





Quelque chose de bénéfique se déroule actuellement dans la société israélienne : un mouvement de Téchouva se développe dans des lieux inattendus. Si de façon générale, on a pu assister depuis des décennies à un retour à la tradition juive en Israël, dernièrement, c’est dans l’armée et dans les lycées huppés de TelAviv et de Ramat Gan que ce phénomène se manifeste. En effet, des soldats réclament des articles de culte (Tsitsit, Téfilin, Sidour…), et ne partent en mission militaire qu’après avoir prié et chanté des paroles d’Émouna.
Dans les médias laïcs, on s’effraie de cet éveil vers la Torah — qu’on qualifie de Hadata (coercition religieuse) — comme s’il s’agissait d’une épidémie de choléra. Parallèlement, dans certains établissements scolaires, des stands s’ouvrent pour mettre les Téfilin et proposer des brochures sur le judaïsme. Là aussi, cela ne plaît pas à tout le monde, et un directeur d’école est même récemment allé jusqu’à interdire ce type d’initiatives dans son établissement.
Comme l’a dénoncé la députée Galit Distel du Likoud, aucune restriction n’est imposée dans le programme scolaire israélien, même lorsqu’il aborde librement des sujets liés à la volupté. On a également découvert que certaines associations européennes parviennent à y infiltrer des contenus à tendance réformiste. En revanche, lorsqu’il s’agit de pratique religieuse, certains s’y opposent fermement.
Dernièrement, le public israélien a été surpris de découvrir, au cours d’interviews diffusées dans les médias, que des otages libérés et leurs familles s’étaient renforcés dans la foi et dans les Mitsvot pendant leur captivité. “C’est cela qui nous a maintenus, bien que nous n’étions pas auparavant des personnes pratiquantes !” racontent-ils. Évidemment, les opposants au judaïsme n’osent pas critiquer un phénomène
touchant des personnes éprouvées, pour la libération desquelles le pays a été prêt à payer un fort tribut. “D’un autre côté, ce genre de témoignages menace la laïcité du pays”, s’inquiète-t-on dans les milieux ‘Hiloni.
C’est alors qu’on ressort une vieille méthode : pour éloigner les gens de la tradition, on attaque la société orthodoxe vivant en Israël. Les orthodoxes étant perçus comme les représentants du judaïsme, en les rabaissant, on dénigre ce à quoi ils sont attachés. Certains médias s’y donnent à cœur joie, rapportant à leur sujet des calomnies dignes des antisémites les plus notoires. (On a même vu un chroniqueur juif francophone se joindre à cette “célébration”, pensant ainsi avoir choisi le “bon camp”.)
Mais la Torah dit à propos des Bné Israël : “Plus les Égyptiens cherchaient à leur nuire, plus les Hébreux se multipliaient et s’étendaient” (Chémot 1, 12). En réalité, on ne peut pas se battre contre D.ieu ni contre ceux qui respectent Sa volonté. On ne peut pas étouffer la vérité quels que soient les moyens utilisés, car elle finit toujours par émerger. Le ‘Am Israël recherche aujourd’hui son patrimoine et aspire à s'affranchir des influences occidentales qui l’en éloignent. Rien ne pourra freiner ce retour aux sources. Le tohu-bohu mondial dans lequel nous vivons, ainsi que les événements qui touchent directement Israël, ne peuvent que stimuler ce mouvement.
La Téchouva collective est un signe des temps messianiques. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que de même que lorsque nos ancêtres se tournèrent vers Lui en Égypte, D.ieu les libéra, ainsi le retour actuel des Bné Israël vers la Torah puisse nous annoncer la Délivrance finale tant attendue !
Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
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Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rony Hayot, Binyamin Benhamou, Rav Eliahou Uzan, Rav Yehonathan Gefen, Dan Cohen, Jocelyne Scemama, Rav Gad Allouche, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Noémie Hadida, Murielle Benainous Mise en page Dafna Uzan Anaïa Kessous
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Mazal Tov à Jonathan Berdah pour la Bar Mitsva de son fils Yédidia Moché et à Johanna Cohen pour la Bar Mitsva de son fils Réouven
Grand Mazal Tov à Jérémie Benhammou pour la naissance de son fils !
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Zmanim du 29 Mars
Paris Lyon Marseille Strasbourg
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Fin du Chéma (2)
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'Hatsot 12:55 12:45 12:43 12:34
Chkia 19:17 19:05 19:01 18:55
Tsahal nomme une équipe externe pour analyser et appliquer les enseignements des enquêtes sur le 7 octobre
Le porte-parole de l'armée israélienne a annoncé que le chef d'état-major, le Lieutenant-Général Eyal Zamir, a nommé une équipe externe d'officiers supérieurs de réserve pour examiner et mettre en œuvre les leçons tirées des enquêtes sur les événements du 7 octobre 2023. L'équipe formulera les mécanismes et processus nécessaires pour intégrer les leçons tirées,
effectuera des approfondissements et pourra même recommander de nouvelles enquêtes sur certains aspects.
La commission présentera ses conclusions au chef d'état-major dans les semaines à venir, suivies d'une proposition de plan pour l'application intégrée des leçons, avec un suivi de leur mise en œuvre.
52 % des Gazaouis seraient prêts à quitter le territoire pour l'étranger
Selon un sondage publié vendredi par le journal britannique The Telegraph et réalisé par l'institut Gallup, près de la moitié des habitants de Gaza seraient prêts à quitter le territoire s'ils en avaient l'opportunité. L'enquête révèle que 52% des personnes interrogées quitteraient Gaza d'une manière ou d'une autre : 38% temporairement avec
l'intention de revenir, et 14% définitivement. À l'inverse, 39% affirment leur volonté de rester dans l'enclave.
Les jeunes de moins de 34 ans sont les plus enclins à envisager un départ. Concernant les destinations préférées, on trouve l'Allemagne, suivie de l'Égypte, du Qatar et des Émirats arabes unis.
Procès des otages en Syrie : "J’ai été un terroriste et je ne m’en excuserai jamais", dit Nemmouche
Le djihadiste Mehdi Nemmouche, accusé d’avoir été un geôlier de journalistes français à la solde de l'EI en Syrie en 2013, a dit, lors de ses derniers mots devant la cour d’assises spéciale de Paris, qu’il ne s’excusera "jamais" d’avoir été "un terroriste". Ce discours n’a pas étonné les parties civiles présentes dans la salle d’audience. "J’ai retrouvé la vision
du monde totalement binaire qu’il nous infligeait durant nos mois dans les sous-sols d’Alep. Son objectif est de se faire une place au panthéon du djihad", a commenté Nicolas Hénin, l’un des ex-otages. "Le mien, pour ces prochaines années, sera de détruire son image et son discours, j’en fais mon combat personnel."
Israël élimine un haut responsable du renseignement du 'Hamas à Gaza
Tsahal et le Chin-Beth ont annoncé avoir éliminé Ossama Tabach, chef du renseignement militaire du 'Hamas dans le sud de la bande de Gaza, lors d'une frappe aérienne jeudi. Selon un communiqué, Tabach dirigeait également l'unité de surveillance et de ciblage du 'Hamas. Décrit comme un "vétéran" du mouvement islamiste et une "source
significative de connaissances", il avait occupé plusieurs postes clés au sein de l'organisation terroriste, notamment celui de commandant de bataillon dans la brigade de Khan Younès. Tabach était impliqué dans la planification d'attaques terroristes, dont un attentat-suicide perpétré en 2005 au carrefour de Gouch Katif qui avait coûté la vie à un agent du Chin-Beth, 'Oded Charon.
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Le Rav Arié Engelberg molesté devant son jeune fils à Orléans
Le rabbin d'Orléans, le Rav Arié Engelberg a été agressé samedi à la sortie de l'office du Chabbath, devant son jeune fils de 9 ans. Après lui avoir demandé s'ils étaient juifs, l'agresseur - un adolescent de 16 ans connu sous 3 identités différentes des services de police - lui a craché dessus, l'a insulté, frappé et mordu, le tout en filmant la scène. L'agresseur a été arrêté par la BAC dans la soirée.
Face à cet acte, Emmanuel Macron a exprimé son indignation, de même que le maire d'Orléans et plusieurs personnalités politiques. La semaine passée, un collectif de 200 personnalités avait dénoncé l'antisionisme comme une nouvelle forme d'antisémitisme dans une tribune publiée dans Le Monde.
Suite aux tirs de roquettes, Israël mène une nouvelle série de frappes sur des cibles du 'Hezbollah au Liban Selon un communiqué du bureau du ministre de la Défense israélien, le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz ont ordonné à l'armée israélienne de lancer une seconde vague de frappes contre des dizaines de cibles terroristes du 'Hezbollah au Liban. Cette nouvelle série d'attaques fait suite aux tirs de roquettes contre Israël et intervient après une première vague de frappes menée la semaine passée.. "Le gouvernement libanais est responsable de tout ce qui se passe sur son territoire", précise le communiqué.
Tirs en provenance du Yémen : Le message de 'Hizouk du Rav Its'hak Zilberstein
Jeudi après-midi, alors qu'une nouvelle alerte retentissait suite à des tirs du 'Hamas, le Rav Its’hak Zilberstein s’est aussitôt dirigé vers un lieu sécurisé, tout en confiant à ceux qui l'accompagnaient 2 messages : "Nous sommes à la fin de la période d’hiver dans les Yéchivot, un moment où l’on observe parfois un relâchement dans l’étude… Et Hachem nous envoie un signal clair : renforcez-vous ! En outre, ces derniers temps, on entend beaucoup parler du président Trump, qui se dit proche des Juifs, qui promet soutien et
Pessa’h approche, et la maison est déjà en plein chamboulement !
Nous sortons toute la vaisselle, nettoyons les placards et vérifions qu’il ne reste aucune trace de ‘Hamets dans la cuisine.
protection. Mais il faut se rappeler qu'aucun homme, aussi puissant soit-il, ne peut garantir notre sécurité. Si nous plaçons notre confiance ailleurs qu’en notre Père céleste, Hachem nous rappelle – parfois par la peur –que nous n’avons d’autre appui que Lui seul."
Et le Rav de conclure : "Si nous nous renforçons et dans notre attachement à la Torah et dans notre Emouna et notre Bita’hon envers Hachem, nous mériterons Sa protection".
Pessa’h approche !
Avant la fête, papa et moi allons au supermarché acheter des Matsot, du vin et beaucoup de légumes.
(Mitkarev) – approche
(Hafoukh) – retourné, sens dessusdessous
(Motsiim) – sortons
(Kélim) – ustensiles, vaisselle
(Ménakim) – nettoyons
(Aronot) – placards
(Bodkim) – vérifions
(Souper) – supermarché (abréviation de טֶקרמרֶפֶּוּס )
(Yayin) – vin
(Yérakot) - légumes
D’autres mots avec la racine י .ק.נ (nettoyer, purifier)
– propreté
– propre
(Nékiout) – propreté, pureté
"Victoire totale" : l'Université Columbia cède aux exigences de Trump
L'Université Columbia va se plier aux exigences du président Trump comme condition préalable à des négociations sur le financement fédéral de 400 millions de dollars suspendus ce mois-ci, selon le Wall Street Journal. Parmi ces exigences : l'interdiction du port du masque sur le campus, l'octroi de nouveaux pouvoirs à 36 policiers sur place et la nomination d'un nouveau vice-président avec de larges pouvoirs de supervision sur le département d'études du Moyen-Orient, ainsi que sur le Centre d'études palestiniennes. Un haut responsable de l'Université Columbia a confié au journal que "l'établissement avait envisagé des options juridiques pour contester l'équipe du président Trump, mais a finalement conclu que le gouvernement dispose de tant de leviers de pression disponibles, y compris la restitution des fonds, que ce serait une bataille difficile".
Un octogénaire tué et plusieurs blessés dans un attentat à la voiture-bélier, à l'arme blanche et à l'arme à feu dans le nord d'Israël
Un homme âgée de 85 ans, Moché Horn, grièvement touché par balles, a succombé à ses blessures après l'attentat combiné à la voiture-bélier, à l'arme blanche et à l'arme à feu au carrefour Tichbi, près de Yokné'am, dans le nord d'Israël lundi matin.
Un jeune homme âgé de 18 ans, grièvement blessé, a été évacué conscient vers l'hôpital Rambam de 'Haïfa. Le terroriste, un arabe israélien âgé de 25 ans, qui a visé un autobus et un véhicule particulier, a immédiatement été neutralisé sur place par une unité de la police des frontières qui se rendait à un entraînement, a déclaré la police israélienne. Après avoir foncé sur le jeune homme qui attendait à la station de bus, il l'a attaqué avec un couteau avant de tirer sur un véhicule qui roulait sur la route.
"Netanyahou pense faire ce qui est juste" : Witkoff défend la stratégie israélienne face au 'Hamas
Dans une récente intervention, l'émissaire américain au Moyen-Orient Steve Witkoff a livré une analyse de la position du Premier ministre Binyamin Netanyahou concernant les négociations avec le 'Hamas et le sort des otages. "Je pense qu'il veut ramener les otages à la maison s'il le peut, mais il est convaincu que faire pression sur le 'Hamas est la seule façon d'y parvenir. Et à certains
égards, je crois qu'il a raison", affirme Witkoff. L'émissaire américain estime que Netanyahou "pense faire ce qui est juste" même si cela va "à l'encontre de l'opinion publique. Concernant les exigences pour parvenir à une résolution du conflit, Witkoff est catégorique : "Nous devons savoir ce que [le 'Hamas] veulent - et ce qu'ils veulent est inacceptable."
"Le 'Hamas a répondu positivement à la nouvelle proposition de l'Egypte sur Gaza", affirme un responsable du groupe terroriste
Un haut responsable du 'Hamas a déclaré à la presse que "le mouvement a réagi positivement à la nouvelle proposition de l'Égypte concernant Gaza". La proposition de l'Égypte pour un cessez-le-feu à Gaza comprendrait la libération par le 'Hamas de cinq otages vivants en échange de l'autorisation par Israël de l'entrée de
l'aide humanitaire à Gaza, d'une pause de plusieurs semaines dans les combats et de la libération de centaines de prisonniers de sécurité palestiniens, a indiqué un responsable égyptien cité par l'agence de presse. Un responsable du 'Hamas a déclaré avoir "répondu positivement" à la proposition, sans donner plus de détails.
États-Unis s'apprêtent à dévoiler l'avion de combat le plus coûteux de l'histoire
Selon le Wall Street Journal, le président Donald Trump et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth devraient dévoiler prochainement ce qui pourrait s'avérer être l'avion de combat le plus onéreux jamais conçu. Il s'agirait d'un appareil militaire hautement sophistiqué dont le coût unitaire s'élèverait à plusieurs centaines de millions de dollars. Ces avions pilotés devraient être déployés sur le terrain au cours de la prochaine décennie. L'armée de l'air américaine considère ce nouvel appareil comme un élément essentiel de sa stratégie de dissuasion face à la montée en puissance militaire de la Chine dans les décennies à venir.
Elyssia Boukobza
Les Juifs de la diaspora n’ont jamais eu autant peur qu’aujourd’hui. Le quotidien des Juifs d’Europe, du Canada, d’Australie et d’ailleurs est truffé d’ignominies, de harcèlements, de torchons visuels, d’indécence et de situations de plus en plus insupportables.
Une chasse aux Juifs à Amsterdam. Bruxelles qui ne veut plus de Juifs dans ses stades pour calmer les islamistes. Les travaillistes britanniques congédient leur chef, Jeremy Corbyn, pour faire un semblant de ménage interne afin de contrer l’invasion des antisémites au sein de ce parti. Des milices terroristes antisémites sont invitées à l’Assemblée nationale française. Des personnalités juives influentes désignées sous les termes de "Dragons célestes". Un président de la République qui refuse de manifester contre l’antisémitisme. Des codes visuels de la propagande nazie utilisés contre un animateur TV juif. Des militantes interdites de manifestation pour la journée de la femme parce que juives. Le premier parti de gauche en France reconnu par toute la presse comme un parti ouvertement antisémite.
En Espagne, aidés par l’attitude officielle propalestinienne du gouvernement, de sérieux incidents antisémites ont été signalés, tels que des actes de vandalisme contre des synagogues et des cimetières juifs.
En Allemagne, création d’un poste de commissaire fédéral à la lutte contre l’antisémitisme, financement de programmes éducatifs et de sensibilisation, et renforcement de la sécurité des institutions juives.
Et pour finir, un phénomène qui se propage dans toute l’Europe : l’utilisation de la critique d’Israël pour exprimer des sentiments antisémites. Des camps de soutien assumés à la terreur se propagent partout en Europe. Des hommes et des femmes politiques de premier plan justifient le sort des Juifs d’Europe par la politique d’Israël (RTL, 14 mars).
Nous sommes passés de l’extrême droite des années 90 à la gauche d’aujourd’hui. Croyezvous qu’il arrivera quoi que ce soit au parti qui a osé présenter, ce mois-ci, sur une affiche, un animateur juif avec un nez crochu, les canines apparentes, les oreilles pointues et tous les codes antisémites des affiches des années 30 ?
Les Juifs de la diaspora n’ont jamais eu autant peur qu’aujourd’hui. Le quotidien des Juifs d’Europe, du Canada, d’Australie et d’ailleurs est truffé d’ignominies, de harcèlements, de torchons visuels, d’indécence et de situations de plus en plus insupportables. Et détrompezvous, ces graves dérives antisémites ne seront accompagnées ni d’excuses, ni d’enquêtes internes, ni de mea culpa.
Bien au contraire, on nie en bloc et on justifie. Et si vous croyez qu’un jour vos enfants retrouveront le chemin des écoles publiques, des écoles juives et des synagogues sans protection, vous vous trompez lourdement.
D’ailleurs, le Juif de la diaspora s’adapte puisqu’il a appris à baisser la tête, à ne plus faire de vagues et à se soumettre à ces nouvelles conditions. La meilleure preuve, c’est le spectacle affligeant qu’a donné M. Hanouna dans son émission. Face à son salarié qui lui disait droit dans les yeux et en direct qu’il votait pour un parti antisémite, ce même Hanouna a répondu à ce salarié qu’il ne le licencierait pas.
Celui qui a très bien décrit la méthode islamiste envers les Juifs est Yasser Arafat. Il expliquait sa doctrine à ses amis, lors des négociations avec Its’hak Rabin au passage d’Erez : "Je trancherai le saucisson juif par tranches fines jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien". La naïveté dont a fait preuve l’État d’Israël face à l’islamisme antisémite nous a coûté cher lors du réveil du 7 octobre.
"
Nous, les Israéliens, comprenons que cela finira mal en Europe. Mais à la différence de Gaza, l’Europe sera attaquée de l’intérieur.
Le deuxième point est le refus de voir le danger arriver à grands pas en achetant la paix sociale. Israël a payé cher la recherche d’une paix sociale à Gaza en fournissant eau, électricité, travail et argent. Cela s’est terminé par ce que l’on sait. L’Europe fait exactement la même erreur. Elle croit acheter une paix sociale en refusant de traiter les problèmes de la violence, de la drogue, de l’immigration illégale, de la délinquance, de l’islamisme, des extrémistes de tous bords, de l’antisémitisme, des quartiers de nondroit, des prisons où tout est permis et d’une justice permissive… Nous, les Israéliens, comprenons que cela finira mal en Europe. Mais à la différence de Gaza, l’Europe sera attaquée de l’intérieur.
Ce pogrom aurait pu servir de leçon au monde entier. Malheureusement, pour le moment, seul l’État d’Israël a compris qu’il faut passer par un changement de paradigme, et par une prise de conscience sur les deux points suivants :
Le premier et le plus urgent est d’arrêter d’avoir une vision universelle du monde. De prendre conscience que le monde est composé d’un Nord et d’un Sud, qu’il est également constitué d’Orient et d’Occident, et enfin, de comprendre la différence entre l’islam et le christianisme. La France vient de donner le plus bel exemple d’une méconnaissance totale de ces paramètres en disloquant sa diplomatie, croyant que le Quai d’Orsay ne servait à rien. À part quelques rares pays au sein de l’Europe, l’UE n’a également pas compris ce point puisque sa diplomatie est des plus catastrophiques au monde.
Quel avenir une Europe en guerre réserve-t-elle à ses Juifs ? Au moment où les USA, la Fédération de Russie et l’Ukraine cherchent à faire la paix, voilà l’Europe qui décide d’attiser le feu, elle décide de se réarmer et refuse toute négociation pour calmer les choses. Cette même Europe qui avoue avoir dynamité les accords de Minsk, accords censés faire régner la paix.
Aujourd’hui, en Europe, l’antisémitisme avance à visage découvert. Imaginez le sort des Juifs dans une Europe en guerre.
Le 22 mars 2025, les Français ont été invités à manifester par voie d'un visuel antisémite tiré de l’affiche du film de propagande nazie "Le Juif éternel" commandé par Goebbels. Les rédacteurs et les responsables politiques à l’origine de cette affiche immonde ne seront pas punis. L’Europe va droit dans le mur à grande vitesse et elle emporte avec elle ses Juifs.
Rony Hayot
L’incendie à Hollywood s’est produit lors de la Paracha qui relate les plaies d’Égypte, ce moment où D.ieu fit parler Sa puissance et anéantit totalement l’Égypte, qui était un peu les USA de l’époque…
Savez-vous que 48 heures avant l’incendie phénoménal qui a ravagé des rues entières pendant près d’un mois en Californie, et plus particulièrement l’un de ses quartiers les plus fameux, Hollywood, il s’est produit un événement qui, de mon point de vue, est encore plus choquant ?
Pour rappel, un incendie a démarré le 7 janvier 2025 et a causé 300 milliards de dollars de pertes matérielles, des dizaines de morts et plus de 12 000 bâtiments détruits dans un pays considéré comme le plus puissant, qui s’est avéré incapable d’éteindre un feu pendant des semaines entières… Les maisons, les églises, les voitures, tout a été détruit. Le quartier Pacific Palisades, dont certaines rues ont été entièrement rasées de la carte, est habité principalement par des personnalités du cinéma, étant situé à proximité immédiate des studios : monteurs, réalisateurs, acteurs, etc.
"Zéro point pour…"
48 heures avant, le 5 janvier 2025, un autre évènement s’est produit au même endroit. Or la Torah nous demande de voir dans tout événement dramatique un sens. Alors certes, nous ne sommes pas prophètes, mais en tant que croyants, nous nous devons de poser des questions.
J’ai été profondément choqué et révolté à la vue de ces images.
Deux jours avant la catastrophe se tenaient les Golden Globes, cérémonie où se réunit le gratin du cinéma américain, les célébrités hollywoodiennes. C’était au Beverly Hilton Hotel, à Los Angeles. L’événement était animé par Nikki Glaser, une comédienne et actrice apparemment en vogue. À un moment, celleci a présenté à l’écran un tableau de scores à mi-parcours de la cérémonie des Golden Globes 2025. Dans ce tableau, elle a souligné que D.ieu était à… “0”. Devant les invités et des millions de téléspectateurs, elle a attribué la note de “zéro” à D.ieu, dans un classement ironique, ajoutant que “D.ieu n’existe pas à Los Angeles” — provoquant les rires de l’assemblée. Un autre animateur, qui, lui, avait obtenu un point de plus que D.ieu, en a plaisanté, disant que ce n’était “pas étonnant dans cette ville laïque”.
En fait, cette comédienne a décrit elle-même la majeure partie des gens de cette ville. On sait en effet que là où l’argent abonde, l’athéisme prospère.
Peut-être ai-je mal compris le contexte ? Mais pourquoi parler de D.ieu ? Qu’a-t-Il à voir avec cette cérémonie ? Pour dire que l’on n’a pas besoin de Lui ? Que l’on a tout ce qu’il faut ?
Il me semble en tout cas que si l’on prend tant de soin à mentionner D.ieu pour Le mépriser, c’est qu’on y croit fortement. Mais en attendant, tout le monde s’est moqué de D.ieu et sur l’idée même de Son existence.
D.ieu à l’épreuve de l’Histoire
L’Histoire regorge d’exemples où l’orgueil humain a défié le Créateur… et où les conséquences furent désastreuses.
Le Titanic, en 1912, fut présenté comme “insubmersible”. Un membre d’équipage aurait même déclaré : “D.ieu Lui-même ne pourrait pas couler ce navire.” Quelques jours plus tard, il reposait au fond de l’Atlantique.
Du reste, l’incendie à Hollywood s’est produit lors de la Paracha qui relate les plaies d’Égypte, ce moment où D.ieu fit parler Sa puissance et anéantit totalement l’Égypte, qui était un peu les USA de l’époque.
Lorsque D.ieu infligea ces plaies, le but était de délivrer un cours d’éducation à la Emouna, la foi en D.ieu, pas seulement pour l’Égypte, mais aussi pour nous.
Les paillettes d’Hollywood cherchent à nous faire croire
quel’homme est maître de son destin. Mais la vérité est ailleurs. "
L’Égypte était une civilisation puissante, convaincue du fait que son destin dépendait uniquement de ses richesses naturelles. Elle refusait de reconnaître la puissance du Créateur… et fut anéantie, ravagée.
Mais quel était le but d’une telle destruction ? Si c’était dans le but de permettre aux enfants d’Israël de prendre leur liberté, nul besoin de 10 plaies, nul besoin d’autant de miracles. L’Égypte aurait pu subir une guerre civile ou une catastrophe naturelle, et les Hébreux se seraient tranquillement enfuis…
Il faut savoir qu’avant d’infliger les plaies à l’Égypte, D.ieu fit une introduction : "L’Égypte doit savoir que Je suis D.ieu" (Chémot 7, 5), puis "Afin que vous sachiez qu’il n’y a personne d’autre à part Moi dans le monde entier" (Chémot 9, 14). En d’autres termes : Je dirige le monde, J’en suis le patron".
Notre Torah expose un principe essentiel : le Bita’hon, la confiance en D.ieu. L’auteur du ‘Hovot Halévavot nous délivre un enseignement à graver dans notre esprit : "Pour continuer [à recevoir] un bénéfice, on ne doit pas s’y fier" (Cha’ar Habita’hon 3, 9). Ce qui signifie : ne placez pas votre confiance dans autre chose que D.ieu, autrement vous entraineriez la disparition du bénéfice recherché. Si nous voulons préserver ce que nous avons déjà, nous ne devons pas nous y fier aveuglément. C’est ainsi que D.ieu agit dans ce monde. Il nous retire parfois quelque chose dans lequel nous avions placé trop de confiance, pour nous apprendre à ne pas détourner notre foi de Lui.
En entendant la nouvelle de la grande inondation du Mississippi en 1927, le ’Hafets ’Haïm, le plus grand Sage en Torah de son temps, se mit à trembler. Il expliqua : “Lorsque D.ieu déchaîne les forces de la nature, ce n’est pas en vain. Il s’agit d’un message, d’une invitation à ouvrir les yeux.”
Le but de ce message n’est pas de nous effrayer. Il vise à nous réveiller, nous rappeler où placer notre confiance, à qui nous devons notre existence.
Les paillettes d’Hollywood et les idoles modernes cherchent à nous faire croire que l’homme est maître de son destin. Que la réussite, la santé, la célébrité sont entre ses mains. Mais la vérité est ailleurs.
Puisse notre Emouna renforcée éteindre ces incendies, actuels et futurs et puisse Hachem éclairer les cœurs et réveiller les âmes !
Binyamin
Benhamou
Alors qu’il n’est pas religieux, Yarden nous a raconté qu’il n’a jamais mélangé le lait et la viande à l’intérieur des tunnels de Gaza. Il est clair que son âme s’est réveillée et a éclos dans les tunnels de Gaza. Comme un feu intérieur, une lumière qui ne demandait qu’à briller.
Yarden Bibas, qui a été séquestré et pris en otage pendant 491 jours par les terroristes du ‘Hamas. Il est tristement connu pour avoir perdu sa femme Chiri et ses deux adorables enfants, Ariel et Kfir, un bébé, assassinés en captivité.
On le sent encore terrifié, marqué, mais quelle force incroyable et quelle dignité impressionnante il a en lui ! Tenir debout, esquisser un sourire, même léger, alors qu’il n’a plus de maison, plus de femme, plus d’enfants, plus même de beaux-parents, qui ont eux aussi été massacrés… C’est là une preuve de résilience hors du commun.
Lait & viande dans les tunnels du ‘Hamas
Alors qu’il n’est pas religieux, Yarden nous a raconté qu’il n’a jamais mélangé le lait et la viande à l’intérieur des tunnels de Gaza. Au pire, une fois, il a attendu une heure entre les deux repas. Un jour, deux terroristes palestiniens lui ont assuré qu’ils se comporteraient mieux avec lui s’il se convertissait sur-le-champ à l’islam. Il a répondu sans hésitation : “Je suis né juif et je mourrai juif.”
Dès qu’il a prononcé ces mots, ils l’ont privé de nourriture pendant trois jours. Sans compter
qu’ils l’ont attaché par les pieds, suspendu en l’air et soumis à d’autres sévices impensables.
Quand j’ai demandé à son père, Élie, comment son fils avait pu penser à son judaïsme dans les tunnels, il m’a répondu : “En tout cas, je ne sais pas… ça ne vient pas de notre maison.”
En parlant un peu plus avec lui, il est clair que son âme s’est réveillée et a éclos dans les tunnels de Gaza. Comme un feu intérieur, une lumière qui ne demandait qu’à briller. D’ailleurs, un autre otage, qui n’avait jamais récité le Chéma’ Israël, a commencé à le réciter dans les sombres tunnels de Gaza, de façon innée. Il raconte que c’est cette prière qui l’a maintenu debout pendant 16 mois.
Des cadeaux au nom de toute la communauté francophone
Nous avons apporté à Yarden un grand magnum de vin de la marque… Yarden, car nous avions appris sur Internet qu’il aimait cela. Mais surtout, la magnifique bouteille était décorée d’une photo de toute sa famille réunie.
Nous lui avons également offert, au nom de toute la communauté juive franophone, un somptueux bar-Michloa’h Manot pour Pourim. Nous avons commencé à le déguster avec lui,
sa belle-sœur, son père et sa sœur, dans un moment de chaleur et de partage.
Au départ, nous devions rester avec eux 15 minutes. Ils n’ont pas compris à quel point nous étions là, toute l’équipe Torah-Box, avec un cœur sincère, sans aucun autre intérêt que d’être avec eux. Nous sommes finalement restés près de deux heures.
Nous avons même initié l'écriture d'un magnifique Séfer Torah en mémoire de Chiri, Ariel et Kfir. Et voici une anecdote bouleversante :
Au moment d’inviter Yarden à écrire trois lettres du Séfer Torah, une pour chacun de ses chers disparus, le scribe s’est figé. Il a poussé un cri et a dit : “Regardez les trois prochaines lettres que je dois écrire !” Il s’agissait de דיה, qui en hébreu correspond à l’expression : qui en hébreu sont les initiales de םמד םוקי םשה = Que D.ieu venge leur sang. Une émotion indescriptible nous a tous envahis, et Yarden
lui-même était bouleversé. Quand on fait quelque chose avec une intention pure, on sent immédiatement que D.ieu guide nos pas.
Enfin, le Admour de Ungvar, qui était présent, a demandé une bénédiction à l’ex-otage.
Nous espérons pouvoir organiser une tournée Torah-Box avec lui et d’autres otages en France, afin qu’ils puissent recevoir tout l’amour du peuple juif et apporter un message de force et d’unité à nos frères et sœurs français. La communauté juive de France a été profondément bouleversée par leur sort, elle veut leur montrer toute sa solidarité et a, elle aussi, besoin d’être renforcée.
Que son courage nous inspire tous. Que Chiri, Ariel et Kfir reposent en paix, et que l’âme de Yarden trouve la force de se reconstruire.
Binyamin Benhamou
Pour participer au Séfer Torah à la mémoire des Bibas : www.torah-box.com/bibas
Détox naturelle : aidez votre foie à éliminer les toxines !
Le foie est l’organe central de détoxification de notre organisme. Véritable usine de traitement, il filtre le sang, neutralise les substances nocives et participe à l’élimination des déchets. Voici quelques conseils pour soutenir efficacement ses fonctions :
• L’hydratation optimale : Consommer 1,5 à 2L d’eau quotidiennement facilite le travail d’élimination du foie et des reins ;
• Les aliments protecteurs : Privilégiez l’artichaut, le radis noir et le curcuma, reconnus pour leurs effets bénéfiques sur la fonction hépatique ;
• La réduction des toxiques : Limitez l’alcool, le sucre raffiné et les aliments ultra-transformés qui sur-sollicitent votre foie ;
• L’équilibre nutritionnel : Une alimentation riche en légumes verts, fruits, protéines de qualité et bonnes graisses fournit les nutriments essentiels aux processus de détoxification ;
• L’activité physique régulière : L’exercice améliore la circulation sanguine et lymphatique, favorisant l’élimination naturelle des toxines ;
• Les cures détox : Tous les 6 mois, accordez 3 jours de repos à votre foie, avec une alimentation légère composée de légumes verts, bouillons et tisanes.
Notre corps possède ses propres mécanismes de détoxification. En plus de cures ponctuelles, l’adoption durable de ces habitudes permettra à votre foie de fonctionner de manière optimale et d’éviter de nombreuses maladies.
Sarah Kisielewski ponctuelles, optimale et
Dans la Paracha de la semaine, la Torah met en avant l’importance du don pour la construction du Michkan. Il est écrit : "Prenez de chez vous un prélèvement pour Hachem, tout celui dont le cœur le pousse à donner !" La liste des matériaux nécessaires est énumérée : or, argent, cuivre... Chacun de ces éléments revêt une signification particulière et symbolique.
Le Midrach dans Chemot Rabba explique la symbolique des matériaux du Michkan L’or (Zahav) est associé à Avraham, qui fut éprouvé et purifié comme l’or raffiné dans une fournaise. L’argent (Kessef) représente Its’hak, qui fut lui aussi purifié lorsqu’il fut placé sur l’autel par son père. Quant au cuivre (Ne’hochet), il est lié à Ya’akov, en référence à la parole de Lavan : "Ni’hachti, j’ai deviné que Hachem m’a béni grâce à toi."
efforts et répond avec désinvolture : "Allons, Ya’akov, tu exagères. Certes, ma richesse a grandi depuis ton arrivée, mais ce n’est pas ton travail qui en est la cause, c’est simplement ton mazal, Hachem m’a béni grâce à toi, rien de plus".
Le Midrach établit alors un parallèle frappant : Avraham et Yits’hak ont offert leur vie pour Hachem, et Ya’akov, lui, n’a pas risqué sa vie physiquement, mais il a subi une souffrance morale immense, celle d’être méprisé, de voir ses efforts ignorés et dénigrés. Cette épreuve, selon le Midrach, est comparable au sacrifice d’Avraham et de Yits’hak, un véritable don de soi.
L’or, cela s’explique aisément. Il incarne la grandeur d’Avraham Avinou, qui a accepté de se sacrifier pour Hachem. Face à l’ultimatum de Nimrod lui ordonnant d’abandonner sa foi sous peine d’être jeté au feu, il a tenu bon et affronté l’épreuve avec une foi inébranlable. L’argent aussi trouve sa signification : Yits’hak s’est laissé attacher sur l’autel, allant même jusqu’à demander à son père de le lier solidement pour ne pas faillir. Mais qu’en estil du cuivre ? Comment comprendre que la déclaration de Lavan à Ya’akov – "Ni’hachti j’ai deviné que Hachem m’a béni grâce à toi." –puisse refléter une élévation du même ordre ?
C’est ici que le Maharil Diskin apporte une réponse remarquable. Ya’akov Avinou s’adresse à Lavan et lui rappelle : "Tu sais avec quelle loyauté je t’ai servi, combien je me suis investi sans relâche." Il a enduré le froid glacial des nuits d’hiver, la chaleur accablante de l’été, et a veillé sur le troupeau avec une dévotion inébranlable. Pourtant, Lavan minimise ses
Lorsqu’une personne travaille dur, se donne sans compter et se sacrifie, elle espère naturellement que ses efforts soient reconnus. Mais si on minimise son investissement en lui disant : "Tu fais simplement ton travail, rien de plus", c’est une véritable blessure. Subir cela quotidiennement, sans recevoir le moindre mot d’encouragement, devient insupportable. Aucun être humain ne peut indéfiniment continuer ainsi, homme comme femme. Alors, face à cette situation, certains choisissent de se contenter du strict minimum, tandis que d’autres finissent par abandonner complètement.
En vérité, une grande leçon se dégage de cela : dans toute relation, il est essentiel de savoir exprimer sa gratitude. Il faut savoir reconnaître l’effort de l’autre, dire merci, encourager et valoriser. Que ce soit dans le travail, où un patron ne doit pas seulement verser un salaire à ses employés mais aussi reconnaître leur engagement : "J’apprécie votre travail, je vois combien vous donnez de vous-mêmes. Bravo." Dans le couple, il est primordial que le mari exprime à sa femme
sa reconnaissance : "Bravo, je sais combien tu te donnes pour la famille, combien tu te dévoues pour moi et pour les enfants, combien tu fais en sorte que notre foyer soit un lieu chaleureux. Je le sais, et je l’apprécie." De même, la femme doit reconnaître les efforts de son mari : "Je sais combien tu travailles pour subvenir aux besoins de la maison, combien tu te fatigues et malgré cela, tu trouves encore la force d’étudier la Torah pour insuffler de la spiritualité dans notre foyer. Je le vois et je l’apprécie." L’un doit savoir dire à l’autre combien il reconnaît son investissement. C’est fondamental.
D’un autre côté, il faut aussi apprendre à avancer même lorsque la reconnaissance ne vient pas. Il ne faut pas s’effondrer, mais se fixer un objectif clair. Ya’akov avait un but précis : il savait que de Lavan et de ses filles naîtrait le Klal Israël. Il devait tenir bon, résister aux épreuves, et ne pas partir avant d’avoir accompli sa mission.
"
L’un doit savoir dire à l’autre combien il reconnaît son investissement.
Tu cuisines n’importe quoi et c’est délicieux !" sans reconnaître l’investissement de son épouse, qui a recherché des recettes, demandé conseil, testé et ajusté ses plats. Ou encore : "La maison est impeccable ? Quel Mazal tu as !" Alors qu’en réalité, cela résulte de son travail constant. Face à ce manque de reconnaissance, elle pourrait se décourager. Pourtant, elle ne flanche pas. Car son objectif dépasse ces réactions immédiates : elle veut offrir un cadre de vie heureux à sa famille, voir ses enfants réussir et grandir dans un foyer serein. Ne pas recevoir de reconnaissance est difficile, mais il ne faut pas se laisser abattre. L’important est de garder en tête son but, sans attendre systématiquement l’approbation des autres.
C’est fondamental.
Tant que son projet n’était pas abouti, il ne pouvait pas fléchir ni compromettre la qualité de son travail. Il était animé par une vision plus grande que lui-même. Que Lavan reconnaisse ou non son labeur n’avait pas d’importance : il restait fidèle à ses principes et n’abandonnait pas.
Chacun de nous vit des attentes. Une femme espère que son mari remarque ses efforts et la complimente. Mais lorsque ces paroles ne viennent pas, elle continue malgré tout. Elle aspire à offrir un foyer chaleureux, où chacun se sent bien, où l’harmonie règne. Elle veille à ce que ses enfants soient heureux et qu’ils grandissent dans un cadre épanouissant. Mais si son mari ne manifeste pas de reconnaissance, voire minimise ses efforts, cela peut être une source de douleur. Imaginez un mari qui rentre et dit : "Incroyable, quel Mazal tu as !
Dans toutes les sphères de la société – au travail, dans le couple, entre frères et sœurs, au sein de la communauté, entre un rabbin et ses fidèles –la reconnaissance est essentielle. Chaque individu aspire à ce que ses efforts soient remarqués et appréciés. Même dans les petits gestes du quotidien, ce besoin existe.
Apprécier l’effort d’autrui, c’est lui offrir une reconnaissance indispensable à son bien-être. À l’inverse, ignorer ou minimiser ses efforts peut causer une douleur morale qui, selon la Torah, équivaut à un meurtre symbolique. Ne pas voir l’investissement de l’autre, c’est nier son existence et éteindre son élan.
Nos paroles et nos attitudes ont un poids immense : elles peuvent élever ou briser, encourager ou détruire. Soyons donc attentifs à reconnaître et à valoriser ce que chacun apporte, car une société où l’on se sent vu et apprécié est une société qui prospère.
Rav Eliahou Uzan (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
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Pékoudé - La Hichtadlout dans la spiritualité
Lorsque nous effectuons une Mitsva de nos jours, il s’agit d’un miracle caché. La récompense est reçue pour l’effort fourni, non pas pour le résultat obtenu.
Dans la Parachat Pékoudé, à la fin des travaux de construction du Michkan, les Bné Israël ne purent pas l’ériger du fait de son poids massif. Moché Rabbénou n’avait pas participé à l’édification, et Hachem voulut lui octroyer l’honneur de l’ériger. Hachem lui dit de faire un essai et que le Michkan allait se tenir de luimême, donnant l’apparence que Moché l’avait édifié. (Rachi, Chémot 39, 33)
Les Juifs furent récompensés pour leurs travaux de construction. Mais pourquoi Moché seraitil récompensé pour l’érection du Michkan, s’il n’a pas du tout œuvré pour cette cause ? N’est-ce pas Hachem Lui-même qui l’érigea ?
En réalité, nous ne parvenons à accomplir les Mitsvot que parce qu’Hachem nous en donne la possibilité ; sans Son aide, nous ne sommes capables de rien. À la différence de l’époque du Michkan où le miracle fut dévoilé, lorsque nous effectuons une Mitsva de nos jours, il s’agit d’un miracle caché. La récompense est reçue pour l’effort fourni, non pas pour le résultat obtenu. Moché Rabbénou tenta d’ériger le Michkan, donc il en fut récompensé comme s’il l’avait réellement fait.
Responsabilité des efforts, pas du résultat
Le Sifté ’Haïm écrit que dans le domaine matériel, nous réalisons facilement que nous ne pouvons rien accomplir sans Hachem. (Midot Vé’avodat Hachem II, 24) Si l’on est tellement actif pour réussir, c’est du fait de la malédiction décrétée par D.ieu à la suite de la faute d’Adam Harichon.
Tous nos efforts pour subvenir à nos besoins ou pour d’autres activités d’ordre matériel résultent de cette obligation de Hichtadlout— nous sommes tenus d’investir ces efforts, mais nous devons reconnaitre qu’ils ne mènent pas à notre réussite.
Il en est de même sur le plan spirituel. Nous disposons du libre arbitre, c’est-à-dire de la possibilité de choisir entre le bien et le mal. Mais le résultat final est au-delà de notre contrôle. Par exemple, un homme peut faire son possible pour acheter un bel Etrog, mais celui-ci peut devenir invalide le jour de Yom Tov, s’il tombe et s’abîme. Nous prenons la décision d’accomplir une Mitsva, mais seul Hachem peut nous aider à la mener à bien.
Investissement spirituel illimité
Pourtant, il ne faut pas comparer la quantité de Hichtadlout à faire dans les deux domaines. Le Sifté ’Haïm note une différence fondamentale entre les deux : "Dans le domaine matériel, la Hichtadlout est un ‘impôt’ que l’on doit payer et il n’est pas bon d’ajouter à cette pénalité. (Cela signifie que l’on doit minimiser la Hichtadlout autant que possible.) Par contre, dans la ‘Avodat Hachem, nous devons faire le maximum de Hichtadlout, fournir tous les efforts possibles." On raconte que l’un des élèves de Rav Chraga Feivel Mendelowitz arrivait systématiquement en retard au cours débutant à 9h. Un jour, on lui fit savoir que le boss souhaitait lui
parler. L’élève entra dans le bureau en tremblant. "Nou, quand commenceras-tu à arriver à l’heure au Chi’our ?", demanda Rav Mendelowitz. L’élève embarrassé répondit par un simple Im Yirtsé Hachem – Si D.ieu veut… Mais le Rav n’était pas du genre à se laisser amadouer facilement. "Non", répliquat-il en secouant la tête, "pas ‘Si D.ieu veut’, mais ‘Si tu veux’ !" (Reb Chraga Feivel, Rosenblum 175)
Il ne faut pas se conforter en pensant qu’Hachem ordonnancera bien les choses, il faut parfois prendre soi-même certaines initiatives.
Passer à l’action
Le rôle de la Hichtadlout dans la ‘Avodat Hachem est souvent mal compris, surtout quand elle touche l’ensemble du peuple juif. On peut aisément penser que même si la situation est très déplorable, Hachem ne la laissera pas se détériorer indéfiniment, et nous pouvons espérer que les choses s’arrangeront. Nos Sages nous enseignent qu’il s’agit là une grave erreur ; si l’on n’agit pas pour résoudre les problèmes du Klal Israël, ils perdureront. Hachem souhaite que nous améliorions la situation par nos propres efforts. Cette idée est exprimée dans la Michna : "Dans un endroit où il n’y a pas d’hommes, Hichtadel [efforcetoi] d’être un homme." (Avot 2, 6)
Plusieurs commentateurs expliquent que lorsqu’il n’y a pas suffisamment de gens qui s’occupent des besoins de la communauté, il faut se mettre à l’action. (Rachi, Barténoura, Tiféret Israël, Milé Déavot, Rav Hirsch sur Pirké Avot) Notons que la Michna utilise le mot Hichtadel alors qu’elle aurait pu dire simplement : "Là où il n’y a pas d’hommes, sois un homme." Ce mot laisse sous-entendre un effort réel ; il ne suffit pas d’essayer vaguement d’aider les autres, mais il faut véritablement œuvrer en leur faveur.
Pour résumer, nous avons vu que tout au long de sa vie, Moché Rabbénou fit de son mieux pour accomplir la volonté divine. En récompense, Hachem lui donna la possibilité d’atteindre des résultats surhumains, comme l’érection du Michkan. Ainsi, nous apprenons que ce qu’Hachem attend de nous, ce sont nos efforts et que le résultat est entre Ses mains.
Rav Yehonathan Gefen
1
2
Suite à la collecte de matériaux nécessaires à l’édification du Michkan et à la confection des habits des Cohanim, Moché présente un bilan très précis des dons effectués par les Bné Israël et de leur affectation.
3
Des artisans confectionnent les 4 habits spécifiques portés uniquement par le Cohen Gadol, en plus des 4 habits portés par tous les Cohanim. Ces habits incluent les 12 pierres précieuses incrustées sur le ‘Hochen.
Des artisans confectionnent les quatre habits portés par tous les Cohanim pendant le service dans le Michkan.
4 Mission accomplie ! Les travaux nécessaires à la construction des accessoires du Michkan et des cloisons touchent à leur fin. Tout est remis à Moché, qui bénit le peuple pour ses dons et les artisans pour avoir suivi scrupuleusement les instructions divines.
5 Moché reçoit l’ordre d’Hachem de mettre sur pied le Michkan le 1er Nissan. Il s’agit de l’assemblage des murs, de l’installation des éléments à leur place dans le Michkan et de l’onction du Michkan et de ses ustensiles. Moché exécute l’ordre divin, et Hachem descend à travers un nuage pour fixer Sa résidence dans le Michkan
N°420
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :
Trouvez un Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Le shekel - Le dollar - Aucun des 2 - Les deux.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
Guématria que ‘Amalek.
• Il équivaut à 2 euros.
> Aucun des 2.
• C’est la monnaie d’échange du Mexique.
> Aucun des 2.
• Il a servi à la vente de Yossef.
> shekel.
• La monnaie en France avant l’euro.
• A servi à l’achat du tombeau de Makhpéla
> shekel.
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• Le Rambam a figuré sur l’un de ses billets.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
> Aucun des 2.
> shekel.
• C’est la monnaie la plus utilisée au monde.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas) Minimum
• Il est vert.
> dollar.
Hidour (au mieux)
• Il vaut 100 Agourot
> shekel.
MAROR
• Il a un billet de 1000 en circulation.
> Aucun des 2.
• George Washington figure sur un de ses billets.
> dollar.
• C’est la monnaie d’échange du Salvador et de l’Equateur.
> dollar.
Etapes du Séder
Maror
• C’est une monnaie très ancienne.
La quantité de Maror 1 Kazayit
> shekel.
(jeu d’intuition)
Nommez quelque chose d’étrange que les gens gardent “au cas où” mais n’utilisent jamais.
Des vieux câbles / chargeurs.
Des boîtes vides d’appareils électroniques.
Des vêtements trop petits “pour quand je maigrirai”.
Des modes d’emploi d’appareils qu’on n’a plus.
Des piles à moitié usées / des magazines / journaux.
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
Quelles choses ne peut-on voir qu’en levant les yeux ?
Ciel / nuages.
Soleil / lune / étoiles.
Oiseaux.
Avions.
Buildings.
Citez une habitude bizarre que les gens ont quand ils sont stressés.
Se ronger les ongles.
Tourner en rond / faire craquer ses doigts.
Tripoter / tortiller leurs cheveux.
Tapoter du pied / des doigts.
Parler tout seul / manger sans avoir faim.
Ciel, si ceci se sait, ces soins sont sans succès.
• Énigme : On me jette quand on veut se servir de moi.
> L’ancre du bateau.
• Record : Quel est le record réalisé par Mohammed Muqbel, du Yémen en rapport avec les œufs ?
> Il a fait tenir en équilibre 4 œufs, l’un sur l’autre…
• Monsieur et Madame “Ervitemeschaussettes” ont un fils.
Comment s’appelle-t-il ?
> Jean-Philippe.
• Chante un chant de Chabbath.
• Devinette : Que s’est-il passé en 1111 ?
> L’invasion des Huns.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Le savez-vous ? Quelle est la particularité du perroquet appelé le Kéa ?
> C’est le s eul perroquet qui est carnivore.
• Termine la blague : Que dit un chat dans une pharmacie ? Avez-vous du…
> …sirop pour matou.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
(pour les petits)
1ère énigme
Termine la blague : Après les vacances, Toto revient à l’école avec la jambe dans le plâtre. Son professeur lui demande ce qui lui est arrivé. - “J’ai voulu ramasser des feuilles… répond Toto. - Ah… et tu as glissé, c’est ça Que répond Toto ?
“Non, je suis tombé de l’arbre !”
“Plus je suis chaud, plus je suis frais.
Que vaut le point d’interrogation dans la suite suivante : 1+1=2, 3+0=3, 2+2=4, 4+1=5, 1+5=6, et donc 4+3=7.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. point à son équipe.
1. Une Mitsva de la Torah.
2. Une Mitsva des Sages.
3. Une coutume.
Réponse : 1
Peut-on vendre une action qui chute pendant ‘Hol Hamo’ed ?
1. Oui.
2. Non.
3. Uniquement en cas de force majeure.
Réponse : 1
Chap. 38, verset 21 :
> “Voici les comptes (Pékoud “Pékoudé” vient nous apprendre que les matériaux amenés par le peuple pour construire le Tabernacle viennent en compensation de leur sortie d’Égypte où Hachem a employé le mot “Pakadti”.
Chap. 38, verset 22 :
Chap. 40, verset 20 :
B> “Betsalel fit tout ce que Hachem ordonna à Moché” : 18 bénédictions du Chmona ‘Éssré correspondent aux 18 commandements que Hachem ordonna à Moché dans la section consacrée au tabernacle.
Rachi l’a pas dit.
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par MOTS MYSTÈRES :
Rachi l’a dit.
“Il donna le témoignage vers Il s’agit des tables de la loi. Rachi l’a dit.
(Jeu de rapidité)
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Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Moché n’a jamais rencontré de sa vie un Juif qui ne sait pas ce qu’est un Minyan. Il lui pose franchement la question de sa judéité : l’homme se vexe un peu, il est bien Juif mais il n’a jamais prié de sa vie.
Moché est surveillant de Cacheroute dans un hôtel du Mochav Chorech en Israël, un village situé dans un cadre agréable, sur des collines verdoyantes avec de jolies habitations, des piscines et une vue à couper le souffle.
Moché a l’habitude de ne jamais prier sans Minyan. Outre l’extrême importance de cette Mitsva, il peut ainsi réciter et répondre au Kaddich, à la répétition de la ‘Amida, à la Kédoucha, à la bénédiction des Cohanim…
Le saint dixième homme
Un jour, en fin d’après-midi, l’heure du coucher du soleil - la limite pour prier Min’ha - se rapproche ; or il manque une personne pour compléter le Minyan. Moché cherche éperdument dans le Mochav un dixième homme, mais il n’en trouve pas. S’apprêtant à renoncer, il aperçoit soudain un éleveur de vaches avec une casquette sur la tête, un bermuda et des sandales.
Moché l’interpelle : "Pardonnez-moi, pourriezvous compléter le Minyan ?
- Euh, c’est quoi un Minyan ?"
Moché n’a jamais rencontré de sa vie un Juif qui ignore ce qu’est un Minyan. Il lui pose franchement la question de sa judéité. L’homme est un peu vexé, il est bien Juif mais il n’a jamais prié de sa vie.
Moché lui explique ce qu’est un Minyan et ce qui est attendu de lui. L’éleveur est partagé : d’un côté, il souhaite rendre service, mais d’un autre côté, il craint de de laisser son troupeau sans surveillance. Il accepte après un moment d’hésitation.
Les deux hommes prennent rapidement la route en direction de la synagogue, ils sont bien dix et l’un des fidèles commence la prière de Achré.
Juste avant la ‘Amida, un onzième homme pénètre dans la synagogue. L’éleveur se précipite aussitôt vers Moché pour lui demander s’il peut retourner s’occuper de ses vaches. Moché répond qu’il n’est effectivement plus obligé de rester, mais il l’invite à vivre une belle expérience qui pourra peut-être le rapprocher de la religion et de ses racines. Mais l’éleveur repart, sans avoir répondu Amen, sans avoir prié.
Un rêve devenu réalité ?
Dix ans plus tard, Moché est retourné dans sa ville natale, Bné Brak. Un jour, épuisé après une longue journée de travail, il rentre chez lui et va se coucher sans plus tarder. Dans son sommeil, il voit un personnage insolite vêtu d’une casquette, d’un bermuda et de sandales qui l’apostrophe : "Vous souvenez-vous ? Vous
m’aviez appelé pour compléter votre prière il y a des années. Sachez que cela fait un mois que je ne suis plus de ce monde."
Moché se réveille en sursaut : quel rêve étrange ! Il boit un grand verre d’eau pour se rafraîchir et retourner se coucher. Seulement, peu après s’être rendormi, il rêve à nouveau de l’éleveur qui lui dit : "Donc, je suis mort il y a un mois." Moché essaie de s’extirper de ce rêve, mais il n’y arrive pas, le sommeil est plus fort.
L’éleveur poursuit : "Je suis navré de vous déranger, mais je viens à vous pour une raison bien précise. Sachez que grâce à vous, par ce seul mérite inédit de vous suivre pour compléter le Minyan - même si au final, je n’ai rien fait -, du Ciel, on a beaucoup apprécié ce geste et on s’est montré indulgent sur de nombreux châtiments que j’aurais dû recevoir, uniquement grâce à ma bonne volonté.
lendemain, il se rend à l’adresse indiquée dans le rêve. Un jeune homme lui ouvre la porte, les deux hommes se présentent et Moché lui raconte son histoire, de la rencontre avec son papa jusqu’au rêve de la veille. Pour ajouter du crédit à son récit, il fait part des secrets de famille transmis par l’éleveur en rêve.
"Le fils tremble et fond en larmes : "Je ne sais pas qui vous êtes et j’ai du mal à vous croire, mais oui, c’est vrai, je ne dis pas le Kaddich pour papa. Je m’y mets sans faute aujourd’hui." Il se trouve que le fils n’a plus jamais raté un seul Kaddich pour l’élévation de l’âme de son père.
Cette détermination a ouvert les portes du Paradis à un Juif qui a vécu toute sa vie totalement détaché de la tradition.
J’en viens à ma demande. On m’a octroyé la permission de vous apparaitre en songe parce que mon fils, qui s’appelle Roy, ne récite pas le Kaddich pour moi depuis mon décès. C’est de ma faute, puisque je ne l’ai pas élevé dans la Torah et les Mitsvot. Il vit à Jérusalem. Je suis venu le voir en rêve mais il ne bouge pas le petit doigt. Pour le persuader de la véracité de ce songe, je vais vous dévoiler des secrets de famille que lui seul connaît, et vous irez le voir... S’il vous plaît ! À l›époque, je vous ai aidé ; aujourd’hui, c’est moi qui ai besoin de votre aide pour que mon âme puisse s’élever dans les mondes supérieurs grâce au Kaddich de mon fils unique." L’éleveur dévoile les fameux secrets que Moché ira confier à son fils afin de prouver l’authenticité de son rêve.
Le fils repenti
Moché se lève à nouveau en sursaut. Quelle expérience vient-il de vivre ! Et si tout cela était vrai ? Il veut en avoir le cœur net et, dès le
A travers ce récit, nous voyons à quel point chaque pas pour renouer avec nos racines et notre Créateur peut ouvrir toutes les portes. L’éleveur, bien qu’éloigné de toute pratique, a accepté d’aider Moché à organiser un Minyan, et ce geste a été apprécié au tribunal céleste dans des proportions inespérées.
L’éleveur était tant éloigné de ses racines juives que son geste a représenté un effort de taille, surtout qu’il dut ainsi laisser son troupeau de vaches sans surveillance. Mitsva Goréret Mitsva, une bonne action en entraîne une autre. Même le fils non-pratiquant a accepté de réciter le Kaddich pour son père décédé.
N’oublions pas que tout cela a été possible grâce à la combativité de Moché et à son amour pour les Mitsvot. Plutôt que de renoncer au Minyan et de prier seul, il a persévéré et cette détermination a ouvert les portes du Paradis à un Juif qui a vécu toute sa vie totalement détaché de la tradition. Quand il s’agit de rapprocher les Juifs de leurs racines, ne négligez rien, peut-être êtes-vous en train de sauver des vies pour l’éternité ?
Alexandre Rosemblum
"Telle est la distribution du Tabernacle […]"
(Chémot 38, 21)
Rav Sorotskin pose une question fondamentale : lors de la construction du Michkan, pourquoi le peuple juif demanda les comptes détaillés à Moché Rabbénou alors que pour la fabrication du Veau d’or, aucune demande ne fut formulée à Aharon concernant l’utilisation de l’argent ?
La réponse l’est tout autant : en son for intérieur, tout Juif désire faire le bien. Ainsi, lorsqu’un Juif donne la Tsédaka, il souhaite avoir le détail de l’utilisation de son argent, mais lorsqu’il tombe dans le piège du Yétser Hara’ et qu’il soutient une action contraire à la Torah, l’utilisation de son argent lui importe peu. Au contraire, il préférerait que son argent ne soit pas utilisé à cette fin…
Dès lors, il devient évident pour un Juif de demander le détail des dépenses pour la construction du Michkan, car il désire que son argent soit utilisé à bon escient. En revanche, concernant la faute du Veau d’or, il ne souhaite pas savoir comment est utilisé son argent car inconsciemment, il regrette déjà d’en avoir donné dans ce but.
Je n’écoute plus les racontars !
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que quiconque a entendu de la Rékhilout (du colportage) et y a cru, devra se convaincre de la futilité des propos qui ont été rapportés et prendre la résolution de ne plus jamais écouter ni prêter foi à de telles paroles.
Dov Ber Schneersohn
éducateur hors pair
Ce lundi 2 Nissan (31/03/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula, le jour anniversaire du décès de Rabbi Chalom Dov Ber Schneerson, le Rachab. Cinquième Rabbi de Loubavitch, il a fondé la Yéchiva Tomkhé Témimim en 1897, la première à intégrer la pensée ‘Hassidique à son programme d’études. Soucieux de renforcer les communautés dans des régions éloignées, il organisa un corps juif chargé d’aider à l’éducation des enfants et des adultes juifs N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Halakha x 3
Maquillage, avec tampon Cachère Lépessa’h ?
Non, pas nécessaire.
Néanmoins, certains pointilleux veillent à ce que les produits en contact avec la bouche aient un tampon de Cacheroute (dentifrice, rouge à lèvre...). (Or Létsion 3, 8-6)
Anchois et boutargues, toutes Cachères pour Pessa’h ?
Non, uniquement si indication de la mention Cachère Lépessa’h. (Rav Michaël Gabison)
Péleriner ses parents défunts en Nissan, permis ?
Non, sauf si à cette période tombe les Chiv’a, les Chlochim ou la Azkara. (Piské Techouvot 429)
par Ariel Marciano
"J'te jure sur la Torah d'Israël"
La Guémara Nédarim nous raconte que, durant le règne du roi Yanaï, plus de 1000 villes du territoire d’Israël furent détruites en raison de leurs serments continus, bien que ceux-ci étaient toujours tenus. Ainsi il faut toujours faire attention de ne pas jurer, même si c'est pour la vérité (Choul'han 'Aroukh, Ora'h 'Haïm, 156). À plus forte raison si c’est pour mentir, où alors la transgression est très grave.
En jurant sur le Nom de D.ieu, la Torah, la Mézouza, les Téfilin, etc., l'individu prend D.ieu comme témoin pour assurer l'accomplissement de son acte, ce qui est absolument interdit.
De plus, il faut faire attention de ne pas jurer sur sa vie ou celles des autres car chacun possède une part de D.ieu en lui donc cela reviendrait à jurer au nom de D.ieu (Yalkout Yossef, 156,5).
Il est non seulement interdit de jurer en hébreu mais aussi dans les autres langues (Pélé Yo’ets). C'est pourquoi, il ne faut pas dire des termes comme "je te jure" ou encore "Wallah".
Thème : 'Hessed
Lumbroso
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Ce patriarche est celui qui incarne le plus la qualité ‘Hessed.
En adresser à son prochain des réconfortantes ou des encourageantes est aussi une forme de ‘Hessed
Ce ‘Hessed se pratique à l’hôpital ou chez une personne qui est alitée.
Cette Mitsva de ‘Hessed qu’Avraham Avinou pratiquait est racontée avec beaucoup de détails dans la Torah.
(offrir l’hospitalité)
Offrir à son prochain la possibilité de faire des Mitsvot et de s’élever spirituellement est aussi une forme de ‘Hessed, c’est ce qu’on appelle faire du … .
La Tsédaka qu’on fait envers son prochain est récompensée à hauteur de la … qu’on y a investie.
Ce ‘Hessed se pratique envers le défunt.
La Tsédaka se fait avec son argent, mais le ‘Hessed fait participer aussi son … .
(son corps)
Hillel dit : “ Sois parmi les disciples d’Aharon, en aimant la paix et en poursuivant la paix, en aimant les créatures et en … “.
Avoir cela sur son visage lorsqu’on regarde son prochain, c’est une plus grande bonté que de lui avoir donné un verre de lait.
Soutenir et s’occuper de l’éducation de tels enfants est une grande Mitsva de ‘Hessed.
Cette Mitsva de ‘Hessed consiste à prélever un pourcentage de ses gains pour soutenir des pauvres ou des bonnes œuvres.
La meilleure manière de donner la Tsédaka, c’est de la faire en toute … .
Elle sauve de la mort.
Cette femme est devenue une Matriarche en démontrant combien elle était attachée au ‘Hessed.
La Tsédaka se pratique envers les pauvres, ‘Hessed se fait aussi envers ces personnes.
Aider, accompagner et réjouir cette personne qui va sous la ‘Houppa est une grande Mitsva de ‘Hessed.
Cette Mitsva de ‘Hessed se pratique envers les endeuillés.
Le premier niveau de Tsédaka, c’est d’aider une personne à ce qu’elle puisse en avoir une par elle-même.
Dans l’ordre des priorités, c’est d’abord ces personnes que l’on doit aider en premier avant les autres.
C’est une immense Mitsva de débourser de l’argent pour racheter ces personnes
Mentionner le nom de personnes en difficulté dans sa … est aussi une forme de ‘Hessed envers elles.
Birkat
Cette bénédiction, récitée une fois par an au printemps (cette année, à partir du dimanche 1er Nissan - 30 mars), exprime notre émerveillement devant la perfection divinemanifestée dans la floraison des arbres fruitiers.
La contemplation de la nature, enseignait le Rambam, est un moyen privilégié d’éveiller en chacun l’amour et la crainte envers Hachem. À travers les merveilles de Sa création, il est possible d’entrevoir Sa sagesse infinie.
Le mois de Nissan, mois du printemps et de la fête de Pessa’h, offre justement une occasion précieuse de vivre cette contemplation à travers une Mitsva particulière : Birkat Ha-Ilanot, la bénédiction sur les arbres.
Qu’est-ce que la Birkat HaIlanot ?
sève circule à nouveau, apportant minéraux et nutriments.
Cette montée de la sève provoque l’apparition spectaculaire de bourgeons et de fleurs, attirant les insectes sortis de leur hibernation. Ceux-ci, à leur tour, assurent la pollinisation indispensable à la reproduction des arbres. Ce processus naturel évoque une véritable renaissance.
Observer cette renaissance annuelle
Cette bénédiction, récitée une fois par an au printemps, exprime notre émerveillement devant la perfection divine manifestée dans la floraison des arbres fruitiers.
nous conduit à renforcer notre admiration et notre crainte envers le Créateur. "
Il est étonnant de constater qu’un arbre est constitué à 99 % de cellules mortes et seulement 1 % de cellules vivantes.
Durant l’hiver, la vie semble presque suspendue, mais au printemps, un prodige s’accomplit : la
Observer cette renaissance annuelle nous conduit à renforcer notre admiration et notre crainte envers le Créateur.
Selon la Kabbala, réciter cette bénédiction ne se limite pas à une simple louange : elle contribue aussi à réparer spirituellement les âmes liées aux arbres fruitiers.
À quel moment réciter cette bénédiction ?
Dès le début du mois de Nissan, idéalement le premier jour (cette année le dimanche 1er Nissan - 30 mars), il convient de trouver
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au moins deux arbres fruitiers en fleurs, en veillant à ce qu’ils ne soient pas greffés. Peu importe si ces arbres portent déjà des fruits ou non, l’essentiel est leur floraison.
Si la bénédiction n’a pas été récitée durant le mois de Nissan, il est possible de la prononcer jusqu’à la fin du mois de Iyar.
Où doit-on réciter cette bénédiction ?
Pour embellir davantage cette Mitsva, il est conseillé de se rendre dans un endroit hors de la ville, comme un verger, où différentes espèces d’arbres fruitiers coexistent. Selon les enseignements kabbalistiques, plus les espèces observées sont nombreuses, plus grande sera
la louange, et plus la réparation spirituelle sera profonde.
Si cela n’est pas possible, la Mitsva peut tout de même être réalisée dans un jardin privé, un parc public ou dans le jardin d’un voisin.
Il est préférable, si possible, de réciter la bénédiction en groupe, avec un quorum de dix personnes au moins.
Les femmes doivent-elles également réciter cette bénédiction ?
Cette Mitsva concerne autant les femmes que les hommes, car elle dépend de la floraison des arbres, et non d’une date précise. Par exemple, dans l’hémisphère sud, comme en Australie, la bénédiction est prononcée en septembre, au printemps, à l’époque de Roch Hachana
Elle n’est donc pas considérée comme une Mitsva liée au temps, dont les femmes seraient dispensées.
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C’est ça, le Juif : on croit l’avoir éteint, et on le retrouve au bord des routes, habillé en orange, avec sa nombreuse famille, à brandir le drapeau de sa nation devant les cercueils qui défilent ; il est venu dignement, sans poings levés criant vengeance, sans visages déformés par des appels à la haine.
Israël se remettra de l’assassinat des Bibas. Comme il s’est remis du meurtre d’un million et demi d’enfants lors de l’épouvante de la Shoah.
“Yihié Tov”
Parce que le peuple juif, dans toute sa diversité cultuelle, culturelle et ethnique, avec ses divergences de conceptions et de niveaux de pratique, porte en lui un noyau d’éternité, indestructible et inoxydable.
C’est cet épicentre qui lui fait dire avec assurance “Yihié Tov”(ça ira) même quand ça ne va pas du tout.
Il sait, ce peuple, à travers chaque parcelle de son être, que tout ne se résume pas à “icibas”, et que le dernier mot de l’histoire (et de l’Histoire) est encore devant nous.
Le peuple juif est gratifié d’un incorrigible optimisme, qui ne provient certainement pas du "long fleuve tranquille" qu’il a traversé lors d’un exil sanglant de 2000 ans, mais d’une vérité intérieure qui palpite en lui et lui murmure à l’oreille : "Tiens bon ! Le monde est une énigme
qui sera un jour décryptée". (‘Olam, le monde en langue sainte, de la racine Né’élam, caché.)
Cette conviction, transgénérationnelle, provient de l’onde de choc encaissée voici trois millénaires, lors d’une détonation inouïe qui a eu lieu dans le désert du Sinaï. Alors, fraîchement libérés de 210 ans d’esclavage, les Hébreux recevaient la Parole de l’Éternel, expérimentant, pour la première fois dans le périple de l’humanité, une proximité charnelle et spirituelle sans précédent avec leur Créateur.
Ce méga-événement continue jusqu’à aujourd’hui à irradier en nous, les descendants des fils de Ya’akov, et en tous ceux qui ont choisi de se joindre à eux.
Est-ce cet état de fait qui agace tant nos “amis” ?
Il semble bien.
Car les "Rima" (asticot en hébreu...) et comparses, s’évertuent principalement, dans leurs puissantes rhétoriques, à empoisonner les sources vives du Bien dont Israël est le dépositaire.
Soit dit en passant, ces petits vers - larves de la mouche -, se développent sur les excréments d’animaux, le fumier, les flaques d’eau, mais surtout sur la viande en décomposition.
On croit l’avoir éteint…
On croit qu’une étoile est morte dans le cosmos ? Eh bien non ! Son rayonnement perdure et nous parviendra après un voyage de millions d’années-lumière.
C’est ça, le Juif : on croit l’avoir éteint, on croit l’avoir atteint, et on le retrouve au bord des routes, habillé en orange, avec sa nombreuse famille, poussettes et vélos compris, à brandir le drapeau de sa nation devant les cercueils qui défilent ; il est venu dignement, sans poings levés criant vengeance, sans visages déformés par des appels à la haine.
Israël qui se réunit pour accompagner ses chéris en leur dernière demeure, peut même se permettre le luxe d’un sourire, ce n’est pas
un parjure : car les enfants de Ya’akov savent qu’ils verront le retour des petits Bibas et de leur maman, ainsi que de toutes les victimes de notre peuple à travers des siècles de persécutions.
La force d’Israël se trouve dans sa conviction que la mort n’est pas une fin et qu’un jour viendra où notre Berger et notre Roc (oui, Il est les deux à la fois), nous montrera pourquoi ce fut ainsi.
Un fil rouge (roux ?) relie des événements qui sont impossibles à expliquer dans nos perspectives terrestres, trop limitées.
Peuple unique, peuple aimé !
Encore un peu, un tout petit peu de patience, et bientôt avec apaisement et bonheur, nous comprendrons.
Comment allier nettoyage et bonne ambiance ?, demanderez-vous. Ce n’est chose évidente, il y aura forcément des ratés, on ne réussira pas peut être totalement dès les premières années de mariage, mais avec l’aide d’Hachem, nous connaitrons des succès et verrons même des miracles !
Alors que Pessa’h approche et que nos maisons sont sens dessus-dessous, nombreux sont ceux (surtout parmi la gente masculine) qui s’interrogent : y a-t-il une source dans la Halakha à tout ce nettoyage de printemps ?
Tout d’abord, il faut savoir que le Choul’han ‘Aroukh (Ora’h ‘Haïm 442, 6) mentionne bien la coutume de récurer les murs et les chaises qui ont été en contact avec du ‘Hamets, une pratique ayant ses racines dans le Talmud de Jérusalem (Pessa’him, 2,2).
"
Le Arizal écrit que celui qui fait attention de ne pas détenir la moindre quantité de ‘Hamets, est assuré de ne pas fauter toute l’année.
Ceci est la source de nombreuses exigences supplémentaires formulées à Pessa’h, comme le précise le Michna Broura. Cela signifie que l’on ne doit pas se moquer de cette habitude, qui a des fondements solides dans la Halakha.
Gravité de l’interdit du ‘Hamets
Consommer du ‘Hamets à Pessa’h est plus grave encore que de consommer de la viande
non Cachère. Consommer du ‘Hamets à Pessa’h est passible de Karet, sorte de condamnation à mort divine ajoutée au fait d’être retranché du monde futur, c’est-à-dire sans possibilité d’expier ses fautes. Par contre, consommer de la viande non Cachère n’est pas passible de mort. L’interdit de consommer du ‘Hamets à Pessa’h va de pair avec celui d’en posséder, même une petite quantité.
Et ce ‘Hamets, ne l’oublions pas, est l’un de nos meilleurs alliés durant le reste de l’année, hormis ces 7 ou 8 jours de Pessa’h. Ainsi, les ‘Hakhamim nous ont fourni plusieurs moyens de nous en éloigner pour la fête : en le recherchant au moment de la Bédikat ‘Hamets (vérification du ‘Hamets), en l’éliminant lors du Bi’our ‘Hamets (destruction du ‘Hamets) et en l’annulant avec la formule du Bitoul Hamets (annulation du ‘Hamets), afin qu’il soit considéré comme la poussière de la terre. C’est pour cela que l’on se doit de le rechercher
4 & 5 Yehidot en hébreu ou en français
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pendant la période précédant Pessa’h, afin de ne pas tomber pendant Pessa’h sur un gâteau appétissant et oublier que c’est interdit et craquer…
'Hamets
Aussi le ‘Hamets, de par ce qu’il représente, devient l’ennemi n°1. Certains le comparent au Yétser Hara’ ; en effet, de la même façon que le levain fait gonfler la pâte, le Yétser Hara’ fait gonfler notre ego. Le Arizal écrit que celui qui fait attention de ne pas détenir la moindre quantité de ‘Hamets, est assuré de ne pas fauter toute l’année.
De plus, le Rav Lévi Its’hak de Berditchev enseigne que chaque effort fourni pour éliminer le ‘Hamets de la maison fait naître un ange défenseur qui plaide en faveur des enfants d’Israël. L’auteur du Kav Hayachar écrit que peiner pour débarrasser la maison du ‘Hamets protège des maladies et des malheurs. Aussi bien le Rav ‘Ovadia Yossef (‘Hazon ‘Ovadia, p. 36) que le Rav Ben Tsion Abba Chaoul (Or Létsion tome 3, 7, note 10), écrivent que plus l’on se donne de mal, plus grande est la récompense, et que "cela fait partie des coutumes du ‘Am Israël Kédochim (saint peuple d’Israël)".
Autre point à noter : nos Sages enseignent qu’il est important, lorsqu’on accomplit une Mitsva, de la faire entièrement. Il est donc clair que plus on nettoie, plus on accomplit cette Mitsva ! Enfin, comme l’affirment nos Sages dans les Pirké Avot (5, 23) la récompense est à la hauteur de l’effort fourni. Dans les Avot Dérabbi Nathan, il est écrit que lorsqu’on accomplit une Mitsva en fournissant des efforts, cela en vaut 100 autres accomplies sans difficultés.
Et saviez-vous que ceux qui repeignent leur maison avant Pessa’h ne le font non pas par imitation du ménage de printemps, mais car une coutume juive bien ancrée le mentionne ? En effet, certains y voient une façon d’imiter ce qui avait cours au Temple, car on venait à refaire la chaux du Hékhal (le bâtiment du Temple) avant Pessa’h, afin que les pèlerins
qui venaient sacrifier l’agneau pascal puissent admirer le Temple dans toute sa splendeur.
Pour finir, on raconte que lorsqu’on disait que "la poussière, ce n’est pas du ‘Hamets" en présence du Rav Steinmann, il répondait : "Quand les enfants voient les adultes prendre tant de précautions face à une miette de ‘Hamets, cela fait pénétrer en eux une vraie Yirat Chamaïm (crainte de D.ieu)".
Donc lorsque vous vous trouvez là à frotter, ce n’est pas une simple chasse à la saleté, mais bien une coutume ancestrale, répétée depuis des millénaires et qui a une influence sur vos propres enfants, et même sur les mondes célestes, activant ainsi la Guéoula prochaine !
Pourquoi il ne faut pas en faire trop
Mais après tout ce que l’on vient de dire, regardons ensemble d’où vient cette tendance à minimiser l’effort. Tout d’abord, aussi bien les avocats que le Rabbinat d’Israël témoignent que la période où les demandes de divorces sont les plus nombreuses, c’est après Pessa’h ! La raison est simple à deviner : c’est du entre autres à la pression du ménage et de tous les préparatifs de la fête, qui n’ont pas de comparaison à aucun autre moment de l’année. Le nombre de fausses couches augmente aussi à cette période, une donnée bien connue des rabbins.
Secondement, n’oublions pas le but de ce nettoyage qui est en réalité une préparation au soir du Séder. Alors, si le soir du Séder, vous êtes incapable de garder vos yeux ouverts, qu’a-ton gagné ? Ne serait-ce pas tout simplement se fatiguer en vain ? Nos Sages enseignent que lorsque l’on accomplit une Mitsva en en foulant au pied d’autres sur notre passage, nous perdons le bénéfice de la Mitsva de par ce qu’on en a perdu en chemin. Comme l’affirme le Rav Karlinstein, il y a la veille de Pessa’h une Mitsva de la Torah de faire une sieste afin d’être en forme le soir du Séder et pouvoir assurer la Mitsva de transmettre l’histoire de la sortie d’Egypte à nos enfants.
Troisièmement, selon la Halakha, on recherche le ‘Hamets pour ne pas en posséder pendant Pessa’h. A partir de quelle quantité transgresset-on cet interdit ? Un Kazaït, 30 grammes. Ainsi, quand on trouve une miette de pain dans la maison, il n’y a pas de souci à se faire car nous sommes loin des 30 grammes réglementaires. C’est la raison pour laquelle selon de nombreux décisionnaires, on n’a pas besoin de vérifier les livres, car s’il y a dans un livre une quantité de 30 grammes de miettes, celle-ci sera visible de l’extérieur.
halakhiques, ce n’est pas pour autant une obligation.
"
Quand les enfants voient les adultes prendre tant de précautions face à une miette de ‘Hamets, cela fait pénétrer en eux une vraie
Il suffit donc de mettre de côté les livres de chants de Chabbath et les Birkat Hamazon, qui eux ont été en contact avec du ‘Hamets, et c’est suffisant ! De plus, nous récitons le Bitoul, la formule selon laquelle le ‘Hamets qui est encore en notre possession est considéré comme de la poussière. Généralement, nous procédons également à une vente du ‘Hamets où est stipulé que tout le ‘Hamets de la maison est vendu. Pour ce qui est de l’interdit de posséder du ‘Hamets, comme on peut le constater, nous sommes plutôt bien couverts…
Voilà pourquoi ces dernières années prolifèrent les cours et méthodes pour simplifier le nettoyage de Pessa’h. Car comme l’enseigne le Rav Israël Salanter : une ‘Houmra, c’està-dire une approche rigoureuse du point de vue de la Halakha, n’a aucune valeur si elle se fait sur le compte de notre prochain. En d’autres termes, une maison épurée de tout ‘Hamets dans laquelle on a fait honte à notre conjoint ou on s’est emporté contre nos enfants n’en vaut pas la peine ! De même, si vous avez une santé fragile ou que vous êtes enceinte, allez-y doucement, car la Mitsva de préserver sa vie est prioritaire dans la Torah.
Yirat Chamaïm
Synthèse : l’équilibre dans les Mitsvot
De plus, la Halakha et la Michna précisent que l’on est tenu de vérifier l’absence de ‘Hamets que là où on a l’habitude d’en introduire ; ainsi en ce qui concerne les dessus des placards, le dessous des tapis, derrière les bibliothèques qui sont toute l’année collées au mur ou encore les livres que vous n’avez pas ouverts depuis 3 ans, il n’y a pas de problème ! Enfin, même si le Choulh’an ‘Aroukh rapporte la coutume de récurer les murs, il précise clairement que s’il s’agit d’une coutume qui a des fondements
Voilà : la religion juive est comparable à l’art de l’équilibriste, où il est essentiel de maintenir un équilibre délicat tout en préservant la totalité des autres impératifs (comprenez les Mitsvot). On ne peut pas imaginer une maison propre de tout ‘Hamets, mais où les disputes sont incessantes.
D’un autre côté, on ne peut imaginer que Pessa’h se résume à deux signatures, comme le disait Rav Sitruk : l’une pour signer l’acte de vente du ‘Hamets à un Goy (ce qui nous dispense automatiquement du nettoyage de Pessa’h), et une autre pour signer le chèque couvrant les frais du séjour de Pessa’h à l’hôtel (ce qui nous dispense de tout le rituel préparatoire à la célébration du Séder).
De cette façon, on ne fait pas face au défi que la Torah nous a posé et on se retranche de toutes les coutumes que nous avons évoquées, ce riche héritage que nous ont laissé nos ancêtres. Rappelons-nous, la Torah, ce n’est pas de prioriser une Mitsva qui nous plait plus qu’une autre.
S’il en est ainsi, comment allier nettoyage et bonne ambiance ?, demanderez-vous. En effet, ce n’est chose évidente, il y aura forcément des ratés, on ne réussira pas peut être totalement dès les premières années de mariage, mais avec l’aide d’Hachem, nous connaitrons des succès et verrons même des miracles.
Le but des Mitsvot de Pessa’h
aussi besoin de sentir le propre au moins une fois par an !
Enfin, saviez vous que le soir du Séder, il existe seulement deux Mitsvot positives de la Torah, le reste n’étant que des Mitsvot d’ordre rabbinique ? Ces deux Mitsvot sont l’obligation de manger de la Matsa et l’obligation de raconter la sortie d’Egypte à nos enfants. Cette passation d’un patrimoine exceptionnel ne peut se faire que si l’ambiance à la maison est au beau fixe.
Autre point important : le but des Mitsvot en général et de Pessa’h en particulier c’est non seulement de ressentir qu’Hachem nous a sortis d’Egypte et que c’est Lui qui nous délivrera de cet exil avec le Machia’h, mais c’est aussi de garder en tête les deux idées suivantes :
1
C’est également Hachem qui a jugé bon de faire descendre nos ancêtres en Egypte. Plusieurs explications ont été données à cela. Selon l’une d’entre elles, le but de la descente des Hébreux en Egypte était de nous apprendre à devenir de fidèles serviteurs. A savoir accomplir ce qu’Hachem attend de nous, et non pas ce que nous voudrions qu’Hachem attende de nous.
2
Prendre conscience qu’à chaque moment, c’est Hachem qui nous sauve des épreuves qui se dressent sur notre chemin. Ainsi, si un enfant pénètre dans une chambre stérilisée de tout ‘Hamets et décide d’y nettoyer son cartable rempli de miettes et de morceaux de gâteau, calmons-nous, c’est le moment de se purifier du ‘Hamets qui est en nous. Respirez fort et dites-vous que vous êtes capable de brûler la colère qui monte en vous, avec l’aide d’Hachem. Ce n’est pas simple, mais ces traits de caractères qui sont en nous ont
Comment faire passer le message que c’est Hachem qui nous a extirpés d’Egypte, et qui aujourd’hui encore au XXIème siècle gère chaque événement, si on se met en colère dès qu’un détail échappe à notre contrôle ?
De plus, il faut montrer notre enthousiasme dans l’accomplissement des Mitsvot, le nettoyage par exemple, car nous sommes conscients que l’on réalise une action qui crée des anges qui viendront prendre la défense de l’ensemble du peuple. Mais on sait aussi s’arrêter pour ne pas en venir à s’emporter et détruire ce qu’on a créé !
En conclusion, la joie doit être au rendez-vous dans les préparatifs et le soir du Séder, car c’est seulement de cette façon que le message passera chez nos enfants. Rappelez-vous que toute action accomplie dans un accès de colère ou de frustration perd sa valeur devant Hachem.
Préférez l’encouragement aux critiques, afin de préserver cette ambiance de fête. Soyez l’exemple, en montrant combien le couple parental est solide, en vous aidant l’un l’autre. Rappelons-nous que chaque action a une influence sur le cœur de nos enfants et sur les mondes célestes, activant ainsi la prochaine Guéoula !
FEMMES
COUPLE
Froum vs
Frei
: qui est le plus libre
? !
Nous croyons être libres, mais en réalité, nous sommes ballotés par toutes sortes de forces qui nous conditionnent…
Comment pourrait-on penser, ne seraitce qu’une demi-seconde, que lorsque l’on se charge de 613 commandements et de centaines de Halakhot, on est plus libre ? ! ?
I-ni-ma-gi-nable !
Justement, il y a quelques jours j’étais au parc, et j’entendais - pour ne pas dire que j’écoutais, religieusement - une discussion entre deux cousines, l’une Froum (du yiddish religieux), et la seconde Frei (du yiddish détaché, pas pratiquant). Voici, à peu près, la teneur de leur conversation…
Frei : Alors ma cousine, ta maman, elle a fini par l’accepter ta Téchouva ?
Froum : Eh ben non, toujours pas vraiment. Je pense sincèrement qu’elle souffre du fait que j’ai pu faire un choix différent de l’éducation qu’elle m’a inculquée. J’ai beau lui expliquer, mais…
Frei : Oui, c’est certainement vrai, c’est dur de réaliser que son enfant ait tant changé, mais en même temps, pourquoi as-tu fait un choix si radical ? Tu aurais pu devenir Choméret Chabbath au max et basta !
Changement révolutionnaire
Froum : (rires) Mais ce que tu n’as pas perçu dans ma Téchouva, c’est que, bien au-delà
de mes jupes, de ma façon de manger et de respecter le calendrier Juif, j’ai noué un vrai lien avec Hachem, c’est quelque chose d’incroyable. Je ressens réellement maintenant qu’il n’y a pas de joie plus grande et plus vraie que ce lien ! Regarde, quand je me suis sentie prête à me marier, Il m’a envoyé Nathan. Quand je ne savais pas comment m’y prendre dans notre nouveau foyer, l’arrivée de notre fils, le travail, Il m’a aidée à chaque instant : dans tout ce que je Lui demande, peu importe si cela advient ou non, je Le sens à mes côtés, je me sens tellement plus forte ! Je ne peux plus Lui mentir, on forme ensemble une équipe qui gagne, tu comprends ma cousine ?
Frei : Wow, je ne voyais pas cela sous cet anglelà. Tout ce que tu me racontes, ça me paraît un peu fou. Tu es peut-être devenue un peu illuminée, dis-moi…
La liberté, la vraie
Froum : Très franchement, c’est ce que je pensais moi aussi des Froum, avant. Mais quand tu apprends à comprendre pourquoi Il t’a envoyé tel et tel test de la vie, à croire en Lui, et au fait qu’Il se cache derrière chaque rencontre, chaque évènement, et que, donc, tout a un sens, alors là, ça y est, tu ne vois plus rien au premier degré. Tu vis tellement plus
intensément : tu découvres ce qu’est la vraie liberté.
Frei : Alors là, la liberté, je ne sais pas si c’est le mot le plus adapté… Au lieu d’enfiler un jean et des baskets, tu dois, tous les matins, prendre le temps de choisir une robe et des collants. Oyoyoy… Plutôt que d’avaler tout ce qui te donnerait envie dans la rue, tu checkes tout sur ta liste au préalable. Grrr… Au lieu de remettre toutes tes courses à samedi, tu fais face à tout un tas de lois restrictives qui t’en empêchent. Pfff !
Esclavagisme silencieux
Froum : Disons que, en effet, pour la majeure partie des gens, faire ce que l’on veut, c’est mettre un jean et des baskets, manger toutes sortes de choses, et vivre selon le calendrier grégorien. Mais si on y réfléchit bien, ma cousine :
- le jean untel et les baskets unetelle, d’où te vient l’idée même de les mettre ? Soyons claires : les publicités, les effets de mode, en gros, la société. Et si tu n’es pas dans ce mouv’, elle t’en exclut, on le perçoit très tôt. C’est malheureusement ce que je vois régulièrement dans l’école de mes nièces. On peut donc facilement devenir esclave de la société. C’est alors elle qui te maîtrise, pas toi.
- Pour ce qui est de la nourriture, qu’est-ce qui régit ta faim au juste ? Ton estomac, ton instinct de survie. On peut donc être soumis à nos pulsions, elles peuvent nous asservir. Ton corps peut régir ta vie sans te laisser de choix. Il peut être le plus fort.
- Quant au shopping du samedi, là encore, c’est le mouvement de la société qui veut nous soumettre au calendrier grégorien ; nous seuls pouvons décider de nous soumettre, par nous-mêmes, au seul temps qui nous profite pleinement : le temps juif.
Alors, tu vois que l’on croit être libres, mais en réalité, on est ballotés par toutes sortes de forces qui nous conditionnent. On ne fait pas
du tout ce que l’on veut, mais ce par quoi nous sommes portés !
Frei : Mmmhh…
Froum : Tandis que, à nous seuls, Hachem offre le cadeau chaque seconde, de pouvoir nous affranchir de l’esclavage de la société, de nos pulsions... Il nous offre le choix d’être vraiment libres, au-dessus de tous nos instincts.
Frei : C’est beau ma cousine. Ça me donne beaucoup à réfléchir.
Et là, alors que je jubilais intérieurement, le flux de paroles a laissé place à un grand silence. Ou plutôt, tout d’un coup, à une sorte de sérénité, alors que leurs enfants jouaient gaiement, les uns avec leurs Tsitsit, les autres… sans. Mais qui sait, peut-être plus pour très longtemps…
Froum ou Frei : qui est le plus libre ?
Noémie Hadida
Nous devrions passer Pessa’h en Israël, et je voulais savoir si nous devons faire le ménage de Pessa’h, sachant que nous allons "vendre" notre appartement avant de partir ? Comment donc procéder pour l’appartement et pour la voiture ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Si vous procédez à la vente du ‘Hamets de votre appartement et de votre voiture, il n’est aucunement nécessaire de procéder au "nettoyage de Pessa’h" .
2. Cependant, l’obligation de réciter le Bitoul, le soir et le matin avant l’heure limite, reste en vigueur. (Michna Beroura 436, 32 ; Piské Techouvot 436, 3)
3. Si, durant Pessa’h, vous résidez dans un logement où la Bedikat ‘Hamets n’a pas été réalisée scrupuleusement, l’obligation de la faire en bonne et due forme vous incombe. Ceci est une évidence.
J’ai deux plaques rondes en métal ‘Hamets pour mettre mes pizzas au four. Cela fait plus d’un an que je ne les ai pas utilisées. Comment puis-je les rendre définitivement Cachères pour Pessa’h ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Si vous les faites chauffer jusqu'à ce qu'elles rougissent, elles seront Cachères. Vous pouvez aussi les chauffer jusqu'à 700, voire parfois même 500 degrés, et elles seront Cachères. L'essentiel est de toujours obtenir une température supérieure à celle que vous avez utilisé pour cuire la pizza.
Je suis convertie, mariée et mère de trois enfants. Mes parents sont catholiques non pratiquants. Ce sont les seuls de ma famille à être restés près de moi. Les seuls à être venus à notre mariage. Je suis fille unique et très proche de mes parents. Ils acceptent que je vienne chez eux avec la valise remplie de nourriture et de la vaisselle jetable. Aujourd’hui, mon papa est atteint de la maladie Alzheimer. Ma maman a 84 ans. Ma question est : est-ce que je peux leur donner mon Ma’asser pour les aider dans le traitement et la prise en charge, sachant que je ne peux pas les aider autrement car je gagne très peu ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Vous pouvez utiliser votre Ma’asser pour venir en aide à vos chers parents. (Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa’ 151, 12-13 ; Iguerot Moché Yoré Déa’ 2, 130, Michnat Haguer 12, Halakha 59)
Peut-on utiliser pour Pessa’h des plats en céramique qui ont servi pour le quotidien, mais n’ont pas servi depuis plus de 10 ans ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
A priori, ce n’est pas une chose à faire même après les avoir cachérisés ! S’il s’agit de plats dont la valeur sentimentale est inestimable et que vous ne passerez pas un bon Pessa’h sans les utiliser, il est possible de les cachériser en leur faisant subir une triple Hag’ala, après les avoir montrés à un Rav. (Iguerot Moché Yoré Déa’ 2, 46 ; Ohel Ya’akov, Cacheroute Lépessa’h 5773, 6-7)
Je souhaite faire du footing aux alentours de chez moi Chabbath. Ça m’apaise l’esprit et le corps et je sens que je suis plus dans le Chalom (paix) avec mes proches et plus concentré pour étudier la Torah dans la journée. Est-ce permis ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Vous désirez, donc, faire du footing pour apaiser votre stress et retrouver un certain calme. Si vous n’avez aucune autre solution, il est possible d’adopter une attitude permissive. (Or Létsion II, 36, 12) Si vous pouvez éviter de porter un jogging et des chaussures de sport, c’est une chose à faire [afin de ne pas porter atteinte à la sainteté de ce grand jour].
Je voudrais savoir si le robot Arthur Martin, dont le bol est en verre, peut être cachérisé pour Pessa’h ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Vraisemblablement, vous faites allusion au robot pâtissier. Le bloque-moteur peut être utilisé durant Pessa’h s’il a été minutieusement nettoyé. Par contre, il faut obligatoirement acheter un bol pour Pessa’h et ne pas l’utiliser durant toute l’année, même s’il est en verre, car il y a des endroits non accessibles et difficilement nettoyables.
Fraîche, savoureuse et pleine de couleurs, cette salade Parvé est idéale en entrée ou en accompagnement, parfaite pour la période entre Pourim et Pessa’h.
Pour la salade :
• 1 boîte (400 g) ou 300 g de pois chiches cuits
• 1 poivron rouge coupé en petits dés
• 1 poivron jaune coupé en petits dés
• 1 concombre coupé en petits dés
• 1 oignon rouge haché finement
• 1 petite poignée de persil frais, nettoyé, vérifié et haché
• 1 petite poignée de coriandre fraîche, nettoyée, vérifiée et hachée
• 1 petite poignée de graines de grenade (optionnel, pour la décoration et le croquant)
Pour la vinaigrette :
• 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
• Le jus de 2 citrons
• 1 cuil. à café de cumin en poudre
• 1 cuil. à café de paprika doux
• Sel, poivre noir
Pour 4-6 personnes
Préparation : 15 min
Temps de repos : 15 min à 30 min
Difficulté : Facile
- Égouttez et rincez les pois chiches si vous utilisez une boîte de conserve. Dans un grand saladier, mélangez les pois chiches avec les légumes et les herbes.
- Dans un bol, mélangez l’huile d’olive, le jus de citron, le cumin, le paprika, le sel et le poivre jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
- Versez la vinaigrette sur les pois chiches et les légumes, puis mélangez bien pour que tout soit enrobé uniformément.
- Décorez avec les graines de grenade et laissez reposer au réfrigérateur 15 à 30 min avant de servir, afin que les saveurs se mélangent bien.
Servez avec du pain pita grillé ou accompagnez d’un filet de Té’hina pour encore plus de gourmandise ! Astuce
Murielle Benainous
Le Centre Européen du Judaïsme a le plaisir de vous inviter à un colloque exceptionnel
thème : avec
ÉTIENNE KLEIN
Physicien, philosophe des sciences
SERGE ABITEBOUL
Docteur en informatique, directeur de recherche à l’Inria
RABBIN RAPHAËL SADIN
Roch Kollel, conférencier international
Partenaires : Les Amis du Savoir, Les Amis de l’Académie Elicha, Kollel Terry et Jean de Gunzburg
Vous pouvez contacter Masha au 06 68 48 63 04
10 Place de Jérusalem 75017 Paris Entrée libre - Cocktail de
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