Mémoire HMO-NP : LA COMMUNICATION, VALEUR FONDAMENTALE DE L'ARCHITECTE MAÎTRE D'ŒUVRE

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Julien FAURE

la communication, valeur fondamentale de l’architecte maître d’œuvre Mémoire Professionnel d’Habilitation à la Maîtrise d’œuvre en son Nom Propre

école Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble septembre 2017

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« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » Proverbe africain



Julien FAURE

habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre mémoire professionnel

Agence d’accueil Chabal Architectes 8 rue Charles Testoud 38000 GRENOBLE T. 04 76 47 00 76 F. 04 76 12 25 48 chabal-architectes@chabal.fr Directeur d’étude M. Claude SALERNO, architecte DPLG, enseignant à l’ENSAG Tuteur M. Enri CHABAL, architecte DPLG Composition du Jury M. Philippe DELETRAZ Mme. Marytelle MATEHVOT BUIRON M. Christophe MIGOZZI Mme. Alice FLAVIGNY M. Abdel kader BEN SACI Soutenance Jeudi 28 septembre 2017 à 15h00, ENSA de Grenoble



remerciements


REMERCIEMENTS

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REMERCIEMENTS

À tous les acteurs de ce mémoire

Ce mémoire de fin de formation d’Habilitation à la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre, n’aurait pu être réalisé sans l’aide de nombreuses personnes qui m’ont soutenue, encadrée et conseillé tout au long de celle-ci. Je tiens avant tout à remercier Enri Chabal qui m’a accepté au sein de son agence durant ces quatre dernières années, dans laquelle j’ai pu comprendre par le biais de nombreux échanges et d’expériences la richesse de la profession. Mais aussi pour m’avoir accorder sa confiance à laquelle chacun aspire lors de ses premiers pas dans le monde professionnel. À mon directeur d’étude Claude Salerno pour ses conseils avisés et sa disponibilité. À mes collègues Sophie Four, Claire Simon, Béatrice Bonachi, Martine Estéoule, Malik Ban Aoun, Pierre Maitrejean, Karim Jenhani, Hamdi Aouni, Ludovic Dommanget, François Dewez, et Quentin Fournel pour leur accueil, leur patience, les discussions et les bons moments que nous avons pu partager. De la même manière, mes remerciement vont à Ludovic Viguet, avec qui j’ai aussi beaucoup appris. Ainsi que mes ex-collègues Florence Janot, Constance Vernay-Galiardo, Alexia Tridon, Manon Sayag, Florence Herpin, Gregory Landrau et Véronique Vesval. Ma compagne et ma famille qui m’ont toujours encouragé et soutenu. Mes amis avec qui je partage mes doutes et mes ambitions. Enfin, aux membres du jury, architectes praticiens et enseignants, qui ont accepté de donner de leur temps afin d’accompagner avec bienveillance et confraternité un futur architecte HMONP.

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sommaire


SOMMMAIRE

1.

Remerciement

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2.

introduction

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Mon parcours

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La volonté d’entreprendre la HMONP, quels objectifs ? Le choix de la structure

3.

4.

5.

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une agence

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Portrait de l’agence

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Un statut juridique

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Moyens humains

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Organisation et management de l’agence.

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La gestion des ressources

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savoirs communiquer l’image d’une agence

39

Déterminer et communiquer l’identité d’une agence

40

Des locaux à l’image d’une agence

43

Exporter l’image de l’agence

44

La communication du projet architecturale 51 L’accès à la commande

52

Un projet issu de la communication

56

Un projet muri au moyen de la communication

66


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

6.

entre échanges et prises de décisions

73

La communication, pilier du bon déroulement du chantier

74

Être réactif dans la prise des décisions

79

épilogue

85

Conclusion

86

Retour sur la mise en situation professionnelle

88

Perspective

90

8.

annexes

95

9.

bibliographie

121

10.

table des illustrations

125

7.

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introduction


introduction

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Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

La ville est une matière en continuel essor et renouveau, une matière vivante en constante transformation. À l’image de celle-ci, le monde dans lequel nous évoluons ne cesse lui aussi de changer. Depuis les années 1980, âge d’or de la démocratisation de l’informatique, les technologies et l’imagerie occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien : le début des années 1990 marque la démocratisation d’internet et 2010 signe l’apparition des réseaux sociaux ainsi que le développement des smartphones. Ces avancées technologiques nous poussent en tant que professionnel de la maîtrise d’œuvre à rester “connecté“, à comprendre et à innover sans pour autant oublier un des fondements de notre profession : la communication. Dans la société, communiquer est la capacité que nous avons pour faire comprendre, interagir, informer et évoluer. Ces modes de communication chez l’homme sont indiscutablement ceux qui s’adressent à la vue et à l’ouïe. Ceci aux moyens de différents outils et procédés qui reposent sur la notion de l’échange et du contact. Dans une agence d’architecture, comme dans n’importe quelle entreprise, le rôle de la communication est de vivre ensemble, pour évoluer, perdurer, se faire connaitre et se faire reconnaitre.

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introduction

Lorsque l’on parle de « communication » en architecture, il faut voir au-delà des outils liés à l’imagerie qui ont aujourd’hui prit une place considérable dans notre métier, tels que le développement d’images numérique ou de maquettes 3D numérique dite « BIM ». La stratégie de communication au sein d’une agence d’architecture, ainsi que des différents acteurs de la construction est un élément capital afin de prospérer. Elle reflète le professionnalisme, la philosophie et les valeurs d’une agence. Ainsi, c’est pour être capable de soutenir le titre d’architecte et pour définir quelle pratique du métier je veux avoir, que j’ai entamé ma mise en situation professionnelle. Le projet d’architecture, mais aussi le métier d’architecte maître d’œuvre, s’inscrivent dans un processus de communication, d’échange, de partage et de dialogue. Ils sont les garants du bon fonctionnement d’une agence, mais aussi du bon déroulement d’un projet et de sa qualité finale. Créer des projets est la finalité de l’architecte, et c’est aussi ce à quoi j’aspire. Aux vues de ces évolutions et des changements qu’elles peuvent engendrer, notamment sur la pratique des métiers, la question de la communication en architecture et sur l’exercice d’architecte maître d’œuvre devient inévitable : en quoi la communication est-elle une valeur clés pour l’architecte maître d’œuvre et garante de la qualité architecturale ?

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Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Mon parcours Mes études en architecture ainsi que les stages effectués, y compris ceux issus de ma précédente formation en lycée professionnel spécialisé dans le bâtiment, m’ont permis d’acquérir des savoir-faire et des connaissances variées. Ces études m’ont fais prendre conscience qu’il peut être compliqué de communiquer des intentions et des projets à des personnes qui n’ont pas, ou peu, de connaissances dans le domaine de l’architecture. Elles nous apprennent les bases de l’architecture qui sont : la perception de l’espace, le rapport à la lumière, les matières et les matériaux, le rapport du bâti à l’urbain. Des données que nous apprenons à représenter, à projeter de manière lisible avec un discours clair et un vocabulaire adapté, bien souvent à un public non-initiés. Au cours de ma formation, ma façon de penser et d’exprimer le projet s’est axée autour de trois questions : pour qui, comment et pourquoi ? Donner du sens et tenir ses intentions, en cherchant à mettre toujours au devant l’usager et le paysage dans lequel nous construisons. Toutefois, il m’est rapidement apparu l’envie d’approfondir la théorie par la pratique, au sein d’une agence d’architecture. Comme j’ai pu l’exprimer dans mon protocole de formations1, je ressentais comme un réel décalage entre ce que l’on nous apprend à l’école et l’exercice du métier. Il apparaît clair que nos cinq années d’études ne nous permettent pas d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour être opérationnel après l’obtention de notre diplôme. C’est pourquoi, en troisième année de Licence en parallèle de mes études, j’ai choisi de travailler au sein de l’agence Chabal Architectes. Tout d’abord en tant que maquettiste, puis avec le temps j’ai été assigné à la production d’éléments graphiques pour des concours (élévations de façades, coupes, etc.). Grâce à ce choix, j’ai pu accéder à des notions beaucoup plus rapidement que si j’étais resté à l’école et gagné en maturité et en autonomie. Mais sans pour autant véritablement me poser la question de comment fonctionne une agence d’architecture.

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introduction

CR&ON Architectes Stage 2 mois

Groupe-6 Architectes Stage 2 mosi + CDD

Conférence Dominique Perrault

Baccalauréat professionnel assistant architecte Chambéry (73) Cycle générale Première approche de la culture du projet architecturale

2011/2012 ENSA Clermont-Fd

Licence 1

Chabal Architectes Entrée dans l’agence. Réflexion et apprentissage de la maquette

Grand Atelier de l’Isle d’Abeau Premières expérimetation à échelle 1 avec la brique Studio 3 avec Boris Bouchet Découverte du matériau terre et de la réflexion sur le détails architectural

2012/2013 ENSA Clermont-Fd

Licence 2

Workshop studio Clermont-Fd

Logement collectif Première approche de l’habitat et de ses enjeux

Voyage studio Paris

Chabal Architectes Stage de première pratique + CDD 2 mois

2013/2014 ENSA Grenoble

Projets “déclics“ Les anciens usines de A. Raymond à Berriat & le centre d’art Bastille

Licence 3

Voyage studio Marseille

Nouveau départ

Chabal Architectes CDD 3 mois Grand Atelier de l’Isle d’Abeau Expérimentation et confrontation de l’imaginaire à la réalité : module acier

Grand Atelier de l’Isle d’Abeau Expérimentation et confrontation de l’imaginaire à la réalité : module bois

2014/2015 ENSA Grenoble

Master 1

Voyage studio Londres Chabal Architectes CDD 3 mois Projet de FIn d’Étude La Co-Fabrik : un lieu de partage et d’innovation

Grand Atelier de l’Isle d’Abeau Expérimentation et confrontation de l’imaginaire à la réalité : module terre

Architecture et Cultures Constructives

2015/2016 ENSA Grenoble

Master 2

Architecture et Cultures Constructives

MFLV Réalisation d’une esquisse pour une maison individuelle

Chabal Architectes CDD 3 mois 2016/2017 ENSA Grenoble

MMXS Réalisation d’une esquisse pour une maison individuelle

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HMONP

Mise en situation professionnelle Chabal Architectes

Parcours personnel


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

En intégrant le Master Architectures et Cultures Constructives, dont l’enseignement s’oriente sur une conception qui accorde une grande attention à la dimension constructive, basée sur la connaissance des matériaux, des principes constructifs et le développement durable. Je me suis tourné vers une architecture attentive et respectueuse de son environnement : une architecture qui ne tient pas seulement compte de sa propre présence physique, mais aussi de ses actions et des effets qu’elle peut engendrer. Nous avons avec deux de mes consœurs, abordées ces notions au cours de notre projet de fin d’études3 (PFE) en 2016, lequel portait sur la question de la revalorisation des matériaux comme ligne directrice du projet, dans le cadre du renouvellement urbain de la ZAC Flaubert à Grenoble. Ce projet cherchait à concilier des aspects aussi multiples que la mémoire du site, la dimension durable, le réemplois et la revalorisation d’édifice comme une déchetterie. Le tout, en portant un regard bien veillant sur l’impact et la représentation du projet que pouvaient avoir les futurs les habitants. Au regard de ce travail collaboratif et de l’autonomie que nous avons développé, nous avons surtout mis en application certaines valeurs fondamentales de l’architecture : celles de l’échange et du partage.

La volonté d’entreprendre la HMONP, quels objectifs ? Le choix de réaliser mon année d’habilitation à la maîtrise d’œuvre (HMO), a été un choix réfléchi. Bien qu’ayant travaillé en agence en parallèle de mes études, la pratique du métier d’architecte maître d’œuvre me paraissait encore trop vague. À travers le travail en agence j’ai mis en application mes connaissances théorique, et encore … Si à l’issu de ces cinq années d’études j‘avais acquis les bases de compétences du processus de projet et su me positionner autour d’une

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introduction

éthique claire, je n’avais en revanche que peu de connaissance sur la complexité administrative et contractuelle, de l’aspect financier, de management et de communication qui sont des notions primordiales au métier d’architecte maître d’œuvre. Ce sont ces aspects que je souhaitais absolument comprendre et intégrer avant de me retrouver plongé dans la vie active. La formation d’habilitation à la maîtrise d’œuvre (HMO) permet de confronter l’expérience concrète et réelle vécue en agence, à celle d’un aperçu global de la profession au travers de cours dispensés à l’ENSA et auxquels sont systématiquement conviés des acteurs de la profession (architecte, maîtrise d’œuvre, etc.). Conscient de l’ampleur des notions à aborder, il m’a semblé judicieux de passer par une formation qui combinait et garantissait à la fois une première expérience professionnelle sérieuse ainsi qu’une interprétation globale de la maîtrise d’œuvre, garantie par des cours complets et réguliers. De plus, le contrat établit clairement que le jeune architecte diplômé d’État (DE), doit apprendre. Il a le droit à l’erreur tout en étant acteur de toutes les phases, ou du moins un maximum, du dossier et du travail de l’architecte. Pour autant, ce n’est pas toujours le cas. En effet, les agences répondant toutes à des besoins, des organisations, des effectifs, des attentes différentes et la possibilité de travail ou non en corrélation avec les objectifs de la formation. Entraine inévitablement une disparité des expériences et de la bonne compréhension de l’exercice. Aussi, ces différents créent de véritable sujet de discussions et de débats entre les étudiants, permettant parfois une meilleure compréhension lors des échanges en amphithéâtre. Entreprendre la formation d’habilitation à la maitrise d’œuvre est aussi à mon sens, un moyen de confirmer son engagement professionnel, d’apprendre et de prendre pleinement conscience des responsabilités que constitue l’exercice d’architecte maître d’œuvre. 20

Enfin, j’ai pour objectif à moyen terme de créer une structure en co-gérance et d’y appliquer cette dimension de partage et d’échange qui m’anime et me semble existentiel dans la pratique de ce métier.


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

La structure choisie En premier lieu, avoir choisi l’agence Chabal Architectes me paraissait être une évidence, puisque je connaissais la structure dans laquelle j’avais pu évoluer au cours des quatre dernières années. Je connaissais le personnel, la méthode de travail et l’état d’esprit, mais surtout, on me connaissait : ma manière de travailler, mon implication, etc. Continuer dans cette agence me permettais de pouvoir accéder à d’autres missions et d’approcher le monde du chantier. Qui plus est, l’agence possède des aspects attrayant pour un bon apprentissage de la maîtrise d’œuvre. En effet, elle est de taille relativement importante (14 personnes environ), sa gestion tout comme son organisation sont donc des éléments clés pour le bon fonctionnement de l’agence. Bien que je n’ai pas pour ambition d’entreprendre une étude avec un effectif aussi important, il me paraissait essentiel de bien comprendre la gestion d’une agence de cette taille et du bon management de son équipe. Elle concentre ses projets dans la commande publique sur des projets divers, notamment des établissements recevant du publics (ERP) tels que des gymnases, des écoles, des collèges, des lycées, des médiathèques, des laboratoires de recherches, ou encore parfois des logements ; ce qui me semblait essentiel afin de comprendre comment fonctionne l’accès à la commande et comment y répondre. Pour autant, j’ai dû faire quelques concessions quant à certains critères, tels que le recours à des matériaux bio-sourcés ou encore la volonté d’une production locale, qui n’est pas une volonté de l’agence. Cependant, je me suis reconnus dans l’approche de l’agence qui place l’homme au centre de ses projets : la question de l’accessibilité (sous toute ses formes), qui pour moi rime avec le plaisir du corps, est irrémédiablement lié aux sens de l’être humain et notre manière d’arpenter un bâtiment (la vue, l’ouïe, le touché) c’est aller au-delà de la simple question de l’ergonomie du corps humain, en travaillant sur des contrastes, des couleurs ou encore la texture des matériaux. De plus, les projets ne sont pas réfléchis sans penser à l’exécution des travaux. En effet, l’agence ne souhaitant pas s’arrêter uniquement

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introduction

aux phases d’études, elle effectue des missions complètes, menant souvent, dans leur quasi-totalité, les projets à terme. Cette volonté qui me semble primordial, à pouvoir gérer un projet depuis sa conception jusqu’à sa livraison, correspond à mes convictions. Enfin, c’est aussi la notion d’échange et de partage sur le projet et sa manière de le nourrir, qu’il soit interne ou avec les bureaux d’études, qui m’a conforté dans mon choix pour cette structure. Pour moi, une agence est de toute évidence un travail d’équipe, collaboratif et une aventure humaine. Ainsi au travers de ce mémoire, nous traiterons tout d’abord de la communication d’une agence d’architecture et l’importance de pérenniser son image, quels leviers d’actions permettent de répondre à ces enjeux. L’objectif est la diffusion de ses valeurs, de sa vision, de ses savoir-faire afin de se faire connaitre et de s’ouvrir à de nouveaux marchés. Cette première étape nous permettra de passer à l’accès à la commande, pour qui, comment, et où la communication joue un rôle primordial. Ensuite, nous verrons comment la communication nourrit le projet architectural et les différents outils qui y contribuent. Pour finir, nous nous intéresseront à la communication « in-situ », entre rapidité et prise de décision, en quoi la communication est-elle garante de la qualité architecturale.

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Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

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une agence


une agence

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Fig.1 - Photographie de la cour intérieure de l’agence CHABAL Architectes


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PORTRAIT DE L’AGENCE Chabal Architectes est une agence d’architecture grenobloise, créée par Enri Chabal en 1984, qui se situe dans le quartier Championnet. La structure a connu plusieurs reconfigurations. Dans un premier temps associé à Yves Arnod et Gilles Marty de 1992 à 1994, puis à uniquement à Gilles Marty jusqu’en janvier 1996. Il a par la suite mené son étude seul pendant plusieurs années sous le nom que l’on connaît aujourd’hui, jusqu’à son association en 2001 avec l’un de ses plus anciens collaborateurs, Ludovic Viguet, qui quittera à son tour l’agence en 2015. Le premier projet marquant de l’agence fut Vetrotex à Chambéry (73), concours remporté à vingt-neuf ans, puis la Maison des langues sur le Campus de Saint-Martin-d’Hères à Grenoble (38). Mais c’est avec la construction de l’internat de lycée d’Évian en 1999 qu’à réellement pris corps l’esprit sur lequel est fondé aujourd’hui le travail de l’agence. Celle-ci privilégie une production architecturale avant tout régionale (l’Ain, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère, le Rhône, la Savoie et la HauteSavoie), certaines opportunités la conduisent à aller au-delà de la

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une agence

région (Paris, Marseille, Nîmes…). Aujourd’hui, la structure accueille quatorze collaborateurs et s’organise en équipes de projet de deux ou trois personnes. L’agence mène une quinzaine de projets et participe à une dizaine de concours par an. De fait, la construction d’équipements publics constitue la principale source de commande actuelle de l’agence. Toutefois, face aux enjeux économiques et environnementaux actuels, la commande s’oriente également vers les marchés privés, ce qui permet à l’agence de concrétiser également les recherches menées sur la « construction passive ». Le logement, de plus en plus présent dans les projets, lui permet de mettre en application se savoir faire. L’un des leitmotive de l’agence est que « la créativité de chacun se nourrit de celle de tous »1. Ainsi, cet état d’esprit a été généralisé à l’ensemble des acteurs avec qui l’agence travaille (collaborateurs, bureaux d’études, entreprises...). Sensible à ce principe, non seulement l’agence, mais également ses intervenants extérieurs apportent de nouvelles perspectives aux projets. Plus de précisions sur le site internet : www.chabal.com

un statut juridique Chabal Architectes est une société commerciale d’architecture établie en tant que Société à Responsabilité Limitée (SARL), au capital économique de 50 000€, dirigé par Enri Chabal architecte DPLG.

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N° siret : 38529173700034 N° siren : 385 291 737 N° d’ordre natinoal : S02397 Chiffre d’affaire 2015 : 1 576 287 € Chiffre d’affaire 2016 : 1 033 404 €


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moyens humains

• Enri CHABAL

Architectes DPLG - Gérant de la SARL

• Sophie FOUR • Claire SIMON • Béatrice BONACCHI

Assistante de direction Assistante de gestion Comptable - Ressources Humaine

• Martine ESTÉOULE • Malik BEN AOUN

Conductrice de travaux Conducteur de travaux - OPC

• Pierre MAITREJEAN • Karim JENHANI • Hamdi AOUNI • Ludovix DOMMANGET • Julien FAURE • François DEWEZ • Quentin FOURNEL

Architectes DPLG - Chef de projet BIM Architectes HMONP - Chef de projet Architectes HMONP - Collaborateur Architecte DPLG - Collaborateur Architecte DE - Collaborateur Designer - Référent second oeuvre Dessinateur Projeteur BIM

En complément, de nombreux stagiaires, dont un certain nombre issu de l’école d’architecture de Grenoble, viennent développer en maquette le travail de conception des projets. Leur intervention est avant tout indispensable durant les concours, afin de renforcer l’équipe de travail. Une grande attention est portée sur ses jeunes qui souhaitent en parallèle de leurs études travailler en agence.

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une agence

organisation et management de l’agence Au sein d’une structure de taille importante, l’organisation et la structuration sont des éléments primordiaux. Cette rigueur permet à chacun de connaître son rôle et d’en déterminer les limites. Toutefois, Enri Chabal supervise encore bon nombre de sujets, dont le processus complet des projets. La gestion interne de l’agence (comptabilité, gestion du personnel et administratif) est encore supervisée par Enri Chabal, mais est assurée par les assistantes de direction et de gestion ainsi qu’une comptable. Cette délégation de la gestion interne à des personnalités qualifiées et compétentes assure l’efficacité du travail. En tant qu’assistante de direction, Sophie Four dispose d’un rôle central dans la vie de l’agence. Elle s’occupe avec les architectes de la gestion administrative de l’agence. Comme eux, elle a une vue sur l’ensemble des projets. C’est à son poste que son centralisé les appels, qu’elle répartit par la suite à qui de droit, évitant ainsi que l’information interfère dans le travail personnel des architectes qui ne sont pas concernés. Permettant à ces derniers de se concentrer sur leurs missions principales (la conception et la direction des travaux). Du fait cette organisation, mon approche concernant la gestion administrative et financière d’une agence à été quasi nulle.

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Les architectes collaborateurs s’occupent de plusieurs projets qui leur sont attribués et dont ils suivent, théoriquement, le développement complet. Cette disposition permet en principe de garantir auprès des divers interlocuteurs (maîtrise d’ouvrage, bureaux d’études, entreprises ...) un unique référent. De plus, cela permet de minimiser la perte des informations d’un collaborateur à un autre. Le terme « théoriquement » est employé, car du fait de son effectif, tous les architectes ne réalisent pas de suivi de chantier. Certains gèrent à la fois les phases d’études (début AVP) et le suivi de chantiers, alors que d’autres sont uniquement affectés sur les phases d’études (du concours à la remise des DCE). À noter que ce type d’organisation peut tout aussi bien convenir à certains, alors que d’autres souhaiteraient davantage de polyvalence.


Déclinaisons du logo

Fig.2 - Organigramme de l’agence CHABAL Archiectes

Sophie FOUR Claire SIMON Béatrice BONACCHI

Karim JENHANI- Pierre MAITREJEAN Malik BEN AOUN - Martine ESTÉOULE François DEWEZ

Suivi de chantier - Coordination des entreprises - Design et réalisation du second oeuvre Ajustement des plans suivant les prescriptions des entreprises -

Étudiant(e)s

DÉVELOPPEMENT & AIDES PONCTUELLES

TRAVAUX & COORDINATION POST DCE

Hamdi AOUNI - Ludovic DOMMANGET Julien FAURE - Quentin FOURNEL

Conception des projets architecturaux Production maquette 3D ArchiCAD - BIM Modélisation & production des différentes phases Coordination avec les bureaux d’études

Secrétariat Administratif Agence Administratif projet Candidatures Comptabilité

Charte Graphique de l’agence Chabal Architectes - V1.0 - 02/2014

DÉVELOPPEMENT PROJET & PRODUCTION

Enri CHABAL

Organisation - Coordination - Conception

DÉVELOPPEMENT PROJET & PRODUCTION

ADMINISTRATION

Version couleurs institutionnelles avec la signature : Utiliser cette version lorsqu’il est utile de placer le logo dans un bloc rectangulaire.

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une agence

On trouve également des collaborateurs « subalternes » qui sont embauchés en contrat court puis sollicités lorsque le besoin s’en fait sentir. Cela permet à l’agence d’anticiper et d’optimiser son effectif en fonction de la charge de travail. Ceci est généralement le cas du poste réservé aux étudiants HMO, mais également pour un poste plus ponctuel, utile lorsqu’une force de travail supplémentaire est nécessaire (pour un enchevêtrement de concours par exemple). Puis il y a également les étudiants qui viennent ponctuellement travailler à l’agence. Le second œuvre (plans de calepinages, dessins de mobiliers, détails ...) est réalisé par François Dewez. C’est également lui qui s’occupe de la sélection et de la réalisation des dossiers de candidatures, assisté par Sophie Four et Béatrice Bonnachi. Enfin le chantier est principalement géré par Enri Chabal, mais aussi Martine Estéoule, Malik Ben Aoun, Karim Jenhani et Pierre Maitrejean.

la gestion des ressources On distingue deux types de ressources dans une agence : les ressources intangibles et les ressources tangibles.

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Durant nos cours de HMO, il nous a souvent été répété l’importance capitale de l’archivage, de la conservation des documents écrits comme graphiques pour garantir une traçabilité (si besoin est). Il est intéressant de comprendre que cette notion est autant capitale que chronophage. En effet, dans un premier temps réalisé numériquement, puis par la suite physiquement.


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Les ressources intangibles, ou immatérielles, constitue toute la procédure numérique et informatique de l’agence. Le classement informatique des projets est organisé de manière chronologique, par année et par phases. Chaque affaire possède son propre code, ce qui permet de les reconnaître immédiatement. Il est composé de l’année de démarrage du projet (indiquée AA), suivie de la lettre “P“ et du numéro d’affaire qui lui ait attribué lors de son arrivée à l’agence (indiquée NN). Par exemple, 16P06, correspond à la 6ème affaire de l’année 2016 réalisée par l’agence. L’arborescence de chaque dossier est unique, il se peut que des modifications soient apportées dans le but d’améliorer l’ergonomie de ceux-ci. À l’agence, chaque projet se compose de trois dossiers de base (contrats, études, chantier). Le dossier « étude » comporte les différentes phases d’études définies par la loi MOP (ESQ, APS, APD, PRO, ACT) ainsi que d’autres éléments. Le dossier « chantier » quant à lui contient un premier dossier racine (CR OPC, DET, DPC, DOE, AOR, GPA, Sinistres, Dossier Marchés) à agrémenter au fur et à mesure en fonction des habitudes de classement de chacun. On trouve également d’autre dossier et documents tels que : charte graphique de l’agence, document administratif partagé, procédure et outil, ressources communes, concours. Tout au long de l’année, j’ai réalisé et mis en place un fichier type, un gabarit de départ pour le logiciel ArchiCAD qui est employé à l’agence. Loin d’être totalement achevé, il constitue néanmoins une base de départ commune à l’agence. On trouve y retrouve des éléments récurent comme des cartouches, des objets modélisés et des étiquettes pour les classeurs. Depuis le changement de logiciel destiné à la production architecturale, il y a de ça trois ans, l’agence n’avait pas eu le temps de se pencher concrètement sur ce point. On note aussi l’importance de la communication par email. Ces derniers sont des éléments non négligeables à la productivité d’une agence. Chaque email, transmis et reçu par un collaborateur, est

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une agence

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Fig.3 - Arboréscence dossier de base CHABAL Architectes


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conjointement associé à Sophie Four et Enri Chabal. Cela permet d’une part de suivre le bon déroulement de l’ensemble de la production, mais aussi de, mais aussi d’assurer la communication entre le pôle production et administratif au cas où une information aurait échappée à l’un des collaborateurs. Bien que nécessaires, ces échanges demandent un temps de travail supplémentaire qui s’ajoute à la charge de travail de production. Il constitue un troisième archivage afin de garder toute traçabilité de ce qui a été dit et joint en pièces attachées. Chez Chabal Architectes, les emails sont conservés et archivés sur un serveur, alors que les plans et pièces écrites sont quant à eux enregistrés sur une Dropbox. Toutefois un dossier physique de chacune des phases, qui réunit l’ensemble des pièces (écrites et graphiques) est imprimé. Les ressources tangibles, ou physiques concerne tout ce qui relève de la réalité (pièces écrites, graphiques, financières, matériauthèque, bibliothèque...). La classification reste similaire à celle utilisée pour les dossiers informatiques, soit chronologique et par phase. Des séries de classeurs ornent les étagères des collaborateurs. Ces dossiers permettent de préserver l’historique des réalisations de l’agence. On y retrouve les pièces produites par l’architecte et les bureaux d’études, mais aussi bon nombre de traces écrites, de courriers et autres échanges qui témoignent du déroulement effectif du projet. Lorsqu’une affaire est achevée, l’ensemble des dossiers la concernant est placé en salle d’archives pour une conservation à long terme. De même, une étagère spécialement dédiée aux concours, gagnés comme perdus, est installée à l’étage des collaborateurs. Chaque pochette regroupe l’ensemble des pièces sollicitées lors de la remise de celui-ci. En parallèle, Sophie Four s’occupe dans la gestion administrative et archive de son côté l’ensemble des documents associés (pièces contractuelles, situations de travaux, etc). De son côté, Claire Simon

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une agence

gère les honoraires et les transmet à Béatrice Bonacchi. On trouve également un espace dédié aux différents échantillons de matériaux. Celui-ci est couplé avec le bureau de François Dewez puisque ce dernier s’occupe de tout ce qui concerne le second œuvre, en collaboration avec l’architecte responsable du projet. Elle permet de comparer plusieurs matériaux, ou fournitures, afin de mieux définir les prestations d’un ouvrage, mais aussi d’avoir des échantillons à présenter et proposer aux clients. Celle-ci est régulièrement mise à jour. Il existe aussi d’une bibliothèque large et variée, constituée de revues périodiques, mais aussi de normes et réglementations (sécurité incendie pour les ERP, réglementation d’accessibilité, etc), ainsi que d’ouvrages spécifiques (constructions bois, acier, habitat passif, etc). Aussi, l’agence dispose d’un atelier maquette qui constitue l’une de ses spécificités de conception. Principalement exploitées durant les phases de conception, les maquettes d’études permettent d’avoir une vision d’ensemble du projet dans son contexte. Pour finir, un véhicule de fonction est mis à disposition pour le suivi hebdomadaire des chantiers en cours. Elle dispose également d’un traceur, de deux copieurs A4/A3 et d’une plieuse. Des outils de travail qui permettent à l’agence une production intégrale de ses documents en toute indépendance.

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Une partie du rendement de la production d’une agence dépend de son efficacité à maîtriser l’ensemble de ses ressources, physiques ou numériques. Ceci associé à une analyse de marché préalable garantissent des bases solides. L’analyse sérieuse et juste de ses objectifs ainsi que de ses besoins est l’assurance d’une prise de recul nécessaire et d’une bonne anticipation. Qui plus est, une fois la machine lancée et les habitudes prises, il devient difficile de changer d’avis ou de méthodes.


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savoirs communiquer l’image d’une agence


savoirs communiquer l’image d’une agence

Déterminer et communiquer l’identité d’une agence. Avant de se lancer tête baissée, il essentiel de se poser les bonnes questions. Pour construire ce que l’on souhaite, il faut être capable de défendre une architecture, une vision de la ville et du rôle de l’architecte dans son développement. L’architecture participe à la transformation des sociétés dans lesquelles elle s’inscrit. Selon le philosophe, enseignant et chercheur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Rennes Christophe Camus1, par sa pratique, ses productions et ses discours, nous pouvons dire que l’architecture s’envisage comme un « art social »2 qui allie splendeur, solidité et utilité. C’est un domaine où l’Art et la Technique entretiennent un rapport fort dans le but de répondre à des besoins et des usages bien définis. Déterminer quelle architecture nous souhaitons produire et quel architecte nous souhaitons être défini l’une des premières stratégies à adopter lors de la création de son agence : quels seront les fils conducteurs de notre philosophie et de notre architecture ? Quel public cibler ? Comment y accéder ? Quelle démarche adopter ?

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1 Christophe Camus est un sociologue, enseignant et chercheur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Bretagne à Rennes. Il développe une sociologie de l’architecture saisie à travers ses médiations, communications ou médias.

Mais que fait vraiment l’architecte ? Enquête sur les pratiques et modes d’existence de l’architecture, L’Harmattan, collection « logiques sociales », pages 18 2


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Mais aussi, quel sera notre positionnement, notre éthique, vis-à-vis de cette société en constante évolution ? C’est en répondant à ces questions que nous fondrons notre identité et notre position dans le monde de l’architecture. Il est essentiel de se positionner rapidement afin de définir notre raison d’être et notre impact sur la société. À mon sens, c’est l’un des critères fondamentaux que se doit d’avoir à l’esprit un futur responsable d’agence. L’identité d’une agence et l’architecture qu’elle produit s’établissent dans un discours et une action engagée. Un architecte doit être capable de prendre position sur des débats de société pour soutenir une réflexion qui lui est propre. De cela découleront une production et une clientèle spécifiques attachées aux même valeurs. Ce positionnement, les projets produits et les partenaires choisis confèrent une image à l’agence. Toutefois, il est important de ne pas se fermer aux opportunités et savoir rester ouvert d’esprit, créatif et s’adapter à la société changeante. Comme mentionné quelques lignes plus tôt, l’architecture s’envisage comme un art social puisque par ses interventions sur notre milieu, l’homme bouscule son environnement et par définition son cadre de vie. Il est de notre devoir en tant qu’architecte d’apporter des réponses justes, soutenables et de prendre pleinement conscience des effets de nos actes. Durant mes années d’études en Master à l’ENSA de Grenoble, j’ai appris que le projet pouvait être penser au-delà de la simple dimension écologique, c’est à dire basé sur des énergies propres qui entrainent une baisse des consommations et qui favorise un nouveau mode économique. L’approche « écologique » du projet doit être pensée en lien avec l’économie et les évolutions sociales. La réalisation de bâtiments dans le souci du développement durable, est une des réponses les plus efficaces pour minimiser notre impact sur l’environnement en favorisant quant on le peut, une production et un approvisionnement local. Au cours de ma mise en situation professionnelle dans l’agence

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savoirs communiquer l’image d’une agence

Chabal Architectes j’ai rapidement pris conscience que la “survie“ d’une agence dépend de son positionnement architectural. En effet, le champs d’intervention et l’éthique architecturale qu’elle propose permet de rendre cohérent notre démarche à l’égard du grand public. Dans le cas de l’agence Chabal, le bâtiment est perçu comme « un objet inventif, respectueux de son environnement et des usagers qu’il reçoit en mettant l’accent sur la question de l’accessibilité pour tous »3. Le domaine d’intervention de l’agence est principalement de l’ordre du marché public et plus particulièrement des équipements scolaires. On comprend donc qu’elle a forgée sa singularité au travers d’équipements qui reçoivent un public essentiellement jeune. C’est d’ailleurs à ce moment que l’éthique de l’agence prend tout son sens. En s’adressant à un jeune public, elle doit être capable de communiquer le message et les valeurs qu’elle a souhaité transmettre aussi bien aux futurs usagers qu’à la maîtrise d’ouvrage. Savoir communiquer qui l’on est, ce que l’on fait et comment on le fait, contribue efficacement à la compréhension des valeurs d’une agence et de ce qu’elle est capable de produire. À l’occasion d’une intervention auprès des futurs usagers du groupe scolaire Simone Lagrange4 à Grenoble. Enri Chabal, François Dewez et moi-même avons dû présenter et faire comprendre à se jeune public, mais aussi au corps enseignant et aux parents, pourquoi le projet a été pensé ainsi : dans quel intérêt le projet a-t-il était conçu avec une ossature bois, le type de matériaux utilisés pour répondre aux exigences de la qualité d’air intérieur (QAI), l’orientation des salles de cours… un message à la fois complexe et ludique, basé sur le respect des enjeux environnementaux. En tant que futur responsable d’agence, je perçois l’importance

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Le Groupe Scolaire Simone Lagrange fait partie du projet «presqu’île» à Grenoble, il est situé en lieu et place de l’ancienne fourrière. J’ai participé au concours durant mes années d’études à l’ENSAG. Ce Groupe Scolaire accueillera à la rentrée 2018 408 enfants répartis en 14 classes, dont 5 maternelles et 9 élémentaires.

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Philosophie de l’agence Chabal Architectes : www.chabal.com


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que cela implique de définir clairement et précisément l’identité de son agence et les valeurs de son architecture. C’est elle qui va conditionner nos choix, notre raison d’être en tant qu’architecte et les valeurs que l’on souhaite apporter.

Des locaux à l’image d’une agence. De nombreux intervenants externes sont invités à assister à des réunions, ou des rendez-vous dans une agence d’architecture. Loin d’être un simple lieu de travail, c’est un lieu unique qui doit être capable de véhiculer l’esprit de l’agence. Autrement dit, elle est un support communicatif complémentaire. Ces locaux doivent refléter la démarche et la méthode de travail de cette dernière. Ils doivent véhiculer l’image de l’agence auprès des clients, des bureaux d’études et autres personnes qui s’y rendent. Comme je l’ai l’évoqué précédemment, les locaux de l’agence Chabal Architectes sont situés dans une ancienne chocolaterie, dans un cœur d’îlot végétalisé au centre de Grenoble. Il arrive fréquemment que les locaux soient visités par nos clients ou encore des bureaux d’études. Sa situation ajoutée au travail mené sur l’ambiance intérieure de l’îlot donne une première impression aux visiteurs. Lorsque l’on arrive, on identifie très clairement l’un des outils de travail de prédilection de l’agence : la maquette. Mettre en vitrine cet outil, permet dès l’arrivé sur le lieu de comprendre l’une méthode de travail exploitée par l’agence. Un grand nombre d’entre elles sont exposées sur une double hauteur perceptible depuis la cour en cœur d’îlot, avant de gravir les marches qui conduisent à l’accueil de l’agence et de sa salle de réunion. Dès l’entrée, on trouve une seconde caractéristique propre à l’agence qui est celle de la conception sur-mesure de son mobilier. Cette approche, bien que secondaire, fait valoir un autre aspect de notre compétence, du degré d’implication auprès du client et de l’intérêt pour l’agence de penser le bâtiment au-delà. Dans la salle de réunion,

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savoirs communiquer l’image d’une agence

on remarque un grand tableau où sont régulièrement suspendues différentes planches de concours participant à la mise en scène du lieu et offrant un panel significatif au client sur les productions de l’agence. Au premier étage sous un ancien plafond voûté en brique, à la manière d’une vitrine surplombant la cour intérieure, est installé l’espace concours où l’on trouve l’atelier maquette et l’intégralité des panneaux de concours en format réduis dont une partie est accrochée aux murs. Au dernier niveau, l’espace bureau organisé en « open-space » est scindé en deux parties, dont un bureau privatif pour Enri Chabal. Aussi minime que cela puisse par être, il s’agit d’un détail qui a tout intérêt à être exploité. Il est à la portée de tous, mais demande néanmoins un minimum d’investissement et de temps. L’agence joue un rôle « d’interface » entre la sphère personnelle du concepteur et la réalité de sa production. Elle est le lieu de confrontation de l’idée architectural à divers exécutants, intervenants et des moyens mis en œuvre, c’est-à-dire un lieu qui permet de déconstruire l’activité de l’architecte pour la comprendre.

Exporter l’image de l’agence.

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On saisit tout l’intérêt et l’importance de la communication à partir du moment où l’on s’aperçoit qu’elle occupe une part importante des tâches quotidiennes. Dès lors où l’identité de l’agence est établie, il devient indispensable de définir une stratégie afin de se faire connaître auprès du grand public. Il en convient que cette démarche s’applique pour tous les types d’agences d’architecture, quel que soit le marché ciblé. Il n’existe pas de bons ou de mauvais moyens, les agences d’architecture de toutes tailles exploitent les outils de communication visuels mis à leur disposition pour faire valoir leurs compétences et décrocher ainsi de nouveaux contrats nécessaires à la prospérité d’une agence.


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La réalisation d’un site internet est aujourd’hui l’un des supports visuels les plus exploités, mais aussi le plus adapté. Le réseau internet est omniprésent dans notre quotidien, chez nous, au travail, sur nos tablettes ou nos smartphones. Par conséquent, cela fait du site internet un support de présentation indispensable. L’ergonomie et le design d’un site peu en dire long sur une agence, cela ne dit pas pour autant qu’une agence est inintéressante si son site est obsolète. Cependant, il est synonyme d’une agence « connectée » et consciencieuse de l’époque et de la société dans laquelle elle évolue. De manière générale, les sites internet des agences d’architectures sont tous plus ou moins similaires, certains se laissent vivement aller sur la mise en scène de l’objet. Ils font apparaître un découpage en rubriques où nous trouvons une présentation de l’agence et de l’équipe, qui peut aller de la plus épurée des descriptions à la biographie la plus complète. Cependant, toutes n’exposent pas leur démarche dans leur présentation et se reposent exclusivement sur les supports graphiques. Affirmer un positionnement architectural permet au travers des références présentées de faire valoir un engagement, une image à soigner. Cœur de la communication, la rubrique « projet » où sont classés les productions selon des critères chronologiques, géographiques, programmatiques, puis précisant pour chacun s’ils sont en « concours / concours perdu / étude / chantier / réalisé ». Certains sites ont même une rubrique intitulée « publications », où l’on retrouve des références bibliographiques d’articles de magazines (AMC, à Vivre, Séquence Bois, le Moniteur, etc.), preuve de reconnaissance et de la qualité de leur production. L’entretien et la mise à jour régulière de cet outil perpétuent l’information vis-à-vis des clients, et des autres internautes qui souhaitent s’informer sur les productions de l’agence, de son évolution ou encore son attitude. La question de l’image et de l’identité graphique comme étant un point non négligeable pour une agence d’architecture. Même si cet aspect ne préfigure pas la qualité de la production, elle contribue néanmoins à l’appréciation d’ensemble que l’on peut en avoir. Singulière, l’identité graphique séduit. Elle est synonyme de cohérence et de sérieux.

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savoirs communiquer l’image d’une agence

La carte de visite est un bon exemple. En fonction du graphisme souhaité et de l’impact du logo de l’agence, on assimile rapidement l’agence à un visuel déterminé. De plus, elle est facilement transportable et distribuable auprès des bureaux d’études, clients, entreprises, etc… La production de fiches de références est essentielle. Elles ont pour but de conserver sous forme de plaquette ou de livret, une synthèse des projets de l’agence et sont exploitées en tant qu’outils valorisant notre travail : les photographies sélectionnées, des écrits court, mais précis, des schémas explicatifs, sont autant d’éléments qui permettent une compréhension rapide du projet. Chez Chabal Architectes, l’agence produit en plus des fiches de références, des « listes » de références ou contrairement aux fiches l’agence ne se limite à la présentation des projets réalisés ou en cours de réalisation. Ces listes regroupent l’historique complet de la production de l’agence y compris les concours perdus. Enfin, les plaquettes ou flyers d’inauguration sont un excellent moyen pour diffuser son image. Cet outil se rapproche des fiches de références, ci ce n’est qu’ils sont généralement beaucoup plus épurés et nécessite donc une réflexion plus soutenue afin d’assurer un impact plus important. Celles-ci sont distribuées à chacune des personnes présentes le jour de l’évènement. C’est également l’occasion pour l’agence de se vendre en vue d’élargir son rayon d’action, en rencontrant de nouveaux clients potentiels et de mettre en avant la maîtrise d’ouvrage ainsi que les entreprises concernées.

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L’architecture se doit d’être qualitative et de répondre à un certain nombre d’enjeux (techniques, confort d’usage, solution constructive, environnementale, etc...), elle doit être communiqué au mieux afin d’être comprise du grand public, qu’elle soit vu et compris par ce dernier. Le choix du marché que l’on souhaite aborder en tant qu’architecte n’est pas anodin. Il faut qu’il soit stimulant et cohérant avec la philosophie de l’agence que l’on souhaite être.


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Chabal Architectes

Août 2016

LIVRAISON

1,70 M€ HT │ soit ~ 1000 € HT / m² SHON

COÛT RÉALISATION

SU = 1 566 m² │ SP = 1 604 m² │ SHON = 1 685 m²

SURFACES

BASE + EXE + OPC

MISSIONS

- Architecte mandataire : Chabal Architectes (38) M. ENRI CHABAL & M. QUENTIN FOURNEL - Économiste : PROCOBAT (69) M. FRANÇOIS PERRIN - BET Structure : SORAETEC (38) M. ALAIN BASTIDE - BET Fluides : CET (38) M. CYRIL CANTIN & M .DAVID REBOUILLET - BET HQE : CANOPÉE (38) M. ARNAUD BEAUGEARD - BET Acoustique : EAI (69) M. FRÉDÉRIC DUBOIS - BET VRD Paysage : H2MPC (38) M. HUGUES DE MONTAL - OPC : IBSE (38) M. PIERRE BLANCHEMANCHE

MAÎTRISE D’OEUVRE

- Département de l’Isère (38) - M. MARC COULON : Direction des constructions publiques et de l conduite de projets

MAÎTRISE D’OUVRAGE

ENTREPRISES

Lot 01-Terrassements, VRD, Espaces verts : SMED (38) M. GILLES BATTARD Lot 02-Gros Œuvre : ACQUADRO FAVIER Construction (38) M. CHRISTOPHE FAVIER Lot 03-Clos couvert : SDCC (38) M. ROMAIN COGNET Menuiseries : DUCRET (38) M. DAVID LEONE Etanchéité : PROTECTUM (38) M. MICKAËL WIECZOREK Lot 04-Métallerie : CISM (38) M. ANTOINE MANNINA Lot 05-Menuiseries intérieures bois : GRANDMENUISIER (38) M. HERVÉ GRAND Lot 06-Peinture, Faux plafonds : RBI (38) M. XAVIER MERLET Lot 07-Sols sportifs et tracés : RASTELLO (38) M. CHRISTIAN RASTELLO Lot 08-Carrelage, Faïence : SOGRECA (38) M. STÉPHANE TURI Lot 09-Plomberie, Chauffage, Ventilation : CLIMATSANIT (38) M. FRÉDÉRIC MATHIEU Lot 10-Électricité Courant fort et faible: MONCENIX LARUE (38) M. JACQUES MONCENIX Lot 11-Équipements sportifs, Ancrages au sol : MARTY SPORTS (38) M. BÉRENGER MARTINEZ

En bois certifié BOIS DESALPES TM

Gymnase du Collège d’Allevard

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Chabal Architectes

Août 2016

LIVRAISON

1,70 M€ HT │ soit ~ 1000 € HT / m² SHON

COÛT RÉALISATION

SU = 1 566 m² │ SP = 1 604 m² │ SHON = 1 685 m²

SURFACES

BASE + EXE + OPC

MISSIONS

- Architecte mandataire : Chabal Architectes (38) M. ENRI CHABAL & M. QUENTIN FOURNEL - Économiste : PROCOBAT (69) M. FRANÇOIS PERRIN - BET Structure : SORAETEC (38) M. ALAIN BASTIDE - BET Fluides : CET (38) M. CYRIL CANTIN & M .DAVID REBOUILLET - BET HQE : CANOPÉE (38) M. ARNAUD BEAUGEARD - BET Acoustique : EAI (69) M. FRÉDÉRIC DUBOIS - BET VRD Paysage : H2MPC (38) M. HUGUES DE MONTAL - OPC : IBSE (38) M. PIERRE BLANCHEMANCHE

MAÎTRISE D’OEUVRE

- Département de l’Isère (38) - M. MARC COULON : Direction des constructions publiques et de l conduite de projets

MAÎTRISE D’OUVRAGE

ENTREPRISES

Lot 01-Terrassements, VRD, Espaces verts : SMED (38) M. GILLES BATTARD Lot 02-Gros Œuvre : ACQUADRO FAVIER Construction (38) M. CHRISTOPHE FAVIER Lot 03-Clos couvert : SDCC (38) M. ROMAIN COGNET Menuiseries : DUCRET (38) M. DAVID LEONE Etanchéité : PROTECTUM (38) M. MICKAËL WIECZOREK Lot 04-Métallerie : CISM (38) M. ANTOINE MANNINA Lot 05-Menuiseries intérieures bois : GRANDMENUISIER (38) M. HERVÉ GRAND Lot 06-Peinture, Faux plafonds : RBI (38) M. XAVIER MERLET Lot 07-Sols sportifs et tracés : RASTELLO (38) M. CHRISTIAN RASTELLO Lot 08-Carrelage, Faïence : SOGRECA (38) M. STÉPHANE TURI Lot 09-Plomberie, Chauffage, Ventilation : CLIMATSANIT (38) M. FRÉDÉRIC MATHIEU Lot 10-Électricité Courant fort et faible: MONCENIX LARUE (38) M. JACQUES MONCENIX Lot 11-Équipements sportifs, Ancrages au sol : MARTY SPORTS (38) M. BÉRENGER MARTINEZ

En bois certifié BOIS DESALPES TM

Gymnase du Collège d’Allevard

Chabal Architectes

Omniprésent, le bois est utilisé comme élément de confort acoustique (traitements muraux). 7 Chaufferie 4 Vestiaires sportifs 1 Salle de sports 44x23.5 m paysage environnant le plateau sportif extérieur. Bureau enseignants / arbitres 5 et 2 Salle spécialisée 8 Rue Charles Testoud 38 000 Grenoble matérielintermédiaire, abrite la salle de sport spécialisée. 6 Rangements • Un volume en « dièdre », de hauteur 3 Mur d’escalade Tél. 04failles 76 47 00 76 www.chabal.com sculptées À l’image de grandes dans la masse, les ouvertures dessinent et animent la façade Nord du gymnase. ►

• Un volume haut (7 mètres libre intérieur) en bois, se fissure et s’ouvre au Nord sur le

Chabal Architectes

▲De larges baies diffusent généreusement la lumière naturelle. Les ambiances intérieures s’enrichissent de couleurs, et matériaux chaleureux.

PLAN DU GYMNASE: • Un volume bas en béton, abrite les vestiaires et les locaux de services des aires de jeux.

Le nouveau gymnase du collège d’Allevard, étudié pour minimiser l’impact dans son environnement, se caractérise par sa volumétrie aux lignes simples et épurées :

7 6 : ■ VOLUMÉTRIE

Elle respecte et gère le cycle du bois, en choisissant dès 6le départ la destination des bois en forêt : • Bois d’œuvre pour le bâtiment, 6 2 • Bois d’industrie (papier, panneau), • 3

Certification PEFC

Elle s’est donnée pour objectif de promouvoir l’utilisation en circuits courts des bois issus du domaine forestier alpin français, et par là même, de contribuer à valoriser les compétences de la filière bois locale et de préserver l’emploi dans les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. BOIS DES ALPESTM est une certification de produits et services sous accréditation Cofrac. Grâce à ses garanties, origine des bois et transformation locale (traçabilité à 100%), caractéristiques techniques des produits et respect des normes en vigueur, tout particulièrement en matière d’environnement (bois écocertifiés type PEFC (Pan European Forest Certification), séchés, résistants mécaniquement…), elle dote les collectivités d’un outil approprié à leurs projets de construction en bois local. La démarche BOIS DES ALPESTM est devenue une référence reconnue, qui réussit à créer une chaîne de valeurs optimales entre la ressource et le produit fini, bénéficiant aux territoires et à ses acteurs.

Certification BOIS DES ALPESTM

Une volonté partagée de construire avec les ressources locales certifiées BOIS DES ALPES TM

■ MATÉRIAUX :

■ FONCTIONNEMENT :

paysage environnant le plateau sportif extérieur. Bureau enseignants / arbitres 5 et 2 Salle spécialisée 8 Rue Charles Testoud 38 000 Grenoble matérielintermédiaire, abrite la salle de sport spécialisée. 6 Rangements 3 Mur d’escalade • Un volume en « dièdre », de hauteur Tél. 04failles 76 47 00 76 www.chabal.com sculptées À l’image de grandes dans la masse, les ouvertures dessinent et animent la façade Nord du gymnase. ►

▲De larges baies diffusent généreusement la lumière naturelle. Les ambiances intérieures s’enrichissent de couleurs, et matériaux chaleureux. • Un volume haut (7 4mètres libre intérieur) en bois, se7fissure et s’ouvre auOmniprésent, Nord sur le le bois est utilisé comme élément de confort acoustique (traitements muraux). Vestiaires sportifs Chaufferie 1 Salle de sports 44x23.5 m

PLAN DU GYMNASE: • Un volume bas en béton, abrite les vestiaires et les locaux de services des aires de jeux.

Le nouveau gymnase du collège d’Allevard, étudié pour minimiser l’impact dans son environnement, se caractérise par sa volumétrie aux lignes simples et épurées :

7 6 : ■ VOLUMÉTRIE

Elle respecte et gère le cycle du bois, en choisissant dès 6le départ la destination des bois en forêt : 6 • Bois d’œuvre pour le bâtiment, 2 • Bois d’industrie (papier, panneau), 3 •

Certification PEFC

Elle s’est donnée pour objectif de promouvoir l’utilisation en circuits courts des bois issus du domaine forestier alpin français, et par là même, de contribuer à valoriser les compétences de la filière bois locale et de préserver l’emploi dans les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. BOIS DES ALPESTM est une certification de produits et services sous accréditation Cofrac. Grâce à ses garanties, origine des bois et transformation locale (traçabilité à 100%), caractéristiques techniques des produits et respect des normes en vigueur, tout particulièrement en matière d’environnement (bois écocertifiés type PEFC (Pan European Forest Certification), séchés, résistants mécaniquement…), elle dote les collectivités d’un outil approprié à leurs projets de construction en bois local. La démarche BOIS DES ALPESTM est devenue une référence reconnue, qui réussit à créer une chaîne de valeurs optimales entre la ressource et le produit fini, bénéficiant aux territoires et à ses acteurs.

Certification BOIS DES ALPESTM

Une volonté partagée de construire avec les ressources locales certifiées BOIS DES ALPES TM

■ MATÉRIAUX :

■ FONCTIONNEMENT :

à 16h30

14 nov. 2016

Lundi

à 16h30

14 nov. 2016

Lundi

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Fig.4 - Flyers réalisé pour l’inauguration du Gymnase d’Allevard en novembre 2016 - © chabal Architectes

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entre échanges et prises de décisions

En termes de communication et d’image, tous ces outils que nous venons de voir ne sont en aucun cas à négliger. Ils me paraissent pertinents pour la communication d’une agence, surtout aujourd’hui à l’heure du numérique. Il est important de s’en saisir. Cette stratégie de communication sert à la fois à dire ce qu’on l’on sait faire et comment on le fait. Elle permet de faire connaître et de faire reconnaître la qualité de la production architecturale d’une agence. Des atouts clés pour amorcer un accès à la commande.

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la communication du projet architectural


La communication du projet architecturale

L’accès à la commande Pour qui et comment ? La question de l’accès à la commande est ce qui préoccupe tout jeune(s) architecte(s) ayant monté son agence, comme les agences confirmées. Elle figure comme l’une des préoccupations premières et se caractérise au travers de deux approches qui sont la maîtrise d’ouvrage privée et la maîtrise d’ouvrage publique.

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Dans le premier cas, l’architecte doit faire appel en grande partie à ce que l’on nomme « son réseau », ou encore au travers de publications de ses réalisations, y compris au moyen de son site internet. Dans le second cas, l’architecte qui souhaite accéder à la commande est soumis aux principes généraux du droit public en la matière : au code des marchés publics. Dans le cadre de celui-ci, trois grands principes doivent-être respectés : la liberté d’accès à la commande publique, l’égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures.


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Dans un souci de confort pour la maîtrise d’ouvrage l’architecte doit maitriser la commande, cela se traduit par la présence constante de « références » et donc d’un potentiel construit, mais aussi la notion de « l’humain » qui représente le relationnel. Ainsi pour accéder à la commande et convaincre la maîtrise d’ouvrage, la communication doit actionner chacune de ces variantes. Dans le cadre de la commande publique, les références ont pour but de garantir la capacité de l’agence à pouvoir concourir pour un type d’ouvrage spécifique. Afin de satisfaire la demande formulée par le maître d’ouvrage, l’architecte s’entoure de professionnels spécialisés qui sont les bureaux d’études (fluides, économistes, thermicien, etc), pour constituer une équipe de maîtrise d’œuvre et établir un « dossier de candidature ». À ce stade, l’architecte se trouve alors au même niveau hiérarchique que les équipes concurrentes et doit être rigoureux dans la constitution du dossier, sous peine de voir sa candidature refusée pour non respect du règlement imposé par le maître d’ouvrage. Un dossier de candidature est composé de plusieurs pièces (DC1 / DC2)5. C’est un support de communication visuelle qui joue un rôle extrêmement important. On tenant principalement des photographies ou des images, elles sont décisives pour l’accession au concours. Elles aident le maître d’ouvrage à faire un choix parmi les nombreux concurrents. L’architecte peut choisir de ne pas présenter trois références aux caractéristiques identiques ; il est parfois plus judicieux de présenter 5 La DC1, ou lettre de candidature, est une pièce dans laquelle l’équipe de maîtrise d’œuvre se présente et désigne le mandataire de l’opération pour laquelle il candidate. Cette pièce est généralement accompagnée de pièces dites « pouvoirs » permettant à chaque bureaux d’étude (cotraitants) d’habiliter le mandataire.

La DC2 est un dossier de présentation individuel de chaque membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre, auxquels sont joints plusieurs éléments : historique, moyen humain, moyen matériel, chiffre d’affaires sur les trois dernières années… Il permet à la Maîtrise d’Ouvrage de prendre connaissance de la capacité économique, financière et technique des candidats.

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La communication du projet architecturale

des projets complémentaires qui approfondissent différents points. De même, il est souvent préférable de privilégier les photographies aux images numériques, qui ont moins de poids dans la balance. En effet, une photographie le bâtiment réellement construit par l’architecte. Les gabarits pour les mises en pages sont souvent imposés et fournis dans les dossiers d’appels d’offres, d’où l’importance de ne pas négliger le choix des références et de savoir inscrire l’ensemble dans une charte graphique cohérente et de qualité. Pour la commande privée, la maîtrise d’ouvrage a tendance à privilégier l’architecte qui a réalisé le projet se rapprochant le plus de la forme et de l’esthétique qu’elle souhaite. La confiance est accordée à l’architecte dès lors que celui-ci a déjà fait ses preuves. Pour une jeune agence d’architecture, il n’est pas évidement au commencement d’une carrière de se faire une place sur le marché public ou privé, à cause du manque de références et de réseau. Pour celle-ci, deux solutions intéressantes semblent à envisager. La première serait de miser sur la différenciation comme principal atout, elle doit se faire afin de pouvoir justifier (mais avant tout construire) une spécialisation. Il s’agit d’adopter ce que l’on appel la stratégie « océan bleu ». Il s’agit d’un procédé marketing pouvant être appliqué au champ de l’architecture, l’objectif est de tourner le dos à la concurrence plutôt que de prendre part aux marchés connus (les océans rouge). En ouvrant de nouveaux champs, on devient à la fois promoteur et acteur de référence. L’agence d’architecture grenobloise INCA, est un bon exemple qui revendique cette approche stratégique : Gilles Marty, co-gérant de l’agence, à l’issue d’une expérience qu’il qualifie d’ordinaire6, de la pratique de l’architecture, a re-questionné sa volonté de faire et de ce qu’il souhaitait pour sa nouvelle agence. Repartant de zéro, il 54

Gilles Marty entend par pratique, ou expérience ordinaire, un exercice classique de la maîtrise d’œuvre : répondre à un programme en respectant minutieusement chacune des normes attendues. Plus de précisions sur la pratique et la vision de Gilles Marty sur : www.inca-architectes.com 6


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s’est orienté pour commencer vers une architecture éphémère en réalisant des abris pour site archéologique. Se faisant une place là où l’architecture n’avait que peu sa place et par la même peu de concurrence. L’agence INCA est devenue une référence dans le domaine de l’architecture intégrée dans les grands espaces naturels protégés7. Bien entendu, approcher la pratique du métier de cette façon n’est pas sans risques et peut mettre plusieurs années pour prendre forme. C’est la raison pour laquelle la seconde approche, plus simple et là plus souvent choisi. Elle consiste à ne pas négliger les relations avec ses anciens employeurs. Aussi essentiel qu’existentiel, cela permet une éventuelle association sur des candidatures, qui par la suite peuvent aboutir sur un concours et progressivement constituer un panel de références. L’architecture n’est pas que du visuel, c’est aussi un métier où les relations humaines entrent énormément en considérations. Il s’agit la de la seconde notion que l’architecte se doit d’acquérir. Cette notion de « l’humain » semble plus évidente dans la commande privée, à l’inverse, elle paraît plus délicate dans la commande publique. Souvent associé à la notion de « réseau », il se construit sur la confiance au grès des projets menés ; le point de départ étant bien entendu la confiance accordée lors du premier projet. Cette communication informelle (échanges téléphoniques, réunions informelles, etc.) sont autant d’éléments permettant de rassurer le maître d’ouvrage sur la capacité de communication de l’agence et sa considération vis-à-vis de ce dernier. La pratique de l’architecture est encore inconnue par certains maîtres d’ouvrages. Un projet n’est pas conçu en autarcie par l’architecte mais via sa collaboration avec la maîtrise d’ouvrage et les bureaux d’études. Un projet aboutit se construit au travers d’échanges entre ces différents corps où l’architecte prend le temps d’expliquer ses 55

Explication et historique issu d’un cour HMO dispensé par Gilles Marty à l’école d’architecture de Grenoble lors de la cession 2016/2017. 7


La communication du projet architecturale

choix, les enjeux auxquels il répond et les solutions qu’il envisage. L’architecture est une discipline « intellectuelle sensible », il est fondamental de replacer cette dimension de « l’humain » au cœur de la communication.

Le concours de maîtrise d’œuvre : un projet issu de la communication /// étude de cas : concours de réhabilitation et extension du collège anne frank, saint-just-saint-ambert Une fois la candidature retenue, nous entamons la seconde phase : celle de la conception et donc du concours de maîtrise d’œuvre. La communication prend une tout autre tournure et réuni au cœur des échanges, de nouveau acteurs ; les partenaires qui constituent l’équipe de maîtrise d’œuvre. Nous allons nous intéresser au cas de la commande publique, qui présente un jeu d’acteurs plus complet que celui de la commande privée, en nous appuyant sur l’un des concours auxquels j’ai participé durant ma mise en situation professionnel et dont j’ai été en charge avec un nouvel arrivant (Ludovic Dommanget). Enri Chabal bien sûr étant là pour superviser.

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Formuler une réponse juste, la traduire en une forme, puis enfin en une architecture. Tout ce processus passe par une analyse fine du cahier des charges que l’on questionne jusqu’à la formulation des premières intentions architecturales. On mesure l’importance de bien connaître le programme et de l’avoir bien « épluché », de manière à recueillir le maximum d’informations nécessaire pour répondre aux attentes de la maîtrise d’ouvrage. La visite de site est un moment clefs dans la phase d’un concours. Elles permettent de s’immerger dans le lieu pour le comprendre, comment il vit, le comportement des usagers, les relations avec le contexte bâti et paysager, les différents flux, etc… De plus, elle représente un temps où l’on peut échanger avec la maîtrise d’ouvrage et peut-être même les futurs usagers, ce qui fait


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de cette visite un instant privilégiée et opportun pour aller au-delà des attentes mentionnées dans le programme du concours. C’est l’opportunité pour l’architecte de montrer son intérêt pour le projet et le confort de l’usager en posant des questions, sonder la maîtrise d’ouvrage sur certains aspects du programme. Généralement ces questions sont évoquées devant l’ensemble des concurrents. Aussi, les équipes de maîtrise d’œuvre sont tenu de poser des questions à la maîtrise d’ouvrage ; des séries de questions pouvant aller de une à trois réitérations. Afin d’être plus pertinent dans nos questions, il est indispensable que les bureaux d’études s’imprègnent aussi du programme dès le début. Les réponses sont communiquées par emails, ou transmises en direct lors d’une éventuelle visite de site organisée par la maîtrise d’ouvrage. Une fois la date limite passée, les questions ne sont plus recevables. Dans le cadre du concours de réhabilitation et d’extension du collège Anne Frank à Saint-Just-Saint-Rambert, mené à l’agence avec Enri Chabal, ce fut une occasion pour moi d’expérimenter cette approche. À l’issue de cette rencontre, nous avons cerné les désirs de la maîtrise d’ouvrage, parfois encore inconnu car non énoncé dans le programme. Aussi nous avons pu diriger notre réflexion afin de répondre au mieux aux besoins de la maîtrise d’ouvrage. Or certains points n’auraient pas été abordés sans cet entretien. L’analyse du comportement de la maîtrise d’ouvrage face aux questions apporte des indications qui nous permettent d‘orienter les positions architecturales à adopter. De même que se rendre sur le site avec certains bureaux d’études permet d’échanger « in-situ » et d’apporter des pistes de réflexions auxquels nous n’aurions pas immédiatement pensées. Si l’architecte reste maître du projet architectural et de l’expression du bâtiment, il est reste indispensable d’établir un dialogue avec les équipes des bureaux d’études. Une implication nécessaire qui apporte une réponse constructive, technique et économique au projet en conservant le langage architectural voulu. L’agence Chabal Architectes mobilise les bureaux d’études dès le début du concours via de réunions hebdomadaire. Bien que cela semble être une évidence, toutes les agences n’adoptent pas cette

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La communication du projet architecturale

attitude dès le début d’un concours et préfèrent communiquer par mails ou téléphones puis se rencontrer deux ou trois fois. Faire intervenir ces derniers dès les prémices d’un projet permet d’échanger pour trouver ensemble des solutions afin de garantir une bonne qualité architecturale, visuelle et technique du projet. Bien entendu il n’est pas nécessaire de voir chaque semaine tous les bureaux d’études, mais d’après mes expériences au sein de l’agence, je maintiens qu’une rigueur sur la mise en place d’échanges hebdomadaires apportent beaucoup aux projets ; certains bureaux d’études soumettent des solutions novatrices qui offrent une véritable plus value aux projets. À ce moment du projet, s’entame un long processus d’aller retour entre le dessin sur calque, l’ordinateur et la maquette. Lorsque l’on parle de maquette aujourd’hui, il devient important d’en préciser le car les compétences et les moyens informatique ont évolués. Il est de plus en plus courant depuis ces dix dernières années d’entendre parler de maquette 3D8 ou de maquette BIM9. Il faut bien différencier ces deux notions car bien que similaires, elles n’ont pas la même finalité. La maquette carton tombe quant à elle tombe progressivement dans la désuétude au sein des agences. Bien que ces trois types d’objets soient des supports de communication, la maquette carton est un outil encore d’actualité car elle offre une vision d’ensemble sur le projet. Contrairement à un fichier numérique projeté sur un écran, la maquette carton reste un élément tangible autour duquel il est aisé lors d’une réunion de pouvoir discuter. J’ai ressenti l’efficacité de cet outil tant dans son approche pour la

8 Une maquette 3D est une maquette numérique, crée sous informatique qui ne circule qu’en interne au sein de l’agence.

BIM, ou Building Infomation Modeling, est une maquette 3D, dite intelligente, qui au travers d’un processus d’échanges entre les différents acteurs de l’équipe de maîtrise d’œuvre. Elle permet de concevoir et d’analyser un projet en temps réel, elle permet à la maîtrise d’œuvre de prendre les meilleures solutions avant le démarrage des travaux.

9

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1

2

3

4

59

Fig.5 - Évolutions de notre réfléxion en maquettes du Collège de Saint-Just-SaintRambert pendant le processus de conception : de haut en bas - © chabal Architectes


La communication du projet architecturale

1

2 60

Fig.6, 7 - Perspectives aériennes de la maquette 3D, remise pour le concours du Collège de Saint-Just-Saint-Rambert : illustration 1 Vue nors-est ; illustration 2 vue sud-ouest © chabal Architectes


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conception, qui soit dit en passant nous à permis de faire valoir un parti pris fort auprès de Enri Chabal qu’il était difficile de percevoir sur la maquette 3D, au travers des échanges que nous avons pu avoir avec les bureaux d’études lors des réunions : pas de volumes détaillé, des éléments simples qu’il est facile de retravailler sur place. La définition d’une proposition architecturale basée sur la compréhension et la valorisation de certains éléments clés du site, mais aussi du programme sont primordiale en terme de communication. Avec une maquette carton, le maître d’ouvrage doit être en mesure de comprendre la démarche de l’architecte dès le premier coup d’œil. Lorsque les bases et les intentions sont fixées, le projet s’affine et se dirige progressivement vers son niveau de rendu. Illustrant la synthèse de la proposition architecturale, les éléments de rendu doivent attirer l’œil et donner envie. L’organisation des planches, à savoirs leurs contenues, leurs orientations et formats sont généralement renseignée dans le règlement de consultation (R.C) du concours, ce qui finalement ne laisse que peu de liberté à l’architecte. D’où l’intérêt dès le début du projet de commencer à organiser les planches, par rapport au nombres d’éléments à ordonner ou leur dimension. Anticiper la mise en page peu révéler un potentiel problème sur l’organisation des éléments sur les planches10. Il est indispensable de bien s’organiser afin de réserver un temps à la production du rendu. La part graphique des panneaux et la qualité des images sont autant d’éléments auxquels les membres du jury sont sensibles. Une bonne communication graphique permet à ces

Lors du concours à Saint-Just-Saint-Rambert, nous nous sommes trouvés confrontés à ce problème de mise en page, car nous ne l’avons pas pris en considération suffisamment tôt. Nous nous sommes retrouvés avec des difficultés pour organiser nos planches (la planches n°1 été trop chargé, la n°2 pas assez). Le temps des questions réponses étant terminé, il nous était impossible de pouvoir demander une éventuelle réorganisation à la Maîtrise d’ouvrage. Nous avons donc dû optimiser nos éléments sans pour autant dénaturer nos panneaux.

10

61


La communication du projet architecturale

derniers d’entrer dans le projet et de se l’approprier plus facilement. La qualité des pièces écrites joue aussi un enjeu majeur dans un concours, c’est grâce à celles-ci que l’équipe de maîtrise d’œuvre explique le projet. Des pièces importantes aux yeux de la maîtrise d’ouvrage car ils apportent des renseignements plus techniques qui ne peuvent être décris dans les pièces graphiques. À titre d’exemple, dans le cadre du concours à Saint-Just-Saint-Rambert, intégrer un planning prévisionnel de type « Gantt »11 n’aurait pas vraiment été des plus esthétique sur un panneau A0. Pour autant, il apporte d’importants renseignements à la maîtrise d’ouvrage du fait qu’il s’agisse d’une opération en site occupé, comment le chantier va-t-il être mis en œuvre dans le temps tout en assurant la continuité et le bon fonctionnement de l’établissement durant le chantier. On constate alors que l’expression de l’architecture n’est pas uniquement graphique, le texte représente un moyen de valorisation du projet. Dans le cadre d’un concours publique ou l’architecte ne peut s’exprimer en personne, le rapport entre texte et images montre et font l’architecture. Elle suscite des mots qui la renforce et qui l’explique à des interlocuteurs perdus dans un espace qu’ils ne maîtrisent pas, qu’ils n’habitent pas encore. Si le visuel est omniprésent et souligne la nécessité conceptuelle de l’imagerie, c’est pourtant le « verbal » qui assure la fonction performative et assure l’appropriation du projet. Autrement dit, l’architecture a besoin de s’énoncer verbalement12. Pour être révéler au-delà de

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11 Le planning « Gantt », ou diagramme de Gantt, est couramment utilisé en gestion de projet, est l’un des outils les plus efficaces pour représenter visuellement l’état d’avancement des différentes activités (tâches) qui constituent un projet. La colonne de gauche du diagramme énumère toutes les tâches à effectuer, tandis que la ligne d’en-tête représente les unités de temps les plus adaptées au projet (jours, semaines, mois etc.). Chaque tâche est matérialisée par une barre horizontale, dont la position et la longueur représentent la date de début, la durée et la date de fin ; http://www.gantt.com/fr/

Mais que fait vraiment l’architecte ? Enquête sur les pratiques et modes d’existence de l’architecture, L’Harmattan, collection « logiques sociales », pages 215 12


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sa représentation et de son « esthétique », l’architecture à besoin d’être qualifiée et justifiée par un discours verbal qui la qualifie. On retient que dans le cadre d’un concours, la qualité seule des éléments graphiques et tout aussi importante que la qualité des éléments écrits. C’est aussi ça être architecte, s’est avoir une maîtrise du discours juste sur sa production architecturale.

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La communication du projet architecturale

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Fig.8 - Planches concours du Collège de Saint-Just-Saint-Rambert - © chabal Architectes


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Fig.9 - Planches concours du Collège de Saint-Just-Saint-Rambert - © chabal Architectes


La communication du projet architecturale

Les phases d’études : un projet muri au moyen de la communication /// étude de cas : réaménagement d’ancien locaux d’enseignement en atelier pâtisserie, sepr ii, lyon Lors du développement d’un projet et après désignation du lauréat d’un concours, le projet va murir au sens technique et concret au travers de différentes phases qui vont suivre. À la fois mandataire de l’équipe maîtrise d’œuvre, l’architecte doit représenter, coordonner et diriger. À ce titre, il est l’interlocuteur privilégié et conseiller principal du maître d’ouvrage, il reste de ce fait garant de la qualité architecturale du projet fini.

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Durant les missions d’Avant Projets Sommaire (APS) et d’Avant Projet Définitif (APD), celles-ci s’établissent encore sur un niveau de dessin de type esquisse ; elles permettent au maître d’ouvrage d’apporter encore des changements avant d’arrêter définitivement le programme, en prenant en considération aussi la dimension économique. À ce moment, la diplomatie et la pédagogie sont les maîtres mots que l’architecte doit mettre en œuvre par rapport au maître d’ouvrage. Ce dernier doit se sentir compris, respecté et écouté par l’architecte. Le but avoué n’étant pas de se faire absolument apprécier par le maître d’ouvrage, autrement il suffirait simplement à l’architecte d’exécuter chacune des volontés de ce dernier, ce qui paradoxalement serait contraire à l’éthique de la profession, mais bien de faire preuve d’une rigueur objective à l’égard de la qualité du projet et de coopérer de façon constructive. Il est essentiel de conserver les concepts architecturaux de l’esquisse et d’avoir une démarche de progression plutôt que l’inverse. L’architecte à un devoir de conseil et s’est à lui qu’incombe cette tâche, dans le but de protéger et de défendre les intérêts du maître d’ouvrage ainsi que la qualité architecturale du projet. Ainsi, l’architecte doit avant tout entendre et assimiler les attentes du maître d’ouvrage et faire comprendre à ce dernier ce qui est faisable en fonction des facteurs en jeu, puis les magnifier ultérieurement par la contrainte pour faire de l’ouvrage quelque chose « d’unique ». Durant mon année de mise en situation professionnelle, c’est avec


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le projet de réaménagement d’anciens locaux en atelier de pâtisserie pour la SEPR II (Société d’Enseignement Professionnel du Rhône) à Lyon, que j’ai eu l’opportunité d’entreprendre toutes les phases d’études. Bien que ce ne soit pas un cas d’étude type « lauréat de concours », la situation est donc quelque peu différente mais l’approche reste identique. Il s’agit d’un bâtiment que l’agence à réalisée en 2013. Le directeur de l’établissement (le maître d’ouvrage), souhaite aujourd’hui réaménager d’anciens locaux qu’il juge peu utiles en un atelier d’apprentissage pour la pâtisserie. Lors de l’entrevue le maître d’ouvrage avait des idées bien définies voire arrêtées. Après avoir écouté ce dernier, nous lui avons fait comprendre qu’il ne devait pas s’enfermer sur ses idées car celles-ci pour des questions de pratiques et de sécurité ne fonctionneraient peut-être pas. À l’issu d’un travail collaboratif avec le bureau d’étude cuisine, nous avons développé trois scénarios différents dont celui du maître d’ouvrage, que nous avons présenté et expliqué. Le maître d’ouvrage à part la suite retenu l’une des propositions qui répondait le plus à ses attentes. Le scénario retenu ma semblé être le plus judicieux, car en plus de la réflexion ergonomique recherché en plan, nous avons fait en sorte de démolir le moins d’éléments existant afin garantir une économie sur le projet. Cette économie a par la suite permis de favoriser des matériaux, ou éléments de meilleurs qualité. À ce stade de conception, il est indispensable que les bureaux d’études soient impliqués, s’ils ne l’ont pas déjà été au moment du concours. Comme mentionné dans la précédente partie, plus les bureaux d’études interviennent en amont dans le projet, plus il est possible d’anticiper les événements afin d’apporter des solutions pour garantir la qualité du projet. Pour cela, des réunions hebdomadaires sont mises en place avec l’équipe de maîtrise d’œuvre afin d’évoquer les questions d’ordre constructives, techniques et économiques. On s’aperçoit d’ailleurs qu’au cours de ces réunions l’économie du projet est constamment sollicitée, puisque remise en question par rapport aux décisions qui sont envisagées. On prend alors pleinement conscience que l’économie finalement influe sur le projet, la créativité

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La communication du projet architecturale

le constitue et le budget la contient. C’est à cet instant que la communication entre l’architecte et les bureaux d’études devient concrète car chacun doit apporter ce que l’autre attend pour satisfaire les envies du maître d’ouvrage, la moindre modifications d’un bureau d’étude pouvant avoir des conséquences sur le coût, l’esthétique ou les procédés techniques de mise en œuvre. Ils doivent trouver ensemble les meilleures réponses afin de définir une estimation prévisionnelle du coût des travaux, puis passer du rêve à la réalité ; de tenir l’image du projet. Après validations des études d’avant projet, celui-ci entre dans la phase de projet (PRO). Cette étape vient concrétiser la conception générale du projet. Au cour de celle-ci, les bureaux d’études doivent produire des pièces écrites tels que les cahiers des clauses techniques particulières (CCTP) qui décrivent les opérations par lot à réaliser, mais aussi les décompositions des prix global et forfaitaire (DPGF). Les éléments graphiques se précisent. Des premiers détails constructifs (mais non définitifs) sont élaborés, afin de communiquer, lors de la consultation des entreprises, les choix de l’architecte concernant la mise en œuvre de certains éléments. De cette manière la technique ne modifie pas le langage architectural souhaité. Il est important de bien garder en tête les objectifs et les intentions architecturales fixées aux cours des précédentes phases. Après réception des documents graphiques réalisés par les bureaux d’études, l’architecte dessine à une échelle plus importante ses éléments croisés à ceux qu’il a produit. Ces plans synthétisent toutes les informations transmises par les bureaux d’étude. Les informations renseignées sur ces derniers seront alors retranscrites et simplifié pour une meilleure compréhension du maître d’ouvrage. 68

Le chiffrage du projet se fait sur l’ensemble des documents graphiques produits et permet d’élaborer progressivement le dossier de consultation des entreprises (DCE). Ce dossier révèle la nature, la qualité et les limites de prestation d’une entreprise, dans le but


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d’établir une offre pour les travaux à réaliser. Il est important pour une jeune agence de ne pas tomber facilement dans le piège de l’entreprise la moins disante : la moins chère. En effet, parfois les entreprises qui proposent le tarif le moins onéreux ne fournissent pas une qualité de travail convaincante. L’architecte se doit de veiller à cela pour assurer la bonne qualité de son bâtiment. De nombreuses pièces sont à fournir au moment de la consultation des entreprises telles que les plans architecte, plans structure, plans fluide, plans électricité, plans VRD, etc… et bien entendu des pièces écrites telles que l’acte d’engagement, règlement de consultations des entreprises et les clauses administratives particulières. Dans le cadre de l’opération de la SEPR, l’approche a été identique à un détail près : étant dans le cadre d’une opération de réaménagement, dont la destination d’usage reste là même (enseignement), nous devions réaliser des pièces graphiques de démolition et de construction. Il était important de signaler sur ces documents ce que nous conservions ou non, à la fois au travers d’un code couleur mais aussi de légendes qui se réfèrent aux CCTP dans le but de faciliter la compréhension entre les pièces écrites et les pièces graphiques. La lecture des CCTP est un passage obligatoire afin que les documents fassent sens entre eux. Aussi, j’ai constaté au cours de ce projet, que la communication, en dehors des réunions hebdomadaire, n’était pas toujours bien entretenue entre les bureaux d’étude. Il est aussi de notre devoir en tant qu’architecte de pallier ce problème. Il est important, lors de la remise d’un DCE, que les pièces écrites et graphiques soient cohérentes entre elles, il en va de l’image et de la crédibilité de l’agence vis-à-vis de la maîtrise d’ouvrage. Aussi, l’architecte de par sa connaissance globale du projet, sa formation et son rôle de mandataire, assure la synthèse des différents documents remis par les bureaux d’études. La maître d’ouvrage doit présenter son accord pour la constitution du dossier. L’architecte conseille le maître d’ouvrage dans le choix du mode de passation des marchés de travaux (AMT / ACT), l’assiste pour la constitution de la liste des entreprises à consulter,

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La communication du projet architecturale

CRÉ

4 Toiture terrasse végétalisée avec isolation de 20cm en polyuréthane

Voile en aluminium perforé pour occultation chaleur

Lot 01 Démolition - maçonnerie Dépose de plafonds suspendus

Isolant de 90mm en laine de roche en tête et contre acrotère

+7.82

+7.82

+7.08

AUTEUR

LISTE D

Toiture-terrasse

33

33

33

20

20

7

62

245

54 20 33

DATE

Acrotère

54

+7.70 +7.43

D

Niveau ± 0.00 = 176.40 NGF

INDICE

Bande neutre de protection lourde

100

70

200

71

MAITRE D'OUVRAGE : SEPR - École de 46 rue du Professeur Rochaix, LYON Cedex 03 Tel : 04 72 83 27 27 Mail : accueil@sepr.edu

280

230

260

MAITRISE D'OUVRAGE

280

Lot technique Dépose des chauffages radiants

150

7

34

Bande rive et sous-face en tôle acier prélaqué

Lot 01 Démolition - maçonnerie Démolition habillage BA13 des lanternaux y compris ossatures primaires et secondaires

Lot 01 Démolition - maçonnerie Dépose de revêtement de sol type PVC

37

100

R+1 +3.54

47

37

27

Directeur des finances, des moyens généraux et de Tel : 04 72 83 27 65 Mail : h.millard@sepr.edu

Descente EP

SALLE DE TRAVAIL

37

RUE DES METIERS

52

CHARGÉ D'OPÉRATIONS : M. MILLARD Lot 01 Démolition - maçonnerie Dépose de l'habillage phonique en BA13 du réseau technique latéral, avec conservation des ossatures

37

Jouée plâtre rampante

SAS Faux plafond acoustique démontable , pose en "opus incertum", mixe de dalles

Grille VH

Faux plafond acoustique démontable 600x600

Capot isolé en tôle laqué Soffite acoustique plâtre perforé + laine + peinture 354

Menuiseries en bois-alu

170

Ouvrant à souflet motorisé

Tablette en bois

311

280

290

Poteaux en V Douglas 220x220mm Plots béton

Rideau séparatif REPOS

80

Menuiseries en bois

BUREAU DU SURVEILLANT

OPC : AXE INGÉNIERIE - M.CASTET

RUE DES METIERS

±0.00

-0.02

=176.40NGF

=176.38NGF

13

2

15

20

-0.02

97, Allée Alexandre Borodine - 69800 SAINT-PRIES Tel : 04 37 28 18 28 - Fax : 04 37 27 03 91 Mail : p.castet@axeingenierie.fr

CONTROLEUR TECHNIQUE : BUREAU VERITAS - M. COUEDEL

16 chemin du Jubin - BP 26 - 69571 DARDILLY Ced Tel : 04 72 29 70 86 - Mail : thierry.couedel@bureau

CRÉ

4 Toiture terrasse végétalisée avec isolation de 20cm en polyuréthane

Voile en aluminium perforé pour occultation chaleur

Isolant de 90mm en laine de roche en tête et contre acrotère

+7.82

+7.82

+7.08

AUTEUR

LISTE D

Toiture-terrasse

33

33

33

20

20

7

62

245

54 20 33

DATE

Acrotère

54

+7.70 +7.43

D

Niveau ± 0.00 = 176.40 NGF

INDICE

Bande neutre de protection lourde

34

Bande rive et sous-face en tôle acier prélaqué

MAITRISE D'OUVRAGE

71 70

200

Lot 05 plafonds suspendus Faux plafond acoustique lavable en fibre minérale 600x600x18 mm

Lot 03 menuiseries bois Châssis fixe de composition mixte "bois/alu" sur partie dormante

Lot 07 panneaux isothermes Doublage avec habillage en tôles aluminium laqué "LA40"

46 rue du Professeur Rochaix, LYON Cedex 03 Tel : 04 72 83 27 27 Mail : accueil@sepr.edu

230

260

280

280

MAITRE D'OUVRAGE : SEPR - École de 150

7

100

Lot 07 panneaux isothermes Doublages en panneaux isothermes "LA 60"

RUE DES METIERS

Directeur des finances, des moyens généraux et de Tel : 04 72 83 27 65 Mail : h.millard@sepr.edu

100

Descente EP

ATELIER PÂTISSERIE

Lot 07 panneaux isothermes Plinthes à gorges PVC

R+1

37

47

37

27

37

+3.54

37

Jouée plâtre rampante

52

CHARGÉ D'OPÉRATIONS : M. MILLARD

SAS Faux plafond acoustique démontable , pose en "opus incertum", mixe de dalles

Grille VH

Faux plafond acoustique démontable 600x600

Capot isolé en tôle laqué Soffite acoustique plâtre perforé + laine + peinture 354

Menuiseries en bois-alu

170

Ouvrant à souflet motorisé

Tablette en bois

311

280

290

Poteaux en V Douglas 220x220mm Plots béton

Rideau séparatif REPOS

80

Menuiseries en bois

BUREAU DU SURVEILLANT

OPC : AXE INGÉNIERIE - M.CASTET

RUE DES METIERS

-0.02

=176.38NGF

13

2

20

=176.40NGF 15

±0.00

-0.02

97, Allée Alexandre Borodine - 69800 SAINT-PRIES Tel : 04 37 28 18 28 - Fax : 04 37 27 03 91 Mail : p.castet@axeingenierie.fr

CONTROLEUR TECHNIQUE : BUREAU VERITAS - M. COUEDEL

16 chemin du Jubin - BP 26 - 69571 DARDILLY Ced Tel : 04 72 29 70 86 - Mail : thierry.couedel@bureau

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Fig.10, 11 - Coupes transversales (Avant/Après), sur les locaux en reconversion de la SEPR II à Lyon, remises pour la phase ACT - © chabal Architectes


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

l’accompagne pour l’analyse et les négociations des offres émises par les entreprises. La possibilité de pouvoir assister à cette étape clés dans la vie d’un projet, ne s’est pas présentée durant ma mise en situation professionnelle. Je retiens surtout au travers du projet de la SEPR l’importance de la communication qui doit être assurer en permanence entre les bureaux d’études et la maîtrise d’ouvrage. Cette communication permet de rassurer le maître d’ouvrage sur la façon qu’a l’architecte de diriger l’affaire et de l’informer sur son état d’avancement de la production, ainsi que sur sa capacité à accompagner ce dernier et le conseiller sur le choix des entreprises. Le bon déroulement du futur chantier en dépend, afin d’éviter d’éventuels recours et d’avoir à faire des entreprises peu consciencieuses. aussi de notre devoir en tant qu’architecte d’assurer cette défaillance entre les différents acteurs qui compose l’équipe de Maîtrise d’Œuvre de façon à proposer des documents rationnel les uns aux autres ; il est important lors de la remise d’un DCE que les pièces écrites et graphiques soient cohérentes entre elles. Il en va de l’image et de sa crédibilité vis-à-vis de la maîtrise d’ouvrage. La maître d’ouvrage doit présenter son accord pour la constitution du dossier. L’architecte conseille le maître d’ouvrage dans le choix du mode de passation des marchés de travaux (ACT), l’assiste pour la constitution de la liste des entreprises à consulter, l’accompagne pour l’analyse et les négociations des offres émis par les entreprises. La possibilité de pouvoir assister à cette étape clés dans la vie d’un projet, ne s’est pas présenté durant ma mise en situation professionnelle. Je retiens surtout au travers du projet de la SEPR l’importance de la communication qui doit être assurer en permanence entre les bureaux d’études et la maîtrise d’ouvrage. Cette communication permet de rassurer le maître d’ouvrage sur la façon qu’à l’architecte de maîtriser l’affaire et de l’informer sur son état d’avancement de la production. Ainsi que sur sa capacité à accompagner ce dernier et le conseiller sur le choix des entreprises. Il en va du bon déroulement du futur chantier afin d’éviter d’éventuels recours et d’avoir à faire des entreprises peu consciencieuses.

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entre échanges et prises de décisions


entre échanges et prises de décisions

la communication, pilier du bon déroulement du chantier. Le chantier est un grand moment dans le métier d’architecte. Il est le lieu de la confrontation permanente entre le passage de l’état papier à la réalité, la traduction d’une pensée intellectuelle en une matérialité concrète. Il est d’une certaine façon pour l’ego de l’architecte, un véritable accomplissement : voir et contrôler la réalisation à échelle réelle de ce que l’on à imaginé, cela ne peut que procurer un sentiment d’achèvement tant sur le plan personnel que professionnel. L’architecte doit préparer le chantier avec rigueur et méthode pour organiser l’intervention des différents corps de métiers, coordonner et superviser l’ensemble des actions de chaque intervenant.

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Au cours de mon année de mise en situation professionnelle, je n’ai pas eu l’occasion de pouvoir pleinement participer au suivi d’un chantier. Toutefois, j’ai assisté à plusieurs réunions de chantiers, souvent en tant qu’observateur. Même si ces réunions n’ont pas été nombreuses, elles m’ont permis d’analyser le déroulement de celles-ci et constater que le chantier est un point primordial en termes d’échanges et de communication entre les différents intervenants. À l’issue des missions d’études, le maître d’ouvrage et l’architecte


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s’entourent de nouveaux acteurs : les entreprises, le tout concrétise ce « triptyque » d’acteurs dans la vie d’une opération. Ce sont eux qui sur la base des plans d’exécution et de cahiers des charges préalablement établis, concrétisent le projet sur le chantier. Avant d’officialiser le démarrage d’un chantier, un ordre de service (OS) est remis aux entreprises, soit par le maître d’ouvrage soit par l’architecte. Cet ordre, qui est un document capital, représente la décision prise par le pouvoir adjudicateur et précise généralement les modalités d’exécution, le planning établi et le montant des travaux. Par la suite, il faut compter entre un et deux mois d’installation de chantier avant de pouvoir démarrer les travaux. Durant cette attente, les entreprises vont réaliser leurs plans « d’atelier », qui correspondent aux plans de chantier. Ces dernières se doivent de produire des documents conformes aux attentes de l’architecte, qui lui valide la conformité de ceux-ci et du planning d’exécution envisagé. Là encore, le rapport que l’architecte entretient à l’égard des entreprises doit être ferme. Il faut que les entreprises se sentent écoutées et respectées par l’architecte, même si celui-ci n’est pas d’accord. Si à un moment quelconque durant les travaux l’architecte demande à une entreprise de fournir un effort supplémentaire pour une raison particulière, il faut en contrepartie que ce dernier soit capable sa gratitude envers l’effort fourni. La justesse du rapport envers les entreprises est assurée au travers d’une communication au plus près de la réalité du chantier. Il n’est pas nécessaire de convoquer une entreprise à une réunion de chantier si elle n’est pas directement concernée, mais il faut la tenir informée des éventuelles complications engendrées par d’autres entreprises et dont ses prestations pourraient en pâtir… Une entreprise qui se sent respectée par l’architecte sera toujours plus impliquée dans le projet et respectera la totalité des règles, comme par exemple signaler les difficultés qu’elle pourrait rencontrer. Si ce rapport est établi, une entreprise peut être plus qu’une simple exécutante, elle peut-être une force de proposition pour palier aux aléas qui se présente lors d’un chantier. Dans la mesure où l’état d’avancement des travaux ne se présente

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entre échanges et prises de décisions

Équipe de Maîtrise d’Œuvre

Équipe de Maîtrise d’Ouvrage

Architecte(s) mandataire Architecte(s) associé(s) Bureaux d’Études (Fluide, HQE, Acoustique, Économie, Électricité, Paysagiste, VRD, etc...) OPC

Maître d’Ouvrage (client) Assitant Maîtrise d’Ouvrage Contrôleur Technique CSPS OPC

Entreprises

Entreprises ou Entreprises Générale

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Fig. 12 - Phases de conception : le triptyque d’acteurs d’un projet * OPC - Cet acteur peut faire partie de l’équipe de maîtrise d’ouvrage, ou de maîtrise d’œuvre


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sans aucune, ou peut, de complications majeures, les partenaires de l’équipe de maîtrise d’œuvre s’estompent progressivement laissant alors davantage la place à l’architecte et à l’OPC. Les compétences des bureaux d’étude étant avant tout de l’ordre de l’anticipation et de la prévision (plans de réseaux, estimations, simulations et pièces écrites), ils n’interviennent que ponctuellement au moment des travaux. Pour autant ils ne disparaissent pas totalement, ces derniers ont un rôle de contrôle vis-à-vis des prestations techniques exécutées et ils assurent également une communication efficace avec les lots techniques par rapport à l’architecte. Afin de permettre un avancement optimal des travaux et d’éviter les retards ou les tensions pouvant surgir au fil de la construction. Des réunions dites « de chantier », se déroulent une fois par semaine et sont existentielles. Au cours de celles-ci, l’architecte être l’OPC sont les deux principaux acteurs permanents et peuvent être accompagnés de certains bureaux d’études. La présence des entreprises varie selon les questions et les besoins du moment ou futur, d’où l’importance de bien maîtriser les questions relatives au chantier afin de ne pas convoquer inutilement ces dernières. Au travers des chantiers auxquels j’ai participé, c’est sur le chantier de Saint-Chamond dans le département de la Loire que j’ai réalisé et appris le plus. L’opération concerne la réhabilitation lourde et l’extension d’un lycée professionnel hôtelier. J’ai été amené sur ce projet à participer brièvement à la phase EXE/SYNTHÈSE, accompagné par Enriw Chabal et Martine Estéoule. Mon implication dans ce premier chantier, bien que court, a été particulière, car le rapport au temps est différent de celui que nous avons durant les phases d’études. Le premier obstacle auquel je me suis heurté a été la maîtrise du dossier : il est difficile d’intégrer un dossier déjà en cours d’exécution et qui plus est si celui-ci est déjà bien avancé. Il est donc important de prendre connaissance et d’avoir en tête l’historique des échanges et des interventions des précédentes réunions afin de savoir où en est le projet et les problèmes qui ont pu être rencontrés. Ma mission était d’assurer le calepinage des sols de la partie restauration (self) du bâtiment. Je me suis donc retrouvé face à

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entre échanges et prises de décisions

trois entreprises, le carreleur, le plombier ainsi que le gros-œuvre accompagné du bureau d’étude structure. Étant dans le cas d’un bâtiment existant et au vu des différents types de canalisations, des siphons de sol présent dans les cuisines d’un ERP (établissement recevant du public) sans oublié le choix de revêtement au sol désiré par l’architecte, il est important que ces derniers discutent pour établir une stratégie et trouver la solution qui permettra aux évacuations de passer au travers des planchers. En effet les planchers existants étant en poutrelles hourdis, nous ne pouvions pas percer n’importe où sous peine de fragiliser la dalle. Une fois la solution trouvée, j’ai mis à jour les plans de calepinages et j’ai échangé avec le carreleur pour placer proprement et stratégiquement les joints de fragmentations en indiquant les sens des poses. Ainsi, ce dernier pourra alors déposer parfaitement sont carrelage avec les caniveaux et réalisé les bonnes découpent pour les écoulements des eaux grises. Le passage du rêve à la réalité peut être de compliqué, voir terrifiant lorsque nous n’avons pas l’expérience du chantier. J’ai donc pris le temps d’écouter ces deux entreprises, pris en compte les informations importantes, posé les questions afin de bien tout comprendre, puis j’ai progressivement fait ma place entre ces deux interlocuteurs jusqu’à l’obtention d’un résultat constructif. Au fil des réunions, des échanges et des plans, j’ai mesuré à quel point il est essentiel sur le chantier de savoir écouter, mais aussi de se faire écouter, si l’on souhaite conserver la maîtrise du dessin sur le projet et une implication à cent pour cent des entreprises. Mettre en place une atmosphère favorable à la construction du projet est important sur un chantier. Il faut faire preuve de rigueur, concernant la présence aux réunions, la mise à jour des pièces graphiques et dans les comptes rendus de chantier. Bien que cela semble très « cartésien », ceci apporte une approche plus souple aux interactions humaines sur le chantier. 78

Il apparaît clairement que la communication et les rapports humains jouent un rôle prépondérant dans la vie d’un projet et que cela serait une erreur de voir en eux une perte de temps à essayer de discuter. C’est un temps qu’il est primordial de prendre, car c’est au travers de


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ces échanges riches et constructifs, que se réalise le projet avec la garantie de sa bonne exécution.

être réactif dans la prise des décisions Le chantier marque une étape importante dans la vie d’un projet, et dans celle de son concepteur : il s’agit d’un temps « d’action » où il faut être rigoureux et réactif afin de pouvoir régler les problèmes rencontrés rapidement et efficacement. Le chantier parfait n’existe pas et c’est bien pour cela que cette dimension de la communication est impérative dans notre métier. L’architecte rassure et aide les entreprises à résoudre les problèmes. La solution est élaborée ensemble. Des réunions régulières, souvent hebdomadaires, sont organisées afin de s’assurer de l’état d’avancement et du bon fonctionnement de celui-ci. Il est indispensable à l’issue de celles-ci de retranscrire à l’écrit ce qui a été dit au travers d’un compte-rendu de chantier et de le remettre à l’intégralité des acteurs du chantier y compris les personnes qui n’ont pas été convoquées ou absentes (entreprises, bureaux d’études, maîtrise d’ouvrage, CSPS…). Ce sont l’architecte et l’OPC qui rédigent ces comptes rendus, mais avec des approches différentes : l’OPC mat davantage l’accent sur le respect des délais et sur la coordination des entreprises entre elles de manière à tenir les échéances vis-à-vis du planning des travaux. Il est le seul à pouvoir communiquer des délais, même si cela ne nous dégage pas pour autant de nos responsabilités. Il est important que l’OPC soit attentif sur tous les aspects susceptibles d’engendrer des délais supplémentaires, afin de pouvoir intervenir à temps et en informer la maîtrise d’ouvrage. Enfin, l’architecte accorde davantage d’attention au contrôle des règles de l’art et du respect du projet dessiné, ainsi que celui du budget et les délais d’exécutions. Les comptes rendus sont de véritables outils de communication, ils constituent l’historique des échanges et des décisions prises. Il s’agit

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entre échanges et prises de décisions

d’être synthétique, mais précis sur l’écrit de ces documents. Le choix des mots est très important, car il faut éviter tout éventuel quiproquo : les échanges doivent être clairs et les différents interlocuteurs doivent parler le même langage. Là aussi, accompagner les mots par des croquis peut être utile pour faciliter la compréhension des propos tenus. Au-delà de la simple synthèse de ce qui a été mentionné au cours d’une réunion, les comptes rendus de chantier constituent une pièce écrite importante en cas de litige, qui peuvent être utilisés par les experts judiciaires.

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Il arrive que la solution d’un problème ne soit pas immédiatement trouvée. Il en va donc de la responsabilité de l’architecte de s’engager à la trouver dans les plus brefs délais. Il est donc très important de ne pas perdre de temps et d’être le plus réactif possible, car les entreprises n’attendent pas pour continuer d’avancer sur le chantier. Solliciter les bureaux d’études ou encore le bureau de contrôle (C.T) est l’un des premiers reflex à adopter, car ils peuvent nous donner des réponses précises. La fluidité dans les rapports entre les différents bureaux d’études favorise le bon déroulement du chantier. Après l’envoi des comptes rendus, il est impératif de ne pas attendre la prochaine réunion de chantier pour s’assurer de l’état d’avancement des points relevés et de contacter les entreprises par téléphone. Ce type de communication donne lieu à des rapports plus directs avec l’interlocuteur, par exemple être plus ferme, réprimander l’entreprise si celle-ci à manquer à ses responsabilités… Si ce genre de discussion se tenait lors d’une réunion, cela pourrait mettre mal à l’aise l’entreprise et potentiellement la braquer. Réintroduire ce moyen de communication permet alors d’avoir une approche plus humaine avec l’interlocuteur. Cela ne veut pas dire pour autant que l’architecte doit adopter ce type d’approche avec tout le monde, mais à certain moment, avec certains interlocuteurs, il faut savoir faire preuve de souplesse et d’adopter une approche plus « sensible » pour se faire entendre. Un architecte se doit également de faire preuve d’une grande patience et d’une maîtrise de soi. Cette rigueur est la même pour les listes de réserves qui doivent aussi exposer les éléments avec la plus grande précision. Durant la phase


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d’assistance aux opérations de réception (AOR) l’architecte, qui peut être accompagné d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMO), établissent des listes par lots adressées par mails aux entreprises. Elles stipuleront les éventuelles reprises en vue de la réception du bâtiment. A l’issue des OPR, une date est fixée pour effectuer la levée des réserves et accorder, ou non, la réception du bâtiment. Toutes les réserves ne sont pas nécessairement levées. Cependant si le plus gros est fait et n’occasionne pas de gêne dans le fonctionnement du bâtiment, la réception de l’ouvrage et la mise en service peuvent être déclarées. Dans le cas contraire, la réception est repoussée jusqu’à ce que les conditions correspondent aux attentes. Cette date de réception est importante, car elle représente le transfert des responsabilités à la maîtrise d’ouvrage ainsi que la mise en route de l’ensemble des garanties, plus particulièrement la garantie de parfait achèvement (GPA) pour les entreprises et la garantie décennale pour l’architecte. Durant ces opérations, l’architecte doit s’assurer que les procès-verbaux (PV), qui jouent un rôle d’attestations, soient signés par les entreprises et la maîtrise d’ouvrage. En assistant mon collègue Pierre Maîtrejean pour une vérification des listes de réserves sur l’opération du collège de Beaumont-lesValences dans la Drôme, j’ai compris et pris conscience de l’ampleur de cette tâche qui doit être minutieusement exécutée. Établir une liste de réserve est un travail qui prend un temps considérable, car il faut sans cesse faire des aller-retour entre les écrits, les annotations sur les éléments graphiques, la prise de photos et une fois rentré à l’agence regrouper le tout. Il existe aujourd’hui des outils qui permettent de gagner du temps, mais il n’en reste pas moins une tâche lourde qui exige une grande concentration de la part de l’architecte. Ainsi comme pour les phases d’études, une bonne connaissance de l’ordonnancement est essentielle, même si la gestion est préposée à un OPC extérieur. Sur le chantier un bon maître d’œuvre sait réagir aux aléas et s’adapter. Cette capacité à régler les imprévus comme les conflits, de les communiquer dans un court délai, est fondamentale pour garantir un chantier qui se déroule dans les

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entre échanges et prises de décisions

meilleures conditions. Le chantier est le lieu ou l’on passe du rêve à la réalité, lorsque le projet que l’on a imaginé se matérialise. C’est également le lieu où une quantité de connaissances et compétences se rencontrent. Conscient que le chantier reste un aspect qui a seulement été esquissé lors de ma mise en situation. Il constitue l’un des objectifs sur lequel je souhaite me concentrer lors de mes prochaines expériences professionnelles. Aux côtés de Karim Jenhani, Pierre Maitrejean et Enri Chabal, j’ai observé de vrais moments de collaboration et de partage entre personnes passionnées. Il y a eu aussi des moments où l’architecte devait se montrer plus directif. Cette stratégie de communication est bénéfique pour tous : Les entreprises se sentiront écoutées, respectées et encadrées, le maître d’ouvrage qui verra son chantier avancer dans de bonnes conditions et sans surprise, l’architecte qui pourra compter sur ses différents partenaires de confiances et de la qualité de l’architecture qui en résulte. À l’avenir, j’espère avoir l’occasion de prendre davantage de responsabilités en phase de réalisation tout en préservant ce désir d’échanger avec ceux qui partageront mon quotidien.

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épilogue


épilogue

Conclusion À travers cette réflexion conduite durant mes 9 mois de mise en situation professionnelle retracé dans ce mémoire, j’ai pu constater que la communication occupe une place prépondérante dans le métier de l’architecte : de la communication de l’agence en passant par l’accès à la commande, de la conception jusqu’au chantier et à sa livraison. Sous toutes ses formes, qu’elle soit orale, écrite ou visuelle, elle ne doit en aucun cas être négligée. Elle reste présente de façon continue et joue un rôle fondamental depuis l’émergence du projet jusqu’à sa réalisation. On peut distinguer deux types de communication, différentes mais complémentaires, que l’architecte se doit de maîtriser. 86

La première est une communication « volontaire » dont l’objectif est la valorisation de l’entreprise. Cette communication souvent perçu comme « commerciale », loin d’être une question d’image ou d’égo,


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joue un rôle capital dans la santé économique de l’agence. Toute la subtilité de cette approche consiste à savoir se vendre afin de se faire connaître, pour tisser un réseau professionnel mais aussi élargir son champs d’action géographique ainsi que ces compétences, dans le but d’accéder à de nouveau marchés tout en restant cohérant avec les valeurs que l’on défend. La seconde est une communication « induite » et dont le but est la garantie de la qualité architecturale. Cette communication qui joue avant tout un rôle de gestion, prend aussi une tournure sociale qui permet à l’architecte de maîtriser les différents acteurs du projet : être à l’écoute du maître d’ouvrage, maintenir une cohésion forte avec l’équipe de maîtrise d’œuvre, favoriser les échanges entre les différents acteurs et savoir imposer son avis ainsi que les décisions qui s’imposent. Une bonne maîtrise de cette communication assure une optimisation du temps de travail, une fluidité dans la production aussi bien en interne qu’en externe et donc du projet architectural. Comme il est évoqué dans l’introduction de ce mémoire, le métier de l’architecte et les moyens dont il dispose évoluent à grand pas : des moyens matériels mais aussi humains qui s’approprient l’exclusivité de ces compétences (bureau d’études, ingénieur, etc.). Si autrefois l’architecte était perçu comme le sachant combinant le savoir des arts et des sciences, il perd aujourd’hui peu à peu sa crédibilité vis-à-vis de la maîtrise d’ouvrage sur l’aspect purement technique et principalement lorsque l’on débute. C’est aussi dans sens que la communication a son intérêt, afin de revaloriser l’image social, collective et collaborative de l’architecte entre les différents acteurs du bâtiment qui permet la création d’un contexte favorable. Ceci dans le but de pouvoir tenir ses intentions, réaliser ce qui a été pensé et de garantir la qualité architecturale du projet. Il apparaît donc être pertinent de bien intégrer cette notion de communication dans la stratégie générale d’une agence en tant que valeur : au travers d’un travail d’écoute, d’échanges et de recherches collaboratrices pour apporter des solutions justes. Qu’on le veuille ou non, la communication occupe un rôle déterminant dans l’émergence et la qualité de l’architecture.

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épilogue

Retour sur la mise en situation professionnelle Avoir effectuer ma mise en situation professionnelle au sein de l‘agence Chabal Architectes a été une expérience particulièrement enrichissante. Confrontée à la réalité d’une agence de taille importante et au regard de son expérience, j’ai pu accéder et confirmer mon intérêt pour la commande publique. J’ai notamment pris conscience de l’ampleur concrète de ce que l’on appel « l’esprit de synthèse de l’architecte » : le fait de traiter sur une courte période une grande diversité de domaines de compétences (production architecturale, management, communication avec l’équipe de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre, suivi de chantier, etc.) m’a fait comprendre tout la complexité de la profession.

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Cependant, bien que je me sois senti à ma place, je pense aujourd’hui orienter mon choix vers des structures de taille moyenne voir petite. En effet, même si au cours de cette année de mise en situation professionnelle j’ai pu aborder, par la pratique ou l’observation, bon nombre de phases de la mission de «base» d’un projet d’architecture


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et participer à la réalisation de six concours, en raison du nombre de projet conséquents traité par l’agence je n’ai pas pu effectuer de véritable suivi de chantier, sujet qui m’a particulièrement manqué au cours de cette formation car je ne l’ai que principalement observé. De plus, les aspects sur la gestion d’une agence demandent encore à être complétés. Il n’est pas simple lorsque l’on intègre en tant que HMO une structure d’une telle ampleur, de pouvoir tout aborder en quelques mois. La quantité et la disparité des projets conduisent à mobiliser une partie de l’équipe, réduisant alors le nombre de présent à l’agence. Pour autant, cela m’a amené à développer une grande autonomie au fil des mois sur la gestion du projet : du développement d’un concours en passant par l’organisation et la gestion des réunions avec l’équipe de maîtrise d’œuvre, jusqu’au dépôt du dossier de consultation des entreprises. Si les concours ont occupé une place importante dans mon programme de HMO, des missions plus ponctuelles que j’ai choisi de ne pas développer dans ce mémoire m’ont également était confiés : une modification d‘un permis de construire (tranche 2 de logements à la Ravoire à Chambéry), phase AVP + permis de construire + plans de vente (construction de 13 logements à Villard-de-Lans), une étude faisabilité (logements à Meylan) et encore six concours. Au travers des projets que j’ai pu traiter à l’agence, mon engouement pour le travail d’équipe s’est confirmé et je suis convaincu que l’architecture est l’aboutissement d’une synergie de compétences et de personnalités qui participent au processus de conception. La perception globale sur le projet de l’architecte garantit une cohérence entre les choix effectués, jonglant entre qualités d’usage et esthétique, impératifs économiques, environnementaux, constructifs et réglementaires. Par ailleurs, ils m’ont permis de mieux comprendre les rôles que détient l’architecte dans l’acte de construire pour développer un projet et le gérer. Enfin, j’ai particulièrement été convaincu par l’aspect communicatif adopter par Enri Chabal, qui fonde l’une des valeurs son agence et qu’il a su me transmettre.

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épilogue

Les aspects théoriques dispensé à l’école d’architecture de Grenoble, m’ont permis quant à eux de mieux comprendre les responsabilités, les obligations et les missions qui incombent à l’architecte. À l’aune de ces 9 mois de mise en situation professionnel, cette dernière m’a permis d’affiner et de confirmer ma vision personnelle de l’architecture et de définir plus précisément le type de pratique professionnel à laquelle j’aspire. Conscient de n’avoir endossé qu’une partie de mes futures responsabilités avant de pouvoir assumer pleinement des charges en tant que maître d’œuvre, je termine cette formation avec une vision plus complète et des outils à mettre en place pour permettre une bonne organisation et gestion, ils sont des atouts indispensables à l’efficacités et la pérennité d’une agence d’architecture. Enfin, elle m’a également confronté à l’importance que j’accorde au partage entre les différents acteurs, avec l’ensemble des personnes avec qui l’architecte est susceptible d’échanger au cours de sa vie professionnelle.

perspective

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La rédaction de ce mémoire m’a permis de faire un point sur moi-même et sur mes attentes. La question de l’éthique professionnelle, plus particulièrement celle de l’engagement, est un point qui m’intéresse depuis la fin de ma licence. Exprimer la philosophie d’une agence, selon moi, ne se résume pas seulement à décrire sa spécificité, c’est avant tout être capable d’expliquer et de faire comprendre les valeurs que l’on défend, celles qui nous conduisent à prendre une posture et à une production architecturale qui nous est propre : donner du sens, proposer, s’engager et construire intelligemment, sont des valeurs qui me sont chères. Si je devais aujourd’hui exposer ma vision personnelle de l’architecture, de ce à quoi j’aspire, je dirai qu’elle est une association d‘humanisme


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et d’efficience. Humanisme représente « le sens », nous construisons pour une société, pour les autres au moyen d’une collaboration étroite avec des partenaires et nos collaborateurs : l’architecture est une aventure humaine. J’entends par efficience « l’optimisation », la recherche d’une intelligence constructive à travers laquelle il résulte une économie financière, de matière et d’énergie qui s’inscrit avec attention dans contexte qui avec ses contraintes et ses qualités constitue une source d’inspirations et de créativité qui apporte lui même des solutions. Bien que très attiré par le marché public et satisfais des projets que j’ai eu l’opportunité d’aborder chez Chabal Architectes, d’un point de vue professionnel, je souhaite poursuivre mon apprentissage encore un temps au sein d’une structure plus modeste et découvrir d’autre marché. Je pense notamment à celui de la maison individuelle : premièrement, ils représentent des contrats qui seront certainement plus accessible le jour où je me lancerai. Ensuite, le rapport humain est plus direct avec le client, beaucoup plus « intime », le rapport au détails constructifs peut être beaucoup plus poussé et l’accès au suivi de chantier sera plus simple à aborder. Enfin, sensible à la question de l’habitat je souhaite m’affirmer dans la production d’une architecture valorisant la qualité d’usage et répondant aux enjeux environnementaux. En construisant pour son époque mais sans pour autant subir les « diktat » des réglementations auxquels nous sommes confrontés pour oser aller plus loin, réinterroger les habitudes constructives et chercher les moyens pour y parvenir selon les ressources et savoir-faire disponibles. Une approche qui se caractérise par l’écoute du site, du programme ainsi que des futurs usagers. La notion de partage et d’échange, de communication des idées et de nos pensées, contribuent au développement d’une architecture forte. Henry Ford disait : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite », je partage pleinement cette vision.

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épilogue

C’est la raison pour laquelle je souhaite à moyen terme, exercer en association avec d’autres jeunes architectes. Les projets que je souhaite développer serai mixte, être à la fois ouvert au marché public mais aussi aussi à celui de la maison individuelle. Conscient que la construction d’habitat individuel est plus complexe pour agence d’architecture car il ne permet pas de faire vivre celle-ci sur le long terme. Contrairement aux bâtiments public, la maison individuelle offre la possibilité d’aller beaucoup plus loin dans les idées et le développement des détails. Il faut savoir mettre des limites si l’on veut travailler correctement une maison, cela ne veut pas dire seulement se tourner vers une classe social aisé, c’est avant tout trouver des clients qui ont un vrai projet, une véritable envie et avec qui on va pouvoir travailler. Je ne vois pas en la maison individuelle une garantie permettant d’assurer le « fond de roulement » pour l’agence, mais plutôt un moment privilégié prenant une allure de « cour de récréation ». À l’image de l’architecte lyonnais Pierre Minassian que nous avons rencontré durant les cours dispensés à l’école d’architecture, je souhaite avoir une agence dont l’activité serait partagée entre les projets publics et la construction d’habitats individuels. Cette année d’Habilitation à La Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre, n’a fait que confirmer et renforcer la véracité de mes aspirations. À ce jour, je souhaite avant de me lancer dans la pratique d’un exercice en mon nom propre, acquérir d’avantage d’expérience en intégrant une agence avec qui je puisse partager ses valeurs.

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annexes


annexes

tableau de synthèse des projets et phases abordées PROJETS

La Ravoire, Tranche 2, Construction de 67 logements Fleurieux, Construction d’un pôle de santé et logements Puiseux en France, Construction d’un gymnase La Voulte, Réhabilitation et Extension d’un collège Grenoble, Groupe Scolaire Ernest Hareux Villard de Lans, Construction de 9 logements Vinay, Réhabilitation et Extension d’un Collège Meylan, Construction de logements Saint-Chamond, réhabilitation extension d’un lycée professionnel hôtelier Lyon, SEPR II, Construction d’un Pôle Social Lyon, SEPR II, Réhabilitation d’anciens locaux en un atelier pâtisserie Fontaine, Construction d’une maison individuelle Saint-Just-Saint-Rambert, Réhabilitation et extension d’un collège Le Versoud, Construction de la Direction de la Gestion des Déchets 96

bilan sur l’année


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EP ESQ APS APD PRO ACT EXE DET OPC AOR

14%

36%

14%

9%

9%

5%

14%

0%

0%

0%

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annexes

logements à Fleurieux-sur-l’arbresle (69) concours

Fig. 13 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Construction d’un pôle de santé avec logements et d’un petit immeuble de logements et de commerces à Feurieux-surl’Arbresle (69). Granulométrie : 6 T4, 1 T3, 3 T2. Maître d’ouvrage : IMMOBAT 98

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure - Économiste - BE Acoustique - BE Fluides - BE Paysage - BE HQE


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Calendrier : Concours septembre 2016 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 3.30 M€ HT intentions architecturales : Le projet s’incère harmonieusement dans son contexte. Résolument contemporain, le bâtiment se nourrit de l’identité bâti qui l’entoure. La réponse que le projet apporte face à cette contrainte est le choix d’un bâtiment dont la hauteur n’excède pas celle des bâtiments alentours et dont le principal atout est d’être traversant par des piétons. Ce qui le rend perméable, moins massif et interrompt la linéarité de la façade. Le traitement des balcons évoque une légèreté et une transparence des espaces extérieurs sans renier leur intimité. Les toitures à quatre pans sont directement inspirées de celles des bâtiments avoisinants, tant par le matériau que par les formes de pente. Afin de s’insérer dans la terrain, le bâtiment est semi-enterré sur la partie arrière, dégageant ainsi la façade Est tournée vers la place de la mairie en RDC, et la façade Ouest en R+1 du côté du parking du pôle médical. Les accès piétons suivent les pentes et permettent de passer d’un niveau à un autre de manière fluide, reliant les différents niveaux du projet entre eux de manière à éviter les soutènements trop importants et les espaces enfermés. Implication personnelle : Assistance au développement de l’esquisse concours sous la direction de Enri Chabal. Rélexion sur le concept général, développement de la maquette 3D et réalisation des élévations de façades. Aide à la rédaction des pièces écrites. Problématiques abordées : Développemer un projet en hase concours en très peu de temps (3 semaines). La rédaction des pièces écrites et la réalisation d’un tableau de surfaces.

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annexes

67 Logements à la ravoire, tranche 2 (73) pc modificatif

Fig. 14 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Construction de la seconde tranche, 67 logements collectifs et de locaux commerciaux en RDC des immeubles. Construction d’un parc de stationnement public et d’un parc de stationnement privé en sous-sol. Mixité des logements Maître d’ouvrage : SOGIMM, Maurice Monod Constructeur 100

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure - Économiste - BE Acoustique - BE Fluides - BE Paysage - BE HQE


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Calendrier : Étude septembre 2011 à mai 2012 - Livraison tranche 1 en juillet 2016 - Démarrage tranche 2 septembre 2016. Enveloppe prévisionnelle des travaux : 12.8 M€ HT intentions architecturales : Le thème centrale de la composition architecturale de cet ensemble immobilier réside dans le jardin. Les décrochés et les glissements des volumes opérés par la succession des volumes, qui se distinguent en trois entités et qui génères de larges toitures terrasses, visibles tant des logements, que depuis l’environnement immédiat. Ces toitures sont une cinquième façade pour ces immeubles justifiant à elle seule un traitement soigné et particulier, qui permette une appropriation de ces espaces par les résidants. Implication personnelle : Établir un permis de construire modificatif en autonomie. Problématiques abordées : Rechercher dans la base de donné une ancienne version du projet, réalisé sous un autre logiciel à l’époque. Réaliser une mise en page faisant clairement voir les changments entre la première version et la nouvelle. Mise en conformité par rapport au remarques du CSPS.

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annexes

gymnase à puiseux-en-france (95) concours

Fig.15 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Fig.16 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Construction du Gymnase iintercommunale au sein du complexe André Malraux à Puiseux-en-France (95). Maître d’ouvrage : Communauté d’agglomération de Roissy Pays de France 102

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure - BE - Structure Bois - Économiste - BE Acoustique - BE Fluides - BE Paysage - BE HQE


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Concours novembre 2016 - Livraison octobre 2018 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 2.0 M€ HT intentions architecturales : Le projet se caractérise par sa volumétrie aux lignes simples, épurées et par ses choix constructifs adaptés: • un volume bas en béton abrite les vestiaires et les locaux de services des aires de jeux. Cette partie basse, socle du projet, ancre le gymnase avec le sol et permet de donner une échelle humaine à ce bâtiment de grande hauteur. L’inertie du béton bénéficiera à ce volume bas. • un volume haut (7m30 libre intérieur) en bois (bardé de panneaux composites type Trespa de teintes grises) accueille l’espace de pratique sportive. Ce volume, plus aérien, avec un bardage vertical en lien avec le ciel, bénéficiera de la grande capacité d’isolation de l’ossature bois. À l’image d’une entaille dans la roche, l’entrée du le gymnase est marquée par une faille. Elle est un appel vitré et lumineux qui amène naturellement le visiteur à l’entrée de cet équipement public et l’incite à entrer. Implication personnelle : Développement et rélexion sur le concept général avec Quentin Fournel. Développement de la maquette 3D et réalisation des élévations de façades ainsi que la mise en page des planches de rendu. Problématiques abordées : Développement d’un projet en phase concours dans sa totalité.

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Collège des trois vallées à la voulte (07) concours

Fig.17 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Fig.18 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Restructuration du Collège des Trois Vallées la Voulte sur Rhône (07). Maître d’ouvrage : Département de l’Ardèche 104

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - 2HG (architectes associé) - BE Structure - BE - Structure Bois Économiste - BE Acoustique - BE Fluides - BE Paysage - BE HQE


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Concours novembre 2016 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 9.15 M€ HT intentions architecturales : Le projet s’est construit à partir d’une analyse approfondie du site, de l’état du bâti existant, du fonctionnement de l’établissement qui nous a amenée à faire des choix entre les bâtiments démolis et conservés. Afin de remédier à l’éparpillement constaté, nous prenons le parti de regrouper l’ensemble des fonctions du collège dans un seul bâtiment en reliant entre eux les bâtiments existants et en limitant leur étalement dans le site. Le CDI existant est démoli et relocalisé à un endroit stratégique en rez-de-chaussée afin qu’il soit facilement visible et accessible de tous. Les locaux de la vie scolaire initialement dispersés sont regroupés, en RDC de manière à garantir un contrôle et une surveillance optimale. Implication personnelle : Développement de la maquette 3D et réalisation des élévations de façades ainsi que la mise en page des planches de rendu. Aide à la réalisation des schémas de phasage en site occupé. Problématiques abordées : Approche de la problématique lié à la réhabilitation du bâtiment en site occupé.

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collège st. joseph-chassigneux à vinay (38) concours

Fig.19 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Fig.20 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Restructuration et Extension du Collège Saint-JosephChassignieux à Vinay (38). Démolition et relocaliation de salles d’enseignements, bureaux des CPE et du CDI. Maître d’ouvrage : Conseil Général de l’Isère 106

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) BE Structure - BE - Économiste - BE Acoustique - BE Fluides - BE VRD - BE HQE


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Concours février 2017 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 4.5 M€ HT intentions architecturales : Notre volonté est de préserver au maximum la surface de la cour actuelle (grande et dégagée), en construisant un bâtiment en longueur le long de l’Avenue. Cette implantation (construction étroite, à l’extrémité Sud-Est de la parcelle) permet de privilégier l’ensoleillement de la cour en dégageant un grand espace central. Par cette composition urbaine et architecturale, la cour n’est plus en liaison directe avec la rue. L’implantation en « U » se retourne par rapport au collège actuel, pour s’ouvrir non plus vers l’espace public mais vers la salle d’évolution sportive et, plus loin, vers la vue du Château de Mont Vinay. La nouvelle extension renforce l’effet de protection sur la rue principale. Les bâtiments entourent la cour, qui devient le cœur de vie du projet, mettant à l’abri en toute sécurité les éléves. Implication personnelle : Développement et rélexion sur le concept général avec Constance Vernay-Galiardo. Développement de la maquette carton et maquette 3D. Réalisation des élévations de façades ainsi que la mise en page des planches de rendu. Réalisation des schémas de phasage en site occupé. Problématiques abordées : Comprendre les problématiques lié à la réhabilitation du bâtiment en site occupé.

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gymnase à puiseux-en-france (42) concours

Fig.21 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Fig.22 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Restructuration et Extension du Collège Anne Frank à Saint-Just-Saint-Rambert (42). Construction d’un nouveau restaurant scolaire, d’un préau, de classes d’enseingements et d’un plateau sportif. Maître d’ouvrage : Département de la Loire 108

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure Bois - BE Structure - Économiste - BE VRD - BE Acoustique - BE Fluides - BE HQE


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Concours mars 2017 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 6.0 M€ HT intentions architecturales : Afin de préserver la qualité paysagère du site et le rapport avec la maison voisine au niveau de la limite nordouest. L’extension vient se positionner en retrait de cette limite. Les arbres existants qui jouent le rôle de filtres naturels et marquent la limite actuelle sont préservés. Cet espace «délaissé» et peu valorisé est révélé : un cheminement composé de noues paysagère et de végétation est crée. Le bâtiment s’ouvre largement sur la cour et le paysage. La salle de restauration se développe sur une belle orientation sud apportant un maximum de lumière naturelle. La salle polyvalente se signale par sa façade inclinée qui salue les usagers et vient s’ancrer sur le trajet principal de la nouvelle allée piétonne. Pour établir une continuité avec les bâtiments existants, l’étage du nouveau bâtiment reprend le même alignement, donnant l’impression qu’il a toujours fait partie du site. Enfin, le nouveau préau vient s’inscrire comme un lien entre l’existant et le bâtiment neuf en dessinant une grande courbe qui fait écho à la forme arrondie de la piste de course. Implication personnelle : Développement de l’esquisse concours avec Ludovic Dommanget, sous la direction de Enri Chabal. Orgaisation des réunions avec les bureaux d’études. Développement de la maquette carton et maquette 3D. Réalisation des élévations de façades ainsi que la mise en page des planches de rendu. Réalisation des schémas de phasage en site occupé. Problématiques abordées : Entretenir le lien et la communication avec les différents bureaux d’études, penser à l’occupation du site et l’éventuel «future» extension.

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dgd 38 au versoud (38) concours

Fig.23 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Fig. 24 - © chabal Architectes - illustration O. Sidler

Programme : Conception pour la Direction de la Gestion des Déchets, DGD 38, sur la ZAC « Grande île » au Versoud (38). Le programme inclus des bureaux, un garages de stationnement, des entrepôts, un quai de déchargement haut et bas. Maître d’ouvrage : Communauté de Commune du Grésivaudant 110

Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure Bois - BE Structure - Économiste - BE VRD - BE Acoustique - BE Fluides - BE HQE


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Concours juillet 2017 Enveloppe prévisionnelle des travaux : 3.0 M€ HT intentions architecturales : L’importance des surfaces du projet et la disposition en longueur du terrain nous a amené à proposer un bâtiment linéaire disposé le long du talus existant. La volumétrie se caractérise par le contraste important des hauteurs entre les parties Atelier/Garage culminant à plus de 8 mètres et la partie Accueil/ Bureau deux fois moins haute. Nous avons fait le choix d’une vêture unique en façade sur l’ensemble du bâtiment pour renforcer son identité visuelle avec deux matériaux principaux : le bois et le métal en toiture. Dépasser la simple image d’un bâtiment industriel ou d’entrepôt classique accolé à un bâtiment de bureaux, pour mettre en avant et valoriser les activités de ce site. Le traitement des déchets devient incontournable à tous les niveaux et prend une dimension écologique de plus en plus importante dans nos sociétés. En traitant à égalité de matériaux, la partie Accueil/ Bureau et la partie opérationnelle du programme, nous voulons de façon symbolique mettre en avant l’activité de traitement et de valorisation des déchets. Implication personnelle : Développement de l’esquisse concours sous la direction de Enri Chabal. Amorce de la mise en page des planches. Problématiques abordées : Organiser les réunions avec les équipes de maîtrise d’oeuvre pendant la phase concours. La réglementation bien spécifique à ce type d’équipement (giration des poids lourd, le sens entrée/sortie, cohabitation piéton - automobile et poids lourds).

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logements à villard-de-lans (38) aps - apd - pro

Fig.25 - © chabal Architectes

Programme : Construction de 12 logements à Villard-de-Lans (38). Granulométrie : 1 T5 - 7 T3 - 4 T2 112

Maître d’ouvrage : JPG Promotion Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure - Économiste - BE VRD - BE Fluides


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Étude septembre 2016 - Dépôt PC Octobre 2016 - PC modificatif janvier 2017 Enveloppe prévisionnelle des travaux : ??? intentions architecturales : Le thème central de la composition architecturale de cet ensemble est de renouer avec son contexte. Conserver un langage architectural du bâti montagnard existant, en y intégrant les qualités de confort et d’usage de notre époque. Le projet repose sur un socle commun sur lequel deux entités habitables reposent. Au centre de la composition, un espace commun public se libère permettant de servir de promontoire sur le paysage. Implication personnelle : Reprise du dossier pour la réalisation d’un permis de construire modificatif. Reprise complète du fichier informatique : reprises des éléments graphiques coupes, élévations de façades, plan de masse, plans généraux, perspective et notice descriptive : APS, APD et PRO. Élaboration des plans de vente. Problématiques abordées : Mise en conformité du bâtiment avec le paysagiste suite au modification topographique. Mise en conformité des appartements aux normes PMR et sécurité incendie. Dimensionnement des gaines techniques avec le bureau d’étude fluide pour le passage des réseaux. Dimensionnement de la structure et éléments porteurs avec le bureau d’étude structure.

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Atelier pâtisserie à la sepr ii à lyon (69) ESQ - aps - apd - pro - DCE

Fig.26 - © chabal Architectes

Fig.27 - © chabal Architectes

Programme : Reconversion d’ancien locaux en Atelier de Pâtisserie à la SEPR II à Lyon (69) 114

Maître d’ouvrage : SEPR Maîtrise d’oeuvre : CHABAL Architectes (architecte mandataire) - BE Structure - Économiste - BE VRD - BE Fluides -


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

Calendrier : Étude février 2017 - Remise des offres juin 2017 Enveloppe prévisionnelle des travaux : ??? intentions architecturales : Le projet consiste en la reconversion d’ancien locaux d’enseignements en locaux d’apprentissage professionnelle pour le métier de pâtissier. Le nouveau programme s’est fait autour de l’axe majeur du sens de circulation et des ouvertures existantes. L’un des principales contraintes été l’emplacement de certains équipement techniques dont l’emplacement devait se trouver sur une zone bien spécifique en fonction de leur poid. Le nouvel atelier bénéficie d’un éclairage naturel, via les fenêtre de toit existante, et s’ouvre sur le jardin pédagogique en coeur d’îlot. Implication personnelle : Développement et réalisation du projer avec la supervision de Enri Chabal. Organisation des réunions avec la maitrise d’oeuvre, des échanges mails et téléphoniques. Problématiques abordées : Gestion du dossier en total autonomie. Lecture et compréhension d’un CCTP et DPGF. Réalisation d’une déclaration préalable de travaux modificatifs.

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protocole pour la mise en œuvre de la formation de l’architecte diplômé d’état à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre Grenoble, le 23 septembre 2015 Le projet de fin d’étude a été l’aboutissement de cinq années d’études au cours desquelles je me suis forgé une pensée sur le projet architectural au travers d’un certain regard sur la société, mais aussi sur le métier d’architecte. Cette ultime réflexion a été l’occasion de prendre position en tant que futur architecte et d’affirmer une posture : l’architecte est à mon sens acteur d’une dynamique de changement social et politique à laquelle il apparaît cependant étranger aux yeux du grand public. Pour beaucoup dans notre société, l’architecte est pour la plupart considéré comme un concepteur de « maisons d’architecte » pour des personnes aisées, ou encore d’équipement public (musées, conservatoires, ...). Architecte est un métier offrant de nombreuses perspectives qui sont méconnus par beaucoup et dont la pratique est diverse : la maitrise d’œuvre, la maitrise d’ouvrage, la scénographie, la muséographie, la recherche, le patrimoine, la médiation et encore bien d’autres. L’exercice du métier d’architecte en tant que maître d’œuvre, doit se faire en connaissance de nombreuses responsabilités. Il se doit de maîtriser des compétences dans divers domaines et de savoir dialoguer avec l’ensemble des acteurs avec qui il est amené à travailler. Il se doit en autre de respecter le programme et le budget de la maîtrise d’ouvrage, rechercher et apporter les meilleures réponses en termes de confort et d’utilisation pour les futurs usagers. Mais aussi s’adapter en prenant en compte les contraintes réglementaires et les différents enjeux économique, environnementaux). Ainsi que la gestion de ses collaborateurs si ce dernier est gérant de sa propre agence. 116

Ma formation d’Architecte Diplômé d’État (ADE) achevée en juin 2016, m’a permis d’acquérir des compétences en terme de conception architecturale et d’appréhender les premières phases de la maitrise


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

d’œuvre, notamment au travers des différents stages, véritables liens avec le monde professionnel. J’ai pu au cours de ma précédente formation en lycée professionnel du bâtiment, en tant que dessinateur et assistant d’architecte, réaliser une série de stages. Cela m’a permis d’aborder ceux effectué en école d’architecture de manière plus impliqués, tant dans l’approche que dans la façon d’aborder le métier. Durant ces derniers, j’ai eu l’occasion de participer à des réunions de chantiers et des missions de contrôles, au cours desquelles j’ai pu observer comment l’architecte maître d’œuvre gère ses chantiers. Ainsi que l’opportunité de pouvoir participer à une série de concours issus de la commande publiques. À l’issu de ses concours je me suis rendu compte du fonctionnement et de la complexité que représente ce type de marché, mais aussi de la capacité d’exécution, la rapidité et la précision des documents qui doivent être produit. Grâce à ces transversalités, j’ai développé des compétences non inculquées à l’école. Toutefois j’ai ressenti comme un réel décalage entre ce l’on nous apprend à l’école et l’exercice du métier. En effet, nos cinq années d’études ne nous permettent pas d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour être opérationnel après l’obtention de notre diplôme. C’est pourquoi depuis la troisième année de Licence en parallèle de mes études, j’ai choisi de travailler au sein de l’agence Chabal Architectes. Afin d’apprendre et comprendre par des exemples, ancrées dans une réalité temporelle, politique et économique. C’est en cela que la formation de l’Habilitation à la Maîtrise d’œuvre en son Nom Propre (HMONP), par les cours théoriques et la mise en situation professionnelle, me semble essentielle et être une excellente transition entre la sortie des études et l’entrée dans la vie active. Durant les années de master, je me suis orienté vers une architecture attentive et respectueuse de son environnement. Une architecture qui ne tient pas seulement de sa propre présence physique, mais aussi de ses actions et des effets qu’elle peut engendrer. La question de l’accessibilité (sous toute ses formes), qui pour moi rime avec le plaisir du corps, est irrémédiablement lié aux sens de l’être humain et

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annexes

notre manière d’arpenter un bâtiment : la vue, l’ouïe, le touché... c’est aller au-delàs de la simple question de l’ergonomie du corps humain en travaillant sur des contrastes, des couleurs ou encore la texture des matériaux. Grâce à une alternance enseignement/MSP, la mise en situation professionnelle est un support d’apprentissage qui permet d’avoir un recul direct sur les enseignements dispensés à l’école. Cette complémentarité existe également lorsque l’école devient un lieu où l’on peut échanger sur ses expériences et expliciter ce qui n’a pas été compris en agence. Ces allers retours sont une source d’enrichissement personnel et une réelle aide à la compréhension de ce qu’est la maitrise d’œuvre. La mise en situation professionnelle est un vrai travail sur soi et c’est pour moi un cheminement vers une adaptation aux règles et contraintes à intégrées progressivement. Si aujourd’hui j’ai acquis les bases de compétence du processus de projet, et l’envie de mettre celles-ci à profits sur des projets concrets. J’ai en revanche peu de connaissance sur la complexité administrative et contractuelle, l’aspect financier, ainsi que sur les relations avec les différents acteurs de la maitrise d’œuvre. J’attends de cette mise en situation professionnelle, un apprentissage maximum. Les objectifs sont d’assimiler au cours des six prochains mois, une approche globale des diverses responsabilités qu’engagent la maîtrise d’œuvre. Je souhaite observer et participer activement, dans la mesure du possible, à toutes les phases d’études et de production d’un projet jusqu’au suivi de chantier. Prendre connaissance de la gestion du suivi de chantier, pour appréhender la phase de construction du projet, comprendre le déroulement du chantier lié à l’économie du bâtiment et participer aux différentes réunions avec les différents acteurs, dans l’optique de devenir un médiateur entre les entreprises et l’équipe de conception. Aussi, je souhaite comprendre les choix d’organisation et les méthodes de gestion d’une agence. 118

Mon choix s’est porté vers une agence de taille moyenne, afin de trouver un juste milieu entre la possibilité de prise en charge par l’équipe


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

d’un jeune architecte et la possibilité de se voir déléguer certaines responsabilités. En effet, j’ai pu à l’occasion de mes précédents stages observer différents types structures, allant de l’architecte indépendant jusqu’au au groupement de plus de cent collaborateurs. Ce type de structure me semble propice à un bon apprentissage afin d’aborder les différentes phases d’un projet. Cela m’offre la possibilité d’acquérir de l’autonomie et de prendre des responsabilités. Aussi, mon attention s’est portée sur le type de projets traités par l’agence. L’objectif étant d’intégrer une agence où les programmes soient les plus variés possible et où je pourrai traiter de la question de l’habitat, des ERP, afin de mesurer l’impact des normes sur ce type de programmes. En effet, au regard des nombreuses normes auxquelles l’architecte est confronté au XXIème siècle, comment peut-il concevoir grâce à celles-ci une architecture sensible et de qualité ? Elles doivent trouver un moyen de sublimer le projet plutôt que de le desservir. Au grès de mon apprentissage et de ma compréhension de l’exercice de la maîtrise d’œuvre, des méthodes de travail et des outils de l’agence. J’espère devenir à mon niveau une nouvelle force d’analyse, de production et de contribuer à la qualité des projets développés au sein de l’agence Chabal architectes. En parallèle de ce temps de formations, je souhaite prendre le temps de consulter des ouvrages et d’anciens mémoire de HMONP qui m’aideront à mieux comprendre les enjeux de la maîtrise d’œuvre. Aussi, je conte tenir un classeur rassemblant un maximum d’informations réglementaires, normatives et juridiques nécessaires pour le bon fonctionnement d’une agence, dans le but de pouvoir un jour savoir gérer ma propre agence de façon responsable et cohérente. Afin d’avoir un suivi régulier et conséquent, je souhaite faire le point régulièrement sur mon avancement et ma situation au sein de l’agence, une fois par mois avec mon tuteur Enri Chabal et mon directeur d’étude Claude Salerno. Aussi j’essayerai d’organiser deux ou trois fois dans l’année des réunions où mon tuteur, mon directeur d’étude et moi-même nous retrouverons, afin de pouvoir discuter de mon apprentissage, de mes observations, de mon implication et de mes prises de responsabilités.

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bibliographie


bibliographie

Ouvrages Bouchain Patrick, 2006. Construire autrement, Actes sud, collection L’impense, 192 pages Camus Christophe, 2016. Mais que fait vraiment l’architecte ? Enquête sur les pratiques et modes d’existence de l’architecture, L’Harmattan, collection « logiques sociales », 246 pages Huet Michel, 2001. L’architecte maître d’oeuvre - Cadre et outils juridiques, Le Moniteur Éditions, collection Guides juridiques, 286 pages Klein Hartmut, 2008. Gestion de projet, Birkhäuser, collection Basics, 77 pages

mémoires hmonp Bertet Marie-Claudine, 2016. Architecture & Communication, ENSA de Grenoble Gehring Charlotte, 2016. Outil et démarche de la collaboration, ENSA de Grenoble Rein Jennifer, 2015. Communication d’une entreprise d’architecture, méthodes et outils adaptés aux architectes, ENSA de Nancy Schermesser Laura, 2016. Réhabilitations hier, habitation demain, enjeux architecturaux et reconqupete du bâti existant en milieu rural, ENSA de Grenoble 122

Vernet Nicolas, 2013. Le choix de la maîtrise d’oeuvre, ENSA de Grenoble


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

base de données Guide à l’atention des maîtres d’ouvrage publics pour la négociation des rémunérations de maîtrise d’œuvre, Loi MOP, 2011, http://www. miqcp.gouv.fr/images/ouvrages/PDF/Guide_MOP_janvier_2011.pdf

Sites internet Site de l’Ordre des Architectes www.architectes.org Site de la Mutuelle des Architectes Français www.maf.fr

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table des illustrations


table des illustrations

introduction P°18 - Fig 1. «Parcours personnel», Insipiré du schéma de VERNET Nicolas, réinterprété et redessiné par FAURE Julien.

UNE AGENCE P°26 - Fig 2. Photographie personnelle, FAURE Julien. P°31 - Fig 3. « Organigramme de l’agence CHABAL Architectes », schéma personnel. P°34 - Fig 4. « Arboréscence dossier de base », capture d’écran de l’arboréscence d’un dossier de base de l’agence CHABAL Architectes.

savoirs communiquer l’image d’une agence P°47 - Fig 5. Flyers © chabal Architectes, réalisé et recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes.

la communication du projet architecturale P°59 - Fig 6. Photographies personnelles, FAURE Julien. P°60 - Fig 7. Images 3D, © chabal Architectes. P°64, 65 - Fig 8 et 9. Planches concours, © chabal Architectes 126

P°70 - Fig 10 et 11. Coupes SEPR II © chabal Architectes, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes.


Mémoire professionnel habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre

entre échanges et prises de décisions P°76 - Fig 12. Schéma personnel, FAURE Julien.

épilogue annexes P°98 - Fig 13. Perspective © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°100 - Fig 14. Perspective© sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°102 - Fig 15, 16. Perspectives © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°104 - Fig 17, 18. Perspectives © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°106 - Fig 19, 20. Perspectives © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°108 - Fig 21, 22. Perspectives © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°110 - Fig 23, 24. Perspectives © sidler olivier, recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°112 - Fig 25. Perspective © CHABAL Architectes , réalisé durant la MSP et recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. P°114 - Fig 26, 27. Plans © chabal Architectes, réalisés durant la MSP et recueillis auprès de l’agence CHABAL Architectes. 127


La Communication, valeur fondamentale de l’architecte maître d’œuvre. habilitation à la maitrise d’oeuvre en son nom propre par julien FAURE Architecte Diplomé d’État École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble 2017 Suivi par Claude SALERNO, Architecte DPLG



la communication, valeur fondamentale de l’architecte maître d’œuvre La ville est une matière en continuel essor et renouveau, une matière vivante en constante transformation. À l’image de celle-ci, le monde dans lequel nous évoluons ne cesse lui aussi de changer. Depuis les années 1980, âge d’or de la démocratisation de l’informatique, les technologies et l’imagerie occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Ces avancées technologiques nous poussent en tant que professionnel de la maîtrise d’œuvre à rester “connecté“, à comprendre et à innover sans pour autant oublier un des fondements de notre profession : la communication. Aux vues de ces évolutions et des changements qu’elles peuvent engendrer, notamment sur la pratique des métiers, la question de la communication en architecture et sur l’exercice d’architecte maître d’œuvre devient inévitable : en quoi la communication est-elle une valeur clés pour l’architecte maître d’œuvre et garante de la qualité architecturale ?


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