Magazine Touring 256 - 125 ans Touring - Version française

REPRÉSENTANT DE L’USAGER DE LA ROUTE DEPUIS 1895

Touring est apparu il y a 125 ans. À cette époque, le vélo était un symbole de statut social et l’automobile un rêve irréalisable pour la plus grande partie de la population. Coïncidence ou pas, on se souvient aussi de 1895 comme d’une étape charnière dans l’histoire de l’automobile. On ne pouvait rêver meilleur moment pour créer notre club.

Aujourd’hui, en 2020, Touring joue un rôle plus important que jamais.

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Pouvez-vous imaginer que Touring est né il y a 125 ans et était alors un... club de cyclisme?

Qu’il a très vite évolué et a été l’un des fondateurs du tourisme local et international?

Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’assistance technique s’est développée à un tel rythme que des patrouilleurs apportaient leur aide sur la route en side-car, et ensuite avec les emblématiques Renault jaunes et des véhicules de remorquage.

Aujourd’hui nous roulons, entre autres, en vélos-cargos dans les centres-villes encombrés et nous venons en aide aux voitures électriques avec nos chargeurs EV mobiles.

Mais il y a encore beaucoup plus à raconter sur l’histoire et l’avenir de Touring.

Plongez-vous dans les pages suivantes et dans l’histoire de la mobilité. C’est passionnant!

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Touring est loin de penser à sa retraite

20 20

Les side-cars sont remplacés par les Renault 4CV Les 12 premiers side-cars sillonnent les routes

19 48

Naissance du Touring Club de Belgique

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NOUVEAUTÉS VOTRE VISITE DÉCOUVREZ TOUTES LES

PLANIFIEZ SALON DE L’AUTO/MOTO 2020

18 95

REJOIGNEZ LE PLUS GRAND CLUB DE MOBILITÉ DU PAYS

P409834 GENT X TOURING, RUE DE LA LOI 44 1040 BRUXELLES PARAÎT TOUS LES DEUX MOIS.

Jo Verluyten Rédacteur en chef

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00_TOURING_256_FR_Covers_v3_2.indd 1-4

JANVIER/FÉVRIER 2020

UN PEU D’HISTOIRE

#256 Les modèles et marques à ne pas manquer SALON DE L’AUTO

Sont-elles vraiment écolo?

VOITURES ÉLECTRIQUES

Comment se préparer?

Qu’emporter?

EN RANDO DANS LES ALPES

MAGAZINE REJOIGNEZ LE PLUS GRAND CLUB DE MOBILITÉ DU PAYS

19/12/2019 09:00

Pouvez-vous imaginer que Touring est né il y a 125 ans et était alors un... club de cyclisme?

Qu’il a très vite évolué et a été l’un des fondateurs du tourisme local et international?

Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’assistance technique s’est développée à un tel rythme que des patrouilleurs apportaient leur aide sur la route en side-car, et ensuite avec les emblématiques Renault jaunes et des véhicules de remorquage.

Aujourd’hui nous roulons, entre autres, en vélos-cargos dans les centres-villes encombrés et nous venons en aide aux voitures électriques avec nos chargeurs EV mobiles.

Mais il y a encore beaucoup plus à raconter sur l’histoire et l’avenir de Touring.

Plongez-vous dans les pages suivantes et dans l’histoire de la mobilité. C’est passionnant!

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Touring est loin de penser à sa retraite

20 20

Les side-cars sont remplacés par les Renault 4CV Les 12 premiers side-cars sillonnent les routes

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Naissance du Touring Club de Belgique

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JANVIER/FÉVRIER 2020

UN PEU D’HISTOIRE

#256 Les modèles et marques à ne pas manquer SALON DE L’AUTO

Sont-elles vraiment écolo?

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À droite: voici à quoi ressemblait une sortie cycliste dans les premières années du club.

Ci-dessous: la première édition du Bulletin Officiel.

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Après 3 ans, le club compte déjà 17.000 membres.

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Une rubrique automobile vient étoffer le Bulletin officiel.

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Gaston Beirlaen Le cap des fonde le T.C.B. et 12.500 membres publie un magazine est franchi. pour les membres: le Bulletin officiel.

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le début

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AU COMMENCEMENT Avant l’avènement du ‘Touring Club’ en 1895, on parlait peu de mobilité, en Belgique et dans les pays voisins.

L’espace public était principalement occupé par des chevaux et des attelages, des piétons, de rares cyclistes et des voies ferrées. La voie publique que nous connaissons

aujourd’hui était pratiquement inexistante. En plus, les routes étaient mauvaises en raison du manque d’entretien, la malle-poste s’étant inclinée devant le train qui gagnait de plus en plus en popularité.

En 1891, un certain Roger de Goeij estime qu’il n’est plus possible de continuer ainsi. Il a l’idée de construire des pistes cyclables d’un mètre de large. Le projet est plutôt visionnaire quand on sait que l’homme proposait de taxer les vélos pour financer l’entretien desdites pistes. C’est cette philosophie qui va conduire à la création, en été 1891, de la Ligue nationale pour l’Amélioration des Routes. Les pistes cyclables n’étaient pourtant pas un nouveau concept. Elles avaient déjà vu le jour ‘spontanément’, notamment sur les chemins de halage.

Comme vous le voyez, les voies lentes que nous empruntons à vélo en 2020 ne datent pas d’hier.

Presque au même moment que la Ligue de Monsieur de Goeij apparaît le Touring Club de France.

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n parcourant les annales de Touring, on va de surprise en surprise.

Nous ne pourrons malheureusement pas passer en revue ici tous ses jalons. Même une chronologie de toutes nos réalisations serait trop longue. Nous nous contenterons donc de l’essentiel et d’un florilège d’anecdotes et de faits marquants qui illustrent les origines du club Touring. Nous vous montrerons que notre rôle d’hier – le souci de l’usager de la route – est toujours d’actualité et le sera encore dans le futur. Mais commençons par un peu d’Histoire.

Le club communique désormais par voie de presse grâce à son service de presse.

Le club s’insurge contre la taxe exorbitante de 10 francs sur la bicyclette.

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anecdote LE CANULAR DU TREURENBERG

Le T.C.B. installe des panneaux d'avertissement aux endroits dangereux.

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Le nombre de Le roi Léopold II membres passe le et le prince Albert cap des 27.000. rendent visite au T.C.B. au Salon de l'Auto.

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Le vélo se démocratise.

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Le T.C.B. lance une idée: l'éclairage public des routes dangereuses la nuit.

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Les premières doléances du Touring Club de Belgique (T.C.B.) sont claires et sans ambiguïté. Elles sont adressées sous forme de pétitions aux gouverneurs provinciaux, bourgmestres et secrétaires communaux de Belgique.

Les 5 grands axes: Amélioration de l’état des routes; Simplification des formalités douanières; Mise en place de bornes de secours et de panneaux de signalisation le long de la voie publique; Octroi de tarifs spéciaux dans les hôtels et les garages; Préservation des paysages et des monuments pittoresques.

Le T.C.B. présente la chambre d'hôtel du futur au Salon de l'Auto.

Le magazine des membres paraît désormais deux fois par mois.

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LES DOLÉANCES EN 1895

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En 1900, à Bruxelles, la circulation des vélos est interdite dans les rues en pente. Mais aucun panneau ne met en garde les usagers, le bourgmestre partant du principe que nul n’est censé ignorer la loi, y compris les propriétaires de vélo.

Ce n'est manifestement pas le cas puisque de nombreuses amendes y sont récoltées. Selon le T.C.B., il n’est pas juste que les caisses de la ville soient renflouées de cette manière.

Le club insiste une fois encore sur l’installation de panneaux. Bruxelles persiste et signe. Le T.C.B. ira donc jusqu'à apposer un panneau, pour l’exemple, au Treurenberg. Celui-ci est aussitôt démonté par la police qui dresse un procès-verbal.

Imperturbable, le T.C.B. réagit en installant un trompe-l'œil à l’endroit incriminé. La police se rend de nouveau au Treurenberg pour constater que le "panneau" n’a pas été retiré. Un procès vaudevillesque s’ensuit, finalement remporté par le T.C.B. Le bénéfice est double, le litige s'avérant, a posteriori, la campagne publicitaire idéale pour un club en pleine croissance.

Le premier Officieel Bulletin (en néerlandais) paraît le 1er janvier.

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L’affiliation au club revient alors à 3 francs. La première année, les membres peuvent participer à des sorties cyclistes organisées. En dépit du poids des vélos, ces excursions remportent un franc succès. Le T.C.B. se voit ainsi obligé d’organiser une randonnée à vélo tous les dimanches.

Trois mois plus tard, le club compte 1.000 membres et en été, ce nombre a déjà doublé. De son côté, le magazine prend également de l’ampleur. En juillet, le Bulletin officiel compte 12 pages. Un guide destiné aux fanas de la petite reine et une carte des circuits vélo sont venus s’y ajouter. Le club n’existe pourtant que depuis six mois à peine.

En novembre de la même année, il connaît un nouveau temps fort: le roi Léopold II lui accorde sa Haute Protection. Deux mois plus tard, le club passe à la vitesse supérieure: S.A.R. le Prince Albert de Belgique devient président d’honneur de l’association. Pour ceux qui en doutaient encore, c’est chaque fois à l’initiative de Gaston Beirlaen, qui ne recule devant rien pour faire avancer la cause du cyclotourisme.

Fondation d'une Le club met en place Premier article sur filiale congolaise à une bourse de l'augmentation du Élisabethville. voyage pour les prix de l'essence. étudiants de l'enseignement secondaire supérieur.

DU TOURISME INTERNATIONAL GRÂCE À TOURING Les faits marquants s’enchaînent les uns après les autres. La réalisation la plus importante de l’année 1897? Le T.C.B. arrache à l’État l’exonération des droits de douane sur les vélos et lance simultanément l’idée pour l’automobile. Les droits de douane constituaient alors un obstacle majeur au tourisme transfrontalier, car le passage de la frontière s’apparentait à l’époque à un cauchemar bureaucratique. En d’autres termes, les jalons du tourisme international sont déjà posés à l’époque.

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La rédaction est témoin de l’avènement des vols passagers.

3 FRANCS PAR AN

UN LIEN AVEC LES MEMBRES 1895 est une année phare pour le club. Ce qui précède n’est qu’un vague aperçu de ses innombrables faits d’armes. Lors de la première assemblée générale du 1er mars 1896, qui attire les foules, Gaston Beirlaen passe en revue toutes les réalisations. Il commence par ce qu’il considère comme le principal accomplissement, la création du magazine des membres, le Bulletin officiel.

Et de dire que sans ce lien, le club ne recruterait pas autant de membres, et pas à ce rythme. Le T.C.B. compte alors 5.000 membres qui attendent impatiemment, chaque mois, l’arrivée de leur magazine débordant d’idées de voyages.

1896 est aussi une année chargée, avec la publication d’un premier annuaire, la fondation Le denier de la route, qui vise à l’amélioration du réseau routier, et la promotion d’un règlement général de police de la route s’adressant spécifiquement aux cyclistes.

En novembre 1896, le nombre de membres passe à 12.500 et le club invente le ‘carnet d’identité’ avec la photo du titulaire et un timbre officiel. Une initiative visionnaire.

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Le Touring Club de Belgique devient officiellement une association royale.

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En raison de la concurrence féroce entre les (petits) clubs de tous acabits, le Touring Club de Belgique (T.C.B.) voit le jour, entre intrigues et vision réaliste. Dans la discorde qui anime les partisans de la création d’un club établi selon le modèle français, une seule personne parvient à garder la tête froide: Gaston Beirlaen, membre du Cycling Club de Laeken. Sans entrer dans les détails, nous retenons une seule date, le 22 février 1895, jour officiel de la fondation du Touring actuel.

Gaston Beirlaen – qui occupera plus tard, dans la même année, le poste de président du T.C.B. – prend les choses au sérieux. Deux mois à peine après la fondation du club, la toute première édition du magazine des affiliés est publiée. Le Bulletin officiel, un mensuel d’à peine quatre pages, est de facto le premier magazine touristique belge réservé aux membres. À l’origine, le magazine ne paraît qu’en français. Ce n’est qu’en 1908 que la version ‘flamande’ sort de presse.

Avant même la parution du premier numéro, Gaston Beirlaen pose les jalons du T.C.B. Au printemps 1895, un projet de construction d’une usine près de la cascade de Coo voit le jour. Le T.C.B. monte au créneau et affirme, auprès de l’administration communale de

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22 FÉVRIER 1895

Stavelot, son impact désastreux sur le paysage. La première mission de défense des intérêts du (cyclo) tourisme est accomplie. L’usine ne sortira jamais de terre. Un peu plus tard, le T.C.B. poussera la démarche plus loin et s’immiscera dans les affaires du ministère des Travaux publics. L’enjeu consiste à s’atteler aux pistes cyclables. À en croire certaines sources, quelque 40.000 vélos sont en circulation dans notre pays à l’époque et seul un petit nombre de cyclistes sont affiliés à un club. En d’autres termes, Gaston Beirlaen a bien jaugé le potentiel.

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Plus performant que la plupart des autres clubs de l’époque, il étend rapidement son influence hors de l’Hexagone, et ce y compris en Belgique. L’idée d’un club belge est lancée. Mais sa création ne se déroulera pas sans heurts. D’autres organisations et clubs cyclistes ont, en effet, des vues sur le cyclotourisme, alors en plein essor dans notre pays. La situation s’enlise et l’ingérence française n’est plus tolérée.

Le club accueille le membre n°84.117 au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Dernière parution des magazines avant l’arrêt des activités.

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De nombreux membres continuent de payer leur cotisation malgré la guerre.

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Le T.C.B. déménage au 44 rue de la Loi à Bruxelles, son adresse actuelle.

ÉVOLUTION IMPORTANTE: LA LIAT DEVIENT L’AIT En mai 1919, l'Alliance internationale de Tourisme (AIT), successeur de la LIAT (Ligue Internationale des Associations Touristiques), est fondée à Paris.

Restée inactive des années durant, la ligue s’est disloquée et doit se réinventer. Le siège social belge est attribué au T.C.B. En 2020, l'AIT compte plus de 125 membres dans plus de 95 pays, dont Touring, l'un des fondateurs de l'alliance portée sur les fonts baptismaux en 1898.

Plus d'infos: http://ait-touringalliance.com

Rallier les membres est un jeu d'enfant: le compteur est à 150.000!

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Le Touring Club de Belgique est désormais une ASBL.

Branle-bas de combat sur le stand du T.C.B. au Salon de l'auto de 1906. Touring y présente la chambre d'hôtel du futur. Elle est équipée de l’hygiène et du confort modernes. Les visiteurs du Salon et la presse sont emballés.

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Les membres restés Fondation de fidèles reçoivent un l'Alliance interlivre sur la guerre. nationale du Tourisme; le T.C.B. en devient le siège social.

TOURING PRÉSENTE LA CHAMBRE D'HÔTEL DU FUTUR

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Le nombre de membres chute à 23.000.

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Au début de l’année 1900, Gaston Beirlaen passe le flambeau à Edouard Van Zeebroeck. Ce dernier poursuit le cap et œuvre, notamment, à une séparation plus nette des itinéraires pour voitures et cyclistes, à l’installation de l’éclairage routier, à la numérotation des routes, etc. Très tôt, le T.C.B. prend conscience que les pavés ne sont pas du tout indiqués pour la circulation automobile. Le club frappe alors à la porte du Parlement et met en garde contre les routes fréquentées et la vitesse. Quand on vous disait que Touring était précurseur…

En 1905, le club fête ses 10 ans et compte plus de 43.000 membres.

Ce nombre dépasse les 80.000 au début de l’année 1914, faisant du

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UN NOUVEAU PRÉSIDENT

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T.C.B. la plus grande organisation associative privée du pays. Plus grand que les syndicats de l’époque, le club est devenu un acteur qui peut peser d’un certain poids et avec qui il va falloir compter.

Le club devra relever un double défi: d’une part écouter les doléances des automobilistes et des cyclistes et d’autre part défendre leurs intérêts, souvent contradictoires. Cependant, le T.C.B a tôt fait de constater que l’automobile est appelée à transformer considérablement l’avenir du tourisme. De plus, il relève que le vélo est de moins en moins un facteur d’exclusivité et que certains membres sont prompts à se distinguer autrement, c’est-à-dire en s’achetant une voiture. La vogue du tourisme nautique n’échappe pas non plus à la sagacité de Touring: en 1909, il crée un ‘département nautisme’. Fait plus notable encore, la même année, la famille royale décerne au T.C.B. le titre tant convoité de ‘société royale’.

Le 6 juin 1911, Edouard Van Zeebroeck meurt inopinément, au bureau, où il mettait la dernière main au Bulletin du 15 juin. Le club est en deuil et la maison royale est aussi profondément affectée. Le Conseil général sait que le club a rapidement besoin d’un nouveau dirigeant et, à peine deux semaines plus tard, Edmond Séaut prend sa succession. Vice-président depuis le début de l’année 1898, il est, sur le papier, le candidat le plus logique et le plus approprié.

C’est un bon choix, car sous son égide, les réalisations se succèdent rapidement. Le club réclame à la Compagnie des Wagons-Lits plus de luxe à bord des trains. L’aviation est dans son collimateur via l’aérodrome de Berchem-Sainte-Agathe.

Une filiale congolaise voit le jour et une bourse de voyage est créée à la

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Dans l’intervalle, un message court mais très important est diffusé dans le Bulletin officiel de mars 1897: l’automobile supplantera un jour l’hippomobile. De plus, le terme ‘tourisme familial’ fait son apparition. Plus tard dans l’année, le magazine inaugure une nouvelle rubrique entièrement consacrée au secteur automobile.

Un an plus tard, le club fonde son département automobile et, en raison de la mobilité croissante, dépose une requête au gouverneur de la province de Namur, qui aura valeur de primeur: l’installation de plaques signalétiques aux limites de la commune.

Les années suivantes, le nombre de membres progresse encore considérablement, ils passent de 17.000 en 1898 à 20.000 l’année suivante. Dernier fait d’armes avant le départ à la retraite de Gaston Beirlaen au début de l’année 1900: la mise en place d’un service de presse.

Le T.C.B. communique désormais sur ses activités par voie de presse.

La rédaction en a assez du tram et entrevoit (erronément) le bus comme son successeur.

Décès du président Edmond Séaut.

Paul Duchaine reprend la barre.

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Après la guerre, le prix de l’essence repart à la hausse. De décembre 1919 à juillet 1920, il passe du simple au double, de 1 franc à 2 francs le litre.

Par la suite, il augmente encore pour s’établir à 2,5 francs, mais le T.C.B. intervient et discute avec ses trois principaux fournisseurs (American Petroleum, Belgian Benzine et Continental Petroleum). Un marché est conclu: 2 francs par litre et pas un centime de plus, du moins pour les membres et sur présentation de leur carte de membre avec photo et contre paiement en espèces.

Les premières sorties aériennes du T.C.B. sont une réussite.

Le T.C.B. se préoccupe de l'avenir du lac de Hofstade.

En 1922, on compte 150.000 membres et trois ans plus tard 200.000. Après ce pic, le nombre reflue, mais en 1930, le cap des 200.000 est à nouveau franchi.

Entre-temps, le T.C.B. est devenu propriétaire de la cascade de Coo, dans la foulée de la construction, en toute discrétion, d’une nouvelle centrale hydro-électrique. Pour éviter toute atteinte ultérieure à l’environnement, l’État s’allie au T.C.B pour racheter l’usine avant de la démanteler. À peu près au même moment, le T.C.B apporte un soutien financier à la restauration des ruines de l’abbaye d’Orval. Le club n’en restera

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Le T.C.B. sauve le Boyau de la Mort à Dixmude de la destruction.

DE L’ESSENCE MOINS CHÈRE POUR LES MEMBRES

LE T.C.B RACHÈTE LA CASCADE DE COO

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L'état du réseau routier belge est désastreux, rapporte le T.C.B.

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Le contrôle des premières pompes à essence le long de la route est aux mains du T.C.B.

DE 23.000 À 112.000 MEMBRES Après la guerre, le club compte à peine 23.000 membres, mais lors de la première assemblée générale d’après-guerre, le 24 août 1919, ce chiffre est déjà passé à 85.000 et l’on peut à nouveau rêver d’atteindre les 100 000. À peine un an plus tard, ce cap est effectivement franchi. En septembre de la même année, le compteur affiche déjà les 112.000 membres. À cette époque, la cotisation annuelle ne s’élève plus à 3 mais à 5 francs.

Toujours en 1920, le siège social est transféré au 44 rue de la Loi, l’adresse de Touring encore aujourd’hui. Petite remarque: en raison des travaux qui ne sont pas achevés, l’inauguration n’a lieu qu’en 1921.

1920 est aussi l’année où le Touring Club de Belgique se voit octroyer par le Parlement le statut de société civile à personnalité juridique, soit une association sans but lucratif.

Quelques semaines plus tard, le prix uniforme perd 10 centimes à 1,70 franc, à la plus grande satisfaction du T.C.B et de ses membres.

Entre-temps, l’association s’active en coulisses au sujet des réglementations. Les idées fusent, tantôt révolutionnaires, tantôt prophétiques, voire carrément originales. Comme le concept de rue à sens unique, pourtant déjà en vigueur rue Neuve depuis 1913.

Cependant, le T.C.B. milite pour son extension à d’autres rues. Dans le même temps, d’autres problèmes sont abordés, tels que les coups de klaxon intempestifs des automobilistes. Le T.C.B propose d’interdire le klaxon en agglomération. Le club réclame aussi l’installation de feux de détresse, de feux clignotants et de feux-stops sur les voitures (1922).

Un an plus tard, le T.C.B prédit, erronément, le démantèlement des trams et leur remplacement à court terme par des services de bus.

Depuis des années, le club proclame que les rails de tramway ne sont pas vraiment propices au confort des autres usagers de la route.

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MEMBRE 84.117 L’Allemagne déclare la guerre à la Belgique lorsque s’inscrit le membre n° 84.117. Deux numéros du Bulletin officiel et du Officieel Bulletin paraissent encore, mais ne sont finalement distribués qu’à Bruxelles.

Les autres magazines reviennent non postés. En raison de contraintes techniques, l’action du club est mise entre parenthèses jusqu’à la fin de 1918.

Les membres qui ont continué à payer leurs cotisations pendant tout ce temps recevront, après la guerre, en guise de compensation, un ouvrage sur l’histoire de la Grande Guerre. La rédaction réfléchit pendant ce temps-là aux sujets de sa première publication d’après-guerre.

Quarante jours à peine après l’armistice, le T.C.B. publie un état des lieux des voiries, l’un des chevaux de bataille du club.

Peu de temps après, c’est le retour à la normale. Les voyages

organisés reprennent, dont une grande excursion au front de l’Yser.

Le recrutement des membres également. Il s’agit pour l’essentiel d’automobilistes.

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mémoire d’Edouard Van Zeebroeck.

En janvier 1913, un article est publié pour la première fois sur un sujet toujours d’actualité aujourd’hui: la hausse inquiétante du prix de l’essence. De 10 centimes le litre, elle ne tarde pas à passer à 32 centimes. Le T.C.B. est impuissant.

Dans l’intervalle, le tonnerre gronde dans certaines régions reculées d’Europe, mais personne n’imagine que le vrai danger viendra un jour de Prusse. L’Assemblée générale du 14 juin 1914 sera la dernière avant quelque temps, mais à l’époque l’ambiance est au beau fixe. Le nombre de 83.000 membres est atteint et les spéculations vont bon train. Les graphiques prédisent que le seuil de 100.000 sera atteint en février 1916. C’était compter sans le déclenchement de la Première Guerre mondiale.

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100 ans de la Belgique, 35 ans du T.C.B et naissance du prince Baudouin.

Le tourisme est en plein essor; les premières autoroutes belges sont à l'étude.

Le T.C.B. loue les ruines de l’abbaye de Villers-la-Ville pour éviter de nouvelles dégradations.

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11 TOURING

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UN RAPPORT ACCABLANT SUR LE RÉSEAU ROUTIER BELGE

Le T.C.B. œuvre à la mise en place d'une force de police routière: la gendarmerie.

Le T.C.B. met en place un vaste programme de travaux d'infrastructures touristiques.

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Un Belge sur 37 est membre du T.C.B., déclare l'ancien président Duchaine.

Décès de Gaston Le T.C.B. entreBeirlaen, fondateur prend un voyage du T.C.B. de groupe aux États-Unis à bord du Queen Mary.

La rédaction traite pour la première fois des sports d'hiver en Belgique.

Le tonnerre gronde à l'est, et en Flandre, la distribution du magazine des membres stagne.

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En 1926, le T.C.B. publie un rapport sur le réseau routier. Il dresse un constat sans appel: à peine un quart des quelque 8.700 km de voiries nationales, 1.600 km de voiries provinciales et plus de 33.000 km de voiries communales sont en bon état. Selon le T.C.B., plus de la moitié est en mauvais état et le quart restant est à peine praticable. Le club réclame la mise en place d'un Office national des Routes chargé de la réparation et de l'entretien de notre réseau routier.

La distribution des magazines est provisoirement interrompue dans toute la Belgique.

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L'occupant sabote la livraison à domicile des magazines en néerlandais.

Les publications Malgré la guerre, le La guerre a fait des Décès de Joseph deviennent de plus T.C.B. inaugure un ravages; une vaste Dubois, président en plus minces sentier pédestre à réorganisation du et moteur de l'A.I.T. jusqu'à se limiter à Bachte-Maria-Leerne. T.C.B. s’impose. un recto/verso.

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Un an après la date, le T.C.B. célèbre modestement son 50e anniversaire.

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Après la guerre, le T.C.B. se prépare au renouveau. L’ancienne organisa-

En 1948, Touring Secours, filiale du T.C.B, voit le jour. Son organisation se base sur un principe qui a déjà fait ses preuves aux Pays-Bas: l’assistance dépannage de l’ANWB, qui s’était elle-même inspirée des Road Patrols britanniques. Sous l’œil attentif du président, Eric Legrand, les 12 premiers patrouilleurs belges prennent la route au volant de leur side-car. Ces patrouilleurs, surnommés ‘les anges gardiens de la route’ sont formés pour réparer les pannes mécaniques et apporter les premiers soins aux blessés. Ils viennent en aide aux automobilistes en rade, mais se chargent aussi de sabler les routes verglacées en hiver. De plus, ils sont la première source d’information pour les prévisions et bulletins météo diffusés sur la radio nationale. Le Touring Mobilis d’aujourd’hui est un concept qui a environ 70 ans!

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NOUVELLE ÈRE, NOUVELLE ORGANISATION

LES ANGES GARDIENS DE LA ROUTE

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LE TEMPS DES REVERS Georges Leroy, rédacteur en chef du Bulletin officiel et vice-président du T.C.B., meurt en 1923. Comme Hector Colard, la cheville ouvrière du département automobile. À peine six mois plus tard, la série noire continue et le président Edmond Séaut décède inopinément. Ce dernier est remplacé par Paul Duchaine, qui, en 1938, fait un pas de côté et passe le témoin à Charles Duvivier. Dans l’intervalle (1936), Gaston Beirlaen, l’homme qui avait une idée claire du devenir du Touring Club, meurt également.

Malgré ces nombreux revers, le T.C.B. poursuit sur sa lancée.

L’avènement de conflits militaires (1939), qui conduiront à l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, n’empêche pas la publication des magazines. En 1940 cependant, l’approvisionnement de la Flandre est interrompu pour cause d’occupation. Les publications se font plus minces pour diverses raisons, notamment à cause du manque de papier. La Revue de l’époque et le Bulletin paraissent le 15 mai 1942 sur une seule page. Fait marquant, l’occupant tente de museler le T.C.B en Flandre en interdisant la publication de la version néerlandaise du Magazine et du Bulletin. L’activité du club cesse alors pratiquement jusqu’à la Libération.

tion entame sa refonte. Ses statuts sont modifiés. Il s’agit notamment de veiller à ce que le nord et le sud du pays soient équitablement représentés par deux comités régionaux. Les mandats à vie sont limités à six ans. Il y aura désormais deux rédacteurs en chef distincts pour les deux rôles linguistiques. La décision est prise de ne pas célébrer le cinquantième anniversaire le 22 février, ce qui serait inapproprié dans le contexte de l’après-guerre.

Cependant, la reconstruction du pays est plus rapide que prévu, si bien que le T.C.B. fête son jubilé pendant l’été 1946. Dans l’intervalle, l’idée surgit d’organiser des patrouilles routières motorisées comme c’est déjà l’usage dans les pays voisins. La Croix-Rouge internationale demande également d’organiser une forme d’assistance dépannage.

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pas là. Plus tard, il rachète le château de Franchimont, loue les ruines de l’abbaye de Villers-la-Ville, sauve le Boyau de la mort à Dixmude et contribue à la mise au placard des plans de construction d’un barrage sur l’Ourthe.

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Le T.C.B. se Fondation de concentre sur le Touring Secours: tourisme jeunesse. 12 patrouilleurs sillonnent les routes en side-car.

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13 TOURING

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nouveau magazine

Le premier "petit journal jaune" sort de presse.

Touring Secours emploie 80 patrouilleurs.

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La première agence La voiture rapporte de voyages du T.C.B. 7 milliards de francs voit le jour. par an à l'État. Le T.C.B. a une petite idée de ce à quoi ils pourraient servir.

Touring Secours fête ses 5 ans; les patrouilleurs ont déjà 14.152.018 km au compteur.

Désormais, des carnets de passages en douane seront délivrés aux membres du T.C.B. et de T.S.

Le T.C.B. fête ses 60 ans et publie un livre commémoratif de 340 pages.

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Le président Éric Legrand lance un nouveau magazine pendant l'été 1947. Son nom: Auto Touring, le mensuel du département automobile dont il devient lui-même rédacteur en chef. Il ne s'agira pas d'un magazine auto classique tel que nous le connaissons aujourd'hui, mais surtout d'un magazine de conseils et d'informations pratiques: questions douanières, réglementation, assurances, etc. Dans l'un des premiers numéros, Eric Legrand consacre un article aux patrouilles des routes des Pays-Bas et note que "cet exemple mérite d'être suivi".

Quelques mois plus tard, Touring Secours est créé.

22 motos et jeeps patrouillent sur l'itinéraire Bruxelles-Ostende.

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14 TOURING

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Éric Legrand La Renault 4CV devient président succède aux de l'A.I.T. side-cars de T.S.

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Premier salon des vacances à Bruxelles: le tourisme de masse s'amorce.

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À Bruxelles, les motos et les jeeps de T.S. sont équipées de radiotéléphones.

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PREMIÈRE MONDIALE EN 1958 L’année 58 est une année exceptionnelle, et pas seulement en raison de l’exposition universelle de Bruxelles.

Dix ans après la création de Touring Secours, le Touring Club présente Touring Assistance. Cette année-là, une modification de la loi relative aux droits de douane et accises

permet la libre circulation des véhicules dans le pays et en dehors.

Toutefois, cette ouverture des frontières apporte avec elle son lot de nouveaux risques. Touring, forte de dix ans d’expérience en matière d’assistance en Belgique (Touring Secours), y voit de nouvelles opportunités. Pour faire face aux problèmes à l’étranger, Touring présente le ‘carnet de dépannage’.

Afin de pouvoir garantir l’assistance à l’étranger, l’Alliance internationale de Tourisme (AIT), fédération mondiale des Touring Clubs et des associations automobiles, est sollicitée. Le carnet de dépannage de l’AIT objective la prestation de services. Il est constitué de bons détachables, échangeables à l’étranger contre des services spécifiques tels que le rapatriement, le paiement des droits de douane et l’assistance juridique et technique. Plus tard, d’autres bons seront ajoutés pour, entre autres, un transport aérien, une assistance médicale et des frais afférant aux personnes, des frais de remorquage, l’envoi de pièces détachées et même d’un chauffeur de remplacement au cas où le conducteur du véhicule ne serait pas en état de prendre la route jusqu’à son domicile.

Dans l’intervalle, le nombre de patrouilleurs en Belgique augmente proportionnellement au nombre de membres. À partir de 1960, les side-cars cèdent la place à la Renault 4CV. Trois ans plus tard, la célèbre et emblématique Renault 4 s’ajoute à la flotte. Le nombre de dépannages depuis la fondation de Touring Secours atteint les 839.000.

Touring ne s’arrête pas là: en 1965, le club s’insurge contre la énième augmentation du prix de l’essence. En 1967, le club s’assure que la vignette autoroutière ne voie pas le jour.

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Les débuts de Touring Secours sont au moins aussi réussis que la fondation du T.C.B. en 1895. Le mouvement engagé par l’engouement pour la bicyclette semble se reproduire avec l’automobile, qui a, à présent, le vent en poupe. À la fin 1948, 12.000 automobilistes sont déjà affiliés. En trois ans à peine, ce nombre dépasse les 100.000.

Entre-temps, les pouvoirs publics sortent de leur torpeur, flairent le bon plan et fourbissent leurs armes taxatoires. C’est du déjà vu pour Touring, qui a assisté au phénomène aux premiers temps du vélo. Bref, le club se pose là encore en défenseur de l’usager de la route et n’hésite jamais à tout mettre en œuvre pour défendre les intérêts de ses membres contre l’État.

Les progrès se succèdent à un rythme effréné. Touring Secours propose une assurance accidents mortels, et simultanément – dès 1953 – entend aussi jouer un rôle préventif en enseignant le Code de la route dans les écoles de conduite. En 1954, le centre de psychotechnie ouvre ses portes. Les usagers de la route peuvent s’y rendre pour faire le point sur leurs compétences mais aussi sur leurs lacunes en matière de conduite.

Toujours au début des années 50, le T.C.B. fonde sa propre agence de voyages. On peut y réserver des chambres d’hôtel, acheter des billets de train nationaux ou internationaux, mais aussi des billets de compagnies aériennes et maritimes.

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T.S. et le T.C.B. Après une longue L’emblématique T.S. s'oppose à comptent au total période de dur Renault 4 rejoint la l'installation de 300.000 membres. labeur, le T.C.B. flotte de Touring. parcmètres sur la parvient à ses fins: voie publique, en la priorité de droite vain. universelle.

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15 TOURING

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le "900"

La loi sur les agences de voyages prévoit un statut à ces dernières.

On parle beaucoup de la vignette routière; le T.C.B. frémit à l’idée de son instauration.

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Début du remboursement partiel des frais de dépannage par T.S.

T.S. met en place un Le C.E. instaure un Le premier Boeing service de radio régime fiscal 747 atterrit à national: les patrouil- uniforme: la TVA. Zaventem. leurs sont dorénavant disponibles à tout moment.

Touring met en place le rapatriement par avion.

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Le numéro d'appel 900 voit le jour en 1958. Depuis le début des années 50, le T.C.B. prend des mesures préventives pour réduire le nombre de décès sur les routes. L'une d'entre elles consiste à diffuser régulièrement des informations sur la sécurité des automobilistes par l'intermédiaire de l'Institut national de radiodiffusion (INR, devenu plus tard RTB/ BRT et aujourd'hui RTBF et VRT). Selon les informations à notre disposition, quelque 130.000 personnes avaient déjà une radio dans leur voiture à l’époque. Une conséquence directe de cette diffusion est l’introduction du service 900 (aujourd'hui le 112). Le 900 est imaginé par le ministre des Travaux publics de l'époque, qui a peiné à obtenir une aide d'urgence, la nuit, après avoir été impliqué dans un grave accident à la suite d’un Conseil des ministres. Le 900 (pour les pompiers et l'assistance médicale) et le 901 (police) voient le jour.

Touring s’oppose à la rage taxatoire du gouvernement.

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Les États-Unis testent une rame de métro à motorisation diesel, sans succès.

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En moyenne, les Belges parcourent 6.330 kilomètres par an (en voiture particulière).

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Le Concorde effectue son premier vol.

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Édition spéciale d'Auto Touring à l'occasion des 80 ans du T.C.B.

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Réorganisation et modernisation du T.C.B.

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La crise pétrolière sape le tourisme et l'optimisme.

La deuxième crise La Belgique fête ses pétrolière donne 150 ans en grande lieu à des voitures pompe. plus compactes et plus économiques.

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Vol sans escale d’un Boeing 757 de Tokyo à Seattle: 7.907 km, un record.

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CENTENAIRE: LE BILAN

Le premier réseau français de métro automatisé voit le jour à Lille.

T.S.: le service de dépannage est désormais disponible 24 h/24, 7 j/7.

Voyage d’exception L'E5 est pour les 90 ans du rebaptisée E40.

T.C.B.: direction la Bourgogne en TGV, en première classe.

Le ferry Herald of Free Enterprise coule au large de Zeebruges.

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De 1974 à l’année de son centenaire (1995), Touring ne ménage pas ses efforts pour rester la plus grande, mais aussi la plus puissante organisation de tourisme et d’assistance aux usagers de la route.

Le bilan de 1995 fait largement état de la constance des conseils d’administration et de la direction au fil des décennies. ‘Ils sont restés fidèles à l’amour de la nature et de leur pays’, déclarait le communiqué de presse du centenaire, le 21 septembre 1994. Celui-ci met en lumière tous les faits marquants des 100 dernières années et conclut que Touring a toujours défendu l’usager de la route contre les abus et les manquements.

En 1995, Touring lance Touring Mobilis, en collaboration avec la radio RTBF. Comme déjà dit précédemment, il ne s’agit pas non plus d’une révolution, car plus de 70 ans auparavant, le club avait fait presque exactement la même chose en collaboration avec l’INR

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La NASA lance sa première navette spatiale, Columbia.

En 1973, T.S. fête ses 25 ans et les chiffres parlent d'eux-mêmes: 675.000 membres 4 millions d'interventions depuis 1948 190 millions de kilomètres parcourus en 25 ans 25.000 blessés soignés dans 35.000 accidents

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L’HISTOIRE SE RÉPÈTE? Dès le milieu des années 70, il devient de plus en plus clair que les grandes idées révolutionnaires ont été posées et que Touring se contente d’évoluer. Les grandes lignes ont été établies et l’accent est désormais posé sur les points à

LES 25 ANS DE TOURING SECOURS

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En 1974, le club se modernise et déploie une nouvelle politique accompagnée des restructurations nécessaires. Les objectifs sonnent cependant comme un écho de 1895, mais avec une nouveauté notable: l’étranger.

En Belgique, l’accent – et c’est tout à fait logique – est notamment mis sur la promotion des richesses touristiques et la défense du patrimoine régional. Il s’agit de sensibiliser les pouvoirs publics, et les organismes spécialisés, à l’attribution d’une charte et de règlements pour le tourisme régional.

En ce qui concerne l’étranger, le T.C.B. propose entre autres à ses membres des documents de voyage complets pour tous les principaux lieux de vacances et divers services de défense, protection et assistance aux usagers de la route.

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1974: UN RENOUVEAU S’IMPOSE

magazine

améliorer dans ce cadre. Si l’introduction des side-cars et de la Renault 4 a sans doute été décisive pour l’avenir de Touring Secours, le remplacement de la flotte de Renault 4 par la Renault 19 en 1989 est une suite logique.

Pourtant, même les petites – en apparence – avancées ont toujours un caractère visionnaire. Ce qui semble être un cas classique de répétition de l’histoire cache souvent autre chose. Tandis que la fiscalité menace de donner le coup de grâce à l’automobiliste en 1972, Touring ne peut pas revenir aux anciennes formules. Tout évolue, y compris le contexte. Le passage, dans les années 80, de l’assistance à 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, peut encore être rattaché à la mission initiale du club.

19 84

La même année – 1967 –, Touring Secours commence à rembourser une partie des frais d’assistance routière au moyen d’une assurance spécifique ‘Services de remorquage et dépannage’. Un an plus tard – en 1968 – l’organisation de ces services de remorquage gagne en efficacité grâce au déploiement national d’un service radio. Désormais, les patrouilleurs sont joignables par l’intermédiaire de 12 centrales radio, alors qu’ils sillonnaient auparavant les routes pour porter assistance aux automobilistes en panne.

Le T.C.B. embraye sur la campagne européenne pour le patrimoine rural.

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18 TOURING

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LA FLOTTE JAUNE DE TOURING

La Renault 19 remplace la Renault 4.

Fin du percement du tunnel sous la Manche.

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La voiture de Nouveau bâtiment remplacement fait et nouveau logo son entrée chez pour Touring.

Touring comme service complémentaire.

Touring Assistance effectue 50.000 interventions et l’assistance médicale est mise en place.

Le premier train La radio RTBF emprunte le tunnel diffuse le premier sous la Manche bulletin Touring vers l'Angleterre. Mobilis.

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En 1989, la R19 succède aux précédents véhicules de la flotte jaune de Touring: le side-car introduit en 1948, la Renault 4CV de 1960, l'emblématique R4 qui est apparue trois ans plus tard et sera remplacée après 26 ans de service.

Lancement de la carte carburant Euro Touring avec réduction pour les affiliés.

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19 TOURING

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Les services de dispatching de T.S. passent au numérique: les membres en panne sont localisés plus rapidement.

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Bertrand Piccard et Brian Jones sont les premiers à faire le tour du monde en ballon.

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Début des vols Ryanair au départ de l'aéroport de Bruxelles Charleroi-Sud.

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Entre-temps, l’évolution se poursuit sans relâche et Touring s’adapte sans cesse à un marché de plus en plus complexe. Dans ce contexte, la mobilité et les transports créent également de nouvelles opportunités, mais toute médaille a un revers. Les embouteillages s’allongent et l’infrastructure ne semble pas évoluer assez vite. Des solutions sont en cours d’élaboration, mais elles tardent à être mises en œuvre, car de longues ‘procédures’ entravent la prise de décision. Et que fait-on contre la pollution atmosphérique et pour l’urgence climatique en général?

Dans cet imbroglio, Touring tente toujours de défendre les intérêts de toutes les parties, même si elles sont souvent en contradiction.

En coulisses, Touring réfléchit sérieusement aux solutions intelli-

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En 2007, Touring lance un service d'alarme personnelle permettant aux membres de bénéficier d'une assistance médicale à domicile.

Ce service est destiné aux membres plus âgés qui ne se déplacent plus en voiture mais qui font confiance à Touring en cas d'urgence. Concrètement: il suffit de presser un bouton d'urgence pour contacter notre centrale d'assistance médicale, qui dans les 20 secondes lance les étapes suivantes: envoyer de l'aide sur place, informer la famille, faire venir une ambulance ou les pompiers, etc. En raison d'une très forte concurrence, principalement venue des mutuelles, le service Medicare a été arrêté en 2014.

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LA MOBILITÉ, UN DROIT FONDAMENTAL

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TOURING LANCE MEDICARE

Grand cru pour Brussels Airport: 21,6 millions de passagers.

Les attentats du 11 septembre 2001 portent un coup sévère au tourisme international.

Fin du franc belge: l'euro est mis en circulation dans 12 des 15 pays de l'UE.

La navette spatiale Columbia se désintègre lors de son retour sur Terre.

20 04

En 1998, un autre changement majeur est observé: les services de dispatching remplacent leurs connexions radio par des moyens de communication pilotés par ordinateur, ce qui représente un gain de temps considérable. Grâce à la cartographie informatisée, les agents de Touring peuvent localiser plus rapidement les membres en panne en Belgique et en Europe. Personne ne peut alors soupçonner que Touring répétera cette histoire environ deux décennies plus tard avec l’application Touring Assist.

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COMMUNICATION ASSISTÉE PAR ORDINATEUR

gentes qui peuvent vous être utiles aujourd’hui, mais aussi demain.

C’est pourquoi, depuis les dernières décennies, Touring participe régulièrement au débat ‘Rendre la mobilité accessible à tous’. Pas simple avec des gouvernements qui se succèdent rapidement, qui changent de couleur et d’orientation. Les transports publics devraient-ils être plus chers, moins chers ou gratuits? Faut-il dissuader l’usager de se déplacer en voiture et, si oui, au détriment de qui? Que faire de la taxe kilométrique, des vignettes routières et des routes à péages? Le covoiturage est-il toujours pertinent? Quels sont les effets des horaires de travail flexibles sur nos embouteillages? Faut-il continuer à encourager le télétravail?

La libéralisation des transports publics est-elle ou non à l’ordre du jour? Est-il sage d’instaurer une redevance kilométrique intelligente?

Et tout en haut des priorités: comment répondre aux enjeux environnementaux? À première vue, ces questions semblent récentes, mais dans un contexte plus large, ce n’est pas le cas. Aux premiers temps de Touring en 1895, on se préoccupait aussi de l’environnement. Ce n’étaient pas les gaz d’échappement qui posaient problème à l’époque, mais le cheval et les attelages qui causaient des désagréments dans les grandes villes.

Les journaux de l’époque parlaient alors d’empoisonnement de l’air ambiant’ ou de ‘danger respiratoire’.

Et les embouteillages ne sont en aucun cas nouveaux; dans certaines villes, ils durent depuis des siècles et on recherche constamment des solutions. Les ‘transports publics’

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de l’époque, le précurseur de l’actuelle RTBF.

Dorénavant, toutes les activités seront regroupées sous un seul nom: Touring.

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20 TOURING

magazine

la mobilité de demain

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Les agences de Référendum sur la voyages voient les liaison Oosterweel; réservations chuter Anvers vote contre. de 10 % en raison de la crise bancaire.

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Touring lance Medicare, l'assistance médicale à domicile.

En panne avec votre véhicule électrique?

Nos patrouilleurs sont équipés d'un booster pour vous permettre de reprendre rapidement la route.

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Les États-Unis testent avec succès un nouveau type de moteur à réaction, 7 fois plus rapide que le son!

LA PROCHAINE ÉTAPE MAJEURE La question est donc de savoir comment procéder. Deux concepts coexistent depuis un certain temps et sont considérés comme la prochaine étape majeure: MaaS et la multimodalité. Les deux vont de pair. MaaS signifie Mobility as a Service, ou mobilité en tant que service. Concrètement: que se passe-t-il quand des usagers reçoivent un budget et une appli leur permettant de jongler facilement entre des moyens de transport alternatifs (multimodalité)? C’est, dans les grandes lignes, le point de départ d’un projet-pilote auquel Touring a collaboré en 2017. Sa conclusion provisoire? MaaS est particulièrement adapté aux citadins.

L’étude révèle également que sortir totalement la voiture de l’équation n’est pas à l’ordre du jour. Et ce, même si le nombre de kilomètres parcourus par la voiture du ménage, au cours de ce projet-pilote, s’est considérablement réduit. Touring parle donc avec prudence d’un changement de comportement en matière de déplacements, mais réalise dans le même temps que l’échelle limitée de cette étude ne couvre actuellement pas toutes les questions relatives à la mobilité.

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Politique européenne du tourisme: soutien financier au secteur.

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"Les problèmes de mobilité ont une influence croissante sur notre vie quotidienne et notre développement socio-économique. Selon l'OCDE, les heures perdues dans les embouteillages en Belgique représentent un coût annuel de 1 à 2 % du PIB pour la société. Le coût d'une heure perdue dans les embouteillages est actuellement de 8,25 euros pour les voitures particulières et de 50 à 80 euros pour le transport de marchandises.

D'ici 2020, le coût annuel de la mobilité atteindra 6 milliards d'euros." À l'approche des élections de 2019, en sa qualité de représentant des usagers de la route, Touring a demandé dans un mémorandum, à tous les partis politiques de notre pays, de prêter attention à cette problématique. Touring y décrit 6 éléments ou domaines d'action: Soutenir et encourager la mobilité douce; Un plan Marshall pour les transports et les infrastructures de transport assorti d’incitants fiscaux; La mobilité en tant que compétence fédérale; Plus d’ambition et d’uniformisation à l’échelon européen; Une plus grande coopération numérique entre les acteurs de la mobilité; Plus d'attention à la formation à la multimodalité.

sont chaque fois présentés comme le saint Graal. Le sujet est toujours brûlant à l’heure actuelle, car le train, le tram, le bus et le métro ne semblent pas – encore – répondre aux attentes élevées des voyageurs.

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UN PLAN MARSHALL GLOBAL S’IMPOSE

L’explosion du volcan Eyjafjallajökull entraîne de graves perturbations aériennes.

Un tsunami et une catastrophe nucléaire frappent le Japon.

Premiers tests du "budget mobilité" prometteurs: l'utilisation de la voiture privée est en baisse.

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21 TOURING

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2020 EST LE NOUVEAU 1895

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Les patrouilleurs se déplacent à vélo électrique dans les centres-villes très fréquentés.

Batterie à plat?

Les patrouilleurs disposent désormais d’un booster de démarrage.

20 20

Touring étudie le concept de MaaS (Mobility as a Service) et lance Move On.

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Deux lancements majeurs: l'application Touring Assist et Fly Zen.

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Avec la campagne "Partageons la route", Touring rallie les motards et les cyclistes.

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Plus de 20 millions de passagers aériens à Zaventem, 13 ans après le 11 septembre.

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Lancement de Touring Bike et de l'application Touring Mobilis.

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Pour Touring, l’heure de la retraite est loin d’avoir sonné. Comme en 1895, l’organisation considère toujours qu’il est de son devoir de surveiller les problèmes de mobilité et leur impact sur notre vie quotidienne et notre développement socio-économique. À l’approche des élections de 2019, Touring a proposé diverses pistes de réflexion en vue de la mise en place d’un plan Marshall pour le transport et l’infrastructure de notre pays. Citons notamment de nouveaux incitants fiscaux nécessaires à l’écologisation de la mobilité, ainsi qu’un plan fédéral au cœur duquel on trouve la mise à disposition de solutions de mobilité pour les piétons, les cyclistes et les véhicules, individuels ou partagés, électriques ou autonomes, grâce à la digitalisation.

Mais cette histoire ne s’arrête pas au projet MaaS, et les idées et recommandations du Plan Marshall ne sont pour l’instant qu’au stade de la réflexion. Ce sont exactement les mêmes variables sur lesquelles s’était fondé Gaston Beirlaen en 1895. Il n’aurait probablement jamais imaginé que ses principes seraient encore pertinents et représenteraient toujours une source d’inspiration en 2020.

Aujourd’hui, nous ne levons pas seulement nos verres au passé.

Nous trinquons avec le même enthousiasme au meilleur avenir possible pour les usagers de la route. Champagne!

Touring fête ses 125 ans et est très loin de la retraite!

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