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Deuxiéme
Partie
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Recueil
PROFILS, ASSEMBLAGES, DISPOSITIONS, ARMATURES, SUSPENSIONS & ENTRETOISAGES
DE LEURS DIVERSES APPLICATIONS A LA CONSTRUCTION DES
Som m iers, Baux, Poitrails, Ferm es, Plancbers, Cintrages, Grues, Échafaudages, Tours de sign au x Balises, Pilotis, Jetées, Fleches, Dignes, Barrages, Levées, Gombles, Gonpoles, Hangars, Pilares, Gaissons de fondations sous-m arines, Pans, Gliarpentes et M u rad les des Bátim ents, Portes d’Écluses, Ponts suspendus, Ponts flxes droits et en ares, V iad u cs et Ponts tubulaires, N avires de guerre et de com merce bordés en bois, en tóle ou cuirassés, V oies ferrées, etc., etc. PRÉCÉDÉS D’IXE
NOTICE D ’E X P É R I E N C E S
G O M P A R A T IV E S de
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á F R A I S A N S (Jura), chez MM. S. M é n a n s & G10, Société des Forges de la Franche-Comté. á P A R I S , a leur dépót, présentement n° 83, rué du Faubourg-du-Temple. a S É R A I N G - par L I É G E (Belgique), á la Société anonyme J o h n C o c k e r ill. á B R U X E L L E S (Belgique), chez son Dépositaire, M. A . L u c q , n" 13, quai des Chartreux. a L O N D R E S (A ngleterre), chez M. C h. d e G -relle, Cannon Street West, n° 56, E. C. a ROTTERDAM
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(Hollande), chez MM. D e u r v o r s t et d e B r u y n .
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SUCCESSEUR DE V"'' IIALMONT
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Depuis quinze ans que je suis dans 1’industrie des fers, j ’ai toujours eu pour préoccupation constante la recherche des form es spéciales á donner au fer laminé pour arriver dans les meilleuras conditions, c ’est-á-dire avec le m oindre poids et la plus grande résistance possibles, á des résultats obtenus jusqu’alors au m oyen de travaux manuels et de combinaisons qui, par suite des prix élevés qui en découlaient, rendaient presque inabordable l’em ploi et l’application du fer dans les divers travaux de construction. C’est ainsi que je suis arrivé á trouver les form es et dispositions de la plupart des divers fers spéciaux qui, aujourd'hui, jouent un si grand role dans les constructions de toutes sortes, et dont les principaux sont les fers en I ordinaires et renforcés. Ces fers, si fort em ployés, maintenant, dans la construction des planchers, des ponts, des com bles, etc., etc., par suite des perfectionnements apportés á leur com binaison prim itive, ne représentent pas, cependant, malgré leurs heureuses dispositions actuelles, le plus haut degré de perfection qu’il soit possible d’atteindre, c ’est-á-dire celui d ’une form e de fer remplacant, a v e c l ’ a v a n t a g e d e l a s o l i d i t é e t d u p r i x d e r e v i e n t , le bois dans la construction des planchers, ponts, com bles, etc., etc. En effet, le prix d’établissement en fers en I d’une des constructions ci-dessus citées, dans des conditions identiques de portée et de résistance, com paré au prix de revient des mémes travaux exécutés en bois, surtout quand ces travaux ont lieu en province, sera toujours plus élevé que celui du bois. Cela tient au poids des fers en I , poids ayant pour cause la form e méme de ces fers, qui, bien qu’amenée, maintenant, á son dernier degré de perfection comme form e en I , est cependant vicieuse en un point capital, celui de la plus grande somme de résistance possible á obtenir avec le m oindre poids possible, comme il ressort des expériences si com plétes faites par m oi sur la résistance des fers en I des formes les plus em ployées, expériences consignées dans huit planches in-folio de la prem iére partie du Recueil que j ’ai publié en 1852, et qui établissent pérem ptoirem ent que les fers en I , expérimentés dans toutes les conditions possibles et en n ’employant méme q u e d e s c h a r g e s in e r t e s , se déforment, se renversent, puis s’affaissent com plétem ent sous des charges qui sont fort loin d ’atteindre celle de rupture. Cette déformation, cette torsión, puis cet affaissement com plet bien avant la charge de rupture, et cela, je le répéte, s o u s d e s c h a r g e s i n e r t e s i établissent un fait incontestable : c ’est que dans tous les fers en I exécutés jusqu’á ce jou r, certaines parties de ces fers travaillent, sous la charge, beaucoup plus ou dans des conditions plus défavorables que d’autres parties, d’ofi résultent forcém ent des déformations qui, augmentant graduellem ent sous des charges successives, entrainent la torsión, puis enfin l’affaissement com plet de ces fers. Cette inégalité de résistance dans les diverses parties dont se com pose un fer en I ne peut provenir que de deux cau ses: la prem iére, la mauvaise répartition de la matiére, ce qui n’est pas admissible pour la form e en I amenée á son dernier degré de perfection, e u é g a r d á l a c o n d i t i o n S IN E Q U A N O N d e s o n e m p l o i , l a l é g é r e t é ; la seconde, la seule réelle, selon ma conviction, est la com binaison vicieuse de la form e en I donnée á des fers qui, avant toute chose, doivent é t r e f o r t s p a r e u x - m é m e s , e n m é m e t e m p s q u e s t a b l e s e t l ó g e r s , pour ne pas revenir á des prix trop élevés. II est, en effet, bien évident que, pour qu’un fer destiné aux constructions soit établi dans les m eilleures conditions possibles, il faut que toutes ses parties résistent ensemble, sous la charge, au méme degré les unes que les autres, dans les diverses conditions de résistance qui leur sont propres, de facón qu’aucune déform ation ne puisse se produire avant d’atteindre la charge de rupture; la m oindre déformation indiquant, toujours et forcém ent, un endroit faible de ce fer. O résultat, on peut 1’obtenir avec la form e en I, mais seulement avec un fer en I dont les nervures supérieures ou inférieures réunies seraient égales en développé á celui de la hauteur méme de ce fer, c ’est-á-dire q u ’un fer en I de 0ra 100 de hauteur devrait avoir 0m 100 de T , ce qui entrame forcém ent un poids tel qu il devient impossible d’em ployer ce fer, dans les constructions, avec économ ie de prix de revient, d ’autant plus que sa fabrication trésdifficultueuse exige un prix beaucoup plus élevé. Pour rester dans les conditions de mon program m e, s o l i d i t é e t é c o n o m i e , il fallait done indispensablement renoncer aux I á larges ailes et trouver une autre form e de fer. C’est cette form e de fer, form e tubulaire, á laquelle j ai été conduit par les observations faites pendant mes nombreuses expériences sur les fei's en I , pai* mes études des auteurs francais et étrangers qui ont traité cette matiére, s a n s c e p e n d a n t s ’ e n é t r e j a m a i s o c c u p é s a n p o i n t d e v u e d ’u n e f o r m e d e f e r d ’u n e e x é c u t i o n p o s s i b l e a u l a m i n a g e , et par 1 application aussi grandiose que concluante faite au pont de Ménai par l’habile ingénieur anglais Stéphenson, que je viens offrir au public, com m e réunissant tout á la fois les m eilleures conditions de solidité et de légéreté qu’il soit possible d’obtenir au laminage. Mais cette form e de tube rectangulaire du pont de Ménai, obtenue par l’assemblage de toles, d é n o im e s fers méplats et corniéres, au m oyen de rivets et de boulons, ne pourrait s’obtenir sur un petit m odéle en barre d ’un seul morceau qu’au m oyen durepoussage ou de l emboutissage, deux opérations auxquelles se refuse absolument la nature du fer, surtout quand il s agit de barres de plusieurs métres de longueur. II fallait done tourner cette difficulté insurmontable, sans trop rien cbanger aux excellentes conditions de résistance inhérentes á cette form e m éme, et, pour arriver á ce résultat, je divisai en deux parties égales, que je reportai en dehors, la base du tube rectangulaire, et j ’obtins la form e de fer Zorés tronqué ( planche 2), qui a com plétem ent rempli le but q u e je me proposais, ainsi que je le démontre plus loin, et aprés, toutefois, divers et nom breux perfectionnem ents et modifications amenés successivement par les expériences de résistance et les nécessités de la fabrication, et d ’oú sont sorties les formes de fer Zorés conique ( planche 1) et de fer Zorés arrondi ( planche 2). Avant d appeler 1 attention de mes lecteurs sur les résultats des expériences comparatives faites sur la résistance des fers Zorés avec celle des fers en I , que ceux d entre eux qui n ont pas assisté á des essais de cette nature me permettent de leur décrire une épreuve comparative entre des fers en I ordinaires et des fers Zorés de m é m e h a u t e u r , celle de 0m 100, de m é m e p o i d s au métre linéaire, celui de 10 k ilog., et de m é m e p o r t é e dans ceuvres, celle de 4 métres. Les points d ’appui, aussi rigides que possible, regoivent les extrémités des deux barres de l’une et de l’autre form e de ces fers placés sur cbam p, et l’expérience com m ence, mais dans des conditions bien différentes pour chacune de ces formes de fer; car si le fer Zorés, simplement posé par ses extrémités sur les points d’appui, n emploie absolument que la forcé qui lui est propre et qui résulte de la disposition méme de sa form e, pour résister aux charges
successives, qui, poussées á l’excés, doivent amener sa rupture, san s t o r s ió n ni d é fo r m a tio n , le fer en I ordiimire, comme eelui en I renforcé, rédame indispensablement des soutiens auxiliaires avant que la charge la plus minime puisse luí étre appliquée, car s’il est fort verticalement, c’est-á-dire par le corps, il est si faible horizontalement, c’est-á-dire par ses extrémités, qu’il lui faut absolument ou des soutiens (entretoises) comme á un enfant, ou des béquilles (moisages ou encastrements des extrémités), comme á un invalide, sans quoi il ne peut rien, absolument rien porter, sans que le moindre choc le fasse tomber sur le flanc; manque de stabilité ou d’assiette, qui a déja tant occasionné de malheurs parmi les ouvriers assez imprudents pour se basarder sur ces fers avant le scellement de leurs extrémités. Ainsi done, au moment méme ou commence l’épreuve comparative, le fer Zorés fait acte d'une supériorité aussi remarquable qu’incontestable á l’égard des fers en I ordinaires et renforcés, en subissant son épreuve a v e c sa s e u le f o r c é , sans a u cu n e a ssista n ce quand les fers en I sont incapables de recevoir méme la premi ere cliarge sans le secours de puissants auxiliaires. Sous les premieres charges, celles dont Fimportance est insignifiante, les ílexions observées sont légérement plus fortes pour le fer Zorés que pour le fer en I, c’est la un fait établi par les résultats suivants : Charges uniformément réparties sur toute la longueur des barres, mais á partir de 0m15 des points d’appui. 250 kilog. Flexions en millimétres observées sous le milieu de la portée dans oeuvres des fers en I ........................ 2 '/2 Id. id. id. id. id. des fers Zorés......................... 4
500kilog. 5 6
750 kilog. 7 8
1,000kilog. 9 10
Jusqu’á 1,000 kilog., comme on le voit, les fers Zorés coniques sont plus flexibles que les fers en I ordinaires; mais mes lecteurs reconnaitront bientót que, comme un bon et vigoureux lutteur qn’il est, le fer Zorés plie sous les petites charges pour mieux se raidir et résister quand il va subir des attaques sérieuses, c’est-á-dire des charges décisives. II importe de faire ici une observation capitale sur la facón dont doivent etre charges les fers destinés á servir de sommiers ou de solives dans la construction d'un plancher; de poutrelles, de longrines ou de traverses dans celle d’un pont; de fermes, de pannes ou de chevrons dans celle d’un comble, etc. Les charges supportées par un plancher, par exemple, sont toujours des charges vives, car méme celles destinées á rester longtemps en place sont déchargées plus ou moins lourdement, d ou nécessairement un choc plus ou moins violent; puis un plancher ou Ton marche, oú l’on saute, ou l’on danse, oú Fon déplace les objets qu il porte, est constamment soumis á Faction des charges vives, et ce que je dis ci-dessus peut étre appliqué avec. bien plus de raison encore aux ponts qui, depuis la marche des piétons jusqu’au passage des voitures, subissent constamment Faction des charges vives, et aux combles soumis aux rafales de vent ou de pluie, de la tempéte et de l orage. C’est done sous Faction de charges vives, produisant des chocs et des vibrations, que les fers destinés á la construction des planchers, ponts, combles, etc., doivent toujours étre éprouvés, et non sous Faction de charges inertes, comme celles dont je me suis toujours servi dans les expériences faites par moi sur les fers en I, á une époque oú j ’en avais moi-méme si peu sur ce sujet (voir ilion premier Recueil), charges qui se sont toujours composées de gueuses en fontes posées á cóté les unes des autres sur des madriers placés dans le sens de la longueur des I expérimentés, puis superposées par rang, les unes au-dessus des autres, toujours avec le plus grand soin et les plus grandes précautions, pour éviter le moindre choc, qui non-seulement amenait toujours le renversement des fers en I, sous des charges trois et quatre fois moindres que celles supportées sans choc, mais encore exposait á de graves accidents, dont j ai moi-méme été une fois la victime, les ouvriers occupés á placer les charges sur les fers ainsi expérimentés. Etant faite cette observation si importante et s u r la q u e lle j e n e p u is t r o p a p p e le r F a tten tion d e s p e r s o n n e s in t é r e s s é e s , revenons á notre expérience comparative, dont les charges successives se font au moven de lourdes barres de fer de 4 á 5 métres de long, placées sans aucune précaution sur les fers expérimentés et de fagon á produire des chocs et vibrations, comme tout fer destiné aux constructions est obligé d’en subir á un moment donné; les charges se succédant donnent les flexions suivantes : Charges uniformément réparties sur toute la longueur des barres, mais á 0m15 des points d’appui. Flexions en millimétres observées sous le milieu de la portée dans oeuvres des fers en 1 .................. Ididid. id. des fers Zorés................
1,250 kilog. 12 12
1,500 kilog. 18 15
1,750 kilog. 26 18
2,000 kilog. 35 20
Comme on le voit, non-seulement les flexions n’ont pas tardé á s’équilibrer, mais les fers en I ont changé de role avec les fers Zorés, et, sous la cliarge de 1,500 kilog., ce sont eux qui donnent la plus grande flexión, dont la difíerence á leur désavantage augmente si rapidement que, sous la charge de 2,000 kilog. elle est devenue presque double de celle des fers Zorés, et qu’ enfm, sous le poids de 2,200 kilog., les fers e n ls e tordent, puis se renversent complétement sous la vibration produite par l’addition d une nouvelle barre de fer á la charge d’épreuve, et cela quand, sous cette charge, les fers Zorés ne donnent qu’une flexión de 22 millimétres et continúen! de résister jusqu’ á une charge quadruple, pour se rompre seulement sous celle de 8,969 kilog., aprés avoir donné les flexions successives suivantes : Charges uniformément réparties sur toute la longueur des barres, mais á0m15 des pointsd’appu’ Flexions en millimétres observées sous le milieu de la portée dans ceuvres des fers Z orés..
3,000k. 25
/i,000k. 30
5,000k. 45
6,000k. 70
7,000k. 85
8,000k. 115
Les résultats ci-dessus étant obtenus pour cleux barres de fer Zorés conique d e m é m e h a u te u r, m ém e p o id s au m é tr e lin é a ir e , m é m e p o r t é e d an s o e u v re s et c h a r g é e s d a n s le s m é m e s c o n d it io n s q u e le s d e u x b a r r e s d e fe r en I o r d in a ir e s s e r v a n t d e p o in t d e c o m p a r a is o n , a v e c ce tte d iffé r e n c e ca p ita le , to u te fo is , q u e c e s cle rn ié re s é ta ien t m o is é e s á le u r s e x tr é m ité s et e n tr e to is é e s d e m é tr e en m é tre , ta n d is q u e le s b a r r e s d e fe r Z o r é s é ta ie n t e n tié re m e n t a b a n d o n n é e s á e lle s -m é m e s , il r e s s o r t á l’é v id e n c e q u e la r é s is ta n c e d e ce r ta in s fe r s Z o r é s , so u s d e s c h a r g e s v e r t ic a le s v ib r a n te s p o u s s é e s ju s q u ’á la r u p t u r e c o m p lé te , e st a u m in im u m q u a tre fo is p lu s g r a n d e q u e c e lle d e s fe r s en I o r d in a ir e s . Les résultats ci-dessus obtenus sur la résistance des fers Zorés, et corroborés par les expériences publiques faites dans les magasins de Paris des forges de la Sambre, du 8 au 14 juillet 1859, sont, de plus, attestés par un procés-verbal déposé aux archives de l’Hótel-de-Yille de Paris, et revétu de la signature de MM. L e p a g e , architecte voyer, commissaire divisionnaire présidant la commission; L e V ic o m t e , architecte voyer, commissaire du 1er arrondissement; C h a u d e s a ig n e s , architecte voyer, commissaire du 2e arrondissement; F in ie ls , architecte voyer, commissaire du 3° arrondissement, et D u p e y r a t, architecte voyer, commissaire du l l e arrondissement d’alors de la ville de Paris, formant une commission d’enquéte chargée de se cendre compte de la í’ésistance des fers Zorés avant d en permettre l’application aux constructions parisiennes. Si les fers Zorés, sans aucun auxiliaire, á poids, hauteur et portée égaux, donnent, sous des charges verticales vibrantes poussées jusqu’á l’affaissement, une résistance quatre fois plus considérable que celle des fers en I ordinaires solidement moisés á leurs extrémités et maintenus dans toute leur longueur par des entretoises placées de métre en métre, leur supériorité sur les fers en I est bien autrement grande et remarquable quand les charges, au lieu d’étre verticales, sont horizontales, ainsi qu’elles se produisent dans maintes applications du fer dans les constructions, notamment dans celles des ponts et des combles de grande portée, sous Faction des vents, des courants, etc., etc., etc. Alors la moindre charge entraine pour les fers en I ordinaires une flexión latérale aussi considérable qu’elle est minime pour les fers Zorés, dont la supériorité, dans ce cas si fréquent, est telle qu’elle ne peut étre bien exprimée que par les chiífres constatant les résultats d une expérience comparative faite sur une barre de fer Zorés conique et une barre de fer en I ordinaire de m é m e h a u te u r, celle de 0m160; de m é m e p o id s au métre linéaire, eelui de 23 kilog.; de m é m e p o r t é e dans oeuvres, celle de 7 métres, et toutes deux encastrées par leurs extrémités, de facón á les maintenir solidement sur leurs points d’appui dans la position verticale. Les charges ci-dessous indiquées étaient placées sur un plateau dont la chaine de suspensión passait dans une poulie scellée á la hauteur des fers expérimentés, et venait, en retour d’équerre, se fixer sur le milieu des barres, de facón á y produire une traction ou charge absolument horizontale ou latérale : Indication des charges placées successivement sur le plateau suspendu.................................. Flexions en millimétres observées au milieu de la portée dans oeuvres du fer Zorés........ Flexions en millimétres observées au milieu de la portée dans oeuvres du fer en 1 ............
lOOk. 150k. 200k. 250k. 300k. 350k. 500k. 750k. l,000k. l,250k. l,500k. 10
15
20
25
30
110
165
23o
335
640
35
50
63
85
118
sous cette charge rupture du fer.
sous cette charge déformation du fer.
II e st á r e m a r q u e r que, sous les charges latérales comme sous les charges verticales, toutes les proportions des fers Zorés sont si bien combinées et solidaires que la rupture a lieu sans torsión, sans déformation, toutes leurs parties travaillant ensemble au méme degré, cédent également ensemble.
—
5
E x p é r im e n té s dan s d e s c o n d it io n s a b so lu m e n t id e n tiq u e s, le s fe r s Z o r é s , á h au teu r, p o r t é e et p o id s ó g a u x , d on n en t d o n e d e s fle x io n s h o i iz o n ta le s d ix , q u in z e et m em e v in g t fo is x n oin d res q u e c e lle s d e s fe r s en I o r d in a ir e s , et p a r co n s ó q u e n t u n e r ó s is ta n c e d ix , q u in z e et m ém e v in g t fo is p lu s g r a n d e q u e c e lle d e c e s fe rs . Les résxütats comparatifs ci—dessus, constates axec 1 exactitude la plus minutieuse et qu’il est toujours facile de contróler par des expériencos identiques, établissent suffisamment, j ’aime á le croire du moins, 1’incontestable supériorité des fers Zorés sur les fers en I , d e h a u teu r, d e p o r t é e et d e p o id s a b so lu m e n t s e m b la b le s , et il ne peut en etre auticnient, les fers Zorés empruntant tous les elements de leur puissance verticale et borizontale á leur forme elle—meme, tandis (pie les fers en I ne peuvent faire preuve de la leur qu avec le secours de puissants auxiliaires, comme encastrements, moisages, entretoisages, frettages, etc., etc., et manquen! complétement d’une assiette qui leur soit propre. A l’appui des essais comparatifs ci-dessus, voici les résultats d’expériences comparatives faites publiquement du 8 au 14 juillet 1859, dans les magasins de Paris, des forges de la Sambre, expériences qui annoncées á 1’avance par des circulaires, ont été honorées, pendant toute ou partie de leur durée, par un grand nombre de personnes appartenant á ce que les corps du génie militaire et maritime, des ingénieurs, des arehitectes et des constructeurs comptent d’hommes les plus compétents en semblable matiére. Ces expériences ont été faites, comme je l’indique plus haut, au moyen de cbarges vives produisant chocs et vibrations, et non avec des charges inertes, qui, á mon avis, ne peuvent qu’induire en erreur les personnes qui emploient ces fers dans les constructions oú des chocs peuvent se produire. Les portees choisies étaient des portées máximum, les poids du métre linéaire, celui du minimum de chacune des formes de fe r ; les cliarges toujours distancées de 0"’ 15 des points d’appui étaient uniformément réparties, et se faisaient au moyen de barres de fer de 4 á 6 métres de longueur. Les expériences étant faites sur deux barres du méme fer, placées á un métre d’axe en axe, le poids du métre linéaire indiqué ci-dessous pour chaqué hauteur et chaqué forme de fer, est celui des deux barres réunies :
DÉSIGNATION DES FERS
DAUTEliR DES
POIDS DU
PORTEES
FLEXIONS EN MILLIMÉTRES
DANS
Observées au milieu de la portée dans oeavres, sous Ies cliarges successives de
CHARGES
FERS
linéaire
GEUVRES
500k
I ,000k 1,300k 2,000k 3,000k 4,000k 5,000k
6,000k 7,' 00k 8,000k
9,000k 10,00(ík
COMPLET
Fer Zorés conique........
0m100m 20k
4ra »°
6
10
15
20
25
30
45
70
95
115
))
))
8,969k
Fer en I ordinaire.. . .
0 100
20
4
5
9
18
35
))
))
»
))
))
))
»
))
2,200
Fer Zorés conique........
0”' 120"
28k
5ra » c
7
11
16
19
24
30
37
46
74
94
))
))
8,500k
Fer en I ordinaire.. . .
0 120
24
5
8
12
))
))
))
))
»
»
))
))
))
))
1,400
Fer Zorés conique........
0m140m 36k
6m »c
4
6
8
10
20
30
40
50
70
95
))
))
8,300k
Fer en I ordinaire-----
0 140
30
6
10
15
20
30
))
))
))
»
»
))
))
))
2,690
Fer Zorés conique........ 0" 160“
45k
7111 »c
8
10
14
18
30
42
55
70
90
115
150
180
11,200k
Fer en I ordinaire___
0 160
32
7
15
25
35
))
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))
))
))
»
))
))
))
1,500
Fer Zorés conique........
0"' 180"'
58k
7m50°
6
9
12
20
32
42
52
62
74
105
127
12,000“
Fer en I ordinaire....
0 180
45
7 50
12
18
25
34
45
»
»
»
»
))
))
3,500
»
»
»
»
88
))
OBSERVATIONS
d ’a f f a i s s e m e n t
MÉTRE
D IV E R S E S
Les fers en I étant entretoisés de métre en métre.
Les fers en I seulement moisés par leurs extrémités.
Les fers en I étant entretoisés de métre en métre.
Les fers en I seulement moisés par leurs extrémités.
Les fers en I étant entretoisés de métre en métre.
En présence de pareils résultats obtenus dans des expériences publiques, il semble que les fers Zorés devaient remplacer partout les fers en I, dans un temps trés-limité. Malheureusement, une chose nouvelle, telle bonne soit-elle, et qu’elle qu’évidente que soit sa supériorité sur celles qui l’ont précédée, ne se fait pas jour ainsi; car elle froisse toujours bien des intéréts, dérange bien des habitudes prises, comme aussi bien des convictions établies qui sont, la plupart, d’autant plus honorables qu’elles sont sincéres, basées sur des faits acquis, et qu’elles ne veulent se rendre a l’évidence qu’aprés que l’expérience est venue sanctionner et faire passer dans les habitudes cette chose nouvelle. M. Gibert amé, président de la Société céntrale des Arehitectes, qui assistait aux expériences comparatives ci-dessus, eut l’obligeance de me faire observer que la fa§on dont ces expériences étaient faites ne lui donnait pas une conviction bien arrétée, que dans les planchers en fer, tels qu’ils sont exécutés á Paris, par exemple, les fers Zorés conserveraient la supériorité incontestable dont ils font preuve dans des expériences oú les fers expérimentés sont abandonnés a leurs propres forces; qu’ainsi, dans un plancher en I, comme on les fait á Paris, chacune des solives en I, en plus de ses entretoises et du scellement de chacune de ses extrémités dans les murs oú elle repose, était maintenue dans toute sa longueur comme sur toute sa hauteur, par la maconnerie du hourdis, et que, si cette maconnerie n’était d’aucun secours aux fers Zorés employés dans les mémes conditions, elle donnait aux fers en I l’assiette et la forcé latérale ou horizontale qui leur font défaut. L objection était aussi importante que judicieuse, et demandad non-seulement une réfutation péremptoire, mais encore une preuve irrécusable et palpable a l’appui de cette réfutation. Je priai done M. Gibert de remarquer : Io Que, pour que le hourdis d’un plancher donne aux solives en I qui le composent l’assiette et la forcé latérale qui leur manquent, il faut mdispensablement que ce hourdis ait lui-méme une certaine consistance, ce qui ne peut guére s’obtenir, dans des conditions convenables de prix de revient, qu avec le secours du plátre qui relie entre eux les platrás, ou poteries, ou briques creuses, etc., etc. dont on compose les hourdis, et que ce plátre, si abondant á París et dans ses environs, fait défaut á plus des trois-quarts de la France et méme du monde entier; qu’ensuite, il faut que ce hourdis, qui peut etre fait en augets, il est vrai, enveloppe complétement et dans toute leur longueur les solives en I , qui, malgré cette puissante assistance, ne peuvent se passei d entretoises trés-rapprochées les unes des autres, tout en ayant besoin elles-mémes d’étre placées á de courtes distances d’axe en axe, O”180 au máximum, d abord pour former, avec le hourdis, un ensemble capable de résister aux charges qu’elles doivent porter; puis pour que le poids du hourdis lui-méme, poids toujours considérable, puisse trouver sur leurs nervures un appui que les entretoises et fantons ne suffiraient pas á lui donner, á moins d augmenter considérablement leurs dimensions ordinaires, ce qui ne peut avoir lieu qu’au détriment du prix de revient; 2o Que les fers Zorés, trouvant dans leur propre forme tous les éléments qui les mettent a méme de résister dans les meilleures conditions possibles aux charges qu ils don ent supporter, le hourdis, l’entretoisage et le rapprochement á de courts intervalles des solives entre elles, ne sont pas, dans leur emploi, des auxiliaires indispensables, comme pour celui des fers en I, mais seulement des aecessoires : aussi le hourdis peut-il, et d o it -il m é m e étre to u jo u r s réduit á 1 épaisseur qui est strictement nécessaire pour former le plafond, c’est-á-dire de deux ou trois centimétres au plus, ce qui permet aux entretoises et fantons, qui peuvent ainsi étre trés-distancés les uns des autres, de supporter facilement ce hourdis, dont la différence, si grande comme poids avec celui du hourdis qui est indispensable pour maintenir les fers en I, vient augmenter d’autant la résistance des fers Zorés en l'allégeant de tout ce poids inutile, ce qui ajouté á leur supériorité réelle de résistance, permet de les espacer jusqu’á des distances doubles, triples et au déla de celles dont il n’est pas possible de s écarter pour les fers en I, employés comme solives, et de réaliser ainsi une économie considérable dans l’établissement des planchers, et cela non-seulement sans porter la moindre atteinte á leur solidité, mais encore en offrant une plus grande sécurité. (Voir la légende de la planche 6.); 3o La était, et est encore, le point capital, q u e le s fe r s Z o r é s á h a u te u r, p o id s et p o r té e s é g a u x , et san s le s e c o u r s d ’a u cu n e e s p é c e d ’a u x ilia ir e s , d o n n e n t u n e r é s is ta n c e p r e s q u e d o u b le , so u s d e s c lia r g e s v iv e s p o u s s é e s ju s q u ’á 1’aífaissem en t c o m p le ,
✓
— G— q u e c e l l e d o n n é e p a r l e s f e r s e n I o r d i n a i r e s , q u a n d b i e n m é m e c e s f e r s s e r a ie n t e n t r e t o i s é s , m o i s é s , b o n l o n n é s e t fr e t t é s e n s e m b l e t o u t á, la f o i s e t a n s s i s o l i d e m e n t q n o n a 1 h a b i t u d e d e l e f a i r e p o n r l e s p o i t r a i l s , p a r e x e m p le . Que j ’étais si convaincu de ce que j ’avangais, bien q u e je n’eusse fait encore aucun essai définitif de ce genre, que j ’offrais de faire une expérience comparative entre deux barres de fers Zorés entiérement abandonnées á leurs propres forces, et quatre barres de fer en I ordinaire de méme liauteur, entretoisées, moisées, boulonnées et frettées ensemble, de facón á form er une seide ferm e, en leur donnant ainsi une assiette et une assistance plus grandes que celles qu’elles pourraient recevoir du plus puissant systéme de hourdis. II y avait peut-étre témérité de ma part á proposer une semblable expérience, je ne me le dissimulais pas; mais il fallait absolument convaincre les plus incrédules, et donner une preuve irrefutable de ce qui n’était d iez moi qu’une conviction profonde. Ma proposition ayant été acceptée, cette expérience eut lieu publiquement, dans les magasins de Paris des forges de la Sambre, le lundi 11 juillet 1859, et dans les conditions suivantes : D une part, d e u x b a r r e s d e f e r Z o r é s c o n i q u e s d e Om 1 8 0 d e lia u t e u r , pesant ensemble 58 kilog. le métre linéaire, reposant núes et librement sur leurs points d appui, qui étaient de forts trétaux en bois, espacés de 7m 50 l’un de l'autre, laissant, par conséquent, entre eux une portée semblable dans ceuvres; D’autre part, q u a t r e b a r r e s d e f e r e n armatures, et 118 kilog. le métre linéaire, armatures moisées, boulonnées et frettées ensemble, de métre en base, vingt centimétres de liaut et huit métres de long, espacés de 7“ 50 dans ceuvres.
I o r d i n a i r e d e Ora 1 8 0 d e lia u t e u r , pesant ensemble 85 kilog. le métre linéaire sans leurs comprises, c ’est-á-dire plus que le double des fers Zorés; ces quatres barres en I étant entretoisées, métre, á partir de leurs extrémités, de facón á form er une seule et méme ferm e ayant un métre de et placées dans cette situation sur leurs points d’appui, qui étaient également de forts trétaux en bois
Les charges avaient lieu au m oyen de fortes barres de fer de 5 á 6 métres de long, jetées plutót que posées sur les fers expérimentés, de facón a produire des chocs et une vibration presque constants. Voici les résultats de cette remarquable expérience : \
DEUX FERS ZORÉS CONIQUES DE 0m180" DE HAUTEUR NI 11É1Í0S D’ORDRE DES C H ARGES
POIDS SIMPLES
POIDS COMPOSÉS
FLEXIONS
AFFAISSEMENT
OBSERYÉES
POIXTS JJ’APrUI
QUATRE FERS EN I ORDINAIRES DE 0ra180
FLEXIONS
NUMEROS D'ORDRE
KÉELLES
DES CHARGES
D’ üN d e s
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2,238k
0 030
5
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3,452
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0"‘ 009'“
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1,078’‘
o
1
POIDS SIMPLES
FLEXIONS
POIDS COMPOSÉS
O BSERVEES
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1
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0 023
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2 ,148k
0 010
0 015
0 017
0 037
3
1,044
3,192
0 025
4,567
0 060
0 020
0 050
4
1,386
4,578
0 037
1,087
5,654
0 070
0 020
0 060
5
1,255
5,833
0 053
6
1,139
6,793
0 086
0 030
0 070
6
1,208
7,041
0 068*
7
1,193
7,986 *
7
1,620
8,661
»
))
))
))
A u m o m e n t o ü f o n p la g a d c e tte c lia r g e , c e lu i d e s tré ta u x q u i, d e s la p re n d e re e h a r g e , a v a it fo rte m e n t flé c h i, se b r is a
0"' 005m
* E n p la g a n t c e tte c lia r g e et a r r iv é
c o m p lé te m e n t q u a n d le s fe r s Z o r é s ne
8 ,3 0 0 k ilo g . e n v ir o n , les fe r s en I
au p o id s d e
se so n t a ffa issés
p ré se n ta ie n t a u c u n e d é fo r m a t io n , flé c h is s a ie n t, s o u s le s c h a r g e s s u c c e s s iv e s , d ’ u n e
so u s u n e v ib r a tio n
fa c ó n r é g u lié r e . et é ta ie n t, p a r c o n s é q u e n t , d a n s d e b o n n e s c o n d itio n s p o u r r e c e v o ir d e p lu s fo r te s c h a r g e s .
c h a q u é n o u v e lle e h a r g e o n fa isa it é p r o u v e r a u x fe rs en I
a ssez
fo r t e ,
v ib r a tio n
q u ’ a p ré s
có ra m e au x fe r s Z o r é s .
Parmi les nombreuses personnes qui ont bien voulu lionorer de leur préseuce cet essai, pendant toute ou partie de sa longue durée, voici les noms de quelques-unes de celles que j ai pu rem arquer au milieu de mes graves occupations et préoccupations du m om en t: M. F a u r e , président de la Société des Ingénieurs civils; M. G i b e r t a m é , président de la Société céntrale des Arcbitectes; MM. T é z é n a s et G é a n t , capitaines du génie militaire; MM. A r m e n g a u d j e u n e et L o w e , ingénieurs; MM. V í c t o r B a l t a r d , R o h a n t d e F l e u r y , B a r t h a n m i e u x , D e B r é z e n n e , L e p a g e , L e s c é n e , F i n i e l s , D u v a l, T l i i r y , B a r b e y , D a v i d , G a n d r é , arcbitectes; MM. B a u d r i t , R i g o l e t , R o u s s e l , V a u x , constructeurs; et M. H e l t e z é l é , garde du génie, délégué par M. R o u x , colonel du génie des fortifications maritimes, pour suivre cette expérience dans ces moindres détails, ce qu’il a fait et consigné avec l’exactitucle scrupuleuse et minutieuse liabituelle aux militaires, depuis le pesage des fers expérimentés et leur mise en place jusqu’á leur aífaissement complet. Cette expérience incompléte, pour les fers Zorés seulement, par suite de la rupture d’un des points d’appui, ayant été recom m encée dans des conditions absolument identiques, mais sur des points d’appui en pierres de taille et avec des charges réguliéres préparées a l’avance, a donné les résultats définitifs suivants, également constatés avec le plus graml so in :
DEUX FERS ZORÉS CONIQUES DE 0mI80m DE HAUTEUR NUMEROS D’ORDRE t
DES CHARGES
POIDS SIMPLES
POIDS COMPOSÉS
FLEXIONS OBSERVÉES
QUATRE FERS EN I ORDINAIRES DE 0 ’ 180m DE HAUTEUR NUMEROS D'ORDRE DES C H A R G E S
))
POIDS SIMPLES
POIDS COMPOSÉS
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FLEXIONS OBSERVÉES
0m005m
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6,000
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7,000
0 074
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1,000
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1 .0 0 0
8.000
0 088
8
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8,000
0 098
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9,000
0 105
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9.000*
10
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11,000
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1,000
12,000*
»
1
l,0 0 0 k
2
1,000
3
*En
»
p la g a n t ce tte d e r n ié r e p e s é e , d o n t la m o itié a p eu p r e s etait
d é já en p la c e , e t, so u s le c h o c p r o d u it p a r u n e lo u r d e b a r r e d e fer a jo u té e a u x c h a r g e s c i- d e s s u s , le s fe r s en I
se so n t a ffa isé s le n t e -
a v o ir fa it p la c e r cett<3 e h a r g e , et p e n d a n t q u e f o n était o c c u p é á r e c o n n a itr e la fle x ió n p r o d u ite , le s fe r s Z o r é s , sa n s d é fo r -
m e n t d ’ a b o r d , p u is s u b ite m e n t, en re n v e rsa n t le u r e h a r g e á d ro ite
m a tion n i to r s ió n a u c u n e , se so n t affa issés le n te m e n t ju s q u ’ á te r r e ,
o n a p u co n sta te r q u e le s a rm a tu re s a v a ien t te n u b o n , e t q u e l ’ a f -
san s m ém e r e n v e r s e r le u r e h a r g e et son t r e s té s d a n s c e tte situ ation .
fa isse m e n t p r o v e n a it se u le m e n t d e la to rsió n d e s fe r s en X .
*A p r é s
et á g a u c h e a v ec un fr a c a s é p o u v a n ta b le . A p ré s le d é c h a r g e m e n t,
—
7
A i n s i , l e s f e r s Z o r é s c o n i q u e s d e h a u t e u r e t s o u s u n e p o r t é e é g ’a le á c e l l e d e s f e r s e n I , m a is a v e c vine d i f f é r e n c e d e m o i t i ó c o m m e n o m b r e d e b a r r e s e t c o m m e p o i d s a u m é t r e c o u r a n t , é ta n t d e p l u s , e n t ié r e m e n t a b a n d o n n é s á l e u r s p r o p r e s f o r c e s , q u a n d l e s f e r s e n I é t a ie n t a s s e m b l é s e t m a in t e n u s e n t r e e u x p a r l e s p l u s p u is s a n t s m o y e n s d ’a s s e m b l a g e et r é s i s t a i e n t p a r c o n s ó q u e n t , n o n - s e u l e m e n t a v e c l e u r s p r o p r e s f o r c e s , m a is e n c o r e a v e c l ’ a s s ie t t e e t la p u i s s a n c e q u e l e u r d o n n a ie n t l e u r s a r m a t u r e s , o n t s u p p o r t é u n e c h a r g e d e 3 , 0 0 0 k il. e n p l u s d e c e l l e q u i a a m e n é T a ffa is s e m e n t c o m p l e t d e s f e r s e n X o r d i n a i r e s . J’aime a penser que ces expériences, faites publiquement en présence d ’hommes les plus compétents des divers corps savants s’occupant de constructions, convaincront les plus incrédules de la supériorité des fers Zorés sur les fers en I , dans quelques conditions qu’ils soient em ployés, et. par conséquent, sur toutes les formes de fer de construction exécutées jusqu’á ce jour, lesquelles sont toutes inférieures á celle des I , que je n’entends nullement décrier; car les succés si grands et si remarquables que ces fers ont obtenus dans presque toutes les applications oú ils ont été employés, sont de nature á me rendre aussi heureux et fier de toutes les peines qu’ils m ’ont données pour mener leur exécution et leur réussite á bonne fin, que j’espére pouvoir le devenir par celle des fers Zorés, dont ils ont été les précurseurs et sont les véritables péres, car les fers Zorés tronqués et coniques ne sont, en somme, autre cliose que deux fers en I ordinaires ou renforcés, de mémes dimensions, dont les forces latérales sont décuplées et rendues parfaitement solidaires l’une de l’autre par la soudure de leuis nei\ ures superieures, ce qui, en leur donnant la form e d un tube rectangulaire dont la base, séparée en deux partios égales, est reportée en deliors (voir la création des fers Zorés tronqués), leur procure l’assiette et, par conséquent, la forcé liorizontale qui leur fait défaut dans leur forme en I , et permet, en outre, la suppression de 4 de leurs 8 nervures, d’oú déeoule, par suite de cette transformation, 1’éeonom ie considérable qu’ils présentent dans leurs applications aux constructions. La publication de mon prem ier Album m ’ayant démontré qu’il n’est pas indispensable, dans un ouvrage de la nature de celui-ci, d’y faire figurer des tableaux d ’expériences aussi étendus que ceux qui figurent dans ce prem ier Album ; je ne donnerai ici que les tableaux de la limite d’élasticité des fers Zorés de toutes les liauteurs, sous toutes les portées, com parée á celle des fers en I ordinaires de mémes liauteurs et portées. De ces tableaux, mes lecteurs peuvent facilement déduire tous les renseignements dont ils peuvent avoir besoin sur la résistance de ces fers. Dans ces tableaux, les charges employées pour déterminer la limite d’élasticité des fers Zorés sont toutes des c h a r g e s v i v e s . Malheureusement je n ai pu suivre la méme marche pour déterminer la limite d’élasticité des fers en I , dans une série réguliére d’expériences comparatives faites librement sur des barres isolées, les fers en I expérimentés isolément et librement se renversant au m oindre choc ou á la plus légére vibration sous des charges minimes; les charges indiquées au tableau ci-dessous, pour les fers en I , sont done toutes des c h a r g e s in e r t e s . J e n e p n i s t r o p r e c o m m a n d e r a u x p e r s o n n e s q u e c e s e x p é r i e n c e s in t é r e s s e n t , d e n e ja m a i s p e r d r e d e v u e l e s c o n d i t i o n s d if f é r e n t e s d a n s l e s q u e l l e s e l l e s o n t é t é f a it e s e t q u e j ’e x p l i q u e c i - d e s s u s . C e tt e r e c o m m a n d a t i o n s ’a p p l i q u e é g a le m e n t , e t s u r t o u t , a u x t a b le a u x d ’ e x p é r i e n c e s p u b l i é s p a r d if f é r e n t e s p e r s o n n e s , e t q u i o n t p o u r b a s e , la p lu p a r t d u t e m p s , d e s c a l c u l s t h é o r i q u e s et n o n d e s e x p é r ie n c e s r é e lle s . Dans le tableau ci-dessous, les limites d’élasticité indiquées par les fers Zorés sont celles des fers Zorés coniques. Celles des fers Zorés tronques de méme hauteurt’ étant réguliérement d’un dixiéme en sus, je m ’abstiens d’en donner un tableau spécial qui ferait double em ploi.
LIMITES D’É LAS TI CITÉ PAR CHARGES DE Vb lk ET TONNE DE 1,000 K1L0GRAMMES DES FERS EN I ORDINAIRES SOUS DES CHARGES INERTES
HAUTEURS
POIDS
CHARGES UNIFORMÉMENT RÉPART1ES SUR UNE RARRE DROITE ISOLÉE
COMMERCIAL
DES
Reposan! librement par ses cxtrcm.tés maintenues de facón á empécher son reuversement sous les portees dans (curres de
ÜU FERS
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750k 1,250 1,500
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LI MITES D’ É L A S T I C I T É PAR CHARGES DE Vb V2 ET TONNE DE 1,000 KIL0GRAMMES DES FERS ZORES CONIQUES SOUS DES CHARGES VIVES
HAUTEURS DES FERS
ZORÉS
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CHARGES UNI FORMÉMENT RÉPARTIES SUR UNE BARRE DROITE ISOLÉE Reposant tout áfait librem ent par ses ejtrémités sous les portées dans (euvres de
P O ID S COilMERCIAL
DU
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750k 500k 250k 1,250 1,500 1,000 500k 750k 2,250 1,500 2,000 1,250 1,000 750k 3,250 2,250 2,750 1,750 1,500 1,250 l,000k 4,250 3,000 3,500 2,500 2,000 1,500 1,250 5,250 3,500 4,250 3,000 2,500 1,750 1,500 6,250 4,250 5,250 3,500 3,000 2,500 2,000 8,500 6,250 7,250 5,000 4,250 3,500 3,000 10,500 8,750 7,250 6,000 5,250 4,000 3,500 13,500 11,000 7,500 9,000 6,250 5,000 4,500 22,000 18,500 15,250 13,500 11,000 8,250 6,750 31,000 26,000 20,500 18,000 15,750 13,000 11,000
5m50c
G™» '
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l,000k 1,250 1,750 2,500 3,000 4,000 5,500 9,000
l,000k 1,500 2,000 2,500 3,500 4,750 8,000
1,250k 1,750 2,000 3,000 4,250 7,000
7m » c
l,000k 1,500 1,750 2,500 3,750 6,250
8
—
—
Sous les eñorts d’une charge unique placée ou suspendue exactement au centre de la portée dans ceuvres des barres expérimentées, la est produite par une charge égale aux 6/10.. des charges indiquées aux tableaux ci-dessus.
mite d’élasticité
D’aprés ces expériences, chacun peut déterminer, comme il le juge convenable, la charge sous laquelle il veut faire travailler les fers qu’il emploie sans sortir de leur limite d’élasticité, quand ces fers doivent résister aux eífets combinés de la tensión et de la compression, en ayant soin de teñir compte des diverses conditions dans lesquelles les fers destinés aux constructions doivent étre employés et qui sont indiqués ci-aprés : 1° L e s fe r s d e v a n t u n ifo rm é m e n t r é p a r t i e :
é tr e
e n c a s tr é s
par
le u r s
deux
e x t r é m it é s ,
d ’u n e
fa<?on
p a r f a it e , et
su p p orter une
c h a r le 6
La charge que i on veut déterminer doit etre de 6/i0e, plus élevée que ne le serait celle basée sur les tableaux ci-dessus. 2o L e s fe r s d eva n t e tre e n c a s tr e s c o m m e d a n s le ca s p r é c é d e n t , et s u p p o r t e r u n e c h a r g e u n iq u e p la c é e o u s u s p e n d u e au ce n tre d e le u r p o r t é e : * La charge que Ion veut déterminer doit étre de */10« plus élevée que ne le serait celle basée sur les tableaux ci-dessus. 3 L e s fe r s d e v a n t é tre e n ca s tré s p a r le u r s d e u x e x tr é m ité s , d ’u n e fa c ó n im p a r fa ite , co m m e ils le sont, p a r e x e m p le , ans es p la n c h e r s , o u le u r p é n e tra tio n d a n s le s m u r s q u i le u r s e r v e n t d ’a p p u is e x c é d e t r é s -r a r e m e n t 0 ra5 0 , et d ev a n t s u p p o r t e r u n e c h a r g e u n ifo rm é m e n t r é p a r t ie : La charge que l’on veut déterminer doit étre de 3/10„ plus élevée que ne le serait celle basée sur les tableaux ci-dessus. 4o L e s fe r s d e v a n t é tre e n c a s tr é s c o m m e d a n s le c a s p r é c é d e n t , et s u p p o r t e r u n e c h a r g e u n iq u e p la c é e o u s u s p e n d u e au ce n tre d e le u r p o r t e e : La charge que 1 on veut déterminer doit étre basée d'aprés celles indiquées aux tableaux ci-dessus. °° L e s fe r s d e v a n t ®tre e n ca s tré s d ’u n e fa c ó n p a r fa ite , m a is se u le m e n t p a r u n e d e le u r s e x tré m ité s , et s u p p o r t e r u n e c h a r g e u n ifo r m é m e n t r é p a r t ie : La charge que Fon veut déterminer doit étre réduite de moitié (c’est-á-dire divisée par 2) de ce qu’elle serait étant basée sur les tableaux ci-dessus. 6 L e s fe r s d e v a n t é tre e n c a s tr é s s u s p e n d u e au c e n tr e d e le u r p o r t é e :
c o m m e il
e st
d it a u c a s p r é c é d e n t , et s u p p o r t e r u n e c h a r g e
u n iq u e
p la c é e
ou
La charge que 1 on veut déterminer doit étre réduite des deux tiers (c’est-á-dire divisée par trois) de ce qu’elle serait étant basée sur les tableaux ci-dessus. 7o L e s fe r s d e v a n t é tr e e n ca stré s , c o m m e d a n s le s d e u x ca s p r é c é d e n t s , et d ev a n t s u p p o r t e r u n e c h a r g e u n iq u e p la c é e o u s u s p e n d u e á l’e x tré m ité r e s té e li b r e : La charge que 1 on veut déterminer doit étre réduite des trois quarts (c’est-á-dire divisée par 4), de ce qu’elle serait étant basée sur les tableaux ci-dessus. 8o E n fin , p o u r to u s le s ca s c i- d e s s u s in d iq u é s , q u a n t á la c h a r g e u n ifo rm é m e n t r é p a r t ie v ie n t s’a jo u te r u n e s e c o n d e c h a r g e , p la c é e o u s u s p e n d u e au c e n tr e d e la p o r t é e d e s f e r s : Avant de prendre pour base les charges indiquées aux tableaux qui précédent, et suivant les divers cas indiqués ci-dessus, il faut ajouter á la charge au centre les /10c. de cette charge elle-méme, en additionner le produit avec le poids de la charge uniformément répartie, et considérer le total obtenu comme étant une charge également répartie sur toute la longueur des barres.
RÉSUMÉ Pour préciser, en quelques mots, dune facón aussi claire que saisissanle, les avantages qui résultent dans l’application des fers aux constructions des perfectionnements successifs apportés dans la forme des fers spéciaux laminés, voici les resultáis fournis, non par des calculs théoriques, mais par des expériences réelles. Dans l application des feis a l etablissement de constructions dans lesquelles ils doivent etre soumis a des effets de tensión et de compression combinés, en méme temps qu á des chocs et vibrations, les personnes qui, poussant la prudence á sa derniére limite, ne font travailler les fers de formes ordinaires, c’est-á-dire ronds, plats ou carrés, de bonne quálité, qu á raison de 4 á 6 kilog. par millimétre carré de leur section, peuvent, sans s’écarter en rien de cette méme prudence, faire travailler les fers spéciaux, de qualité identique, dans les conditions suivantes : Fers comieres, fers en simple T et fers en croix, de 8 á
9 kilogammes par millimétre carré de leur section.
Fers en I ordinaires, invention Chibon et Zorés, de 9 á
10
id.
id.
id.
Fers en I renforcés, invention Zorés.............. de 10 á
11
id.
id.
id.
Fersenl á larges ailes, invention Pépin-Lehalleur, de 11 á
12
id.
id.
id.
Fers Zorés coniques et tronqués........................ de 12 á t i
id.
id.
id.
El sous l effort de 12 á 14 kilog. par millimétre carré de leur section, les fers Zorés résistent dans d’aussi borníes conditions et leur solidité n’est pas plus altérée que celle des fers ronds, plats ou cairés, sous l effort de 4 á 6 kilog, et celles des diverses formes de fers spéciaux ci-dessus indiquées, sous les efforts de 9 á 12 kilog. par milliméh e caí i é de leur section. La raison, raison unique, en est fort simple; c est que, par suite de la répartition si bien combinée de la matiére qui a conduit á la cvéation des fcis Zorés, tóales les paities de la section de ces fers travaillent ensemble, et chacune d elles dans les conditions ou elle peut résister le plus avantageusement, pour solidanser parfaitement leur résistance aux efforts combinés de la tensión et de la compression sous des charges vives et des chocs; tañáis que dans les fers ronds, plats ou cañés comme dans les divers fers spéciaux ci-dessus cités, non—seulement des parties plus ou moins considérables de leur section résistent sans solidarité entre elles, et par conséquent, dans des conditions défavorables, mais encore quelques-unes d’elles restent complétement inertes. 11 en est tout autrement dans les cas oú les efforts de la tensión, comme dans les fers employés pour cables, cordes ou sous-tendeurs, etc., ouceux de la compression, comme dans les fers employés pour pilliers, colonnes, contre-fiches, etc., s’exercent tout á fait isolément, car alors toutes les parties de la section des fers travaillent ensemble
— 9 — exactementm
memodajeé
par
millimétre
cañé,el
dam ces
en croix pveferaUesa lóales les atures, pour ces diverses ■miranl les diverses applicaúons quils y recoivent.
applicaúonsspéciales, el ce qui démonlre si bien que! M e capit
POlU iendiePIus l raPPant encore ce role capital de la forme, pour les personnes les moins familiéres avec la résistance et l’emploi des fers dans les constructions, Ü
deconstater ™ 9“ u™ feuille de fer ou tole, de faible épaisseur et de n importe quelles dimensions eomme largeur et longueur, soit, par exemple, 4 métres de long
sw 4 metre de large et 4 ou 2 mülimetres d’épaisseur, étant placee librement á pial sur deuxpoints d’appuis distants de 3 métres, de facón á ce que chacune de ses extrémités y lepóse
e Om50, eprouvera soutt son propre poids une flexión si eonsidérable qu’elle échappera de ses points d’appui aussitót que Von cessera de l’y maintenir forcément.
, La meme f emlle de tÓle conservant exactement ses mémes qualité, longueur, largeur et épaisseur, par conséquent sa meme section, étant ondulée, meme ti es- egerement, dans le sens de sa longueur, et replacée ensuite sur ses points d’appuis comme il est dit ci-dessus, non seulement y restera parfailement rigide, mais encore pouiia supporter un poids étranger d autant plus eonsidérable que les ondulalions seront plus prononcées. C est lá une expérience qui ne peut étre niée ni contestée, ni meme critiquée de bonne foi. Lite modification, meme fort legere, dans la forme de cette tole a done suffi pour changer complétement ses conditions de résistance aux effets de la tensión el de la compression combines, sans que ses dimensions,comme longueur, épaisseur, développé de sa largeur et sa qualité aient subí la moindre altération. f,°Ur comPléter les renseignements fournis par cette Notice, voici un extrait des tableaux d’expériences comparativa faites et publiées par omblaa™e et A ■ Segutneau, deux de nos plus halnles constructeurs, pour se rendre compte par eux-mémes de la résistance. dans de eertaines conditions des diverses formes de fer de construetion, au sujet de leur application á leur systéme de planchers en fer. Ces expériences ont été exécutées dans leurs atelier¡ de lavenue de Clichy, aux Batignolles, sous la direction d’un ingénieur, eléve distingué de l’École polytechnique, fort entendu dans cette matiére M. Paul Schwaeble. II est toutefois á regretter que., suivant les anciens errements, toules ces expériences aient été faites sous des charges inertes, ce dont il faut indispensablement teñir compte, comme aussi quelles ont eu lien par barre isolée, cintrée de 5 mülimétres par métre courant, el que, nayanfpas assisté á ees expériences, ne connaissant pos, par consequent, exactement les conditions dans lesquelles elles ont eu lieu, je ne saurais me prononcer sur leurs résultats, queje ne donne qu’á titre de simples renseignements.
TABLEAUX DE LA RÉSISTANCE
SOUS
POIDS
HAUTEURS
DES
CHARGES
U N IF O R M É M E N T
R É P A R T IE S
CHARGES CORRESPONDANT A DES FLEXIONS DE 5 MILLIMÉTRES PAR METRE DE LA PORTÉE DANS (EUVRES
COMME R C IA üX
SOUS
LES
PORTEES
SUIVANTES
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DES FERS
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»
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5,210
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»
8,000
5,280
3,680
2,880
2,080
1,600
1,280
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7,360
5,120
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14,880
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»
»
16,480
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8,530
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1,820
29
»
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17,600
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2,440
0 200
37k5008
»
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14,400
11,200
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6,720
5,760
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4,160
590“ 690“ 960“ 960“
T ou s c e s fers étant cintrés de 5 m illim étres par m étre cou ra n t, les ch a rges ci-d essu s in d iq u ées les ram enaient d on e á une lig n e h orizon tale.
10
—
Pour term iner cette Notice, je donne ci-aprés copie d ’une lettre adressée par M. V achot, arcliitecte fort distingue, de Rouen, á M. R igolet, un des plus grands construcieurs parisiens, au sujet d ’essais faits sur un plancher en fers Zorés, dont les deux poutres ou sommiers, supportant tout le plancher, étaient form ées de deux fers Zorés coniques de 0 m180 de hauteur, assemblés par leurs nervures au m oyen de rivets, suivant la disposition indiquée ’ par les figures 1, 2 et 3 de la planche III, et les solives en fers Zorés simples de O" 150 de hauteur. Dans cette expérience, faite avec une trés-grande intelligence on a e4i soin de soumettre le plancher a l’action d ’un violent choc et des vibrations qui en résultent.
« Monsieur RIGOLET, C onstructeur
a
P arís ,
« Amsi que vous le désirez, je vous envoie le relevé des opérations faites par la commission désignée par M. le Maire pour exam iner les planchers metalliques proposes pour les Docks et Entrepóts de la ville de Rouen. Les expériences qui restent á faire sur les planchers présentés par divers constructeurs n’étant pas term m ées, la commission n ’a pu encore se p rononcer sur le mérite de chacun d e u x ; je ne vous donne, en eonséquence que le résultat qui a été constaté sur celui que vous avez présenté. 1 « Les dimensions des travées étaient de 4m75' sur 4m25' d’axe en axe des colonnes. u Les deux sommiers étaient form és chacun de deux solives en fer Zorés de 0m180ra de hauteur et les solives espacées de 0n’97c d’axe en axe réunies par des voutes en briques creuses de 0m08° d ’épaisseur, étaient en méme fer Zorés de 0m150mde hauteur. . ’ « Au-dessus du plancher, on avait posé des lam bourdes en bois de cliéne de 0 m08c d ’équarissage, scellées au plátre, le tout recouvert de planches. Sur cette travée, représentant une surface de 20m18c, on a mis une charge de 40,000 k ilog., com posée avec des gueuses en fonte; cette charge est restée pendant hmt jours entiers. La m oitié de la charge a ensuite été enlevée et un poids de 500 k ilog ., élevé de trois métres de hauteur, est tom bé sur le m ilieu du plancher; ce poids était un baril de sable. « Ces différentes expériences ont parfaitement réussi, puisqu’aprés les épreuves les fers étaient revenus a leur état prim itif, á l’exception d’un sommier qui a perdu 0m0 0 /m de la fleche qu’il avait avant les épreuves; mais il faut rem arquer que les piliers en briques sur lesquels il était posé se sont fendus et déversés en sens contraire, ce qui a fait tordre ce som m ier. ,, <( A Prés * preuve du choc, on a rem arqué que la partie de volite oú le poids est tom bé était un peu ouverte dans un des joints; pour m oi, cela ne m étonne nullem ent, car cette voúte est restée plus de quinze jours sans abri, et a re<¿u une quantité considérable de pluie qui a nécessairement altéré les plátres qui ont servi a sa confection. « Je puis done vous dire que ce systéme de plancher me parait excellent et, de plus, q u ’il est charmant á la vue; vous com prenez que je ne parle ici que pour m oi, et que la commission est entiérement en dehors de cette appréciation. « \ oici les résultats des obser\ations, les mesures étant prises avec un emprunt de 0"T0' aux extrémités des piéces :
AVANT
NOM ENCLATURE DE
1er
LA
DES PIÉCES
CHA R P E N T E EN F E R
sommier de 4m60' de portée dans oeuvres.. .
2’
id.
Solives
4 60 4 17
id. id.
L,\ CHARGE
AI RES LE DÉCHARGEHEAT DE ÍO 000K
APRÉS MJIT JOURS
APRÉS LE I1ÉÜIARGEMENT
E t le c h o c d ’ un p o id s d e B00 k i lo g . d
’ une
ch arg e
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4 0 ,0 0 0
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. TOM EAN T
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DE 3
M ÉTRES
DE
COM PLET
HAUT
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Colé au milieu
Cote au milieu
Flcdiissemeut
Cote au milieu
Fléchis-emcnt
Cote au milieu
Flccliissement
0 ml1 3 m
0,n095m
0"’018m
0'"099m
0m014m
0 m106m
0,n007m
0 115
0 103
0 012
0 107
0 008
0 115
0 110
0 078
Le fléchissemenl de 0m007m
0 032
))
expliqué
ci-d e ssu s
com m e
étaut le résultat d ’un accident.
0 090
0 020
0 110
))
Les soin es ont subí, au m oment du choc, un abaissement de 0 m0l / m, mais clics se sont relevées ímmédiatement n R o u e n , c e 7 ju ille t 18C 0. * L'A rc hitecte a d jo i n t de la v ille d e R o u e n , c h a r g e d e la co n stru c tio n d es E n tr e p ó t s -D o c k s ,
« Signé : VACHOT. »
II ressort de l expérience si remarquable indiquée dans cette lettre que les fers Zorés assemblés par leurs nervures (Fig. 1 á 6, pl. 3), ce qui permet de gradtter leur hauteur jusqu á 0 d00 , avec les dimensions actuellement fabriquées, ont une limite d élasticité plus que double de relie indiquée plus haut pour les fers Zorés simples Hermilage ele Rosangat, 1 8 6 0 -1 8 6 2 .
G .-F .
ZO RÉS.
I 5- S - — ( e précéde, appuyé des milliers de tonnes de fers Zorés déjá employées dans des travaux de toutes sortes, réfute suffisamment les assertions hasardées qui se sont déjá et qui pourt'ont encore se produire contre la supériorité de mes fers. Les faits ne se réfutent que par des faits et non par des calculs théoriques reposanl sur des bases plus ou moins exactes, souvent fausses, ou par des dires et écrits émanant d'amours-propres et surtout d’intéréts froissés. q _p /
DES PLANCHES DE L ALBUM
PLA NC H E I P r o fils cíes F e r s Z o ré s c o n iq u e s F igures 1 á 12. — Profils, grandeur d’ exécu tion des fers Zorés coniques de o ra060m á
0m3 2 0 m, 0m360m, fo n tq u e les fers Zorés coniques n ’ont en core été fabriques que ju sq u 'á 0ra2 0 0 n‘
0m200mde hauteur, avec cotes indicatives de leurs dim ensions et de leurs prop ortion s, des poids
de h au teu r; mais pour des com m andes spéciales, dont l ’im porta noe couvrirait les frais de cylindres
et cu be du métre linéaire et de leur développé dans le sens de leur largeur.
nécessaires á la fabrication , les usines qui les fabriquent sont en m esure de les exécuter ju sq u 'á
La facilité et F économ ie que donne l’assem blage de ces fers par leurs nervures, au m oyen
une hauteur de 0ra3 0 0 m (Voir Ies P rofils 2 et 3 , P lanche X V I). Se repórter á la n otice qui p reced e, pou r ce qui con cern e la résistance de ces fers.
de boulons ou de rivets (F igures 1 á 6 , P lanche III), en perm ettant de porter leur hauteur de o m200m á 0 m4 0 0 m en passant par les graduations de ora2 2 0 m, 0” 2 4 0 m, 0m2 6 0 m, 0m280m, 0m3 0 0 m,
P L A N C H E II P ro fils d es F e r s Z o ré s tro n q u é s et a r r o n d ís F igures l á 6. —
P rofils, grandeur d ’ exécu tion des fers Z orés tron q u és, de o m080ra á
|
P igures i á 9.
o"1180m de hauteur, avec les cotes indicatives de leurs dim ensions et de leurs prop ortion s,
Profils, grandeur d ’exécu tion des fersZ orés arrondis de 0“’ 0 8 7 m á on’ 258"'
de diam étre intérieur exact, avec cotes indicatives de leurs dim ensions et p rop ortion s, des poids et cu be du métre linéaire et de leur dévelop p é, qui sont les mém es que ceu x des fers Z orés co n i
des poids et cubes du métre linéaire et de leur développé dans le sens de leur largeur. (V o ira la P lanche X V I et derniére les profils 4 , 5 et 6 pou r les hauteurs de o m200m á o m300m, non en core
ques d ’épaisseur an alogu e, dont ils ne diflérent que par un seul poin t, celui du cintrage régu lier des lam es latérales.
exécutés au m om ent de la publication de cet A lb u m .) A des hauteurs etsou s des portées ég a les, la résistance des fers Z orés tronqués est réguliére-
J ai, cu effet, été conduit á cette fo im e de fer par la dém on stration , dans m es brevets,
ment d un dixiém e en sus de celle des fers Z orés c o n iq u e s; pour eonnaitre la résistance d ’ un fer
des différences, effectives et raisonnées, si grandes, qui existent entre les fers Z orés et Ies diverses
Zorés tron qu é, il suffit done de se repórter aux tableaux de la résistance des fers Z o r é ? coniques et
form es de rails dits Barloxv, B runel, am éricains, e t c ., exécutés ju squ ’ á ce jo u r.
d ’ajouter un dixiém e au poids indiqué pour le fer Zorés eonique de hauteur et portée analogues.
Les fers Zorés arrondis, sans préparation préalable et tels qu ’ils sont obtenus au lam in oir,
L a d isp osition particuliére des fers Z orés tronqués donne a leur application á la con stru c-
peuvent étre em ployés, avec Ies avantages de Féconom ie et de la solidité c o m m e t r a v e r s e s
tion des tabliers de ponts et des navires, des facilités exception n elles, aussi sont-ils tout particu-
d es v o ie s fe r r é e s
liérem ent destinés a c e s sortesd e travaux, com m e nous le verrons aux Planches X á X V L
(Voir P lanche X^ I), gouttiéres, ch én au x, rigoles, ean ivau x, e t c ., etc.
( Voir Planche III).
PLANCHE III A s s e m b la g -e s et d isp o sitio n s d iv e r s e s d es F e r s Z o rés F igures l á 6.
E lévations, coupes et plans de deu x fers Zorés con iqu es et de deu x fers
Zorés tronqués, assemblés par leurs nervures au m oyen de rivets ou de petits bou lon s, pour form er des lon grin es, des poutrelles, des som m iers, d es. poitrails, des baux de navires, des ferm es de* com bles et m ém e de sim ples solives de grande portée ou d e grande puissance. Les fersZ orés ainsi assem blés ont une résistance plus que double de celle de chacun des fers form ant l ’assem blage.
( Voir á la fin de la N otice les expériences faites, sur deux som m iers en fers Z orés coniques ainsi assem blés, par M . Vachot, architecte de R ou en .) L es lignes ponctuées, dans les coupes 2 et 5 , indiquent les bandes de fer ou de tole que Fon peut et doit m ém e toujours placer entre les nervures des fers Z orés pour étre assem blées avee elles et don ner á tout l’assem blage une plus grande solidité. ( Voir á la P lanche X V I et derniére, F igures I 8 e t 18 b is,d es dispositions de baux ou poutres, com posés de deux fers Z orés tron qu és,
et arm és intérieurem ent avec des fers m éplats, en T
o u corn iéres assem blés en croix).
F igures 7 á 9. — E lévation, cou pe et plan de deux fers Z orés tron qu és, assem blés par
leurs som m ets au m oyen de forts rivets, ou bou lon s, avec réunion de leurs nervures par des brides en tole ou en fer m éplats, et des riv e ts, de facón á form er une ferm e ou poitrail, d ’ unc
•
deux fers Zorés coniques de 0ml 6 0 m form ant une double nervure h aut et b a s ; ces ferm es, dont les extrém ités étaient encastrées dans des sabots tn fonte exécutés ad hoc, on t supporté la charge énorm e de 3 0 0 ,0 0 0 kilogr. uniform ém ent répartie, ne laissant, aprés son en lévem en t, qu ’une flexión perm anente insignifiante, et cela sous une portée dans ceuvres de six métres. F igures 1 9 á 24
— P lans, coupes et élévations de fers Zorés tronqués et arrondis recou -
verts d’ une plaque de tole ou de large feuiUard, pour étre em ployés com m e gargou illes de Irottoirs et de dessous des portes coch éres, can n ivau x, rigoles, e t c ., etc. Les avantages principaux qui résultent de cette application des fers Zorés s o n t : 1° une solidité á l ’épreuve de la casse si fréquente des mém es objets en fo n te ; 2° la facilitéd ’ obtenir d esp iéces d ’ un seul m orceau sur une trés-grande lo n g u e u r; la possibilité de supprim er une grande partie des nom breux points d’appui réclam és indispensablem ent par Ies mém es objets en fon te, les fers Z orés form ant ferm e par eu x-m ém es. Quant á leurs prix de revient, si Fon veut faire la part des avantages ci dessus, ils sont plus avantageux que ceux de la fonte dont le poids est beaucoup plus considérable, si le prix d e la tonne est m oins élevé.
résistance d ’autant plus grande que l’ensem ble d ’une ferm e ainsi construite est la disposition qui
F igures 25 á 3 3 . É lévalions, coupes et plans de fers Z orés arrondis, réunis par leurs nervures au mox’ en de rivets ou de petits bou lon s, pour étre em ployés com m e tuyaux de co n -
se rapproche le plus des conditions rationnelles de grande puissance verticale et horizontale.
duite de toute sorte, avec indications de leurs m odes d ’assem blages et de raccordem ents.
(V oir á la P lanche X V I, F igure 19, une disposition de ferm e de ce systém e com binée pour reeev oir les retom bées d ’une double vou te.)
Par suite de leurs prix de revient beau coup plus élevés que ceu x des tuyaux en fonte, á cause de la m am -d'oeuvre que nécessite leur assem blage par leurs nervures, les fers Zorés arrondis
F igures 1 o á 18. — Elévations, coupes et plans de diverses dispositions de ferm es, poi
seront fort peu em p loyés com m e tu y a u x ; j ’ai seulem ent voulu indiquer ic i, une des si n om -
trails, e tc .,d e trés-grande puissance,exécutées au m oyen de feuilles d etólep la céessu rch a m p , assem
breuses applications dont ces fers sont susceptibles dans l ’m dustrie. Je dois cependant signaler,
blées haut et b a s, au m oy en de rivets, avec des fers Z orés form ant nervures destinés á don ner á ces
qu en plus des avantages indiqués ci-dessus pour les gargou illes, can iveau x, e t c ., e t c ., et que
toles la rés stance horizontale qui leur m an qu e. La hauteur des fers Zorés ainsi em ployés, doit
présentent égalem ent Ies tuyaux en fers Zorés, ils offrent en core la facilité de pou voir étre dé-
étre ealculée d ’aprés la hauteur et l’épaisseur des feuilles de tole á arm er , lesquelles doivent
m ontés et ouverts pour les n ettoyages intérieurs, en ayant soin de faire l’ assem blage de leurs nervures au m oyen de petits boulons. -
elles-m ém es étre calcu lées d ’ aprés les portées et les ch arges sous lesquelles elles doivent travailler. Dans cette application des fers Z o ré s, i l s é c o n o m ie d e p lu s
de
cen t p o u r
cen t
d o n n e n t , á r é s i s t a n c e é g 'a l e , u n e sur les fers corniéres em ployés, ju sq u ’ á ce
jo u r , pour l ’arm ature de cette disposition de ferm es en tole.
F igures 34 á 50. — É lévations, cou pes, plans et détails d ’ex écu tion , de diverses applica tions des fers Zorés coniques et arrondis pour l ’exécution de piliers ou colon aes triangulaires.
quadrangulaires et ron d s, avec bases et chapitcaux en fon te, sim ples ou orn és, pleins ou ereux,
Deux ferm es étant exécutées suivant la disposition indiquée par les F igures 13, 14 et 15,
suivant les exigen ces des travaux auxquels ils sont destinés. Ces piiliers peu vent, au besoin , reee-
eteom p osées ch acun e d’une feuille d e tole de 0mS00m d e hauteur, sur une épaisseur de 0m015m,
voird a n s leur intérieur une puissante arm ature en fer corn iéres, ou en sim ple T , assemblés en croix et avec les nervures des fers Zorés. ( Voir la F igure 17 de la P lanche X V I et derniére.)
arm ée á la partie supérieure de deux fers Z orés coniques de 0mi8 0 m, et á la partie inférieure de
PLANCHE IV Arm aíures et suspensions des Fers Zorés Figures l á 10. — Elévations, coupes, plans renversés et détails d’exécution des arma-
Le prix des armatures varié suivant la liauteur des fers Zorés, le diamétre des fers ronds
tures en fer avec une ou trois contre-ñches ou bieilles, appliquées aux fers Zorés tronqués ou
employés comme cordes et les dimensions des fers méplats ou des piéces de fonte, employés
coniques. Je ne saurais trop appeler l’attention sur la faeilité et le peu de dépense que pré-entent les armatures des fers Zorés et les avantages qui en resulten!, en peraiettant de donner á ces
comme bielles; eependant, il reste entre o fr. 75 e. mínimum et 2 fr. 50 c. máximum par métre courant, tous frais compris.
fers, surtout pour les grandes portées, une augmentation considérable a la résistance qui leur
Dans les planchers dont la partie inférieure doit étre plafonnée, la liauteur de Fuñique
est propre, eu combinant la bauteur des fers Zorés avec le diamétre de la corde ou sous-tendeur, et
bieille doit étre ramenée á celle de la liauteur du fer Zorés qu’ elle est destinée á armer; mais
la hauteurde la bielle ou contre-fiche. Ainsi, par exemple, la limite d’ élaslicité, sous une portée
alors, l ’augmentation de résistance des fers Zorés est seulement d’un quart en sus, la longueur
dans ceuvres de six métres et une charge vive, d’un fer Zorés conique de 0 "150™ de liauteur, coá-
des bielles jouant un role capital, dans ce systéme d’armature, au point de vue de l’augmenta-
tant 6 fr. le mitre courant, pcut étre portée de 2,500 kilog. á 5,000 Icilog. au moyen d’ une armature composée d’une corde de 0m016m de diamétre et de trois bieüles, dont cello majcure de 0m450 de liauteur; la portée restant la méme et le prix de revicnt da métre courant étant seulement de 8 fr. au lieu de 6 fr. Un plancher en fer Zorés ainsi armé donnera, pour une portée
tion de résistance des fers ainsi armés; résistance additionnelle qui augmente ou diminue en
et une résistance égales, une économie de plus de 75 pour 100 sur un plancher en fers en I or-
balcons, vérandas, passerelles et ponts suspendus. Dans ce genre de travail, les fers Zorés
raison de l’augmentation ou de la diminution de la liauteur méme des bielles. F igures 11 á 2 3 .— Elévations, coupes,plans renversés et détails d’exécution desystémes
de suspensión des fers Zorés simples ou assemblés, dans leurs applications á la construction des
dinaires, dont la forme rend presque impossible une semblable armature qui, d’ailleurs, serait
coniques et tronqués donnent une solidité, une facilité dans l’exécution et la pose et une éco-
sans but, les fers en I ordinaires manquant non par défaut de forcé verticale, mais bien par défaut
nomie dans le prix de revient, que toutes les personnes compétentes apprécieront au premier
de forcé horizontale ou latérale, que ne ferait qu’augmenter ce systéme d’armature.
aspect, et que ne peuvent donner aucune des formes de fer exécutées jusqu’á ce jour.
PLANCHE Y Entretoisag’es divers des Fers Zorés Ainsi qu’il est démontré dans la notice qui préeéde, si l’entretoisage, dans l’application
et de morccaux de fer bandelette ou feuillard placés á un écartement donné Cet entretoisage
des fers en I á la construction des planchers, joue un róle capital, indispensable méme, a cause
des nervures des fers Zorés est applicable á ceux de ces fers qui sont destinés á étre employés
de leur manque d’assiette et de forcé latérale, il n’en serait pas de méme pour les fers Zorés qui
isolément, armés ou non, pour poitrails, par exemple, ou dans des constructions du genre de
trouvent dans leur forme l’assiette et toute la forcé dont ils ont besoin, en réduisant ainsi les
celle indiquée á la Planche suivante VI, pour le 9e systéme de plancher.
fonctions de l’entretoise á une seule, celle de chainer les murs dans le sens transversal á celui des
F igures 4 á 6. — Coupe, élévation, plan renversé et détails d’exécution de la réunion
solives; si, par suite de cette assiette méme et de la puissance de résistance qui en découle et
catre elles des nervures d’un fer Zorés tronqué sur toute leur longueur, de facón á former un
qui permet de les distancer de 1 métre, écartement mínimum, á 3 métres, d’axe en axe, et de
tube rectangulaire complet, au moyen d’un large feuillard ou d’ une bande de tole flxé aux
s’en servir alors, non plus comme solives mais bien comme sommiers ou poutres, ils ne tri-
nervures par des rivets. Les fers Zorés ainsi préparés peuvent, avec avantage, étre employés
plaient le róle de l’entreloise en la faisant servir comme chaine, comme entretoise et comme
comme poitrails cu comme sommiers dans une construction du genre. du 10® systéme de plan
solive tout á la fois, d’oü découle, en partie, l’économie si considérable que donne l’emploi des
cher de la Planche VI.
fers Zorés sur celui des fers en I , dans la construction des planchers.
F igures 7 á 9 e t i 3 á l 8 . — Coupes, élévations, plans renversés et détails d’exéeution
Les profils d’entretoises en fers méplat, corniére et e n T , indiqués, grandeur d’exécution,
d’entretoisages des fers Zorés au moyen de fers bandelette, corniére inégale et en T , placés sur
par les F igures i o, 13, i 6 ,1 9 et 25, sont ceux des dimensions de ces fers qui conviennent á l’écar-
champ, coupés sur des longueurs proportionnées á l’écartement des fers Zorés et dont les extré-
tement mínimum des fers Zorés entre eux, 1 métre d’axe en axe. II va sans dire que les dimen
mités, déeoupées á l’emporte-piéce, s’emboitent sur les nervures des fers Zorés, quise trouvent
sions des sommiers comme celles des entretoises doivent augmenter en raison de l’ écartement
ainsi chainés et rendus solidaires entre eux.
entre eux des fers Zorés, et par conséquent en raison de l’augmentation de la charge qu’ils doi
F igures 10 á 12. — Coupe, élévation et plan renversé d’un systéme de chainage et
vent porter. Ainsi, si dans un écartement des fers Zorés d’un métre d’axe en axe, la lame verticale
d’entretoisage des fers Zorés au moyen de bandelettes d’un seul morceau fixées en-dessous des
d’une entretoise en fer bandelette, en T
nervures des fers Zorés au moyen de petits boulons ou de rivets, et dont les extrémités, en queue
ou en corniére, est de om025m de hauteur, elle devra
étre, t o u t e s p r o p o r t i o n s g a r d é e s p o u r s e s a u t r e s d i m e n s i o n s , de om030m
de carpe, sont scellées dans les murs qu’elles doivent chainer. Ce systéme est spécialement appli
pour un écartement de l mlo c. a i ml 5 c. d’axe en axe, de om035m pour un écartement de 1ra
cable aux planchers dans lesquels les solives ou sommiers, trés-espacés d’axe en axe, sont reliés
20 c. á l"'25 c. d’axe en axe, de 0m0 í0 m pour un écartement de l m30 c. a l m35 c ., de 0n‘045ra
entre eux par des voütes en briques creases ou pleines, ou en carreaux creux en plátre.
pour un écartement de i ,n40 c. á l m45 c ., de 0m050m pour un écartement de l ra50 c. á l m55 c .,
Figures 19 á 21 et25 á 27. — Coupes, élévations, plans renversés et détails d’exécution
et ainsi de suite. Seulement, depuis l'écartement de l m50 c. jusqu’á 2m et 2m50 c. d’axe en axe,
d’un systéme d ’entretoisage des fers Zorés simples ou assemblés par leurs nervures, composé de
l’entretoise, qui offre le plus d’économie comme prix de revient réuni á la plus grande solidité,
frettes, boites ou chaises en fer plat soudé á chaud, decoupé á l’emporte-piéce aux deux endroits
est celle exéeutée en fer Zorés de 0m060m de hauteur (Figure l , Planche I) fabriqué tout
qui doivent livrer passage aux extrémités des entretoises en fers méplat, corniére, en T , ou
spécialement pour cette destination et celle des chevrons dans les combles et toitures, comme
plutót en petits fers Zorés, qu’elles servent á fixer sur les nervures des solives, ou sommiers, au
aussi l’entretoise en fers Zorés de omosomde hauteur (Figure 2, Planche I, et Figure i , Planche II)
moyen de goupilles placées entre les montants des frettes, chaises ou boites et les lames latéra-
pour les écartements de 2m50 c. á 3 métres d’axe en axe ; quand á l’ augmentation de la dimen
les des sommiers ou solives. Je recommande ce systéme comme réunissant au plus haut dégré la
sión des fers Zorés selon les divers écartements ci-dessus, il faut se repórter aux tableaux de leur
facilité dans la mise en place et la solidité dans l’ensemble, et qui se trouve complétement déve-
résistance publiés dans la Notiee.
loppé par les F igures i l á 16 de la Planche XVI et derniére.
(N ota. — Les dispositions de cette Planche ne permettant pas de donner les profils des entretoises en fers Zorés, de grandeur d’exécution, comme je le fais pour les autres formes de fe r; il faut done se repórter aux Planches oír ces proflls sont indiqués et qui sont les Plan ches I et II.) F igures 1 á 3. — Coupe, élévation, plan renversé et détails d’exécution de l’entretoisage,
ou réunion entre elles des nervures d’un ler Zorés conique au moyen de petits boulons ou rivets,
Figures 22 á 24. — Coupe, élévation et plan renversé d’ un systéme d’entretoisage des
fers Zorés tronqués au moyen de fortes planches ou demi-madriers, posés á plat en dessous des nervures et sur le sommet des fers Zorés auxquels ils sont fixés par des clous á vis et servent tout á la fois d’entretoises, de lambourdes, de parquet et de plafond. Ce systéme est indiqué pour les localités ou les matériaux, servant aux hourdis, sont á des prix eleves ou difñciles á se proeurer, comme aussi pour les habitations rustiques.
PLANCHE VI Application des Fers Zorés a la construction cíes Plancliers Dans les dix 'Systémes d’ application des fers Zorés ala construction des planchers qui sont
dont les solives en fers Zorés coniques, ancrés comme ci-dessus, sont entretoisées au moyen de
indiqués sur cette Planche, l ’espacement des sommiers ou solives entre eux est celui mínimum
simples carillons reposant sur les nervures, oú ils peuvent, au besoin, étre maintenus par un til
d’un métre d’axe eu axe; il importe done de ne jamais perdre de vue ce qui est dit ci-dessus,
de fer allant de l’ un á l’autre en dessous de la solive, hourdis plein en plátras, ou en béton, ou
á la légende de la Planche V , qu’en raison de leur puissance de résistance, qui découle de
au mortier de chaux; parquet en point de Hongrie sur lambourdes scellées au plátre. Ce systéme,
l’ assiette qui leur est naturelle, les fers Zorés peuvent, mieux que tous autres et sans ineonvé-
Fundes pluséconomiques, enremplacant lé hourdis plein, p a r u n H o u r d i s d e l ’ é p a i s -
nients, étre espacés jusqu’ á trois métres d’axe en axe ou méme au-delá, en augmentant proportionnellement leur hauteur, c ’est-á-dire leur forcé et celle des fers qui les entreloisent et qui
s e u r s t r i c t e m e n t n é c e s s a i r e p o u r f o r m e r l ’ e n d u i t d u p l a f o n d , disposition de hourdis que je ne puis trop recommander de toujours employer, ou du moins 1c plus
servent tout á la fois de solives, de chaines et d’entretoises. Dans les huit premiers systémes on
souvenl p o sib le , n’est applicable, toutefois, comme systéme d’entretoisage qu’ aux planchers
peut augmenter considérablement la résistance de chaqué sommier ou solive au moyen de l’ar-
qui ne réclament pas indispensablement un chainage transversal. Si les modes de hourdis indi
mature á courte et unique bielle, indiquée á la Planche IV, flg. I á 3 ; quant aux 9me et lOme
qués sur cette Planche sont presque tous massifs, c’est uniquement pour faire voir qu’on peut
systémes, dont les solives apparenteset isolées sont destinées á recevoir les plus lourdes eharges,
les employer aussi bien avec les fers Zorés qu’ils le sont avec les fers I . 3 e s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale et plan d’ensemble d’ un plancher en
on peut augmenter leur résistance jusqu’au double de celle qui leur est propre, au moyen de l’armature á longue bielle, fig. 4 á l o , Planche IV.
fers Zorés coniques ancrés comme dans les deux systémes précédents; chainage en L r méplat posé á plat en-dessous des nervures des fers Zorés qu’il relie entre elles et auxquelles il est fixé
l ' r s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale etplan d’ensemble d’ un plancher en fers Zorés coniques, dont les extrémités sont ancrées dans les murs qui les portent au moyen
au moyen de petits boulons ou de rivets, puis scellé par ses deux extrémités disposées eu queue
d’un morceau de fer rond ou carré passant dans un trou pratiqué au sommet des fers Zorés,
de carpe dans les murs qu’il relie entre eux, lattis en fantons, hourdis en augets au plátre ou
entretoisés et chainés avec des bandelettes ou fers méplats découpés á l’ emporte-piéce á leurs
au mortier de chaux; parquet en frises clouées sur lambourdes scellées au plátre ou á la chaux.
extrémités et placés sur cbamp sur les nervures des fers Zorés qu’ils emboitent et relient entre
Ce systéme est surtout applicable aux planchers dont les quatre murs de souténement ont
elles, hourdis avec carreaux creux en plátre ; carrelage ordinaire.
besoin d’étre solidement reliés entre eux. 4 P s y s t é m e . — Coupe transversale ct longitudinale et plan d’ensemble d’ un plancher
2" s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale et plan d’ensemble d’un plancher
— 13 — en fers Zotes coniques anerés coinnie il est dit ci-dessus, entreloisés et cliainés au moyen de petits
morceaux de bandelettes ou de feuillards placés de dislance en distance. L’entretoisage a lien par
fers en T coupés suivant l’écartement des fers Zorés entre eux, et dont les extrémités sont déeou-
les madriers ou plats-bords qui composent le parquet, et qui sont solidement fixés par de forts
pées á l’cmporte-piéce de facón á emboiter faeilement les nervures des fers Zorés qu’elles relient
boulons sur le sommet des fers Zorés, qu’ils relient entre eux en les rendant solidaires. Ce genre
entre elles tout en rendant les fers solidaires ; lattis en fantons; hourdis en briques creuses;
de plancher, spécialement destiné aux ateliers et entrepóts, peut aussi faeilement qu’uíilement
carrelage de fantaisie en marbre blanc et n oir; excellent systéme ainsi que le suivant.
recevoir le systéme d’armature á longue bielle, ou contre-fiche, indiqué á la Planche IV.
5 e s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale et plan d’ensemble d’ un plancher
1 0 1' s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale d’un plancher en fers Zorés
en fers Zorés tronqués, anerés córame il est dit pour les précédents, entretoisés et cliainés avec
coniques anerés de la méme maniérc que tous les précédents, apparents seulement h leur partie
des fers comieres inégales, coupés suivant l’écartement des fers Zorés entre eux et dont les
inférieure, dont les nervures, sur toute la longueur des fers Zorés, sont réunies par un largo fer
extrémités,
découpées ti l’emporte-piéce , emboitent faeilement les nervures des fers Zorés
plat ou tole et des rivets, de facón á former un tube triangulaire eomplet. Entretoisage et hourdis
qu’ ils relient entre elles en rendant ces fers solidaires; hourdis avec earreaux creux en plátre;
au moyen de solides voules en briques creuses et de plátras ou béton, recevant le parquet en
parquet en frises cloué sur lambourdes scellées au plátre. Ge systéme ne difiere done du précé-
bitume ou asphaite. Ce systéme de plancher, auquel on peut également et utilement appliquer
dent que par le profil du fer servant aux entretoises.
les armatures indiquées á la Planche IV, est spécialement destiné aux planchers de sol et de sous-
6 C s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale et plan d’ensemble d’un plancher dont lessolivesen fers Zorés tronqués, anerés comme il est dit ci-dessus, sont chainées et entre-
sol dans les constructions ordinaires, et aux casemates dans les fortifieations, dont ils peuvent remplacer les volites avec un avantage considérable dans le prix de revient.
toisées au moyen de fortes lambourdes en bois encasti ant de 0m0 i5 má 0"'020mia partie supérieure
Afín de pouvoir indiquer sur eette planche l’application des divers modes de parquetage
des solives ou sommiers, anerés dans les murs transversaux, sur lesquels elles reposent par leurs
et de carrelage employés dans les constructions, j ’ai du faire figurer dans ces differents systémes
extrémités et recevant un parquet de fantaisie; plafond en frises clouées sur des tasseaux
de plancher plusieurs hourdis massifs bien qu’exécutés avec des briques ou des earreaux creux ;
placés á l’intérieur des fers Zorés, oü ils sont maintenus par des clous á vis ou des goupilles. Ce
mais je lépete ce qué je dis plus haut et dans la Notice, c’est que le meilleur mode de hour-
systéme, ainsi que le suivant, est spécialement destiné aux loealités oú le plátre et la chaux font
dissage á employer avec les fers Zorés, et qui est applicable á tous les systémes á hourdis massifs
défaut, ou bien aux constructions champétres.
indiqués sur eette planche, est celui qui consiste á ne donner au hourdis que l’épaisseur néces-
7 e s y s t é m e . — Mémes dispositions que celles du systéme précédent, dont elles ne
saire pour former le plafond, comme l’ indique la coupe G. D . du troisiéme systéme; ou bien
difíérent que par le plafonnage exécuté au plátre sur lattis cloué sur lambourdes fixées aux
encore le hourdis en briques creuses trés-plates, formant avec l’enduit du plafond une épaisseur
nervures des fers Zorés par des clous á vis; parquet de fantaisie.
de 5á 6 centimétres au plus. Ces hourdis, dont s’accommoderaient simal les fers en I , augmen-
8 ° s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale etplan d’ensemble d’un plancher
tent au eontraire la résistance des fers Zorés de tout le poids inutile enlevé aux hourdis massifs.
en fers Zorés tronqués, anerés comme les précédents, chainés et entretoisés au moyen de fers
Les différenees si grandes qui, suivant les loealités et la fluctuation des cours, existent
bandelette, en T , corniéres ou Zorés de petites dimensions, dont les extrémités, coupées
tant dans le prix d’acquisition des fers qne dans celui de la m ain-d’oeuvre que nécessitent leur
d’équerres, ou mieux encore suivant l’ obliquité des lames latérales des solives ou sommiers,
application, rendent á peu prés impossible l’établissement d’ un tableau régulier du prix de
passent dans les découpures faites acl hoc, á l’emporte-piéce, dans les frettes, boites ou chaises
revient du métre superficiel d’ un plancher en fers Zorés sous des portées et des charges données
en fer méplat soudées de facón á emboiter faeilement les sommiers, sur les nervures desquels
on peut toutefois considérer comme minimum du prix d’acquisition de la charpente en fer,
elles servent á fixer les entretoises, au moyen de goupilles passant entre les frettes ou chaises et
compris pose, celui de 40 fr. les 100 k ilog., et comme máximum celui de 50 fr. les 100 kilog.,
les lames latérales des sommiers, qui se trouvent ainsi rendes solidaires les uns des autres;
quelles qne soient les portées dans ceuvres, les charges á porter et les loealités, sans sortir de France
hourdis avec earreaux creux en plátre; parquet en point de Hongrie posé sur bitume chaud. Ce
eependant, et en prenant pour base du cours des fers au coke celui de 25 fr. les 100 kilog.,
systéme, un des meilleurs comme facilité dans la pose, solidité dans l ’ensemble de la construction,
premiére elasse, qui est le cours actuel (juillet 1862).
et méme comme prix de revient, est applicable dans toutes les conditions, les plus fáciles comme
Les prix ci-dessus ne s’appliquent qu’aux charpentes en fers Zorés simples; pour les
les plus difficiles que peut présenter l’établissement de certains planchers. (Voir F igures 11 a iG,
planchers en fers Zorés armés de cordes et de bielles, ils doivent étre augmentés de 5 fr. par
Planche XVI et derniére, des détails eomplémentaires de ce systéme de plancher.)
100 kilog., et pour eeux composés de fers Zorés assemblés par leurs nervures ou avec des bandes
9 “ s y s t é m e . — Coupes transversale et longitudinale d’ un plancher en fers Zorés tronqués apparents et isolés, dont les nervures sont reliées entre elles au moyen de rivets et de
O B S E R V A T IO N
de tole ou de larges fers plats, ils doivent étre augmentés de 10 á 15 fr. par 100 k ilog., suivant l’écartement des rivets entre eux et le poids des fers Zorés ainsi assemblés.
T R E S-IM P O R T A N TE
Un granel nombre de perm utes m’ayanl dit avoir ¿té délournées de l'emploi des fers Zorés pour l’établissement de planchers, par la crainte ou elles élaient d’étre inquiélées par MM. Pombla et Séguineau, qu’elles croyaient seuls brevete? pour l’application de ces fers a la construction des planchers, je crois devoir rassurer le public contre eette crainte chimérique. Moi seul suis brevete en France et en Belgique, et seul je puis Xétre pour l’application des fers Zorés a la construction des planchers, que ces fers soient employés isolément comme solives, fermes, poutres ou poitrails, ou pour ces diverses applications réunies ou combinées. L ’application des fers Zorés, d’ aprés les divers et nombreux systémes indiqués dans cet álbum, peut done toujours avoir lieu par le public , sans crainte d’étre inquieté, j e m’en porte garant, s’ il asoin d’exiger la marque des forges et celle de fers Zorés sur les fers quil emploie. MM. Pombla et Séguineau ont bien un brevet parfaitement en régle pour un excellent systéme de planchers en fers I ou en fers Zorés, mais ce brevet, en ce qui concerne les planchers, n’ est valablc que pour la fagon d’assembler les solives entre elles et de les fixer sur les poutres ou sommiers. Quant au systéme d’établissement d’un plancher au moyen de poutres, sommiers ou poitrails entretoisés par des solives de plus petite dimensión, calculées d’aprés leur portée et leur écartement, c’ esl un mode de construction qui remonte aux époques les plus reculées, et les planchers en bois des plus ancicnnes constructions connues sont ainsi faits. Plusieurs de nos construcleurs avaient cru pouvoir, il y a quelques années, prendre des brevets pour l'application des fers méplats, en T simple et en double I , a eette disposition de planchers, mais ayant été a méme de reconnaitre ensuite le manque de validité de ces brevets, ils les ont laissé tomber dans le domaine public, oü se trouvaienl déjee les systémes d’assemblages servant a l'établissemenl desdits planchers. S i dans cet álbum je ne donne aucun dessin descriptif de eette disposition de plancher, c’est qu’elle est lellement connue et praliquée que cela m’a semblé toul-a-fail inutile, surtout aprés les données fournies par les figures l i a 16, planche X V I et derniére.
PLANCHE VIL Applications des Fers Zorés d la construction des Gintrag-es, des Édiafaudages fixes et mobiles, des Tours de sigmaux, Balises, Pilotis, Jetées, etc. F igure 1. — Élévation d’ensemble et coupe transversale d’un cintrage mobile roulant
F igures 10 et 11. — Vues d’ensemble des élévations transversale et longitudinale d’ un
pour échafaudage de voútes de grandes portées avec fermes, jambes de forcé, rails et longrines
systéme d’échafaudage roulant, servant de grue mobile, exécuté en fers Zorés avec addition de
en fers Zorés coniques et tronqués, et qui est combiné d’aprés celui qui a servi á l’établissement
fers en I á largos ailes, pour les longrines du cliariot et les sabliéres, et dont les figures 12 á 16
des voñtes du canal Saint-Martin, á París.
donnent les détails d’exécution et les prineipaux assemblages. En supprimant le cliariot, le
Figures 2 á 5. — Détails des assemblages des jambes de forcé á leurs parties supérieure
ct inférieure.
méme systéme est applicable á la construction des échafaudages et grues fixes des dimensions les plus grandes, pour servir á l’édification des monuments les plus gigantesques. Ce systéme d'échafaudage par sa légéreté, sa solidité, la facilité de sa pose et son prix de
F igures 6 á 9. — Détails d’exécution du cliariot recevant les extrémités des cintres. Pour
revient peu élevé, peut aussi étre employé avec de grands avanlages pour la construction des
eette application des fers Zorés, comme pour toutes celles qui suivent, le dessin donnant les
tours de pilares et de signaux, des balises, des fléches de clocher, ainsi que des pilotis et des
explications les plus exactes, les plus compréhensibles et les plus eomplétes qui puissent en étre
jetées, car on peut lui donner toutes les formes ronde, triaugulaire, rectangulaire, pentagonale,
faites,celles écrites sont abrégéesautantque possible et se bornent á des indicationsindispensables.
hexagonale, etc., et la puissancc de résistance exigée par ces divers travaux.
PLANCHE V III Applications cíes F ers Zorés a la construction cíes Combles ele grandes portées, etc. Figure 1. — Élévation d’ensemble d’un comble de 50 métres de portée dans ceuvres,
et coupe d’une partie de la consolé en fonte recevant l’extrémité des fermes. Quelque consi-
avec arbalétriers en fers Zorés coniques réunis par leurs nervures au moyen de rivets et
dérables que soient les portées indiquées pour ces combles, elles ne sont pas eependant celles
solidement assemblés, á leurs points de jonction qui ont lieu sur les tétes de bielles, ou contre-
máximum qu’il soit possible d’atteindre, et je suis convaincu qu’en donnant des proportions
fiche?, au moyen de fourrures en fonte, de fortes plaques de tole, ou larges feis méplats et de
suffisantes aux fermes exécutées d’aprés ces systémes, les portées de eent métres dans ceuvres
boulons.
peuvent étre entrepiises dans de bonnes conditions de solidité, aussi bien contre les charges
Les Figures 2 á 7 donnent tous les détails d exéeution des prineipaux assemblages avec
produites par la neige et l’ ouragan que contre les effets de la dilatation.
vue perspective et coupe des sabots en fonte recevant les extrémités inférieures des arbalétriers.
Ayant indiqué, dans la premiére partie de mon recueil, á la légende de la planche XXXIV,
F igure 8. — Élévation d’ ensemble d’ un comble dit systéme américain, de 60 métres de
Ies proportions qui doivent exister dans le diamétre des fers ronds employés pour cordes ou sous-
portée dans ceuvres, avec fermes composées de croix de Saint-André, en tole découpée ou en fer méplat, armées haut et bas avec quatre fers Zorés tronqués formant une double nervure;
tendeur, d ’une ferme de comble en arbalétrier, je n ’ai pas cru devoir le faire ici de nouveau, pour éviter un double emploi. Les bielles ou contre-fiches, qui sont indiquées en fonte sur eette planche,
pannes de grande portée en fers Zorés coniques, armées intérieurement d’une eorde ou sous-
peuvent également l’étre en fer forgé, ou avec des fers corniéres ou en T , assemblés par des rivets.
tendeur et trois bielles, ou contre-fiches; ehevrons en petits fers Zorés ou en fers en T ,q u e le défaut d’espace empéche de faire figurer sur eette planche. Les F igures 9 á 1 i donnent les détails d’exéeution des prineipaux assemblages, avec plan
Les deux systémes de fermes indiqués par la figure 8 sont également applicables á la con struction des fermes de ponts ou passerelles, fixes ou tournants, droits ou en ares d’aprés les dispositions indiquées aux planches 11 et 12 ci-aprés.
i*
PLANCHE IX A p p lic a Iio n s cíes F ers Z orés a la con stru ction cíes P ila r e s , G aisson s de fonda tion s so l i s -m a r in e s , G liarpentes et M u r a d le s des B a tim e n ts , F le c h e s de C loch er et au tres, P ortes d’É c lu se s, Goupoles, G om h les cin trés et H a n g a r s -M a g a s in s ñ x e s ou m o b ile s F igures 1, 2 et 3. — Élévations, intérieure et extérieure, et plan d ’ensemble d’ une tour de
F igures 7 et 8. — Élévation, coupe et plan d’une coupole exécutée en fers Zorés au
pliare construite avec des fers Zorés coniques em ployés com m e cliarpente et des toles em ployées
m oyen de lermes dont la F igure 9 donne la cou p e, et qui se com posent de toles découpées en
com m e muradles remplissant. les vides de la eharpente avec laquelle elles sont assemblées au
anneaux de diverses grandeurs et de 4 fers Zorés coniques form ant haut et has une double ner-
m oyen de solides rivets. L ’esealier tournant intérieur est com posé de marches en fonte coulées
v u re; les dem i-ferm es ou entre-fermes sont en fers Zorés simples et recoivent les pannes qui,
chacune d’un seul m orceau, contre-m arche com prise, venant s’ em boiter sur l ’ axe form é de deux
elles-mém es, portent les chevrons en fers á T ou en petits fers Z orés, que le défaut d’ espace
fers Zorés arrondis, assemblés par leurs nervures avec des rivets. Ce mode de construction des
n’a pas permis d’ indiquer sur cette planche. Ce systéme de construction des coupoles est sans
phares, qui réunit l ’élégance, la solidité, la facilité d’exécution a l’économ ie du prix de revient,
poussée sur sa b a se; la parfaite solidarité qui s’établit entre toutes lesp iéces qui le com p ose, son
peut étre appliqué aux phares des plus grandes hauteurs.
extréme solidité, sa légéreté, la facilité de sa mise en place, permettent de l ’appliquer avec toute
En substituant la forme ellipsoide a la forme ronde, le systéme de eharpente en fer Zorés et en toles, indiqué pour l’édification d’ une tour de phare, est également. applicable á la cons
sécurité a des dim ensions doubles et mém e triples de celles des plus grandes coupoles qui existent, bien qu’á un prix de revient de beaucoup inférieur.
truction des caissons pour fondation des piles de pont du genre de ceux em ployés pour la fon-
F igures 10 á 13. — Élévation d’en'-emble et détails d’exécution d’ un hangar économ ique
dation des piles du pont iaternational de Kehl, sur le R hin, et qui recoivent, sur le béton
fixe ou m obile, dont les poteaux ou colon n es, les poutres de rives portant les planchers et le
et la maconnerie dont ils sont remplis intérieurement, les bases des piles de ce pont g ig a n -
garde-corps, les solives des planchers et les charpentes de la toiture sont exéeutés au m oyen de
tesque. La form e de ce systéme des caissons pour fondations sous-m arines varié suivant les exi
fers Zorés coniques ou tronqués, simples ou assemblés par les nervures. Ce genre de construction
gences des travaux auxquels ils sont destinés.
aussi simple que solide et méme élégant, peut facilement se dém onter pour étre transporté oü le
Un peut égalem ent appliquer ce systém e de construction en fers Zorés et toles, en rem placem ent des pans de b ois, et par conséquent á l’ édiflcation des maisons et constructions
besoin l ’exige. II peut également étre placé sur un systéme de chariot semblable a celui indiqué á la Planche V il pour les échafaudages m obiles, afin de le rendre m obile lui-m ém e.
rectangulaires d’ un ou plusieurs étages, dont les planchers en fers Zorés trouveraient leur point
F igures 14 á 17. — Élévation d ’ensem ble et détails d’exécution d’ un com ble de plein
d’appui sur les fers Zorés reliant horizontalem cnt la eharpente, qui se trouverait ainsi solide-
cintre, dit systéme am éricain, sans poussée sur les points d’ appui sur lesquels il repose, dont les
m ent maintenue dans tous les sens. Ce mode de eonstruelion qui peut done étre appliqué aussi
termes et les pannes de grande portée sont com posées de plaques de tole découpées, espacées,
bien aux batiments les plus vastes, aux édifiees publics, com m e a ccu x des dim ensions les plus
les unes des autres, de 2 m étres,d ’axe en axe, relices entre elles par des cordes, ou sous-tendeurs
restreintes, n’a absolum ent rien á craindre de l ’incendie, puisqu’il peu t étre, au besoin, établi
en fer ron d, disposées en croix de Saint-André et de 4 fers Zorés form ant une double nervure
entiérem ent en fers Zorés et en toles, sans l ’emploi d’autres matériaux ; de plus, il offre toute
haut et bas, assemblés entre eux et avec les plaques qu’ ils recoivent entre leurs nervures, au
sécurité contre les ouragans tropicaux et les Iremblements de terre, puisqu’il form e un tou t, un
m oyen de solides rivets. Les plaques de tole découpées et réunies entre elles, avec des cordes en
cnsem ble qui ne peut étre désagrégé par l ’action de ces fléaux, telle grande s o it-e lle ; aussi, je
fer rond, peuvent étre remplacées par de simples croix de Saint Andró en ferm éplat, com m e cela
ne puis trop appeler l ’attention de MM. les ingénieurs, architectes et constructeurs des pays
est indiqué á la partie droite du com ble.
désolés par ces phénom énes, sur ce m ode de construction si sim ple, si élégant, si peu coüteux et
Figures 18 á 21. —
Élévation d’ ensemble et déta.ls d’exécution d’un com ble en plein
qui seul peut leur offrir une sécur.té absolue. Dans les pays a sol tranquille on peut, au besoin,
cintre, dit systéme américain, sans poussée sur les points d’appui sur lesquels il repose, avec
rem placer la muradle en lóle par un remplissage en briques ou carreaux creux. Ce systém e de
adjonetion de pieds droits destinés á faire déborder la couverture, en lili donnant une pente
construction est encore applicable á l ’édification des fléches de clocher et autres, auxquelles on
in clin ée; fermes exécutées en toles découpées armées haut et bas, au m oyen de rivets, avec
peut donner toutes les formes : ronde, triangulaire, rectangulaire, pentagonale, exagonale, liocto-
4 fers Zorés formant une double n ervu re; pannes en fers Zorés simples armes á l ’intérieur de
gonale, e tc ., des dimensions les plus colossales, avec une solidité et une légéreté qui ne peuvent
cordes et de contre-fiches pour étre appliquées a de grandes portées. La portée ou le diamétre
étre obtenues avec d’autres matériaux ni avec d’ autres systém es, par suite de la solidarité parfaite
d ’un com ble exécuté d’ aprés l’un des deux systémes ci-dessus indiques peut étre poussée
que ce systéme perm et d ’établir entre toutes les parties dont se com pose une fléche ainsi co n
ju squ ’á des dim ensions colossales sans cesser de donner toutes les conditions de solidité dont un
struite. Les feuilles de tole peuvent étre remplacées par des feuilles de plom b, de zinc ou de cuivre
habile constructeur ne doit jamais se départir, et cela, sans présenter de sérieuses diffieultés dans
découpées en arabesques, de facón á prodi.ire les plus chaim ants effets.
l’exéeution, la plus grande étant, sans contredit, l’établis-em ent de l ’échafaudage indispensable
F igures 4 et 5. — Élévation et coupe d’ un fragm éut de porte d’ écluse de trés-grande
pour le m oníage et la mise en place des fermes et des pannes. Pour les com bles de petite et de
résistance exécutée avec des fers Zorés arrondis, des fers Zorés tronqués et des toles assemblées
moyenne portée, cette opération se fait ordinairem ent au m oyen de chévres servant á dresser
par des rivets. Ce systéme de construction des portes d’ éeluses est basé sur celui qui a été
les fermes dont le m ontage a eu lieu préalablement sur le térra in ; mais pour des com bles de 40
em ployé pour les écluses de la M onnaie, sur la Seine, á París, ct offre incontestablem ent les
a 100 métres de portée, le montage ne peut avoirlieu que par piéces détachées, mises en place et
meilleures conditions de solidité et de. prix de revient, pour les portes d’ éeluses des bassins á
rivées par des ouvriers montés sur des échafaudages disposés en conséquence et m obiles, et
tlot des ports de m er, qui ont (ant á souffrir des chocs violenls produits par les navires qui
que l’ on peut établir dans les meilleures conditions possibles, d’ aprés le systéme indiqué par les
entrent ou sortent, nonobstant toutes les précautions prises en pareil cas.
Figures l á 9, Planche V il.
PLANCHE
X
A p p lica tio n s des F e r s Z orés á la constrtictioii des P o n ts su sp en d íis F igures 1 et 2. — Élévation et plan d’ensemble d ’un pont com posé de six travées tixes et
des fe r s ; ce qu i, en donnant une grande solidité a cet assemblage, permet de remplacer avec une
d’ une grande travée suspendne au m oyen de cables en fils de fer ou de chaines en fer ou en acier.
facilité, une célérité, une économ ie de m ain-d’ ceuvre rem arquables, les madriers usés par le Ser
F igures 3 á 7. — Détails d ’exécution et assemblages des piéces principales de la travée
vice du pon t; cette opération se faisant au m oyen d’ un simple démontage et remontage de b ou
suspendue, dont les traverses ou poutrelles, en fers Zorés tronqués sim ples, sont fixées aux
lons. Les traverses etles longrines de ce pont suspendí! sont indiquées sur cette planche, en fers
eábles de suspensión au m oyen du systéme détaillé á la Planche IV , et assemblées entre elles par
Zorés simples et pour un tablier a une ou deux v o ie s ; mais pour les ponts suspendus á p lu
un rang d’entretoises en fers Zorés placé á leur milieu sur leurs nervures, avec lesquelles il est
sieurs voies ou dont on voudrait espacer davantage les poutrelles ou traverses entre elles, en
assemblé par des boulons, et par un quadruple rang de longrines également en fers Zorés tronqués,
augm entan! proportionnellem ent leur résistance, on peut em ployer les fers Zorés tronqués, assem
servant en méme temps á l ’établissement des trottoirs de chaqué cóté de la voie ch arretiére; les
blés par leurs nervures et dont le systéme de suspensión est également indiqué á la P lanche IV ,
madriers en bois, com posant le tablierdu pont, sont fixés sur le som m et des fers Zorés tronqués
com m e aussi les systémes d ’aim atnre de ces fers ainsi assemblés, qui sont indiques par les F igures i 8 et 18 bis de la Planche X V I.
servant de traverses et de longrines au m oyen de boulons dont les écrous sont placés á l’ intérieur
PLANCHE X I A p p lica tio n s des F e r s Z o ré s a la constrLiction cíes P o n ts fix e s droits Figures 1 á 7 . — Coupes transversale et lo n g itu d in a l, plan et détails d ’exéculion d’une
méplats, assemblés á leur partie inférieure sur les fermes principales et á leur partie supérieure
des travées fixes du pont suspendu, dont l’élévation et le plan d’ ensemble sontindiqués en tete
sur des fers corniéres, ou en forls sim ples T , recouverts d’ un fer Zorés arrondi formant m ain-
de la planche precedente. Les ferm es principales en tole sur cham p, armées haut et bas avec
courante, et suivant les indications détailiées des F igures 6 et 7.
4 fers Zorés coniques form ant une double nervure, F igures 4 et 5, recoivent les traverses en fers
La quantité des fermes peut étre augm entée en raison des charges et des portées que l’on
Zorés tronqués avec lesquelles elles sont solidement assemblées au m oyen de corniéres et de forls rivets ou de b o u lo n s ; ces traverses recoivent a leur tour les plats-bords en b ois, ou mieux
veut donner á des ponts ainsi eonsfruiís, et le systéme des ferm es indiqué sur cette P lanche peut
encore en fers Zorés, qui, aprés avoir été enduits d ’ une épaisse couche de bilum e, portent le
étre remplacé par un des systémes indiqués par la F igure 8 de la P lanche V IH , et les F igures 18, 18 bis et 19 de la Planche X V I.
macadam du tablier du pont. Le garde-corps e t com posé de croix de Saint-A ndré en fers
15
PLANCHE X I I A p p lic a tio n s d es F e r s Z o rés á la co n stru ctio n de P a s s e r e lle s et P o n ts íix e s en a res F igure l . — Coupe longitudinale d ’une partie de l’ arc d’ une des ferm es d’ un pont fixe
ferm es en are se com posent de 4 fers Zorés assemblés par leurs nervures sur des tym pans en
en are, dont les ferm es sont construitcs avec des toles et des fers Zorés assemblés au m oyen
fer m éplat, disposés en anneaux de grandeur progressive; l’ assem blage des madriers en bois,
de rivets suivant la coupe donnée par la F igure 7 ; tym pans et jam bes de forcé en fers Zorés
com posant le tablier de la passerelle avec les ferm es en are, est indiqué par la F igure 1 0 ;
con iqu es, réunis par leurs nervures, avec des rivets, suivant la coupe dounée par la F igure 6 •
l’ assem blage des tym pans entre eux est indiqué par la F igure 1 2 ; le sabot recev a n tla retom bée
détails d ’ exécu tiou et d ’assem blages avec les ares indiqués par les F igures 3 et 4 ; les traverses
des ferm es en are est indiqué par les F igures n ,
en fers Zorés coniques sim ples, F igure 5, ri coivent les retom bées des voütes en briques portant
trés-sim plifié et réduit á 2 ferm es seulem ent, pour le cas oír il ne devrait livrer passage qu’ á des
sur une épaisse cou ch e de bitnm e le béton ct le balast de la voie.
13 et 14. Ce systém e de passerelle peut étre
piétons, d e sb é te sd e som m e et des voitures trés-légéres. Pour des passerelles destinées á livrer
F igure 2 . — Coupe transversale d’ ensem ble du pont en are avec indicalion d’ un ex cd le n t
systéme de pannes p ou r relier entre elles les ferm es en a re ; ces pannes se com posent de feuilles
passage seulem ent á des piétons, les fers Z orés des plus faibles dim ensions donneront une résistance encore bien supérieure á celle dem andée par ce gtn re de construction.
de tóles disposées ad hoc et garnies dans tout leur pou rtou r de fers corniéres, avec lesquels elles
Les deux systém es de pont et passerelle en are ci-dessus décrits sont applicables á la con
sont assem blées au m oyen de rivets. L e systém e du pon t indiqué sur cette planche pour le passage
struction des ponts tournants á double volée, du genre de celui qui unit la ville de Brest á
d’ un chem in de fer á deux voies est égalem ent applicable aux ponts ordinaires d’ une ou plu-
R ecouvran ce.
sieurs arches, de petites ou de trés-grandes portées.
On peut appliquer á ce genre de construction des ponts et passerelles en are les systémes
F igures 8 et 9. — Élévation et cou p e transversale d’ensem ble d ’ une passerelle établie
au-dessus d ’ une voie ferrée et destinée au passage des piétons et des voitures suspendues. Les
de fermes indiqués pour la construction des com bles, Figure 8 , Planche V I I I , et F igures 14 et 18, Planche IX .
PLANCHE X I I I A p p lic a tio n s d es fe rs Z o rés a la co n stru ctio n d es V iaclu cs m é ta lliq u e s , d e s P o n ts t u b u l aires, d es Écliafanclag-es, d es B a r r a je s , d es L e v é e s, d es D ig n e s, d es Jetees a v ec F o n d a tio n s s o u s -m a r in e s , etc. F igure l . — É lévation d’ ensemble d ’ une travée de v ia d n cd e 4 0 métres de portée, sous rails
á deux voies, dont les ferm es exécutées en treillisd e fers Zorés coniques ou tronqués, avec addition
ainsi que l’indique la disposition de la présente planche, dans le but de dim im ier la hauteur des piles métalliques de toute celle des ferm es.
de fortes tóles et corniéres pour form er les brides supérieures et inférieures, reposent sur des
Ce systém e de ferm es en treillis exécuté avec des fers Zorés reliés par leurs nervures au
piles mótalliques exécutées égalem ent avec fers Z o r é s , larges fers méplats et corn iéres, ayant
m oyen de rivets, et par leurs som m ets avec de solides boulons ou de rivets, étant applicable non-
avec leurs socles en m aconnerie une hauteur totale de 34 métres.
seulem ent aux viaducs des chrinins de fer, mais en core ’aux ponts et passerelles tubulaires de
F igures 2 et 3 .— Coupe transversale du viaduc, élévation d ’ensem ble, coupe horizontale et
toutes sortes, le nom bre des ferm es en treillis est done subordonné aux exigences des charges
plan d’ ensemble d’ une pile m étallique exécutée au m oyen de fers Zorés coniques ou tronqués, avec
qu’elles doivent porter et á la puissance de résistance qui leur est donnée par leur hauteur vertí-
addition de fortes bandes de tole, ou larges fers méplats et de fers corn iéres, servant á relier les
ca le , la forcé des fers Zorés servant á les construiré, et I’écartem ent des mailles du treillis.
fers Zorés entre eux pour établir les m ontants des p iles; F igure 5, élévation de face d ’un des
Le systém e de treillis décrit sur cette planche est égalem ent applicable á l’ étnblíssement
panneaux des p ile s; F igures 8, 9 et 10, cou p es des m ontants des p iles, et plans des parties du
des pans en ch aipen te ( m ployés dans la construction des bátiments oü il peut rem placer les pans
sabot en fonte q u ire co iv e n t leurs extrém ités inférieures; F igure 1 1 , coupe de la bride supérieure
de bois avec écon om ie, a solidité ég a le; il est aussi applicable á la construction d esca ges d ’es-
d’ une ferm e en treillis et assem blage du treillis avec les entretoises en croix de S aint-A ndré;
ca lier, des échafaudages de toute sorte, des barrages, ainsi que d e sje lé e s, des dignes et des
F igure 6, élévation longitudinale d’ une partie d’ une ferm e en treillis; F igure 7 , détail de l’as
levées, dont l ’enrochem ent, la m aconnerie, le béton ou sim plem ent le terrassem ent, établis entre
sem blage du treillis au m oyen de rivets ou de houlons ; F igure 4 , coupe transversale d’ une partie
deux solides treillis en fers Zorés, t-spacés l’ uu de l’autre de la largeur a don ner aux jetees, digues
des ferm es du viaduc sous la voie.
et levées, et m aintenus entre eux par des entretoises, les m ettraient á l’ abri de l’action des
En rem placant les piles m étalliques décrites sur cette planche par de fortes et larges piles
tlots et des crues subites, quelle que soit leur im pétuosité.
en m acon n erie, en augm entant proportionnellem ent la hauteur des fers Z orés, c ’ est-á -d ire leur
D eux treillis, en fers Z orés, reliés entre eux par des entretoises de m ém e longueur que la
puissance, avec celle des ferm es en treillis q u ’ils servent á con stru iré, et en rapprochant davantage
largeur á donner aux fondations sous-m arines d’ une jetée á exécuter m ém e á de grandes profon -
les m ailles du treillis, on peut établir, d’ aprés ce systém e, des ferm es de viaduc ayant ju squ ’á
deurs, étant montés et assemblés sur bateaux disposés ad hoc pour pou voir les cou ler verti-
200 métres de portée dans ceuvres, et m ém e au delá, saos sortir des conditions de solidité im~
calem ent aux endroits ehoisis pour l ’établissem ent de cette je t é e , donneront aux enrochem ents
posées par la prudence la plus grande. La voie peut étre établie á la partie inférieure des fermes
et au bétonnage déposés entre leurs parois une assiette indestructible et annuleront la pluparc
en treillis, com m e cela est préférable dans bien des cas, au lieu de l ’é treá leur partie supérieure,
d es difficultés si grandes que présente toujours l’ exécution des travaux de cette nature.
PLANCHE X I V A p p lic a tio n s d es fers Z o rés a la co n stru c tio n d es N a v ir e s bord es en bo is F igures l , 2 e t 3 . — É lévation, plan et coupe transversale ve rt icale de la coque d’ u nn avire
m oyen d’ nne solide armature intérieure com posée de deux fers en T , ou de 4 fers eorm éres ¡llé
de 800 tonneaux, dont la mem brure et les baux sont exécutés avec des fers Zorés tronqués sim
gales, assemblés en croix , suivant les dispositions indiquées par la F igure 17 de la P lanche X V I et derniére.
p le s; la quille avec fers Zorés tronqués assemblés par leurs n e rv u re s; les épontilles en fers Zorés arrondis, égalem ent assemblés par leurs n ervu res; les bordages, extérieur ou franc b ord a g e,
P our la construction des navires d ’ un fort tonnage ou des bátim ents de guerre, les baux
intérieur ou serrage, et celui des ponts, a v e c des m adriers en bois, fixés sur les piéces de la
peuvent étre exécutés au moyen de fers Zorés tronqués, assemhlés par leurs nervures, e tie ce v o ir
m em brure, et les baux, au m oyen de elous & vis ou de bou lon s, form ant un assemblage bien
une puissance considérablc d’ un des systém es d’ armature intérieure, indiqués par les F igures 18 et 18 bis de la Planche X V I et derniére.
autrem ent solide que celui obtenu au m oyen des ch ev illes; le tou t suivant les détails d’exécution
L ’établissem ent des carcasses des navires au m oyen des fers Z orés, auxquels il est facile de
et m odes d’ assemblage trés-am plem ent indiqués et décrits par les F igures 4 a 12. Les bas m áts, les basses vergu es et m ém e les m áts de hune en b ois, peuvent étre rem -
donner toutes les courbes avec une sim ple m achine á cin trer, et dont les dispositions perm ettent
placés, avec avantage com m e solidité, durée et com m e prix de revient, par des bas m áts, des basses
d ’ en relier toutes les parties par les plus solides assem blages, offre á la m arine m ilitaire, com m e
vergues et des máts de hune en fers Zorés arrondis, assemblés par leurs nervures et auxquels on
á la m arine m arch an de, outre une écon om ie considerable dans le prix de revien t, une solidité
peut donner une augm entation d e forcé én orm e,soit au m oyen d’ á m e se n b o isp la e é e s á l ’intérieur
plus grande que celle des carcasses en b ois, et la facilité de p ou voir, en tout tem ps etim m éd ia -
de l’ assem blage des fers Z orés, com m e l’ indiqu en t les Figures 4 et 5 de cette p lan ch e, soit au
tem ent, se p rocu rer fous les approvisionnemerits dont elles peuvent avoir besoin.
PLANCHE X V A p p lic a tio n s cíes fe rs Z o rés a la con stru ctio n cíes N a v ir e s b o rd es en tóle, en fer ou c u ir a ssé s F igures 1 , 2 et 3. — Élévation, plan et coupe transversale verticale d ’ensemble de la
et les baux du pont supérieur q u i, dans ce cas, doivent toujours étre en fers Zorés tronqués,
coque d’un navire de 800 tonneaux,dont la carcasse est exécutée dans les mémes conditions que
assem blés par leurs nervures, e t, si l’ on veut obtenir en core une plus grande puissance, armés
celle dont il est question dans la planche précédente, et dont elle ne difiere que par le bordage
intérieurem en!, suivant les indieations des F igures 18 et 18 bis, P lanche X V I et derniére, avec des fers m éplats, ou en T , ou en corn iéres assemblés en croix .
exécuté au moyen de feuilles de tole, ou de plaques de fer lam inées, assemblées entre elles et fixées sur la membrure au moyen de rivets, et de elous á vis ou de boulons, pour le bordage en
Puisqu’ il e>t- question ic i des navires cuirassés, je dem ande hum blem ent á MM. les
bois des ponts avec les baux, suivant les détails d’ exécution et d’assemblages indiqués et décrits
ingénieurs des con stru ctions navales la perm ission d ’appeler leur attention sur une application
par les F igures 4 á i 2 .
des fers Z orés qui pourrait bien rendre invulnérable la cuirasse des vaisseaux et des fortifications
Le m ode de bordage extérieur indiqué sur cette planche est celu i qu i convient aux navires m a rch a n d s; pour les navires de guerre il peut facilem ent étre recouvert par des plaques en fer
aux projectiles les plus pesants, lancés par les plus fortes charges á des distanees les plus rapprochées par les canons rayés les plus puissants.
forg é, de forte épaisseur, com m e ce'iles que l’ on em p loie au jou rd’ hui p ou r cuirasser les na
D’aprés les expériences faites en A m érique et en A ngleterre pour p ercer, au m oyen de
vires et les fortifications ; mais, dans c e ca s, il fau t avoir soin de rapproeher les piéces de la
gros projectiles, de fortes charges et de canons rayés, les cuirassés des vaisseaux et fortifications, il
m em brure et d ’augm enter les dim ens ons des fers Z orés dont elles se com posen t, et dont la forme
re sso rt: que p ou r q u ’ils puissent atteindie ce bu t, les projectiles ne d oiven t rencontrer dans leur
se préte si adm irablem ent á ce genre de travail, en perm ettant de fixer aussi facilem ent que
pareours aucun obstacle de nature á am oindrir la violence de leur c h o c , violenee qui seule leur
solidem ent, au m oyen de forts boulons, la cuirasse ou carapace, avec les piéces de la m em brure
perm et de percer des plaques de fer forgé ayant jusqu’ á trente et mém e tren te-cin q centimétres
16 — d’épaisseur. Si done, dans leur parcours, res projectiles reneontrent un obstaele d’autant plus
ou de toulc autie matiére élastique et impermeable, afín d’opposer aux projectiles un obstaele
efficace contre eux qu’il sera plus élastiquc, ils ne pourront plus percer la cuirasse contre laquelle
assez puissant pour amortir la violenee de leur choc, avant qu’ils puissent atteindre la cuirasse
ils ctaient diriges, et ne feront plus que l’endommager plus ou moins gravement, comme le for midable bélier antique voyait ses eíforts les plus puissants neutrafisés par une simple baile de laine placée entre sa redoutable tele et les muradles dont il brisait la base.
principóle, qu’ils ne feraient plus qu’cndommager plus ou moins légérement, aprés avoir traversé le bouclier dans lequel ils resteraient encastrés, en réparant ainsi provisoirement, eux-mémes, les avaries qu’ils auraient produites.
Cet obstaele peut étre obtenu au moyen de fers Zorés tronqués de 0ml80 á 0m200 de hauteur placés á plat sur la cuirasse, de facón á ce que leurs nervurc s se touclient (voir la Figure 20,
Le prix de revient de ce bouclier des cuirasses et des earapaces serait, au plus, du tiers
Plaxche XVI et derniére), puis recouvertset reliés entre eux par un doublage en feuilles de tole
de celui de la cuirasse d’une épaisseur sufüsante pour la mettre á l’ abri des gros projectiles lances
ou en madriers de chéne, fixésur leurs sommels au moyen de solides boulons, de facón á former
par de fortes charges ; ü permetterait done d e n réduire considérablement l’épaisseur, par con-
sur la cuirasse un bouclierdont les vides doivent étre remplisavec des tampons en caoutchouc,
séquent le prix de coút, de fa§on á établir une compensation tout á son avantage.
PLANCHE X V I Proñls des Fers Zorés coniques et tronqués de grandes dimensions, avec indications : 1" Des perfectionnements dont ils sont susceptibles pour faciliter leur application; 2“ De l’emploi des fers Zorés arrondis comme Traverses des Yoies ferrées; 3n De la reunión et fixation des fers Zorés entre eux, au moyen de Boites, Chaises ou Frettes en fer méplat; 4o De Fapplication des fers Zorés dans la construction des Navires cuirassés garnis d’un Bouclier; 5o Enfin, des dispositions des fers Zorés arrondis et tronqués, renforcés intérieurement, pour étre employés comme Bas máts, Épontilles, Colonnes Baux Poutres, etc., de puissance considerable. Les applications si nombreuses et variées que recoivent les tiois formes de fers Zorés m’ ont démontré qu ils sont susceptibles de deux perfectionnements qui, sans altérer leurs excellentes conditions de résistance et la facilité de leur fabrieation, sont cependant de nature á augmenter d une facón sensible l’économie donnée par leur emploi, en permettant d’exéeuter plus rapidement et plus facilement, par conséquent avec économic de tunps et d’argent, tous les travaux nécessitant l’emploi des rivets ou de boulons. Le premier de ces perfectionnements consiste á ctablir á la parlie supérieure des nervures des fers Zorés des trois formes, ainsi qu’á leur sommet, soit intérieurement soit extérieurement une rainure triangulaire venant au laminage (voir aux profils 1 á 6 les partios marquées A ), variant de 1 1/2 á 3 millimétres de largeur sur 2 á 3 millimétres de profondeur, suivant 1’épaisseur des nervures des fers Zorés, dont le but est de déterminer l ’axe oü doivent étre percés les trous destines á donner passage aux rivets et boulons; axe qu’il est toujours assez difficile et long d’établir d’ une facón réguliére; les fers Zorés, comme tous les fers lamines n’ayant pas la regularité d’une piéce de mécanique. Le second perfectionnement consiste á établir a la partie supérieure des nervures des trois formes de fers Zorés, ainsi qu’á leur sommet, soit intt'rieiirement, soit extérieurement une rainure rectangulaire variant de largeur et de profondeur, suivant la dimensión des fers Zorés et l’étabassement des rivets ou boulons sur un ou deux rangs (voir aux profils 1 á 6 les parties marquées B), dont le but est : 1° d’encastrer la tete des boulons, afin d’ obtenir le point d’appui néeessaire, indispensable méme pour pouvoir serrer fortement les écrous ; 2o de consolider les rivets dans leurs parties faibles, les tetes, qui se trouvent ainsi fortement maintenues, méme encastrées, au moyen de ces nervures. ( Voir aux profils 2 et 3, les parties marquées G pour les rivets, et aux profils 4 et 5 les parties marquées D pour les boulons.) Ces deux perfectionnements peuvent étre appliqués simultanément ou isolément, comme l’ indiquent les profils 1 á 6 de cette planche. Afin de pouvoir compléter eet Album en indiquant les profils exacls des fers Zorés de dimensions eonsidérables, j ’ai fait figurer les deux perfectionnements indiqués ci-dessus sur les profils des fers Zorés coniques de ora250 et 0^300 de hauteur, et sur les profils des fers Zorés tronqués de 0"’200, 0“>250 e t0 “ 300 de hauteur. Ces fers ne sont pas encore fabriqués á l’époque oü j ’écris ces lignes, mais ils le seront dés que des commandes suffisanles en seront faites aux usines qui fabriquent ces fers, et qui sont actuellemcnt oecupées á monter une machine de 400 chevaux vapeur; pour pouvoir fabriquer couramment eescolossalcs dimensions qui, assemblées et
armées intérieurement comme 1 indique les figures 18, 18 bis et 19, permettront d ’obtenir des baux, des poutres, des poitrails^ des fermes, etc., d’une puissance énorme, incomparable. Les Figures 7 et 8 donnent les élévations, ou coupes, longitudinale et transversale de 1 application des fers Zorés arrondis comme traverses des voies ferrées. Le fer Zorés coupé sur une longueur de i m80c, ou plus á volonté, est placé dans un lit ou souille creusé dans le balast, les nervures en. haut de facón á recevoir, sur un coussinet en fonte massive placé á l’intérieur de sa partie concave, aux endroits oü il est croisé par les rails, les nervures des rails qui v sont solidement fixées au moyen de quatre boulons placés comme l ’indiquent les dessins. F igures 9 et lo . — Élévations, ou coupes, transversale et longitudinale représentant l’ap-
pl icatión des fers Zorés arrondis comme traverses des voies ferrées. Le fer Zorés coupé sur une longueur de l"'80c, ou plus á volonté, est posé á plat sur le balast qui remplit sa partie con cave; il recoit, sur sa partie supérieure arrondie et sur ses nervures avec lesquelles ils sont solidement fixés au moyen de boulons, les coussinets en fonte maintenant en placeles rails de la voie, comme l’indiquent les dessins. Sans qu’il soit néeessaire d’ entrer dans de plus longues explications, MM. les Ingénieurs comprendront tout de suite quelle facilité pour la pose et pour l’approvisionnement leur offre cette application des fers Zorés, dont la durée, soit au moyen de la galvanisation, soit, mieux encore, au moycp d’un simple enduit de goudron minéral renouvelé tous les deux ou trois ans, peut étre prolongée tout autant que celle des rails. Les F igures l i á 16 donnent les diverses élévations et préparations de deux systémes de boites, chaises ou frettes en fer méplat, destinées á réunir ou á relier entre eux les fers Zorés, soit les pannes avec les fermes, ou les chevrons avec les pannes dans la construction des combles et des toitures; soit les solives avec les poutres ou poitrails, et les entretoises avec Ies solives dans la construction des planchers, etc. La Figure i 7 indique la disposition d ’un bas mát, d’une basse vergue, d’une épontille ou d ’une colonne solidement armée intérieurement avec deux fers en T , ou quatre fers corniéres inégales, assemblés en croix, et fixés, au moyen de rivets, entre les nervures des fers Zorés. Les Figures 18, 18 bis et 19 indiquent les dispositions de baux, poutres, poitrails, fermes, etc., d’énorme puissance, dont il est parlé ci-dessus. La Figure 20 donne la coupe transversale horizontale d’une partie de la muraille d’un navire cuirassé, garni d’un bouclier, dont il est parlé á la légende de la planche 15 oü elle se trouve décrite.
Hermitage de Rosangat, 1863.
C.-F. ZORÉS.
AVIS IMPORTANT Toutes les personnes qui auraient a se plaindre sérieusement de la fabrieation défectueuse ou de retards importants dans l expédition de leurs commandes de fers Zorés sont priées dadresser, bureau restant á Paris, ou bureau restant á Lanmeur (Finistére), leurs réelamations a M. Zorés, qui se fera toujours un plaisir d intervenir pour y faire faire droit, s’il y a lieu; ses arrangements avec les forges qui exploitent ses brevets comportant pour elles l’obligation de faire face, en temps utile, á toutes les commandes quelle que soit leur importance, de livrer des fers de fabrieation courante bien dressés et cintres, et íixant 1 écart á faire entre le prix de vente des fers Zorés et celui des fers en I ordinaires, en raison de la fabrieation plus couteuse des premiers. C.-F. Z,
Pour toutes les commandes, les marches et les renseignements commerciaux, s’ adresser, suivant les localités, aux personnes désignées sur Ventele de cet Album.
21993
P a r i s . — I m p . R e n o u e t M a n ld e , r u é d e R i v o l i ,
144.
PLANCHE ALBUM CH.F. Z O R E S .
I. DEUXIEME PARTIE
P R O F IL S DES F E R S ZORÉS CONIQUES G R A N D E U R E X A C T R D'EXECÜTION
PROFIL N°1
PROFIL N°2
PROFIL N° 3
PROFIL N°4
Poids commercial du métre linéame 4 P Cube du métre Lre 5 o4 .ooo% Développe d u F er omi 5 om
Poids commercial du métre Imeaire 6 K : Cube du métre Lre 770,000% D éveloppe d u F er om2o5m
Poids commercial dnmétre Imeaire 8 P Cabe du métre Lre g g 5,ooo% Développe d a F e r om23 om
Toids commercial da métre Imeaire 10 P Cabe du métre Lrei,245,000% Developpe d a F e r om25 o3
—
omo6o
PROFIL N° 5
PROFIL N° 6
0,026
o,oqo
o-, 06 o
NOTA; Sur commandes spéciales.les .Fers Zorés comques peuvent etre Fabriques sur des hauteurs successives plus (mandes que celles mdiquees sur cette planche, qui sont les hauteurs mínimos - Le cmtraóe rebulier de ces Fers.surun rajón donne.peut e§alement étre execute par les Forjes o
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O, JÓ o
1iiL r ¡ 1¡j r FonUan.C\ au Jiou. bb
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PLANCHE ALBUM CH.F, ZURES .
2. DEtJXIEME P A R TIE .
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- -- o.obo —
P R O F IL S DES FERS ZORES TRONQUES E l ARR O N D IS GRAN D EU R E X A C T E D 'EXECU TIO N - - - 0 . 5 5 ----------------— o"lo 3o-
- 0,027
-0.02f
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PROFIL í N° 1
-o. o35- -
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----------- 0,0 35----------- ----------- £
----------- O/Koyo
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í ~o,o5o
■ Poids Cial du métre Lrf a | [Cube dumetre Lre 870,000%! ■ Développé du Fer 02251
1
PROFIL N° 3
PROFIL N° 2 Poids Comial du ¡métre LreiolC5oo^!
Poids Comcial du ¡métre Lrei5 K°5oo&
[Cube dumetre linjé.aire 1,549,ooo'mfl Développe duFer o f a m i j
Cube du metre lm eaire 1990.000% Développé ¡duFer d¡320m
&,o3o
PROFIL i N°4
o o3 5
PROFIL I N° 6
PROFIL ; N° 5
----------------
Poids commercial jdu métre Lre 25 KS Cube du métre lmeaire 3;180,000%
Poids commercial du m étrel.f‘ 2¡o L.S Cube du métre lijnléame 2.546.000% Développe duFer o f a m
Poids commercial du métre lm éaire 32E? Cube dumetre li néaire 4,068,000% Developpe duFer o%8om
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D évelopp é jdu F er o43 om
07000 ------------------------------------ ---------------------- i
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k------------------Q Ulf.5
O oifjO-
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N O T A .fas Fers Z ores tronques et arrondis.daprés commandes speciales.peuvent étre executós sur des Fauteurs successives plus grandes que celles mdiquees sur cette planck et qui sontleshauteurs mimmce.Le cintrare rebufa de cesFers, sur un rajón donne.peut ébalement étre exécuté par les F ofas, suivant commande 0,3-20
ofofao
0,04.5
Je------------ 0^04 >,5
O ,0 ¿fj0 -----------------
PROFIL N°9 Poids commercial du métre lineaire 3y K° 5oo® Diametre commercial mterieur o%6om Cube dumetre lmeaire 4.788,000% D éveloppé d u F er o t f a
PROFIL N° 4 Poids commercial dumetre lm eaire 12KS Diamétre commercial mterieur omi 4 om Cube du métre linéame i. 5i 3.ooo% Developpe duFer om278“L
PROFIL
F¡°6
PROFIL N°5 Poids commercial du métre lméaire i 4 KS Di ame Ir e commercial mterieur ai6oa Cube du métre linéame 1,790.000% Développé dnFer om3oom
•
Poids commercial du métre lmeaire 1 Diamétre commeraalmterieur (fi8o’ Cube dumetrelinéame 2 .3o4,o00% Développe duFer cT34bm
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PROFIL N°1
PROFIL N°7 Poids commercial du métre lmeaire 23 K? Diamétre commercial mterieur om2iom Cube du metre lmeaire 2.860.000% B H Developpe d u F er omj g 5m ÍM ---1 1
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Poids commercial du métre lmeaire 4 ^ Diamétre commercial mterieur omo8om Cube dumetre lméaire 5o4 .ooo% Developpe duFer omi 5om
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PROFIL N°8 Poids commercial du métre lineaire 29KS Diamétre commeraal mterieur om24 om Cube dumetre lmeaire 3,700,000% Developpe duFer om45om
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PLANCHE ALBUM í H.F. ZA R E S .
3 DEUX 1EME PARTIE .
A S S E M B L A G E S E T D IS P O S IT IO N S DES F E R S Z O R É S , C O N IQ U E S , TRONQUES E T A R R O N D IS Dispositions aplicables comme poutres, poitrails, solives de grande puissance,colonnes.tuyaux de descenie etde conduite, chenaux.gouttiéres et g a r b ille s danslaconstruction des bátím ents; comme fermes,longrinesetpoutrelles dans laconstruction despontsfixes el suspendus■comme bas-mit.s baux ou barraux, qmlles etepontilles dans la construction des navires, comme fermes .pannes.bieilles et sous tendeurs dans la construction des combles de grande portée, comme bieilles.chassis et batís, dans la construction des macbines.commechíssisetbatisdeW agons etc. D I5F05IT10N S
ELEVATIONS
COUPES
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PL A NS
COUPES
ELEVATIONS
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F IG ,4 2 .
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F IG ,1 8 .
N? 14
FIG,47.
F IG .4 8 .
N °1 5 ,
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PLANCHE ALBUM BH.I\ ZORES ,
4. DEUXIEME PARTIE .
A R M A T U R E S E T S U S P E N S IO N S D E S F E R S Z O R E S CONIQUES ET DES F E R S ZO R ES TR O N Q UES SIM PLES ET ASSEM BLES a r m a t u r e s
.
FIGl-EkvationloE^itadm ale dun fer Zorés conique arme dune corde ou sous-tendenr et dune bielle ou contre-fiche
ÍE ctieiie omi o p r imooi
FIG. 2 — Coupe lonSitudinale d u n Fer Z orés conique arme dnne corde on sous-tendeur et dune bielle ou contre-fiche
(Echelle omio pr f Loo)
FIO.3 _ _ Plan longitudinal renversé du n Fer Zorés conique armé dune corde ou sous-tendeur et dune ou plusieurs bieldes ou contre-fiches (Echelle
FIG. 4 _ Coupe lonqitudinale dun Fer Zorés conique arme dune corde et de trois huelles ou contre-fiches (Echelle
omio p rimo)
omio p O moo
FIG.5 _ Elévation lonqitudmale dun Fer Zores conique arme dune corde et de trois hiedes ou contre-fichesiEcheife
oTnio
pr imoo)
H d
Détails á, une écMle de 0V 2S p im oo
FIG, 7 _ Coupe
FIG. 6 _ Elévation
FIG. 8 _ Elévation en bout d'un fer arme
EIG . 9 _ P la n
F IG .10 _ P la n ren ve rse
UM iii
__ SUSPENSIONS.
FIG. 11_ Elévation lon&Ltudmale d'un Fer Zores conique avec systéme de suspensión pour traverses oupoutrelles de ponts (Echelle
FIG. 12_ Coupe longitudinal? dun Fer Zores conique avec systéme de suspensión pour traverses oupoutrelles de ponts( Edieiie
F IG . "■-----
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omio pr imoo)
om io pr im oo)
1 3 _P lan longitudinal de Fers Zorés tronques avec systéme de suspensión pour traverses ou poutrelles de pontsíEcheiie
omiopr imoo)
FIG. 14 _ Elévation longitudmale de Fers Zorés tronques assembles avec systéme de suspensión pour poutrelles oulonqrmes de ponts (Echelle oOo p-
FIG.15_Coupe lonqitudmale de Fers Zorés tronques assembles avec systéme de suspensión pour poutrelles ou lonqrmes de ponts(Echelle
Eclielle om 2.oprim oo
F IG . 16_ Elévation
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Elévation par bout des poutrelles
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FIG 19
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DETAILS.
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FIG. 21 _ P la n
FIG. 2 2 _ Coupe
FIG. 23 __ E lé v a tio n
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PLANCHE
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ALBUM E B . I ' . Z t m B S ,
DEUXIEME BAUTIB.
E N T R E T O ISA G E S DES F E R S ZOPES CONIQUES ET TRONQUES F I Gl
FIG .l
COUPES Détai’b ferandeur d'exécution) Coupe de l-entre toise °
PLANS RENVERSES
FIG .2
F 1G .2
ELEVATIONS
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Boulon
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FIG. 3
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2e Sjstéme
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Coupe d 'en tretoise
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FIG. 7 D écoupure d'entretoise _ E 3evation
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T7"
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FIG. 8 FIG. 9 /
5e Systéme
FIG 11
FIC. 10 Coupe de l'entretoise 4e
FIG. 12
System /-A ....
~~7
~xy
X =7~
FIO. 13
FIG. 14 FIG. 15
Coupe de H l'entretoise
5e Systéme _
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8e Systéme —
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FIG. 25 Coupe de l'entretoise
9 e Systéme
Goupille
FIG 26
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6e Systéme
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PLANCHE 6 ALBUM
CH. F. Z 0 R E S .
BEUXIEME
P A R T 1E .
APFLICAIIONS DES EERS ZORES CONIQUES ET TRONQUES A LA C0NSTRUCT10N DES FLANCHIRS DE TOUTE SORTE P S Y S T É M E E ntretoises en h an d elettes sur ch am p sfixées au m oyen de d e c o u p u r e s en ca stra n ! le s n ervu res des solives ¡honráis encarreaux creu x BlondeL C airelare ordmaire C ou p e su rA B
2 6 SYSTEME .Entretoises en carillons rep osa n ! sur le sn e rv u re s et reliées entr'elles p a r u n fild e F e rJ a ttis en fantons.hourdisplein en p la tos,p a rq u et sur lambourdes scelles auplatre C ou p ej su rA B
3® SYSTEME .Entretoises enhandelettes su rp la tfixees a vecbou lon s a u x n e r v u re s ¿es s olives ¡Lattis en fantona,hourdis creu x en platre ¡Parquet sur lambonrdes scelles auplatre C oupe su r AB
C o u p e s u r CD
C o u p e s u r CD --
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4C. SYSTEME. Entretoises e n p e tits fe r s i fix és a u m oy en de décou pu res en castran ! les n ervures des s olive s.lattis enfantons.hourdis en buques creuses BenelCarrela^e enmarbre C ou pe su rA B
C ou p e s u r CD
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_____________ 5 e SYSTEME Entretoises enpeiitsfers a m e r e s fixés aum oyen de decoupures encastran! le s n e m re s des solives,honráis encarreaux creux Hondel ¡Parquet sur lambourdes scellées sur les carreaux
6 e SYSTEM E Entretoises aum oyen de planches Tnrmant le plafond.clouées sur tasseaux fixés á lin tén eu r ¿es sohves et de lambonrdes 'encastrant le dessus des solives etrecevantle parqu et C oupe su rA B
7 e SYSTEME .Entretoises aumoyen des lam bourdes encastranthaut eth as les sohves enfer, . les lamb ourdes supérieuresrecevantleparquet.étcelles infeneures lelattis e n b oisd u p la fon d
8 e S Y S T E M E E n tr e to is e s en h a n d elettes su r cham p.sfixées a u m o y e n d e F rettes e n fe rm é p la t e td e oou pliles,h on ráis en ca rrea u x c r e u x B lo n d e l.P a r q u e t sur "bátame C o u p e | s u r AJ3
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Coupe.sur CD —
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Imp. BOUAGEñíE VILLFTTE. r.Fonuuruyaioñov. 56.
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PLANCHE A LTJ DM -CH.T. Z A R E S
7
D E U X I É M E PARTIS .
APPLICATION DES FERS ZORÉS Á LA CONSTRUCTIOTJ DES ÉCHAFAUDAGES FIXES ET MOBILES POUR CINTRASE DE VOUTES ET ACELLE DEGRUES FIXES ET MOBILES PODR LA CONSTRUCTION DES VIADUCS.FONTS &*ET LE DÉCHARGEMENT ET CHAKGEMENT DES WAGONS.VOITURES,BATEAÜX, &*
Cintrare mobiSe roula.nt.pour échafauda^e de voutes de grande portée, avec fermes jambes de forcé.rails K. en Fers Zorés. cóniques ou tronques, combiné d'aprés le modéle de celle qui a serví ila construction de lavoute du canal S! Martín E lévation d'ensem ble et cou p e e n tra v e rs ( Edheiie
D étail du lo n ^ eron du charioL re ce v a n tle s p ie d s d e s
C in tr e s
( E ch elle de
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ELÉVATION
D éta il de la s s e m b la S e de l a p a r t i e in fé r ie u r e d es j a m b e s de f o r c é u p e en t r a v e r s , D éta il de l a p a r tie su p é r ie u r e d e s j a m b e s d e fof.ce e t d e l e u r a s s e tn b la ^ e a v e c la F erm COUPE
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C ou p e en lon(> e t E lé v a tio n
C o u p e t r a n s v e r s a le du L on ^ eron
C oupe du s u p p o rt de la v is et de son é c r o u .
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E L É V A T IO N
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V u e d 'e n s e m b le , E lé v a t io n t r a n s v e r s a le et c o u p e de l'o u v r a g e á c o n s t r u ir é
(EcMie o^oipii’roo)
Grue mobile et échafauda^e roulant exécutés avec les Fers Zorés coníques ou tronqués;mémes dispositions pour
et échafauda^es á emeure
V u e d 'e n s e m b le elév atio n Lom
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(Echelle oV'oi
< D e ta ll s a u
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F Í G .1 2 , A s s e m b la ^ e s d u p la n c h e r
ELEVATION
F I G .1 4 . C oupe t r a n s v e r s a le d'u n m o n t a n t
C o u p e t r a n s v e r s a le
F I G .1 5 .
C h a r io t de l'E c h a fa u d a ^ e Coupe t r a n s v e r s a l e . E L E V A T IO N
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L GuiAuet se
Im p . B O U Jiu E JU F V JU B T T E , r.Fo n la ín e a u Jio i. $6
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P L A N C H E 8. ALBUM “GH.T. Z A R E S
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A P P L I C A T I O N D E S F E R S Z C R E S A L A C O N S T R U C T I O N D ES CO M E L E S DE G R A N D E P O R T É E Elévation densemble d un comble de 5 0 "oo de portée dans ceuvres avec arbalétriers en Fers Zorés de om2 0 . réunis par leurs nervures au mojen derivéis ayant leurs assem bla^es sur la tete des bielles avec m anchón en Fonte i Nntérieur les extrémités des arbalétriers reposant dans des sabots en fonte G o u p e t r a n s v e r s a l e chi F a lta r e et a ss e m b la ije avec le s A r b a lé t r ie r s
E lévation de l'a r b a lé tr ie r
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la tete de
m a je u r e et assem b la^ e des p a n n e s avec le s Fers de l ’A rb a lé trie
E ch elle d 'ensem ble, o’
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Echelle des détails o’TioVm pour lT oo
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Conpe transversale de l'arbalétrier et assembla§e de ses Fers avec les Pannes
Coupe en lon^ et éljévation de l'assem b la^ e du F alta re et des A r b a lé tr ie r s
E lé v a tio n d 'e n s e m b le d'u n c o m b le s j s t é m e a m é r i c a i n de 60moo de portée d an s ceuvres,les Term es e n c ro ix de S lA n d r é , en Fer m é p la t ou en tole découpée a rm é e s h a u t e t b a s avec q u a tre F ers Z o re s ,p a n n e s de gran de p ortée en Fers Z o r é s , a rm e s á, l'in t é r ie u r d'une corde en Fer rond
e avec í
o r e s a le u r p o i n t d e j o n c t i o n
E lé v a tio n
A s s e m b la ^ e -des t r in ó le s ( C o u p
A sse m b la ^ e des t r in ó le s ( E lé v a tio n
C o u p e d'u n e p a r t i e d é l a C o n s o lé
d 'u n e p a r t ie de l a F e r m e et a s s e m b la |e avec le s P a n n e s
PLANCHE ALBUM E H.F. Z O R E S .
9. BBUXIEM E
PARTIE .
APPLICATION DES FERS ZORES A LA CONSTRUCTION DES PHARES,DES CAISSONS DE FONDATION, DES PILES DE PONTS,DES PANS, CHARPENTES ET MURAILLES DES BÁTIMENTS,DE3 PORTES D’ÉCLU'SES,COUPOLES,COMBLE-S CINTRES ET HANGARDS-MAGASINS.FIXES OU MOBILES P artie de p orte d E clu se de g ra n d e p u issa n ce en to le et Fers Z orés d’a p ré s celle de l’E clu se de l a M o n n a íe , i P a r ís
C o u p o le a vec P e rm e s en F ers Z o r é s re lie s e n tre u x au m o je n de to le s découpées <Melle omoi ,pour i™oo) F IG .6 .
jÉ L É V A T IO N
,
Conpe h o r iz o n t a le , FPG. 7,
H&njjard lé ^ e r e t éco n o m iq u e pou r m aj>asin sprovisoires,m ot)ile o u á dem eure FIG.IO, E lévatlon d 'e n s e in b le ,
íEcheiie omo2pTi” oo)
comble,colonnes oupoteauxetsolíves en Fers Zorés,
C o m b le s a m é r ic a m s p le in cin tre s a n s p o u ssé e , r e p o s a n t su r appuis oü d ir e c te m e n t su r le s o l, les Fers d e s F e r m e s f o r m a n t p íe d s d r o its < Melle o” oipour i”oo>
Pannes de tres grande portée en Fers Zorés,tole découpée etFer rond F IG .1 5 Á sse m b la ^ e d es p a n n e s a v e c le s F erm es (EcheUeíoi
FIG.3.
Conpe des p a n n e s
PLAN ,
Pannes de tres grande portée en Fer Zorés arm é avec des cordes en Fer rond ____________ F I G .1 9 .. Conpe d e la F e r m e
F I G .1 2 .
au s o m m e t ír í)
COUPE
Coupe des M ontants (Ao) ^
F I G .1 3 .
D é t a il d e s P a n n e s (ío)
L (k n ó u e t s e .
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Im p. B O V R G E R JE VLLLETTÉ. r. E m liiiiw <m M u. r>G
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PLANCHE ALBSH A P P L IC A T IO N
D E S
C l . f . ZORES .
FE R S ZO RES A L A
CO N ST R U C T IO N
10.
DEÜXXEJIE EAET 1E . D E S P O N T S F IX E S
E c h e lle p o u r le s F ió u res d’ensem ble
0 .0 0 25
ET D E S P O N T S
SU SP EN D U S
p o u r imoo
V u e s d 'u n p o n í c o m p o s é d u n e ó r a n d e tr a v é e s u s p e n d u e e t de 6 t r a v é e s F ix e s O
F I G . l _ E lé v a t io n d 'e n se m b le
D E T A I L S
F IG .4 _ E lé v a tio n (E c h e lle
0 .0 2 5
S u s p e n s ió n íEchelle omoio!
FIG .7_ C o u p e
[mp.30URGERTE VILLETTE. r. Foniain& aioRoi. 5ó
L .G u i§ u e t
se.
PLANCHE ALBUM C H .l ^ X U R E S » A P P LIC A T IO N
D ES
II D E Ü X I E M E PARTI E .
F E R S Z O R É S A L A CO N ST R U CT IO N
Ponts F i x e s . ( £ c h e l l e
DES PONTS
om o5 p r im oo)
F1XES ET SU SP E N D U S(SU IT E ).
FIG. 2 _ Coupe lonóitudmale et Elévation
FIGl_Coupe transversal
FIG. 3_ Plan
FIG. 4 _ Coupe
A s s e m b la ó e de l a p o u tre a v e c les Entretoises(E chelle
om io
pr imoo)
FIG. 5_ Elévation
As semblases du Garde-corps F IC . 6 _ Elévation
(Edielledeomioprimoo)
FIG. 7_ Coupe
L Guióuet. se Im p.BÜl'IíGElUE V1LLETTE r-Fontaine au/Rov.56
O
PLANCHE ALBtFM 'CH.r. Z O R É S .
12. HETJX1ÉME PARTIE .
APPLICATION DES FER3 ZORÉS Á LA CONSTRUCTION D E S P O N T S FINES EN ARC POUR DE G R ANDES PORTÉES ET POUR PASSERELLES
FIG 1 -
Coupe loníjitudínale d'une partíe de poní en are avec tablier sur voñtes en briqu es portees par des fers Zorés: Tympans et armatures des Ares e^alement en Fers Zorés
(Echelle
00m05 pr l m OO
A s s e m b la jp p r in c ip a u x a u m d 'éxécu tion
"-^y—
C oupe t r a n s v e r s a l Echelle o,06prim oo
p r in c ip a le s au A
A ssem b la ^ e d u P la n ch e r avec le s Echelle de a
P a s s e r e l l e , p o u r p íé t o n s et v o i t u r e s s u s p e n d u e s , é t a b lie a u d e ssu s d 'u n e v o ie fe r r é e ( T r o is v o i e s > H
Echelle 0,02 ptiV'oo
tr a n s v e r s a le F IG .1 5 Sabot de retombée
FIG .12
A sse m b la § e des tjm p a n s Echelle de fe
w/Mm.
L.Gui&uet se f/rw .
GURIE-yjLLfryy’]1' r Jfo rla iM <2¿//?o l £ ó
PLANCHE ALBUM G H.F. Z O R E S A P P LICA T IO N
L E S F E P S Z O P E S CO N IO U E S OU T R O N Q U ES A L A
13. DE U X IE M E P A R T IE .
CO N ST R U CT IO N D ES P IL E S ET DES F E R M E S DE V IA D U C S P O U R L E S H A U T E U R S ET L E S P O R T E E S L E S P L U S
CO N SID ER A B LES
FIG.6 Partie de PElévationlonóitudinale dune des Fermes
(Echelle o.ozd pou r métre)
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'Elevation densemble d'une travee deViaduc sous ralis a 2 voies avee piles metalliques sur socles en maconnene
( EcMle de
0,005
pr i ” oo)
Coupe transversale d'unViaduc
CU
Imp.BOCTtGESTE VILLETTE. r.Fontaine aufíoi 56.
L .G u ió u e t se. o
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PLANCHE
14.
VI
ALBUM E 1L E» Z O R E S Detall d'u n V as mat (E c k e lle
A P P L IC A T IO N
D ES FER S
ZO R ES A L A
DEUXI EME
PARTIE.
C O ^ ST R U C T IO N D E S N A V IR ES BORDES E N
B O IS
omio p rimoo)
FIG.4_Elévation
E lé v a t io n .p la n ,c o u p e e t détails d u n n a v ir e m a r c h a n d de 800to n n e a u x a v e c c a r c a s s e e t h a r r e a u i e n F e r s Z o r e s B o r d a s e m té n e u r e t exteneur en b o istE ch elle
omm pr le plan etlelévatum A s s c n ib la g e des F e r s
CGmposaiitla guille
F IO . 9 ..Eievation
FIG .10_Plan
Assemblaóe desbauxou barraux avec la muradle o
FIG. 6 _ Eievation
FIG.7_ Coupe
A s s e m b la ó e de la m e m b r u r e a v ec l a g u ille et av ec le s b o r d a ó e s
FIG. 11 _ E lérvation
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L Guióuet
PLANCHE ALBUM l l X l i l l i . A P P L IC A T IO N DE
15 D E U X I E M E PAUTIE
F E R S Z O R E S A LA C O N ST R U C T IO N DES N A V IR E S B O R D E S E N TOLE ^échelle de omoi, pour le plan et L'Élévation ) S o m m e t d 'u n e E p o n lille (Echeiieo^io>
Elévation,plan,coupe et détails d'un navire marchand de 800 tonne-aux avec Carcasse et Barrauxen Fers Zorés, Bordaje en Fer
F IG . 6 ,
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E L E V A T IO N .
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Assembla^e des Barraux avec la muraille et du bordaje avec la membrure.
FIG . 8 .
A s se m b la ^ e de l a M e m b r u r e a v e c l a Q u ille
E L E V A T IO N ,
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elle bordaje en fer.et d'un bas-raat ou d'une épontille avec la,quille etla membrure
F I G .1 1 .
E L E V A T IO N .
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p l a n c h e 16. AXStTM EM.J1, Z O R E S »
D E U XIE M E PART IE .
P R O F IL S . G RANDEUR D 'EXECU TIO N DES F E R S ZORES CONIQUES EX TRONQUES DE GRANDES DIM ENSIONS. AVEC 1NDICATI0NS l ’ DES P E R FE C IIO N N E U E N IS DONT LES D IVER S FERS ZORES SONT SUSCEPTIBLES POUR FACILITERLEURS APPLICATIONS. O ¿OO
P R O F IL F I G .1 2 _ E l é v a t i o n t r a n s v e r s a le P R O F IL
N °
F í G .1 5 _ E l é v a t i o n t r a n s v e r s a l e
3
Application des fers Zores a la construction desnavires cmrassésgarms d’u nbouclier FIG. 20 — Conpe horizontale lonbbu díñale d'une partie de la muradle dunnavire currasselEcrdie o^o)
S e r ra ó e e n b o is o u fe r
M em b ru re
B o rd ad e e n b o is
P R O F IL
P R O F IL ” to ta le 'd e la t r a v e r s e j nl3 o
C u ir a s s e e n fe r fo r § é B o u clie r en fe rs Z o re s Et tampons en caouídioua B o r d a d e e x fé n e u r I
ou colonne de ó ra n d e re s ista n c e
o u p o u tre de ( r e p u issa n c e
P R O F IL :
Corroe v e r t í c a le
N °
4
E c h e lle de om 20c d 1 m étre
P R O F IL
Poids commercial du métre lm eaire
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D iam eíre commercial m t e n e u r omi^ o :
Cube du métre Im é a ire 5i3,ooo%
r c u t r e a e ^ . p u issa n ce
p o r ta n tu n e d o u b le v o u te
et fo rm a n t soífite a rro n d i
a s a b a s e re s ta n t apparente
D é v e lo p p é d u F e r om2y 8m
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