu’à 120’000 DWT avec des débits compris entre 300 et 1’500 ton-

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Chargement / déchargement

nes/h. Économie et réduction de poussières, tels sont les objectifs des équipements fabriqués par Bühler. Le choix des équipements dépendant fortement de la jauge des navires.

Vigan : un système fermé d’aspiration pour limiter l’envol de poussières. Un confinement parfait Entretien avec Alain de Visscher, directeur commercial chez Vigan, société belge qui fabrique depuis 40 ans des équipements portuaires destinés au chargement et déchargement des navires. JDV : Quel est le principe de vos technologies ? Alain de Visscher : Nous fabriquons des systèmes de transport de matières en vrac comme des convoyeurs pneumatiques mobiles et portables, des chargeurs et déchargeurs de bateaux et péniches ainsi que des systèmes complets de stockage dans les ports et les industries agricoles. Il s’agit d’équipements portuaires destinés essentiellement au chargement et déchargement du vrac. Nous distinguons deux types de systèmes : pneumatique et mécanique. L’un des avantages de notre technologie portuaire pneumatique réside dans un système fermé d’aspiration

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ENQUÊTE

Les engrais

Le contrôle des émissions de poussière demeure une priorité pour les ports. à la façon d’un aspirateur domestique. Dès que le produit rentre dedans, aucun envol de poussières n’est alors possible.

Chargement / déchargement

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

installations dans le monde entier. Nous allons fournir un chargeur au port de Sète bientôt. À notre actif, nous comptons 1 200 équipements dans le monde entier depuis 40 ans. JDV : Comment limiter l’envol de poussières ? Alain de Visscher : C’est l’un des plus gros problèmes dans le déchargement du vrac. Pour la plupart des ports, le contrôle des émissions de poussière n’est plus seulement une inquiétude mais un objectif principal et prioritaire. Celles-ci provoquent des coûts indirects relatifs au nettoyage des zones environnantes, la contamination des zones industrielles urbaines avec de multiples nuisances, des dommages directs ou indirects sur les autres marchandises des ports et leurs installations. L’une des techniques les plus classiques pour décharger les cargaisons consiste à décharger en grap-

Les produits Vigan

Machines mobiles, tours de déchargement, chargeurs, déchargeurs sur portiques, autant de technologies proposées par Vigan. Tours de déchargement et déchargeurs sur portique : Le principe des déchargeurs Vigan repose sur l’aspiration de produits dans la cale, dans une tuyauterie verticale qui est de type télescopique permettant de varier sa hauteur. Une turbulence suffisante provoquée par le système d’aspiration permet de mettre en mouvement les produits vers le haut. Se déplaçant avec l’air au travers du coude vers la tuyauterie horizontale, les produits entrent dans une trémie de réception où une écluse ( vanne rotative) assure leur transport vers le bas. L’air d’aspiration est nettoyé grâce à un filtre à décolmatage automatique par jets d’air comprimé avant de rentrer dans le système d’aspiration, ce dernier produisant le vide grâce à une ou plusieurs turbines de type centrifuge. Les déchargeurs de péniches ou de bateaux sont soit pneumatiques avec des capacités entre 200 et 600 tonnes/h, soit mécaniques avec des capacités pouvant atteindre 1 500 tonnes/h. Suivant les différents cas de figure « ces équipements peuvent être fixes ou mobiles, sur pneus, rails afin de se déplacer le long des navires pour vider les différentes cales. » Pour les déchargeurs mécaniques, Vigan utilise la technologie des bandes doubles où les produits se trouvent pris en

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Ports maritimes / ports fluviaux

Cette technologie repose sur un principe : le système travaille en dépression par rapport au milieu ambiant. Bien entendu les machines divergent en fonction des catégories de bateaux et des marchandises transportées. Nous déchargeons essentiellement des produits d’origine agricole (céréales) et quelques produits dits à écoulement libre comme le sable. Nos matériels sont particulièrement adaptés à des produits tels que les céréales, les graines oléagineuses ainsi que leurs sous produits. C’est un secteur qui pour nous représente 80 à 90 % de notre marché. Ce type de déchargement favorise un confinement parfait. Mais nous nous diversifions et sommes présents dans d’autres domaines comme les engrais, les produits chimiques, le granulé, l’alumine, le soufre. Dans le cadre de certaines matières solides comme les copeaux de bois, le produit ne peut pas redescendre correctement par la tête d’aspiration, d’où le recours aux systèmes mécaniques. Nous avons des ❚❚

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Constructeurs italiens

sandwich entre deux bandes transporteuses. Un type de technologie qui vise à économiser l’énergie. Une technologie efficace dotée d’une consommation énergétique ne dépassant pas 0, 4 à 0, 45 kwh par tonne de produit déchargé qui permet de réaliser des économies de 25 à 40 % par rapport à d’autres solutions mécaniques Les machines mobiles Les systèmes pneumatiques VIGAN sont capables de transporter des matériaux à écoulement libre de n’importe où vers n’importe quelle destination. Les machines pneumatiques mobiles travaillent par aspiration des produits à des cadences de 100 à 250 tonnes/h. Les chargeurs Passant au travers de la partie centrale du chargeur, les produits sont acheminés vers les cales du bateau grâce à des transporteurs à bande et télescopiques pour finalement tomber dans la cale au travers d’une tuyauterie télescopique de chargement. Les transporteurs télescopiques à bande tournent sur une couronne de rotation en vue de permettre des opérations de chargement de manière continue et uniforme sur l’entièreté de la cale. Conçus pour tous les types de produits en vrac, ces équipements peuvent charger tous les types de bateaux ou péniches.


pin ou en benne sur une trémie sur un quai. Lorsqu’elle s’ouvre, les envols de poussière peuvent être graves suivant la nature des produits et les conditions climatiques. Il existe des trémies spéciales qui permettent de réduire ce phénomène, en aspirant l’air ambiant au moment de l’ouverture. Cette question de l’envol des poussières dépend de divers paramètres : la nature des produits bien entendu, mais également l’environnement géographique. Ces paramètres influeront sur le choix de l’équipement. Il est évident que l’on sera plus prudent à proximité des zones urbaines en matière de manutention. Population, proximité des zones urbaines, nature des produits, autant de contraintes importantes dans le choix des équipements. JDV : Et en matière de vitesse, sur quels points est-il possible d’évoluer ? Alain de Visscher : En termes de performance, la vitesse de déchargement a été améliorée en garantissant un respect écologique ( poussière, bruit, émissions de gaz). Les normes ont ainsi évolué avec notamment des moteurs diesel plus propres. En termes de rendement, il faut un équilibre entre la capacité de déchargement de la machine, de l’équipement

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La poussière reste un des problèmes majeurs pour le déchargement.

employé et la capacité de réception. Pour donner une fourchette, cela peut aller de 150 tonnes/h à 2 500 tonnes/h. Plus vous déchargez vite plus les investissements sont lourds. À Haïti par exemple, le seul moulin existant n’a jamais produit beaucoup de farine, et le port déchargeait à 200 tonnes/h. En Chine en revanche, les Chinois nous demandent des vitesses de 2 000 tonnes/ h. Tout dépend de la capacité en aval de réception des marchandises.

JDV : Et concernant la sécurité des équipements ? Alain de Visscher : Avec nos matériels pneumatiques, la sécurité ne se trouve pas vraiment mise en cause. Il n’y a pas de mouvements mécaniques rapides sur nos matériels. Ces machines fonctionnent en continu avec des mouvements lents. Néanmoins, nous équipons nos matériels de dispositifs de sécurité pour prévenir tout type de risques.

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Taim Weser : réduction du temps de déchargement et amélioration de la maintenance avec le dispositif anti roulis Taim Weser de son côté dispose de nombreuses références autour du monde pour le chargement et le déchargement de matériaux en vrac dans les ports, allant des céréales aux minéraux, en passant par les fertilisants et les sacs. tout en sachant s’adapter aux exigences de chacun de ses clients. Conception d’équipements adaptés aux installations portuaires déjà existantes, intégration de divers équipements de chargement, de déchargement et de manipulation de matériaux en vrac, autant de réalisations effectuées par Taim Weser. Dans le secteur portuaire, ils fournissent différents types d’installations, comme les portiques à câbles, les systèmes de levage embarqués, les déchargeurs à benne hydraulique pour la ferraille, le charbon et les engrais. Le service ingénierie de Taim Weser, surfant sur l’innovation, a équipé ce type de grues de dispositifs anti-roulis afin de réduire le temps de déchargement et de systèmes les plus sophistiqués visant à améliorer le fonctionnement et la maintenance. En outre, en fonction des conditions environnementales et du produit à décharger, des systèmes visant à réduire la poussière ou à la supprimer sont incorporés.

Un dispositif qui permet la réduction du temps de déchargement.

Gottwald Port Technology : la polyvalence : une alternative pertinente aux engins spécialisés. Une manutention rentable et polyvalente Pour Gottwald Port Technology au contraire, « il existe des solutions alternatives aux engins spécialisés proposés par Vigan. Nous proposons des technologies polyvalentes, dotées d’une plus grande souplesse, qui s’adaptent et permettent de décharger aussi bien du charbon, du calcaire que des céréales. Il s’agit d’une alternative pertinente, l’une des solutions possible pour le chargement et le déchargement du vrac » explique Fabrice le Gall, directeur commercial.

Flexibilité et productivité, les atouts de la grue mobile portuaire

Grue mobile à quatre câbles G HMK 6407 B déchargeant du charbon, Sogema Rouen.

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Concernant la manutention des vracs solides, les grues Gottwald offrent ainsi une flexibilité maximale pour une productivité optimale. Les grues mobiles portuaires sont de plus en plus utilisées pour la manutention des vracs solides. Pour preuve la pénétration de Gottwald Port Technology sur ce marché, qui était, il n’y a pas si long-

temps, encore dominé par des machines spécialisées réalisées sur mesures. Il y a une cinquantaine d’années que le constructeur allemand Gottwald a lancé sur le marché la grue mobile portuaire, dont la polyvalence permet la manutention de toutes sortes de marchandises. Le succès de ce produit ne s’est jamais démenti. Au début des années 80, Gottwald a démarré la fabrication d’une version innovante en exécution à quatre câbles destinée à la manutention spécialisée du vrac. Désormais, Gottwald propose une gamme étendue de grues mobiles, mais également de grues sur rails et de grues flottantes, dont la conception repose toujours sur la technologie éprouvée de la grue mobile portuaire. On trouve aujourd’hui des grues Gottwald aussi bien sur les terminaux polyvalents que chez les manutentionnaires spécialisés dans le vrac.

La nouvelle Génération 5 C’est au printemps 2006 que Gottwald a


lancé sa nouvelle Génération 5, qui a reçu d’emblée un accueil très favorable, ce qui ouvre des perspectives très encourageantes notamment chez les manutentionnaires spécialisés dans le vrac. La Génération 5 est proposée dans de nombreuses variantes, avec des performances accrues : capacité de levage jusqu’à 200 tonnes en charge lourde, courbe de charge à la benne jusqu’à 63 tonnes, vitesses de levage accrues, classifications FEM les plus élevées, nombre de cycles par heure amélioré. Les grues Gottwald sont conçues pour manutentionner tous les types de charge, sur tous les types de terminaux et quelle que soit la taille du navire. À ce jour, Gottwald a vendu près de 1 300 grues portuaires dans le monde entier, dont plus de 230 en exécution à quatre câbles pour la manutention spécialisée des vracs. Quels bénéfices les grands terminaux de vrac peuvent-ils tirer au quotidien de ces géants tranquilles ? « Par rapport aux machines spécialisées réalisées sur mesures, les grues Gottwald avancent de sérieux arguments : investissement initial moindre, substantielles économies d’infrastructure, délais de livraison très courts, coûts de maintenance maîtrisés. » précise Fabrice le Gall. La flexibilité constitue un

avantage supplémentaire. Les grues portuaires s’intègrent facilement dans les flux de travail et les infrastructures existantes ou futures. Elles se déplacent facilement par leurs propres moyens d’un quai à l’autre, et peuvent être repositionnées très rapidement dans un autre port pour répondre à une demande urgente. Enfin, il ne faut que quelques minutes pour changer d’outil de préhension, la machine étant alors disponible pour la manutention d’autres types de charge, tels que les colis lourds, les conteneurs, les coils, la ferraille, etc., que la grue soit à deux ou à quatre câbles.

Une grue écologique Caractéristique très appréciée de la clientèle, les grues Gottwald sont alimentées par un groupe diesel-électrique. Cette technologie emblématique de la marque assure un taux de service excellent et un rendement de premier ordre, le tout avec une faible consommation de carburant. En option, les grues Gottwald peuvent être alimentées par le réseau du quai, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et de maintenance, et contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ❚❚

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Grue sur portique HSK 260 EG déchargeant du charbon, Port Autonome de Bordeaux. et à la réduction des nuisances sonores. Les grues Gottwald répondent aux règles les plus strictes de la FEM. Leur classification élevée est le garant d’une longévité maximale, y compris dans les conditions d’exploitation exigeantes de la manutention du vrac en continu avec jusqu’à 6 000 heures de service par an. Les nombreuses fonctionnalités standard et optionnelles garantissent un excellent confort d’utilisation. La version standard de la nouvelle

Une diversité de grues

Grues mobiles portuaires – omniprésentes et polyvalentes Spécialiste international de la logistique, Sea-invest utilise depuis de nombreuses années un parc important de grues Gottwald. Parmi ses dernières acquisitions, citons les investissements de ses terminaux Carfos Marseille et Sogema Rouen qui sont chacun équipés d’une grue mobile à quatre câbles Gottwald GHMK 6407 B pour tous types de matières en vrac. Avec une courbe de charge adaptée à une benne de 35 tonnes et une vitesse de levage maximum de 110 m/min, chacune de ces grues peut atteindre un rendement de 1 000 tonnes/h. Afin de répondre aux exigences de chacun des terminaux, les deux grues ont été notamment équipées de patins de calage spéciaux permettant de réduire la pression superficielle, et de poutres de calage emboîtables permettant de réduire la largeur de passage. Grues mobiles portuaires – solutions sur rails Les grues portuaires sur rails sont à leur place partout où la surface disponible est réduite et où des quais étroits ou spéciaux sont équipés de rails et de bandes transporteuses. Elles ne sont pas seulement utilisées en remplacement d’un engin de manutention

devenu obsolète, elles peuvent également servir à augmenter les capacités existantes. L’exemple du Port de Bordeaux est tout à fait parlant : depuis 2003, des grues portuaires sur rails Gottwald HSK 260 EG équipées de bennes à quatre câbles y assurent la manutention du vrac, notamment la farine de soja, les engrais et le charbon. Aujourd’hui au nombre de quatre, ces grues ont permis d’augmenter la productivité de 60 % en 5 ans. La dernière en date des évolutions Gottwald : les grues flottantes Depuis 2004, Gottwald propose également des grues flottantes, qui permettent de manutentionner des navires de toutes tailles en l’absence d’installations portuaires fixes ou lorsque celles-ci sont saturées. Un tel investissement est considérablement moindre que la construction d’un nouveau quai. Le concept prend également toute sa pertinence pour alléger de très gros navires vraquiers avant qu’ils ne remontent des voies d’eau peu profondes. C’est ce qui explique le succès des grues flottantes Gottwald sur le Mississippi par exemple. Des grues flottantes Gottwald sont même en service pour le transbordement en haute mer de charbon au large de l’Indonésie avec des creux pouvant aller jusqu’à 2,50 m.

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Génération 5 comprend par exemple le système de gestion Visumatic® et une installation vidéo qui transmet depuis la tête de la flèche à l’écran installé dans la cabine de la tour des images du champ de travail. Le système actif anti-poussière

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de série évite la pénétration de poussière dans les différentes salles et accroît ainsi la protection des équipements. Même si l’envol de poussières reste limité et marginal dans le cadre du chargement et du déchargement. L’envol de poussières reste

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en revanche beaucoup plus conséquent dans le cadre du stockage des marchandises » estime Fabrice le Gall. Le système optionnel de guidage de la charge « point à point » permet une exploitation plus sûre et plus pratique.

Hatch : la compétitivité comme fil d’Ariane Hatch s’est impliquée activement dans la croissance de l’industrie du charbon australienne, ce qui lui a permis d’acquérir une précieuse expérience des installations de chargement de navires. Des systèmes d’une capacité allant jusqu’à 10 500 tonnes de charbon par heure ont été conçus par le groupe Manutention de matériaux en vrac. Le contrôle et la surveillance par ordinateur ont été utilisés pour assurer l’intégration et l’efficacité des convoyeurs, de la surveillance, des alarmes, des mélanges, de la planification du stockage, du contrôle de l’inventaire, de la réduction de la poussière, du contrôle du chargement des navires et de la consignation des données, et ce, à de nombreux emplacements. Le groupe Manutention de matériaux en vrac a une grande expérience du chargement et du déchargement

de navires avec des minéraux aussi différents que le sel, les sels minéraux, les minéraux sableux et le minerai de fer, et a conçu des installations dans des pays étrangers. Ces projets comprennent le développement de nouveaux systèmes et la remise en état et la modernisation de systèmes existants. Hatch a d’ailleurs récemment participé à l’installation d’un chargeur de navire de remplacement pour BHP pour le minerai de fer (8 000 tonnes/h) et les briquettes (4 000 tonnes/h) où, grâce à l’utilisation d’un transporteur de charges lourdes, l’interruption de l’exploitation du port a été réduite à environ deux semaines. Otto Chan a récemment pris part à la conception technique d’un déchargeur de navire pour une centrale alimentée au charbon à Hong Kong.

Sandwell, L’innovation en matière de chargement avec les systèmes double quadrant Au royaume des innovations en matière de chargement, sans nul doute Sandwell se distingue. Il s’agit de l’une des firmes les plus expérimentées au monde en manutention de produits dans les zones riveraines. Société d’ingénierie chef de file dans les secteurs de manutention de vrac, des ports et maritime, de chemin de fer, de l’énergie, du pétrole, des procédés industriels, de l’industrie manufacturière et du bâtiment, elle apporte à ses clients des solutions innovatrices leur permettant de devancer la concurrence. Une société mandatée pour réaliser la conception, les spécifications et l’approvisionnement, et dans certains cas des contrats IAC ou IACG, de plus de 100 projets de chargeurs de navires ou de flèches de chargement partout à travers le monde. La caractéristique de cette société ? La conception ou la rédaction de spécifications de chargeurs de navires pour un vaste éventail de marchandises solides et liquides en vrac, pour toutes sortes de 26

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navires, depuis les barges de 2 000 tpl aux vraquiers de 250 000 tpl, à des taux de chargement allant jusqu’à 16 000 tonnes/h. Une innovation qui repose sur une bonne connaissance de tous les types de chargeurs de navires dont les chargeurs fixes, à navette, radiaux, orbitaux, linéaires, à quadrant simple ou double, à tours et à décharges multiples. Sandwell a ainsi trouvé de nouvelles façons innovatrices de concevoir les chargeurs de navires. Le chargeur mobile mis au point pour Kuwait National Petroleum il y a déjà plus de deux décennies, fut l’un des premiers du genre ; La société est précurseur du système de chargeur de navires à double quadrant. Plus récemment, le chargeur de navires à simple quadrant qu’ils ont installé au terminal de cuivre Collahuasi à Iquique, Chili comporte une flèche tubulaire fermée pour contenir la poussière et les débordements. La proportion, la capacité et le coût des chargeurs de navires varient énormément. Le taux

de chargement optimal d’un terminal est régi par des facteurs comme la taille des navires, le débit annuel, les normes environnementales et les marchandises manutentionnées. Quoique le chargeur de navires mobile soit probablement le plus utilisé à travers le monde, en raison de son coût relativement modique et de son adaptabilité à tous les navires, le coût des structures maritimes et des convoyeurs d’accès associés à ce type de chargeur de navires peut être très élevé.

Une innovation technologique : les systèmes à double quadrant Le chargeur de navires à double quadrant conçu par Sandwell a démontré sa très grande efficacité pour les gros navires, en offrant un chargement plus uniforme, un changement d’écoutilles plus rapide et la sécurité accrue d’un double système, souvent à un coût total moindre pour l’ensemble chargeur de navires et structures maritimes. Le dépoussiérage


est également relativement plus facile avec un système à double quadrant. Dans le contexte du plan directeur d’un port ou d’un terminal maritime, les chargeurs de navires ne représentent généralement qu’une petite partie du coût total. L’efficacité d’un terminal est cependant directement reliée au système de manutention utilisé, le chargeur de navire est un élément vital de cette artère principale qui véhicule les produits aux vaisseaux. Parmi les projets, Sandwell a été chargée de l’aménagement de Westshore Terminals Ltd. (Canada), le plus gros terminal vraquier sur la côte ouest des Amériques. 24 millions de tonnes de charbon transitent annuellement par ce terminal qui utilise les 2 types de chargeurs de navire à quadrant double et mobiles, conçus ou spécifiés par Sandwell. Sandwell est responsable de la conception de la base, des spécifications et de la mise en service de cette grue mobile à portique de 7 000 tonnes/h pour navires de

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250 000 tpl. Le contrat EPCM de Sandwell avec Ridley Terminals Inc. (Canada) comprenait la conception détaillée de ces chargeurs à quadrant double de 6 500 tonnes/h pour navires charbonniers de 220 000 tpl. Les deux chargeurs ont un taux combiné de 10 000 tonnes/h et ne pèsent que 700 tonnes chacun. Ce poids relativement faible réduit les coûts d’immobilisation des chargeurs de navires et des structures maritimes auxiliaires. Avec un débit annuel de 62 millions de tonnes, le Richards Bay Coal Terminal en Afrique du Sud est le plus gros au monde. Sandwell a joué un rôle prépondérant dans les trois premières phases d’aménagement du terminal et dans l’établissement du plan directeur des expansions futures. Ce chargeur de 7 000 tonnes/h pour navires de 250 000 tpl est l’un des trois pour lesquels la société effectué la définition conceptuelle, les spécifications et la mise en service.

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SÉCURITÉ MARITIME : CAP SUR LES PORTS Le choix des équipements demeure fortement lié à la sécurité dans le cadre des ports. À quelle réglementation ces derniers sont-il soumis en matière de chargement et déchargement ? Des règles spécifiques renforcent la sécurité des vraquiers faisant escale dans les terminaux des États membres pour char❚❚

ger ou décharger des cargaisons solides en vrac. C’est une directive 2001/96/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 décembre 2001 qui établit des exigences et des procédures harmonisées pour le chargement et le déchargement sûrs des vraquiers. Cette directive établit les exigences et les procédures concernant l’ap-

Application de ces principes : le cas du port de Nantes Saint Nazaire

La réforme portuaire : « Rendre les ports autonomes plus performants, le commandement unique pour améliorer la productivité de l’outil portuaire ». Entretien avec Gérard Etienne, directeur des opérations portuaires du port de Nantes Saint Nazaire JDV : Pouvez-nous nous dresser un tableau de la réforme portuaire ? Comment était organisée la manutention portuaire jusqu’à présent ? Gérard Etienne : La compétitivité des ports est une grande problématique de la réforme portuaire qui date de 2008. Jusqu’à présent le manque de compétitivité venait d’un système complexe de manutention portuaire. Jusqu’alors le port était propriétaire d’une grande partie des outillages, et les louait à des manutentionnaires en utilisant pour partie des dockers et pour une autre partie des grutiers et exploitants techniques du port, d’où un système dichotomique organisationnel du secteur de la manutention à l’origine de ce manque de compétitivité. Les opérations de manutention (chargement et déchargement des navires) sont effectuées dans les ports maritimes essentiellement par deux catégories de personnel : d’une part, les ouvriers dockers, salariés des entreprises de manutention et d’autre part, les grutiers et portiqueurs des ports autonomes ou des concessionnaires de l’outillage public. La vision future de cette loi portant sur la réforme portuaire consiste en un commandement unique. Il y aura transfert des outils du port vers des opérateurs privés. Une vision qui doit être réalisée avant juin 2011, nous sommes dans les négociations. 6 terminaux ont fait l’objet d’un protocole de transferts. L’objectif de cette loi consiste à améliorer la productivité de l’outil portuaire » JDV : Quels sont ces 6 terminaux ? Gérard Etienne : Le terminal céréalier de Roche Maurice à Nantes, le terminal charbonnier méthanier de Montoir de Bretagne qui comprendra 2 portiques spécifiques. Ce terminal sera transféré à un opérateur privé Sea Invest. Le terminal multivracs avec une composante agroalimentaire et vracs solides. 4 postes de ce terminal vont être transférés dont 3 vont être dédiés à des manutentionnaires locaux. 3 grues modernes de capacité 50 tonnes viendront remplacer 6 outils, à côté de grues

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titude des vraquiers et des terminaux, fixe les obligations du capitaine et du terminal et réglemente l’échange d’informations entre eux. Elle s’applique : à tous les vraquiers, quel que soit leur pavillon, faisant escale dans un terminal pour charger ou décharger des cargaisons solides en vrac ainsi qu’à tous les terminaux des États

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à bennes de plus petit calibre. Des outils techniques destinés à améliorer les performances du terminal. CGA et Cogemar devraient reprendre le TMDC ; Sonastock et les Ciments de l’Atlantique le poste 4 du terminal multivracs ; MTTM et SeaInvest pour les autres postes du terminal multivracs ; Un terminal à conteneurs avec une composante marchandises diverses. Il reste deux terminaux en suspens pour le moment qui n’ont pas trouvé d’acquéreur : celui de Cheviré qui n’a pas trouvé d’acquéreur. Nous avons lancé un appel à candidatures, et pour le moment, nous avons 4 candidats. Il reste de la ferraille sur ce terminal. 4 grues à benne et grappin pourraient être transférées à l’opérateur. Le terminal de Saint Nazaire reste quant à lui en régie, géré par le port en attendant qu’il disparaisse. JDV : Concernant les réglementations, quelles sont-elles ? Gérard Etienne : Nous sommes soumis à la directive vraquiers. Les ports de demain et d’aujourd’hui ont une composante régalienne. Par ailleurs, nous avions besoin de certification des opérations de manutention. Jusqu’à maintenant, nous étions des genres d’exploitants, louant des engins et des personnels aux opérateurs pour qu’ils manutentionnent avec leurs dockers. Nous avons été certifiés en 2006 sur le terminal charbonnier. L’année suivante nous avons renouvelé cette certification sur l’ensemble du périmètre du port. En 2009, nous n’avons rien effectué suite à cette période de transition liée à la réforme portuaire. Néanmoins le système de management par la qualité a continué. La certification a été décalée avec un objectif en juin 2010 pour les nouvelles missions du port. JDV : L’envol des poussières a toujours été une préoccupation des ports. Que préconise la réforme ? Gérard Etienne : La loi met en avant le développement durable, ce souci environnemental est, en effet fortement ancré dans ces nouveaux dispositifs. Nous menions déjà un certain nombre d’actions dans ce sens comme le renvoi en cycle fermé dans les bassins. Pour ce qui est des projets futits du port, la grande tendance sera la conteneurisation. Nous avons dans notre projet stratégique le souhait d’accompagner le développement des systèmes éoliens, des systèmes de production d’énergie par la houle.


membres où font escale des vraquiers qui relèvent du champ d’application de la présente directive. À cette fin, la directive énumère les exigences relatives à l’aptitude des vraquiers. En particulier, les cales à cargaison, les écoutilles, les indicateurs lumineux, les calculateurs de chargement, les machines et le matériel nécessaire pour les opérations d’amarrage et de mouillage doivent être conformes aux conditions établies par la présente directive. Le respect de ces critères d’aptitude est vérifié par les terminaux où les vraquiers font escale. En ce qui concerne les terminaux euxmêmes, la directive requiert qu’ils satisfassent aux conditions suivantes : respect des conditions d’aptitude concernant l’embauche des vraquiers, le matériel de chargement et déchargement, ainsi que ❚❚

la formation et les tâches du personnel des terminaux ; nomination d’un représentant responsable des opérations de chargement et de déchargement des vraquiers faisant escale dans le terminal; mise à disposition des vraquiers faisant escale, des manuels d’information contenant tous les renseignements nécessaires pour faciliter les opérations de manutention de la cargaison au terminal; mise en place et maintien d’un système de contrôle de la qualité, fondé sur les normes ISO 9001:2000. La directive regroupe les responsabilités et les obligations du capitaine d’un vraquier et du représentant d’un terminal. Elle stipule aussi les procédures à suivre par le capitaine et le représentant du terminal, avant et durant les opérations de chargement et de déchargement, en

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mettant particulièrement l’accent sur la nécessité d’une communication et d’une coopération adéquate entre le navire et le terminal. Un plan de chargement et de déchargement doit être établi et les responsabilités du capitaine et du représentant du terminal doivent être clairement définies. Les responsabilités du capitaine sont: de garantir le chargement et le déchargement sûr du vraquier; d’indiquer au terminal suffisamment à l’avance l’heure prévue d’arrivée, ainsi que tous les détails qui concernent le vraquier et le déroulement des opérations ; d’assurer d’avoir reçu les renseignements de la cargaison prévus par la convention SOLAS de 1974 (convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer) ; et de respecter toutes ses obligations avant

Réforme portuaire : les nouvelles missions des ports

Dominique Bussereau entame une réforme des ports autonomes métropolitains. L’enjeu : un retour rapide à leur compétitivité face à la concurrence des grands ports de la mer du Nord et de la Méditerranée. Dans le cadre des engagements pris lors du Grenelle Environnement, Dominique Bussereau avait lancé le processus de concertation avec les parties prenantes au plan de relance des ports français, en exposant les lignes directrice de la réforme. Face à une forte croissance du trafic maritime et d’importantes pertes de parts de marché en Europe depuis une vingtaine d’années, ce plan a pour but de remettre les ports autonomes français au niveau de leurs concurrents européens et de leur permettre de reconquérir leur compétitivité, au bénéfice du développement économique et de l’emploi. Alors que la France est un grand pays maritime, qui possède pas moins de 3 façades maritimes, la moitié des marchandises qui arrivent en France par la mer sont débarquées dans un port étranger. Afin de regagner efficacité et compétitivité, plusieurs grands axes structurent ce plan de relance. Tout d’abord, comme décidé pendant le Grenelle Environnement, il s’agira de redéfinir les missions des ports, en insistant sur l’importance de développer leurs dessertes par les modes ferroviaire et fluvial. Concernant la gestion de ces infrastructures, une modernisation de la gouvernance sera élaborée en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés, le but étant d’intégrer plus largement les collectivités locales et de planifier des stratégies et des objectifs sur le long terme. La relance des ports français doit être conduite rapidement du fait de l’accélération des changements dans l’économie maritime et portuaire mondiale : « conteneurisation » croissante des marchandises, intégration verticale de

toute la chaîne de transport autour des grands armements etc... L’Etat reste propriétaire du domaine portuaire public, seules les activités de manutention exercées par les ports autonomes sont concernées par le transfert. Sont concernés par cette réforme les ports autonomes de : Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Marseille. La réforme, en prévoyant un transfert des activités d’outillage vers des opérateurs privés, simplifiera l’organisation de la manutention et donnera aux ports français les moyens de se mettre au niveau des autres ports européens. Ce transfert dont les modalités seront définies, au cas par cas, en concertation avec les organisations syndicales permettra d’accroître fortement la productivité des opérations de manutention en simplifiant les chaînes de commandements. Alors que nos ports ne traitaient en 2006 que 3,6 millions de conteneurs, l’objectif de 10 millions de conteneurs en 2015, qui correspond au programme de développement des infrastructures engagé, deviendra accessible, ce qui correspond à la création de plus de 30 000 emplois. Une offre portuaire compétitive en France entraînera pour les entreprises exportatrices une diminution de leurs délais de transport terrestre et donc de leurs coûts. Elle facilitera donc la capacité d’exportation. Le transfert de l’outillage facilitera enfin les investissements privés dans les ports maritimes en offrant une meilleure visibilité aux opérateurs. Ces investissements sont, dans le contexte de concurrence européenne, indispensables au développement des ports français. La loi fixera le délai de mise en oeuvre du transfert. Chaque port autonome devra, dans les six mois qui suivront la promulgation de la loi, définir un calendrier de transfert de ses activités d’exploitation et de maintenance d’outillages.

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et pendant les opérations. Quant à celles du représentant du terminal, elles consistent à fournir au capitaine un nombre de renseignements qui concernent le poste où les opérations auront lieu, la vitesse maximale autorisée ainsi que les dispositions particulières et les restrictions concernées ; d’assurer que le capitaine a été avisé dès que possible des informations contenues dans le formulaire de déclaration concernant

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la cargaison ; de notifier sans délai au capitaine et à l’autorité chargée du contrôle par l’État du port, des anomalies constatées à bord d’un vraquier qui pourrait menacer la sécurité; de respecter toutes ses obligations avant et pendant les opérations. Cette directive reconnaît le principe d’intervention des autorités compétentes des États membres lorsque les opérations de manutention des cargaisons

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donnent lieu à des situations susceptibles de menacer la sécurité du navire. La directive limite l’intervention des autorités aux cas où le capitaine et le représentant du terminal ne peuvent se mettre d’accord sur les mesures à prendre en pareil cas, car la responsabilité première en matière de sécurité du chargement et du déchargement du navire incombe dans tous les cas au capitaine du navire.

LOGISTIQUE PORTUAIRE Surveyfert SA : des opérations portuaires sur mesure : la rapidité comme objectif PME d’origine rouennaise, créee par Mr Fabrice Tardy, cette compagnie est spécialisée dans le domaine de la logistique portuaire avec ces six établissements implantés sur les ports de la Vallée de la Seine depuis Honfleur à la région parisienne. Surveyfert SA a une présence sur l’ensemble du territoire français et couvre les différents services de la logistique portuaire. Surveyfert demeure le ❚❚

vant la densité des produits, avec des palonniers pouvant prendre 16 big-bags de 1T au coup, avec des élingues pour le chargement du bois de pays. Surveyfert s’occupe de charger et de décharger plusieurs produits : à Rouen : engrais et sel vracs, à Elbeuf : fils machines, tourbe, engrais, copeau, minerai et à Honfleur : engrais, bois, bauxite, argalum, sulfate de fer, atapulgite, perlite, bentonite.

En projet : création d’une plate-forme de transbordement sur le terre-plein des Flamands

Le 3 décembre 2008, des élus et des journalistes se sont rendus aux Pays-Bas, sur le site de Terneuzen, pour visiter une plateforme de transbordement de charbon. Cette dernière est la grande soeur du projet qui devrait voir le jour sur le terreplein des Flamands. Jean Nolleau était de la partie. Ce projet porte sur un volume total de produits compris entre 4 millions et 4,5 millions de tonnes par an. Au niveau social, une première estimation conduit à envisager 40 embauches. Au niveau environnemental, l’impact devrait être négligeable. Il a été choisi pour sa rapidité de mise en oeuvre mais aussi pour les opportunités futures qu’il représente. En effet, le terminal pourra servir à stocker d’autres matériaux traités en vrac, ce qui permettrait de relancer l’activité portuaire.

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cousu main des opérations portuaires dont le métier est de trouver une solution logistique portuaire appropriée. Avec un savoir-faire depuis 20 ans dans le domaine du vrac, la société bénéficie d’une expérience unique dans les opérations de déchargement et chargement. Et propose une procédure rapide avec des grues adaptées pour chaque type de trafic, des bennes de 3 à 15 m3 sui-

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Le terminal se situera sur le terre-plein des Flamands. Limité par la digue des Flamands, il est partiellement occupé par l’ancien parc de véhicules neufs et les voies ferrées. Réalisé en 1980, ce terre-plein n’a jamais été utilisé en totalité. Le quai des Flamands est long de 360 m. Ce quai est relié au réseau ferré par une voie bord à quai. Actuellement, cette installation traite les trafics d’Areva et les opérations de navires autres que les lignes transmanche, à l’exception des trafics de graviers et d’enrochements traités aux quais des Mielles et de France. Les outillages utilisés, dans le cadre de ce projet, seront :une grue Peiner sur rails (106 t), et deux grues mobiles Liebherr (104 et 64 t). Le charbon est transporté sur des navires de type capesize (L : 300 m, l : 40 m, tirant

d’eau : 18 m) ou panamax (L : 220 m, l : 32 m, tirant d’eau : 14,5 m). Il est prévu de décharger à Cherbourg des produits à destination de la GrandeBretagne (ce qui fait économiser deux jours de rotation pour les navires transocéaniques). Les navires en provenance de Colombie seront déchargés au mouillage en baie du Becquet. Les produits seront stockés sur le terre-plein des Flamands avant réexpédition par voie maritime. Le délai de stockage moyen est de 15 jours et ne devrait pas dépasser 30 jours. Le tirant d’eau des navires ne permet pas d’envisager les opérations de déchargement en rade. Le point de mouillage retenu devrait se situer à l’Est de l’île Pelée. Une seule grue flottante sera nécessaire pour décharger le bateau. Lorsqu’elle ne


sera pas utilisée, celle-ci sera mouillée en rade ou amarrée à un quai dans l’enceinte du port. Les produits seront acheminés jusqu’au quai des Flamands à l’aide de barges (un parc de 4 barges est prévu en permanence à Cherbourg). Celles-ci seront ensuite déchargées avec les grues portuaires. Les matériaux seront stockés sur le terre-plein du quai des Flamands avant réembarquement sur des caboteurs à destination de la Grande-Bretagne. Les durées d’escales au large sont estimées à 3 ou 4 jours pour les navires capesize qui déchargeront 80 000 tonnes de produits par escale et à 1,5 jours pour les navires panamax qui déchargeront 35 000 tonnes par escale. Le déchargement de la barge sur le quai sera réalisé à l’aide des grues portuaires. Les capacités de stockage maximum seraient de l’ordre de 240 000 tonnes. Au niveau de l’Impact sur l’environnement Les déchargements en mer ne se feront pas en zone protégée. Les premières habitations se situeront à 950 m des limites du tas de charbon le plus proche. Les vents, à tendance Ouest, Sud et Sud-Ouest ne sont pas dirigés vers les habitations, ce qui devrait éviter le problème dû à la poussière. Le charbon stocké à Cherbourg (charbon vapeur) sera moins volatil que celui stocké à Terneuzen. Des points de mesure vont être mis en place pour réaliser des relevés sur les envols de poussière. Pour le moment, onze sont pré-

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vus : leur répartition a changé depuis la première présentation pour couvrir une zone plus intéressante. Au niveau du chargement et du déchargement des barges, celles-ci seront suffisamment profondes pour que le charbon ne s’envole pas (profondeur 5,5 m). Les navires seront positionnés pour abriter la grue et les barges. Les limites de déchargement en mer sont de mer force 3 établi ou vents force 7. Le déchargement des barges sera réalisé avec des bennes fermées pour éviter l’envol de poussière. Un camion arroseur aspergera les tas de charbon avec un mélange d’eau et de cellulose qui sera récupéré pour traitement. Des plantations pourront être réalisées au besoin afin de limiter l’impact visuel et de retenir d’éventuelles poussières (lors de fortes rafales entre autre). Il convient de rappeler que le charbon résulte de la fossilisation des végétaux, il ne dégrade pas et ne pollue pas le milieu naturel. L’ensemble du terminal sera bétonné et un réseau d’eau sera réalisé avec un fonctionnement en circuit fermé. Aucun rejet ne se fera en mer. Les eaux souillées seront issues du ruissellement des eaux pluviales sur les tas de charbon et des eaux d’aspersion. L’eau de ruissellement sera collectée dans des caniveaux ouverts aménagés dans le revêtement du terminal. Une murette d’environ 20 cm sera réalisée en bordure de quai pour éviter tout

▼ ▼

Chargement / déchargement

écoulement. La voie ferrée se situant sur le terre-plein des Flamands n’est pas répertoriée sur la carte du classement sonore des infrastructures de transports terrestres, son impact sera donc négligeable. Le travail sur le terminal sera permanent jour et nuit mais plus ou moins intense. Les navires et les grues ne produiront pas de dommage sonore et, au niveau du terminal, le bruit proviendra des engins. Cette activité sera suffisamment éloignée des premières entreprises et habitations pour ne pas gêner. Très peu de déchets seront générés par l’activité (les exigences de la directive MARPOL concernant la protection du milieu marin seront respectées). Quant aux retombées financières du projet pour le port, depuis 1994, le port a perdu 1 million de passagers. Pour l’année 2009, les pertes sont de l’ordre de 2 millions d’euros, mettant ainsi la C.C.I à la limite de la rupture financière. Le projet du terminal charbon serait donc une bouffée d’oxygène. Avec au total, une retombée d’environ 2 millions d’euros, uniquement pour le port. Le projet semble intéressant, bien étudié et adapté au terre-plein des Flamands. Lors de sa visite à Terneuzen, Mr Nolleau a été agréablement surpris par la quasi absence de bruit en provenance du terminal (alors qu’il est bien plus grand que celui prévu pour Cherbourg).

ET DANS L’INDUSTRIE ?

Après ce tour d’horizon des méthodes, appareils, et du déroulement du déchargement, qu’en est-il dans l’industrie hors portuaire ? Les solutions proposées au niveau de la technologie sont-elles les mêmes ? Qu’en est-il de la manutention

dans l’industrie hors portuaire, concernant le chargement et déchargement de camion, de silos, ou encore de wagons ? L’industrie hors portuaire rejoint dans le choix de ses équipements le souci environnemental du domaine portuaire :

équipements de pointe, performances pour limiter l’envol de poussières et préserver l’environnement, autant de paramètres qui entrent en jeu dans la fabrication des technologies de manutention du vrac.

Stag : des solutions adaptées pour la manutention du vrac La société Stag est en mesure de proposer pour chaque domaine d’utilisation de vracs un système de manutention

adapté : qu’il s’agisse des poudres grossières ou fines, des produits à écoulement facile ou difficile, de longues ou

courtes distances, des puissances importantes ou réduites, des applications standard ou spécifiques. Concernant la

manutention du vrac, la société strasbourgeoise Stag propose deux types de technologies pour le système de manuten-

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ENQUÊTE

Les engrais

tion pneumatique. « En matière de systèmes de manutention pneumatique on distingue généralement deux technologies différentes, et le choix de leur utilisation pour chaque application spécifique se fait toujours sur la base des exigences et besoins du client. », explique Andras Klein. Vu les exigences respectives, on appliquera soit le principe de transport en phase dense de Stag doté d’un sas d’expédition et du système de tuyauterie en phase dense unique soit le système de transport en phase diluée traditionnel avec injecteur ou unité de soufflage. Chacun de ces deux systèmes est adapté à des applications particulières pour lesquelles il apporte de nombreux avantages. Souvent, la conception générale nécessite une combinaison de ces deux systèmes pour qu’une solution système optimisée puisse être obtenue. • L’emploi des tuyauteries de transport adaptées Une tuyauterie de transport adaptée au produit et à l’application respectifs constitue une condition préalable importante pour un système de manutention fonctionnant sans faille. Des solutions personnalisées telles que les tuyauteries à double paroi gérées par la pression font partie de la gamme standard de Stag. L’emploi des éléments de renvoi appropriés sous forme

Chargement / déchargement

d’un tube coudé, avec ou sans protection contre l’usure ou bien l’emploi des pots de renvoi éprouvés de Stag demandent également une certaine réflexion. Les aiguilles de tuyau sont en outre un facteur décisif pour le bon fonctionnement du système. Le pot de renvoi remplit – en combinaison avec des groupes de machine correspondants installés à la sortie du pot – la fonction d’une aiguille de tuyau de première qualité. • Manutention au moyen des gouttières de fluidification La manutention au moyen des gouttières de fluidification représente un autre système de transport pneumatique utilisé généralement pour des flux de masse importants. La matière en vrac est agitée via la force de gravité ce qui signifie qu’une pente entre l’unité de chargement du produit et la destination prévue est toujours requise. Qu’en est-il pour les silos et trémies ? Le stockage des matières en vrac dans des silos ou trémies requiert des systèmes de déchargement adaptés et techniquement sophistiqués. C’est le produit lui-même qui pose les exigences à remplir par la technologie choisie. De différentes solutions sont testées en laboratoire et mises en pratique sur la base de ces valeurs empiriques. Généralement,

Constructeurs italiens

Ports maritimes / ports fluviaux

on distingue les systèmes de déchargement pneumatique et mécanique. Stag propose une gamme de diverses technologies sophistiquées : - SiLex Le SiLex est une aide à la décharge mécanique qui a été spécialement conçue pour des matières en vrac à écoulement difficile, impossibles ou difficiles à fluidifier et lesquels forment des voûtes dont le diamètre correspond au maximum à deux tiers du diamètre du silo. Lors de son développement, il a été veillé à ce qu’il soit possible de monter le SiLex sur une installation existante ou une trémie en forme d’un entonnoir. - Sas d’expédition-châssis coulissant Un autre système de déchargement mécanique est le sas d’expédition-châssis coulissant. Cette technologie est destinée aux silos ronds à fond plat et aux matières en vrac présentant de très mauvaises caractéristiques d’écoulement et de grands diamètres des voûtes. Elle se prête aussi à des applications où l’on s’attend à une grande diversité de produits à l’intérieur du même silo. Les aides à la décharge par sas d’expédition pour trémies fonctionnent selon le même principe, mais ces systèmes s’utilisent spécialement pour la vidange

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

des trémies rectangulaires à grande surface. - Transporteur en masse Le transporteur en masse constitue également un système éprouvé pour le déchargement des silos et trémies. Cette technique se prête en particulier à des produits et boues à écoulement difficile. L’avantage principal de cette construction réside dans sa forme – une fente longitudinale – ainsi que dans l’évacuation variable et dosée du produit. - Aides à la décharge pneumatique À côté des aides à la décharge mécanique déjà mentionnées, Stag propose des systèmes de déchargement pneumatique pour qui le principe selon lequel chaque produit différent nécessite l’application d’une technologies différente est également valable. Des tuyères de fluidification, disponibles en plusieurs variantes – bec de soupape ou tuyère Triplex – mais également des coussinets de fluidification ou des gouttières de fluidification sont utilisés avec des silos dotés d’un cône ou d’un fond plat ou des matières en vrac faciles ou difficiles à fluidifier. Pour certaines versions, les opérations d’entretien et d’inspection peuvent se faire à partir de l’extérieur et une installation après coup est également possible.

Metso Mineral : une gamme de transporteurs En s’appuyant sur plus de cent ans d’expérience, avec plusieurs dizaines de milliers de convoyeurs en fonctionnement, Metso Minerals propose une gamme de 32

Le Journal du VRAC - N°72

transporteurs répondant aux impératifs de sécurité, de fiabilité et de facilité d’utilisation. La Division Manutention est spécialisée dans les équipements de char-

gement et déchargement, stockage de produits en vrac tels que charbon, minerai de fer, calcaire, copeaux de bois, potasse, céréales, engrais et toutes sortes de maté-


riaux en vrac. Cette ligne de produits est le fruit de la fusion de plusieurs sociétés majeures en mautention de produits en vrac. Au service de leurs clients depuis ❚❚

1889 ils fournissent les pieces d’origine. Culbuteurs de wagons et positionneurs, transporteurs type Cable belt, treuils pour wagons et barges, déchargeurs à godet,

▼ ▼

Chargement / déchargement

transporteurs en masse, déchargeurs en continu, transporteurs à bande, transporteurs verticaux et inclinés autant de techniques proposées par Metso Mineral.

Quelques caractéristiques techniques du CW3 - Tambour de tête enrobé dia. 500 mm, dia. 250 mm en pied avec capot protecteur - Entraînement de la bande par moteur hydraulique 22 kW

- Pompe entraînée par prise de force du camion porteur - Distributeur, réservoir, filtre, limiteurs de pression Poids du déchargeur CW3 : 6 tonnes

Transporteur : - Entr’axes : 9 m - Largeur : 1 m - Bande lisse ou chevrons (option) antiabrasion, rouleaux supérieurs en auge dia.133 mm, rouleaux inférieurs droits dia. 89 mm. Racleur de tête

Trémie de réception : - Avec réhausse relevable et réglable (pour wagons EX) Déplacements du transporteur (par vérins hydrauliques) : - de translation, 2,40 m maxi - de relevage, 13 à 30° - d’orientation, 90° dans les deux sens Hydraulique de commande : - Pression d’utilisation 260 bars

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ENQUÊTE

Les engrais

Avec un produit phare notamment le déchargeur mobile de wagons-trémies CW3. Un déchargeur qui bénéficie d’une autonomie totale. Le CW3 se déplace le long des rames de wagons pendant le déchargement ainsi que sur route pour se rendre d’un chantier à l’autre. Le CW3 est au gabarit routier et conforme au code de la route. Le transporteur est verrouillé en position de déplacement sur route. La suspension du châssis-porteur est bloquée pendant le déchargement. L’ensemble des commandes est situé sur le transporteur pour le contrôle visuel de toutes les manoeuvres. Outre son autonomie, le déchargeur se caractérise par sa simplicité de manœuvres. En effet un opérateur unique assure la

Chargement / déchargement

Constructeurs italiens

Ports maritimes / ports fluviaux

conduite du véhicule, les manoeuvres de positionnement du transporteur (par effet combiné des vérins de translation et de relevage) et le déchargement des wagons. Suivant les besoins spécifiques des clients, plusieurs options sont proposées. Le CW3 peut également, dans certaines conditions, assurer le chargement des wagons Avec le CW3, le transfert des produits d’un wagon-trémie sur un camion benne s’effectue à un débit élevé (jusqu’à 800 tonnes/h pour des produits de densité 1,6). Autre atout : le CW3 peut décharger tous types de wagons-trémies, à trappes de sorties latérales Facs (E7) et Tads (T8), Fcs (E5) et Tds(T6) avec trémie optionnelle et EX à trappe de sortie centrale.

Coopérative agricole

Économiser l’énergie

L’étanchéité pendant l’écoulement des produits est assurée par l’adaptation précise de la trémie réceptrice du transporteur au « bec » de sortie des wagons. Le réglage de l’inclinaison du transporteur permet de compenser les différences de niveaux au sol entre la voie et la surface de roulage du porteur. Lorsque le transporteur se translate pour assurer les manoeuvres de positionnement, un contrepoids mobile assure automatiquement sa stabilité. Pour les wagons EX, un système automatique (option) de commande d’ouverture et de fermeture des trappes permet le contrôle total du déchargement par l’opérateur.

Hatch : Manutention en Vrac : Gares ferroviaires et routières de chargement et de déchargement Hatch offre, à ses clients, une expérience et des connaissances en conception de systèmes d’installations ferroviaires de chargement et de déchargement en continu et d’appareils de trimmage de wagons. Ces systèmes comprennent des basculeurs, des

systèmes ferroviaires de déchargement par le fond, des systèmes de remplissage de bennes, des systèmes de reprise au sol et de chargement de trains. Le chargement et le déchargement de matériaux à grande vitesse forment un processus intégral dans le domaine des mines à ciel ouvert. Le groupe Manutention de matériaux en vrac offre l’expertise et les connaissances nécessaires pour assurer la combinaison la plus rentable de chargement et de déchargement de camions pour assurer que les taux de rendement requis sont atteints pendant tout le cycle de vie de l’usine. Ces conceptions comprennent les camions sur la route, sur les sites d’excavation et aux stations de déchargement dans l’usine. En voici quelques exemples types : • des systèmes ferroviaires de déchargement complètement automatisés pour BHP Iron Ore, déchargement de 160 wagons de 8 000 à 10 500 tonnes/h ; • des systèmes ferroviaires de chargement pour le minerai de fer et le charbon d'une capacité comprise entre 3 000 et 10 000 tonnes/h ; • systèmes ferroviaires et routiers de chargement et de déchargement pour les liquides et les boues corrosives ou dangereuses.

Des déchargeurs de trains par Techmi et des solutions de chargement de camions anti poussière par Brunone & Traon Techmi, la filiale « solutions de manutention » de Brunone Innovation a développé un transbordeur mobile déjà vendu en plusieurs exemplaires. Le transbor34

Le Journal du VRAC - N°72

deur mobile conçu par Techmi, permet de décharger alternativement les trains sur chacune des voies. Ce transbordeur alimente la bande transporteuse, qui est

située entre les deux voies ferrées. Elle emmène les granulats rejoindre le stock qui servira à alimenter une installation (Cemex Marolles) (voir « Application »


Le transbordeur mobile, une innovation. parue dans Le Journal du Vrac 66, ou un stock de produits finis (Enrobés de Gironde Bassens). Concernant le chargement des camions en carrière, Brunone & Traon, la filiale « confinement et traite-

▼ ▼

Chargement / déchargement

Une solution de chargement anti poussière.

ment des poussières » de Brunone Innovation a mis au point une solution innovante : la manche télescopique à casque intégré permettant ainsi la réduction des poussières. Grâce à cette manche de char-

gement, la chute des matériaux s’effectue sans envol de poussières. Différentes versions de cette manche télescopique ont été développées en fonction des configuration des installations de chargement.

Le décamionneur, un produit Cintasa distribué par Bulkit, un équipement de pointe Le décamionneur, une innovation originale pour décharger les camions. Une innovation signée Cintasa. Avec 35 ans d’expérience dans le domaine de la manutention, la société espagnole Cintasa située à Utebo témoigne d’un savoir-faire dans la fabrication de types de transporteurs (bande, chaînes, sur l’acier, etc), des élévateurs (godets et bande), systèmes Sicon (système de transport fermé), utilisé dans tout type de transport, de stockage ou des systèmes de dosage. Les destins principaux de leurs convoyeurs sont : les minéraux et les cimenteries, les carrières, les déchets, le papier, le caoutchouc et le verre de recyclage, les céréales et grains de systèmes de stockage, etc. L’entreprise Bulkit reprise en 2005 par Michel Couderc, président est connue pour sa fabrication de matériels, pour la manutention et le mélange de produits vrac : granulés, poudre, engrais, chaux… Elle dispose d’équipements très spécifiques, adaptés au monde agricole, industriel ou de la distribution : transporteur, sauterelle, décamionneur, crible vibrant, élévateur à godets et trémie.

Le décamionneur distribué par Bulkit.

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REPORTAGES

Interview Interview

Application

Process Process

Bruno Longamp : « Au service des projets industriels des clients » Depuis 1848, la société Serge Roger SAS s’est imposée comme un des acteurs majeurs dans la réalisation d’installations industrielles pour produits en vrac, depuis l’ingénierie process jusqu’à l’installation et la maintenance des équipements installés. Aujourd’hui la compétence des équipes et la qualité des réalisations permettent à la société d’être reconnue en France et à l’étranger. Les domaines d’activité où la société Serge Roger intervient sont variés : domaine agricole (céréales, engrais, semences…), domaine agro alimentaire (meunerie, nutrition animale…), domaine industriel minéral (cimenterie, plâtrerie, carrières, engrais…). Une société familiale qui mise sur la qualité, la confiance, le professionnalisme et la sécurité. Entretien avec Bruno Longamp, dirigeant de la société Serge Roger SAS. Le Journal du Vrac : Pouvez-vous nous présenter la société ? Bruno Longamp : La société Serge Roger est avant tout une entreprise familiale qui existe depuis 1848. J’appartiens à la cinquième génération. J’ai repris les parts sociales de mon beau père il y a 10 ans et je dirige désormais la société depuis 1999.

Système de manutention de charges isolées par convoyeur à bande.

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Le Journal du VRAC - N°72

Je viens des métiers du « facilities management ». Après avoir repris la direction, nous sommes passés d’une cinquantaine de salariés à 70 salariés en 2010. JDV : Quels sont vos domaines d’activités ? Bruno Longamp : À l’origine, la société Serge Roger avait une activité industrielle de conception d’équipement de manutention dans le domaine agricole. Mais nous sommes passés du domaine agricole et de meunerie vers de la conception d’équipements industriels sur toutes gammes d’activités produits (alimentation animale, café, cacao, équarrissage, verrerie, cimenterie). Le monde du vrac, notre activité première représente 60 % de notre chiffre d’affaires. Nous nous mettons au service des projets industriels de nos clients.

Notre société repose sur un savoir-faire de 5 métiers (réalisation d’équipements de manutention, d’équipements de process, chaudronnerie industrielle, maintenance industrielle et transfert industriel). L’étude et l’ingénierie avec un bureau d’études compétent qui propose des solutions globales à des clients dans le domaine du vrac, du stockage à la manutention pneumatique ou mécanique, que ce soit pour nos produits spécifiques ou pour d’autres produits. Concernant des produits plus spécifiques, (verrerie, cimenterie) nous concevons nos propres équipements, nous les fabriquons et les installons. Pour ce qui est des produits moins difficiles (orge par exemple), nous adoptons une philosophie d’ensemblier : nous proposons des équipements de partenaires. Adaptations techniques aux besoins des clients, réalisation d’avants projets sommaires, clé en main, autant


de compétences proposées par notre société. Nous sommes sur des produits difficiles à transporter, d’où la possibilité de décliner tout type d’équipement de manutention (élévateurs à godets, vis sans fin, convoyeurs à bandes) en acier ou en inox. Notre capacité d’étude et de conception apporte à nos clients une solution adaptée à chaque besoin, dont la solution globale « clé en main », dans le domaine du stockage, de la manutention et de la transformation de produits pulvérulents et granuleux. En intégrant toutes les exigences des normes internationales, nos équipes procèdent aussi bien aux études d’implantation qu’aux études de détail. Ils utilisent pour cela les outils les plus récents de DAO dont Solidworks 3D et Autocad 2D. Notre bureau d’études est donc capable de concevoir tout ensemble chaudronné et mécano soudé y compris les machines spéciales. Un autre volet de notre activité est la fabrication et l’installation de charpentes et structures métalliques. Nous sommes capables de traiter ainsi tout l’environnement des équipements. En outre nous assurons le montage et l’installation avec nos propres équipes. Nous ne faisons pas appel à la sous-traitance et réalisons les essais avec nos propres personnels, d’où une maîtrise absolue et le gage de garantie pour nos clients. Pour assurer au client une prestation globale, nous sommes en mesure de prendre en charge la maintenance à la fois sur nos équipements bien entendu mais également sur d’autres équi-

▼ ▼

Interview

pements notamment ceux des coopératives agricoles. Dans ce cadre, nous venons suppléer les équipes internes en effectuant de la maintenance externe (mécanique, serrurerie, électromécanique) qu’elle soit préventive (dans le cas des arrêts techniques) ou curative. Enfin parmi nos métiers figure également le transfert industriel. Certains clients souhaitent modifier leurs lignes de fabrication. Nous remodelons donc les équipements anciens en étudiant avec eux le positionnement des machines, en effectuant les repérages. Nous venons justement d’assurer cette prestation pour le groupe Saint-Gobain. Le fait de remodeler des équipements anciens en introduisant du neuf permet de diminuer les

❚❚

Serge ROGER en quelques chiffres

• 70 salariés • 20 personnes en fabrication • 40 monteurs • 1 bureau d’étude composé de 8 personnes • Un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros pour l’année 2009 avec une croissance de

2 à 3 % par rapport à l’année précédente • 1, 6 millions d’euros, c’est le montant de l’investissement pour la construction du nouveau bâtiment incluant les bureaux et l’atelier.

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REPORTAGES

Interview Interview

Système d’aéroglissière en sortie de trémie. coûts d’investissement pour les clients, c’est une tendance qui se développe de plus en plus. JDV : Quels sont les atouts de votre société ? Bruno Longamp : Notre diversité dans le domaine des produits. Nous ne sommes pas mono-activité, ce qui justifie notre pérennité depuis 160 ans. L’autre force réside dans la stabilité familiale de l’entreprise, c’est une garantie de qualité et de confiance pour nos clients. JDV : Et concernant la sécurité, quelles démarches adoptez vous ? Bruno Longamp : Nous avons de bons espoirs de recevoir prochainement la certification sécurité Mase. De grands groupes industriels demandent en effet

Installation d’équipements de process en meunerie.

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Application

Process Process

à leurs partenaires d’être certifiés. La sécurité demeure pour nous un axe primordial au sein de la société, nous accordons une importance cruciale aux formations dans ce domaine avec des budgets conséquents. Dans le cadre de notre activité, la santé ainsi que l’intégrité physique et psychologique de notre personnel sont une préoccupation constante. Nos personnels sont formés notamment au travail en hauteur. Notre politique exprime la volonté d’organiser et former notre personnel à la prévention sécurité, d’analyser les risques, les évaluer et mettre en place les moyens de prévention adaptés, de faire respecter les règles et consignes de sécurité générales ainsi que des règles de sécurité particulières aux sites sur lesquels nous intervenons, de faire respecter la réglementation, de détecter et éliminer les actions et situations dangereuses sur les postes de travail, d’informer et communiquer les informations concernant la sécurité et la santé de tous nos salariés dans un souci de concertation, de respecter et protéger l’environnement par le respect des consignes. Notre ambition consiste à améliorer de façon permanente et continue la sécurité afin de permettre à nos salariés de travailler en toute sérénité. Nous passons un audit final au mois de mars pour recevoir la certification Mase. JDV : Vous avez investi dans un nouveau bâtiment ? Quels sont les objectifs de cet investissement ? Et quels en sont les avantages pour la société ? Bruno Longamp : Il s’agit effectivement d’un investissement important portant sur la construction d’un nouveau bâtiment administratif et d’un nouvel atelier de fabrication. Nous avons transféré nos locaux sur la commune d’Ecouché à 65 km de Caen. L’objectif étant de bénéficier de locaux nous permettant d’accroître notre performance industrielle en passant par une meilleure productivité jusqu’à l’amélioration des conditions de travail. Nous avons également multiplié par 3 notre surface de fabrication passant de 660 m² à 2 000 m² de surface de production. Auparavant nous avions

deux ponts roulants (un de 1,6 t et un autre de 3,2 t). Nous passons désormais à 4 ponts dont deux de 8 t, un de 5 t et un autre de 3,2 t. Par ailleurs ce nouveau bâtiment de 12 m de hauteur nous permet de travailler en plus grande hauteur. Nous pouvons ainsi fabriquer des silos de manière plus facile avec beaucoup moins de manutention qu’avant. Nous avons également installé une cabine de peinture de très grande taille nous assurant ainsi la meilleure qualité de finition à nos peintures. En outre, cette cabine respecte les normes de sécurité et de protection de l’environnement les pus actuelles. Nous avons par ailleurs passé des accords avec la CRAM pour protéger nos salariés des aspirations de fumées de soudure. Ainsi avec ces investissements, nos ambitions résident dans l’amélioration de nos performances comme dans l’évolution des conditions de travail. Nous avons effectué le transfert de la fabrication fin d’année, en démarrant sur notre nouveau bâtiment de façon progressive. Les rendus de productivité sont d’ores et déjà positifs. JDV : Quels sont vos projets ? Bruno Longamp : Dans le domaine industriel, nous avons déjà procédé à quelques achats mais comptons continuer à investir dans de nouveaux équipements de productions. Par ailleurs nous souhaitons développer notre maillage géographique. Actuellement, nous avons une entité technique sur la Manche et depuis trois ans une agence implantée sur Chartres dédiée à la maintenance dans le domaine agricole et agroalimentaire. Concernant les grands projets, nous travaillons en Europe, nous nous déplaçons au Maroc, au Koweït. Nos ambitions consistent à nous implanter sur l’ensemble du territoire national pour une meilleure proximité avec nos clients et mettre en place ainsi un réseau d’agence. C’est pourquoi nous devrions monter dans les deux mois prochains une nouvelle agence dans le Sud Ouest. Propos recueillis par Chloé Chamouton


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PROCESS ET MANUTENTION DES POUDRES, GRANULEUX ET PULVÉRULENTS

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REPORTAGES

Interview

Application

Process

Anvers : le premier site de maltage en Europe. De l’orge qui vaut de l’or. Un nouveau silo de stockage d’orge par la société Gillouaye SAS. Boortmalt : Le pôle Malt d’Axéréal s’étoffe avec la naissance d’un nouveau silo de stockage d’orge d’une capacité de 30 000 t et d’une nouvelle malterie de 90 000 t. Un nouveau silo construit par la société Gillouaye SAS basée à Guichen en Ille-et-Vilaine, société de construction de silos métalliques pour le stockage de tout type de céréales et farines. Un équipement qui porte ainsi la capacité de production de malt à Anvers à 320 000 tonnes/an. Anvers devient donc le premier site de maltage en Europe. Un investissement impressionnant. L’occasion de faire le point sur les performances et les atouts de ce nouvel équipement avec le responsable d’usine Giovanni Vercammen. Une entreprise qui surfe sur la croissance malt

Giovanni Vercammen, responsable de l’usine.

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« Boortmalt était à l’origine une entreprise familiale qui exploitait une malterie dans les environs de Leuven » commente Giovanni Vercammen, responsable de l’usine. En 1989, elle fit un grand pas en avant en reprenant les activités de deux céréaliers concurrents à Anvers, Sobelgra et Samga et en ouvrant ainsi la première unité de production de malt (55 000 tonnes/an). Sa capacité annuelle étant passée de 55 000 tonnes à 110 000 tonnes en 1995 et à 240 000 tonnes en 2004, la malterie de Bootmeerbeek fut alors fermée et Boortmalt prit une envergure internationale en créant des sièges en France (160 000 tonnes/ an), en Croatie (55 000 tonnes/an) et en Hongrie (75 000 tonnes/ an). Depuis 2005, Boortmalt est devenue une filiale de Axéréal, la plus grande coopérative céréalière d’Europe.


En date du 11 février 2010 Boortmalt a annoncé par des communiqués de presse l’acquisition de Greencore malt basé en Angleterre. Ainsi Boortmalt Groupe, dont le siège reste à Anvers, représente maintenant plus de 1,1 million de tonnes de malt produites par an. Avec 11 sites de production repartis en Irlande, Angleterre, Écosse, Belgique, France, Croatie et Hongrie, Boortmalt devient le cinquième malteur mondial. Dans ce cadre, le port d’Anvers occupe une place prépondérante indéniable dans les activités du groupe poursuit Giovanni Vercammen. 90 % de la production en France et 80 % de la production à Anvers sont expédiées par le port d’Anvers. Le malt est transporté en vracs ou en containers en Amérique du Sud, en Afrique ou en Asie. « Les vraquiers sont traités par nos soins à nos terminaux. En ce qui concerne les expéditions par containers, nous avons créé une entreprise avec la filiale ferroviaire Inter Ferry Boats : ATO visant à proposer des solutions tri-modales pour la fluidité des mouvements des containers à l’entrée et à la sortie sur la rive gauche et la rive droite de l’Escault. Près de la moitié de l’export européenne de malt est transporté par Anvers via nos équipements. Manutention, stockage, contrôles de qualité du malt, autant d’opérations effectuées par Boortmalt. Notre terminal à Anvers, le plus grand d’Europe est l’un des rares terminaux spécialisés en malt. »

Un investissement impressionnant : un double projet Ce nouvel investissement couvre deux projets : une nouvelle malterie et un nouveau silo à orge. Soit un investissement de 28 millions d’euros pour la nouvelle malterie. Ce qui nous permettra de faire face à la demande mondiale de malt, en plein essor dans certains pays lointains. Par ailleurs, un mouvement de consolidation s’opère dans le secteur du maltage : les petits

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Application

opérateurs sont rachetés avec pour conséquence la disparition des installations anciennes. Notre objectif visant à produire plus de malt, il nous fallait une plus grande capacité de stockage d’où un investissement dans un nouveau silo à orge d’environ 10 millions d’euros. Ce nouveau silo aura une capacité de 30 000 tonnes d’orge et nous permet d’utiliser notre autre silo d’une capacité de 110 000 tonnes équivalent blé pour le stockage de malt.

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La production de malt, mode d’emploi

Comment produit-on le malt ? La matière première est l’orge de brassage qui provient à 90 % de France via la coopérative Axéréal principalement, et 10 % de Scandinavie et l’Angleterre. Cette matière première est transportée par train et caboteur. Le processus de maltage dure 8 jours : l’orge est d’abord trempée 2 jours, puis vient le processus de germination. L’orge commence à produire des radicelles et des germes. Après 4 ou 5 jours de germination on le nomme le malt vert. Phase de séchage et de touraillage ensuite, pendant 1 ou 2 jours pour éviter que l’orge ne produise de véritables plantes et pour le stocker plus longtemps. Après ce stade de touraillage, le malt a un taux d’humidité de 4 %. Le maltage consiste en la production des enzymes nécessaires pour couper l’amidon pendant le brassage en sucres fermentables. Ainsi le brasseur transforme les sucres fermentables en alcool et CO2. +/-80 kilos de malt sont produit à partir de 100 kilos d’orge.

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REPORTAGES

Interview

Application

Process

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L’équipe projet (de gauche à droite) : Giovanni Vercammen, Gert van Laer et Jan Limbos.

Quelques caractéristiques techniques du silo

- Silo réalisé en panneaux de type palplanche avec ondes Oméga 60°. - Le silo comprend 18 cellules de 2 200 m3 (Orge), 4 cellules de 733 m3 (Orgettes), 1 cellule de 1 468 m3 (Orge) et 5 cellules de 650 m3 (Orge propre) et 2 galeries centrales de reprise avec transporteur de 200 t/h. - Les cellules sont alimentées par deux transporteur à chaînes de 400 t/h. - 1 tour de travail pour le convoyage et le nettoyage (calibrage et triage à 100 t/h)de la matière avant transfert vers la malterie. - Chaque cellule est vidangée par un fond vibrant conçu, fabriqué et posé par l’entreprise Silexport International SAS (marque « Vibrafloor »). - L’ensemble de la manutention mécanique et des épurateurs a été réalisée par l’entreprise Schmidt-Seeger. - L’orge est acheminée vers le silo de stockage avec un débit de 400 t/h par le biais d’une passerelle de liaison qui culmine à 36 m de hauteur avec une portée de 25 m (liaison avec le silo béton existant).

Un nouveau silo qui se caractérise par un système de vidange à fonds vibrants.

Contraintes environnementales : des installations écologiques Une nouvelle malterie qui tient compte des contraintes environnementales dans un souci de préservation de la nature. La nouvelle malterie possède trois chambres de germination, un double sol de touraillage et une consommation d’énergie intelligente. Une installation brevetée de la compagnie Bühler. Le Ecosteep réduira notre installation d’eau de 30 %, un aspect non négligeable. Nous mettons tout en œuvre pour la préservation et le respect de l’environnement. Un projet se trouve actuellement à l’étude pour la réutilisation de l’eau. Depuis 2005, nous disposons d’une installation moderne et de pointe d’épuration d’eau, du type bioréacteur à membrane. Une installation agrandie en 2008, qui répond désormais aux normes de rejets des déchets. Concernant la production énergétique, depuis 1997 par ailleurs nous disposons d’un système de cogénération d’une capacité électrique de 5 mégawatts, consistant en 4 moteurs à gaz. L’année dernière, un accord a été passé avec la société Electrabel (GDF/Suez) de façon à élargir l’installation à 7 moteurs soit une puissance de 9 mégawatts pour l’année prochaine. Il s’agira d’un système de cogénération au rendement élevé puisqu’il condense les gaz fumigènes des moteurs à gaz. La chaleur produite par cogénération se trouve ensuite utilisée par un réseau de canalisations pour sécher le malt et chauffer l’eau de trempe en hiver. Ainsi les besoins énergétiques de ce site sont quasi entièrement couverts par cette centrale. 42

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Quelques chiffres

Capacité annuelle de 55 000 tonnes à ses débuts (1989) 1994 : 110 000 tonnes 2004 : 240 000 tonnes 2010 : 320 000 tonnes 28 millions d’euros : coût de l’investissement pour la nouvelle malterie 10 millions d’euros : coût de l’investissement pour le silo à orge


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ÉQUIPEMENTS

Que choisir ?

Produits phares

Pesage / Dosage

ADN Pesage

S’il est un secteur où pesage et dosage sont vraiment au cœur du process, c’est bien celui des vracs solides. Que ce soit en entrée d’usine avec les ponts-bascules ; tout au long de la chaîne de fabrication avec du pesage en ligne ou par batchs; lors de la mise en sacs qui nécessite des dosages précis ; partout pesage et dosage

1 - ADN Pesage 2 - Constructeur d’indicateurs de pesage. Distributeur Français des capteurs Vishay. 3 - Indicateurs MS 100 et MS 300. Transmetteur T16E. Fourniture d’ensembles de dosage et de chaînes de mesure complètes. 4 - Indicateur MS100 pour pesage statique, dosage ou pesage de vrac. Il est équipé de série d’un port RS 232/485, de 2 entrées TOR programmables, de 2 sorties relais et d’un DSD. 5-

1 - BERTHOLD 2 - Constructeur Berthold, Revendeur de DynaInstrument 3 - Mesure de débit sur bande. Mesure de débit sur produit en chute ou en transport pneumatique. 4 - Mesure sans contact par absorption de rayonnement gamma. Mesure de débit par charge électrostatique. 510% 10% 10%

10% 20%

10%

10% 10% 10%

20%

sécurité, rentabilité et fiabilité du produit fini. Si la fonction n’a pas changé, les techniques évoluent. Les nouveaux matériels gagnent en fiabilité, en précision et surtout, ils s’intègrent parfaitement dans des systèmes automatisés parfois complexes. Qui sont les constructeurs et distributeurs de ces matériels ? Quels sont leurs secteurs d’activité ? Une partie de

40% 10% 20%

10%

6 - Conception en inox 316L, IP 67, homologué ATEX. Connexion Ethernet TCP/IP serveur HTTP, SMT enfoui. Homologué pour usage en Métrologie Légale (IPFNA et IPFA pour doseuses pondérales) 7 - Carte d’extension avec 4 relais + 2 options à choisir parmi : sortie analogique, port série supplémentaire, port Ethernet et serveur WEB, BCD, Profibus, Modbus ou sortie USB 8 - ISO 9001, ATEX, LNE, CE 9 - Contacter le constructeur.

la réponse se trouve dans le « Que DR

Choisir » que nous vous présentons.

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6 - Sans entretien pour process difficile. Simple de mise en œuvre. 7 - Non spécifié 8 - Atex 9 - 1 an.

DR

sont omniprésents et sources de


▼ ▼

Que choisir ?

1 Société

2 Activité

45% 40%

6 - Modularité, accessibilité et ergonomie des fonctions, mobilité de l’ensemble. 7 - Non spécifié 8 - ISO 9001 9 - Garantie 12 mois (pièces et main-d’œuvre) à dater de la mise à disposition en nos ateliers.

25% 55% 20%

6 - Maintien du sac et liaison étanche assurés par un coussin torique gonflable. 7 - Intégration possible d'un détecteur de particules métalliques 8 - Usage commercial avec poinçon et vérification annuelle par un organisme agréé 9 - 1 an sur la totalité des composants.

1 - ELPE 2 - Constructeur. 3 - Ensacheurs à pesée nette ou brute pour le conditionnement. Dosage pondéral de 0,1 à 2 000 kg. 4 - Conditionnement en big-bags 1 point (une seule anse de préhension) jusqu’à 80 tonnes/h, jusqu’à 1 200 sacs/h en sacs ouverts. 510% 15%

30%

20%

10% 15%

6 - Une large gamme partant des équipements les plus simples aux plus automatisés. 7 - Soudure automatique des valves (ultrasons), soudure automatique de la bouche de remplissage des big-bags (thermique). 8 - Certificat d’examen CE de type n° LNE-14809 du 12.02.2009 pour utilisation commerciale en mode réglementé de l’ensemble de la gamme (valable dans toute l’Union Européenne). 9 - 1 an.

3 Équipements

4 Caractéristiques techniques

5 Secteurs d’activité ≥ 10 %

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■

Agroalimentaire Chimie, Biotechnologie Chimie verte Fonderie, Sidérurgie Bois, papeterie Portuaire, Ferroviaire Plastique, Caoutchouc Industrie minérale Nutrition animale Pharmacie Cosmétiques ■ Verre, Céramique ■ Environnement recyclage ■ Autres secteurs

6 Points forts

7 Options

8 Certification (normes)

9 Garanties

DR

15%

1 - CERAM 2 - Constructeur 3 - Équipement de transfert, tamisage et dosage de poudre. 4 - Doseurs pondéraux : Remplissage de sacs ; Remplissage d’une trémie à usage interne dans le cadre d’un process intégrant de la formulation ; Dosage multi produits en amont d’un mélangeur avec traçabilité des batchs et gestion du stock de matières premières. 5-

DR

1 - BSI 2 - Constructeur 3 - Conteneurs aluminium et inox, Installations Process et Equipements de Lavage, pour le transport - le stockage - la manutention et la mise en œuvre des produits liquides, pulvérulents, granulés et crèmes. 4 - Station d’enfûtage : Ensemble comprenant : 1 charpente ; 1 poste de déchargement ; 1 ensemble de pesage ; 1 ensemble de goulottes ; 1 vanne de dosage à double papillon ; 1 anneau d’aspiration ; 1 coffret de commande. Dosage automatique à partir d’une consigne renseignée sur l’interface homme/machine (Précision de dosage 0/+1 %). 5-

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Que choisir ?

ÉQUIPEMENTS

1 - GERICKE S.A.S. 2 - Construction et commercialisation d’installations et d’équipements pour produits en vrac 3 - Doseurs volumétriques et pondéraux, à vis, à bande 4 - Gericke possède une gamme complète de doseurs capables de doser, à des débits compris entre 0,1 l/h et 50 m3/h, tout type de pulvérulents. 5-

Produits phares

1 - GROUPE HASLER 2 - Constructeur d’équipement de dosage industriel – étude et réalisation de solutions de dosage industriel. 3 - Bascules intégratrices, doseurs à bande, dosage par perte de poids, électronique adaptée. 4 - Fiabilité, robustesse et pérennité des équipements, étude et réalisation de solutions adaptées au process. 5-

1 - K-Tron France 2 - Constructeur et distributeur de K-Tron Feeders et K-Tron Premier 3 - Doseurs volumétriques et pondéraux, débitmètres, convoyeurs pneumatiques par aspiration et surpression des solides en vrac. 4 - Fiabilité et précision 5-

1 - METTLER TOLEDO 2 - Constructeurs et commercialisation sous la marque METTLER TOLEDO. 3 - Indicateurs de pesage & dosage, capteurs de poids, plateformes, équipements Ex, ponts-bascules, logiciels de gestion des pesées, prestations de service associées… 4 - Nouveaux Indicateurs de pesage IND 131 331 5-

10% 25% 20% 15%

15% 15%

3 1 2 22 15%

NC

20% 25% 40%

DR

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6 - 65 ans de présence sur le marché, couverture mondiale, expérience réputée dans le monde. 7 - Personnalisation des systèmes et équipements, Atex, recherche de solutions à toutes les difficultés terrain, matière, débits, etc. 8 - Charte qualité et stratégie zéro défaut. 9 - Différentes en fonction des besoins du client et des équipements.

DR

6 - Une immense base de données qui s’appuie sur plusieurs dizaines de milliers de doseurs installés dans le monde. 7 - Toute la gamme de doseurs Gericke peut être configurée avec un très grand nombre d’options (type de vis, type d’homogénéisateur, nettoyabilité…) permettant de livrer un doseur parfaitement adapté au besoin du client. 8 - ISO 9001, ATE, EHEDG 9 - Garantie procédé validée par des essais en pilote à l’échelle 1. Garantie mécanique standard : 12 mois.

6 - Représentations et SAV partout dans le monde 7 - Non spécifié 8 - ATEX 9 - 1 an pièces et main d’œuvre

6 - Facilité d’intégration (nombreuses options de connexion aux API, plusieurs types de boîtiers selon l’environnement client (avec ou sans afficheur, montage panneau, rail DIN, boîte de jonction ou mural)) ; Etalonnage possible via l’automate et fonction CalFree (sans poids de calibrage), afficheur OLED, enregistrement possible des configurations sur carte SD, rapidité de conversion du signal analogique en numérique 7 - Protocole de communication vers API : A-B ROI, DeviceNet, Profibus, Ethernet/IP ; ModBus TCP 8 - OIML 9 - 2 ans

DR

80%

20% 20% 5% 10%

DR

20% 35%


DR

6 - Réputation de solidité, fiabilité, longévité, pas ou peu de maintenance 7 - Surtout d’ordre électrique 8 - Pour combustibles ATEX Zone 20/21/22 9 - 1 à 5 ans selon produits et contrats

15%

1 - PROCOAT-ING LAZARETH 2 - Concepteur, constructeur et intégrateur 3 - Doseurs volumétriques pour pulvérulents. Unités de dosage/formulation multi-produits. 4 - Encombrement réduit – Fiabilité – Option démontage rapide pour nettoyages fréquents 5-

25% 10% 10%

15%

20%

5% 10%

40%

10%

15%

40%

30% 20% 15% 10%

6 - Plus de 50 ans d’expérience et un savoir-faire, des technico-commerciaux spécialisés et un service de qualité et de proximité 7 - Nos indicateurs peuvent être raccordés aux réseaux de terrain industriel du marché. Il est possible d’ajouter des modules compémentaires (TOR, RS 232, RS 422/485, 4-20Ma et USB) 8 - Nos produits sont certifiés pour une utilisation en zone ATEX, zone 20, 21 et 22. Ils répondent aux normes de sécurité machine et s’intègrent facilement dans des circuits de manutention de produits vrac. 9 - 1 an

10%

6 - Appareils configurés en fonction des besoins spécifiques des clients et des applications. Disponibilité du SAV 7 - Possibilité de personnifier les programmes. Liaison numérique par bus de terrain. 8 - Matériel agréé en transaction commerciale par le LNE (pour le pesage monovoie) et système qualité de P.L.C.D agréé pour la fabrication et la réparation d’instruments de pesage par le LNE 9 - Suivant les applications : 12 à 24 mois.

6 - Expertise - Solutions clés en mains - Adaptabilité 7 - Versions acier ou inox 8 - CE - ATEX 9 - 1 an

DR

85%

1 - PRECIA MOLEN 2 - Fabricant d’équipements de pesage et dosage 3 - Pesage continu et pesage discontinu 4 - Infrastructures de pesage continu (bascules intégratrices), dosage continu (doseurs volumétriques et pondéraux) et pesage discontinu (bascules de circuit) 5-

DR

15%

1 - PLCD 2 - Constructeur sous notre marque et distributeur Paglierani, HBM, Scaime, Vishay et Laumas. 3 - Bascule intégratrice, dosomètre, bascule de circuit, ponts bascule, pesage silos, installation complète avec automastisme et informatique de gestion de process. 4 - Indicateurs de pesage mono et multivoies de mesure 5-

DR

1 - FLSmidth Pfister GmbH 2 - Procédés de pesage et dosage en continu 3 - Systèmes de dosage pondéraux, principalement à rotor pesé. 4 - Non spécifié 5-

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Que choisir ?

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20% 25% 20%

15% 20%

6 - Tour de pesage commercial, précision 2/1000, intégré sur un circuit de manutention. Unité de mélange avec pesage, mélange et enrobage. Mélangeur rotatif et biconique. 7 - Tour réalisée suivant norme ATEX 8 - N° Agrément RBL BC5/15 9 - 12 mois

1 - SAER 2 - APPLYMATIC 3 - Doseur de produits secs 4 - Doseur à trémie souple à dévoutage permanent et équipements associés pesage, transfert, machines spéciales ext..... Optimiser le dosage des produits secs. Grande surface de gavage de la vis de dosage, déformation de la trémie souple sur 6 points de contact, trémie souple sans angles vifs, ajustement possible du diamètre de l’auge de trémie au diamètre des vis, ajustement mécanique de la fréquence de massage trémie. 510% 10%

35%

10% 10% 15%

6 - Système de dévoutage exclusif 7 - Non spécifié 8 - ISO 9001, MASE UIC 9 - 1an

DR

DR

10%

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1 - SAUTELMA-ROTOLOK 2 - Constructeur 3 - Doseur à bande type DLN & DLF – Doseur à bande type MD – Doseur à perte de poids – Bascule Intégratrice – Trieuses pondérales – Doseuses pondérales. Station de remplissage de big bags. 4 - Doseur type MD : Trois largeurs de bande (300, 600, 800) permettant de traiter des débits allant de 500 kg/h à 60 t/h – Précision +/- 0,5 % de 10 à 100 % du débit nominal – Faible encombrement. 510% 10% 10%

20% 10%

10%

10% 10% 10%

6 - Large gamme de débit – Grande souplesse d’utilisation – Grande précision de pesage. 7 - Réalisation inox ou acier galvanisé – Conformité aux normes Atex. Autres options sur demande. 8 - Classe 1 (pesage commercial sur bande) pour les bascules intégratrices. Trieuses pondérales homologuées selon la norme R 51. 9 - 12 à 24 mois selon le type de matériel.

1 - SCAIME 2 - Constructeur SCAIME 3 - Capteur de pesage, couple, force, pression et déplacement ; extensomètre et fibres optiques. Indicateurs et transmetteurs de mesure. 4 - Capteur inox IP69K, électroniques de pesage dynamique et dosage haute vitesse. 515% 30% 10% 15%

10% 20%

6 - Très large gamme de capteurs et d’électroniques dédiés à la mesure en milieu industriel. 7 - Capteurs pour environnement difficiles, matériel ATEX 8 - Matériel de pesage homologué pour les transactions commerciales 9 - 1 à 3 ans

DR

1 - RBL-REI 2 - Concepteur, constructeur et intégrateur 3 - Manutention vrac, tour de pesage, unite de melange 4 - Non spécifié 5-

Produits phares

DR

Que choisir ?

ÉQUIPEMENTS


5% 10% 20%

20% 5%

15% 5% 10% 10%

10%

90%

6 - Adaptabilité, connaissance du marché, solutions clés en main 7 - Jusqu’à 4 doseurs sous un même silo, dosage pondéral 8 - ATEX 22 & 21 9 - 1 an pièce & main d’œuvre

1 - SOFRADEN xxxxxx Industrie d’équipe2 - Constructeur xxxxxx et spécialisé dans 3ments - xxxxxx l’ingénierie 4 - xxxxxx de process des 5poudres - xxxxxxen phase sèche 3 - Doseurs 6 xxxxxx mécanique biou mono vis suivant 7vis- xxxxxx les- xxxxxx applications : temps 8 de- dosage 9 xxxxxx réduits + précisions très fines. Doseurs à casque pour process gravitaire. Pesage dans bascules simples ou à 2 niveaux. 4 - Doseurs mobiles à roulettes permettant plus de flexibilité et un temps de changement de recette très rapide sans besoin de nettoyage. 510% 10% 10%

10%

60%

1 - VISHAY NOBEL 2 - Filiale française de Vishay Nobel - Constructeur 3 - Capteurs de Force et pesage, Portée 10 kg à 200 tonnes/ capteur. Classe de précision < 0,05%. Pesage de cuves, trémies, silos, mélangeurs verticaux et horizontaux ; formulation et gestion de recettes pondérales ; indicateurs de pesage Mono et multi bascules. 4 - Capteurs à jauges livrés avec leurs kits mécaniques auto stables. Transmetteurs et indicateurs de pesage avec bus de terrain, Profibus DP, Device Net, Ethernet Modbus TCP… G4-PM, indicateur multi bascules (8) avec possibilité de gestion de formules plus ou moins complexes. 525%

6 - Agencement de plusieurs batteries de doseurs suivant différentes configurations et adaptés aux environnements et aux contraintes clients. 7 - Anti-colmatant, Antiabrasion, Inox 304, Inox 316 L ou autres inox ou aciers, conformité ATEX, suivant spécificité à la demande 8 - Certification suivant normes CE 9 - 12 mois pièces et main d’œuvre

15% 5%

5% 15%

10% 20%

6 - Pesage sur cuves agitées et/ou chauffées. Abscence de barres de stabilisations, maintenance réduite. Conseils avant et après vente, mise en service sur site, dépannage à distance 7 - Options communications avec la majorité des automates du marché 8 - ISO 9001, OIML 9 - 12 mois

DR

6 - Service après vente, qualité, précision, prix, présence mondiale. 7 - Certification ATEX zone Gaz 1&2 et Poussière 21&22. Communication série PROFIBUS, MODBUS, ETHERNET IP & TCP, DEVICENET 8 - ISO 9001 & CE 9 - 12/18 mois extensible en fonctions des matériels et des contrats

1 - SODIMATE xxxxxx 2 - Constructeur xxxxxx 3 - Process xxxxxx & équipements de 4 - stockage, xxxxxx dosage, mise en 5 - solution xxxxxx de réactif s en poudre et chaulage des 6 - xxxxxx boues 7 - xxxxxx 4 Système d’extraction 8 --xxxxxx de réactifs en poudre 9 - xxxxxx entièrement mécanique couplé à un système de dosage volumétrique à vis sans fin. 5-

DR

1 - SCHENCK PROCESS France SAS 2 - Constructeur des marques Schenck Process, REdler & Accurate 3 - Matériels de pesage (capteurs et électroniques, pont bascule, pesage de train en marche). Matériels de dosage volumétriques et gravimétriques (doseurs à vis, doseur à bande, bascules intégratrices, goulottes à impact et débitmètre coriolis 4 - Schenck Process est l’inventeur des doseurs à parois souples et des convoyeurs à chaines 5-

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Que choisir ?

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ÉQUIPEMENTS

Que choisir ?

Produits phares

V ous êtes constructeur ou distributeur de matériels ou de solutions en lien avec les produits vracs. Vos clients sont aussi nos lecteurs. Profitez de cette rubrique pour présenter vos nouveaux produits en nous adressant un texte de présentation ainsi qu’une photo numérique. La rédaction se réserve la possibilité de publier exclusivement les produits qu’elle estime correspondre à la ligne éditoriale du magazine.

Contrôleur électronique Maîtriser les démarrages permet de réaliser des économies d’énergie. Compact et intégrant les dernières évolutions technologiques, Digistart, le nouveau contrôleur électronique pour moteur asynchrone de Leroy-Somer, est décliné en deux gammes qui s’intègrent au mieux dans les installations industrielles : la gamme D2, 18 à 200 A (démarreurs compacts), et la gamme D3, 23 à 1 600 A (contrôleurs évolués). L’utilisation d’un by-pass après démarrage offre des économies significatives : une réduction de 4 % de la consommation en régime établi, aucune ventilation forcée, ainsi qu’un gain de 1 à 2 tailles sur le dimensionnement. Digistart propose ce by-pass de série permettant ainsi l’économie supplémentaire du contacteur externe et de sa mise en œuvre. La compacité de Digistart réduit le volume et la masse de l’installation globale. Idéal pour la mise à niveau d’installations existantes, Digistart permet le raccordement de moteurs à couplage triangle en remplaçant avantageusement un démarrage étoile/triangle et en conservant les 6 câbles d’alimentation du moteur. Cela autorise en plus le gain d’au moins un calibre dans le dimensionnement du contrôleur. Le navigateur intuitif du 50

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Digistart permet de régler simplement les rampes ou limitations de courant. L’opérateur a un accès immédiat à des configurations préréglées pour les applications de ventilation, convoyage... Digistart facilite le suivi des installations en permettant à l’utilisateur d’accéder au journal horodaté des mises en sécurité, des événements, de la consommation et des conditions de fonctionnement ; d’avoir une traçabilité des changements de paramétrage ; de simuler le fonctionnement par forçage du contrôle commande ; de visualiser l’état des entrées/ sorties ; de comptabiliser le temps de fonctionnement et le nombre de démarrages... Digistart peut fonctionner sous réseaux triphasés 200440 V, 200-575 V ou 690 V. Il peut contrôler aussi bien des moteurs à bagues que des moteurs en parallèle. Disponibles sur le D3 (calibres 360 à 1 600 A), les entrées et sorties puissance peuvent être installées à la demande dessus et/ou dessous, en fonction de la disposition des câbles dans l’armoire. Digistart optimise ainsi l’implantation dans les armoires. Les modules bus de terrain disponibles sont : Modbus RTU, DeviceNet, Profibus. Digistart propose les dernières technologies en matière de contrôle électronique :

démarrage et arrêt autoadaptatifs à la charge, optimisation automatique des paramètres par apprentissage au fur et à mesure des démarrages. Il dispose en plus d’une courbe de ralentissement dédiée aux applications de pompage issue de 15 ans d’expérience et du savoir

faire de Leroy-Somer. La possibilité de fonctionnement avec seulement deux éléments de puissance opérationnels, la désactivation des protections pour assurer une marche forcée font de Digistart la solution adaptée aux exigences des installations sensibles.

Vanne à guillotine motorisée PM Filtres présente la nouvelle vanne à guillotine de Young Massa. En plus de son nouveau design qui permet un entretien plus facile de la vanne, elle est maintenant aussi disponible en version motorisé (VPR) et en version « haute étanchéité » jusqu’à 0,6 Bar (VPH). Toujours disponible en section carrée – du 200 x 200 jusqu’au 1 000 x 1 000 – et en section rectangulaire, elle est adaptable à vos demandes grâce aux différentes options : lame en Inox, corps en Inox, version haute température jusqu’à 500 °C,…


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Produits phares

Mélange en fin de ligne Les sociétés Dinnissen et K-Tron se sont unies pour donner naissance à un nouveau concept de dosage et mélange pour l’industrie des produits alimentaires et aliments pour animaux. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora a été spécialement développé pour des situations très exigeantes dans lesquelles un maximum de 10 (micro)ingrédients doivent être mélangés rapidement, soigneusement et de manière homogène. Il est également particulièrement adapté aux situations nécessitant de passer rapidement à de nouvelles recettes tout en prévenant la contamination et la ségrégation. La faible consommation d’énergie est un atout supplémentaire. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora fonctionne sur le principe du mélange en continu, par lequel les ingrédients sont constamment dosés et mélangés à travers un mélangeur compact. Le système est composé de différents doseurs pondéraux précis de K-Tron, associés au mélangeur Pegasus de Dinnissen. Les doseurs spéciaux quantifient précisément l’introduction d’ingrédients dans le mélangeur à palettes Pegasus. La variété de produits va de micro-ingrédients (0,01-2 % du poids du lot) à des pourcentages très haut (30-220 % du poids du lot). Les doseurs pondéraux ont des temps de réponse rapide, minimisant ainsi la perte de produit pendant les périodes d’ajustement. De part sa construction, le mélangeur à palettes Pegasus permet de mélanger des ingrédients rapidement et de façon homogène. Par exemple, le mélange de légumes fragiles frais se réalise en 6-8 secondes ; les poudres collantes ou les poudres et liquides difficiles à mélanger sont effectués en

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30-50 secondes. La conception compacte du mélangeur Pegasus offre des avantages pour l’ensemble du processus de mélange. Il permet un nettoyage aisé de celui-ci, de sorte que le changement dans des conditions hygiéniques pour une nouvelle recette devient facile. Dès lors, le système de mélange en fin de ligne Pandora permet de manipuler des quantités de

Produits phares

50 kg à 100 tonnes/h. Changer de recette, varier grandement la capacité de production, devient, en quelque sorte, un jeu d’enfant. La conception compacte rend facile l’intégration du mélangeur Pegasus en n’importe quel point d’un processus de production nouveau ou existant. Ainsi, le nouveau concept de mélange peut être intégré juste avant le processus d’em-

ballage, réduisant de la sorte le risque de ségrégation. Enfin, le mélange en fin de ligne Pandora est particulièrement adapté pour pulvériser les huiles et autres liquides dans les poudres, et granulés. Le concept de mélange en fin de ligne Pandora est actuellement utilisé avec beaucoup de succès dans les processus de production de céréales petit déjeuner, aliments pour

bébés, le cacao ainsi que pour l’ajout de probiotiques, de vitamines et de minéraux aux produits laitiers et autres produits alimentaires. Le nouveau système est disponible auprès de Dinnissen comme de K-Tron, sous la forme d’un ensemble compact prêt pour une intégration dans une ligne nouvelle ou existante, ou sous la forme d’un procédé autonome de production.

Convoyeurs modulaires à bande pesage Le constructeur Fibro propose une gamme modulaire complète de convoyeurs à bande. Destinés à la transitique amont ou aval des process de découpe/emboutissage, d’usinage, d’assemblage, ou de plasturgie, ils peuvent gérer des charges allant de 10g à 10 kg. Fabriqués en Italie, les convoyeurs modulaires à bande sont disponibles en 13 modèles standards inox ou acier, comprenant chacun une centaine de dimensions possibles, et peuvent être réalisés également en version spécifique sur cahier des charges (inclinés, doubles, longs…). Les applications sont diverses : évacuation des pièces et des copeaux sous les moules au cours des opérations de formage ou de découpe de la tôle ; récupération des pièces tournées sur les tours automatiques ; récupération des pièces en matière plastique moulées

sur les machines d’injection ; transfert et convoyage sur lignes de conditionnement ou d’emballage. Caractéristiques techniques : • Type de convoyeur : à bande, à bande accouplé avec joints, à bande avec trémie et support • Forme : plat, incliné, mixte • Dimensions : selon le modèle, de 500 mm à 6 000 mm de longueur, de 30 mm à 1 000 mm de largeur • Vitesses fixes disponibles : de 5,5 m/ min à 20 m/mn • Variation de vitesse en option : de 0,02 m/mn à 30 m/min • Moteur monophasé 230 V 50 Hz, triphasé 230 V 50 HZ, ou triphasé 400 V 50 Hz • Positions du moteur par rapport au convoyeur: axe parallèle côté droit, axe parallèle côté gauche, axe perpendiculaire côté droit vers le haut ou vers le

bas, axe perpendiculaire côté gauche vers le haut ou vers le bas • Tapis : PVC, polyuréthane, paraskin, silicone, grillage métallique Inox, grillage métallique acier carbone cuivre.

Système de contrôle de procédé PlantPAx de Rockwell Automation : « Objectif Excellence » Process : la « Rockwell » expertise… En 2008, Rockwell Automation annonçait ses objectifs stratégiques dans le domaine du « process », batch et continu. La société offre aujourd’hui des solutions glo52

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bales répondant aux exigences d’industries aussi variées que la chimie et la pharmacie, l’agroalimentaire, le pétrole, le papier, le traitement de l’eau… Au cœur de son offre : PlantPAx, le nouveau nom

du système de contrôle de procédé de Rockwell Automation, qui combine en une solution unique les technologies de contrôle et de visualisation de Rockwell Automation avec les technologies

de ses acquisitions, telles que Incuity, Pavilion Technologies, ICS Triplex et ProsCon ; et de ses partenaires, tels que OSIsoft et Endress+Hauser. L’un des enjeux majeurs pour les industries de process consiste


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Produits phares

à supprimer la quantité incroyable d’adaptations nécessaires pour que les applications puissent communiquer entre elles, de l’instrumentation jusqu’au système de gestion de l’entreprise en passant par les systèmes d’automatisation et de gestion de production. Grâce à son nouveau système, Rockwell Automation est parvenu à supprimer ce besoin d’adaptation. PlantPAx offre des fonctionnalités adaptées aux exigences du process dans tous les domaines requis pour la gestion d’une installation : développement, plates formes de contrôle et de visualisation, les stratégies de commande et la visualisation associées étant configurées à l’aide d’objets modulaires et réutilisables, et enfin optimisation du procédé. Ce nouveau système élargissant le champ d’optimisation, en incluant la logique floue, la régulation prédictive, le réglage standard et le réglage avancé des boucles de régulation. Un système efficace qui fournit des solutions allant du séquencement de base aux applications de traitement par lots les plus complexes et les plus exigeantes. Commande critique et sécurité des procédés, gestion des actifs et connexion des équipements, informations de production, tels sont les atouts de ce nouveau système.

Panneau d’explosion Vigilex Spécialisée dans la fabrication de composants pour la manutention des produits en vrac la société STIF présente sa nouvelle gamme de produit : le panneau d’explosion Vigilex. Les évents d’explosion Vigilex répondent aux exigences essentielles de sécurité et de santé destinés à être utilisés en atmosphères explosibles (Directive 94/9/CE). En cas de déflagration, les évents d’explosion sont conçus, pour évacuer : la pression, les flammes et les poussières, protégeant ainsi les personnes et les équipements industriels. Système de protection simple Le Journal du VRAC - N°72

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et efficace, les évents d’explosion Vigilex sont fabriqués pour résister aux dépressions, aux cycles de décolmatage pneumatique et pour les utilisations courantes sur les silos, trémies, filtres, cyclones… Dans le cadre de sa politique d’évolution constante en recherche et développement, elle a doté ses machines de technologies de pointe. Elle a consacré l’année 2009 à la conception d’une gamme complète de panneau d’explosion Vigilex, s’appuyant

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sur sa certification type CE et sa notification de qualité délivrée par l’organisme d’agrémentation INERIS. Capable de déterminer pour vous le nombre et le type d’évents nécessaires à la protection de vos installations, la STIF propose des panneaux plats à la pression d’ouverture de 100 mBar et à des panneaux bombés avec des résistances en dépression de 300 mBar en standard. La gamme Vigilex répond aux besoins de sécurité dans les atmosphè-

res poussiéreuses spécifiques aux applications (pression et dépression), vous trouverez les modèles suivant : - VD Event d’explosion bombé - VH Event d’explosion haute performance avec bride et joint intégré - VM Event d’explosion plat avec bride et joint intégré - VM-R Event d’explosion cintré avec bride et joint intégré - VL Event d’explosion plat (besoin contre bride) avec

joint intégré - VC Event d’explosion rond (besoin contre bride) avec joint intégré

Une technologie de dépoussiérage d’avenir avec PowerCore® : la révolution du dépoussiérage Le dépoussiérage devient plus économique, les changements de filtres plus aisés. Une innovation pour cette société qui contribue à améliorer le niveau de vie de l’homme, à augmenter les performances des machines et installations de nos clients, ainsi qu’à protéger l’environnement. Les installations de dépoussiérage classiques avec filtre à manches, encombrantes et volumineuses vont bientôt connaître une révolution. Avec PowerCore®, la société Donaldson constructeur leader international de systèmes filtrants d’air et de liquides, ainsi que de pièces de rechange présente une nouvelle technologie de dépoussiérage industriel qui se démarque clairement des techniques de filtration connues jusqu’à présent. Cette technologie conduit à une réduction considérable des coûts dans ce domaine de protection de l’environnement. Grâce à la nouvelle technologie PowerCore® les installations Donaldson Torit sont jusqu’à 70 % plus petites que les installations de dépoussiérage conventionnelles, Voici un exemple montrant la dimension de cette évolution : là où une installation de filtre à manches réclamait jusqu’à 81 éléments de 2,40 m de long, l’équipement PowerCore® se contente désormais de 12 packs filtrants. Deux facteurs essentiels ont contribué à réaliser cette performance. Étant l’un des principaux fournisseurs de filtres pour compresseurs et poids lourds, Donaldson a pu utiliser l’expérience accumulée dans ces domaines d’application pour l’appliquer à la technologie du dépoussiérage : Les packs filtrants PowerCore® combinent les plus récents progrès réalisés dans la fabrication des média filtrants, et la technologie brevetée des nanofibres Ultra-Web®. La forme arrondie des packs filtrants PowerCore® et l’emploi du média filtrant breveté Ultra-Web®, permettent de traiter une charge 54

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de poussière plus importante que les filtres conventionnels en polyester standard 540 g/m². Cette performance alliée à la technologie brevetée du décolmatage par air comprimé, conduit à une filtration haute performance, dans les espaces les plus réduits, avec des pertes de charge très basses et à un coût énergétique minime. Pour la plupart des industries, le développement du Powercore répond aux exigences d’une maintenance aisée et simple : grâce à l’accroissement de la durée de vie des éléments filtrants mais aussi à la simplicité inégalée de leur remplacement PowerCore® permet de franchir un pas décisif en direction d’une meilleure technologie de dépoussiérage. Avec l’introduction de cette nouvelle technologie de filtration, Donaldson élargit d’avantage encore son offre de services à l’échelle Européenne, pour la maintenance des installations de dépoussiérage.


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Produits phares

Indicateurs et transmetteurs dédiés aux applications de pesage IND131/331 se positionne comme un terminal de pesage industriel offrant une intégration facilitée pour les applications de process. Il s’adresse de manière privilégiée à l’ensemble des OEM, intégrateurs et sociétés d’engineering. IND131/331 agit comme un instrument de mesure qui contrôle le transfert du produit puis transmet les données de poids vers les API grâce à de nombreuses interfaces possibles. L’API traite ensuite les formules, le séquentiel et les verrouillages des vannes de dosage. Le terminal IND131/IND331 contrôle les différentes étapes du process et transmet rapidement les données. Compacts et faciles à mettre en place, les terminaux IND131/331 sont disponibles en 4 boîtiers afin de correspondre à n’importe quel environnement applicatif : rail DIN, boîte de jonction, modèle de table, et modèle panneau. Caractéristiques techniques de l’IND131/331 : - 4 types de boitiers, conçus pour correspondre aux différents environnements applicatifs : IND331 avec affichage 12 mm (montage panneau ou mural) & IND131 avec affichage 5 mm (version rail DIN ou boîte de jonction) ; - Certification poids et mesures OIML ; - Taux de conversions A/N ultra rapide et filtrage numérique TraxDSP breveté permettant l’utilisation même en cas de bruit de fond et vibrations ; - Prise en charge d’une vaste gamme d’options, y compris DIO, port COM supplémentaire et interfaces API : Allen Bradley RIO, DeviceNet, EtherNet/P, Modbus TCP, Profibus DP ; - Affichages Organic LED (OLED) offrant une lisibilité nette, quelles que soient les conditions d’éclairage ; - Flexibilité et facilité d’intégration aux installations existantes (pas de découpe nécessaire pour l’intégration de l’IND331 en version panneau) ; - Sauvegarde et restauration de données de configuration et d’étalonnage à l’aide d’une carte mémoire SD ; - Étalonnage de la balance via l’interface API. Fonction CalFREE permettant aux balances d’être calibrées sans poids d’étalonnage.

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Mesure de débit solide Commercialisé par Berthold, l’ensemble de mesure LB 442 est une solution radiométrique utilisée pour déterminer avec précision un débit massique de matières solides, quelque soit le type de convoyeur utilisé. Le LB 442 délivre le débit instantané et la masse totale cumulée sur une plage de mesure allant de 0 - 200 kg/h à 0 - 10 000 t/h. Ce principe permet la mesure de fines poudres jusqu’à de fortes

granulométries telles que des morceaux de plus de 10 kg. Ce système de mesure sans contact est insensible aux variations de tension de bande, aux actions physiques extérieures telles que secousses ou vibrations. Sans contact ni mouvement, il n’exige aucune maintenance ni réétalonnage. Les variations de température ou autres facteurs liés à l’environnement n’ont aucune influence sur le système de

mesure. La stabilité à long terme est garantie par une compensation automatique de la décroissance de la source radioactive. Le haut niveau de

reproductibilité et la faible activité de rayonnement sont garantis par l’utilisation de compteurs à scintillations de grande sensibilité.

Rouleau Prise de vitesse Commercialisé par Precia Molen, ce rouleau avec capteur intégré est entraîné par friction sous le brin porteur de la bande. Il trouve sa place dans tous les secteurs de la manutention. Montage aisé en lieu et place d’un rouleau de la station pour diamètre 89 mm et de longueur comprise entre 180 mm et 300 mm. Pour un diamètre ou une longueur différente, il faut prévoir support spécifique avec montage/adaptation entre deux stations. Caractéristiques techniques : diamètre extérieur 105 mm, axe 20/14, adaptation à la station par réglage de la butée, revêtement anti-patinage, capteur 2 fils, raccordement vissé sur connecteur embrochable.

Déferriser la farine de blé avec un filtre magnétique Développé par Goudsmit, ce filtre magnétique peut être utilisé dans des canalisations, pour la déferrisation de matières premières transportées sous pression. Il sert de contrôle pour les matières premières entrantes, mais également pour le contrôle du produit fini avant que celui-ci parvienne au consommateur. Les conduites de transport pneumatiques offrent de nombreuses possibilités d’intégration d’éléments. Un tel convoyeur mesure souvent des dizaines de mètres de long. Les plus petites particules fer56

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reuses restent fixées sur les aimants et ne sont pas entraînées avec le flux de produit. Le filtre magnétique retient les particules de fer, même lors de vitesses de transport élevées. Ceci rend le système – avec une valeur magnétique de 10 000 Gauss – approprié à la déferrisation entre autre de la farine de blé. Le filtre magnétique peut être intégré à divers endroits dans le conduit pneumatique. Sous le silo se trouve un sas tournant, conduisant le produit dans le tube à vide, sans perte de pression. Ensuite, le blé monte à travers le filtre

magnétique. L’enveloppement du filtre magnétique est produit en RVS 316 ; cette fabrication sanitaire convient pour l’industrie de produits alimentaires. Le nettoyage de l’aimant doit se faire manuel-

lement. Pour faciliter ceci, il est possible d’appliquer un extracteur sur le filtre magnétique. Ce dernier peut être livré en 7 dimensions standard (50 - 200 mm) et dispose d’une tubulure à bride selon DIN 2576.


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Produits phares

Le CFIA, le salon de toutes les innovations Z oom sur quelques innovations présentées à l’occasion de cette 14

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édition du salon CFIA dans des domaines variés. En avant les nouveautés qui témoignent du savoir-faire, des compétences et de l’expérience des multiples exposants présents sur cette 14e édition du salon.

Kuka : toutes les solutions pour votre palettisation : le KR 470 PA : une innovation Au CFIA 2010, Kuka présente des robots dédiés et une programmation simplifiée. Après avoir montré sa maîtrise des applications de packaging avec tracking et vision, pour sa cinquième participation au salon CFIA, Kuka présente une gamme complète de robots de palettisation. Avec ses 3 derniers-nés dans le domaine, le constructeur allemand a complété sa gamme de palettiseurs, qui est désormais la plus large du marché avec 9 modèles différents couvrant des capacités de 40 à 1 300 kg pour 1 990

à 3 600 mm de portée ; ainsi plus aucune charge n’est laissée pour compte ! Kuka présentera sur son stand le cœur de gamme, le KR 470 PA. Avec son rayon de 3 150 mm, il permet de gérer 4 palettes format Europe sur plus de 2 m de haut. La mise en œuvre est facilitée par son poignet creux. Grâce à son faible poids (moins de 2 tonnes), le comportement dynamique est excellent et les temps de cycles les plus courts du marché. Bien souvent, la complexité de la programmation des robots est un frein à la

robotisation. Aujourd’hui, grâce à WOP Pal, l’application standard configurable pour la palettisation, la programmation devient un jeu d’enfant. WOP Pal est l’un des modules du WOP (Way Of Programming), qui structure la programmation tout en la rendant flexible et souple. L’intégrateur trouve en bibliothèque toutes les fonctions nécessaires à une application de palettisation et le client disposera d’un outil convivial et évolutif dont la maintenance est facilitée.

Le mélangeur double rotor de Wam France Forte de son expérience en alimentation humaine et pharmaceutique, ainsi qu’en industries minérales, avec plus de 5 000 mélangeurs installés dans le monde entier, WAM France propose aujourd’hui cette gamme dédiée aux exigences de votre profession. Excellent rapport qualité-prix,

robustesse, simplicité d’utilisation, facilité de nettoyage, tels sont les points forts de cette nouveauté présentée sur le salon. Le mélangeur double rotor destiné aux produits fragile : feuille de thé, céréales, petit déjeuner, flocons. Entremets, fond de sauce, épices, épices charcutière, produits vitamines, alimentation bébé, colorants, édulcorants. Ses caractéristiques ? Il s’agit d’un

mélangeur lent avec un temps de mélange d’environ 2 minutes. Il possède une capacité de dispersion de 100 grammes par tonne. Un produit qui présente plusieurs avantages : il peut mélanger des produits très fragiles et il bénéficie d’un temps de vidange très court. Il s’agit d’un équipement de série équipé de deux portes permettant une vidange en quelques secondes. Le Journal du VRAC - N°72

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Endress et Hauser : une nouvelle solution pour la gestion du cycle de vie des actifs Unique sur le marché, W@ MLife Cycle Management est un outil de gestion des actifs centralisé et sécurisé. Ses objectifs ? Répondre aux spécifications clients dans différents marchés dont celui de l’agroalimentaire, notamment lors de la mise en place du système de management de la qualité comme l’ISO 22000 : Ses caractéristiques ? Elles sont au nombre de 3 : HACCP : Matrice de criticité / maintenabilité pour chaque

équipement, Gestion de la qualité avec fourniture en temps réel de la documentation technique relative aux équipements assurant une traçabilité documentaire optimum (certificat étalonnage, certificat de conformité FDA, pièces détachées…). Par une meilleure connaissance des équipements installés, W@MLife Cycle Management permet une maîtrise des actifs et une gestion plus efficace de la maintenance du parc,

visant directement à réduire les coûts d’appartenances globales de l’instrumentation. Associé au nouveau module d’achat en ligne Endress+Hauser, cet outil permet désormais une simplification des achats et la réduction des coûts de commande. Efficacité, gain de temps et rentabilité, tels sont les avantages de cette nouvelle solution management.

Des nouveaux filtres à air pour mieux respirer Une double innovation pour la société Camfill Farr qui présente ses nouveaux filtres à air : l’Ecopleat Green et le Hi-Flo XLT. De quoi mieux respirer tout en prenant soin de l’environnement. Petit focus sur ces nouveautés présentées au CFIA qui contribuent à la préservation de tous.

Ecopleat Green : un nouveau filtre à air qui rend service à l’environnement Totalement innovant, ce nouveau filtre à air en cadre ABS est à la fois deux fois plus léger que son équivalent cadre galva, totalement incinérable et très résistant à l’humidité. Ceci fait de lui la meilleure solution pour l’optimisation de la gestion de vos déchets, pour le respect de l’environnement et une manutention facilitée et sécurisée. Ce filtre, par sa taille ultra compacte, peut remplacer aisément les préfiltres d’efficacité G4 habituellement utilisés en 1er étage de filtration. Disponible de F5 à F8, il est donc conçu pour améliorer votre Qualité d’Air Intérieur (QAI) comme recommandée par la norme EN 13779 :2007. Sa surface filtrante et sa perte de charge sont optimisées pour réduire considérablement vos consommations énergétiques vous aidant à atteindre ainsi les directives énergétiques européennes (RT 2010). Les modèles air neuf existent et les options joint et poignées green sont disponibles. L’Ecopleat Green s’inscrit donc dans une démarche HQE (Haute Qualité Environnmentale). Un produit éco-conçu et fabriqué dans une usine certifiée ISO 14001, réduction des déchets conformément à l’ISO 14021. 58

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Hi-Flo XLT, le nouveau filtre à air plus économe en énergie Hi-Flo XLT est une nouvelle série de filtres à poches à haute efficacité énergétique dédiés aux systèmes de ventilation. Grâce à ses performances uniques, sa gamme d’applications très large s’étend des ventilations résidentielles à l’utilisation en milieu industriel. Il élimine efficacement les particules dangereuses dans l’air. Disponible dans les efficacités F5 à F9, il est conçu pour améliorer votre Qualité d’Air Intérieur (QAI) comme recommandée par la norme EN 13779 : 2007. Hi-Flo XLT est un filtre certifié Eurovent. Grâce à sa nouvelle conception de poches aérodynamiques, la r épartition de l’air dans le filtre est optimisée pour une utilisation maximale de la surface du filtre. Leur forme conique les protège aussi de l’humidité qui s’accumule parfois dans les systèmes de montage. Le média totalement innovant du Hi-Flo XLT a une perte de charge très faible et quasi constante dans le temps, ce qui réduit considérablement vos consommations énergétiques et vous aide à atteindre ainsi les directives énergétiques européennes (RT 2010). Par ailleurs Hi-Flo XLT a un cadre plastique moulé sous pression et rigide. Léger, totalement incinérable, il est la meilleure solution pour l’optimisation de la gestion de vos déchets, pour le respect de l’environnement et une manutention facilitée et sécurisée. Ce produit est fabriqué dans une usine certifiée ISO 14001 qui limite son impact environnemental.


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Produits phares

Société Jean Michel Egretier : Cap sur la réalisation d’un mélangeur à mono-rotor Ce nouveau mélangeur réalisé par la société Jean Michel Egretier à Narbonne, constructeur de matériel agroalimentaire appelé « Mélangeur Mixte » présente des caractéristiques nouvelles et originales, dont le but principal consiste à combiner judicieusement les avantages des pales et du ruban afin d’obtenir un brassage et un mélange performants. Ce mélangeur se caractérise essentiellement en ce que les moyens destinés à mélanger les produits contenus dans la cuve comportent, en coopération : Un ruban hélicoïdal central disposé de manière à brasser les produits situés dans la partie centrale de la cuve et à les déplacer vers le flasque opposé à celui pourvu de l’ouverture de sortie ; des pales périphériques disposées de manière à brasser les produits situés autour de ceux

brassés par le ruban hélicoïdal et à les déplacer vers le flasque pourvu de l’ouverture de sortie ; des éléments de raclage des flasques ; L’ensemble coopérant à un mouvement de va et vient du produit, longitudinal et vertical, permettant de résoudre le problème du mélange d’ingrédients fragiles et très différents les uns des autres de par leur structure, leur densité et leur différence de volume. L’occasion pour cette société de présenter cette nouveauté au salon et de présenter également son matériel notamment la nouvelle pompe voumétrique bilobe à démontage rapide, lauréat des 12e Trophées de l’Innovation au cours du CFIA 2008 et qui convient particulièrement pour les produits pâteux, fibreux, fragiles ou très difficiles ; ainsi que des trémies, mélangeurs, malaxeurs, van-

nes raclage, NEP et aussi une amélioration de la vanne qui devient plus légère et plus maniable.

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PREVIEW REPORTAGES SALON

Interview Interview

Application

Process

« Le salon CFIA, une grande usine » Conférences, trophées de l’innovation, focus sur l’ensemble des exposants dans les trois pôles du salon (Process, Emballage, PAI/Ingrédients…) autant d’atouts du salon CFIA qui à travers la présence de 1 200 exposants pour cette 14e édition se veut la vitrine du secteur de l’agroalimentaire. Un véritable salon cœur d’usine avec des tendances faisant la part belle à l’environnement, l’écologie, la santé nutritionnelle, l’hygiène et la sécurité. Entretien avec Sébastien Gillet, directeur du salon CFIA de Rennes qui se déroulera les 9-10 et 11 mars 2010.

JDV : Quels sont les objectifs de ce salon ? Pouvez-vous nous expliquer la genèse ? Sébastien Gillet : Nous en sommes à la 14e édition. C’est un salon qui est né en 1997 avec comme volonté d’organiser un évènement phare au cœur de la région de production. C’est cela la force du CFIA. La Bretagne concentre en effet de grosses usines dans le domaine de l’agroalimentaire, c’est la première région agroalimentaire européenne. Ce salon est devenu au fil des années une référence et a acquis ses lettres de noblesse auprès de tous les professionnels de l’agroalimentaire. Il s’agit même du rendez-vous incontournable de l’agroalimentaire où business rime avec convivialité. Un évènement économique, industriel et technique annuel important ❚❚

avec une offre unique en France représentée par tous les corps de métiers. De ce fait ce salon favorise la visibilité au niveau de la chaîne de transformation des produits, il permet de donner un sens au produit fini. Il se situe à la fois entre le produit récolté ( la pomme par exemple), et le produit vendu ( la confiture ou marmelade ou compote), et donne ainsi à voir toutes les étapes de transformation, d’emballage, d’étiquetage, souvent méconnus du grand public. Le CFIA est la plus grande usine de France qui permet de comprendre la transformation d’un produit brut de A à Z avec plus de 200 métiers représentés. JDV : Quel a été le bilan du salon 2009 ? Sébastien Gillet : L’agroalimentaire reste un secteur qui se porte bien, en comparai-

Le petit plus écolo du salon CFIA

Le salon CFIA se veut respectueux de l’environnement à travers l’organisation. « Nous créons cette année une moquette recyclable » explique Sébastien Gillet qui sera réutilisable pour d’autres salons. « Avant la moquette servait durant les 3 jours du salon et terminait à la poubelle ». Nous avons par

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son à d’autres secteurs touchés de plein fouet par la crise. En 2009, nous avons comptabilisé 10 600 visiteurs professionnels avec des ventes de machines réalisées directement sur le salon. Nous sommes déjà complets à deux mois du salon pour cette édition 2010 avec 1 200 exposants. Nous aurions pu accepter une quarantaine d’autres exposants mais nous souhaitons limiter le nombre de sociétés afin de conserver notre identité de salon au cœur de l’agroalimentaire. Nous n’avons pas envie de dénaturer ce salon destiné à toutes les fonctions d’usines (direction, qualité, production, achat, maintenance, R&D, Travaux neufs...). Nous voulons conserver nos valeurs essentielles en proposant une taille de stand limité pour un meilleur rapport qualité/prix et la possibilité d’être visible pour tout le monde. L’ambition de ce salon demeure la pré-

ailleurs édité un Cdrom en lieu et place de notre traditionnel catalogue pour limiter ainsi la quantité de papier. Certains exposants apportent des meubles en carton. Chaque participant essaie à sa manière de réaliser un geste écologique pour préserver l’environnement.


sentation des savoirs faire des différentes PME / PMI dans leurs domaines. Ce salon, c’est avant tout la vitrine de ces compéten-

ces diverses. Nos exposants représentent une clientèle fidèle à 80 %. 200 sociétés ont participé aux 14 éditions. Chaque

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Interview

année, nous accueillons 20 % de sociétés nouvelles en création. Le Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimen-

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Les Trophées de l’Innovation : les Césars de l’agroalimentaire, le tapis rouge de l’innovation Un jury de 17 membres composés de la presse, d’institutionnels et de professionnels, une soixantaine de participants répartie dans quatre catégories avec à chaque fois deux nominés et un lauréat, ainsi se présentent les Trophées de l’innovation, moment convivial du salon qui se déroule le mardi soir. Le CFIA est avant tout un catalyseur d’idées avec comme cheval de bataille l’innovation. Au rang des critères figurent les innovations les plus intéressantes pour le grand public mais également la qualité de l’hygiène et la sécurité. Suivre l’évolution des tendances de consommation, s’ouvrir vers de nouveaux marchés, anticiper les besoins et les changements futurs... autant de défis et d’enjeux considérables pour les fournisseurs de l’agroalimentaire ! Les industriels se doivent d’adapter leur système de production et donc, rivaliser d’ingéniosité pour répon-

Tu y a u t e r i e s Modulaires

dre à la demande. À peine finalisent-ils leurs produits qu’ils retournent à l’écoute des clients et du marché pour mieux anticiper leurs prochaines évolutions. Le CFIA met particulièrement un point d’honneur à promouvoir l’innovation.Le salon offre une vitrine de choix pour les acteurs de l’IAA, avec des exposants tournés vers la recherche et le développement. Les Trophées de l’Innovations constituent, pour les exposants primés, une reconnaissance de leurs cultures innovantes qui reste une valeur clé de leur entreprise. L’impact auprès des professionnels de l’IAA et des médias est lui aussi renforcé. Ils récompensent les produits, équipements et services des sociétés exposant au salon et intervenant dans quatre catégories : Qualité, Hygiène, Service, - Équipements et Procédés, Ingrédients & PAI, Conditionnement et Emballage www.cfiaexpo.com

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emballages, autant de tendances qui obligent les fabricants du CFIA à s’adapter aux consommateurs et à leur mode de vie. Parmi les exposants du CFIA figurent des fabricants de pompes/tuyauteries / calibreuses destinées à doser les produits ou à détecter et trier des pruneaux défectueux par exemple, des fabricants de matériels de process pour le mélange des vracs alimentaires, pesage/dosage, transfert pneumatique des aliments... une centaine de sociétés consacrées à l’hygiène, des sociétés d’ensachage et de palettisation, de conditionnement, des sociétés de contrôle, mesure, régulation avec de nombreux appareils de mesure. L’intérêt d’un tel salon réside également dans les démonstrations effectuées sur place par les exposants. Le CFIA est avant tout un trait d’union entre « innovation » et « logique » de marché. taire reste le point de rencontre idéal pour acquérir ou finaliser de nouveaux marchés. JDV : Quelles sont les tendances pour cette 14e édition ? Sébastien Gillet : Parmi les tendances 2010 figurent l’environnement, l’écologie. Le CFIA est un salon en adéquation avec le mode de vie des consommateurs. Nous sommes soumis aux envies de ces derniers. Si ceux-ci veulent des bouteilles d’eau plus petites, ils impacteront forcément les fabricants au niveau de l’emballage. D’où l’importance consacrée aux matériaux recyclables. Une autre grande préoccupation de ce salon et des fabricants d’ingrédients demeure la santé nutritionnelle et le problème de l’obésité. Adaptation des portions individuelles, sécurité en matière de traçabilité des produits spécifiée sur les ❚❚

JDV : Quelles sont vos attentes pour le salon 2010 ? Sébastien Gillet : Nous espérons un salon en ébullition comme en 2008. Nous souhaitons confirmer que le CFIA et l’agroalimentaire demeurent un secteur porteur. L’industrie agro alimentaire est un secteur d’activité vital, c’est le premier industriel français. Nous souhaitons que ce salon soit le vecteur de la température de l’agroalimentaire. Sachant qu’il n’y a pas eu de salon agroalimentaire depuis un an en France. Propos recueillis par Chloé Chamouton Informations pratiques et programme des conférences sur www.cfiaexpo.com

Le salon 2010 en chiffres

3 jours : les 9-10-11 mars 2010 3 pôles structurent ce salon : « équipements et procédés », «emballage & conditionnements » et « ingrédients & PAI ». 1 200 exposants répartis en 3 secteurs 200 métiers représentés 55 sociétés qui participent aux Trophées de l’Innovation

❚❚

Un salon tourné vers l’international

La force du CFIA réside également dans l’accueil d’industriels internationaux d’importance en quête de savoir faire français. Du 9 au 11 mars 2010, c’est l’ouverture à l’international qui caractérise ce salon avec à l’honneur les États-Unis, le Brésil et la Thaïlande.

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Pour cette 14e édition, trois délégations d’acheteurs seront accompagnées par Bretagne International afin de trouver de nouveaux fournisseurs, des partenariats techniques et commerciaux. Chacune de ces délégations possédant un point fort et une spécificité.

L’agroalimentaire est en effet le premier secteur porteur aux États-Unis., le Brésil présente quant à lui un fort potentiel en quête de biens d’équipements. La Thaïlande enfin est un secteur de poids sur la scène économique mondiale.


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Transport fluvial et report modal : Du concret lors des VNF Intermodal Meetings

Le but de cette convention d’affaires était de développer le fret fluvial et l’intermodal au niveau national ainsi qu’avec les pays frontaliers, entre autres ceux du Nord-Est de la France. VNF Intermodal Meetings avait également pour dessein de mettre en relation les prestataires et les entreprises potentiellement intéressées par le mode fluvial pour permettre l’émergence de projets logistiques impliquant la voie d’eau. Signalons que VNF gère et exploite 6 700 km de voies navigables en France. Ses actions de promotion et de développement de la voie d’eau lui permettent de mettre en œuvre des partenariats et d’impulser de nouveaux projets.

Un mode de transport économique et écologique Le transport fluvial et le report modal dynamisés par

Un transport fluvial hexagonal en plein essor Le transport fluvial hexagonal ne cesse de se développer : il a enregistré une hausse de son trafic de 34 % depuis 15 ans. L’activité a atteint en 2007 (avec le fluviomaritime) 7,9 milliards de t-km2 et 63,7 millions de tonnes de marchandises. À titre d’exemple, en Alsace, le Rhin permet le transport de 300 millions de tonnes de marchandises par an. L’équipe dirigeante de VNF réaffirme le rôle fondamental du report modal et sa place au cœur de cette manifestation : « le report modal est

DR Phileas Fotos _ Daniel Osso/VNF

le Grenelle de l’Environnement, ont été déclinés via des conférences thématiques traitant de l’intermodalité et du rôle des ports intérieurs, mais également du transport des déchets et des solutions fluviales innovantes. En effet, le mode fluvial est intéressant tant d’un point de vue économique qu’écologique. Son rendement est intéressant grâce à la massification des marchandises. D’un point de vue écologique, le mode fluvial consomme en moyenne 4 fois moins d’énergie que le mode routier et dégage environ 4,5 fois moins de CO2. Par ailleurs, il permet d’atteindre le cœur des agglomérations sans bruit et sans accentuer la saturation d’infrastructures très sollicitées.

DR Phileas Fotos _ Daniel Osso/VNF

Près d’un millier de rendezvous programmés ou spontanés entre 180 chargeurs et 49 opérateurs se sont déroulés pendant les 2 jours et la soirée fluviale de VNF Intermodal Meetings de Colmar les 8 et 9 décembre derniers. Ces rendez-vous qui visent à favoriser le report modal se traduiront par des tonnages supplémentaires sur la voie d’eau, objectif poursuivi par Voies navigables de France, fédérateur de la voie d’eau et développeur du trafic fluvial.

De gauche à droite : Philip Mauge, directeur du développement de VNF, et Jean-Louis Jérôme, directeur interrégional VNF Strasbourg. avant tout un état d’esprit à créer. Ce sont des volontés et des rencontres que naissent les projets, les techniques et les logistiques de report ». Le point de vue de Dominique Maas, directeur de l’agence de Nancy de TMF Operating et exposant lors de VNF Intermodal Meetings de Colmar, va dans ce sens : « le transport de marchandises sur de longues distances devrait se faire via le transport fluvial chaque fois que cela est possible ».

Le succès de VNF Intermodal Meetings en Alsace présage de l’organisation d’une édition 2010 dont la dimension européenne sera particulièrement recherchée notamment dans la perspective de l’ouverture du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe en 2015. En effet, le transport fluvial est un enjeu capital pour l’Union européenne qui souhaite promouvoir les modes de transport propres.

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Réseaux de capteurs

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Initialement mis en œuvre de manière relativement isolée, les réseaux de capteurs ont depuis pénétré massivement tous les domaines où l’observation du monde physique est utile, et sont présents dans des applications toujours plus nombreuses couvrant les secteurs des transports, de l’environnement, de la sécurité etc. De plus en plus sophistiqués, autonomes, très intégrés, en interaction directe avec leur environnement, ces systèmes informatiques et électroniques communiquent principalement à travers des réseaux sans fil qui en font des objets communicants développés suivant une approche système. La conception des réseaux de capteurs requiert une pluridisciplinarité d’expertises qui place au premier plan une grande partie des activités de recherche en informatique et électronique : conception

logicielle, systèmes et réseaux, électronique et énergétique pour ne citer que les aspects scientifiques et techniques à prendre en considération et de manière globale avec les aspects économiques, environnementaux ou juridiques. Ils sont soumis à différents types de contraintes de coûts, de consommation, de fiabilité, de poids ou de taille, de temps de développement, et leur optimisation se heurte à de nombreux verrous méthodologiques et technologiques. Cet ouvrage intéressant aborde la conception de réseaux de capteurs avec méthodologie, en insistant sur la nécessité de disposer d’outils théoriques pour concevoir et optimiser ces systèmes et leurs composants. Il couvre un spectre large de préoccupations traitées par l’intermédiaire de divers outils de modélisation et d’analyse.

Titre : Les réseaux de capteurs Théorie et modélisation Auteurs : Éric Fleury et David Simplot-Ryl Éditeur : Hermes Science Lavoisier Prix : 80 €

Internet

Guide-silo.com Un site web de référence pour la gestion des activités de stockage de grains. Professionnels, à vos souris. En un seul coup de clic, le Guide Silo s’adresse en premier lieu aux professionnels du stockage de grains, et à toute personne désireuse de découvrir la complexité de la conservation des céréales et oléagineux. Son ambition est de servir de site Web de référence pour la gestion des activités de stockage de grains. Il a été réalisé suite à un travail de concertation entre experts et représentants de la profession, et a été établi au vu des données scientifiques et techniques disponibles ayant fait l’objet d’une publication reconnue ou d’un consensus entre experts ; du cadre légal, réglementaire ou normatif applicable ; d’un benchmarking auprès des entreprises adhérentes à Coop de France – métiers du grain –, à la FNA, au Synacomex et auprès des partenaires de certaines industries que sont Intercéréales, l’ONIGC, et l’ONIDOL ; sans oublier la participation du Ministère de l’Agriculture et de la pêche. Le guide indique des pistes d’améliorations, pour les silos existants, et présente l’état de l’art pour l’exploitation et la construction de silos. Des mises à jour sont effectuées à chaque fois qu’un élément pertinent (évolution des connaissances, de l’état de l’art, de la réglementation) mérite d’être intégré. 64

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Le champ d’application du présent guide est strictement limité au stockage de grains (silos de céréales et oléo-protéagineux) et aux activités annexes (séchoirs à grain et utilités). Le menu de navigation se divise en 5 sous-menus (Fonctionnement, conservation/séchage, risques industriels, risques professionnels, valorisation biomasse), eux-mêmes à leurs tours sous-divisés. Une arborescence bien pensée pour trouver exactement la bonne information. Un moteur de recherche puissant permet également de rechercher un article selon un mot clé, une catégorie, ou depuis une certaine date. Enfin, un abécédaire en libre accès vient compléter ce riche contenu.


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Du 30 mars au 1er avril 2010 Stocexpo Europe Salon et conférences sur les professionnels du stockage de poudres, granulés...

Du 1er au 3 juin 2010 SEPEM Salon des services, équipements, process et maintenance pour l’Est de la France

LYON EUREXPO

ANVERS BELGIQUE

COLMAR

http://www.solutrans.fr

www.stocexpo.com

www.sepem-industries.com

Du 16 au 18 mars 2010 Salon de l’industrie et de la sous-traitance Grand Ouest Salon des solutions industrielles de la sous-traitance

Du 26 au 29 avril 2010 WCPT6 2010 Congrès mondial sur le traitement des particules (conjointement avec Powtech)

Du 9 au 11 juin 2010 SIREME Salon international des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie

NUREMBERG ALLEMAGNE

PARIS

www.exponantesatlantique.com

www.wcpt6.org

www.viparis.com

Du 18 au 21 mars 2010 Bois Energie Salon du bois énergie (exposition et conférences) SAINT-ÉTIENNE www.boisenergie.com

Du 27 au 29 avril 2010 Powtech/Technofarm Salon international des technologies de traitement des poudres

Du 9 au 10 septembre 2010 Bulk Europe Conférence sur le stockage, la manutention et le transport de vracs solides

NUREMBERG ALLEMAGNE

GLASGOW

www.powtech.de

www.vogel-meridien.de

Du 2 au 6 mars 2010 Salon Solutrans Salon international des Transport

solutions

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www.buhlergroup.com

www.gillouaye.com

www.powtech.de

page 11

page 41

page 9

www.bulkit.fr

www.ipa-web.com

www.brunone.fr

page 23

page 4

page 17

www.casadio.fr

www.jacob-dosatec.fr

page 55

page 61

www.ceeri.net

www.ktron.com

www.stifnet.com

page 10

page 55

page 53

www.cfiaexpo.com

www.metsominerals.com

www.brunone.fr

IV de couv

II de couv

page 27

www.corneloup.com

www.mix-france.com

www.vigan.com

page 21

page 37

page 43

www.dohogne.com

www.NetterVibration.com

www.ziemann.com

page 13

page 13

page 7

www.everbag.fr

www.neu-process.com

III de couv

page 51

www.franceextracteurs.com

www.pmfiltres.fr

page 33

page 6

N° 72 mars/avril 2010 Bimestriel Éditions FITAMANT - rue Menez Caon - BP 16 29 560 Telgruc sur Mer. Pour joindre vos correspondants, composez le 02 98 27 37 66 - Fax : 02 98 27 37 65

Direction Gérant, directeur de la publication, principal associé Jacques Fitamant

Rédaction Rédacteur en chef Jacques Fitamant Tél. : 02 98 98 01 40 E-mail : redac.chef.vrac@fitamant.fr Rédacteur Chloé Chamouton Tél. : 09 70 46 91 08 E-mail : redac.vrac@fitamant.fr Maquette Sonia Seznec Publicité Chef de Publicité Nicolas Bihan Tél. : 02 98 98 01 49 E-mail : pub.vrac@fitamant.fr Assistante commerciale Laurence Pochic Tél. : 02 98 98 01 48 E-mail : com@fitamant.fr Développement abonnement & diffusion Emmanuelle Le Meur Tél. : 02 98 98 01 40 E-mail : dev.com@fitamant.fr

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Abonnements et vente au numéro Tél. : 02 98 27 37 66 E-mail : abo@fitamant.fr Tarif vente et abonnements Prix du numéro : 14 € Prix de l’abonnement (6 numéros par an) France : 1 an 75 € Europe : 1 an 85 € Le Journal du vrac est édité par Les Éditions Fitamant SNC au capital de 7 623 € 29 560 Telgruc/Mer – France – ISSN : 1952-3645 Registre du commerce de Quimper B 388 019 820. N° TVA intracommunautaire FR 11 38 80 19 820 AIP 0000833 Impression PPS Luxembourg • Sauf accords spéciaux, les manuscrits, textes et photos envoyés à la rédaction ne sont jamais restitués. • Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’éditeur est illicite (art. L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord du centre français de droit de copie (CFC) 20, rue des Grands Augustins - 75 006 Paris - Tél. 01 44 07 47 70 - Fax 01 46 34 67 19 • Sauf stipulations contraires, tout document, cliché ou photo confié à la rédaction devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui en permettre l’édition sur tout support y compris électronique. • Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et aux photos qui lui sont envoyés. • Les informations contenues dans ce magazine sont placées sous la responsabilité de leurs auteurs. • L'éditeur décline toute responsabilité en cas d'insertion publicitaire erronée ou défectueuse. L'annonceur est seul responsable des informations transmises au support.

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Prochains Rendez-vous

N°73 ENQUÊTE : Matériels dédiées aux industries du vrac solide : quel est la place des constructeur italiens dans l’offre globale ?

QUE CHOISIR ? : Convoyeurs à bande et équipements

PREVIEW SALON : Powtech 2010



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Renseignements : Chrystelle Rouquier - chrystelle.rouquier@gl-events.com - tél : +33(0)5 53 36 78 78


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