Torah-Box Magazine n°316 Israël - Tsav

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n°314 9 avril 2025 I 11 Nissan I Tsav

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L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Libération ou Le Canard enchaîné ?

L’époque moderne a vu disparaître l’esclavage du paysage social des nations. Ce changement n’a pas toujours été simple à obtenir, et il a parfois fallu se battre pour acquérir la liberté et l’égalité des droits pour tous. Bien qu’il existe encore dans le monde des formes modernes d’esclavage — comme le travail forcé chez des mineurs ou certaines servitudes domestiques, que l’on cherche aussi à faire disparaître — on ne trouve plus aujourd’hui de ventes ni de marchés d’esclaves comme cela existait dans les temps anciens.

La liberté est devenue une valeur sacrée, un principe fondamental sur lequel repose toute société moderne. Mais au nom de cette liberté, on se permet parfois d’empiéter sur le domaine d’autrui, ou sur ses croyances, la frontière étant parfois très mince. Et si, dans l’ensemble, la notion de liberté a été ancrée dans les consciences, il ne s’agit en réalité que d’une liberté physique. En ce qui concerne celle de l’esprit, aucun véritable progrès n’a été accompli. Au contraire, on a régressé.

Nous restons soumis, constamment, à des pressions sociales, médiatiques ou culturelles qui dictent notre manière d’être, de penser, d’agir — et dont il est très difficile de se détacher. L’exemple le plus frappant est celui des réseaux sociaux, qui entraînent avec eux des populations entières vers des idées et des modèles présentés de manière subtile et persuasive. Toute la publicité moderne repose sur ce principe : en présentant un produit de manière astucieuse et répétée, on finit par convaincre l’observateur qu’il a absolument besoin de l’acquérir. Quant à la mode, elle nous impose ses critères, ses formes, ses diktats. Et nous voilà tous affublés du même type de lunettes ou du même style de pantalon, sans même prendre le temps du recul.

Plus grave encore : la société moderne a engendré des dépendances qui emprisonnent

l’être humain, parfois de façon invisible. Jeux d’argent, drogues, débauche… autant de pièges dans lesquels tombent des hommes et des femmes jusqu’à perdre tout libre arbitre. Et depuis peu, l’emprise des smartphones a ajouté une nouvelle forme d’aliénation, virtuelle celle-là, mais non moins puissante : elle capte notre attention, accapare notre intérêt, grignote notre temps, et finit par nous détourner de l’essentiel.

Lorsque les Hébreux sortirent d’Égypte, ils accédèrent à la liberté. Mais cet évènement n’était pas seulement l’affranchissement d’un esclavage physique. Il signifiait bien plus : c’était une libération totale, y compris de l’influence d’une civilisation égyptienne alors à son apogée. Une civilisation puissante, brillante, mais profondément immorale et idolâtre, qui avait peu à peu absorbé l’identité des Bné Israël. À tel point que la plupart avaient cessé de pratiquer la Brit Mila, car cette pratique était considérée comme honteuse en Égypte. Les textes rapportent qu’ils étaient descendus au 49ème degré d’impureté spirituelle — le 50ème représentant un point de non-retour.

Chaque année, à Pessa’h, nous commémorons ce miracle fondateur : la sortie d’Égypte. Et même dans les périodes les plus sombres de notre histoire, alors que nos ancêtres vivaient des épreuves peut-être encore plus difficiles que celles d’Égypte, ils ont tenu à respecter cette fête. Car ce qu’ils ont reçu en héritage à ce moment-là, ce n’est pas seulement une liberté extérieure, mais une libération intérieure : celle de l’esprit et de l’âme. Une liberté précieuse, éternelle, et bien plus difficile à acquérir.

À l’approche de Pessa’h, sachons profiter de ces jours pour resserrer nos liens familiaux, mais aussi pour nous reconnecter à notre liberté essentielle : celle de l’esprit.

Pessa’h Cachère Véssaméa’h !

Rav Daniel Scemama

Les envoyés du Vaad Harabanim prieront Le 7ème jour de Pessah à minuit moment propice à la Prière pour trouver son conjoint, et durant 40 jours

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - Libération ou Le Canard enchaîné ?

Perles sur la Haggada

Hommage

Mon grand-père. Jacques (Its’hak) Benhamou

Réflexion

Ce que le père du Rambam racontait à son fils le soir du Séder

Mariage

Pourquoi certaines personnes ont du mal à se marier

Rav Yehonathan Gefen

Parachat Tsav - Raconter les miracles

Shabatik

Histoire

La discussion improbable dans l’enfer d’Auschwitz

Devinettes sur la Paracha

Vie Juive

Mimouna : 8 sources et 7 coutumes !

Rav Shlomo Aouizerat

Le message d'un rabbin de Shanghaï

Société

"Halakhiquement parlant, c’est bon"

Hiloula

Baba Méir et l'enfant kidnappé à Londres

Femmes

Question au psy : Respecter mes parents ? Impossible !

Tradition

Les secrets insoupçonnés de ‘Had Gadya

Question au Rav

La Paracha pour les enfants

Tiens-toi comme il faut !

Recette

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rav Gad Allouche, Rav Nethanel Abib, Rav Eliahou Uzan, Réouven Beniard, Rav Gabriel Dayan, Moché Avidan, Its’hak Haziza, Dan Eliahou K., Moché Loulou, Léa Bennaim, Alexandre Rosemblum, Avraham M., Binyamin Benhamou, Sarah Kisielewski, Rav Chlomo Lewinstein, Rav Paysach Krohn, Rav Yehonathan Gefen, Rav Shlomo Aouizerat, Nathalie Seyman, Rav Nathaniel Mimoun, Murielle Benainous

Mise en page

Dafna Uzan

Secrétariat 02.37.41.515

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 Ne pas lire pendant la prière

 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

Daf Hayomi Sanhédrin 113

Michna Yomit 'Edouyot 6-1

Daf Hayomi Makot 2

Michna Yomit 'Edouyot 6-3

Daf Hayomi Makot 3

Michna Yomit 'Edouyot 7-2

Parachat Tsav

Daf Hayomi Makot 4

Michna Yomit 'Edouyot 7-4

Daf Hayomi Makot 5

Michna Yomit 'Edouyot 7-6

Daf Hayomi Makot 6

Michna Yomit 'Edouyot 7-8

Mercredi 9 Avril

Rav Moché Ben Na'hman (Ramban)

Jeudi 10 Avril

Rav Chimchon David Pinkus

Vendredi 11 Avril

Rabbi Yossef Karo (Choul'han 'Aroukh)

Rabbi Mena'hem Mendel (Tséma'h Tsédek)

Mazal Tov à Léa Bennaïm pour la Bar Mitsva de Gamliel !

Horaires du Chabbath Parachat Tsav

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Entrée 18:25 18:47 18:47 18:47

Sortie 19:44 19:46 19:46 19:46

'Hol Hamo'èd Pessa'h

Daf Hayomi Makot 7

Michna Yomit 'Edouyot 8-1

'Hol Hamo'èd Pessa'h

Daf Hayomi Makot 8

Michna Yomit 'Edouyot 8-3

'Hol Hamo'èd Pessa'h

Daf Hayomi Makot 9

Michna Yomit 'Edouyot 8-5

'Hol Hamo'èd Pessa'h

Daf Hayomi Makot 10

Michna Yomit 'Edouyot 8-7

Daf Hayomi Makot 11

Michna Yomit 'Avoda Zara 1-2

Daf Hayomi Makot 12

Michna Yomit 'Avoda Zara 1-4

Vendredi 11 Avril

Rav Moché Ben 'Haïm Alcheikh

Dimanche 13 Avril Its'hak Avinou

Mardi 15 Avril

Rabbi Meïr Abi'hssira (Baba Meïr)

Grand Mazal Tov à Tamar Bitton pour le mariage de sa fille !

Horaires du Chabbath Pessa'h

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Entrée 18:30 18:52 18:52 18:52

Sortie 19:49 19:51 19:51 19:52

Zmanim du 12 Avril Zmanim du 19 Avril

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Nets 06:14 06:16 06:16 06:15

Fin du Chéma (2) 09:27 09:28 09:29 09:28

'Hatsot 12:40 12:42 12:42 12:41

Chkia 19:06 19:08 19:08 19:08

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Nets 06:06 06:07 06:08 06:07

Fin du Chéma (2) 09:22 09:23 09:24 09:23

'Hatsot 12:38 12:40 12:41 12:40

Chkia 19:11 19:13 19:13 19:13

En passant par le Séder…

Découvrez ou redécouvrez quelques paroles inspirantes proposées par des membres de l’équipe Torah-Box sur la Haggada de Pessa’h, à savourer avec vos proches au cours du Séder… accoudé, bien sûr !

Il est partout

Il convient de transmettre la Émouna aux enfants. Comment ? En détaillant le récit de la sortie d’Égypte. Préparez la Haggada, détaillez chaque plaie à l’aide des récits du Midrach. Montrez-leur que tout ce qui nous arrive vient d’Hachem. Prenez des exemples simples : le système nerveux, un miracle quotidien où chaque organe travaille en harmonie sous Sa providence, une histoire personnelle, comme cette fois où un retard imprévu vous a évité un désagrément ; ou encore le fait que le peuple

juif existe toujours, malgré tout, alors que des civilisations bien plus puissantes, comme Rome ou l’Égypte antique, ont disparu.

Tout cela est orchestré par Hachem, révélant Sa main cachée. Ces preuves vivantes leur enseigneront à voir Hachem dans chaque détail de la vie. Enfin, si tout ne se passe pas comme prévu, c’est le moment d’avoir de la Émouna : n’oubliez pas que cela aussi vient d’Hachem !

PERLES SUR LA HAGGADA

Celui qui ne sait pas (pour) questionner

"Tu raconteras à ton fils ce jour-là en disant : 'c’est pour cela que D.ieu a fait en ma faveur lors de ma sortie d’Égypte."

Nos Sages interprètent cet énoncé comme étant le message à faire passer à celui qui ne sait pas questionner puisque, contrairement aux autres passages, il n’est pas précédé par une question. Or, cette phrase présente un problème de sens et les termes sont énigmatiques. Comment comprendre qu’à un enfant qui rencontrerait des difficultés de compréhension, il faille s’adresser avec des termes si peu clairs ?

Cet enfant n’est pas celui qu’on croit. Il n’est pas celui qui ne sait pas poser de questions, tout simplement parce que ce dernier n’existe pas. Toute personne, en particulier un enfant, se questionne. Le ‘Hatam Sofer indique que le personnage étudié est plutôt l’ignorant. Il est celui qui ne sait pas pour questionner. Ses lacunes

l’empêcheraient de pouvoir se questionner, rendant le sujet étranger à lui.

C’est à lui que la Torah conseille de s’adresser avec les termes cités. Avec une phrase mystérieuse, nous pourrons attirer son attention. Ce personnage si loin de nous ne voit pas l’intérêt de notre religion. Il vit bien dans son quotidien et son ignorance ne le dérange nullement. Seul un message ambigu le fera réfléchir. Il demandera alors la signification de cette déclaration… Ce sera sa première question, il commence à s’intéresser. La question de l’intérêt d’un enfant débute par l’intérêt que l’on donne à sa question. L’enfant s'investit à travers la question qu’il pose. L’inciter à se questionner et donner de l’importance à sa question permettront de capter son attention ainsi que de l’intéresser à des choses nouvelles.

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Une bonté divine qui ne nous épargne pas

Pourquoi devrions-nous être reconnaissants à Hachem d’avoir sauté au dessus de nos maisons ? Après tout, elles n’étaient pas visées par les plaies ! Mais nos Sages disent qu’Hachem est entré dans les maisons des Juifs pour tuer les premiers-nés Égyptiens qui s’y étaient

cachés et qui pensaient ainsi qu’ils allaient être épargnés. Bien que de nombreux Juifs ne fussent pas encore complètement débarrassés de l’influence des idées égyptiennes, ils furent épargnés grâce à la bonté d’Hachem.

Rav Gabriel Dayan

Agneau rôti

Pourquoi Hachem a-t-il ordonné que l’agneau du Korban Pessa’h soit rôti plutôt que cuit ?

Pourquoi l’agneau devait-il être gardé entier et non coupé en morceaux ? Encore bien d’autres détails, d'une importance majeure, régissent la consommation de ce sacrifice.

Il y a une raison commune à tous ces commandements : Hachem souhaitait montrer publiquement, sans le moindre doute, que c’était l’agneau, l’objet de la vénération égyptienne, que l’on égorgeait, et non un autre animal. Il ordonna donc de ne pas le faire cuire dans une marmite car celle-ci pourrait être couverte : il était obligatoire de le faire griller sur un feu ouvert.

De plus, un aliment rôti émet une odeur beaucoup plus forte qu’un plat cuisiné en marmite. Il était rôti entier pour que tout le monde sache qu’il s’agissait d’un agneau. Il devait aussi être rôti pour symboliser l’exigence de la Torah qui veut que toutes les idoles soient brûlées. On ne devait le consommer qu’après un bon repas et non pas le dévorer affamé, afin de ne pas montrer un quelconque intérêt pour l’idole égyptienne. De nombreux enseignements doivent être tirés de ce passage de la Torah, pour nous éclairer dans notre façon de vivre.

Rav Gabriel Dayan (basé sur le Midrach raconte ; ‘Houmach Artscroll)

PERLES SUR LA HAGGADA

L’ivresse de la délivrance

Parmi les nombreuses coutumes du Séder, l’une intrigue particulièrement : pourquoi buvons-nous précisément quatre coupes de vin ? Elles symbolisent les quatre expressions de délivrance mentionnées dans la Torah : Véhotseti, Véhitsalti, Végaalti et Vélaka’hti. Pourquoi avoir choisi le vin pour les représenter ?

Le Séder puise ses racines bien avant la sortie d’Égypte. Lorsque Its’hak demande à ‘Essav deux chevreaux, le Midrach y voit une allusion aux sacrifices de Pessa’h et de ‘Haguiga. Il lui révèle alors que cette nuit est unique : Leil Chimourim, une nuit préservée depuis la Création, marquée par des événements majeurs. Adam aurait demandé à Caïn et Hevel d’apporter des sacrifices, et Avraham aurait combattu les quatre rois jusqu’à minuit avant de laisser Hachem achever la victoire.

Pourquoi alors l’associer au vin ? Le Mégalé ‘Amoukot explique que lorsque Ya’akov est venu recevoir les bénédictions de son père, il a apporté à Its’hak un vin exceptionnel, conservé depuis la Création et offert par l’ange Mikhaël.

Le Netsiv souligne que le vin procure un plaisir croissant à chaque coupe, contrairement aux autres aliments. Il illustre ainsi une délivrance qui s’intensifie, jusqu’à la Guéoula finale. Le Meïri y voit un parallèle avec les coupes de consolation qu’Hachem offrira à Israël à la fin des temps.

Les quatre coupes ne sont donc pas un simple rituel : elles représentent une libération progressive, où chaque étape renforce la précédente, nous menant à une liberté totale.

Hagdoud Aivri 5/12, Gan Hayir, 77456 Ashdod
Hagdoud Aivri 5/12,

Le temps de notre liberté

Pessa’h, c’est le temps de notre liberté, on le répète sans arrêt. Mais qu’entend-on vraiment par "liberté" ?

Un enfant répondra sans hésiter : "La liberté, c’est faire ce qu’on veut !" Pour lui, être libre, c’est n’avoir aucune contrainte. C’est choisir ce qu’on veut, et surtout, qu’on ne nous oblige pas à faire ce qu’on ne veut pas.

Mais en réalité, ce n’est pas tout à fait juste. On ne peut jamais vraiment faire tout ce que l’on souhaite : ne pas voler comme les oiseaux dans le ciel veut dire que nous ne sommes pas libres ?

D’autres pensent qu’être libre, c’est manger, dormir, sortir ou rester chez soi quand on veut. Est-ce vraiment cela la liberté ? Non. C’est souvent être esclave de son Yétsér Hara’. Un tel individu croit décider, mais en fait il est dirigé par son envie du moment.

Le Saba de Kelm disait que la vraie liberté se situe dans l’esprit. Un homme libre n’est pas un homme sans problèmes mais un homme sans

soucis. Ses problèmes ne l’empêchent pas de dormir.

La vraie liberté, c’est la Émouna, c’est dire à Hachem chaque matin : "Je Te confie ma journée. Si elle se passe comme je l’ai prévu, tant mieux. Et si elle se passe autrement, tant mieux aussi ! Parce que c’est Toi qui en as décidé ainsi." Quand les choses ne se passent pas comme on l’escomptait, ce n’est pas forcément qu’on a mal fait. Hachem voulait que cela se passe autrement, on accepte et on avance. Mais la plupart des gens vivent la tête pleine de soucis, de regrets. Et un jour, ils regardent en arrière et se disent : "Pourquoi me suisje fait tant de nœuds au cerveau ? Tout s’est passé comme Hachem a voulu. J’ai perdu tant d’énergie à m’inquiéter."

Pessa’h, c’est peut-être le moment de se libérer de tous ces soucis qui nous empoisonnent l’existence. Faire confiance. Se détendre. Respirer.

PERLES SUR LA HAGGADA

De l’araméen pour commencer la Haggada

Pourquoi la Haggada commence-t-elle en araméen alors que la sortie d’Égypte avait justement pour but de faire du peuple juif un vrai peuple, uni autour de la Torah ? Or, un peuple se définit, entre autres, par sa langue, l’hébreu pour les Juifs. Première explication : à l’époque, l’araméen était la langue la plus parlée. Le but était que tout le monde puisse comprendre les mots de la Haggada. En commençant en araméen, on s’assure que tout le monde est inclus dans le récit de la sortie d’Égypte.

langue que les anges ignorent, à laquelle ils ne prêtent pas attention : l’araméen.

Mais alors, pourquoi des passages de la prière comme le Kaddich sont en araméen ? La réponse est que ces textes ne sont récités qu’en Présence d’un Minyan. Dans ce cas, la Chékhina, la présence divine, réside parmi eux. Il n’y a donc pas besoin de l’intervention des anges.

La seconde explication, plus profonde, nous vient du Zohar Hakadoch. Il nous enseigne que les prières peuvent être récitées dans toutes les langues, sauf une : l’araméen. En effet, lorsqu’un Juif prie, un ange prend sa prière et la fait monter jusqu’à Hachem. Mais il y a une

C’est exactement la même idée pour la nuit du Séder. Si la Haggada commence en araméen, c’est pour nous rappeler que Hachem est à nos côtés tout au long de cette soirée si spéciale, pour nous protéger en Israël et partout dans le monde. Que cette fête de la liberté voie le retour en bonne santé de tous nos soldats et de tous les otages.

Moché Avidan

Petit groupe 5-7 personnes

Enfant à partir de 8 ans

Groupe pour les

Une délivrance d’amour

Pourquoi Hachem ne nous a-t-Il pas encore envoyé la Délivrance finale ? Je me suis posé cette question plusieurs fois.

Il y eut une première délivrance, celle d’Égypte, opérée par Moché Rabbénou, que nous relatons lors du soir de Pessa’h dans la Haggada. Et il y aura une seconde délivrance, la Délivrance finale, que nous verrons si D.ieu veut bientôt, opérée par Machia’h.

La première délivrance était "gratuite". À l’époque, le peuple ne fit pas grand chose pour mériter d’être délivré d’Égypte. Pourtant, aujourd’hui, le mouvement de Téchouva est grand, il n’y a jamais eu autant de Torah dans le monde et le nombre de Juifs qui l’étudient est sans précédent.

Nos Sages nous enseignent aussi : comme Moché Rabbénou fut le premier sauveur, il

VOTRE RETRAITE FRANÇAISE

UNE PREETUDE DE VOTRE DOSSIER AVANT DE VOUS ENGAGER AVEC NOUS

La retraite à 62 ans commence

sera le dernier. Une partie de son âme sera incarnée dans celle du Machia’h. Mais alors, que nous manque-t-il pour que D.ieu envoie le Machia’h ?

J’ai alors pensé qu’il devait y avoir un rapport entre les noms "Moché" et "Machia’h". La valeur numérique de Moché est 345 et celle de Machia’h 358. La différence, 13, est la Guématria d’Ahava (amour) et de E’had (un).

C’est sûrement cela qu’Hachem attend de nous : nous aimer davantage, surmonter nos différences et conflits pour être vraiment unis !

Rappelons-nous, Hachem a donné la Torah au moment où Son peuple était uni "comme un seul homme, avec un seul cœur."

Bonne fête de Pessa’h et bonne délivrance. Its’hak Haziza

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Le silence est d’or

Le Midrach dit que pour ne pas avoir aboyé sur les Hébreux lors de la sortie d’Égypte, les chiens ont été récompensés par le fait que les Hébreux leur donneront de la viande (non autorisée pour eux).

Pourtant, les grenouilles, qui se sont sacrifiées dans les fours et dans les pétrins égyptiens en sanctifiant le Nom divin au cours de la deuxième plaie, n’ont pas été spécifiquement récompensées. (Chémot 7, 28) D’où la question : que peut bien valoir le mérite du

chien de ne pas aboyer comparé au sacrifice de soi d’une grenouille ?

Cela nous enseigne une morale fondamentale : il est beaucoup plus difficile de se taire que de se sacrifier.

Autrement dit, si le don de sa personne est déjà une haute valeur, combien l'est le fait de garder le silence dans certaines situations, de maîtriser sa langue en toutes circonstances ?

Dan Eliahou K.

Le bon côté des choses

Le Torah Témima enseigne qu’il n’y a pas eu d’obscurité en Égypte lors de la plaie de l’obscurité. D.ieu a obscurci la vue des Égyptiens par un voile sur leurs yeux. Ils ne voyaient rien, tout était noir. Et c’est la peur qui les empêchait de bouger. Mais les Bné Israël, eux, voyaient normalement.

Il y a des gens dans la vie pour lesquels tout va bien, la famille, les enfants, la santé, la Parnassa, mais qui trouvent toujours à se plaindre. Pourtant, il fait jour dans leur vie ! En fait, ils ont de l’obscurité dans les yeux, et c’est pourquoi ils voient tout en noir.

Moché Loulou

La Matsa, c’est fun !

Pourquoi manger exclusivement de la Matsa à Pessa’h ?

La libération d’Égypte symbolise la joie et la liberté : "Vous sortirez dans la joie." Le ‘Hamets et le levain, évoquant la tristesse et la mélancolie, sont strictement interdits pendant Pessa’h

Le mal, avant la sortie d’Égypte, possédait encore des forces et n’a été éliminé que temporairement. Le peuple a été contraint de fuir dans la précipitation.

manger que de la Matsa exclusivement lors de la célébration de la sortie d’Égypte.

Il ne fallait pas mélanger la tristesse (‘Hamets) à notre joie (Matsa) car nous aurions été en danger, n’ayant pas encore la force de transformer la mélancolie en allégresse, le mal en sainteté. C’est pourquoi on ne peut

Il est expliqué dans le saint Zohar que la Matsa est le médicament, la guérison, car la joie est le remède à tous les maux ; à tel point que l’on peut après Pessa’h manger à nouveau du ‘Hamets car on a alors la force nécessaire pour transformer le mal en sainteté, la tristesse en joie.

Pour cette raison, dans le futur (de nos jours !), nous serons libérés sans aucune précipitation car le mal sera déjà complètement éliminé, sans possibilité pour lui de se réveiller à nouveau, et notre allégresse sera à son zénith.

Avraham M. (basé sur le Likouté Halakhot Pessa’h 2 de Rabbi Na’hman de Breslev)

PERLES SUR LA HAGGADA

Le méchant parfait

Dans le passage des quatre enfants de la Haggada, la présence du Racha’, le méchant, m’a toujours étonné. Rav Chimchon Raphaël Hirsch le décrit comme le représentant d’une génération éloignée de D.ieu qui n’agit que dans son propre intérêt.

Le rédacteur de la Haggada indique que l’attitude du Racha’ l’exclut ipso facto de la communauté d’Israël. Mais alors, que fait-il à la table du Séder ? Notre devoir de l’éduquer n’est-il pas caduc ?

Une explication possible tient à la nature même du mot Racha’, עשר en hébreu. En inversant l’ordre des lettres, nous obtenons רשע, ‘Esser, "dix" en hébreu.

dix épreuves, la force spirituelle des dix hommes nécessaires pour prier en Minyan et les manifestations de la présence d’Hachem dans ce monde via les dix Séfirot.

"Selon cette interprétation, le Racha’ ne serait plus le mal irrémédiable, mais plutôt un potentiel de perfection à l’envers

Ce chiffre revêt de multiples significations, dont nous retiendrons la sainteté des dix commandements, la puissance divine des dix plaies, la foi absolue d’Avraham lors des

Selon cette interprétation, le Racha’ ne serait plus le mal irrémédiable, mais plutôt un potentiel de perfection à l’envers, désorganisé par les vicissitudes de notre monde blessé.

Renverser cet enfant malade par une remontrance bien formulée lors du Séder serait une façon de le remettre à l’endroit, corroborant ainsi le début du Maguid : "quiconque a faim (de Torah) vienne et mange !"

Tendons la main à tous nos enfants, car la puissance de cette nuit exceptionnelle peut inverser le mal qui loge en chacun de nous.

Alexandre Rosemblum

Le mot de la Rabbanite
L’amour inconditionnel d’Hachem pour Son peuple

La nuit de la sortie d’Égypte marque un tournant dans l’histoire du peuple juif. Alors que les Bné Israël étaient plongés dans la servitude et spirituellement affaiblis, Hachem les a libérés par amour inconditionnel pour eux.

Une belle histoire illustre cette idée. Rabbi Moché Leib de Sassov passa un Chabbath chez son maître, Rabbi Élimelekh de Lizensk. Ils parlèrent du verset : "Il [Hachem] sauta sur les maisons des Bné Israël". (Chémot 12, 23)

Rabbi Moché Leib s’interrogea : Hachem est omniprésent, comment peut-on dire qu’Il a "sauté" ou "épargné" certaines maisons ? De plus, le verset dit "sur" les maisons et non "audessus". Il expliqua alors que D.ieu ne S'est pas contenté d’épargner, mais qu’Il a dansé audessus de chaque foyer juif, comme s’il disait : "Ici vit un Juif !", exprimant ainsi une joie profonde et un amour infini. Sur ces mots, Rabbi Moché Leib s’enthousiasma tellement qu’il se

leva, monta sur la table et se mit à danser avec enthousiasme, répétant : "Ici habite un Juif !"

Le mot Pessa’h prend ainsi un sens profond : cette fête exprime l’amour infini de D.ieu envers Son peuple. Comme un père qui danse de joie autour de son enfant, Hachem a célébré et sauvé Son peuple, malgré son état spirituel. Ce message est essentiel pour chaque génération. Pessa’h n’est pas seulement un souvenir, mais une leçon d’amour inébranlable. Nous devons la transmettre à nos enfants : peu importe où nous en sommes, Hachem nous aime et nous attend. Cette foi est la clé de la Délivrance finale.

Comme le dit une mélodie populaire : Hachem Yitbarakh Tamid Ohev Oti, "Hachem m’aime toujours".

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HOMMAGE

Mon grand-père. Jacques (Its’hak) Benhamou

Mon grand-père est arrivé de Colomb Béchar, en Algérie, et s’est installé à Nogent-surMarne. Il aurait pu se fondre dans le paysage. Se dédouaner, comme beaucoup. S’installer dans la culture laïque. Vivre pour lui. Mais il ne l’a pas fait.

Je me dois de parler de celui qui est, sans doute, à l’origine de ma connexion avec le judaïsme. Celui sans qui l’histoire de Torah-Box n’aurait peut-être jamais commencé. Parce que nous ne sommes rien de nous-mêmes. Nous ne sommes que le fruit de ceux qui nous ont précédés. Le prolongement silencieux de nos aïeuls.

Le mois dernier est tombée la 22ème Hazkara de mon grand-père, Jacques (Its’hak) Benhamou. Chaque inspiration que vous pourrez tirer de ce texte lui donnera du mérite.

Le bâtisseur du Perreux-sur-Marne

Mon grand-père est arrivé de Colomb Béchar, en Algérie, et s’est installé à Nogent-sur-Marne. Il aurait pu se fondre dans le paysage. Trouver des prétextes. Se dédouaner, comme beaucoup. Choisir la facilité. S’installer dans la culture laïque. Vivre pour lui. Mais il ne l’a pas fait. Il a cherché les Juifs. Frappé aux portes. Réuni les hommes pour prier. Fondé une première synagogue. Ouvert un Talmud Torah. Fait venir un rabbin du Maroc. Et finalement, bâti une grande synagogue et belle communauté au Perreux-sur-Marne.

Cette image, en tant qu’enfant, m’a profondément marqué.

Mais ce que je retiens surtout, c’est sa tolérance. Ecoutez :

Il était président de la synagogue. Chaque Chabbath, il marchait 45 minutes à l’aller, et autant au retour. Il recevait TOUTE sa famille à table, et certains de ses petits-enfants regardaient la télévision sous ses yeux. Il ne criait pas. Il ne s’énervait pas. Il ne nous a jamais fait ressentir que le judaïsme était une suite d’interdits. Ni une source d’angoisse, ni de nerfs.

Cette image, en tant qu’enfant, m’a profondément marqué.

Je dormais parfois dans leur salle à manger. À 5h du matin, il allumait la lumière pour se préparer tôt à la prière. Ça me piquait les yeux… Je ne comprenais pas ce qu’il pouvait bien faire à cette heure-là.

Cette image, en tant qu’enfant, m’a profondément marqué.

Le businessman de la Tsédaka

Et puis, il y avait ses fameux tubes de monnaie. En tant que gérant d’un petit supermarché, il en avait toujours chez lui : des piles de pièces d’argent, enroulées de fil. C’était un véritable businessman… de la Tsédaka. Chaque dimanche, il ouvrait les dizaines de lettres d’associations reçues par la poste. Et dans chaque enveloppe, il glissait un tube d’argent. Par sens du devoir, je pense.

Cette image, en tant qu’enfant, m’a profondément marqué.

Et malgré tout cela — son travail, ses responsabilités communautaires — il n’a jamais abandonné l’étude de la Torah. Même très âgé, quand il tenait à peine debout, il prenait les transports pour aller étudier dans une Yéchiva On essayait de l’en dissuader. En vain. Il sentait peut-être, de plus en plus fort, que la vie passe vite. Et que l’essentiel, c’était ça, le Limoud. Le vrai lien avec Hachem. Peut-être un peu trop négligé à ses yeux… Et c’est cela, il le savait, qui ferait la différence.

Cette image, en tant qu’enfant, m’a profondément marqué.

Et puisque ces images d’enfance ont marqué ma vie à jamais, rappelons-nous qu’un enfant observe…

Et qu’une seule image peut parfois tout changer. Alors faites attention aux images de vous — même les plus banales — que vous diffusez sur les réseaux sociaux. Elles formeront peut-être, un jour, les repères silencieux de vos enfants ou petits-enfants.

Alors, merci de bien vouloir dédier une étude, un moment d’intérim, ou faire une bénédiction en disant au préalable : "Pour l’élévation de l’âme de Its’hak Ben Yé’hia."

Le secret de la grandeur

Sa Hazkara est tombé la semaine de la Parachat Pékoudé, qui décrit en détail la construction du Tabernacle. Un édifice spirituellement grand, parce qu’il contenait les Tables de la Loi, parce que Moché l’a dirigé, et parce qu’il fut construit par des hommes craignant D.ieu. À l’inverse, les temples – pourtant plus majestueux – ont été bâtis par des mains éloignées de la sainteté, et n’ont pas résisté au temps. Ce n’est pas la beauté extérieure ni la richesse qui comptent, mais la sainteté investie.

Mon grand-père n’était pas un "m’as-tu-vu". Il a semé en silence. Et ses fondations, comme celles du Tabernacle, ont été solides. La vraie grandeur vient de l’effort, de l’intention et de la spiritualité.

Matsot et digestion : le kit de survie

Pessa’h, cette fête où la Matsa remplace notre pain quotidien… Si vos intestins crient déjà au secours, voici comment traverser cette semaine sans encombre :

• Hydratation constante : Les Matsot étant très absorbantes, veillez à boire suffisamment d’eau et de thé tout au long de la journée pour faciliter leur digestion ;

• Mangez lentement : Prenez le temps de bien mâcher chaque bouchée de Matsa qui allégera le travail de votre estomac ;

• Portions modérées : Limitez les quantités de Matsot consommées à chaque repas pour ne pas surcharger votre système digestif ;

• Boostez avec des fibres : Accompagnez vos Matsot de légumes, fruits et légumineuses (pour ceux qui en consomment) pour faciliter leur passage dans vos intestins ;

• Activité physique légère : Une courte promenade après le repas stimulera naturellement votre digestion ;

• Variez les plaisirs : Alternez entre Matsot nature, complètes, à l’épeautre... Votre système digestif appréciera la diversité !

• Évitez les mauvais mariages : Certains aliments peuvent compliquer davantage la digestion des Matsot Limitez le gras, les aliments très épicés, les boissons gazeuses, et les excès de sucre qui ralentissent le transit. Et si vous transformiez enfin votre expérience azyme cette année ? En suivant ces quelques astuces simples, vous pourrez profiter pleinement de Pessa’h en toute légèreté.

RÉFLEXION par Rav Chlomo Lewinstein

Ce que le père du Rambam racontait à son fils le soir du Séder

Nous ne venons pas lire un texte d’histoire. Nous venons revivre une libération. Même si nous sommes tous intelligents, sages et connaissons la Torah, la Mitsva reste entière : raconter, transmettre, faire ressentir.

Voyez, mes amis, il y a de longues années vivait parmi le peuple juif un homme du nom de Rav Moché — plus connu sous le nom de Rambam. Son père s’appelait Rav Maïmon. On peut imaginer, même si cela remonte à près de mille ans, que le soir du Séder, Rav Moché était attablé à la table de son père. Mais une question se pose : que pouvait bien raconter Rav Maïmon à son fils, lui qui était un véritable Séfer Torah vivant ? Que pouvait-il lui transmettre qu’il ne savait déjà ?

Faisons un bond de 900 ans. Il y a cent ans à Jérusalem, un simple épicier animé de crainte du Ciel était assis le soir du Séder avec son fils, le ‘Hakham ‘Ovadia Yossef. Là aussi, on peut de nouveau s’interroger : que pouvait bien dire ce père, homme pieux mais simple, à son fils destiné à devenir l’un des plus grands Sages des dernières générations ?

Pourtant, la Torah dit bien : "Véhigadeta Lévinékha", "Tu raconteras à ton fils". Or quel sens peut bien avoir ce récit lorsque le fils est plus savant que le père ?

Une info ou un récit ?

Il existe deux types de récits. Le premier est factuel : “Le président Trump envisage une visite au Moyen-Orient.” Si je suis déjà au courant, inutile de me la répéter. Mais le second type de récit, c’est celui de l’expérience. Il appartient au domaine de la mémoire, du vécu partagé. Deux amis qui se remémorent une bêtise faite ensemble à l’école, une aventure commune, un moment d’émotion ou de peur — ils peuvent en parler longuement, même s’ils en connaissent chaque détail. Car ce n’est pas le contenu qui compte, mais l’émotion qui s’en dégage.

Lors de la guerre de Kippour, Noa’h Hertz n’était qu’un jeune homme de 25 ans, marié, père d’un enfant, avec une épouse enceinte. Envoyé en mission au-dessus de Damas, son avion est

repéré et touché par un missile ennemi. La jambe de Noa’h est écrasée, il perd connaissance pour se réveiller quelques secondes avant le crash. Il parvient à s’éjecter de son engin, retombe inconscient… et rouvre les yeux à l’hôpital militaire de Damas.

On vient de l’amputer. Pas de soins, pas d’antalgiques. Jeté dans le coffre ouvert d’une jeep, exhibé dans les rues comme un trophée de guerre puis transféré dans un cachot sans matelas, il vit 10 longs mois, dont ceux d’un rude hiver, dans la misère la plus totale. Dix mois de coups, d’humiliations, de faim, de froid. Nos Sages n’enseignent-ils pas : “La captivité est plus dure que la mort” ? Et pourtant, au cœur de cette épreuve, Rav Noa’h fait Téchouva. Il revient en Israël lors d’un échange de prisonniers, complètement transformé.

Une expérience qui fait partie de nous 45 ans ont passé, mais Noa’h a continué de raconter. Dans les écoles, les synagogues, les bases militaires, il a témoigné. Et chaque fois, il pleurait. Pas parce qu’il avait entretemps oublié. Mais parce que c’était réel. Parce que c'était une part de lui.

Voilà mes chers amis le sens profond du récit du Séder. Nous ne venons pas lire un texte d’histoire. Nous venons revivre une libération. Même si nous sommes tous intelligents, sages et connaissons la Torah, la Mitsva reste entière : raconter, transmettre, faire ressentir.

Et si l’on nous demande : combien faut-il raconter ? Cela dépend de la place qu’occupe la sortie d’Égypte dans notre vie. Est-ce une anecdote ancienne ou un moment fondateur ? Un souvenir poussiéreux ou une délivrance vivante ? Plus on raconte, plus cela montre que cette expérience fait partie de nous. Et plus elle fait partie de nous, plus nous en sortons grandis. Rav Chlomo Lewinstein

PENDANT QUE VOUS CÉLÉBREZ PESSAH, NOS SECOURISTES QUITTENT LEUR FAMILLE POUR SAUVER DES VIES.

COMMUNAUTÉ

Pourquoi certaines personnes ont du mal à se marier

On pense tous connaître l’histoire de la traversée de la mer Rouge. Et pourtant, un détail méconnu de la Guémara vient tout bouleverser… à tel point qu’il pourrait bien éclairer notre propre quête du Mazal.

Lorsqu’on évoque le miracle de la traversée de la mer Rouge, la plupart d’entre nous imaginons les enfants d’Israël entrant d’un côté de la mer et ressortant de l’autre, poursuivis par les Égyptiens. Pourtant, la Guémara dans ‘Erekhin (15a) révèle une autre réalité étonnante, à laquelle on ne pense quasiment jamais.

Contrairement à l’image répandue, nos ancêtres ne sont pas sortis du côté opposé de la mer, mais plutôt du même côté par lequel ils étaient entrés, en formant un grand demi-cercle. Ainsi, leur traversée les a menés quelques kilomètres plus au nord de leur point d’entrée. Imaginez la scène : les Bné Israël courent pour quitter l’Égypte, ils arrivent vers la mer, y entrent par un point donné, et au lieu de traverser tout droit, ils décrivent un arc, un large demi-cercle, et ressortent du même côté, un peu plus au nord.

Mais si les tribus d’Israël étaient alignées côte à côte, comme le dit la Guémara, alors cela signifie que ceux qui étaient placés à l’intérieur du cercle, comme la tribu de Yéhouda, a parcouru une distance bien plus courte que ceux positionnés à l’extérieur du demi-cercle. Ce détail est essentiel : bien que tout le peuple ait marché ensemble, certains ont eu un parcours court, d’autres bien plus long. Et pourtant, tous sont sortis en même temps de la mer, tous sauvés par la main d’Hachem !

Cette disposition particulière de la traversée nous apprend une précieuse leçon , expliquée magnifiquement par Rav ‘Haïm de Sanz, auteur du Divré ‘Haïm. La Guémara affirme que "les mariages (Chidoukhim) sont aussi difficiles que l’ouverture de la mer Rouge". Malgré ces différences de parcours, toutes les tribus d’Israël sortirent ensemble de la mer, saines et sauves, par la Main d’Hachem.

C’est là le parallèle que le Divré ‘Haïm établit avec les mariages : pour certaines personnes, la rencontre avec leur futur conjoint semble se faire rapidement, presque facilement – elles ont un "petit demi-cercle" à parcourir. Mais pour d’autres, le chemin peut sembler plus long, avec des détours, de l’attente, et parfois de l’incompréhension. Pourtant, tous finiront par trouver leur Mazal, comme les Bné Israël qui ont tous traversé la mer et sont ressortis du même côté. Il ne faut donc pas se décourager, car chacun arrivera à destination, au moment juste, avec l’aide d’Hachem !

Que votre chemin vers le mariage soit court ou plus long, soyez assurés qu’Hachem vous guide. Même si cela prend du temps, ne doutez pas : avec l’aide du Ciel, vous réussirez vous aussi à traverser votre mer Rouge. Ce n’est qu’une question de temps et de confiance.

Rav Paysach Krohn

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‘Hol Hamoed (demi-fêtes)

Permis ou Interdit ?

Travailler, écrire, laver le linge…qu’est-il réellement permis de faire pendant ces jours à mi-chemin entre fêtes et jours profanes. L’équipe Torah-Box vous propose un tableau clair sur le sujet.

Travailler (en tant qu’indépendant)

Travailler (en tant qu’employé)

Ecrire (à la main)

Écrire (à l’ordinateur / smartphone)

Réviser des cours profanes

Signer un contrat commercial

Signer un contrat de location

Cuisiner

Acheter des provisions

Réparer un appareil électroménager de cuisine

Réparer / monter des meubles

Se raser

Se couper les cheveux

Se tailler la moustache

Se couper les ongles

S’épiler (pour les femmes)

Se teindre les cheveux (pour les femmes)

Coudre

Repasser

Laver le linge

Cirer les chaussures

Réparer une voiture

Rouler en voiture

Photographier

Développer des photos

Shopping

Ecouter de la musique

Se rendre au cimetière

Pèleriner des Tsadikim

Sauf si perte de capital

Sauf si l’employé risque de perdre son emploi, et qu’il ne peut pas décompter les jours de ‘Hol Hamoed de ses congés

Sauf pour les besoins de la fête

(en particulier pour des paroles de Torah)

Mais à éviter pour des raisons futiles

Sauf pour un examen imminent

Sauf si risque de perdre l’affaire

Sauf si risque de perdre la location

Pour les besoins de la fête

Pour les besoins de la fête

Sauf pour les besoins de la fête et s’il n’est pas monté par un professionnel

Sauf si elle dérange pour manger

Sauf pour les Achkénazes

Sauf pour les besoins de la fête et si le travail peut être fait même par un amateur

Sauf le linge de corps et les vêtements de bébés

Pour les besoins de la fête

Sauf en l’honneur de la fête ou si l’article est en promotion

Que ce soit pendant les demi-fêtes de Pessa’h ou Souccot

Sauf en cas de vrai besoin, à condition de ne pas verser de larmes

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Tsav - Raconter les miracles

Lorsqu’une personne vit un fait extraordinaire, elle doit le partager avec le plus de gens possible.

La Paracha de cette semaine, Tsav, parle de plusieurs sortes d’offrandes. L’une d’elles est le Korban Toda (sacrifice de reconnaissance) que l’on apporte après avoir survécu à un danger mortel. Le Korban Toda fait partie des Chélamim (offrandes rémunératoires apportées pour exprimer notre amour envers Hachem), et les lois régissant les deux sacrifices sont identiques, à deux exceptions près : le Korban Toda doit être consommé dans un délai d’un jour et une nuit tandis que le Korban Chélamim peut être mangé sous deux jours et une nuit. De plus, le Korban Toda doit être accompagné de quarante pains, ce qui n’est pas requis pour les Chélamim.

précise qu’ainsi, la personne reconnaissante racontera les détails de son miracle devant un maximum d’auditeurs. (Ha’émek Davar Vayikra 7, 13 ; Har’hev Davar 1)

la personne reconnaissante racontera les détails de son miracle devant un maximum d’auditeurs. "

Délais serrés pour une diffusion plus large

Le Netsiv explique ces différences. Il est obligatoire de manger toute la nourriture du sacrifice dans les délais précités, mais la personne qui apporte le Korban n’est pas tenue de le faire seule, elle peut le partager avec d’autres. La Torah fait exprès d’accorder moins de temps pour consommer le Korban Toda afin que l’on invite des gens à prendre part au repas. Aussi, les pains sont là pour inciter l’individu à convier plusieurs personnes qui l’aideront à terminer à temps. Le Netsiv

Il ajoute que telle est l’explication du verset des Téhilim que nous récitons dans le Hallel : "Je T’offrirai un sacrifice de gratitude et le Nom d’Hachem je proclamerai. Mes vœux envers Hachem je paierai, aux yeux de tout Son peuple… !" David Hamélekh déclare qu’après avoir apporté un Korban Toda, il proclamera le Nom d’Hachem devant l’ensemble du peuple afin que celui-ci connaisse également le miracle.

Raconter ses bonnes fortunes

Une idée similaire est rapportée par le Ramban dans son interprétation sur la plaie des sauterelles. La Torah écrit que ce fléau n’eut – et n’aura jamais – d’égal. (Chémot 10, 14) Le Ramban cite Rabbénou ‘Hananel qui affirme que jusqu’alors, aucune sauterelle n’avait jamais rongé de la récolte égyptienne, et il termine en citant un verset des Téhilim : "Racontez tous Ses prodiges." (Téhilim 105, 2) Le Malbim explique qu’il faut relater ses miracles personnels. Rabbénou ‘Hananel nous enseigne que lorsqu’une personne vit un fait

extraordinaire, elle doit le partager avec le plus de gens possible.

Le Rav de Brisk rapporte ce Ramban à la suite de l’histoire prodigieuse suivante, racontée par Rav Binyamin Mendelson, Rav de Komemiout. Komemiout est un domaine agricole qui respecte scrupuleusement les lois de Chémita. En 5719, un essaim de sauterelles survola Erets Israël, provoquant d’importants dommages à plusieurs champs – il semblerait que les propriétaires de ces champs ne respectaient pas scrupuleusement les lois de Chémita.

Quand l’essaim s’approcha de Komemiout, les agriculteurs inquiets en parlèrent à Rav Mendelson qui leur annonça sereinement qu’ils verraient la Yéchou’at Hachem, le sauvetage d’Hachem. Juste avant d’entrer et d’attaquer leurs champs, les sauterelles firent brusquement demi-tour et repartirent sans faire aucun ravage. Quand Rav Mendelson raconta ceci au Rav de Brisk, ce dernier lui montra le Ramban mentionné et ils comprirent qu’ils devaient publier le miracle.

Il n’y a pas de petits miracles

On peut même ajouter que cette Mitsva de clamer les prodiges s’inclut dans la Mitsva Déoraïta (imposée par la Torah) de Ahavat Hachem (d’aimer Hachem) – le Ramban écrit que cette Mitsva s’accomplit essentiellement en éveillant chez les autres l’amour d’Hachem. (Séfer Hamitsvot, Mitsva 3) L’une des façons d’y parvenir est de partager ses expériences personnelles en montrant Sa grandeur et de Sa bienveillance.

Cela ne se limite pas aux grands miracles, même les "petits" exemples de Hachga’ha peuvent être racontés à notre entourage pour décrire davantage à quel point Hachem nous aime et nous protège.

Puissions-nous tous mériter de vivre et de partager de nombreux miracles.

Résumé de la Paracha

1 La Paracha contient les lois relatives au Korban ‘Ola entièrement consumé sur le Mizbéa’h, premier sacrifice offert après le Korban Tamid.

2 On parle de la Mitsva de Téroumat Hadéchen, le nettoyage des cendres du Mizbéa’h, ainsi que du feu qui doit brûler de façon permanente (Ech Tamid) sur le Mizbéa’h, ainsi que le balancement d’un Korban Chelamim.

3

Plusieurs lois sont évoquées : les offrandes à partir de farine et d’huile dont une partie était consommées par les Cohanim (Mena’hot), l’offrande lors de l’intronisation de tous les Cohanim Guédolim, le Korban ‘Hatat, le Korban Acham, le Korban Chelamim et leurs pains apportés en remerciement à Hachem, ainsi que les lois relatives à une pensée invalidant le Korban au moment de l’abattage rituel.

4

Il est interdit de consommer une viande d’un Korban impur ou une viande d’un Korban pur par un homme impur, et de consommer certaines graisses animales ainsi que du sang.

On parle aussi du service des Cohanim pendant les 7 jours d’intronisation du Michkan.

5

SHA TIK BA

N°422

Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

USTENSILES À NE PAS OUBLIER :

Tsav 5785

Un étui pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

slogan à votre équipe. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (

Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Le Chabbath - En semaine - Aucun des 2 - Les deux.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

• On étudie la Torah.

> Les deux.

• On mange de la Dafina.

> Le Chabbath.

• On va à l’école.

> En semaine.

• On est dans les embouteillages.

> En semaine.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES

• On passe plus de temps en famille.

> Le Chabbath.

• On fait un Kiddouch.

Etapes du Séder Motsi

> Le Chabbath.

• On mange dans le salon.

• On chante des chants de Chabbath

> Le Chabbath.

DE MATSA & MAROR

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

• On attend le Chabbath avec impatience.

> En semaine.

• On dort.

> Les deux.

• On allume des bougies.

Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)

• On compte ses sous.

> En semaine.

> Le Chabbath.

Hidour (au mieux)

• On met les Téfilines.

> En semaine.

MAROR

• On dit le Moussaf.

> Le Chabbath.

> Le Chabbath.

• On fait la queue au supermarché.

> En semaine.

Etapes du Séder

La quantité de Maror

• On monte par l’escalier.

> Le Chabbath.

Maror

8. Bold’eau sa l é e

JEU

SHABATIK SHA 3 2

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

Nommez une chose sans laquelle vous ne pouvez pas vivre.

Torah.

Air / Eau.

Famille et amis.

Musique / Livres.

Téléphone / Sport.

JEU

Nommez une chose que vous aimeriez inventer.

Machine à voyager dans le temps

Traducteur universel Médicament universel.

Robot domestique Énergie renouvelable illimitée.

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

• Monsieur et Madame “Sérien” ont un fils. Comment s’appelle-t-il ?

> Jean.

• Le savez-vous ? Quel légume a été interdit en France entre 1748 et 1772 ?

> La pomme de terre, car elle était censée causer la lèpre.

• Spécialités culinaires : De quel pays ces plats sont-ils la spécialité ? La tarte au sucre - le potage aux chicons - Le Waterzoï de poulet.

> La Belgique

• Le saviez-vous : Quelle est la particularité de l’île d’Okunoshima au Japon ?

> Elle n’est habitée que par des lapins.

Si vous pouviez changer de métier demain, que feriez-vous ?

Avrekh.

Chef cuisinier / Astronaute. Photographe / Musicien.

Vétérinaire / Archéologue. Pilote.

“Agathe attaque Tac, Tac attaque Agathe.”

• Énigme : Mon coup vous met KO. Je suis un dispositif de commande maritime. Céréalière, je suis un en-cas apprécié. Qui suis-je ?

> La barre.

• Énigme : Du patriarche, je suis sucrée. Je suis symbole de virilité. Qui suis-je ?

> La barbe.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Chante un chant de Chabbath.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

SHA TIK BA

3 ÉNIGMES

1ère énigme

Termine la blague

En classe, Toto lève le doigt depuis plusieurs minutes, la maîtresse l’interroge enfin : - “J’a pas de crayon, maîtresse.

- Mais enfin, Toto, combien de fois faudra-t-il que je te le dise : Je n’ai pas de crayon, tu n’as pas de crayon, il n’a pas de crayon, nous n’avons pas de crayon…

- Ah ben, d’accord… si je comprends bien…

… Personne n’a de crayon dans cette classe !”

“Bonjour Madame, dit-il à la pâtissière. Combien coûte ce millefeuille, s’il vous plaît ?

... Je vous en prendrai juste 500 feuilles…”

Quel est le nombre qui a les particularités suivantes : en additionnant les trois chiffres qui le composent, on obtient 18. Le 1er chiffre est la moitié du deuxième et le tiers du troisième.

Réponse : 369

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. point à son équipe.

1. Une fois.

2. Deux fois.

3. Trois fois.

Réponse : 2

Le soir du Séder, quelles sont les deux seules Mitsvot de la Torah ?

1. La Matsa et le Maror

2. La Matsa et les 4 coupes de vin.

3. La Matsa et raconter la Haggada

Réponse : 3

SHA TIK BA

A

Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice.

Une autre indication est le thème du jeu

Thème du jour : Le roi Chaoul

MOTS INDICES : 1. 2. 3. 4. 5.

B

Mot-indice : Rusé - Mot-mystère : Serpent.

Trois images te sont présentées, chacune représentant un mot appartenant à un thème différent (exemple : une ville, un aliment et un personnage célèbre).

Ces trois mots commencent par la même lettre. Ton objectif est de deviner cette initiale commune en observant attentivement les images et en trouvant les mots correspondants !

La réponse, la semaine prochaine !

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

La discussion improbable dans l’enfer d’Auschwitz

Que font Yé’hezkel et Arié ? Ils parlent discrètement, mais la discussion a l’air orageuse. De quoi peuvent-ils bien parler ? !

Avril 1944. L’Allemagne nazie marque des signes de faiblesse, le débarquement américain aura lieu dans deux mois et l’Armée rouge progresse rapidement sur le front est. Malheureusement, la machine concentrationnaire fonctionne à plein régime. C’est le dernier Pessa’h qui a lieu dans le camp d’Auschwitz avant sa libération par l’Armée rouge moins d’un an plus tard.

Dans les conditions de mort qui règnent dans le camp et la déshumanisation des déportés, Pessa’h n’est pas la priorité des Juifs qui n’ont aucune autre perspective que d’essayer de survivre quelques instants de plus. Il n’y a aucun espoir dans le camp, la mort est rappelée à chaque instant, les cheminées des crématoriums de Birkenau fonctionnent sans relâche et laissent échapper une épaisse fumée noire.

Le débat du moment

Arié et Yé’hezkel viennent tout juste d’arriver dans le camp d’un convoi de Pologne. Ils sont encore en bonne santé et avancent en rang vers leur première journée de travail. Quand ils passent sous l’écriteau Arbeit macht Frei, "Le travail rend libre", ils n’imaginent pas les monstruosités qui les attendent.

De tous les côtés, les nazis hurlent, les bergers allemands aboient, et les bourreaux se tiennent droits, en bottes de cuir, menaçants. Que font

Yé’hezkel et Arié ? Ils parlent discrètement, mais la discussion a l’air orageuse. De quoi peuventils bien parler ? Certainement une question de vie ou de mort.

Leur deuxième nuit dans le camp, alors que les hommes s’effondrent, brisés et épuisés, sur leurs couchettes, nos deux hommes poursuivent leur discussion animée. Certains de leurs amis se joignent à la conversation, ils y trouvent un semblant de distraction, remplaçant le poste de radio. Le baraquement se divise en deux sections : une pro-Arié, et l’autre pro-Yé’hezkel.

Le sujet de la conversation est enfin connu. Arié résume sa position avec beaucoup d’énergie : "L’interdit de manger du ‘Hamets à Pessa’h est si grave que la Torah s’est montrée rigoureuse plus que pour tout autre interdit ! Tous les mélanges interdits s’annulent dans la majorité. Si un petit morceau de viande de porc tombe dans une casserole contenant de la viande Cachère, il est permis de manger le plat, si la viande Cachère est présente en quantité soixante fois supérieure. Alors que si c’est du ‘Hamets à Pessa’h, toute la casserole est interdite à la consommation et il faut brûler tout le plat."

Pour les prisonniers, entendre ces paroles de Torah éveille leur âme juive malmenée par la sauvagerie ambiante et leur rappellent des souvenirs de jeunesse.

Arié reprend son argumentation : "Dans la situation terrible où nous sommes, nous mangerons du ‘Hamets et tout ce qu’on nous proposera. Mais demain matin, si je reçois ma portion de pain, je ne la mangerai pas tout de suite, car je ne me trouve pas encore dans une situation de danger de mort. Je peux encore attendre sans problème une heure ou deux. Alors il vaut mieux attendre, repousser la consommation de ‘Hamets autant que possible, jusqu’à ce que j’arrive à une situation où ma santé risque de se dégrader en raison de la faim."

Manger, posséder ou les deux

Yé’hezkel répond : "Tu es d’accord avec moi que nous sommes obligés de manger du ‘Hamets ! On ne pourra pas reporter cette consommation plus de deux ou trois heures. Ici, on a tout le temps faim, les maudits nazis ne nous donnent à manger que pour survivre et pour nous obliger à effectuer des travaux épuisants jusqu’à la mort. Pas une miette n’est superflue si on veut espérer survivre. Dans ce cas, toute personne qui tente de jeûner commet une grave faute, c’est une forme de suicide. J’ajoute qu’il y a un interdit que tu oublies dans ton raisonnement, c’est celui de voir et de trouver du ‘Hamets : un Juif a l’interdiction de posséder du ‘Hamets à Pessa’h, même s’il ne le mange pas.

ont été gazés, fusillés ou sont morts lors des terribles "marches de la mort". Parmi les quelque 7000 rescapés, Yé’hezkel et Arié sont sauvés par l’Armée rouge. Ils ont perdu plus de la moitié de leur poids initial, sont meurtris mais bien vivants malgré tout.

Tu as raison ? Moi aussi !

Pessa’h 1945 approche. Ils se souviennent qu’ils n’ont toujours pas tranché leur débat de l’année dernière : dans le camp de la mort, fautil manger son pain tout de suite ou attendre un certain temps pour ressentir vraiment la faim ? Ils décident de poser cette question à un Rav. La réponse ne se fait pas attendre : tous les deux ont raison !

Dans le camp de la mort, faut-il manger son pain tout de suite ou attendre un certain temps pour ressentir vraiment la faim ?

Dans la pire situation possible, asservis, affamés et à l’article de la mort, battus et enchaînés, leur volonté fut d’éviter autant que possible l’interdit du ‘Hamets à Pessa’h…

Si tu reportes la consommation du ‘Hamets de quelques instants, tu transgresses l’interdit d’en posséder, et tu transgresses ensuite l’interdit de manger du ‘Hamets. C’est beaucoup mieux de le manger tout de suite, pour s’épargner cet interdit évitable d’en posséder !" Le débat se poursuit quelques instants, et les prisonniers exténués regagnent leur couchette…

Quelques longs mois plus tard - une éternité -, le 27 janvier 1945, l’armée soviétique libère le camp d’Auschwitz. Presque tous les déportés

Chaque Juif qui a vécu la Shoah a vaincu le nazisme à sa façon, même dans la mort atroce. Cette discussion insensée en plein Auschwitz est aussi la victoire de l’esprit juif authentique sur la "bête immonde" qui voulait déshumaniser chaque Juif avant de le tuer. Elle symbolise la flamme de l’âme juive qu’il n’est pas possible d’éteindre complètement. Elle peut vaciller, mais elle brûlera éternellement d’amour pour son Créateur. Même lorsque D.ieu a éprouvé le peuple juif par l’épreuve la plus difficile et la plus inimaginable qui soit, le ‘Am Israël s’est régénéré avec une nouvelle énergie, d’origine divine.

Cette histoire insolite et émouvante est un témoignage authentique d’une des nombreuses anecdotes vécues par nos illustres ancêtres lors de la Shoah, et nous la dédions pour l’élévation de l’âme des six millions de Kédochim, de saints, victimes juives du nazisme.

Recherche du ‘Hamets APRÈS

Brûlage du ‘Hamets AVANT

Allumage des bougies AVANT

Consommation du ‘Hamets JUSQU’A

Fin du Chabbath Début du Séder APRÈS

Allumage des bougies Yom Tov et début Séder APRES

Paris 21h22 12h45 20h18 11h02 21h28 21h30

Bruxelles 21h19 12h36 20h13 10h51 21h26 21h28 Montréal 20h18 11h49 19h17 10h10 20h24 20h25 Genève 21h00 12h30 19h59 10h50 21h06 21h08 Casablanca

Erratum

Horaires d'été

Des erreurs concernant les bénédictions à réciter lors de l’allumage des bougies de Pessa'h se sont malencontreusement glissées dans le numéro précédent du magazine. Voici la version corrigée :

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Yom Tov

2

4

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Chéhé’héyanou Vekiyémanou Véhigui’anou Lazémane Hazé

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Chabbath

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélekh Ha’olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Chabbath Véyom Tov

Vendredi soir 11/4 : 3

Samedi soir 12/4 : Séfarades 1 et Ashkénazes 1 et 2

Dimanche soir 13/4 : Séfarades 1 et Ashkénazes 1 et 2

Vendredi soir 18/4 : 4

Samedi soir 19/4 : 1

Thème : Séder de Pessa'h

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Nombre de questions, d’enfants, de coupes etc.

Dix, qui sait ce que c’est ?

L’agneau que mon père m’a acheté pour deux … .

Huit, qui sait ce que c’est ?

cette étape du Séder, on fait le Birkat Hamazone et on boit la 3ème coupe.

Il disait : “celui qui n’a pas dit ces trois choses n’est pas quitte de son obligation : Pessa’h, Matsa et Maror.”

Par ce texte en araméen, on commence le récit de la Haggada.

Cet enfant pose une question à son père de manière détaillée et en mentionnant le Nom d’Hachem.

On le trempe dans l’eau salée et on le consomme, pour éveiller la curiosité des enfants.

Certains ont la coutume de commencer cette étape du Séder en soulevant le plateau et en le faisant tourner au-dessus de la tête des convives.

La quatrième plaie d’Égypte.

À cette étape du Séder, on fait Nétilat Yadaïm sans la Brakha.

Cinq Sages étaient accoudés à Bné Brak : Rabbi Eliézèr, Rabbi Yéhochou’a, Rabbi Élazar ben Azaria, Rabbi ‘Akiva et Rabbi … .

C’est lui, l’Araméen qui voulait détruire mon ancêtre.

Et est venue l’eau, qui a éteint le … , qui a consumé le bâton...

Rabbi Yéhouda faisait cela avec les dix plaies.

À la dixième plaie, il est sorti (en pyjama) au milieu de la nuit chercher Moché pour que les Bné Israël quittent le pays.

Cette plaie est au singulier, bien que des millions aient envahi le pays, car au début, il n’y en avait qu’une géante.

Ce fils demande avec dédain et orgueil pourquoi nous fêtons Pessa’h

Les Bné Israël avaient besoin de réaliser cette Mitsva la veille de leur départ pour mériter la Délivrance.

Cette étape du Séder est généralement attendue par les convives, qui n’ont pas beaucoup mangé de la journée.

On commence par citer cet ancêtre, bien qu’il fût idolâtre, pour mettre en relief notre progression spirituelle.

(Gamliel)
(Tarfon)
)Karpass(

VIE JUIVE

Mimouna : 8 sources et 7 coutumes !

En Afrique du Nord surtout, on avait l’habitude d’organiser une fête appelée Mimouna à la sortie de la fête de Pessa’h. D’où vient tout cela ?

8 sources à la Mimouna

1

Le mot Mimouna vient du terme hébraïque de Émouna (foi) car d’après la tradition, ce jour est propice à la Guéoula (la Délivrance), d’après un texte du Talmud disant : "en Nissan nous avons été sauvés et en Nissan nous serons délivrés". Lors de cette célébration, on exprime notre foi dans la Délivrance future.

2

La source de ce nom provient du nom du père du Rambam, le Rav Maïmon Ben Yossef, dont le jour de la Mimouna correspond au jour de son décès.

3

La source de ce nom provient du terme en arabe Mimoun qui signifie quelqu’un qui a du Mazal, de la chance, et ceux qui célèbrent la Mimouna estiment que ce jour est propice à la Parnassa et au mariage.

4

La source de cette coutume provient de la vigilance extrême qui était d’usage à l’époque de Pessa’h, même entre les Juifs euxmêmes, qui veillaient à ne pas manger les uns chez les autres, en raison des différences de coutumes liées à l’absence de consommation de ‘Hamets, etc.

De ce fait, directement après la fête de Pessa’h, les Juifs s’invitaient les uns les autres, pour montrer que le fait de n’avoir pas mangé chez les autres à Pessa’h n'était pas un signe d'inimitié ou de manque de confiance, mais en raison de ‘Houmrot, de mesures de rigueur, et désormais, ils avaient confiance (Maaminim) et consommaient la nourriture des autres.

5

Le mois de Nissan est le premier des mois, et de ce fait, la Mimouna est une sorte de deuxième Roch Hachana. Il se peut que ce soit la source des coutumes qui rappellent celles de Roch Hachana : dans une partie des communautés, l’usage était de se rendre au bord d’un fleuve et de se laver les mains et les pieds, ce qui rappelle Tachlikh. De même, la table de la fête rappelle de nombreux symboles comme du miel d’abeilles, des dattes, et d’autres fruits qui rappellent la coutume des symboles de Roch Hachana.

6

La Mimouna est également l’appellation décernée à la première miche de pain cuite après la fête de Pessa’h.

7

Dans les écrits du ‘Hida, on découvre que Isrou ‘Hag de Pessa’h (lendemain de la fête) est la date où le ‘Ayin Hara’, le mauvais œil, est puissant, et il faut donc organiser une Sé’ouda pour éloigner son influence néfaste.

8

Le terme de Mimouna est lié à la permission de se marier à Isrou ‘Hag de Pessa’h. Les Sages du Maghreb constatèrent que pendant deux mois, des mariages n’étaient pas organisés : depuis Pourim jusqu’à Pessa’h, de peur qu’il ne reste du ‘Hamets jusqu’à la fête de Pessa’h, et de Pessa’h jusqu’à Lag Ba’omer, en raison des coutumes de deuil en période du décompte du ‘Omer. De ce fait, nos Sages ont permis d’organiser des mariages le jour d’Isrou ‘Hag de Pessa’h. On appelle cette célébration la Lala Mimouna, qui signifie : elle a augmenté son Mazal, une appellation de la future Kala.

7 coutumes de la fête

1

L’usage est de bénir les invités par la bénédiction de "Terbe'hou Outsa'adou" qui signifie : "Puissiez-vous connaitre le profit et aider les autres !"

2

La soirée de la Mimouna est marquée par le fait de laisser la porte ouverte (tant que les membres de la famille sont réveillés), pour inviter toute personne qui le désire à entrer, pas forcément les membres de la famille, les connaissances ou les convives invités d’avance.

3

Dans les localités où la concentration de population de Juifs marocains était élevée, chaque famille rendait visite à toutes les autres familles, ce qui augmentait le sentiment festif, car une soirée comme celle-là s’achevait souvent à l’approche de l’aube.

4

Il existe une coutume selon laquelle le soir de la Mimouna, le maître de maison portait un caftan blanc et un tarbouch blanc et bénissait les invités en leur tapant sur la tête avec des feuilles de laitue trempées de lait. Le maître de maison effectuait ce geste à ses invités uniquement après l’avoir fait à ses enfants.

Cette coutume apporterait la Parnassa, la santé et toutes les bénédictions énoncées par le maître de maison le soir de la Mimouna, sachant que cette soirée est remplie de Ségoulot.

5

La nourriture déposée sur les tables est en grande majorité sucrée, pour souligner l’espoir de la douceur dans les autres domaines de la vie. On offre des friandises, des confitures de diverses sortes, mais la star de la Mimouna est le Zavan : une crème d’œufs battus avec du sirop de sucre où l’on dépose des amandes. Toutes ces douceurs ont été préparées par la maîtresse de maison pendant Pessa’h. De ce fait, toutes ces douceurs sucrées contiennent uniquement des composants Cachères pour Pessa’h, comme des dattes, des cacahuètes, des amandes, des noix, du sucre,

etc. mais sans farine ni autre composants ‘Hamets. Les Moufletot et le couscous sucré, et tous les aliments composés de farine et de blé sont préparés quelques minutes avant d’être servis.

6

Certains saupoudrent un peu de farine sur les invités qui entrent chez eux.

7

Après la soirée de la Mimouna, une majorité de Juifs d’Afrique du Nord avaient coutume de s’abstenir de Mélakha (travail interdit Chabbath & Yom Tov) et de sortir ensemble dans la nature, où ils mangeaient, s’amusaient et se trempaient dans l’eau.

Les Musulmans permettaient aux Juifs de se divertir dans leurs jardins ; ils croyaient en effet que les Juifs avaient un pouvoir de Brakha et qu’ils auraient droit ainsi à une année bien pluvieuse. (Likout Vé’arakh Méir 2)

La flamme perpétuelle, un feu qui ne s’éteint jamais

La Paracha que nous lisons cette semaine est celle de Tsav. Elle occupe la deuxième place dans le livre de Vayikra (Lévitique), un livre largement consacré aux lois relatives aux sacrifices — les Korbanot — qui étaient offerts dans le Michkan, le sanctuaire du désert, puis dans le Beth Hamikdach. Dès les premiers versets, la Paracha évoque le Korban 'Ola, un sacrifice entièrement consumé sur l’autel, le Mizbéa’h, d’où son nom de "Korban de l’Holocauste".

La Torah y énonce une phrase avec une grande portée : "Un feu perpétuel sera entretenu sur l’autel, il ne s’éteindra pas."

C’est sur cette injonction que nous allons nous pencher ensemble.

Rachi explique que la répétition de l’interdiction d’éteindre le feu — du fait de son caractère constant — indique que celui qui l’éteint transgresse deux interdits distincts de la

Torah. Pourtant, cela peut sembler étonnant : la Torah est connue pour sa précision extrême, chaque mot y est pesé. Alors pourquoi dire à la fois : "un feu perpétuel brûlera sur l’autel" et immédiatement après : "il ne s’éteindra pas" ? Si ce feu doit être permanent, il va de soi qu’il ne faut pas l’éteindre.

Le Talmud Yérouchalmi aborde également cette question dans le traité de Yoma, dédié aux lois concernant Yom Kippour, en proposant deux explications détaillées sur la raison pour laquelle la Torah répète deux fois l’obligation de maintenir constamment allumé le feu sur l’autel, alors même que son caractère perpétuel semble évident. Premièrement, cette répétition vient enseigner qu’en cas d’extinction du feu du Mizbéa’h le jour du Chabbath, où il est normalement interdit d’allumer du feu, la Torah impose explicitement de le rallumer

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immédiatement. Cette directive souligne l’importance exceptionnelle du feu perpétuel, capable de repousser même l’interdiction du Chabbath. Deuxièmement, le Talmud présente une autre circonstance particulière : une situation où tout le peuple se trouverait en état d’impureté rituelle (Touma). Normalement, seul un Cohen rituellement pur serait autorisé à rallumer le feu. Or, la Torah enseigne ici qu’en l’absence totale de personnes pures, il resterait tout de même obligatoire de raviver ce feu. Ces deux enseignements spécifiques illustrent clairement la valeur primordiale que la Torah attribue au feu perpétuel sur le Mizbéa’h.

Loin de nous satisfaire d’un simple confort spirituel, il est impératif de fournir un effort supplémentaire

Ce que le Talmud nous rapporte constitue déjà un enseignement fondamental, mais pour approfondir davantage la portée spirituelle de cette injonction sur le feu perpétuel du

Mizbéa’h et des deux situations exceptionnelles — même durant le Chabbath et même en état d’impureté — évoquons une idée rapportée par le Rabbi Chnéor Zalman, le Ba'al Hatanya, inspirée du Talmud. Celui-ci distingue deux catégories d’individus : le 'Ovèd Elokim, celui qui sert véritablement D.ieu, et le Véacher Lo 'Avado, celui qui ne Le sert pas. À l’époque talmudique, la mémorisation d’un cours nécessitait sa révision cent fois, ce qui représentait la norme, une habitude commune à tous les élèves, avant l’apparition des supports modernes tels que les cahiers ou les ordinateurs. Ainsi, celui qui révisait exactement cent fois ne fournissait pas d’effort particulier supplémentaire et ne pouvait donc pas être qualifié de véritable serviteur de D.ieu. En revanche, l’étudiant qui, après avoir parfaitement assimilé son cours au bout de cent révisions, choisissait de s’y replonger une fois de plus pour approfondir davantage

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE SHANGHAÏ

son lien à Hakadoch Baroukh Hou, était lui considéré comme un 'Ovèd Elokim, une personne véritablement engagée envers D.ieu, grâce à l’effort exceptionnel qu'elle consentait. Cette notion éclaire particulièrement les deux situations mentionnées précédemment. En effet, lorsque la Torah précise “même Chabbath”, elle nous enseigne que même à un niveau spirituel très élevé, lorsque nous sommes au sommet de notre accomplissement personnel, comme le Chabbath où tout semble déjà parfait, nous devons continuellement aspirer à aller encore plus loin. Loin de nous satisfaire d’un simple confort spirituel, il est impératif de fournir un effort supplémentaire, symbolisé par cette 101ème révision, pour renforcer et approfondir constamment notre lien avec D.ieu.

La seconde idée, "même dans la Touma", nous parle à l’inverse d’une personne qui se sent extrêmement éloignée de D.ieu, pensant : "Je suis impur, je n’ai plus aucun lien avec Lui. Comment une telle flamme pourrait-elle encore exister en moi ?" La Torah vient précisément

nous encourager en affirmant que même dans l’état d’impureté spirituelle le plus profond, cette flamme sacrée existe toujours en chacun de nous. Elle doit être ravivée et entretenue constamment, car "elle ne s’éteindra jamais.”

Ainsi, mes chers amis, ce commandement puissant du feu perpétuel sur l’autel résonne en chacun de nous : il symbolise cette flamme intérieure d’amour, de dévouement et d’attachement à D.ieu que nous portons tous en nous. Notre mission est non seulement d’entretenir cette flamme avec passion et constance, mais aussi de la faire rayonner intensément autour de nous. Partageons cette lumière généreusement, renforçant ainsi l’unité, l’amour et la solidarité entre tous les membres du peuple juif, partout dans le monde. Et souvenons-nous : tant que cette flamme brillera dans nos cœurs, jamais elle ne s’éteindra.

Rav Shlomo Aouizerat, Chalia’h ‘Habad de Shanghaï (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

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SOCIÉTÉ

"Halakhiquement parlant, c’est bon"

Le grand ménage de Pessa’h, exigeant et fait à des heures indues, fait partie des valeurs de la fête ; nos enfants verront, retiendront… et transmettront.

Combien de fois peut-on entendre cette phrase en général, et à Pessa’h en particulier ? Même nos Rabbanim nous le disent : "pas trop de ménage à Pessa’h, Halakhiquement c’est bon." Et évidemment, on ne peut pas leur donner tort. La poussière n’est pas (nécessairement) du ‘Hamets, et il ne faudrait pas confondre ménage de Pessa’h et rénovation intérieure.

L’intention derrière cette expression devenue fameuse est bonne, vraiment : rassurer, décomplexer, soulager le stress engendré par le ménage.

Une transmission tiède et sans saveur ?

Mais aller d’un excès à un autre… Je trouve que cela commence aussi à bien faire. Cette logique d’arrangement systématique pourrait bien, à terme, nuire à la transmission, notamment à Pessa’h. On se contente d’un brin de ménage "Halakhiquement parlant". On mange des burgers et des pizzas "Halakhiquement parlant" pendant Pessa’h, Cachère Lépessa’h Kitniot.

Pessa’h est la fête de la transmission et de la tradition par excellence. La Torah relate que Moché Rabbénou l’ordonne au peuple juif, au nom de D.ieu, entre la sortie d’Égypte et l’ouverture de la mer. "On se nourrira de pains azymes durant sept jours ; et l’on ne doit voir chez toi ni pain levé, ni levain, dans toutes tes

possessions. Tu donneras alors cette explication à ton fils : ‘C’est dans cette vue que l’Éternel a agi en ma faveur, quand je sortis d’Égypte.’ (Chémot 13, 8)

Transmettre le goût de l’effort, clé de notre réussite

Pessa’h est le moment suprême où nous gravons chez nos enfants ce que signifie être un Juif libre. Cette transmission n’est pas que narration : elle passe par l’expérience, par le goût, par des souvenirs marquants. Par de la sueur aussi. Pessa’h serait-elle Pessa’h si nous n’avions pas le souvenir de nos parents, grandsparents, en train de nettoyer le four à des températures insupportables en pleine nuit, en train de fredonner Ma Nichtana ?

Que restera-t-il si nous poursuivons sur cette pente dans quelques années ? Un coup d’aspirateur nonchalant dans les passages principaux de la maison la veille de la Bedikat ‘Hamets, et c’est tout ? "Moins d’un Kazaït, voyons : pas besoin de faire ta bibliothèque !" Et puis quoi ? Une Bedikat ‘Hamets où on se contenterait de ramasser dix morceaux de pain en 5 minutes chrono pour ne pas retarder la soirée grillades ? Et un Pessa’h qui ressemble à un jour normal, avec juste du pain en moins et une soirée folklorique en plus ?

À ce stade, ne nous méprenons pas. Il va sans dire qu’il ne faut pas virer dans l’excès inverse et devenir obnubilé par le ménage. Mais il faut s’y investir autant que possible. Pessa’h implique une vraie transformation, un bouleversement dans la maison.

Oui, c’est fatigant. Oui, cela prend du temps. Mais cette exigence maniaque a une résonance plus profonde. En faisant un ménage exigeant à des heures indues, nous effleurons une infime partie de la souffrance subie par nos ancêtres en esclavage. Et c’est aussi cela, l’esprit de Pessa’h : de la transpiration, une révolution, un changement radical pour gagner notre liberté. Comme celle vécue par nos ancêtres de Gochen, à une échelle évidemment incomparable.

Pessa’h est souvent appelée la fête des ‘Houmrot, des rigueurs. La Torah et nos Sages insistent en effet sur l’interdiction absolue de posséder et de consommer du ‘Hamets. Il y a près de cinq siècles, Rabbénou Ari, maître absolu de la Kabbale, promit à celui qui fera disparaître de sa maison toute trace de ‘Hamets l’assurance de ne pas commettre de péché l’année entière.

Valeurs juives en toutes circonstances

Cette rigueur pascale est à appliquer aux aspects éducatifs. Partant de l’axiome juif que l’éducation la plus réussie passe par l'exemple, que doivent voir nos enfants ? Des parents qui mettent du cœur à l’ouvrage à chasser le levain. La condition sine qua non est de faire les choses avec Émouna (foi), Kavana (conscience) et Sim’ha.

Pendant que nous faisons le ménage, nous ne faisons pas qu’un coup de propre : nous annulons le ‘Hamets logé au fond de nous, ces mauvaises habitudes que nous avons laissées gonfler toute l’année. Aussi, il est selon moi très important que le papa fasse une grande partie – sinon l’essentiel – du ménage, pour ressentir intensément la bénédiction et les formules d’annulation du ‘Hamets le moment venu.

À ces conditions, nos enfants ressentent que ce remue-ménage a du sens : nous préparons la

sortie d’Égypte, notre liberté. Le résultat ? Cela rentre dans leurs tripes, car nous sublimons des tâches prosaïques en idéal de Torah : la récompense est proportionnelle à l’effort (Pirké Avot 5, 23). Plus tard, quand ils seront parents, ils feront encore mieux que nous, avec l’aide d’Hachem.

Ce n’est pas en répondant à nos enfants "Halakhiquement parlant, pas obligé", que nous mettons toutes les chances de notre côté pour transmettre un judaïsme vrai, candide mais entier. Même si ce n'est pas exigé "Halakhiquement parlant", le gros ménage fait partie de la Hachkafa, les valeurs de la fête ; nos enfants le verront et le retiendront.

Ce faisant, réjouissez-vous de toute votre âme : vous avez déjà agréablement parfumé la Mitsva fondamentale du soir du Séder, Véhigadeta Lévinékha, transmettre à nos enfants le récit de la sortie d’Égypte. Halakhiquement parlant.

Alexandre Rosemblum

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Baba Méir et l'enfant kidnappé à Londres

En l’honneur de la Hiloula – le jour commémorant le décès – de Rabbi Méir Abi’hissira (17 Nissan, soit le lundi 14 avril au soir et mardi 15 avril 2025 en journée), découvrez l’incroyable directive donnée par Baba Méir à des parents éplorés.

Un jour, le fils de l’un des notables de la communauté juive de Londres fut kidnappé et disparut. Tous les efforts de la famille et de la police restèrent vains. Dans leur détresse, la famille contacta un Rav en Israël afin que celuici les redirige vers un grand rabbin, à même de les aider. Ce Rav se rendit à Nétivot dans l’espoir d’être reçu par Baba Salé. A son arrivée, le Tsadik le reçut : "Allez voir mon fils Rabbi Méir Abi’hssira à Achdod, il vous aidera." Arrivé chez Baba Méir, celui-ci demanda au Rav la raison de sa visite, ajoutant : "Allez voir mon maître et père vénéré !" Pourtant, lorsque Rabbi Méir entendit que son père l’avait envoyé chez lui, il afficha un air grave et demanda à être laissé seul dans sa chambre.

Enquête résolue ?

Quelques minutes plus tard, Baba Méir sortit et demanda un morceau de papier et un crayon. Il saisit alors le crayon et commença à dessiner quelques rues d’un quartier de Londres (un lieu qu’il n’avait jamais visité). Il indiqua ensuite : "Sur le côté de cette rue, se situe un bâtiment de deux étages, leur fils se trouve au second étage." Toutes les personnes présentes et proches de Baba Méir savaient pertinemment que le Tsadik n’était jamais sorti d’Erets Israël

Comment dès lors était-il capable de désigner un lieu comme si une carte de Londres était sous ses yeux ?

Sans plus tarder, l’information cruciale fut transmise à la famille, qui contacta la police et attendit avec fébrilité la suite des événements. En activant leurs contacts avec la police, la famille réussit à obtenir l’autorisation de forcer le bâtiment à une heure tardive de la nuit. Quels ne furent pas leur émerveillement et leur joie de découvrir leur fils bien vivant séquestré dans ce bâtiment !

Le père du garçon, en proie à une émotion indescriptible, demanda au beau-frère de Baba Méir, Rabbi David Yéhoudayoff, de l’emmener voir ce rabbin. Rabbi David ressentit que cet homme était réceptif à la Téchouva et il l’emmena peu après en Israël, à Achdod. Arrivé chez Rabbi Méir, Rabbi David expliqua qui était le Juif qui l’accompagnait. Il ajouta que ce dernier souhaitait savoir d’où Baba Méir avait-il su où son fils se trouvait, témoigner de sa reconnaissance au Tsadik et même lui offrir une importante somme d’argent.

Une lumière bien cachée

Baba Méir refusa catégoriquement tout don. Voyant que les intentions de l’homme étaient sincères pour connaître la vérité et se renforcer dans son judaïsme, Baba Méir, après maintes supplications, finit par expliquer : "Sache que lorsque D.ieu créa le monde, il y créa le Or Haganouz, une lumière cachée avec laquelle il est possible de voir de l’autre bout du monde jusqu’à son extrémité. Lorsqu’Adam pécha, D.ieu dissimula cette lumière dans la Torah. Celui qui étudie la Torah dans la sainteté et la pureté peut voir par la lumière cachée d’un bout du monde jusqu’à son extrémité. Parce que je ne vois pas ce que vous voyez (des images indécentes), je vois ce que vous ne voyez pas."

Il y a quelques années, mon ami le Rav Moché Eliahou Busso fut hébergé à Londres dans ce même quartier. Il entendit de la bouche d’anciens habitants comment les policiers avaient à l’époque forcé ce bâtiment à une heure tardive de la nuit et trouvé le jeune garçon.

N’oubliez pas d’allumer une bougie en l’honneur du Tsadik et de diffuser cette histoire.

Binyamin Benhamou

Mercredi 09.04.2025 dernier délais pour prise de commande de livraison à domicile

Jeudi 10.04.2025 catering de 9h à 15 heures

Vendredi 11.04.2025 catering de 6h à 14 heures

Hol hamoed du 14 au 17 Avril restauration de 11h30 à 17 heures / de 17h30 à 23h30

Vendredi 18.04.2025 catering de 6h à 14 h

Réception à partir de 20 personnes sur rendez-vous

FEMMES

COUPLE

Question au psy : Respecter mes parents ?

Impossible !

J’ai un gros problème : je n’arrive pas à avoir du respect envers mes parents. Je ne les supporte pas. Je les trouve caractériels et extrêmement égocentriques. Je sais que j’ai tort de me permettre de les juger, mais c’est plus fort que moi.

Bien sûr, ils ont divorcé, étant tous deux impossibles à vivre et, après 20 ans, ils nous font encore payer… En vieillissant, c’est de pire en pire : ils deviennent des enfants (bien qu’ils l’aient toujours un peu été).

Ils veulent être maternés et ne voient pas que l’on a nos vies bien chargées. Bref, je leur en veux terriblement et ils m’exaspèrent, mais, malgré tout, j’aimerais les respecter comme la Torah nous l’ordonne. Merci de votre aide !

Le respect des parents

Réponse de Mme Nathalie Seyman, psychologue

Le respect des parents est l’un des commandements les plus difficiles de la Torah. Pourquoi ? Parce que, parfois, et surtout lorsque leur caractère ne s’y prête pas, il est très facile d’oublier de les respecter. Pourtant, l’amour n’est pas possible sans respect et il est très pénible, voire quasi impossible, de vivre sans aimer ses parents. Alors, comment maintenir leur respect quand ils nous poussent à bout ?

DÉCOUVERTE

Le seul fait qu’ils nous aient donné la vie doit nous suffire à accorder à nos parents notre respect envers et contre tout ! Y a-t-il un cadeau plus précieux ? Et ceux qui pensent qu’ils n’ont rien demandé, si une personne venait à vous donner, un matin, un million d’euros, sans demande de votre part, comment réagiriez-vous ?

Ne seriez-vous pas reconnaissant à jamais envers cette personne ? Et être en vie est infiniment plus précieux qu’un million d’euros…

Alors, certes, c’est tout sauf facile, mais il faut être certain que c’est indispensable, et que nul n’en est dispensé. C’est parfois un véritable challenge lorsque nos parents n’ont pas un caractère facile. Mais il faut vraiment s’imaginer que la relation que nous entretenons avec eux est l’image de celle que nous entretenons avec Hachem.

On retrouve ce lien entre ces deux types de relation au sein même des tables de la Loi ! Le commandement d’honorer ses parents se trouve du côté droit, plus précisément où l’on retrouve tous les commandements liés à Hachem.

Alors que, du côté gauche, se trouvent les commandements liés aux relations des hommes entre eux.

Enfant de parents difficiles

je veux qu’on redémarre une nouvelle page ensemble, car vous êtes trop importants pour moi."

Parler de cette façon peut leur donner envie de vous écouter d’une manière différente et d’aboutir à des compromis.

Conseils

"Laissez tomber votre rancœur. Ce sont vos parents, ils ont fait des erreurs, certes, et certainement en font-ils encore.

Mais si vous y repensez, si vous relevez encore ces erreurs, vous ne parviendrez pas à les respecter réellement. Vous devez trouver en vous la force de leur pardonner et de les accepter avec leurs défauts pour avancer.

Le principal est de savoir s’exprimer de telle sorte qu’ils ne ressentent aucun reproche, mais juste un désir de ne pas rester sur des sentiments négatifs.

Pour beaucoup, être parents change complètement une personne. On se remet en question, on essaie de s’améliorer. On ne se centre plus sur nous-mêmes. Mais pour certains, rien ne change. Ils gardent leur caractère difficile jusqu’à la fin et restent aussi égocentriques que lorsqu’ils étaient seuls.

Je ne connais pas l’histoire de vos parents et le pourquoi de leur comportement envers vous, mais vous devez vous poser la question sur ce que vous voulez vraiment au fond de vous et sur ce qui vous serait le plus bénéfique : régler vos comptes avec vos parents ou faire en sorte que vos relations soient les meilleures possibles ?

Peut-être avez-vous besoin avant de repartir sur de bonnes bases, de leur parler de ce vous ressentez, mais pas en mots accusateurs.

Par exemple : "Je sais que vous avez fait ce que vous avez pu, mais voilà comment je l’ai ressenti. Et si je vous le dis, c’est parce que

Faites savoir à vos parents que vous êtes présente pour eux, qu’ils peuvent compter sur vous. Le leur dire tout simplement peut parfois suffire à les soulager. Bien sûr, vous devez encore plus votre présence à votre mari et vos enfants, et cela, il faut qu’ils le comprennent bien.

Si vous sentez la colère vous envahir en leur présence, il vaut mieux que vous sortiez plutôt que leur dire quelque chose de blessant. Faites un tour, respirez, lisez un cours de Torah sur le respect des parents, cela vous permettra de trouver le comportement adéquat.

Enfin, en cas de problème majeur, il est conseillé de prendre contact avec un Rav compétent.

Soyez consciente qu’il s’agit d’un combat de tous les instants, mais de ces efforts, en sortiront plus de fruits que vous ne pouvez imaginer.

Béhatsla’ha !

Les secrets insoupçonnés de ‘Had Gadya

Vous savez, l’histoire du petit agneau que mon père m’a acheté pour deux sous et qui se fait manger par un chat, où chaque oppresseur est puni par l’acteur suivant… D’où nous vient ce chant, que signifie-t-il, et pourquoi trouve-t-il sa place à la conclusion du Séder de Pessa’h ?

Le Séder de Pessa’h touche à sa fin. Alors que nos yeux se ferment petit à petit dans une profonde sensation d’élévation, nous entonnons tous ensemble un chant dont le rythme tourne à l’infini : ‘Had Gadya. L’histoire du petit agneau que mon père m’a acheté pour deux sous et qui se fait manger par un chat, où chaque oppresseur est puni par l’acteur suivant… Et dans cette ronde infinie, encore renforcée par la formule du chant cumulatif, se mêlent l’agneau, le chat, le chien, le bâton, le feu, l’eau, le bœuf, le Cho’het ou sacrificateur rituel, l’ange de la mort, jusqu’à ce que Hachem Lui-même intervienne pour vaincre la mort et exterminer le mal.

D’où nous vient ce chant, que signifie-t-il, et pourquoi trouve-t-il sa place à la conclusion du Séder de Pessa’h ?

Il était un petit agneau

‘Had Gadya apparaît pour la première fois dans un Sidour manuscrit de 1406 avant d’être intégré à la Haggada de Prague en 1590, accompagné par le chant E’had Mi Yodé’a. Même si le texte est en araméen et pourrait laisser suggérer une origine babylonienne, certaines erreurs grammaticales montrent bien que ce n’est pas la langue maternelle de l’auteur. Par exemple, le Chounra est un chat mâle et le verbe manger Akhla est au féminin… Ce qui devrait réjouir le public français, il est fort possible que ‘Had Gadya soit inspiré d’une ballade allemande populaire, provenant d’une berceuse française : “La petite fourmi qui se rendait à Jérusalem”, juste retour du rêve de Jérusalem dans le giron juif…

Chaque communauté chante ‘Had Gadya selon sa mélodie traditionnelle et l’a même traduit en hébreu, judéo-arabe, ladino et bien d’autres.

Certains utilisent la très belle mélodie d’Angelo Branduardi, chanteur italien des années 70, dont le titre “ Alla Fiera dell’est” obtient un franc

succès avec son thème musical qui s’enrichit à chaque strophe, même si on peut lui reprocher que le petit agneau est devenu… une petite souris. Serait-ce une allusion au verset “Mickey ‘Amékha Israël” ? ;)

Derrière la mélodie simple et le texte conçu pour parler aux enfants, se cachent néanmoins de rares profondeurs.

Who’s who ?

Dans ses responsas “’Haïm Chaal”, le ‘Hida raconte que quelqu’un se moqua du chant de ‘Had Gadya. Un des Rabbanim présents l’excommunia et le ‘Hida soutint l’excommunication jusqu’à ce que l’importun s’excuse, car, écrit-il, “ces chants sont sans aucun doute porteurs de messages profonds basés sur la Kabbala, comme l’expliquait le Arizal”.

Certains expliquent que le père achetant l’agneau pour deux sous représente Hachem acquérant le peuple juif par les deux Tables de la Loi. Rabbi Ya’akov de Lissa, lui, voit dans l’agneau une allusion au Beth Hamikdach. Les différents assaillants symbolisent les différents ennemis et exils de notre peuple qui sera finalement libéré par la main d’Hachem Lui-même.

Le Gaon de Vilna voit dans les mots ‘Had Gadya répétés à deux reprises une allusion aux deux agneaux grâce auxquels Ya’akov reçut les bénédictions de son père Its’hak. La suite de l’histoire raconte la jalousie (le chat) des frères de Yossef, l’esclavage chez Pharaon (le chien), la libération par le bâton de Moché, le feu qui détruisit le Temple et ce jusqu’à la mort qui frappe le Machia’h fils de Yossef (le Cho’het) avant d’être éliminée par Hachem en personne lors de la Délivrance finale.

Après avoir revécu la sortie d’Egypte ce soir de Pessa’h, nous regardons notre histoire et

sommes persuadés que la délivrance divine ne tardera pas à s’accomplir.

Revenons à nos moutons

Pour conclure, un merveilleux enseignement à méditer : si l’on considère le chat comme l’assassin d’un agneau innocent, logiquement, le chien se trouve être un justicier. Le bâton est donc malfaisant. Si l’on remonte la chaîne logique, la conclusion est surprenante : l’ange de la mort est juste, et D.ieu serait injuste !

Rav Yonathan Eybechits répond : Le chat n’est pas répréhensible car il est dans la nature des chats de manger de la viande. Le chien se mêle donc d’une dispute qui n’est pas la sienne. Si le chien est donc en faute, nous procédons à un nouveau calcul qui rend l’ange de la mort fautif, et rend à Hachem son titre de Juge irréprochable.

La conclusion est claire : se mêler des disputes d’autrui peut être une très mauvaise idée. Si on se rappelle que les divergences d’opinion entre l’auteur de cette explication, le Rav Yonathan Eybechits lui-même, et le Ya’avets ont failli dégénérer en une tragique fracture dans le peuple juif suite à l’intervention de gens plus ou moins bien intentionnés, on en perçoit l’importance cruciale. Les possibles discussions entre les Grands d’Israël sont saines et se situent souvent à des niveaux spirituels très élevés qui dépendent de leur vision de la mission du peuple d’Israël. Mais lorsque les gens médiocres s’en mêlent et en font des guerres personnelles, le danger est dramatique.

Qu’Hachem nous protège des dissensions pour que nous puissions conclure avec la Haggada : l’an prochain dans Jérusalem reconstruite !

Séder de Pessa’h en famille

Le Séder commence par la lecture de la Haggada, et tout le monde est assis autour de la table avec un verre de vin à la main. Les enfants posent les quatre questions, et ainsi commence le récit de la sortie d’Égypte.

Vocabulaire

(Mat’hil) – commence (forme masculine singulier)

(Kria) – lecture

(Khoulam) – tous, tout le monde

(Seviv) – autour de

(Choul’han) – table

(Kos Yayin) – verre de vin •

(Choalim) – posent des questions

(Arba’t Kouchyot) – les quatre questions

(Nifta’h) – s’ouvre, commence (forme passive)

(Sipour) – histoire, récit

(Yétsiat Mitsrayim) – sortie d’Égypte

D’autres mots avec la racine ה.ש.ק (difficile, poser une difficulté)

(Kochi) – difficulté

(Léhakchot) – poser une question difficile

(Kaché) – difficile, dur

Pessa’h : nous voyageons pour une partie de la fête uniquement

Ma femme et moi aimerions passer les Sédarim de Pessa’h avec mes beaux-parents. Si nous trouvons un appartement à louer à distance de marche raisonnable (sans lumière automatique ni digicode), comment faire pour la Bedika et la vente de ‘Hamets dans notre maison principale (où nous serons de retour après les deux premiers jours) et dans la location où du ‘Hamets pourrait se trouver (peut-on vendre une location) ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Si vous quittez votre maison APRÈS le 14 Nissan au soir, il faut y faire une Bedikat ‘Hamets complète, AVEC Brakha.

2. Si vous quittez votre maison AVANT le 14 Nissan au soir, il faut y faire une Bedikat ‘Hamets complète, SANS Brakha - le dernier soir passé à la maison.

3. Si vous louez une chambre d’hôtel ou un appartement, vous avez l’obligation d’y faire la Bedikat ‘Hamets, le soir du 14 Nissan avec Brakha, si on ne vous garantit pas qu’elle a été faite conformément aux exigences de la Halakha. Le meilleur des nettoyages n’est pas considéré comme une Bedika Ceci est valable même si vous avez déjà fait une Bedikat ‘Hamets, chez vous à la maison.

Peut-on consommer du pain à la Mimouna ?

Est-il interdit de consommer du pain à la sortie de Pessa’h (soir de la Mimouna) ? J’ai l’habitude de le faire depuis tout jeune et on m’a dit que ce n’était pas bien.

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Il est absolument permis de consommer du pain à la sortie de la fête de Pessa’h mais uniquement après l’heure de la sortie des étoiles (pas une seule minute avant) après avoir récité la Havdala.

2. Si le pain était la propriété d’un juif durant Pessa’h, il est strictement interdit de le consommer après Pessa’h.

3. Si, avant Pessa’h, le pain a été vendu à un non-juif (par le bais du Rav), il est permis de le consommer à la sortie de la fête et uniquement après l’heure de la sortie des étoiles (pas une seule minute avant).

4. Si le pain a été fabriqué à la sortie de la fête avec de la farine ayant été vendue, il est absolument permis de le consommer à la sortie de la fête. (‘Hout Chani Pessa’h 5774, 111-112)

5. De très nombreux décisionnaires pensent que la farine n’est pas ‘Hamets, donc, il est possible de l’acheter chez n’importe quel commerçant.

Acheter des bijoux pendant 'Hol Hamo'ed (pour une femme)

Peut-on acheter des boucles d'oreilles à ‘Hol Hamo’ed et les porter à ‘Hol Hamo’ed ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Si vous en avez vraiment besoin pour la fête, c’est permis. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 539, 11, 12 ; Michna Beroura 43 ; ‘Hol Hamoèd Kéhilkhato 363 ; Piské Techouvot 5781, 539, 6)

Je voyage pour Pessa’h, regrouper mon ‘Hamets dans un seul endroit ?

Je voyage à l’étranger pour Pessa’h. Est-ce que je dois regrouper tout le ‘Hamets dans un endroit et le vendre dans un placard fermé ou bien je peux vendre toute la maison avec du ‘Hamets en l’état ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Il n’est pas nécessaire de regrouper votre ‘Hamets dans un endroit bien précis de la maison. Vous le laissez en place, là où il se trouve, et dans la procuration de vente que vous allez signer, vous écrivez : "Tout le ‘Hamets se trouvant dans la maison", en n’oubliant pas de mentionner correctement votre adresse et vos coordonnées téléphoniques.

Qui offre les corbeilles lors d’un mariage ?

Je suis Séfarade et compte me marier bientôt. Savez-vous, selon la coutume, qui doit offrir les corbeilles au mariage ? Ce sont les parents de la mariée qui offrent au ‘Hatan ou la mariée elle-même qui offre au ‘Hatan (et inversement) ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

En cas de doute, il faut tout faire pour obtenir des renseignements précis sur la famille du ‘Hatan ou de la Kala - par le biais de proches ou en s’adressant à la famille, directement - et se conformer à leurs habitudes. C’est la meilleure manière d’éviter des malentendus (si ce n’est plus) et de les honorer en leur montrant qu’ils méritent toute notre estime.

En général, les familles s’échangent les corbeilles de mariage : les parents de la mariée offrent des corbeilles au ‘Hatan et les parents du ‘Hatan en offrent également à la Kala.

Ces corbeilles contiennent des objets de valeur, des vêtements, des bijoux, des parfums et d’autres cadeaux.

Attention ! Il peut y avoir quelques variantes selon les familles et les communautés ; le nombre et le type de corbeilles ainsi que le moment où elles sont offertes peuvent varier. Donc, il faut être vigilant.

À l’approche d’un mariage, cet échange prend une dimension très forte. Les cadeaux offerts entre les familles du ‘Hatan et de la Kala ne sont pas de simples présents : ils traduisent une preuve d’engagement et de reconnaissance mutuelle, une volonté d’unir non seulement deux personnes, mais aussi deux familles. Ils renforcent la confiance, font disparaître les appréhensions et instaurent une atmosphère chaleureuse.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Tiens-toi comme il faut !

Les enfants, découvrons pourquoi il est très important de bien se tenir à table et de manger proprement : il en va de la Torah que nous étudions et nos traits de caractère !

L'HISTOIRE

À la récréation, les enfants se rassemblent par petits groupes sur le sol de la salle de classe pour jouer aux osselets. Yossi est en forme, mais à un moment, il perd. C’est au tour de Yéhouda.

Yossi s’assoit et observe son ami jouer.

Tout à coup, il se souvient de la pomme qui l’attend dans son cartable. Il se lève pour aller la chercher.

À son retour, il préfère regarder le jeu de plus haut. Il s’installe sur une table et commence à croquer sa pomme.

Son ami Réouven n’est pas content. "C’est interdit de s’asseoir sur les tables ! Une table, c’est comme le Mizbéa’h."

Yossi n’accepte pas facilement la réprimande, et encore moins lorsqu’elle vient de Réouven. Celui-ci est assis confortablement sur une chaise et mange une tranche de gâteau de manière peu ragoûtante.

Je peux par exemple te parler de la manière de mettre la nourriture dans la bouche, ou encore te dire comment manger en faisant attention à la propreté du lieu où l’on est…"

"Ah bon ? Il y a des Halakhot sur ça ?", répond Réouven avec ironie, tout en essuyant ses mains sales sur sa chemise.

Le maître entre dans la classe à cet instant précis. "Bien sûr qu’il existe des Halakhot sur la façon de manger", dit-il.

"Venez, nous allons étudier ensemble ce qu’il y a écrit à ce sujet dans le Choul’han ‘Aroukh."

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

Nos Sages nous ont appris qu’il faut manger avec politesse et savoirvivre. En quoi cela consiste, selon vous ?

Yossi se tourne alors vers Réouven et lui dit : "Si tu commences avec ça, je peux moi aussi te citer des Halakhot sur la façon de manger.

L'ENSEIGNEMENT

Dans le Beth Hamikdach, le Mizbéa’h était l’endroit où les sacrifices étaient brûlés par un feu sacré et agréés par Hachem. Malheureusement, nous n’avons plus de Temple actuellement.

Nous avons toutefois quelque chose en remplacement : la table sur laquelle nous mangeons. Le Chla Hakadoch écrit que la table fait, de nos jours, office de Mizbéa’h, tandis que la nourriture que nous mangeons tient lieu d’offrande à Hachem. Le feu sacré est constitué des paroles de

Est-ce que vous vous efforcez de manger convenablement ? Estce toujours le cas ? Donnez des exemples.

Torah que nous exprimons autour de la table.

Lorsque nous mangeons convenablement, notre repas ressemble au service que nous faisions à Hachem à l’époque du Temple.

Aussi, à table, nous devons nous asseoir convenablement. Nous ne devons pas manger salement, ni parler la bouche pleine. Bien sûr, il faut réciter une Brakha sur la nourriture.

Comme le feu tombait du Ciel pour consumer les sacrifices sur le Mizbéa’h, les paroles de Torah doivent accompagner notre repas.

Nos maîtres montrent l’exemple

Rabbi Isser Zalman Meltser, feu directeur de la Yéchiva 'Ets ‘Haïm à Jérusalem, se rendait à ‘Hévron pour se recueillir sur la tombe de nos patriarches.

Quelques étudiants de la l’accompagnaient, avant d’aller rendre visite au Saba de Slabodka, qui habitait la ville.

Lors d’une de ses visites, le Rav s’annonça en entrant chez le Saba de Slabodka. "Aujourd’hui, j’ai amené avec moi un jeune prodige dont le monde entendra parler."

Après que le jeune soit sorti de la salle, Rabbi Isser Zalman Meltser dit au Saba de Slabodka : "Qu’il me soit permis de faire remarquer que le Saba a exagéré. Ce jeune homme est un étudiant des

Le Saba de Slabodka les reçut avec joie et les invita à s’asseoir autour de sa table. Puis il demanda à son épouse si elle pouvait leur servir du thé avec du sucre. À un moment, le Saba de Slabodka remarqua que le jeune homme ramassait des grains de sucre tombés sur la table et les léchait du bout des doigts.

Cette attitude déplut au Saba. Il voyait là un manque de Dérekh Érets, un manque de bonnes manières. À la fin de la visite, il se tourna discrètement vers le jeune homme pour ne pas le vexer. "J’aimerais te poser une question : peux-tu me citer un cas où un animal mort vaut davantage qu’un homme vivant ?"

Le jeune homme ne sut quoi répondre, et le Saba dit alors : "Nos Sages disent qu’un Talmid ‘Hakham qui n’a pas de Da’at (sagesse) a moins de valeur qu’un animal mort." (Vayikra Raba 1).

Par le mot Da’at, le Saba voulait parler de Dérekh Érets. Il faisait allusion au comportement du jeune à table.

ne changea pas d’avis. "Un fait aussi insignifiant que lécher ainsi du sucre me suffit pour comprendre que si ce jeune homme ne change pas de comportement, non seulement le monde n’entendra pas parler de lui, mais qui plus est, il tombera très bas ! Il ne pourra pas se lier au monde de la Torah."

Rabbi Méir ‘Hadach raconta l’histoire à ses élèves et concluait ainsi : "J’ai connu cet étudiant dans sa jeunesse et même plus âgé. Je peux témoigner que malheureusement, c’est le Saba qui avait raison."

Sans Dérekh Érets, il ne peut pas y avoir de Torah. (Michna Avot 3)

Rabbénou Yona explique qu’une personne doit tout d’abord corriger ses mauvaises Midot afin que la Torah puisse s’ancrer en elle. En effet, la Torah ne peut absolument pas demeurer chez quelqu’un qui n’a pas de bonnes Midot

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, essayons de manger de façon convenable et polie.

Cookies au beurre de cacahuète et chocolat Cachère Lépessa’h

Sans farine ni produits laitiers, ces cookies moelleux et fondants sont parfaits pour Pessa’h. Une douceur qui plaira aux petits comme aux grands !

Ingrédients

• 60 g de margarine (ou beurre, pour la version ‘Halavi)

• 60 g de beurre de cacahuète

• 100 g de sucre roux

• 1 œuf

• 120 g de poudre d’amande

• 30 g de fécule de pomme de terre (ou Maïzena)

• 1 cuil. à café de levure chimique

Cachère Lépessa’h

• 1 pincée de sel

• 80 g de pépites de chocolat

Pour 10 à 12 cookies

Préparation : 15 min

Temps de cuisson : 15 min à 30 min

Difficulté : Facile

Réalisation

- Mélangez la margarine, le beurre de cacahuète et le sucre jusqu’à obtention d’une texture crémeuse.

- Ajoutez l’œuf et mélangez jusqu’à ce que la pâte soit homogène.

- Incorporez la poudre d’amande, la fécule, la levure et le sel.

- Ajoutez les pépites de chocolat et mélangez bien.

- Formez des boules de pâte, aplatissez-les légèrement et disposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

- Enfournez à 180°C dans un four préchauffé pendant 10 à 12 min, jusqu’à ce que les cookies soient légèrement dorés.

Pessa’h Cachère Véssaméa’h !

Astuce

Pour un cœur fondant, ajoutez une petite boule de pâte à tartiner congelée au centre de chaque cookie avant de refermer. Dégustez tiède pour une texture encore plus irrésistible ! Ajoutez des fruits secs ou des éclats de chocolat concassés pour une version encore plus gourmande.

Perle de la semaine par

"Si,

au lieu de débarquer sur son âne, le Messie devait surgir dans une somptueuse voiture, nombreux sont les riches qui se prendraient pour lui." (Rav Its'hak Meïr Alter de Gour)

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