Éclosion - No 1

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Hiver 2019 parution N°1 Semaine du 03/18

CÉGEP EN SPECTACLES

STAGIAIRES

LIONEL CARMENT

15% D’ABSENCE

Photographies par le socio

Dépot Légal : ISSN-0318-1710


TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

MOT DE LA COORDO

NOTRE ÉQUIPE COORDONNATEUR:

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David Poulin

CÉGEP 4

GRAPHISTES:

STAGIAIRES EN SOLDE* * JUSQU À ÉPUISEMENT DES STOCKS

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LA COHÉRENCE, C’EST PAS UN POINT SI IMPORTANT QUE ÇA

Maxence Larouche Jeanne Huard

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RÉDACTEURS:

CÉGEP EN SPECTACLE

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100% QUI DEVIENT 0%

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Sarah Gingras Charles Roberge Lorena Vargas Medina Stéphanie Lessard Flavie Beaulieu-Hudon Coralie Matte Iseult Bacon-Marcaurelle Benjamin Ross

COMMUNAUTÉ 9

LE SALON DE LA COURSE À PIED ET TRIATHLON

ET SI JE PRENAIS LE TEMPS

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NOTRE ÉQUIPE

CULTURE 11

MON ANNÉE 2018 EN TÉLÉVISION

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LES MONITEURS DE CAMPS DE VACANCES

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UNE COLONIE, DE GENEVIÈVE DULUDE-DE CELLES

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MES DERNIÈRES LECTURES

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LIVRES AU CINÉ

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AUTRES 17 JEUX

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COLORIAGE DÉTENTE

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RELIE LES POINTS

20

2

CORRECTEURS:

Iseult Bacon-Marcaurelle Lorena Vargas Medina


MOT DE LA COORDO MOT DU COORDO

Salutation à vous, lecteurs,

Après un beau retour de relâche (semaine de lecture pour ceux qui ne procrastinent pas), le journal revient avec autant d’énergie que la population étudiante de Sainte-Foy! Les effets encore lointains du printemps sont fortement attendus et on rêve déjà à l’été. Prenez toutefois une minute de silence pour cette neige qui va nous manquer ! De plus, nous sommes à la recherche de nouveaux membres pour rejoindre notre formidable groupe. Journaliste ou correcteur, écrivez-nous à l’adresse courriel ci-dessous ou passez faire un tour à l’Asso! Soyez à l’affut de toutes les activités du cégep et que la force soit avec vous! Au plaisir de vous rencontrer,

www.facebook.com/journaletudiantleclosion j.leclosion@gmail.com

David Poulin, (Nouveau) coordonnateur du Journal étudiant l’Éclosion

PS : Merci à Sarah et à toute l’équipe de me faire confiance.

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Cégep

STAGIAIRES EN SOLDE* *Jusqu’à épuisement des stocks PAR BENJAMIN ROSS

Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de m’entretenir avec le président de la Fédération Étudiante Collégiale du Québec (FÉCQ), Fred-William Mireault. L’entretien a porté sur un sujet qui nous touche en grande partie, c’est-à-dire la rémunération des stages. Qu’est-ce que c’est? Pourquoi est-ce important? Voici les réponses de M. Mireault.

gouvernement, faire modifier le statut des stagiaires pour qu’ils bénéficient des mêmes protections que les travailleurs standards, ce qui obligerait les employeurs à non seulement rémunérer leurs stagiaires, mais aussi à les protéger contre les abus de pouvoirs de la partie patronale.

DÉTAILS EN MAGASIN

Quand il vient à l’épineuse question du salaire, la FÉCQ est prête, avec un plan qui établit que le salaire d’un stagiaire doit refléter sa tâche, c’est-à-dire que si on parle d’un stage d’observation, la compensation doit au moins couvrir les dépenses de stage, afin d’éviter la précarité financière. Dans le cas d’un stage d’action, la compensation se doit d’au moins égaler le salaire minimum, c’est-à-dire 12$ par heure.

Pourquoi faut-il rémunérer un stagiaire? La réponse est claire : rémunérer un stagiaire permet d’éviter l’élicité dans le milieu de travail, c’est-à-dire le principe qu’une personne obtienne une rémunération supérieure pour un même travail accompli. Rémunérer un stage revient aussi à assurer une parité entre le secteur public et le secteur privé, ainsi qu’à promouvoir une équité homme-femme, vu que les milieux de stage dominés par les hommes ont tendance à être rémunérés, contrairement à ceux où il y a domination par les femmes. QUANTITÉ LIMITÉE Selon M. Mireault, l’obligation de rémunérer un stagiaire pourrait diminuer la quantité de stages offerts, même si ce scénario est à éviter le plus possible. Pour s’assurer que ce scénario ne se produise pas, la FÉCQ et le mouvement de rémunération des stages veut travailler en coopération avec le gouvernement dans le but de créer un scénario de compensation, ainsi qu’à l’élaboration de bénéfices d’impôts pour les PME et les milieux communautaires. TERMES ET CONDITIONS Bien sûr, pour forcer les entreprises à payer leurs stagiaires, ces derniers doivent être protégés par la Loi sur le travail. C’est pourquoi la FÉCQ veut, en coopération avec la CNESST et le 4

PRIX MINIMAL PERMIS PAR LA LOI

GARANTIE DE PRIX Dans le cas où les stages devraient être rémunérés et que certains stages seraient déjà en cours, la FÉCQ précise qu’un scénario de compensation serait mis en place, afin d’éviter de laisser des étudiants sans compensation. Toutefois, ce dernier sera à discuter avec le ministère. En somme, même si la rémunération obligatoire des stages n’est pas pour demain, le projet permettra à des milliers d’étudiants collégiaux d’éviter la précarité financière, protéger ces derniers sur le milieu de travail, ainsi que recevoir une compensation pour leur travail réalisé dans le milieu de stage.


« LA COHÉRENCE, C’EST PAS UN     POINT SI IMPORTANT QUE ÇA »

-LIONEL CARMANT, MINISTRE DE LA SANTÉ

PAR BENJAMIN ROSS

Parlons vrai pour les prochaines minutes. Le projet de faire passer l’âge de consommation du cannabis de 18 à 21 ans du gouvernement Legault ne tient pas la route. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. En premier lieu, la légalisation a eu lieu pour essayer de couper dans les revenus du crime organisé, ce qui, pour le moment, semble fonctionner. De plus, permettez-moi de vous rappeler que la tranche d’âge 1821 est celle qui fait un plus grand usage du cannabis, et donc monter l’âge à 21 ans reviendrait à renvoyer une bonne partie de la population qui consomme du cannabis vers le marché noir, où la plante n’est pas régulée, ni contrôlée et où les taux de THC et la vraie variété ne sont pas connus. SÉCURITÉ DU PRODUIT Comme le député de Pontiac André Fortin l’a dit lors d’une rencontre entre la présidence de la FÉCQ et le comité sur la loi 2, « Connaissez-vous un revendeur du coin qui a des dépliants qui parlent de prévention? Qui indique aux clients le niveau de THC dans le produit? […] ». Rappelons-nous ici que la Société Québécoise du Cannabis (SQDC) a le mandat de « proposer des produits de qualité et à moindre risque ainsi qu’à informer et éduquer les consommateurs sur les moyens de minimiser les impacts du cannabis sur leur santé », un mandat que les revendeurs du coin ne sont pas en mesure remplir.

que société, mettre en jeu la santé de la jeunesse avec une loi qui se base sur des faits sortis de nulle part, et qui n’aura comme effet qu’engorger le système de santé, qui est, comme nous le savons tous très (trop?) bien, plus engorgé que l’autoroute de la Capitale à l’heure de pointe. PROHIBITION? OUI, MAIS NON. Si on regarde le projet de loi 2, on voit que la loi prévoit des amendes pour les contrevenants. Mais soyons francs, est-que des amendes ont déjà empêché les gens de se griller une cigarette jazz en pleine rue? Aux dernières nouvelles, non! De plus, avant la légalisation, les gens consommaient déjà du cannabis et ceci même si la plante était en annexe I de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. J’en viens donc à la conclusion que la loi 2 ne fera qu’ajouter à la tâche déjà très ardue des forces de l’ordre. ON EN FAIT QUOI? Finalement, cette loi extrêmement dogmatique ne permettra pas de « protéger les jeunes », mais leur nuira. De plus, cette loi ajoutera à la charge de travail déjà grande des travailleurs du système de santé et du système judiciaire.

SAY WHAT ?!? Dans cet objectif, ce projet de loi reviendrait à mettre en jeu la santé des consommateurs plus jeunes, et ceci pour une loi qui n’est pas basée sur des faits, mais bien purement dogmatique. Pourquoi devrait-on, en tant 5


CÉGEP EN SPECTACLE PAR SARAH GINGRAS

(Les talents abondent au Cégep de Sainte-Foy. Nous pouvons entre autres observer ces talents lors d’expositions ou de spectacles. Mardi le 19 février, nous avons pu assister à la finale locale de Cégep en Spectacle à la salle Albert-Rousseau. Plusieurs numéros nous étaient offerts; il y avait entre autres beaucoup de chant, d’interprétation musicale et de création musicale. LES PARTICIPANTS Je n’aurais pas aimé me retrouver à la place des juges ce mardi soir-là. Le choix a dû être difficile puisqu’il y avait du talent à profusion. Les voix des candidats ont su gagner mon cœur. Certains numéros étaient plus calmes et sont moins allé

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chercher le public, sans cependant être dénudés de talent. Tous ont su donner leur 110 % sur scène. Je n’ai qu’une chose à dire : félicitations à tous ! LES GAGNANTS Les gagnants de Cégep en spectacle se rendront aux finales régionales pour effectuer de nouveau leur numéro, mais cette fois en compétition avec d’autres cégeps. La première place fut attribuée à Victor Doyon. Celui-ci nous a fait entendre ses compositions, accompagné de sa guitare, et nous a livré un spectacle ahurissant. La deuxième place a été donnée à Vincent Brochu. Pour son humour et ses compositions, c’est avec un


brin de chaleur que le jury lui accorde la seconde place. Et pour finir, la troisième place a été remise à Mathieu Michaud, toujours en tant qu’auteur-interprète, il nous a fait écouter ses mélodies intéressantes. Le choix du public s’est arrêté sur la troupe de danse Impact. La manière dont le choix du public est attribué est par un vote sur Internet. Cependant, un bémol s’impose à cette démarche. En effet, si plusieurs personnes viennent voir la même personne ou le même groupe, bien souvent en tant que bons amis, ils vont voter non pas pour le meilleur numéro, mais bien pour la personne qu’ils sont venus voir. La troupe Impact, comportant plusieurs participants, comptait donc de nombreux partisans dans la salle et remporte de fait même chaque année, ou presque, le choix du public. L’ANIMATION C’est bien beau d’avoir des numéros, mais il faut bien de l’animation au travers pour égayer les numéros. Cette année encore, l’animateur et les animatrices ont su livrer de petits numéros d’humour sur des réalités quotidiennes d’élèves. Par exemple, les animateurs ont démontré la complexité à se retrouver dans le cégep avec un sketch humoristique mettant en vedette une fille qui cherche la piscine et deux autres étudiants perdus. Fait cocasse, ils ont parlé de la porte des nains, légende qui se perpétue d’année en année par la tradition orale; ils en ont même révélé l’endroit. Plusieurs costumes furent nécessaires, de nombreux accessoires, ainsi qu’un nombre incalculable d’heures de pratique. Bref, l’animation fut divertissante, bien faite et les animateurs ont rendu les transitions entre les numéros plus fluides.

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100% QUI DEVIENT 0% PAR CORALIE MATTE

« À défaut d’une entente formelle entre le professeur et un étudiant, un retard dans la remise d’un travail entraîne une pénalité de 15 % de la note le premier jour ouvrable. Au delà de ce retard, le travail est refusé et la note de zéro est attribuée. (PEA art. 6.1.11) .» «B) La présence en classe est obligatoire. « Lorsque l’étudiant n’assume pas cette responsabilité avec sérieux et qu’il s’absente à plus de 15 % des heures d’un cours, y compris les heures de laboratoire ou de stage, son professeur pourra alors cesser de corriger ses activités d’évaluation et pourra, dès lors, ne pas cumuler ses résultats. » (règlement n ̊ 6, article) » Le nombre de fois que nos professeurs nous l’ont répété au début de chaque cour. Cette politique est maintenant bien ancrée dans nos têtes. Toutefois, le 15% est quand même un peu sévère. Par exemple, un malheureux accident est arrivé : gastro, maladie contagieuse, hospitalisation... Il est préférable de prendre une entente avec le professeur. Si vous pouvez envoyer une version électronique de la preuve, demander à un ami d’aller la porter pour vous ou demander du temps supplémentaire... Sauf que certains professeurs, pas tous, appliquent la politique à la lettre. Vous êtes absent la première journée, moins 15 % automatiquement. La deuxième journée, zéro vous est attribué. Cela m’est arrivé à la dernière session. J’ai réussi à avoir une entente avec certains de mes professeurs, via mes parents qui ont envoyé un courriel à mes professeurs pour trouver une «entente». Malheureusement, un seul n’a pas répondu aux courriels. Quand je suis revenue de mon «accident», le professeur m’a dit qu’il avait vu toute la matière, que les examens approchaient et qu’il n’avait pas le temps de se concentrer uniquement sur moi. Premièrement, j’étais très consciente 8

de mon absence prolongée, mais justifiée par un billet médical et qu’il serait difficile pour moi de tout reprendre. Bien sûr, je n’étais pas le centre de l’univers dans son cours. Alors j’ai pris la décision la plus logique; j’ai décidé d’abandonner le cours. Si j’avais continué, il aurait pu décider de ne plus me corriger, dû à ma longue absence. La bonne nouvelle dans l’histoire est que, dans les autres cours, j’ai travaillé très fort pour remonter mes notes qui se rapprochaient plus du zéro que du 60%. J’ai passé tous mes cours de la dernière session, non pas en décrochant des superbes notes, mais je les ai réussis malgré tout. Alors, je me demande, si quelqu’un sans billet ou autre justification d’absence, trouverait la politique juste en sachant maintenant ce qui m’est arrivée? Est-ce qu’il va appliquer ce que je propose? Je comprends toutefois que si quelqu’un s’absente sans aucune raison valable, la politique est juste, mais qu’en estt-il des autres qui se forcent et qui veulent mettre les efforts nécessaires? Vous pouvez ne pas partager le même avis que moi, mais je crois que 10% à chaque jour, pendant quatre jours serait équitable. Et vous ?


PAR CORALIE MATTE

Du 8 au 10 mars avait lieu le Salon de la course à pied et triathlon au palais des Congrès de Montréal. Ce salon avait lieu le vendredi à partir de 15h30 et les deux jours de fin de semaine toute la journée. Plusieurs personnalités connues, spécialistes et sportifs étaient là pour faire des conférences sur plusieurs aspects. Rappelons que le triathlon est un sport incluant la natation, le vélo et la course. Maxim Martin, un humoriste, chroniqueur dans le journal de Québec et ancien triathlète, a fait une conférence ayant pour titre: Qui aurait cru? Geneviève Gagnon, auteure du roman Cours toutoune a donné le même nom à sa conférence. Plusieurs autres ont participé, comme des physiothérapeutes avec Blessure douleur ou inconfort à la course ? Solutions et cours de physio. Mélanie Olivier avec Comment utiliser les produits ou recette pour les sportifs ? Même la docteure Nathalie Cardin avec Lunette sportive et performance visuelle. De plus, un atelier pratique avec Mireille Massé, Yoga pour les sportifs, et Jessica Bélisle (De cyclovore à sportive.) Éric Noël: Accessibilité pour préparer son triathlon à tout âge et tous niveaux. Chacune de ces conférences étaient importantes. Étant moi-même une sportive, ce salon m’a été essentiel, ainsi qu’à ceux qui veulent commencer à faire du sport ou en font déjà.

Communauté

SALON DE LA COURSE À PIED ET TRIATHLON

Les billets pour le prix d’adulte étaient de 12$ par journée. Pour les personnes de 65 ans et plus et les étudiants, 8$ en plus des frais de service (achat par Internet) de 1,75$. Pour les enfants de moins de 12 ans, l’entrée était gratuite. Une belle activité de famille pour la prochaine édition ! Ce n’est pas seulement un salon sur la course à pied et le triathlon comme le nom l’indique, mais sur la globalité de ce qu’est le sport. Étant moi-même une personne exerçant entre autres le triathlon et le yoga, je pense qu’il serait intéressant pour tous. Notons aussi que le Cégep de SainteFoy a un club de triathlon nommé Bionick Triathlon dont je fais partie, ainsi que huit autres membres. Le club fait partie du top 3 classé au circuit Ironman au Canada. Cette année marque son cinquième anniversaire. Le premier juin aura lieu le triathlon de Québec à la base de plein air de Sainte-Foy.

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ET SI JE PRENAIS LE TEMPS… PAR ISEULT BACON-MARCAURELLE

Alerte évènement! Alerte activités ! Alerte plaisir ! Avec la mi-session qui nous enferme chez nous, le nez dans nos livres, et l’hiver qui, je l’espère, tire enfin à sa fin, c’est le moment idéal pour se divertir. Quoi de mieux que de sortir un peu ou de s’engager dans un projet tripant pour nous redonner un peu de motivation pour terminer cette session d’étude ? Là, tu penses: « sortir, c’est bien le fun, mais où et avec quel argent ? » Et bien, je vais te montrer qu’il y a plein d’activités intéressantes, à prix abordables et à proximité. Prends le temps de lire mes suggestions, il y en a au moins une qui va te plaire, promis ! ACTIVITÉS À L’EXTÉRIEURE DU CÉGEP Le Clap ! Quoi de mieux que d’aller voir un film entre amis au cinéma? Surtout que le Clap se trouve juste à côté du Cegep. Quelques minutes de marche et voilà : un bon film et du popcorn. En plus, il y a le nouveau Clap qui vient d’ouvrir à Loretteville, pour ceux qui n’habitent pas loin et qui, comme moi, sont bien contents. Ce qui est génial, c’est que les films là-bas changent régulièrement et sont très variés, soit d’Edmond à Dragon 3 en passant par Greta. C’est certain que tu en trouveras un à ton gout ! Même pas besoin de choisir d’avance, vas-y et laisse-toi surprendre ! Rassure-toi, les salles ne sont jamais aussi pleines qu’au Cineplex Odéon, alors ce n’est pas nécessaire d’arriver une heure d’avance. Tu peux même y aller pendant ta grosse pause de 4 heures entre tes cours. Oh et j’oubliais, il y a un prix étudiant au Clap. Pour 8,50 $, tu as ton billet, peu importe la journée. Aucune raison de résister ! La cheese week ! Non, tu ne rêves pas ! Il y a bel et bien une «cheese week» à 10

Québec qui aura lieu du 1er au 7 avril. Après la semaine de la poutine, voici celle qui met en vedette mon aliment préféré au monde, celui qui est bon avec absolument tout, selon moi : le fromage ! Cet événement, organisé par RestoQuébec, nous permettra de goûter des « grilled cheese » et des « mac n cheese » au coût de seulement 12 $ dans plusieurs restaurants du Québec, dont plusieurs près du Cégep. Si tu es un amateur de fromage comme moi, il ne faut absolument pas manquer ça ! Rends-toi sur la page Facebook de l’événement pour toutes les informations. Les sports d’hiver ! C’est le temps d’en profiter, car ils ne durent pas toute l’année et sont une des seules choses qui nous permettent d’apprécier l’hiver. Et pas besoin d’être un athlète ! Un arrêt à la patinoire de ton coin ou un petit détour pour essayer la magnifique nouvelle patinoire des Galeries de la Capitale. Et oui, la patinoire des Galeries est bien devenue un chemin illuminé de couleurs autour des manèges et non plus une patinoire en ovale. L’ambiance est géniale et le parcours beaucoup plus intéressant à faire et à refaire. Pour 5$, tu y as accès pour toute la journée. Alors, pourquoi ne pas se prévoir une journée patinage et magasinage ou encore une journée manège et patinage ? Puis, il ne faut pas oublier les fabuleuses stations de ski à notre disposition un peu partout au Québec. Il n’y a rien de mieux qu’une journée en montagne à faire du ski de fond, du ski alpin ou encore de la raquette pour se réconcilier un peu avec notre hiver québécois. ACTIVITÉS AU CÉGEP Le Socio ! Et oui, tu passes devant Place Publik tous les jours, mais combien de fois as-tu pris le temps de rentrer à l’intérieur, de t’assoir pour écou-

ter un film ou d’assister à une soirée de jeux ? Ça vaut vraiment la peine de profiter de ces belles activités organisées par notre cégep pour nous. En plus, elles sont gratuites ! Complètement gratuites ! Un beau moment entre amis sans frais et sans transport, il faut au moins l’essayer une fois. Les comités du Socio! C’est le temps de t’impliquer avec une gang de passionnés dans un domaine qui t’intéresse. Les comités cherchent toujours des gens pour partager avec eux leur passion, leur temps et des projets stimulants. C’est certain qu’un de ces comités te parle : féministe, vélo, politique Démos, culturel El Vagabondo, le journal étudiant l’Éclosion, environnemental Gaïa, impro, jeux de société Grimoire ou musique Scherzo. Il ne faut surtout pas passer à côté de ta vie étudiante au cégep, car elle te permet de voir ton étude collégiale comme réellement passionnante et motivante et non seulement comme une charge de travail.


PAR CHARLES ROBERGE

Culture

MON ANNÉE 2018 EN TÉLÉVISION À chaque début d’année, nous faisons une rétrospective de l’année qui vient de passer. J’ai décidé de faire celle de 2018 en télévision pour moi. De Fugueuse à Clash en passant par La dérape. En juin 2017 si quelqu’un aurait dit le prénom Ludivine Reding, les autres auraient dit Ludivine Quoi. De qui tu parles? Ce n’est plus le cas en 2018. L’année 2018 a été son année professionnellement. En janvier, nous avons pu découvrir l’ampleur du talent de la jeune comédienne dans la série Fugueuse où les péripéties de son personnage de Fanny ont passionnées plusieurs milliers de téléspectateur. Avec ce rôle elle est devenu un modèle pour les jeunes. Cette fabuleuse actrice roule sa bosse dans le milieu depuis qu’elle est toute jeune. Elle a doublé plusieurs voix au cinéma et a eu plusieurs rôles à la télévision. Pendant la diffusion de Fugueuse en février 2018, est apparu sur club ilico la série La dérape, une série sur le karting tourné à Québec dans laquelle elle joue le rôle de Émilie, la meilleure amie du personnage principal de Julia interprété par Camille Felton. C’est des retrouvailles pour les deux actrice qui jouaient aussi des meilleurs amies dans la série précédente. Depuis septembre on peut aussi voir Ludivine dans la quotidienne Clash sur Vrak ou Super Écran. Une finale en queue de poisson pour ma série préférée des dernières années. On se contera pas d’histoire. Même si rien n’as été confirmé pour le moment, je sais que c’était la dernière saison de la série Jérémie, enfin je l’espère. Pendant trois ans j’ai adoré suivre les aventures du personnage de Jérémie Archambault interprété par Karelle Tremblay. Ça m’as même beaucoup inspiré dans mes projets personnel. Arrive cette quatrième saison que j’attendais avec impatience. Une bombe tombe sur la série dans l’épisode 3. Suite à un accident le personnage de

Jérémie s’est noyé. Commence la descente aux enfers pour la série à partir de l’épisode 4. Je ne comprends pas comment les auteurs ont pu tué leur personnage principal au début de la saison et continuer toute la saison avec une série qui porte son nom. Je trouve ça inacceptable. On se débarrasse d’un motard pour le remplacer par un policier à la double vie. S’il y a bien une série phénomène depuis septembre 2016 c’est District 31. District 31 qui rallient près de deux millions de personne chaque soirs du lundi au jeudi. La saison d’hiver 2018 nous a permis de comprendre que c’était le chef des Sixters, Christian Phaneuf qui avait ordonné le meurtre du lieutenant Nadine Legrand, personnage adoré des fans de la série. Celui-ci voulait cacher des informations que Nadine Legrand avait en sa possession. Le commandant du district ainsi que ses amis des Services secrets se sont occupés de liquider le chef des Sxters dans une scène épique à la fin de la saison . Arrive un nouveau SD au 31 Yannick Dubeau. Nous apprendrons que Duubeau n’est pas qu’un simple enquêteur il a une double vie. Il kidnappe des femmes et les garde prisonnière dans son sous-sol J’espère que l’année 2019 nous emmènera autant de rebondissements dans nos séries et de jeunes talents à découvrir. 11


LES MONITEURS DE CAMP DE VACANCES PAR STÉPHANIE LESSARD

saurait être assez lourd pour le décourager d’emmener aussi sa guit. LE LUNATIQUE « Un, deux, trois, quatre, cinq… Thierry? J’ai encore perdu Thierry. » L’INDÉPENDANTISTE Lui, tout le monde connaît ses convictions politiques. Il affiche son souverainisme avec fierté et pratique subtilement son activisme en criant « Québec libre ! » et en peignant des fleurs de lys sur les joues de ses jeunes. LE GRANO En cette période difficile de mi-session, entourée de bancs de neige de cinq mètres et les deux pieds dans la slush, mon esprit a tendance à divaguer dans la chaleur et le bonheur de l’été. Ouain, j’aime mieux avoir les orteils dans le gazon que dans deux paires de bas de laine pour éviter l’hypothermie. En attendant le printemps, je repense au camp de vacances où je travaille pendant la saison estivale. Quoi de mieux qu’un lac, de la forêt, des montagnes, plein d’enfants heureux et une gang de trippeux pour passer les plus beaux moments de sa vie! Que tu sois toi aussi un moniteur ou un nostalgique du temps où tu étais campeur, cet article est fait pour toi! Je t’offre ici, mon ami, les différents types de moniteurs que tu peux rencontrer au camp. LE CRINQUÉ C’est lui qui chante le plus fort les tounes de camp, qui est prêt à faire de la danse aérobique à 7h du matin, et qui est d’une humeur rayonnante 12

même s’il pleut en expé etqu’il a les pieds mouillés depuis deux jours. LE SPORTIF Lui, il ne perdra jamais une partie de ballon chasseur, de Québec-Lévis ou decommando contre des enfants de sept ans. C’est pour ça d’ailleurs qu’il joue contre des enfants de sept ans. L’ARTISTE

Lui, il est végé et mange toujours des fruits au déjeuner. Il porte une attention particulière à l’éthique environnementale en expé (leave no trace!), a de la pâte à dent au charbon et il se lève à cinq heures le matin pour méditer. LE LENDEMAIN DE VEILLE Lui, on le reconnaît facilement à ses lunettes fumées et son café. Il ne te jasera pas beaucoup, tentant de se remettre de sa brosse de la veille.

Lui, il s’habille toujours flyé, encore plus que les autres moniteurs! Il faut savoir que l’habillement de base du moniteur commun est constitué de bas dans ses Crocs, une collection de bracelets d’amitié, et des chemises du Village des Valeurs - la plus laide elle est, le plus cool t’es.

LE VRAI PASSIONNÉ

LE GRATTEUX DE GUITARE

Voilà. Encore trois mois avant d’avoir les orteils dans le gazon, mes chemises laides sur le dos, des fleurs de lys sous les joues et le plus grand sourire au monde.

Chaque occasion est une bonne occasion pour lui de sortir sa guitare. Le matin, le soir, dans les déplacements, à la cafet, aux bivouacs, en expé… Oui, j’ai bien dit en expé. Nul sac d’expé ne

Lui, il est au camp depuis quinze ans, et il n’a pas fini de revenir à chaque été. Il connaît tout le monde, tous les insides, il fait d’excellentes banniques et il est le meilleur conteur de légendes. Il est de bon conseil.


UNE COLONIE,

DE GENEVIÈVE DULUDE-DE CELLES PAR LORENA VARGAS MEDINA

Lorsque j’ai vu Une colonie pour la première fois, une vague de souvenirs dont j’avais oublié l’existence m’a rapidement ravagée et inondée. Des souvenirs des enseignants et leurs discours longs et pleins d’espoir, nous urgeant à penser à l’avenir, à être de bons étudiants, de bons citoyens, nous disant que nous n’étions plus des bébés, tout en nous parlant comme tels, lentement, pour ne pas nous affoler davantage. En visionnant ce film j’ai vécu à nouveau mes douze ans et tout le désespoir et l’anxiété qui viennent avec. Le besoin de se sentir faire part de quelque chose; inconfortable, figé face à la solitude. Je me suis rappelée toutes les pensées que j’ai pu avoir, mais que je n’arrivais pas à formuler. Tout ce que je ressentais semblant être constamment à puissance dix-mille minimum. À travers le personnage de Mylia, une jeune fille renfermée et anxieuse, j’ai pleuré, ri et je me suis fâchée, ayant oublié, malgré mes promesses à la Peter Pan, ce qu’était que d’avoir peur à ce point des autres, tout en ayant peur de soi, incapable de choisir entre les deux. Mylia m’a rappelé celle que j’ai été, cette personne que nous avons tous déjà été, peu importe ce que l’on se raconte lorsqu’on balaie du bout de notre mémoire floue notre passé. Pour ce qui est de Jimmy, un jeune Autochtone, son personnage a résonné en moi comme un coup de tonnerre, son regard et ses mots coupants contre ma gorge restreinte par la pression des larmes. Encore une fois, des flashs de ma jeune adolescence ont ressurgi en moi, électrifiée par la colère de ce garçon qui, familière, semblait être aussi la mienne. J’avais vraiment tout oublié.

Oublié l’ignorance qui règne toujours avec insistance sur notre enfance, la stupidité des mots dits sans penser et la souffrance qu’ils peuvent engendrer. Les pressions et les questionnements vécus par Mylia m’ont émue par leur vraisemblance, toujours pas habituée à des personnages féminins réalistes, naturels, imparfaits. Qui me ressemblent réellement, fondamentalement et sans exagération aucune. Je me suis reconnue dans sa retenue et sa paralysie, ainsi que dans son angoisse et sa frustration face aux nombreux changements auxquels il est inévitable de faire face. J’ai versé des larmes silencieuses à l’égard de sa peur et de sa fragilité.

couleurs d’un peuple qui refuse d’être décimé. Une colonie m’a serré le cœur si fort entre ses mains qu’il a éclaté en mille morceaux et, dans la noirceur de la salle deux du Clap, je sais qu’ils y sont encore éparpillés.

Sources : http://www.filmsquebec.com/wpcontent/uploads/2018/12/une-colonie_emilie-620x397.jpg

La rage et la liberté de Jimmy m’ont percutée, me faisant trembler d’irritation dans mon banc, et pleurer d’admiration. Je n’ai pas souvent vu des personnes de couleur—surtout des Autochtones—représentées de manière à ce que je m’y identifie si profondément. Parce que j’ai ressenti son amertume face à son effacement des livres d’Histoire, et parce que j’ai été remplie de fierté en le voyant porter les 13


MES DERNIÈRES LECTURES PAR FLAVIE BEAULIEU-HUDON

Voici trois des derniers livres que j’ai eu le temps de lire en cette session plus que chargée. Ce sont des livres courts qui se lisent facilement en une journée de congé. (Pour les chanceux qui en ont, une fois de temps en temps). En espérant vous donner le goût de vous plonger le nez dans un livre.

L Sources:

https://www.goodreads.com/book/ show/25373701-lettre-vincent?ac=1&from_ search=true https://www.goodreads.com/book/ show/41922429-la-maladie https://www.goodreads.com/book/ show/31673479-prague

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Titre: Lettre à Vincent - Lettre d’un père à son fils suicidé Auteurs: Eric Godin et Zïlon Éditeur: Hurtubise Ce livre écrit sous la forme de vers est le témoignage d’un père ayant perdu son fils qui n’avait que seize ans. Les illustrations de Zilon, qui sont en noir et blanc, représentent des visages angoissés, ce qui amène un contraste avec les paroles douces qu’a Éric Godin pour son fils Vincent. Même s’il ne prend qu’une vingtaine de minutes à lire, cet ouvrage nous reste dans la tête et dans le coeur plusieurs heures après en avoir fermé les pages. Je lui donne la note de 4/5, car j’ai aimé ma lecture, malgré les rimes quelques peu simples.


Titre: La Maladie

Titre: Prague

Auteur: Alberto Barrera Tyszka

Auteur: Maude Veilleux

Éditeur: Gallimard

Éditeur: Hamac

Ce livre raconte le dilemme du docteur Miranda, qui apprend que son père souffre d’un violent cancer et qu’il ne lui reste plus que quelques temps à vivre. En effet, celui-ci hésite entre le lui dire et le rendre malheureux, ou garder sa maladie secrète afin que son père puisse vivre ses derniers mois libre de tout souci. Malgré le petit nombre de pages (un peu moins de 200 ) l’histoire est complète et vous fera verser une larme à coup sûr.

Ce livre est pour un public averti.

En parallèle, nous suivons aussi un ancien patient du docteur Miranda qui est convaincu d’avoir une maladie inconnue alors que physiquement, tout va bien. Au début, j’étais perplexe, trouvant cette intrigue inutile, mais j’ai fini par m’attacher à ce personnage non conventionnel. Enfin, je donne une note de 5/5 à l’oeuvre de Barrera et je risque de lire un autre de ses livres dans un futur très rapproché.

Maude Veilleux nous amène dans l’univers d’une femme, de son couple ouvert et de sa relation amoureuse avec celui qui n’est pas son mari. J’ai adoré cet aspect du livre qui dure quelques dizaines de pages. Malheureusement, l’autre partie de ce roman n’est pas aussi forte que la première, car le chaos vient s’installer dans la tête du personnage et dans notre tête par le fait même, puisque je me suis demandé ‘’Mais qu’est-ce que je lis? Est-ce que j’ai vraiment envie de continuer?’’ Cette lecture m’a donc déçue, princi-palement parce que je m’attendais à bien plus et qu’il y a tellement de choses que l’on peut faire de bien avec le thème du polyamour. Je lui donne donc la note de 2/5. Cependant, je suis quand même intriguée par cette autrice et j’ai l’intention de lire Last call les Murènes, un de ses recueils de poésie, très bientôt.

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LIVRES AU CINÉ PAR CORALIE MATTE

Durant le mois de mars, plusieurs livres seront adaptés au cinéma, dans une salle près de chez vous. 1 MARS: THE KNIFE OF NEVER LETTING GO (LA VOIX DU COUTEAU), PATRICK NESS Un garçon qui quitte sa maison, mais ne peut pas quitter son passé ténébreux. Il continue son chemin pour une planète où habitent des extraterrestres, mais ceux qui viennent d’ailleurs peuvent lire dans leurs pensées. Premier livre d’une trilogie: The Ask and the Answer (Cercle et flèches) et Monster of Men (La guerre du bruit) 19 MARS: THE AFTERMATH (DANS LA MAISON DE L’AUTRE), RHIDIAN Brook 1946, peu après la Deuxième Guerre mondiale. Le colonel Lewis Morgan et sa femme Rachels doivent partager une maison avec un veuf allemand et sa fille. Une tension prendra naissance dans la maison, pour le meilleur ou pour le pire ? Roman de fiction, mais doté d’une histoire d’amour compromettante.

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22 MARS: WHERE’D YOU GO, BERNADETTE? (BERNADETTE A DISPARU), MARIA SEMPLE

AU QUÉBEC - 22 MARS: FIVE FEET APART (À CINQ PIEDS DE TOI), RACHAEL LIPPINCOTT

La mère de Bernadette a disparu. Pour la retrouver, sa fille regroupe tous les indices possibles, mais ils relèvent que sa mère a une personnalité bien différente de ce que croyait sa fille.

Rachel a la tuberculose. Elle est forcée de rester à six pieds de distance avec les autres malades qu’elle côtoie au quotidien. Un autre patient, indifférent aux règles, ne les respecte pas et tout devient plus dangereux quand Stella commence à tomber amoureuse de lui. Est-ce que l’amour est plus fort que la maladie?


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SOLUTIONS CITATIONS/JEUX

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