Torah-Box Magazine n°315 Israël - Vayikra by Torah-Box

n°315 2 avril 2025 I 4 Nissan I Vayikra

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L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Le monde aurait-il des millions d’années ?

J’avais 14 ans, et je faisais alors ma scolarité dans un établissement français. Un jour, le professeur de sciences naturelles nous déclara, avec un petit sourire narquois, que “le monde [datait] de millions d’années. Nous en avons maintenant la preuve scientifique grâce au carbone 14, qui permet de calculer l’âge des fossiles. Ces découvertes convergent avec la théorie de Darwin qui suppose lui aussi que le monde est très ancien et évolutif."

Cet enseignant tenait ainsi à réfuter le message biblique qui affirme qu’il existe un D.ieu créateur du monde et de l’homme, et que Sa création date de seulement quelques milliers d’années.

Je dois avouer que, sur le coup, je fus très ébranlé, car je considérais la science comme une vérité solide et réfléchie, qui, d’un coup, remettait en question ma foi, dont les fondements n’étaient pas, à l’époque, suffisamment solides. J’étais honnête intellectuellement et comprenais les conséquences d’un tel enseignement, mais je décidai quand même, à l’époque, de ne pas prendre de décision trop rapide et d’attendre d’avoir plus de maturité pour faire mes choix. J’eus bien raison, puisque quelques années plus tard, m’intéressant de près au judaïsme, j’ai pu lire des réponses à toutes ces prétendues preuves scientifiques. Plus tard, de grands savants se démarqueront de la théorie de Darwin et de ses variantes, affirmant qu’elles ne sont pas fiables du point de vue scientifique.

Aujourd’hui, de plus en plus de grands chercheurs de notoriété mondiale reconnaissent, sans le moindre doute, qu’il existe une intelligence supérieure qui a créé l’homme, le monde et tout ce qu’il contient. Le Rav Jean-Louis Schwob de Jérusalem nous a accordé dernièrement une interview (très bientôt sur le site de Torah-Box). Ce Rav est aussi un professeur

de physique atomique spécialisé dans la fusion nucléaire, chercheur au CNRS et au CEA, qui a inventé des objets de pointe dans son domaine, et qui continue à partager son savoir au centre de recherche nucléaire de Cadarache. Il nous déclarait que toute personne honnête ne peut que parvenir, dans ses recherches, à la vérité de la Torah.

Il est fascinant de constater combien, en l’espace d’une ou deux générations, on a évolué d’un extrême à l’autre. Dans le passé, on pensait que la science s’opposait à la Emouna et à la Torah, et voilà qu’aujourd’hui, on prône que la science nous amène à la connaissance de D.ieu.

Pourtant, dans la plupart des programmes scolaires, on continue à enseigner la théorie de Darwin, alors qu’elle s’avère fausse et dépassée. Le choix délibéré d’un tel programme s’inscrit dans la volonté d’orienter la jeunesse vers des conceptions laïques et libérales, écartant, dans ce but, le message biblique qui s’y oppose. En fait, il est à supposer que de tout temps, le darwinisme a été accepté sans chercher nullement à vérifier sa fiabilité, car on y trouvait le moyen de libérer la société de toute contrainte morale et religieuse. En d’autres termes, on a enveloppé un gros mensonge avec, pour enrobage, la science, afin de paraître convaincant.

J’ai eu la chance, à l’époque, de ne pas tomber dans ce piège, tout en ressentant le sentiment d’être naïf avec mes croyances “populaires”. Combien de gens se sont éloignés de la foi en D.ieu, Juifs et non-juifs, pensant à tort qu’il est important d’avancer avec le “progrès” et que l’on ne doit pas rester inculte et arriéré. En vérité, il s’agit d’un grand bluff que l’on continue encore à vendre.

Béni sois-Tu, Hachem, qui nous permets de distinguer la lumière de l’obscurité !

Rav Daniel Scemama

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - Le monde aurait-il des millions d’années ?

Actualités

Halakha

Comment cachériser sa cuisine pour Pessa’h en 10 points

Devinettes sur la Paracha

Femmes

Comment faire aimer les repas de Pessa’h aux enfants ?

Rav Moché Mergui

Le message d'un rabbin de Nice

Rav Yehonathan Gefen

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Parachat Vayikra - L’essence de l’homme

Shabatik

Histoire

Le scandale des frais impayés à l’école juive;

Spécial Pessa'h

Guide de Pessa'h

Calendrier de la fête

En voyage pour Pessa’h : Tout ce qu’il faut savoir

Tout savoir sur Pessa’h qui tombe à la sortie de Chabbath

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Quel bazar !

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rav Moché Mergui, Rav Yehonathan Gefen, Sarah Kisielewski, Rav Gabriel Dayan, Myriam H., Rav Avraham Garcia, Dan Cohen, Rav Shimon Griffel, Murielle Benainous

Mise en page

Dafna Uzan

Anaïa Kessous

Couverture

Miki Spitzer

Secrétariat 02.37.41.515

Daniel Peretz daniel26mag@gmail.com 054-24-34-306

Distribution diffusion@torah-box.com

Remarques & commentaires magazine@torah-box.com

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 Ne pas lire pendant la prière

 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

Daf Hayomi Sanhédrin 106

Michna Yomit 'Edouyot 4-6

Daf Hayomi Sanhédrin 107

Michna Yomit 'Edouyot 4-8

Daf Hayomi Sanhédrin 108

Michna Yomit 'Edouyot 4-10

Grand Mazal Tov au Rav Eliézer Nakache pour le mariage de son fils Yéhouda Chalom ! Mazal Tov à Rina Nabet (Benchetrit) pour la naissance de Shemaya Acher !

Mercredi 2 Avril Rav Yossef Dov Halévi Soloveichik (Beth Halevy)

Jeudi 3 Avril Rav Tsvi Elimélekh

Horaires du Chabbath

Daf Hayomi Sanhédrin 109

Michna Yomit 'Edouyot 4-12

Daf Hayomi Sanhédrin 110

Michna Yomit 'Edouyot 5-2

Daf Hayomi Sanhédrin 111

Michna Yomit 'Edouyot 5-4

Daf Hayomi Sanhédrin 112

Michna Yomit 'Edouyot 5-6

Un Arabe israélien de 17 ans ayant prêté allégeance à l'État islamique planifiait un attentat

La police israélienne et le Chin-Beth ont arrêté le 2 mars dernier un mineur israélien de 17 ans ayant prêté allégeance à l'État islamique ; il préparait un attentat dans la région de Ménaché. Les autorités ont également découvert en sa possession des documents détaillant la fabrication d'engins explosifs. Un officiel du Chin-Beth a déclaré : "Ce cas s'ajoute à une série d'arrestations de citoyens israéliens impliqués dans des projets terroristes. La tendance d'implication de citoyens israéliens dans le terrorisme est extrêmement préoccupante." Les services de sécurité affirment poursuivre leurs efforts pour détecter et prévenir toute activité terroriste menaçant la sécurité d'Israël et de ses citoyens.

Otages : Israël exige 10 libérations au lieu des 5 proposées par le 'Hamas

Israël a confirmé samedi soir avoir reçu une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza et de libération d'otages de la part des pays médiateurs, indiquant y avoir répondu par une contre-proposition. Plusieurs médias ont rapporté que le 'Hamas aurait accepté une proposition égyptienne prévoyant la libération de cinq otages vivants en échange d'une trêve de 50 jours à Gaza, censée débuter pour l'Aïd El-Fitr, qui commence dimanche ou lundi.

D'après plusieurs sources médiatiques, cette offre ne satisferait pas les exigences israéliennes, Jérusalem insistant sur le retour de 10 à 11 otages vivants pour reprendre les négociations, conformément à une proposition antérieure de l'envoyé américain Steve Witkoff.

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Bientôt une route exclusivement israélienne de Ma'alé Adoumim à Jérusalem

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé la construction du troisième tronçon de la "Route de Souveraineté" dans la périphérie de Jérusalem. Sur le plan sécuritaire, ce projet défendu par le ministre de la Défense

Israël Katz vise à prévenir les attentats dans cette zone sensible. Il y a environ un an, Matan Elmalia'h avait été tué et sept autres personnes blessées dans une attaque

perpétrée par trois terroristes sur cette route.

Sur le plan politique, l'objectif est de créer un réseau routier continu réservé aux Israéliens et d'empêcher l'accès pédestre des Palestiniens à certaines zones stratégiques, comme l'avant-poste de Khan al-Ahmar, sous ordre de démolition depuis des années.

Troisième journée consécutive de protestations contre le 'Hamas à Gaza

Des manifestations contre le 'Hamas ont eu lieu jeudi pour la troisième journée consécutive à travers la bande de Gaza, les participants prenant des risques considérables après que le groupe terroriste a mis en garde la population contre toute participation à ces rassemblements. Des images diffusées sur les réseaux sociaux

Oulpan

Avant Pessa'h, les enfants sont à la maison en vacances, et moi je cherche des occupations pour tout le monde. Chaque matin, on découpe, on colle et on colorie, et on prend le petit-déjeuner ensemble.

Vocabulaire

ont montré des centaines, voire des milliers de Palestiniens défilant dans Gaza en scandant des slogans hostiles au 'Hamas. Plusieurs manifestants ont déclaré sur les réseaux sociaux avoir reçu des menaces de mort de la part de membres du 'Hamas, les avertissant de ne plus participer à ce type de mobilisations.

Les enfants à la maison en vacances !

(Hayéladim) – les enfants

(Babayit) – à la maison

(‘Hofech) – vacances

(Mé’hapessèt) – je cherche (féminin)

(Ta’assouka) – occupation, activité

(Kol boker) – chaque matin

(Tsov’im) – nous colorions

(Gozrim) – nous découpons

(Madbikim) – nous collons

(‘Arou’hat bokèr) – petitdéjeuner

(Béya’had) – ensemble

D’autres mots avec la racine ע.

(colorer, colorier)

(Tséva') – couleur

(Litsvoa') – colorier, peindre

(Tsiv'oni) – coloré, multicolore

Melania Trump remettra le prix

international du courage féminin à l'exotage israélienne 'Amit Soussana

'Amit Soussana, ex-otage détenue par le 'Hamas, recevra le prestigieux prix international du courage féminin (IWOC) du département d'État américain. La Première dame des États-Unis, Melania Trump, lui remettra ce prix lors d'une cérémonie qui se tiendra le 1er avril prochain. Cette récompense, décernée chaque année depuis 2007, reconnaît des femmes du monde entier qui ont fait preuve d'un courage, d'une force et d'un leadership extraordinaires. 'Amit Soussana a été enlevée de son domicile de Kfar 'Aza le 07/10/2023 et libérée en novembre de la même année. Dans une interview bouleversante accordée au New York Times, elle a révélé avoir subi des agressions physiques pendant sa détention.

Séisme en Thaïlande : Israël envoie une mission de recherche et de secours

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a ordonné l’envoi d’une délégation de 22 experts en Thaïlande pour participer aux opérations de recherche et de sauvetage suite au séisme qui a frappé la région. Plus de 1 600 personnes ont perdu la vie en Birmanie dans le puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi et aussi endeuillé la Thaïlande, tandis que les secours multiplient les efforts pour rechercher des survivants.

Les secousses ont provoqué des scènes de chaos et de désolation en Birmanie, où l’effondrement de maisons, d’immeubles, de ponts ou de sites religieux laissent craindre une catastrophe de grande ampleur dans un pays rendu exsangue par le conflit civil qui dure depuis 2021.

Urgences

Pénales 24h/24 (hors Chabat) 050-38-18-358

Ofﬁce@sitbon-law.com 050-38-18-358 www.sitbon-law.com

Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse

Représentation devant tous les tribunaux du pays.

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Jerusalem, Rehov Hillel 24 (centre-ville). Tel Aviv, Tour Alon 2, Yigal Alon 94, 31eme étage, (près de la station de train Hashalom).

Droit Pénal

Droit Routier Otsaa Lapoal-Faillites

Comment cachériser sa cuisine pour Pessa’h en 10 points

Alors que Pessa’h approche à grand pas, Torah-Box vous propose un condensé des lois à connaitre pour cachériser votre cuisine en 10 points !

Alors que Pessa’h approche à grand pas, Torah-Box vous propose un condensé des lois à connaître pour cachériser votre cuisine en 10 points !

Les ustensiles que nous utilisons pendant l’année pour du ‘Hamets (blé, orge, avoine,

épeautre ou seigle ayant fermenté), ne sont pas utilisables pendant Pessa’h, sauf si les particules de ‘Hamets en sont extraites conformément aux exigences de la Halakha.

La cachérisation de chaque ustensile dépend de son mode d’utilisation.

Les ustensiles ayant été en contact direct avec le feu, sans liquide, doivent être rougis au feu pour être cachérisés. Ils sont entre autres :

Les broches

Les grilles de cuisson du four/de barbecue

Les moules à gâteaux

Certaines poêles

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2 La Hag’ala - l’ébouillantage

Les ustensiles ayant été en contact avec un liquide chaud doivent être cachérisés à l’aide d’eau bouillante.

Pour ce faire, on attendra 24h après la dernière utilisation à chaud, on nettoiera ensuite très soigneusement l’ustensile avec un bon détergent puis on l’immergera entièrement dans une marmite d’eau bouillante se trouvant sur le feu.

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S’il reste la moindre saleté / tache de rouille sur l’ustensile, la cachérisation n’est pas possible. On laisse l’ustensile 2-3 secondes dans l’eau bouillante et on le rince ensuite à l’eau froide.

Les ustensiles concernés par la Hag’ala sont :

Les casseroles métalliques

Les couverts

Les grilles de cuisinière

Les louches

Les bouilloires

1 Le Liboun - cachérisation au feu

La Hag’ala - l’ébouillantage (suite)

Si les poignées des marmites et poêles sont fixées à l’aide de vis, il faudra tout d’abord les démonter et les nettoyer soigneusement avec un détergent de bonne qualité.

Si elles sont montées avec des rivets, on nettoiera autant que faire se peut et on soumettra l’ustensile à l’examen d’un Rav.

Si l’ustensile à cachériser est trop grand et ne rentre pas dans celui rempli d’eau bouillante, il est possible de le tremper en deux fois.

Les ustensiles en aluminium nécessitent une attention particulière car, très souvent, ils sont touchés par des dépôts noirs difficilement nettoyables.

3

Les ustensiles ne nécessitant pas de cachérisation

Tous les ustensiles utilisés uniquement à froid ne nécessitent pas de cachérisation à condition que même durant le rinçage ils n'étaient pas en contact avec du 'Hamets à chaud.

Les ustensiles en verre ne nécessitent pas de cachérisation. Pour les Ashkénazes, le verre n'est pas cachérisable.

4 Le four

Avant de cachériser le four, on ne l’utilisera pas pendant 24h. On le nettoiera très soigneusement puis on l’allumera à sa température maximale durant 1 heure.

Il faudra obligatoirement changer les plaques du four ou les cachériser par le Liboun

Pour un four à pyrolyse : on le nettoiera bien puis on le mettra en marche durant 1 heure. Là aussi, les plaques de cuisson devront être changées pour Pessa’h car elles ne sont pas cachérisables.

Pour tous les fours, on veillera à bien nettoyer les alentours des joints où se trouvent généralement de nombreuses miettes.

5 Le four à micro-ondes

Avant de cachériser le micro-ondes, on ne l’utilisera pas pendant 24h.

On le nettoiera ensuite minutieusement à l’aide d’un bon détergent puis on y fera chauffer un bol rempli d’eau additionnée de détergent pendant 10 minutes après ébullition du liquide.

Si votre four à micro-ondes comprend aussi des résistances électriques, on le cachérise comme un four.

HALAKHA

6 Le lave-vaisselle

Pour cachériser le lave-vaisselle, on nettoie, tout d’abord, le filtre situé dans la partie inférieure, on en fera disparaitre toute trace de ‘Hamets et on le mettra en marche à vide avec du produit vaisselle.

De nombreux décisionnaires pensent qu’il faut aussi verser de l’eau bouillante sur les paniers.

7 La plaque de cuisson

La plaque de cuisson se cachérise au moyen de la Hag’ala

La plaque vitrocéramique : on la nettoie consciencieusement avant de l’allumer à température maximale durant une vingtaine de minutes.

On recouvre ensuite de papier aluminium la surface de la plaque située entre les feux.

La plaque à induction : après l’avoir bien nettoyée, on l’ébouillantera si cela est possible, et on recouvre ensuite de papier aluminium la surface de la plaque située entre les feux.

Pour les Séfarades, cela est suffisant.

Pour les Ashkénazes : on la recouvrira d’une feuille multi-cuisson ou on placera un disque de relais en aluminium/inox au moment de la cuisson afin qu’il y ait toujours un écran entre la source de chaleur et l’ustensile.

La cachérisation de la Plata étant très problématique, il vaut mieux en acheter une spéciale pour Pessa’h. Si ce n’est pas envisageable, on la montrera à un Rav.

8 L’évier et le plan de travail

L’évier et le plan de travail devront être très bien nettoyés.

On y versera ensuite de l’eau bouillante provenant directement du récipient dans lequel elle a bouilli.

Si l’on craint que le plan de travail ne s’abîme, on se contentera de le recouvrir de papier aluminium très épais ou de PVC..

9 Les éléments de cuisine

Le réfrigérateur, le congélateur, les éléments de cuisine, les placards, les tiroirs et les tables devront être nettoyés soigneusement afin d’en retirer toute trace de ‘Hamets

Certains recouvrent les étagères, mais ce n’est pas une obligation.

Le bol du Thermomix TM5 n’est pas cachérisable étant donné qu’il y a une fente entre sa partie métallique et la poignée en plastique. Il y a également d'autres parties inaccessibles. Il faut donc acheter un nouveau bol pour Pessa'h

La base : Il est extrêmement compliqué, voire risqué, de cachériser la base. Pour plus de détails, contactez le service Question au Rav.

Pour savoir comment cachériser un ustensile, faites appel au service Question au Rav : 01 80 20 5000 ; : 02 37 41 515 ; Par WhatsApp : +33 6 24 44 66 07.

10 Thermomix TM5

Le soir de Pessa’h, nous accueillons les plus démunis à notre table pour qu’ils puissent vivre la joie de la libération.

Grâce à la Mitsva de « Kim’ha de Piss’ha » du Va’ad

HaRabanim nous pouvons les aider à sortir de la pauvreté, cette chaîne invisible.

De

l’esclavage

Rabbi Chimchon d’Ostropoli est avec nous,

pour apporter le salut

Les instructions du Rabbi Chimchon Ostropoli « Celui qui lira cette lettre le soir de Pessa’h sera protégé toute l’année, sauvé de toute embûche, de mort subite et d’agression. Il sera libéré de ses ennemis et verra la réussite de tous ses projets. »

la Lettre de Rabbi Chimchon se

Thème : Lois de Pessa'h

Michaël Lumbroso

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Lors du Séder, après l’avoir consommée, on ne doit plus rien manger.

Dans certains cas, on procède à la vente du ‘Hamets à ce monsieur et on le lui rachètera après la fête.

Le soir du Séder, en racontant la sortie d’Égypte à ses enfants, on accomplit ce verset.

La veille de Pessa’h, le matin, on procède à cela pour ne plus posséder de ‘Hamets.

Le Chabbath précédant Pessa’h, la coutume est que le Rabbin en fasse une dans sa communauté.

Dans le langage hilkhatique, ainsi on désigne la Brakha de “Chéhé’héyanou”.

Certains font cette étape de préparation de la farine avec des moulins manuels.

Pour la confection des Matsot, il faut utiliser des eaux qui … .

passé la nuit)

La coutume est de s’exempter du jeûne des premiers-nés en assistant à cela.

Cette technique permet de cachériser des ustensiles ayant absorbé du ‘Hamets par cuisson avec de l’eau.

On doit le préparer avec des fruits écrasés, et ça rappelle le mortier lors de l’esclavage en Égypte.

Le soir du Séder, il vaut mieux en choisir un rouge en souvenir du sang.

Il y a discussion si pour accomplir la Mitsva de manger Matsa le soir du Séder, on peut utiliser celle confectionnée par cela.

La coutume est de cacher ce nombre de bouts de ‘Hamets avant la Bédika.

Cette quantité de nourriture est une référence pour les Mitsvot du soir du Séder.

La veille du 14 Nissan, il faut vérifier l’absence ‘Hamets dans notre maison à sa lueur.

Du premier au douze Nissan, on lit cela, certains sortent même le Séfer Torah

Certains ont la coutume de prendre ce légume pour le Karpass

Les verres utilisés pour la Mitsva du Kiddouch et des 4 coupes doivent pouvoir contenir au minimum cette quantité.

Les Achkénazim ne les consomment pas pendant Pessa’h, bien qu’il ne s’agisse pas de ‘Hamets.

La Matsa avec laquelle on doit réaliser la Mitsva doit être ainsi

Si du ‘Hamets tombe dans un plat de Pessa’h, ce … est interdit, même s’il y a un rapport de 1/1000.

Kazaït)(

Paracha( des Princes)

FEMMES

COUPLE

Comment faire aimer les repas de Pessa’h aux enfants ?

Il est tellement dommage de passer à côté de moments fantastiques à cause de nos habitudes qui nous hantent et qui nous empêchent de voir plus loin…

Je vous entends d’ici, chères mamans. On n’a ni droit aux pâtes, ni au riz (pour certaines), ni aux gâteaux, ni au pain… mais comment va-t-on faire manger les enfants pendant la fête ?

Tout d’abord, permettezmoi de vous rappeler que Pessa’h ne dure que huit jours, donc relax, on va s’organiser et nos petits estomacs ne remarqueront même pas la différence. Je vous le promets. Autre chose, je vous dirais ce que ma grandmère s’amusait à dire à ma mère pour la

rassurer tout en la taquinant : "Un enfant ne se laisse jamais mourir de faim."

Plein de bonnes choses

L’angoisse de quoi servir aux enfants pendant Pessa’h vient essentiellement des mamans, alors il est impératif que vos esprits se calment afin de ne pas répandre votre angoisse illégitime aux autres membres de la famille. Pessa’h n’est ni synonyme de guerre, ni de famine. Tout le monde va manger, et même bien manger.

Alors, il est vrai que, dans la case des féculents, on va manquer un peu de variétés et qu’on va souvent se retrouver face à notre bonne vieille madame patate, mais il faut lui reconnaître sa qualité principale, c’est qu’elle peut se décliner à l’infini : purée, frites, gratin, ragoût, en salade, en omelette, bouillie, râpée… Et aucune inquiétude, les enfants ne se plaindront pas de cette redondance. Pour certains, ils ne la remarqueront même pas, pour d’autres, ils en seront ravis.

Dans la même idée, la Matsa peut servir de base à la confection de repas très sympathiques et faciles à réaliser. Par exemple, si vous avez un four Cachère Lépessa’h, vous pouvez faire des lasagnes (les feuilles de lasagnes sont remplacées par de la Matsa), des snacks à base de Matsa caramel et chocolat…

Enfin, dans toutes les autres catégories d’aliments, les légumes, les laitages, les viandes et poissons, il n’y a aucun changement. Tout est permis à Pessa’h. Donc, au goûter, troquez vos indétrônables brioches contre une belle salade de fruits de saison ou des sucettes

glacées (yaourts + fruits mixés), préparées tous ensemble, le goût n’en sera que meilleur.

Un rapport différent à notre assiette

Le secret pour que les repas de Pessa’h se passent dans la bonne humeur et sans appréhension est assurément ici. Faites de ces moments une aventure familiale. Vous êtes en vacances, c’est le moment ou jamais de vous lancer dans des menus qui prennent un peu plus de temps que d’habitude, et qui feront participer petits et grands. Depuis la recherche des menus, jusqu’à la cuisson du repas, en passant par l’achat des ingrédients au supermarché, tout doit être fait sereinement et joyeusement.

Faites des concours de goûters par équipes de deux, des repas à thèmes notés devant un jury (papa et maman ou papi et mamie), le principal c’est de vous amuser et de profiter pleinement de la fête, pâtes à la sauce ou pas.

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Profitez de cette occasion pour vous faire une opinion différente des repas. L’aliment de base n’est pas le pain. Non, non, ce n’est pas la Matsa non plus, c’est sans aucun doute l’amour !

Liberté de l’esprit

C’est tellement dommage de passer à côté de moments fantastiques à cause de nos habitudes qui nous hantent et qui nous empêchent de voir plus loin. Un enfant sera heureux de manger de la purée au fromage les huit soirs de la semaine, s’il le faut, à condition que les repas se passent dans une ambiance détendue.

La fête de Pessa’h est la fête de la liberté. Alors, cette année, rajoutez une liberté à votre liste, celle de l’esprit. Le changement a du bon, il rafraîchit, il suscite l’imagination et la découverte. N’hésitez pas, apportez du changement dans vos assiettes et sur vos tables, la famille ne s’en sentira que régénérée.

Myriam H.

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LE MESSAGE D'UN RABBIN DE NICE

Un appel d’affection

Le livre de Vayikra exprime profondément l’affection que D.ieu porte envers Son peuple. Rachi explique que le terme Vayikra évoque précisément l’amour et la tendresse, illustrés par la manière dont les anges s’appellent mutuellement lorsqu’ils proclament ensemble la gloire divine. Ainsi, loin de la simple traduction "Lévitique", qui se réfère aux Léviim, le mot Vayikra signifie véritablement "appel" : un appel empreint de chaleur et d’affection.

Ce livre offre des enseignements précieux, qu’il s’agisse des Korbanot, des lois de pureté et d’impureté, de la Cacheroute, des règles régissant le mariage, des fêtes sacrées ou encore de la sainteté particulière d’Israël. Chaque sujet abordé dans Vayikra traduit la volonté d’Hachem

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Il est important de rappeler qu’Hachem a appelé Moché depuis le buisson ardent, lui confiant la mission essentielle de libérer les enfants d’Israël d’Égypte pour les conduire au pied du mont Sinaï. Juste après la révélation du Sinaï, Hachem transmet la Paracha de Michpatim, qui détaille les lois régissant les relations humaines. Avant toute chose, D.ieu souhaite instaurer parmi les hommes la justice, l’harmonie et le Chalom, considéré comme "le récipient de la bénédiction".

Une fois ces fondements posés, Hachem ordonne la construction du Michkan, la tente d’Assignation et de ses éléments essentiels. Ainsi, après avoir précisé les fonctions des Cohanim et leurs vêtements spécifiques, la Torah, dans le livre Vayikra, révèle que chaque individu, qu’il soit Cohen, Lévi ou Israël, possède une place unique et privilégiée au sein du sanctuaire. Ce privilège exceptionnel d’être au cœur même de la maison divine reflète toute l’affection et l’amour qu’Hachem manifeste envers Son peuple.

La Paracha dit : "Adam Ki Yakriv Mikem Korban LaHachem" – "Lorsqu’un homme parmi vous offrira un sacrifice à Hachem". Ce choix du mot Adam mérite réflexion. Pourquoi la Torah emploie-telle ce terme plutôt que le plus courant Ich ?

Cette formulation n’est pas anodine, le mot Adam est composé de trois lettres : Alef, Daleth et Mem. Le Alef évoque "Alouf", c’est-à-dire le Maître, une référence à D.ieu. Les deux dernières lettres forment le mot Dam, qui signifie le sang. Ce nom incarne ainsi l’essence même de l’homme : un être de chair et de sang, animé par une étincelle divine.

Cette notion est au cœur des Korbanot, qui nécessitent précisément du sang, élément indispensable à la l’expiation. Un Korban comporte quatre étapes distinctes : la Ché’hita (abattage), la Kabbala (réception du sang), la Holakha (transport du sang vers l’autel) et la Zérika (aspersion du sang).

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Kanyon Ramot | 255 Sdérot Golda Meir Jerusalem | Mini Mall | 3ème étage Du Dimanche au Jeudi de: 14:00 - 21:00 | Vendredi de: 10:30 - 13:00

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE NICE

Ces gestes spirituels ne sont pas seulement rituels : ils trouvent leur parallèle dans notre vie quotidienne. Ainsi, dès le matin, l’homme se lève avec énergie comme l’enseigne le Choul’han ‘Aroukh : "Que l’homme se renforce comme un lion pour le service d’Hachem", correspondant à la Ché’hita. Puis, il se tourne immédiatement vers le service divin (prière, étude), réalisant ainsi les étapes suivantes : Kabbala et Holakha. Enfin, la Zérika symbolise le dévouement total et passionné envers Hachem tout au long de la journée. Chacune de ces étapes spirituelles, transposée dans notre quotidien, nous rapproche de manière personnelle d’Hachem, du lever jusqu’au coucher.

Poursuivons notre lecture de ce verset. Il présente une autre difficulté. En hébreu, on aurait pu s’attendre à lire simplement : "Adam Ki Yakriv Korban", "Un homme qui offrira un sacrifice". Pourtant, la Torah ajoute le mot Mikem – "parmi vous" –, ce qui interpelle. Le Or Ha’haïm Hakadoch propose une lecture particulière : le véritable sens de ce verset ne se limite pas

à l’idée d’un homme offrant un sacrifice, mais évoque celui qui rapproche un autre homme vers Hachem. Ce mot supplémentaire, Mikem, suggère qu’il s’agit d’un homme qui, parmi le peuple, entraîne un autre vers le service divin. Ainsi, selon cette interprétation lumineuse, le service divin ne concerne pas uniquement la relation personnelle entre l’homme et son Créateur.

Le Korban véritable consiste aussi à œuvrer pour rapprocher les autres du Divin, à faire un travail de Zikouy Harabim, de diffusion du mérite collectif, ce que l’on appelle aujourd’hui le Kirouv, l’action de rapprocher ceux qui sont éloignés de la Torah. Ce service ne s’arrête pas à sa propre perfection spirituelle. Il ne s’agit pas seulement de venir à la synagogue pour prier ou étudier pour soi. La Tefila, le Limoud, doivent produire un rayonnement, une influence qui inspire et élève l’entourage. Le véritable Korban, dans l’esprit de ce verset, est de tendre la main à l’autre, de l’amener doucement, avec amour, à se rapprocher d’Hachem.

Ainsi Vayikra est un livre d’amour, non seulement pour nous élever individuellement, mais aussi pour aimer notre prochain et l’accompagner dans sa croissance spirituelle. Cet amour n’est pas seulement vertical, dirigé vers Hachem, il est aussi horizontal : à l’égard de notre conjoint, de nos enfants, de nos proches. Il s’agit de les sensibiliser à la Torah, de créer autour de nous une atmosphère de sainteté.

Enfin, après avoir décrit toutes les étapes du service du Korban, la Torah conclut "une odeur agréable pour Hachem”. Rachi commente cette formule en révélant sa signification profonde : ce n’est pas le parfum matériel qui importe ici, mais le fait que la volonté divine ait été accomplie. Voilà ce qu’Hachem qualifie d’"odeur agréable". Ce principe révèle une dimension essentielle du service divin : ce qui est précieux aux yeux d’Hachem, ce n’est pas tant la quantité ou la forme de l’offrande, mais l’intention pure et sincère de celui qui l’apporte.

Aujourd’hui, où nous n’avons plus de Temple ni de Korbanot physiques, nos prières en tiennent lieu. Comme le dit le verset : "Que nos lèvres remplacent les taureaux". Nos prières sont donc le nouvel espace de cette offrande intérieure. Et dans ce domaine aussi, la Torah nous enseigne un principe fondamental : "Que l’on fasse beaucoup ou peu, l’essentiel est que le cœur soit dirigé vers le Ciel".

Il ne s’agit donc pas de prier longuement ou rapidement, avec plus ou moins de mots, mais de le faire avec sincérité. Plutôt que de vouloir finir vite sa ‘Amida sans concentration, mieux vaut se concentrer sur quelques mots, avec cœur. Le riche apporte un taureau, le pauvre une poignée de farine. Mais c’est l’intention qui pèse dans la balance céleste. Mieux vaut une petite offrande pleine d’âme qu’un grand sacrifice vide de sens.

Rav Moché Mergui, Roch Yéchiva Torat ‘Haïm (CEJ Nice) (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

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Vayikra - L’essence de l’homme

La Guémara indique que si quelqu’un ne veut pas apporter un sacrifice qu’il est tenu d’offrir, le tribunal rabbinique devait l’y forcer. Comment parler alors de don volontaire, si l’individu y était contraint ?

"… Il l’approchera, selon sa volonté, devant Hachem." (Vayikra 1, 3)

Rachi commente les mots "Il l’approchera" : "Ceci nous enseigne qu’on le forçait ; on pourrait penser qu’il agissait contre son gré, mais le verset précise "selon sa volonté". Comment est-ce possible ? Ils le forçaient jusqu’à ce qu’il dise 'Je veux'".

Une volonté contrainte ?

Dès le début de la Mitsva des sacrifices, une contradiction apparaît. La Guémara, rapportée par Rachi, déduit de ce verset que pour valider un Korban, il fallait que la personne l’offre volontiers. (Roch Hachana 6a) Or la Guémara déduit du même verset que si quelqu’un ne veut pas apporter un Korban qu’il est tenu d’offrir, le Beth-Din devait l’y forcer. Comment parler alors de don volontaire, si l’individu y était contraint ? La Guémara explique que le Beth Din le forçait jusqu’à ce qu’il affirme vouloir l’apporter, mais ceci ne résout pas le problème soulevé, étant donné que la personne semble obligée de dire une telle chose.

Les mots du Rambam, dans son développement sur les lois du divorce, nous aident à répondre à cette question. Si un homme s’est marié à une femme qui lui était interdite, le mariage est validé, bien que prohibé. C’est le cas, par exemple du Cohen qui se marie avec une divorcée. Dans d’autres cas, le mariage reste

invalidé, même si les "conjoints" tentent de le célébrer (par exemple, des frères et sœurs ou un homme qui s’unirait à une femme déjà mariée).

Dans ce cas, le Beth-Din oblige le mari à divorcer, ce qui nous mène à la même question, à savoir comment forcer un divorce alors que celuici doit se faire avec le consentement du mari. On répond que le Beth-Din contraint le mari à divorcer, jusqu’à ce que ce dernier déclare qu’il accepte de le faire. Comment cet acte peut-il alors être considéré comme effectué de plein gré ?

Quand le Yetser

Hara’ s’emmêle

Le Rambam explique : "On ne parle de coercition que si l’individu est contraint de faire ce qui n’est pas imposé par la Torah, comme le fait de vendre ou de donner un objet. En revanche, si c’est le Yétser Hara’ qui empêche d’accomplir une Mitsva ou qui incite à commettre une faute, on peut être forcé à agir ou à s’éloigner de l’interdit." (Hilkhot Guirouchin 2, 20)

Ce principe du Rambam est très important. Chaque Juif désire, au fond de lui, faire ce qui est bien. Ainsi, quand il est contraint d’accomplir une Mitsva ou de s’abstenir de commettre une faute, on considère que son "moi" véritable souhaite faire le bien et c’est uniquement son Yétser Hara’ qui le trouble en lui faisant penser qu’il veut mal agir. Par conséquent, quand il est

obligé de faire cette bonne action, c’est de plein gré qu’il le fait, si ce n’est qu’il faille le forcer à exprimer son désir intérieur.

Dans cet ordre d’idées, concernant l’injonction de la Torah de ne pas suivre les désirs de notre cœur et de nos yeux, Rav Chlomo Wolbe explique que le "moi" de l’individu ne correspond pas à ses désirs – le Yétser Hara’ le trompe et lui fait croire que ses désirs constituent son essence, mais en réalité, c’est l’âme qui est l’essence de la personne ; or celleci désire accomplir la volonté divine.

Sainte nature

On peut ainsi expliquer le sentiment d’échec et de culpabilité que l’homme ressent quand il faute. Il peut facilement tomber dans le piège et prendre ces échecs comme la preuve qu’il est mauvais. En réalité, notre véritable nature est bonne et au fond de nous-mêmes, nous connaissons la vérité. Rav Noa’h Weinberg évoquait souvent cette idée, précisant que chacun a étudié toute la Torah, à l’état fœtal ; à la naissance, un ange vient donner un coup sur la lèvre supérieure et l’on oublie cette étude. Mais la Torah ne nous quitte pas, elle s’enfouit en nous et c’est grâce à cette connaissance profondément ancrée en chaque Juif que nombre de nos frères retrouvent le chemin de la Torah, la voie de ce qui fait réellement partie de nous-mêmes.

On risque facilement d’oublier ces idées quand on observe ses échecs et ses défauts, mais il convient de réaliser que ces derniers sont comme la poussière qui recouvre l’essence de la personne. On demanda une fois au grand sculpteur, Michel-Ange, de sculpter le visage du roi David. Il répondit que celui-ci se trouvait déjà dans la pierre, il lui suffisait de retirer la matière qui l’entourait. De même, l’âme de chacun est bonne et pure par nature, mais de la poussière s’est accumulée autour. En la retirant, nous pourrons découvrir notre véritable grandeur et faire ce que nous désirons vraiment, à savoir, nous lier à Hachem.

Rav Yehonathan Gefen

Résumé de la Paracha

La Paracha parle des lois relatives aux différents Korbanot, les sacrifices qu’il convenait d’apporter en différentes circonstances au Michkan, le temple portatif construit par les Hébreux dans le désert.

Le Korban ‘Ola doit provenir exclusivement de taureaux, veaux, boucs, béliers, pigeons ou colombes. Le Korban ‘Ola était entièrement consumé sur le Mizbéa’h, l’autel.

Les offrandes de Min’ha pour les personnes démunies étaient faites à partir de farine et d’huile.

Le Korban Chelamim était une offrande volontaire dont une partie était consumée sur le Mizbéa’h, une partie consommée par les Cohanim et une partie mangée par le propriétaire du Korban

Le Korban ‘Hatat, le sacrifice expiatoire, était apporté selon différentes modalités en cas de transgression involontaire.

Le Korban ‘Olé Véyorèd était un sacrifice expiatoire variable en fonction des moyens financiers du fauteur.

Le Korban Acham Mé’ilot était un sacrifice expiatoire apporté en cas de profit involontaire d’objets sacrés appartenant au Michkan ou au Beth Hamikdach.

Le Korban Acham Talouï était un sacrifice apporté en cas de doute sur une transgression involontaire d’un interdit de la Torah.

Le Korban Acham Guezélot était apporté en cas de faux serment dont l’objectif était de dispenser son auteur d’un dédommagement.

SHA TIK BA

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

N°421

Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par Vayikra 5785

USTENSILES À NE PAS OUBLIER :

Un étui pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

PLATEAU DU

SÉDER

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

: ORDRE DES ALIMENTS :

Trouvez un Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (

‘Harossèt ret aror

2.É u 6.

Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Nissan - Adar - Aucun des 2 - Les deux.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

• Le mois où l’on commence la lecture de la Torah.

> Aucun des 2.

• Mois ou l’on mentionne ‘Al Hanissim

> Les 2.

• Il peut y en avoir 2.

> Adar.

• Le mois où Esther a jeûné avant d’aller voir le roi.

> Nissan.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• Le mois de la naissance et de la mort de Moché Rabbénou.

> Adar.

8. Bold’eau sa l é e

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

• On commence à y étudier les lois de Pessa’h.

> Adar.

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)

• On y parle d’Esther.

> Adar.

Hidour (au mieux)

• Le mois où l’on a vécu un grand miracle.

> Les 2.

• On aime ce mois.

> Les 2.

• Il vient après Chevat.

> Adar.

• On y compte le ‘Omer

> Nissan.

MAROR

• On ne dit pas du tout les Ta’hanounim.

> Nissan.

• On y augmente la joie.

> Adar.

• Le mois du don de la Torah.

> Aucun des 2.

Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)

• On s’y déguise.

• Le mois de la sortie d’Égypte.

La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit

> Adar.

> Nissan.

2

JEU

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

Citez une habitude agaçante que quelqu’un peut avoir.

Se ronger les ongles.

Parler la bouche pleine / mâcher bruyamment.

Interrompre les autres en parlant.

Laisser traîner ses affaires partout. Être toujours en retard / se plaindre tout le temps.

JEU

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

Citez un bruit qui peut réveiller quelqu’un la nuit.

Un ronflement

Une alarme

Un orage

Un chien qui aboie

Un bébé qui pleure

Citez une habitude que les enfants doivent apprendre.

Se brosser les dents

Dire “s’il te plaît” et “merci”

Dire les Brakhot

Ranger leurs affaires

Faire leurs devoirs

“Zazie causait avec sa cousine en cousant.”

• Monsieur et Madame Fraichi ont une fille, comment s’appelle-t-elle ?

> Sarah.

• Record : Au bout de combien d’essais, la sud-coréenne Cha Sa-soon a-t-elle enfin obtenu son permis de conduire ? (Répondre par “plus” ou “moins”. 10 tentatives permises.)

> C’est après 960 tentatives qu’elle a enfin obtenu son permis (elle a surtout échoué lors de la partie théorique de l’examen.)

• Record : En quel temps record l’américain Max Park a-t-il résolu le Rubik’s cube ?

> 3,13 secondes.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

• Termine la blague : Un homme vient d’être admis à l’asile. À peine entré, il s’écrie : “Mais il y a > … un monde fou là dedans !”

• Termine la blague : Un devin raconte : “Quand tu vois un oiseau dans un lac, c’est un

> … signe.”

• Comment appelle-t-on un boomerang qu’on lance mais qui ne revient pas ?

> Un cintre.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Chante un chant de Chabbath.

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

3

SHA TIK BA

ÉNIGMES

1ère énigme

Termine la blague

Un jeune Indien visiblement contrarié va trouver son père, le grand chef indien et lui explique : - “J’en ai assez de m’appeler Le-chant-de-la-locomotive-qui-passegaiement-dans-la-verdoyante-vallée ! C’est trop long, papa ! - J’ai entendu ta demande, fils. Et comment souhaites-tu te faire appeler maintenant ?”

Quelles sont les trois lettres qui empêchent

Il faut ajouter zéro à mon premier pour obtenir mon second. Vous aurez peut-être besoin de mon tout (2 réponses possibles.)

Mon tout est un indice (1, 10).

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. point à son équipe.

1. Le brûler tout de suite.

2. Attendre la fin de la fête de Pessa’h, puis le brûler.

3. Le donner à un non-juif.

Réponse : 1

Si on trouve du ‘Hamets pendant Yom Tov de Pessa’h, il faut :

1. Le brûler tout de suite.

2. Le recouvrir, puis le brûler à la fin de Yom Tov.

3. Le donner à un non-juif.

Réponse : 2

SHA TIK BA

A RACHI L’A DIT / RACHI L’A PAS DIT

Chap. 1, verset 1 :

> “Il appela Moché” : fauté], c’est pourquoi, ils commencent par étudier les passages de la Torah traitant des Korbanot [sacrifices] qui doivent être offerts dans une pureté parfaite et absolue.

Chap. 1, verset 2 : > “Lorsqu’un homme (Adam) apportera un sacrifice : de même que Adam, le premier homme, n’a pas offert en sacrifice un animal volé (puisque tout lui appartenait), vous non plus, vous n’apporterez pas un animal volé.

Rachi l’a dit.

BChé’hita d’un non-Cohen est valable.

Rachi l’a dit.

allumera le feu : Bien que le feu descende du ciel, lors d’un sacrifice, c’est une Mitsva que les hommes allument un feu sur l’autel.`

Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice.

Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par MOTS MYSTÈRES :

Rachi l’a dit.

(Jeu de rapidité)

Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

Le scandale des frais impayés à l’école juive

Le soir même, David demande à son fils s’il a reçu une enveloppe, mais le petit ne comprend pas un mot de ce que dit son père. Le responsable administratif se dit que Mr Harrison a dû se tromper en remettant l’enveloppe à un autre enfant qui n’est pas le sien.

David est le responsable administratif et financier d’une école juive à Londres. Dans cette école privée, les parents doivent régler chaque mois, par chèque ou en espèces, les frais de scolarité.

Une année, quelques jours avant Pessa’h, David pointe les paiements de chaque famille afin de vérifier que tout le monde est à jour. Il remarque que la famille Harrison, pourtant connue pour avoir une bonne situation financière, ne paie plus depuis quelques mois. David décide de l’appeler pour faire le point.

"Juste pour vous rappeler que vous avez trois mois de retard dans le paiement des écolages. Je sais que nous arrivons bientôt à Pessa’h et que ce n’est pas la meilleure période pour régulariser votre situation, mais je dois de mon côté verser aux enseignants une prime exceptionnelle pour la fête en plus du salaire mensuel.

- Je suis vraiment désolé d’avoir autant tardé, je vous envoie l’argent aujourd’hui même."

Étrange retard

Le lendemain, en arrivant dans son bureau, David constate qu’il n’a reçu aucun paiement de la famille Harrison. Même constat quelques jours plus tard, l’argent n’est toujours pas arrivé. David a honte de la rappeler. Il connaît le sérieux de cette famille, il suppose que si elle n’a pas encore payé, c’est qu’elle fait face à des difficultés vraiment exceptionnelles. Pessa’h

terminé, David ne reçoit toujours rien. Quelques semaines plus tard, la fête de Lag Ba’omer arrive et l’école organise une fête. David espère voir l’un des parents Harrison à la fête de l’école ce jour-là. Mais personne ne vient…

Après Chavou’ot, David n’a toujours rien reçu. Cela commence à bien faire, d’autant plus qu’il n’a aucune nouvelle, même pas un appel d’excuses ou pour expliquer la situation. Payer une école n’est pas qu’une question de principe : ce trou dans le règlement de la scolarité peut mettre en péril la tenue d’activités ou le règlement de factures importantes de l’école comme l’eau, l’électricité ou l’entretien par exemple.

La situation n’est plus tenable. David téléphone et, cette fois, se montre ferme : "Écoutez, vous nous devez pratiquement un semestre de frais de scolarité. Vous deviez me payer avant Pessa’h, or je n’ai rien reçu, et je n’ai aucune nouvelle de vous depuis des mois. Si vous ne réglez pas les frais de scolarité dans les meilleurs délais, je ne pourrai plus accepter votre fils à l’école."

Monsieur Harrison est choqué par les propos de David et s’exclame : "Est-ce une plaisanterie ?

Je vous ai réglé tout le second semestre avant Pessa’h, le jour même où vous m’avez appelé !

- Je veux bien vous croire, mais alors, où est l’argent ?

- Près de chez vous, j’ai vu votre fils, et je lui ai transmis une enveloppe contenant 2000 £, en lui demandant de vous la remettre…"

Où est passé l’argent ?

David est très sceptique, il indique qu’il va mener les vérifications nécessaires, mais surtout, il se retient d’exploser au téléphone.

Quelle personne sensée remettrait une somme aussi colossale à un jeune enfant, en se disant qu’il va la remettre à son père et sans informer l’école ? Et surtout, que va faire David s’il ne retrouve pas l’argent ?

Le soir même, David demande à son fils s’il a reçu une enveloppe, mais le petit ne comprend pas un mot de ce que dit son père.

Le responsable administratif et financier se dit que monsieur Harrison a dû se tromper en remettant l’enveloppe à un autre enfant qui n’est pas le sien.

Il sort de chez lui et mène sa petite enquête dans le voisinage, mais cette histoire ne parle à personne. Au bout d’un moment, l’un des voisins démarché par David sursaute : "Cette enveloppe contenait bien 2000 livres sterling ?

- Oui, c’est bien cela !", s’exclame David.

En tremblant d’émotion, j’ai remercié Hachem du fond du cœur. Je pouvais désormais acheter le nécessaire pour la fête. Nous avons pu passer un Pessa’h magnifique, sans doute le plus beau. Hachem a entendu ma prière et m’a délivré."

Enveloppe providentielle

David s’écrie : "Cet argent, c’était le paiement des frais de scolarité d’un enfant !"

"En tremblant d’émotion, j’ai remercié Hachem du fond du cœur. Je pouvais désormais acheter le nécessaire pour la fête. Hachem a entendu ma prière et m’a délivré."

Son voisin reprend la parole : "Je vais vous raconter toute l’histoire. J’ai été licencié de mon travail quelques mois avant Pessa’h. Mes droits au chômage ont expiré, et ni moi ni ma femme n’avions le moindre sou pour payer les frais occasionnés par la fête. On parvient à peine à payer notre loyer et nos factures de base. J'ignorais comment nous allions nous en sortir pour nous procurer les Matsot et tout le nécessaire pour la fête. Pour vous dire, nous nous apprêtions à fêter Pessa’h avec des pommes de terre et du thon. J'ai supplié de toutes mes forces Hachem de m’aider. Et en sortant de chez moi, j’ai trouvé à mes pieds une enveloppe sans aucun nom, qui contenait 2000 livres sterling !

Le voisin s’excuse : "Je ne pouvais pas savoir cela. Je suis prêt à rembourser toute la somme mais actuellement, je suis dans l'impossibilité de le faire. Dès que j’aurais retrouvé un emploi et que ma situation financière s’améliorera, je vous paierai avec l’aide d’Hachem."

David appelle monsieur Harrison pour lui raconter toute l’histoire. Le parent d’élève reconnaît sa responsabilité. "Je ne sais pas quelle folie m’a poussée à remettre une somme pareille à un enfant, sans aucune précaution… Vous savez quoi ? Ce n’est pas la faute du voisin, c’est la mienne. Je viens dans la demiheure vous payer de nouveau, mais cette fois-ci en main propre."

David s’émerveille par la manière dont Hachem dirige le monde : une erreur monumentale commise par un homme d’affaires aisé a sauvé un Juif qui a prié de tout son cœur pour avoir de quoi nourrir sa famille pour Pessa’h. Cela illustre tellement bien les propos de Rachi : "Hachem a de nombreux envoyés pour préparer de la nourriture à ceux qui Le craignent !" (Chémot 16, 32) N’oublions jamais de prier Hachem pour toutes nos demandes, surtout pendant Nissan, le mois de notre délivrance !

Alexandre Rosemblum

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Après 210 années d’oppression en Egypte, pendant lesquelles le roi Pharaon réduisit les Hébreux en esclavage, D.ieu décida d’envoyer Moché chez Pharaon pour lui demander de libérer les Siens.

Refusant de leur rendre la liberté, malgré les nombreux avertissements reçus, D.ieu envoya alors sur l’Egypte, 10 terribles plaies qui anéantirent le cœur du pays (bétail, récoltes, etc.).

Dans la nuit du 14 au 15 Nissan de l’année 2448 depuis la création (1313 avant l’ère commune), ce fut la dixième plaie : la mort des premiersnés égyptiens. D.ieu épargna les enfants d’Israël, "sautant par-dessus " leurs maisons.

Pharaon céda enfin, et libéra tous les esclaves hébreux de son pays.

En quittant précipitamment l’Egypte, le pain préparé n’eut pas le temps de lever (c’est pourquoi nous consommons des Matsot pendant la fête).

Comment bien gérer son alimentation

pendant Pessa’h ?

Les fêtes approchent et chaque année la même question : qu’est-ce qu’on va manger ? Voici quelques astuces pour traverser cette semaine en préservant votre bien-être et votre ligne :

• Limitez les Matsot : ne consommez que les quantités requises, car bien que rassasiantes, elles sont riches en calories et fermentent dans l’estomac ;

• Misez sur les légumes : remplissez la moitié de votre assiette de légumes variés, pour vous sentir rassasié et faire le plein de vitamines ;

• Organisez vos sorties : emportez des tupperwares de crudités, ainsi que des oléagineux (noix, amandes…), pour éviter de se jeter sur des snacks bourrés de sel et de graisses ;

• Hydratez-vous : l’eau aide à la digestion et diminue la sensation de faim entre les repas ;

• Proﬁtez des féculents Cachères Lépessa’h : pommes de terre, patates douces et légumineuses (Kitniot, comme les petits pois ou lentilles) sont des alliés de taille pour vos repas grâce à leurs ﬁbres ;

• Pensez aux protéines : poissons, œufs ou viandes maigres vous rassasieront plus longtemps ;

• Préparez vos menus : poisson au four aux fenouils et courgettes, poulet et carottes rôtis au miel, bœuf bourguignon et purée maison, wok de légumes au poulet, boulettes de viande au céleri… Avec un peu d’anticipation, Pessa’h peut rimer avec variété et bonne santé. Alors à vos stylos… Et vos fourneaux ! ‘Hag samea’h !

Sarah Kisielewski

Le peuple, au nombre de 600 000 hommes âgés de 20 à 60 ans, quitta alors l’Egypte en direction du mont Sinaï où il recevra la Torah, 49 jours plus tard : ce sera la naissance du peuple juif. Chaque année, en lisant la Haggada (récit) de Pessa’h, nous essayons de revivre la servitude

de nos ancêtres, qui ont eu le mérite de voir les prodiges de D.ieu et reconnaître Sa grandeur avant de pouvoir être libérés et devenir un peuple. Aujourd’hui également, c’est en se rapprochant de D.ieu que nous connaîtrons la véritable liberté spirituelle...

PESSA’H : signifie "passer au-dessus ". Nous fêtons cet évènement en souvenir de la nuit du 15 Nissan où D.ieu est passé au-dessus des maisons de Ses enfants fidèles et n’a frappé que les premiers-nés égyptiens.

FAIRE DISPARAÎTRE LE ‘HAMETS

Qu’est-ce que le ‘Hamets ?

Tout aliment ou boisson fait à partir de blé, orge, seigle, avoine, épeautre (exemples : pain, pâtes, Whisky, etc.) ayant fermenté, est considéré comme du ‘Hamets. Il est interdit d’en consommer, d’en tirer profit ou d’en posséder.

Comment le faire disparaître ?

En nettoyant minutieusement tout endroit susceptible de contenir du ‘Hamets nous appartenant tel que les armoires, placards, poches des vêtements, sacs et cartables, voiture, locaux professionnels, etc.

VENTE DU ‘HAMETS

Les produits ‘Hamets

N’ayant pas le droit de posséder du ‘Hamets pendant Pessa’h, tous les produits ‘Hamets encore présents dans la maison doivent être déposés dans une pièce fermée à clef ou à défaut, dans des placards fermés (à clef ou par des adhésifs) puis vendus à un non-juif avant la fête. Le Rav mandaté à cet effet, organisera la vente avec le non-juif.

Pour permettre à un Rav compétent de procéder à cette vente, il y a 2 possibilités :

- Soit par internet, directement en ligne : torah-box.com/hamets

- Soit par lettre remplie et signée à la main : renseignez-vous auprès de votre centre communautaire, synagogue ou Rav de proximité, pour vous procurer le formulaire à remplir, dater et signer, et à remettre à la personne compétente qui vous aura été indiquée.

Les ustensiles ‘Hamets

Il suffit de déposer les ustensiles et la vaisselle ‘Hamets (non nettoyés / cachérisés pour Pessa’h) dans un endroit fermé, sans accès direct pendant la fête. La vente de cette vaisselle à un nonjuif n’est pas nécessaire.

LES CONSOMMATIONS PERMISES PENDANT LA FÊTE

La Matsa

Il est vivement recommandé de se procurer de la Matsa Chemoura [fabriquée à la main, si possible], au moins pour les 30 premiers grammes consommés le soir du Séder

Attention : la Matsa commercialisée durant toute l’année n’est pas Cachère pour Pessa’h, à moins que la mention “Cachère Lépessa’h” ne figure sur l’emballage.

Les produits “Kitniot” (légumes secs)

Le riz, le maïs, la moutarde, les légumineuses, comme les petits pois, fèves, haricots et lentilles, ne sont pas ‘Hamets ; néanmoins, nombre de communautés (ashkénazes notamment) ont l’habitude de ne pas en consommer durant Pessa’h. Ceux qui consomment du riz à Pessa’h ont coutume de le trier 3 fois attentivement afin de vérifier l’absence de grains de blé.

Les

fruits frais, viandes et poissons (Cachères)

Ils peuvent être consommés durant Pessa’h à condition d’avoir été préparés selon la loi juive et ne pas être entrés en contact avec des récipients ou des aliments ‘Hamets.

Les produits manufacturés manufacturés et pharmaceutiques

La mention “Cachère Lépessa’h” doit figurer sur l’emballage. Les aliments à base de céréales (et sans contrôle rabbinique) sont ‘Hamets et interdits pendant la fête (pain, gâteaux, pâtes, boissons alcoolisées, etc.).

Tous les produits cosmétiques sont permis [savons, shampoings, dentifrices, maquillages, etc.]. Certains adoptent une attitude rigoureuse ; qu’Hachem les bénisse également. Certains médicaments contiennent du ‘Hamets. Consultez les listes de produits autorisés à Pessa'h

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LA BEDIKAT ‘HAMETS (Recherche

du ‘Hamets)

Jeudi 10 avril 2025

Le 14 Nissan à la sortie des étoiles (cette année le 13 Nissan à la sortie des étoiles soit le 10 avril 2025 au soir), après avoir fait le ménage dans notre maison / voiture / bureau, et procédé à la vente du ‘Hamets, nous devons vérifier l’absence de ‘Hamets à la lumière d’une bougie.

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Recherche du ‘Hamets en 3 étapes :

Préparation de 10 morceaux de pain : 10 petits morceaux de pain de moins de 28 g seront enveloppés dans du papier et éparpillés aux quatre coins de la maison.

Bénédiction et recherche : le père de famille prend une bougie, récite la bénédiction ci-après, puis vérifie (seul ou aidé des membres de la famille) tous les endroits susceptibles de contenir du ‘Hamets.

BAROUKH ATA ADO-NAÏ ÉLO-HÉNOU MÉLÈKH HA’OLAM ACHER KIDÉCHANOU

BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU ‘AL BI’OUR ‘HAMETS.

Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonnés de détruire le ‘Hamets

Une fois la recherche à la maison terminée, il faudra vérifier dans la foulée notre voiture, magasin ou bureau, sans réciter de nouveau la bénédiction et sans parler.

Annulation : après avoir vérifié toute la maison, on annule sans plus tarder, le ‘Hamets qui nous aurait échappé, en récitant la formule suivante :

Kol ‘Hamira Va’hami’a Déïka Birchouti Déla ‘Hazité Oudéla Bi’arté Oudéla Yéda’ana

Leih Livtil Véléhévé Hefker Ké’afra Déar‘a.

On la récitera aussi en français : “Que toute sorte de ‘Hamets et tout levain qui se trouvent en ma possession, que je n’ai pas vus ou que je n’ai pas détruits, dont je n’ai pas connaissance, soient considérés comme inexistants et sans valeur, comme la poussière de la terre”.

On gardera les 10 morceaux de pain dans un sac jusqu’au lendemain matin, afin de les brûler.

LA VEILLE DE PESSA’H

Le jeûne des premiers-nés

Les premiers-nés mâles jeûnent la veille de Pessa’h en souvenir du miracle dont ils ont bénéficié lors de la dixième plaie d’Egypte. Lorsque la veille de Pessa’h tombe un Chabbath (comme cette année [5785/2025]) le jeûne est avancé au 12 Nissan (jeudi 10 avril), les Séfarades suivant la deuxième opinion rapportée dans le Choul’han ‘Aroukh, ne jeûnent pas.

Toutefois il est conseillé d’assiter à un Siyoum (conclusion de l’étude d’un traité du Talmud) pour éviter le jeûne.

Le Bi’our ‘Hamets (Elimination du ‘Hamets)

La veille de Pessa’h (cette année, l’avant veille de Pessa’h soit vendredi 11 avril 2025) on doit brûler avant une certaine heure le ‘Hamets qui reste en notre possession et notamment celui trouvé la veille pendant la recherche du ‘Hamets

Attention ! Cette année, on pourra consommer du ‘Hamets même après l’avoir détruit, jusqu’au samedi 12 avril 2025 au matin.

Le samedi matin avant l'heure limite de possession du 'Hamets on procédera à son annulation en récitant le texte suivant :..... : Kol ‘Hamira Va’hami’a Déïka Birchouti Dé’hazité Oudéla ‘Hazité Dé’hamité Oudéla ‘Hamité Débi’arté Oudéla Bi’arté Livtil Véléhévé Hefker Ké’afra Déar‘a.

Traduction : "Que toute sorte de ‘Hamets et tout levain qui se trouvent en ma possession, que j’ai vus ou que je n’ai pas vus, que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, soient considérés comme inexistants et sans valeur, comme la poussière de la terre."

Le 'Hamets vendu pourra être consommé APRES la sortie de la fête, après s’être assuré auprès du Rav qu’il l’a bien racheté.

2 3

Après Pessa’h, il est interdit d’acheter du ‘Hamets qui était en possession d’un juif pendant Pessa’h s’il ne l’a pas vendu. Un épicier (ou restaurateur) devra montrer à ses clients une copie de l’acte de vente.

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Yom Tov

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Acher

Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Chabbath

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélekh Ha’olam Acher

Kidéchanou Bemitsvotav Vétsivanou Léhadlik Ner Chel Chabbath

Véyom Tov

LIENS UTILES

Don de Kim'ha Dépis'ha : torah-box.com/pessah

Listes produits & médicaments : torahbox.com/Y76A

Haggada gratuite : torahbox.com/GNHH

Grand appel de Torah-Box : torah-box.com/appeldepessah

DATE

Jeudi 10 avril

CALENDRIER DE LA FÊTE

LISTE DES CHOSES À FAIRE

• Jeûne des premiers-nés devancé. Cette année [5785/2025], les Séfarades suivent pour la plupart le 2ème avis rapporté dans le Choul’han ‘Aroukh et ne jeûnent pas.

• Recherche du ‘Hamets avec récitation du premier Kol ‘Hamira

Vendredi 11 avril

Samedi 12 avril

Dimanche 13 avril

Lundi 14 avril

Du lundi 14 avril au vendredi 18 avril

Vendredi 18 avril

Samedi 19 avril

Dimanche 20 avril

• On brûle le 'Hamets restant sauf celui qui sera consommé jusqu'au samedi matin SANS réciter le second Kol ‘Hamira

• Avant le coucher du soleil, on allume les bougies de Chabbath : bénédiction 2

• On arrête de consommer du ‘Hamets

• On récite le second ‘Kol ‘Hamira (avant l’heure limite du brûlage indiquée dans la colonne du vendredi 11/04

• APRES la tombée de la nuit, on allume les bougies de Yom Tov : Séfarades : bénédiction 1 Ashkénazes : bénédictions 1 & 2

• On commence le Séder après la tombée de la nuit

• Premier jour de Pessa’h

• Tefilat Tal (prière pour la rosée).

APRÈS LA TOMBÉE DE LA NUIT :

 Israël : fin de la fête

Après la tombée de la nuit

On commence à compter le 'Omèr

 Autres pays : fin du 1er jour de fête. Début du 2ème jour de fête

 On allume les bougies de Yom Tov à partir d'une flamme existante uniquement : Séfarades : bénédiction 1 Ashkénazes : bénédictions 1 & 2

 On commence le 2ème Séder

 Israël : premier jour de ‘Hol Hamo’ed (demi-fête) – Les Séfarades ne mettent pas les Téfilin

 Autres pays : Second jour de Yom Tov.

• Après la tombée de la nuit, on récite la Havdala sur le vin uniquement.

• ‘Hol Hamo’ed (demi-fête)

• Du lundi 14 avril au vendredi 18 avril, les Séfarades ne mettent pas les Téfilines

• Veille de Chabbath et Yom Tov

• Avant le coucher du soleil, on allume les bougies de Chabbath et Yom Tov : bénédiction 4

Chevi’ï chel Pessa’h (7ème jour de fête)

 Israël : dernier jour de Pessa’h

 APRÈS LA TOMBÉE DE LA NUIT : fin de la fête.

On récite la Havdala habituelle.

 Autres pays : fin du 7ème jour de fête. Début du 8ème jour de fête. Après la tombée de la nuit, on allume les bougies de Yom Tov à partir d'une flamme existante uniquement : bénédiction 1

 Pays autres qu’Israël : dernier jour de Pessa’h (8ème jour de fête)

 Après la tombée de la nuit : fin de Pessa’h

 On récite la Havdala sur le vin uniquement.

En voyage pour Pessa’h : Tout ce qu’il faut savoir

Nous voyageons pour Pessa’h en séjour organisé. Doit-on procéder au nettoyage et à la vérification du ‘Hamets dans notre appartement ? Le séjour est en dehors d’Israël. Que doit-on savoir pour le second jour de Yom Tov ? Mon frère voyage chez ses beaux-parents. La réponse est-elle identique ?

La réponse de Rav Gabriel Dayan

Voici les détails essentiels à connaître :

1

Le nettoyage de la maison

Il n’est pas nécessaire d’y procéder.

2

La Bédikat ‘Hamets

A. Si l’on voyage pour toute la durée de Pessa'h et que l’on ne revient pas chez soi durant toute la fête, il n’est pas nécessaire de faire la Bédikat ‘Hamets chez soi avant de partir en voyage. On se suffira de vendre le ‘Hamets par le biais de la procuration (cf. paragraphe suivant). Par contre, il faudra faire la Bédika là où l’on se trouve durant la fête (cf. paragraphes 7-8). (Michna Broura 436, 32 ; ‘Hout Chani p. 107 ; Halikhot Chlomo - Pessa’h 5, 6).

B. Si on a l’intention de revenir chez soi au milieu de la fête et que l’on quitte le domicile avant le soir de la Bédika (14 Nissan), il est obligatoire de faire la Bédika chez soi mais sans réciter la Brakha.

C. Si on a l’intention de revenir chez soi au milieu de la fête et que l’on quitte le domicile dans la nuit de la Bédika (14 Nissan) ou le lendemain matin, veille de Pessa’h, il est obligatoire de faire la Bédika chez soi en récitant la Brakha au préalable.

3

La vente du ‘Hamets

Il est obligatoire de procéder à la vente afin que le ‘Hamets se trouvant à la maison ne soit pas le vôtre durant toute la fête. Ceci est valable même si vous voyagez le matin de la veille de Pessa’h (Michna Broura 436, 32 ; Piské Téchouvot 436, 3). Il va sans dire que durant toute la fête, il est interdit de pénétrer dans la maison. Pour vendre votre ‘Hamets : www.torah-box.com/hamets

La Bédikat ‘Hamets dans la chambre d’hôtel

Il est obligatoire de procéder à la Bédikat ‘Hamets dans les chambres mises à la disposition des membres de la famille. Pourquoi ? En général, les organisateurs de séjour assurent un bon nettoyage des chambres mais ce n’est absolument pas une Bédika. Le meilleur des nettoyages n’est pas considéré comme une Bédika. Donc si vous arrivez à l’hôtel avant

le soir du 14 Nissan, l’obligation de faire une Bédika en bonne et due forme, avec Brakha, vous incombe.

Il en est de même si vous arrivez sur les lieux après l’heure de l’interdiction du ‘Hamets : l’obligation de faire une Bédika avec Brakha vous incombe dès que vous en avez la possibilité. Il sera interdit de vous promener dans la chambre sans avoir fait la Bédika (Sidour Pessa’h Kéhilkhato, vol. 1, p. 265, 8 ; Piské Téchouvot 437, 1). Bien entendu, dans cette éventualité, elle se fera sans les 10 morceaux de pain qu’il est habituel de cacher. C’est une évidence.

S’il n’est pas possible de brûler le ‘Hamets dans un feu, il est absolument permis de l’émietter dans les toilettes, avant l’heure limite. Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 445, 1 ; ‘Hazon Ich, Ora’h ‘Haïm, 118, 3 ; Or Létsion vol. 3, 14, 2).

Si on se débarrasse du ‘Hamets en le jetant aux toilettes : on retirera au préalable toute enveloppe aluminium, papier ou plastique, pour ne pas causer le moindre préjudice dans les tuyauteries.

Dans tous les cas : le soir de la Bédika, après la tombée de la nuit, et le lendemain matin (avant l’heure limite), il est obligatoire de réciter le Bitoul : l’annulation du ‘Hamets.

Bitoul du soir : "Kol ‘Hamira Va’hami’a Déika Birchouti, Déla ‘Hazité, Oudéla Bi’arté, Livtil Véléhvé [Héfkèr] Ké’afra Déar'a."

Bitoul du matin : "Kol ‘Hamira Va’hami’a Déika

Birchouti, Dé’hazite Oudéla ‘Hazite, Débi’arté Oudéla Bi’arté, Livtil Véléhvé [Héfkèr] Ké’afra Déar’a."

Si vous êtes invité chez un membre de la famille

Si vous êtes invité chez un membre de la famille et que la Bédikat ‘Hamets de la chambre

qu’il met à votre disposition a été faite, vous n’avez plus l’obligation de la faire.

Cependant, il faudra faire la vérification sans Brakha de toutes vos poches, des valises et de vos effets personnels.

Si vous y arrivez avant le soir du 14 Nissan, il est vivement conseillé de demander au chef de famille la permission d’y faire vous-même la Bédika après lui avoir donné une pièce pour "louer" la chambre (Sidour Pessa’h Kéhilkhato vol. 1, p. 265, 8, et fin de 21).

Si vous arrivez dans la chambre d’hôtel PENDANT la fête

En ce qui concerne la chambre d’hôtel : si la Bédikat ‘Hamets n’a pas été réalisée scrupuleusement, et que vous arrivez sur les lieux pendant la fête, l’obligation de faire une Bédikat ‘Hamets en bonne et due forme avec Brakha vous incombe, dès que vous en avez la possibilité. Il est interdit de se promener dans la chambre sans avoir fait la Bédika (Sidour Pessa’h Kéhilkhato vol. 1, p. 265, 8 ; Piské Téchouvot 437, 1). Bien entendu, elle se fera sans les 10 morceaux de pain qu’il est habituel de cacher. C’est une évidence.

Le ‘Hamets que vous trouvez ne vous appartient pas. Vous le placerez dans un coin de la chambre et vous le recouvrirez. Au moment de la "signature du contrat" (avant Pessa’h), il est bien d’avoir une pensée pour le ‘Hamets qui pourrait s’y trouver et refuser catégoriquement d’en devenir le propriétaire, surtout si la location se fait durant ‘Hol Hamo’èd

Il va sans dire que dans une telle éventualité, la Bédikat ‘Hamets doit être faite dans la maison où l’on se trouve au début de la fête.

Un seul jour de Yom Tov ou deux jours ?

Si l’on réside en Israël et que pour les fêtes, on se trouve en dehors d’Israël, il est strictement interdit de faire le moindre travail même le second jour de Yom Tov et même si l’on est seul dans une chambre (Choul’han ‘Aroukh - Ora’h

Comment brûler le ‘Hamets en vacances ?

Le Bitoul

‘Haïm 496, 3 ; Iguérot Moché, Ora’h ‘Haïm vol. 4, 104).

Certains endroits situés en dehors d’Israël sont sujets à discussion. D’après certains décisionnaires, il est possible aux résidents d’Israël, uniquement, d’y faire des travaux durant le second jour de Yom Tov qui ne coïncide pas avec Chabbath. Avant d’agir dans un sens ou dans l’autre, il faut contacter un Rav afin qu’il puisse analyser la situation en fonction des écrits de nos maîtres à ce sujet (Yom Tov Chéni Kéhilkhato, p. 138-139).

Les habits de fête

Il est obligatoire de porter les habits de fête durant le second jour qui est Yom Tov pour les autres.

Havdala - ‘Arvit de la semaine, à la sortie du premier Yom Tov

A la sortie du premier Yom Tov, il faut réciter la Havdala et non le Kiddouch. Il en est de même pour ‘Arvit : on récitera la prière de la semaine avec Ata ‘Honanetanou et Ya’alé Véyavo et non celle de Yom Tov.

Barekhénou – Vétèn Brakha

A la sortie du premier Yom Tov, dans la prière de ‘Arvit, il faudra dire Barekhénou ou pour les Ashkénazes : Vetèn Brakha (Iché Israël, p. 237239).

L’allumage des bougies

A la sortie du premier Yom Tov, il ne faut pas allumer les bougies et surtout ne pas réciter la Brakha

‘Ata ‘Honanetanou - Ya’alé Véyavo

A la sortie du premier Yom Tov, dans la prière d’Arvit, il faut réciter le passage ‘Ata ‘Honanetanou et Ya’alé Véyavo.

Le Hallel

A la sortie du premier Yom Tov, après ‘Arvit, il est interdit de réciter le Hallel car pour celui qui réside en Israël, c’est déjà ‘Hol Hamo’èd.

La Havdala

A la sortie du premier Yom Tov, il est interdit de réciter le Kiddouch, il faut réciter la Havdala. S’il s’agit d’un samedi soir, on récite également la Brakha sur la bougie et les Béssamim

Le Séder

Pour le second soir, il est permis de s’asseoir aux côtés de ceux qui font le Séder, mais il est strictement interdit de réciter toutes les Brakhot de la Haggada

Cha’harit du second jour de fête

Pour le second jour de fête, il faut se rendre à la synagogue pour prier en Minyan avec tous les autres. Mais on récitera la prière de ‘Hol Hamo’èd dans son livre de prières et non celle de Yom Tov. Il faut réciter le Hallel abrégé (avec ou sans Brakha : cela dépend des coutumes).

Les Téfilin

Durant ‘Hol Hamo’èd, on ne porte pas les Téfilin.

Le huitième jour de fête

Pour le huitième jour de fête : tous les travaux sont strictement interdits. On se rendra à la synagogue pour prier avec tous les autres fidèles. Si ce n’est pas un Chabbath, on mettra les Téfilin à la maison avec Brakha et on récitera les trois paragraphes du Chéma’. On retirera les Téfilin avant d’aller à la synagogue. On récitera les prières [Cha’harit et Moussaf] d’un Chabbath classique et non celles d’un Chabbath coïncidant avec un Yom Tov. Donc, on ne récite pas le Hallel

Ceux qui résident en France et qui voyagent vers tout autre pays du monde

Les paragraphes 1 à 7 sont également valables pour ceux qui résident en France et qui voyagent en France ou vers tout autre pays du monde.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire. Rav Gabriel Dayan

Mercredi 09.04.2025 dernier délais pour prise de commande de livraison à domicile

Jeudi 10.04.2025 catering de 9h à 15 heures

Vendredi 11.04.2025 catering de 6h à 14 heures

Hol hamoed du 14 au 17 Avril restauration de 11h30 à 17 heures / de 17h30 à 23h30

Vendredi 18.04.2025 catering de 6h à 14 h

Réception à partir de 20 personnes sur rendez-vous

Tout savoir sur Pessa’h qui tombe à la sortie de Chabbath

Cette année, le premier soir de Pessa’h tombe un samedi soir. Le Rav Gabriel Dayan dresse ici un récapitulatif exhaustif des lois à connaître et de la manière de procéder.

Lorsque la veille de Pessa’h est un Chabbath –le cas cette année - de nombreuses lois ne sont pas appliquées comme une veille de Pessa’h ordinaire :

Les premiers-nés ne peuvent pas jeûner durant Chabbath ; il n’est pas possible de brûler le ‘Hamets durant Chabbath comme à l’accoutumée ; la préparation des plats du soir de la fête doit être terminée depuis le vendredi afin de commencer le Séder dès la sortie du Chabbath ; ceci implique une cuisine déjà cachérisée pour Pessa’h, alors que le pain et les ‘Halot du Chabbath se trouvent encore dans nos maisons ; la question de savoir si les repas du Chabbath doivent être constitués de pain ou de Matsa se pose, vu que

la consommation de ‘Hamets n’est plus possible à partir du début de l'heure limite le jour de Chabbath et que la consommation de Matsa n’est plus permise depuis Chabbath matin ; les repas du Chabbath doivent être terminés avant le début de la 10ème heure de la journée (pour ne pas être rassasié au moment du Séder) ; il n’est plus possible de consommer du pain durant la Sé'ouda Chlichit étant donné que le ‘Hamets est interdit depuis la fin de la 4ème heure, heure limite de consommation, alors que la Mitsva de Sé’ouda Chlichit peut être accomplie uniquement à partir de la fin de la 6ème heure et demie de la journée (mi-journée).

JEUDI 12 NISSAN/10 AVRIL 2025

Jeûne des premiers-nés Recherche du ‘Hamets Annulation du ‘Hamets

Le jeûne des premiers-nés

Lorsque la veille de Pessa’h est un Chabbath, il n’est pas possible de jeûner Chabbath. Le jeûne des premiers-nés est donc devancé au jeudi 12 Nissan/10 avril. Dans les communautés séfarades, on suit la seconde opinion rapportée dans le Choul’han ‘Aroukh et il n’est pas obligatoire de jeûner (Choul’han ‘Aroukh 470, 2). Cependant, certains décisionnaires séfarades conseillent tout de même d’assister à un Siyoum le jeudi, pour éviter le jeûne.

La recherche du ‘Hamets (Bédikat ‘Hamets)

Lorsque la veille de Pessa’h est un Chabbath, on

procède à la recherche du ‘Hamets dans la nuit du jeudi (12 Nissan) au vendredi (13 Nissan). Cette année : jeudi soir 10 avril 2025. Les maîtres de maison premiers-nés qui jeûnent et qui ont des difficultés à faire une Bédika correcte sans manger auparavant pourront consommer les aliments suivants : pain (50g maximum) ; gâteaux (50g maximum) ; fruits (à volonté) ; boissons (à volonté) (Michna Broura 470, 6).

Après la recherche du ‘Hamets : l’annulation du ‘Hamets (le Bitoul)

Après la recherche du ’Hamets, on récite le texte du Bitoul (voir page 33).

VENDREDI MATIN 13 NISSAN/11 AVRIL 2025

Vente du ‘Hamets Se débarrasser du ‘Hamets

Vente du ‘Hamets

Annulation du ‘Hamets

Lorsque la veille de Pessa’h est un Chabbath, la vente du ‘Hamets pourrait être réalisée le vendredi jusqu’à l’entrée du Chabbath, car l’interdiction d’en posséder débute uniquement le Chabbath en journée.

Cependant, certains décisionnaires pensent qu’il est préférable de conclure la vente avant

la fin de la 5ème heure de la journée du vendredi, l'heure limite de possession (pareillement aux autres années), afin que cela n’entraîne pas de confusion. Pour vendre votre ‘Hamets en ligne, rendez-vous sur : www.torah-box.com/hamets

Se débarrasser du ‘Hamets (Bi’our ‘Hamets)

Lorsque la veille de Pessa’h est un Chabbath, la Mitsva de détruire le ‘Hamets est réalisée dans la matinée du vendredi 13 Nissan avant la fin de la 5ème heure, heure limite de possession, excepté celui que l’on consommera durant Chabbath. En cas d’oubli, on le brûle dès qu’on s’en rappelle, tant que l’heure de Chabbath n’est pas arrivée.

Bien que l’interdiction de posséder du ‘Hamets soit en vigueur à partir du Chabbath matin uniquement (et il serait donc possible de le

brûler durant toute la journée du vendredi), il est tout de même préférable de détruire le ‘Hamets avant la fin de la 5ème heure, afin que cela ne prête pas à confusion pour les autres années (Michna Broura 444, 9 et 434, 12 ; Kaf Ha’haïm 444, 22). D’après certains décisionnaires, il est possible d’accomplir la Mitsva jusqu’à la fin de la 6ème heure.

L’annulation du ‘Hamets (le Bitoul)

Vendredi matin, il n’est pas encore possible de réciter le texte d’annulation du ‘Hamets (Bitoul) vu qu’il nous reste encore du ‘Hamets pour la journée du vendredi et les repas du Chabbath. C’est uniquement le Chabbath matin que nous réciterons le second Bitoul, habituellement récité la veille de Pessa’h après s’être débarrassé du ‘Hamets (Michna Broura 444, 9-10 ; Kaf Ha’haïm 23).

Important à savoir

Quelques mesures de prudence

Dans la journée du vendredi, ainsi que durant Chabbath, il ne faut pas consommer de ‘Hamets à proximité d’endroits difficilement accessibles ou difficilement nettoyables. Evitez de manger sur un tapis, des chaises ou des fauteuils. Evitez de donner du ‘Hamets aux enfants en bas-âge (ou bien surveillez-les avec la plus stricte vigilance). Il faut préférer les Pitot aux ‘Halot traditionnelles, ayant tendance à s’émietter.

Allumer une veilleuse de 48h

Le vendredi 11 avril 2025, avant l’allumage des bougies du Chabbath, il faut allumer une veilleuse/bougie qui va durer au moins 26h afin de pouvoir allumer les bougies de la fête à la sortie du Chabbath.

La préparation des repas du Chabbath

Afin de préparer les repas du Chabbath, il est nécessaire de prendre en considération les points suivants :

1. Il est obligatoire de consommer du pain durant les deux premiers repas du Chabbath ;

2. Il est interdit de consommer de la Matsa dans la journée du Chabbath car dans la plupart des communautés, on a l’habitude de ne plus consommer de la Matsa dès le 1er Nissan ;

3. Il faut être assez prévoyant pour ne pas avoir de ‘Hamets supplémentaire car durant Chabbath, la destruction du ‘Hamets n’est pas toujours évidente.

Voici deux solutions, permettant de respecter les exigences précitées :

A. Première solution

1. On se débarrasse totalement du ‘Hamets avant l’entrée du Chabbath.

2. Les repas du Chabbath sont alors constitués de Matsot fabriquées à base de jus de fruit (Matsa ‘Achira) ou de Matsa cuite (Matsot que l’on aura fait bouillir dans l’un des plats consommés ce Chabbath).

Les plats sont préparés dans une vaisselle Cachère pour Pessa’h

3. D’après certains décisionnaires, cette solution est également valable pour les Ashkénazes qui ne consomment pas une telle Matsa la veille de Pessa’h

4. Tous les couverts doivent être Cachères pour Pessa’h.

5. Ceux qui ne consomment pas de Matsa au jus de fruit durant Pessa’h devront choisir une vaisselle jetable pour les repas du Chabbath.

6. Comme pour chaque Chabbath, on s’efforce de préparer un plat chaud ou tout au moins une boisson chaude.

De nombreux décisionnaires pensent que la bénédiction de la Matsa ‘Achira est Boré Miné Mézonot. (Kaf Ha’haïm 444, 11 ; Piské

Téchouvot 444, 3 ; Yalkout Yossef – Kitsour vol. 2, p. 17, 13).

B. Seconde solution

1. Pour être assuré de ne plus posséder du ‘Hamets durant Chabbath, on conserve 60g de pain pour le repas du soir et 60g pour celui du matin.

2. Tous les repas sont préparés et consommés dans une vaisselle Cachère pour Pessa’h. Il est possible d’utiliser de la vaisselle jetable.

3. Afin d’accomplir la Mitsva de faire le Motsi sur deux pains entiers, il est préférable d’utiliser des petites ‘Halot ou des Pitot (préférable, car elles ne font pas beaucoup de miettes).

4. De suite après le Kiddouch, on s’éloigne de la table afin de consommer les 60g de pain avec un légume ou une salade.

5. On se nettoie correctement avant de rejoindre la table.

6. On rejoint la table qui est entièrement Cachère pour Pessa’h afin de terminer la Sé’ouda de Chabbath.

7. Comme pour chaque Chabbath, on s’efforce de préparer des plats chauds ou tout au moins une boisson chaude.

CHABBATH 14 NISSAN/12 AVRIL 2025

Prière du Chabbath matin Heure limite de consommation du ‘Hamets

La prière du Chabbath matin

Se débarrasser des dernières traces de ‘Hamets

On s’efforce de commencer la prière du Chabbath matin, bien avant l’heure habituelle, afin d’avoir suffisamment de temps pour : 1. Prendre le second repas de Chabbath, 2. Se débarrasser des dernières traces de ‘Hamets, 3. Réciter le Bitoul avant l’heure limite.

Limite de la consommation du ‘Hamets

Chabbath matin 12 avril 2025

Chabbath matin 14 Nissan, il est strictement interdit de consommer du ‘Hamets après la 4ème heure de la journée, heure limite de consommation (Choul’han ‘Aroukh 443, 1).

De suite après la prière du Chabbath matin, on s’empresse de prendre le repas afin de pouvoir terminer la consommation du ‘Hamets avant

Le Bitoul La Havdala

l’heure limite. Il n’est pas obligatoire de réciter le Birkat Hamazon avant la fin de l’heure limite.

Comment se débarrasser des dernières traces de ‘Hamets durant Chabbath ?

On se débarrasse des dernières traces de ‘Hamets en les jetant aux toilettes avant la fin de la 5ème heure de la journée (Michna Broura 444, 21 ; 445, 5 ; Or Létsion, vol. 3, 1, 2). Attention !

Le fait de jeter son ‘Hamets dans les poubelles de l’immeuble ou dans le vide-ordure n’est pas considéré comme une destruction !

A noter

Après la 5ème heure de la journée, heure limite de possession, le ‘Hamets devient Mouktsé et il n’est plus possible de le déplacer, même si c’est dans l’intention de le jeter aux toilettes (Choul’han ‘Aroukh 446, 1, 3 et Choul’han ‘Aroukh Harav 444, 13).

L’annulation du ‘Hamets (le Bitoul)

Avant la fin de la 5ème heure, il faut réciter le Bitoul (Voir texte page 34).

Se nettoyer la bouche et les appareils dentaires

Avant la fin de la 5ème heure de la journée, il est recommandé de nettoyer correctement sa bouche ainsi que les appareils dentaires afin d’éliminer toute trace de ‘Hamets.

Sé’ouda Chlichit

On ne peut plus consommer de pain pour la Sé'ouda Chlichit.

Première solution : on consomme au moins 30g de viande ou de poisson.

Seconde solution : on consomme des fruits ou des légumes (au moins 30g).

Troisième solution : de nombreuses personnes ont l’habitude de prendre deux repas constitués de pain avant la fin de la 4ème heure de la journée, le second repas étant considéré comme Sé’ouda Chlichit

Etant donné que d’après la majorité des décisionnaires, il n’est pas possible d’accomplir

la Mitsva de Sé’ouda Chlichit avant la 6ème heure et demie de la journée, il est fortement recommandé de refaire une Sé’ouda après la mi-journée (‘Hatsot), en y consommant de la viande, du poisson, des fruits ou des légumes.

Quatrième solution : La plupart des décisionnaires séfarades pensent qu’il est possible de consommer de la Matsa au jus de fruit (Matsa ‘Achira) Cachère Lépessa’h la veille de la fête. Il est donc possible d’accomplir la Mitsva de Sé’ouda Chlichit en consommant une telle Matsa (Choul’han ‘Aroukh 444, 1).

La Havdala

Le texte de la Havdala est inséré dans le texte du Kiddouch

Conseil : vu l’interdiction cette fois d’éteindre la bougie de la Havdala comme à l’accoutumée, il est bon avant l’entrée de Chabbath de couper la partie supérieure de la bougie de la Havdala, de sorte à ce qu’il ne reste que peu de cire et qu’elle puisse s’éteindre d’elle-même. Bien entendu, cette année, il faudra allumer la bougie à partir d'une flamme existante depuis la veille de la fête ou depuis la veille de Chabbath.

Rav Gabriel Dayan

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Patch nicotine anti-tabac autorisé Chabbath / Pessa’h ?

L’utilisation de patch à la nicotine est elle autorisée à Pessa'h ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Les patchs anti-tabac à la nicotine sont autorisés durant Pessa’h. Il n’y a aucun problème de ‘Hamets

2. Il est préférable de placer le patch avant Chabbath / Yom Tov et le retirer après Chabbath / Yom Tov ; non pas du fait qu’il s’agit d’un médicament (ce n’est pas un médicament !) mais pour éviter trois "problèmes" faisant l’objet d’une discussion parmi les décisionnaires :

a) le décollage de la pellicule du patch ;

b) le collage du patch sur la peau ;

c) retirer le patch risque d’arracher des poils.

3. En cas de vrai besoin, s’il est nécessaire d’en placer durant Chabbath ou Yom Tov et surtout en dehors d’Israël où il y a deux jours de fête qui se suivent ou trois jours chômés qui se suivent (Chabbath précédant deux jours de Yom Tov par exemple), on agit ainsi : avant Chabbath ou avant Yom Tov, on retire la pellicule du patch et on la remet en place sur le patch. Durant Chabbath, on le placera sur le corps après avoir retiré l’ancien patch. Il est bien de raser l’endroit avant Chabbath afin d’éviter d’arracher des poils. (Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 2, 84 ; ‘Arokh Hachoul’han 307, 18 ; Chemirat Chabbath Kéhilkhata 35, 26 ; Min’hat Its’hak 5, 39 ; Or Létsion II, 36, 15 ; Nafchénou Ba’haïm 396-397, note 836 ; 398, 54.)

Pessa’h : chauffer de la nourriture dans un micro-ondes non cachérisé

Je voudrais savoir s’il est permis de chauffer hermétiquement de la nourriture Cachère Lépessa’h dans un micro-ondes non cachérisable pour Pessa’h ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

Il est interdit de chauffer de la nourriture dans un micro-ondes non-Cachère pour Pessa’h. Si l’aliment est fermé hermétiquement, par exemple avec deux sachets en nylon fermés, cela pourra être toléré en cas de force majeure et s’il n’y a pas d’autre solution pour chauffer le plat.

Utiliser mon Koumkoum de l’année durant Pessa’h

Sur le couvercle du Koumkoum que j’utilise toute l’année, je fais chauffer de la nourriture ‘Hamets. L’intérieur du Koumkoum est neutre du fait que chaque veille de Chabbath ou fêtes, je le nettoie au vinaigre et à l’eau bouillante exclusivement. Puis-je l’utiliser à Pessa’h ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Théoriquement, la cachérisation est envisageable, mais, concrètement, cela dépend de nombreux détails qu’il faut connaître. Ils sont trop nombreux et assez complexes pour être retranscrits. Dans certains cas, la cachérisation n’est pas possible !

Ricoré, Cachère Lépessa’h ?

Peut-on consommer du Ricoré ou générique Carrefour à Pessa’h ?

Réponse de Dan Cohen

À Pessa’h, seule la chicorée Leroux est autorisée : torréfiée moulue en grains et nonsoluble. Chicorée liquide en bouteille de 250 ml et 500 ml.

Chabbath : faire passer des choses de la synagogue à un jardin

Une synagogue et un jardin privé sont séparés par un simple mur. Est-il permis de passer des choses pendant Chabbath de la synagogue au jardin et vice versa, en faisant passer des choses au-dessus du mur ? Aucune porte / fenêtre ne permet l’accès d’un domaine à l’autre directement. Si oui, y a-t-il des conditions ?

Réponse de Rav Shimon Griffel

Dans le cas où le jardin et le Beth Haknesset sont entourés d’un mur haut d’un mètre au minimum et que le jardin fait moins de 28 mètres de côté ou toute forme de superficie équivalente, il est permis de faire passer des objets qui étaient dans le jardin à l’entrée de Chabbath vers le Beth Haknesset, et des objets qui étaient dans le Beth Haknesset à l’entrée de Chabbath vers le jardin.

Mais il est interdit de faire passer des objets qui étaient dans une maison à l’entrée de Chabath vers le Beth Haknesset, même s’il est permis de les déplacer vers le jardin, comme dans le cas où ces deux lieux appartiennent à la même personne.

Si le jardin ou le Beth Haknesset ne sont pas entourés d’un mur et qu’il faille traverser une zone qui n’est pas entourée de mur, il sera interdit de faire passer des objets de l’un à l’autre.

S’ils sont entourés par des murs mais que le jardin a une superficie plus grande que celle d’un carré de 28 mètres de côté, s’il s’agit du jardin d’une maison, il sera possible de faire passer des objets, et s’il s’agit d’un jardin seul, cela sera interdit. (Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm 358, 1 ; Michna Beroura 366, 30)

Chabbath & pompe de relevage

Je souhaite déplacer ma cuisine où il n’y a pas d’écoulement. Il faut installer une pompe de relevage. Y a-t-il un problème avec Chabbath et les fêtes ? Y a-t-il un réglage à faire pour pouvoir l’utiliser ou dois-je totalement renoncer à ce projet ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

La seule façon autorisée que je connaisse est de brancher cette pompe sur minuterie.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Quel bazar !

Les enfants, Pessa’h approche, c’est le moment de bien ranger notre chambre et nos affaires, et de prendre de bonnes résolutions pour l’avenir sur notre ménage personnel !

L'HISTOIRE

Alors que Yossi est en chemin vers l’école, il se souvient de ce qu’a dit le maître : celui qui n’apporte pas sa trousse aujourd’hui devra retourner chez lui.

Il y a quelques jours, le maître a voulu distribuer une feuille avec des tableaux à compléter. Il n’a pas pu le faire car beaucoup d’enfants n’avaient pas de quoi écrire. Il a donc demandé à ce que chacun amène son matériel scolaire, en avertissant fermement que les élèves qui viendront sans leurs affaires devront retourner les chercher. Yossi rebrousse donc chemin pour chercher sa trousse. Le problème est qu’il ne sait pas vraiment où elle se trouve. Sur son petit bureau, c’est le bazar. Sur le sol, il règne un désordre inimaginable. Son lit, lui, est loin d’être ordonné. Yossi s’approche de la table et farfouille dans le désordre. Des livres tombent par terre, des feuilles gribouillées suivent le même chemin, des crayons de couleur et des feutres viennent rejoindre le nouveau tas d’objets qui se forme aux pieds de Yossi.

le temps de s’occuper de lui maintenant. Il doit d’urgence récupérer sa trousse ! Il la repère enfin, mais découvre avec stupeur qu’elle est vide. Tous les stylos et crayons qu’elle contenait ont disparu. Où peuvent-ils bien se trouver ?

Sur le sol, il y a un tas de vêtements, des jeux, des chaussures, et bien d’autres objets encore. Il découvre même une pantoufle. Dans la poche de l’une des chemises, il voit un stylo. Par expérience, Yossi vérifie s’il fonctionne. Et bien sûr, le stylo n’écrit pas ! Yossi voit sur son réveil qu’il est déjà très en retard. En enjambant les tas d’objets amoncelés dans sa chambre, Yossi se décourage. Il n’a pas seulement perdu ses affaires d’école à cause de la pagaille qui règne dans sa chambre : une partie de sa tête est aussi en perdition !

Tiens, il vient de trouver le réveil qu’il cherche depuis des jours ! Mais Yossi n’a pas

L'ENSEIGNEMENT

Dans la Paracha de cette semaine, il est écrit : "Hachem parla à Moïse en ces termes : lorsqu’une personne commet par mégarde une faute devant Hachem…" (Vayikra 5, 21)

Pour expliquer ce verset, le Midrach rapporte une parabole de Rabbi Ichmaël (Vayikra Rabba 4, 5).

Un roi possédait un verger avec de magnifiques fruits. Pour les protéger, il plaça deux gardiens : l’un était boiteux, l’autre aveugle.

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

T’arrive t-il de ne pas être ordonné ?

Est-ce que tu as déjà perdu des affaires à cause du désordre ?

Un jour, le boiteux remarqua les fruits et proposa à l’aveugle de les manger ensemble. L’aveugle, ne pouvant voir, accepta. Le boiteux monta alors sur le dos de l’aveugle et cueillit les fruits. Lorsque le roi revint et constata la disparition des fruits, chacun des gardiens nia toute responsabilité. Mais le roi, sage, les assembla comme ils l’avaient fait pour voler, dévoilant ainsi la vérité.

Cette histoire illustre le combat entre le Yétser Hatov et le Yétser Hara’

Nos maîtres montrent l’exemple

Dans le monde futur, Hachem demandera à notre âme : "Pourquoi as-tu fauté devant Moi ?"

L’âme Lui répondra : "Maître du monde, ce n’est pas moi qui ai fauté, c’est mon corps ! Dès l’instant où j’ai quitté ce corps, je suis devenu comme un oiseau pur qui s’envole dans les airs."

Hachem demandera alors à notre corps : "Pourquoi as-tu fauté devant Moi ?" Le corps Lui répondra : "Roi du monde, ce n’est pas moi qui ai fauté, c’est ma Néchama ! La preuve en est que, dès que l’âme m’a quitté, je suis devenu aussi inerte qu’une pierre qui ne peut rien faire, et qui ne peut donc pas fauter." Que fera alors Hachem ? Il prendra l’âme et le corps et les jugera ensemble. Chacun d’entre-nous est tiraillé entre le Yétser Hatov et le Yétser Hara’ Le Yétser Hara’ murmure quelque chose, tandis que le Yétser Hatov’ chuchote le contraire. L’homme ressemble à un cavalier sur son cheval. Il doit choisir s’il veut laisser le cheval (c’est-à-dire le Yétser Hara’) décider où aller et

perdre le contrôle de ses décisions, ou bien s’il préfère laisser son âme diriger ses décisions. Quelquefois, le cheval (le Yétser Hara’) entraîne un enfant à jouer ou à lire plutôt que de ranger sa chambre. L’enfant doit alors essayer de surmonter son Yétser Hara’, de le contrôler, en veillant par exemple à débarrasser sa chambre.

Le Saba de Kelm vint un jour rendre visite à son fils qui étudiait à la Yéchiva de Volozhin. Il voulait savoir s’il travaillait bien. En arrivant, il entra tout d’abord dans la chambre de l’internat où logeait son fils. Puis il sortit de la chambre et retourna directement à Kelm, sans rencontrer son fils ni s’enquérir de ses résultats. Il expliqua son attitude de cette façon : "Lorsque j’ai vu que la chambre de mon fils était propre et rangée, j’ai deviné qu’il avançait bien également dans sa ‘Avodat Hachem et dans ses études."

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, essayons de tenir nos affaires en ordre. Rangeons notre chambre particulièrement bien.

Agneau rôti aux herbes et légumes

Un plat savoureux et convivial, idéal pour Pessa’h : une viande tendre, parfumée aux herbes, accompagnée de légumes fondants au four.

Pour 6 personnes

Difficulté : Facile

Temps de préparation : 20 min

Temps de cuisson : 1h30 à 2h

Ingrédients

• 1,5 à 2 kg d’agneau (épaule rôtie ou côtes)

• 3 à 4 branches de romarin frais

• 3 à 4 branches de thym frais

• 3 à 4 gousses d’ail, émincées

• 4 pommes de terre

• 4 carottes

• 2 oignons

• 2 courgettes

• 3 cuil. à soupe d’huile d’olive

• Sel, poivre

• 100 ml de vin blanc ou

Réalisation

- Assaisonnez l’agneau avec l’huile d’olive, les herbes fraîches, l’ail, le sel et le poivre.

- Coupez les légumes en morceaux et disposez-les autour de la viande dans un grand plat allant au four.

- Ajoutez un fond de vin blanc ou de bouillon pour éviter que les légumes ne sèchent à la cuisson.

- Enfournez à 180°C pendant 1h30 à 2h. Arrosez régulièrement l’agneau avec son jus pour qu’il dore bien.

Astuce

Laissez reposer la viande une dizaine de minutes sous une feuille d’aluminium avant de la découper. Elle sera plus juteuse et encore plus savoureuse.

Pessa’h Cachère Véssaméa’h !

Bon appétit !

Murielle Benainous

"Si tu ignores ce pour quoi tu vis, c’est que tu n’as pas encore vécu."

(Rav Noa'h Weinberg)

Perle de la semaine par