Article : Des ambiances au projet d'architecture

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Julien FAURE

Des ambiances au projet d’architecture L3.S5 / Approches théoriques de l’architecture Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble



Introduction

“L’atmosphère agit sur notre perception émotionnelle. C’est une perception d’une rapidité inouïe et qui nous sert, à nous autres êtres humains apparemment pour survivre.“ Peter Zumthor ( Atmosphère,Suisse, Birkhäuser, 2010 p°13)

Photo de couverture : Photo retravaillé d’un mur des thermes de Vas, Suisse Source : NOBUYUKI Yoshida, “a+u“, février 1998 Extra Edition, Peter Zumthor, P°154.

L’ambiance est chargée de significations, englobant de nombreuses dimensions telles que la dimension sociale, psychologique, corporelle, matérielle mais aussi celle du lieu. Dans le langage de l’architecture, ce mot invite et rassemble l’intégralité de ces dimensions. Pourtant si l’on regarde les architectures d’aujourd’hui, peu d’entre elles dégagent une qualité sensible, une émotion, et pour cause, les réglementations d’aujourd’hui ont pris le dessus dans le métier d’architecte : faire ce qui est demandé dans le programme de construction, l’adapter à tous les types d’usager où encore le prix du mètre carré. Ainsi s’accumulent toutes ces contraintes tout le long de l’avancement du projet. Ce que l’on cherche aujourd’hui c’est du fonctionnel, tout ce qui est de l’ordre de la sensibilité et des ambiances finissent par passer progressivement à la trappe. Pourtant ce sont ces détails qui apportent de la qualité au lieu et à l’architecture. En dépit de ces contraintes de normalisation, certains architectes continuent à faire de cette notion un élément important dans le projet d’architecture. 1


Né en 1943 à Bâle, Peter Zumthor a suivi une formation d’ébéniste, de créateur visuel et d’architecte à l’École des arts appliqués de Bâle et au Pratt Institue à New-York. Il a depuis 1979 fondé son agence à Haldenstein, dans les Grisons en Suisse. Il accorde une très grande importance aux détails ainsi qu’aux atmosphères, aux ambiances au sein de ses créations, allant jusqu’à en faire le point de départ de ses projets. De cette notion d’ambiance, découlera la forme mais aussi l’organisation des espaces dans ses bâtiments. Aussi, Peter Zumthor assume les conditions d’une certaine lenteur dans la mise en oeuvre de ses projets, une “slow architecture“ qui n’est, à l’évidence, plus la norme du métier. En effet, l’architecte compte une trentaine de projets qui pour la plupart sont tailles assez modestes. À mon sens, les ambiances doivent tenir compte des émotions non pas que personnelle, mais aussi celle qui sont engendrées par le lieu, le site. Par le biais de la délimitation de quelques outils, ce travail suggère quelques caractéristiques des ambiances telles que : leur capacité à nous faire ressentir les choses, à nous émouvoir, ou encore à leur participation dans les processus de construction architecturale et la manière qu’elles ont à renforcer l’identité du lieu. Quels sont alors les agents qui rendent une ambiance plus expressive que d’autre? Qu’elles sont les caractéristiques qui peuvent permettre un engagement plus important, une sensation du lieu ressentis par les usagers et comment la travailler? Au travers de deux grands points nous verrons dans un premier temps, comment les ambiances font-elles naître le projet d’architecture. Puis dans un second temps nous étudierons la manière avec laquelle ces ambiances influent sur notre perception du lieu, la façon dont elles font vivre le projet. Pour cela, nous nous appuierons sur le projet des thermes de Vals ainsi que celui de la chapelle saint Nicolas de Flüe, réalisé par Peter Zumthor. Si ces deux projets ne partagent pas les mêmes usages, le lieu ou encore l’échelle. Ils ont cependant de très grandes similitudes dans la manière don leurs ambiances ont de définir les usages de l’espace. 2


Fig 1 : Photo de la chapelle Saint Nicolas de Flüe, Wachendorf, Allemagne (revue “architecture d’aujourd’hui“, n°383, P°30, photographie : Hélène Binet)

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Les ambiances comme réflexion de départ. Lorsque qu’il pense et conçoit un projet, Peter Zumthor s’interroge sur les qualités du lieu, ce que le site aimerai recevoir. Ainsi que sur celle de l’objet architectural et ce qu’il souhaiterai y faire ressentir. La manière d’exprimer ces ambiances sont multiples, bien souvent celles que Peter Zumthor exploite le plus sont la lumière, le son et la vue. D’ailleurs, les thermes de Vals ainsi que la chapelle Saint Nicolas de Flüe sont de parfait exemples. Il s’agit là de deux bâtiment public ayant un contexte et une échelle différente et pourtant, si proche dans la manière dont ils ont été pensés, dans leur manière d’aborder ces ambiances au prisme du public-privé, ouvert-fermé. Peter Zumthor se voit confier en 1986, un projet de bains thermaux pour la commune de Vals en Suisse, qu’il réalisera entre 1993 et 1996. On note alors que cinq années ce sont écoulées entre la demande faite par la commune et celle des travaux. Soit cinq années de travail et de réflexion consacrée à ce projet. Peter Zumthor est parti sur deux images fortes: la première est celle du bâtiment, voyant le projet comme sortir de la roche montagneuse, tel une carrière donnant l’impression que celle-ci était ici bien avant ce qui l’entoure. La seconde en faisant référence à la mythologie du bain, «de nettoyage et de détente que l’on retrouve dans la foi chrétienne avec le baptême : il s’agit de se laver et de se débarrasser de ses péchés et du quotidien1». En entrant dans un monde où nos cinq sens seraient mis en éveil. Le bain peutêtre un moment intime ou bien de partage.

1. Les termes de pierre, DVD ARTE volume 2 Peter Zumthor, interview

Ainsi, à partir de ces deux images, l’une traitant de l’échelle humaine et la seconde du site. L’idée est donc de faire de celles-ci une architecture. Cette réflexion lui permet de penser aux ambiances qu’il va pouvoir apporter aux projet et les différents outils possibles pour les mettres en oeuvres. Ce qui par la suite va plus ou moins définir la façon dont il va organiser ses espaces: en créant des boîtes dans la boîte. 4


Fig 2 : Re-dessin personnel du croquis de Peter Zumthor, termes de Vals (revue “a+u“, février 1998, Extra Edition, p°157) : “les boîtes dans la boîte“

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Fig 3 & 4 : Photos montrant le travail sur l’entrée de la chapelle (droite) traité dans l’esprit d’une faille dans la roche, une grotte (gauche) Sources: • http://arpc167.epfl.ch/alice/WP_2010/studiofavre/?attachment_id=4115 (à droite) • http://www.ndv.fr/lycee/voyage-en-sicile-2012/attachment/syracuse-oreille-de-denys/ (à gauche)

Fig 5 : Croquis de la chapelle Saint Nicolas de Flüe réalisé par Peter Zumthor. On peut observer l’importante épaisseur minéral désiré par l’architecte. Sources: http://fr.urbarama.com/project/brother-klaus-field-chapel

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La première serait celle où les usagers se croisent, se regardent, échangent et donc l’espace public. Les autres se trouvent à l’intérieur de la première, et donc seraient d’ordre beaucoup plus intime.

2. Architecture d’aujourd’hui, n°383, P° 22

En dépit des kilomètres et des années qui les séparent, la chapelle Saint Nicolas de Flüe que Peter Zumthor réalisa à Mechernich en Allemagne en 2007. Reste à une échelle très modeste et vient s’incrire dans un site vierge le sur le haut d’une colline. Il est venu de l’idée que ce lieu devait être comme un sanctuaire, un endroit où l’on pourrait se retrouver seul fasse à sois même, un lieu intime. Il part alors de l’image d’une faille dans la roche, qui viendrait générer une « grotte dans laquelle on pourrait venir s’abriter, se sentir protéger2 ». Passer d’un monde de lumière à celui de l’obscure. On se doute donc qu’un travail sur la lumière va être mis en oeuvre. Mais outre cette notion, l’idée de l’architecte est de s’imprégner de cette image de la grotte et de la faire devenir architecture et va travailler son bâtiment dans une épaisse peau minéral, à l’identique de la grotte creusé dans la paroi de la montagne. Ainsi, pour ce projet dont l’échelle reste nettement moins importante que les termes de Vals, il n’en est pas moins chargé de sensibilité. Une ambiance n’est pas seulement l’atmosphère qui règne au sein d’un espace, mais aussi la manière et la sensibilité dont a été pensé l’objet architecturale. Ces notions qui sont la vue, le bruit, la lumière, sont des outils qui apporteront à ces programmes une plus value qui viendra renforcer l’ambiance désirée.

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Comment les ambiances nous permettent elles de vivrent le lieu? Dans ses projets, Peter Zumthor fait souvent appel à trois notions : la lumière, le son ainsi que la vue. Des éléments simples que l’architecte s’amuse sens cesse à croiser entre eux pour concevoir l’espace. Leur donnant ainsi une atmosphère beaucoup plus sensible et importante. Un jeu qu’il ne manque pas d’appliquer dans les deux projets évoqués précédemment et ce au prisme du public - intime, espace ouvert - espace fermé. La lumière naturelle comme élément révélateur de l’espace. Si l’on observe le projet des termes de Vals, on peut observer que Peter Zumthor se sert de la lumière pour définir le degré d’intimité de l’espace, du lieu où l’on se trouve. Passer d’un espace extérieur à un espace intérieur, c’est passer d’un espace ouvert (public) à un espace plus intime : c’est passer de l’espace de circulation (public), à l’une des boîtes situés à l’intérieur de l’édifice (intime). Cette transition s’opère par des jeux de lumière de clair / obscure et de ses contre jour. Aussi, nous savons que Peter Zumthor avait pour but dans le projet de la chapelle Saint Nicolas de Flüe, de créer un genre de grotte (figure 3&4) dans l’idée d’obtenir un lieu peu éclairé. Dans le cas d’un lieu de prière et de méditation, nous nous retrouvons dans un espace totalement intime. En effet, il s’agit là d’une architecture qui est presque totalement dépourvue d’ouvertures. Celle-ci n’a pour unique source de lumière l’oculus de la cheminée, permettant de par sa hauteur et sa largeur restreinte d’offir une lumière diffuse qui vient lécher les parois du bâtiment et offrant à cet espace son caractère intime. 8


- intime

+ intime

Fig 6 : Re-dessin personnel d’une coupe des termes de Vals “COUPE LUMINEUSE : la lumière - du public vers l’intime“

- intime

+ intime

Fig 7 : Re-dessin personnel d’une coupe de la chapelle St. Nicolas de Flüe “COUPE LUMINEUSE : la lumière - du public vers l’intime“

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Fig 8 : Schéma personnel, carte des sons : acteurs-sons de l’espace da la chapelle Saint Nicolas de Flüe

Fig 9 : Schéma personnel, carte des sons : acteurs-sons de l’espace des termes de Vals

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Le son joue un rôle tout aussi important de les projets de Peter Zumthor puisque celui-ci permet également de définir le type d’espace dans lequel on se situe : il est complémentaire. Dans les termes de Vals, tout comme la chapelle St. Nicolas de Flüe, on associe le son à la notion de public / intime. Moins il y aura de lumière, moins il y aura de bruit, donc de public. Nous entrons donc dans une sphère intime où l’on peut se reposer ou méditer. Biensur la lumière n’est pas le seul facteur lié à ce prisme d’intimité. Les acteurs au sein de l’espace, mais aussi son contexte participent à ces ambiances sonore. Dans les thermes de Vals, on peut distinguer trois acteurs sonore : il y‘a le son de l’eau, élément fort du projet. L’homme et le bruit qu’il dégage oralement, ainsi que celui de ses pas. Puis s’ajoute à ces deux premiers acteurs le contexte dans lequel s’implante le projet (montagne, nature, vent et bruits dégagés par le village de Vals). Dans le projet des cellules individuel d’ordre intime, sont crées pour ne laisser audible qu’un seul de ses acteurs sonore. A l’intérieur du bâtiment nous retrouverons l’eau, puis sur les extrémité du bâtiment figureront des espaces plutôt liés aux bruits de la nature. Des éléments apaisants, liés à ce désir de détente et d’intimité. Le schéma est presque identique dans le cas de la chapelle Saint Nicolas de Flüe. Nous retrouvons cette idée de boite hermétique, coupé du monde extérieur et de ses ambiances sonore, pour ne laisser perceptible à l’intérieur que l’une d’entre elles. Ainsi depuis l’intérieur de la chapelle, nous ne pouvons entendre les sons émis par la forêt ou le village voisin. L’homme est son propre acteur sonore dans cette situation : résonance du bruit de ses pas et de ses paroles. Le parti pris de Peter Zumthor est respecté, puisqu’il avait pour intention de créer un lieu intime ou l’on puisse se retrouver fasse à sois même pour méditer.

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La porosité du volume, les vues, apportent de la clarté au bâtiment, mais aussi des vues, des paysages. On retrouve également cette notion de public / intime. On peut commencer à se demander si la chapelle St.Nicolas de Flüe ne serait elle pas en fait, une cellule emprunter aux termes de Vals? S’il on se réfère toujours à cette notion de public / intime. On constate que, plus nous nous situons dans une sphère intime, moins il y aura de lumière, de son et de vue. En effet, dans les thermes de Vals, seul les espaces ouvert (les espaces public) offrants des vues sur le paysages extérieur. Dans la chapelle St. Nicolas de Flüe, il s’agit un gigantesque monolithe dépourvue de toute ouverture sur l’extérieur. La seul source visuelle dont on peut bénéficier est l’oculus de la cheminée qui offre une vue sur le ciel, une communication direct avec dieu et donc intime.

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Fig 10 : Photo retravaillé, tiré de la revue “a+u“, février 1998 Extra Edition, Peter Zumthor, P°145 Vue depuis les terrasses des termes de Vals : “un cadre sur-mesure sur mère-nature“

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Conclusion Alors que certains architectes ne jurent que par la forme, d’autres concentrent leur réflexion sur les ambiances. Ce qui est le cas de Peter Zumthor. Nous avons pu observer au grès des analyses concernant le projet des termes de vals et celui de la chapelle Saint Nicolas de Flüe, que l’architecte traite beaucoup de la question des ambiances, puisque ce sont elles qui viennent créer le projet et lui attribuer sa forme. Or a aucun moment Peter Zumthor ne parle et ne traite de la forme en elle même. Car pour lui, un bâtiment n’a de qualité que ci celui-ci nous touches. L’enveloppe d’un bâtiment pourrait alors être finement travaillé, recherché mais si une fois à l’intérieur ou encore au pied de son parvis. Si ce bâtiment ne nous parle pas, ne nous fait ressentir aucune émotions, alors celui-ci est pauvre. Pour faire une ambiance, il ne suffit de vouloir simplement la faire comprendre. Il faut la transmettre, la faire ressentir tout au long du parcours dans le bâtiment en travaillant avec une multitudes d’outils permettant d’accroitre l’ambiance désiré en croisant et entremêlant ces outils. Le choix des deux projets de Peter Zumthor était pouvoir mesurer la manière dont les ambiances sont travaillés, avec une différences d’échelle importante entre eux. Ainsi nous avons pu constater que dans le cas de ces deux projets, il n’y a pas de différence. L’architectes a su conserver la même importance, sensibilité aux deux ouvrages. Le travail porté sur la notion de transition du public à l’intime est ramarquable. Si nous allons un peu plus loin, est il possible que Peter Zumthor arrive à exploiter ce mode de travail uniquement sur les bâtiments de type public? J’entends par là que si l’architecte était amené à répondre à un programme de logement, serait-il en mesure de le traiter de la même manière qu’il a traité les thermes de Vals ou la chapelle Saint Nicolas de Flüe? Je pense qu’il est important de se poser cette question.

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Depuis la première année de licence en Architecture, nous sommes confrontés à cette question d’ambiance : qu’elles ambiances souhaiterions nous donner dans notre projet? Pour ma part, j’attribuais peu d’importance à cette notion. J’entends par là que je n’attribuais pas de grande qualité à l’atmosphère du lieu et surtout ne jouais pas avec les divers outils pouvant permettre à renforcer ces ambiances. Ainsi, grâce aux recherches et aux études portés sur Peter Zumthor et ses travaux. J’ai pu avoir une approche beaucoup plus sensible de ce qu’est une ambiance mais surtout les différents procédés que l’on peut faire pour arriver à créer celle-ci. Mais surtout, le raisonnement à adopter, les questions à se poser et les allez-retours entre le projet, le site et le messages que l’on souhaite faire passer. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu’il s’agit là d’une pensée personnel que nous livre Peter Zumthor sur sa manière de voir et de faire de l’architecture tant dans ses écris que dans ses réalisations. Il faut avant tout la comprendre et savoir se la ré-approprier. Aujourd’hui, nombreux sont les architectes qui partent d’une forme qu’ils ont esquissé, dans laquelle ils feront rentrer le programme répondant aux normes fonctionnelles et termineront par les ambiances, si toutefois ils parviennent à les exprimer. C’est ce qui est intéressant chez Peter Zumthor, c’est qu’il marche à contre-sens, il prend les ambiances comme point de départ dans ses projets et les croisent avec le programme. Biensur, c’est un processus qui lui demande beaucoup de temps, car bien souvent les réalisations de l’architecte s’étalent sur une dizaine d’année et cela n’entre plus vraiment dans les normes du métier d’architecte.

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Bibliographie Livre : AUGOYARD Jean-François, Faire une ambiance, Alacroisée, 2011 ZUMTHOR Peter, Atmosphères, Suisse, Birkhäuser, 2010 ZUMTHOR Peter, Penser l’architecture, Suisse, Bikhäuser, 2010

Article de périodique, revue : NOBUYUKI Yoshida, «Peter Zumthor», a+u, février 1998 Extra Edition, pp. 138-173 DELLA CASA Francesco, «Peter Zumthor» architecture d’aujourd’hui, n°383, pp. 22-45 Filmographie : Richard Copans, ARTE France, Les Films d’Ici, DVD collection ARCHITECTURES - Volume 2, “les thermes de pierre“, 26 minutes, 2001

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