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J anvier
2013
LES MAHORAIS À LA CONQUÊTE DE LA CHINE
Edito
SOMMAIRE
Ouf ouf et ouf, on l’a échappé belle. Bon je vous avoue qu’à un moment donné avec toutes ces turbulences médiatiques et spirituelles sur la fin du monde, j’ai presque failli y croire. En même temps vous me direz les mayas l’avaient prévu avec la combinaison de certaines dates comme celle du 11/03 (tremblement de terre suivi d’un tsunami au Japon) et celle du 11/09 (arrêt sur image des 2 tours à New York) soit disant annonciatrice du fatidique 21/12 : l’apocalypse, ou encore la fin du monde tel qu’on le connaît. Difficile de passer à côté. Le pire est derrière nous. Nouvelle année, nouveau monde. Et qui sait peut être que le chiffre 13 portera chance à notre nouveau magazine culturel : « Karalala ». Karalala se veut juste être une parenthèse de découvertes, de sourires et d’ouverture. Aucune prétention, juste la passion de ses créateurs pour la culture, les photos, les voyages, l’amour bref la vie. Je vous laisse savourer ce premier numéro, le premier d’une longue série, espérons le. En attendant le mois prochain, toute l’équipe vous souhaite une bonne et heureuse année 2013 beaucoup de réussite dans vos activités respectives. A.A
OURS Rédacteur en chef : Ackeem M. Ahmed contact@karalala.yt
_ 4 // LES MAHORAIS À LA CONQUÊTE DE LA CHINE
_10 // ARRÊT SUR IMAGE _16 // LES MÉTIERS DE L’OMBRE
_18 // SOCIÉTÉ _19 // MUSIQUE _20 // LIVRE _22 // SANTÉ _24 // MODE _26 // SPORT
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Rédactions :
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Jlien Pavajeau // Ackeem M. ahmed // Naimi Ab
Design graphique : Mattoir Ben contact@beug.yt
Photographes :
bouche à oreille // Julien pavajeau // Nayl Ah // Mawa
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Webmaster
Assoioui Mikidadi ( digital color ) Port. : 0639 04 19 18
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le magazine culturel PUB karalalamag karalala mag #01
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Guangzhou est une grande métropole à la fois à l’image de ses homologues occidentaux mais également ancrée dans sa racine et dans son rôle d’usine du monde. En effet, l’extérieur de la ville est segmentée en marchés. A chaque produit son marché, les commandes se passent par dizaines ou par centaines voire milliers. Le marché du carrelage et salle de bains, le marché du bois, le marché des lunettes, le marché des chaussures, le marché des meubles et bureaux...Un marché pour tout et rien, nécessitant la location journalière d’un véhicule approprié (ndlr 50 euros la
journée). A l’intérieur de la ville, on trouve des centres commerciaux, des restaurants et des boutiques de toutes sortes dans les moindres recoins. La spécificité de cette ville est que le paiement par carte reste rare. La plupart des achats s’effectuent en espèces. Il est fréquent que de grosses sommes d’argent soient échangées sur place dans des zones de fortune. Il n’est également pas impossible de se trouver en possession de faux billets malgré toutes les précautions imaginables.
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TEXTE: Ackeem Ah PHOTO: Bouche à oreille
Fochan: marché du mobilier
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Tuk tuk
Il y a encore peu de temps, on nous vendait Dubaï ou encore la Thaïlande pour le commerce. Il n’était pas rare de voir les commerçants partir dans ces pays pour trouver le bonheur de leurs clients. Des produits manufacturés à des prix minimes comparés à Mayotte ou la France métropolitaine. Par la suite, on y allait pour les achats de mariage, préparatifs du mois du Ramadan ou tout autre événement. Puis avec le boom de la Chine et l’arrivée de nouvelles compagnies aériennes telles que Kenya Airways ou encore l’élargissement de la desserte d’Air Austral, le monde s’ouvre petit à petit à une certaine catégorie de mahorais. L’eldorado chinois, réalité ou mythe ? Guangzhou, la capitale des affaires de Canton avec Shenzhen, n’est pas une destination pour les vacances. Les commerçants y viennent du monde entier pour acheter vêtements, matériaux de constructions, électroménager à des prix défiant toute concurrence. Lors de mon séjour, j’ai été interpellé
par le pourcentage que représentait la gente féminine parmi les voyageurs mahorais, 70% environ. La plupart passe par des guides ou intermédiaires connaissant parfaitement les secrets du négoce et les zones convoitées par les commerçants. La démarche est simple, ces guides accueillent les visiteurs, les orientent vers des hôtels bons marchés
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(il ne faut pas oublier que les commerçants viennent pour faire du commerce et non du tourisme) les accompagnent dans leurs achats avec certaines usines, stockent puis acheminent les produits vers l’île. Je suis parti à la rencontre d’un mahorais de Pamandzi, « Ali », installé depuis quelques temps déjà sur Guangzhou et qui a accepté de
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Bureau de change
nous parler de son rôle d’intermédiaire. Sa première phrase était : « Everything is possible in China » (tout est possible en Chine). « Ali » travaille pour l’un des plus grands traders africains de Guangzhou. Il exerce son métier d’intermédiaire dans le but d’aider ses compatriotes qui par le passé se sont fait « arnaquer » par d’autres guides. Il m’a confié que son métier n’était pas de tout repos, ce que je peux confirmer après l’avoir suivi pendant une semaine. Le terme casse tête chinois prends tout son sens. A jongler entre la barrière de la langue, le goût des uns, les cris des autres et le contrôle de l’ensemble
des marchandises achetées, tout cela peut parfois prendre plusieurs jours. Certains commerçants essaient de donner aux clients une marchandise différente de celle commandée et obtenir un remboursement relève parfois du chemin de croix. Autre constatation malheureuse selon « Ali », les jeunes des autres nations s’ouvrent au monde, apprennent d’autres cultures, d’autres langues ce qui n’est pas le cas de beaucoup de jeunes mahorais. Il n’est pas rare d’entendre un africain ou anjouanais installé dans la ville, raconter son désir d’apprendre le chinois et d’améliorer
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son anglais afin de pouvoir négocier au mieux les contrats. Après deux semaines de séjour intenses, partagées entre achats en biens de construction, sorties en discothèque (et oui la ville vie la nuit avec son flot de bonnes et mauvaises choses), culture et nourriture chinoise, un constat s’impose à moi : ceux qui prennent le pari de partir à l’étranger le font pour l’appât du gain. On gagne beaucoup plus et plus rapidement en faisant du commerce en Chine que dans son pays d’origine, si tant est que l’on puisse supporter le revers de la médaille : racisme, crachat dans la rue, agression
Anecdote Un hôtel entrée de gamme mais une liberté haute gamme. J’ai pu me rendre dans l’hôtel de référence des mahorais séjournant dans la ville. Un hôtel sans charme particulier à 15 euros la nuit, chambre petite, salle de bains petite, odeur de renfermé tenace et des odeurs de nourriture. Telle a été ma surprise en découvrant une maman
mahoraise, en train de cuisiner des patates douces dans sa chambre. Une des clientes de l’hôtel m’a confié sur un ton amusé qu’aujourd’hui je n’étais pas chanceux, j’ai loupé à 2 jours près le « mataba » fait maison. Ce qui me ramène à une rumeur nous décrivant nous, mahorais, comme
des personnes qui aiment braver les interdits (dans le cas présent, cuisiner dans la chambre est une source récurrente de conflit avec la direction de l’hôtel.)
Il n’est pas rare d’entendre un africain ou anjouanais installé dans la ville, raconter son désir d’apprendre le chinois et d’améliorer son anglais afin de pouvoir négocier au mieux les contrats.
verbale etc. Mais Guangzhou est une plateforme commerciale, on y vient pour faire des affaires avant toute chose. Un eldorado à prendre avec des pincettes : tout ce qui brille n’est pas or.
Centre ville
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Restaurant traditionnel Guanzhou S’Y RENDRE : Air Austral –Air Madagascar - Kenya Airways Prix : A partir de 1000 euros selon les saisons. Trajet : long, très long il est très important de s’y préparer !!!! (24h)
DURÉE MOYENNE POUR DES ACHATS PRÉCIS :
1 semaine OU MANGER : Les restaurants de rue valent le détour mais pour les non aventuriers les grosses enseignes de fast food se trouvent partout: Macdo, KFC, Pizza Hut…
MODALITÉS D’ENTRÉE : Visa obligatoire avant l’arrivée en Chine (Formalité prise en charge par l’agence de voyage)
OÙ EFFECTUER SES ACHATS :
HOTEL : Heng fu lai : Focochan : 1er choix des mahorais (130 RMB/ nuit soit 15 euros/nuit) XIANG HONG HOTEL : au cœur de la ville ((160 RMB/ nuit soit 20 euros/nuit) Tips : Demander à visiter la chambre avant de la prendre.
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Tout dépend de ce que vous voulez acheter.
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ARRET SUR IMAGE
TEXTE: Ackeem Ah PHOTO: Nayl Ah
Cette quête de la perfection et de la beauté humaine, a conduit ce jeune homme timide sur les routes du monde, ce monde arc en ciel aux possibilités infinies que seule l’immortalité de l’instant peut nous en faire découvrir les secrets.
Photographe de mode, il allie ses influences jazzy au style urban roots qui l’entoure pour nous faire partager la sensibilité et les émotions qui s’en dégagent. Comme un poisson dans l’eau Nayl sait se nourrir de son univers actuel ou passé pour enrichir ses clichés. Son appareil de prédilection : le NIKON D800
Instant magique sur les routes du nord
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c’est quoi le swag ?
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Regard d’une mère
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«... les chances de faire un accident d’avion sont minimes et beaucoup moins fréquentes que les accidents routiers.»
LES METIERS DE L’OMBRE
TEXTE: Ackeem Ah PHOTO: Mawa
Vous êtes vous déjà demandé lorsque vous prenez place dans un avion, assis confortablement sur votre siège qui s’occupait de votre sécurité?
Vous seriez tentés de me dire les stewards et hôtesses, je ne pourrai pas vous contredire. Effectivement le personnel de bord sait prendre soin de notre confort mais surtout de notre ventre affamé ou assoiffé lors des longs courriers. Ce dont je vous parle c’est d’une autre forme de sécurité. Et non, je ne parle pas du métier de pilote. Il s’agit ici d’une autre profession trop souvent non reconnue à sa juste valeur par les usagers. Karalala est parti à la rencontre de celui qui s’occupe de vérifier les trains d’atterrissage, la structure ou encore les moteurs: « le mécanicien d’avion ». MATROUKOU Mawahiboudine connu sous son diminutif « Mawa» est né à Mamoudzou. Passionné de technologie, il profite de ses nombreux voyages pour observer de plus près ces bouts de métal. Il intègre très vite une formation pro avec des stages au sein d’Airbus ou encore Air France. Il est par la suite recruté par Air Austral, pionnier de la zone. Son objectif c’est de faire en sorte que l’avion retourne à sa base. Il contrôle visuellement et scrute, à l’aide d’outils performants, l’ex-
térieur puis l’intérieur des avions en passant par le système électronique, électrique, mécanique ou encore hydraulique. L’avantage de ce métier nous confie Mawa, avec un grand sourire, c’est que l’aéronautique est en constante évolution technologique même si pour assouvir cette passion il faut souvent jongler entre horaires décalés et jours de repos différents. Un rythme dicté par les rotations des avions. Parcours type de mécanicien d’avion > Lycée professionnel • BEP électronique • BAC pro aéronautique MSC (Mécanicien Système cellule) Mention complémentaire aéronautique option Turbo machine > Qualification avion Boieng B777 et B737 > Stage dans les grands groupes du secteur. Qualités requises : Maitrise de l’anglais technique, rigueur, aimer prendre des responsabilités mais surtout prendre conscience que les avions transportent des êtres humains.
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Anecdote : 17 août 2007 Le Vol Air Austral au départ de Mayotte et à destination de La Réunion perd un moteur sur le trajet. Entre les cris et les prières des passagers, le pilote a décidé de revenir sur l’île où une cellule urgente l’attendait. A l’évocation de cette histoire, le jeune mécanicien nous arrête net et nous assure que les chances de faire un accident d’avion sont minimes et beaucoup moins fréquentes que les accidents routiers. Pour info, il y a eu plus de peur que de mal. La compagnie aérienne avec le concours des services de l’aéroport, avait mis en place une évacuation rapide des passagers et une gestion sans précédent de l’incident.
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L’EAU, UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE
TEXTE: Ackeem Ah
L’eau tue...ça peut faire sourire certains ou interloquer d’autres mais l’eau est fourbe. Ce qu’elle donne, elle peut aussi le reprendre, en l’occurrence la vie. Une des principales causes de décès au monde est le manque d’accès à l’eau potable, mais sur notre territoire un autre aspect alarmant nous touche et semble parfois laisser la population de marbre au regard de la fréquence où elle tue. Chaque année, des milliers de comoriens, anjouanais et mohéliens meurent en traversant l’un des plus beaux et plus meurtriers lagon du monde : le nôtre. Alors quand allons nous sortir de ce mutisme et redonner un sens au mot SOLIDARITÉ car ce sont nos frères, nos sœurs et nos enfants ?
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Auteur : Gaston Kelman Editeur : 10/18 Collection : Fait Et Cause Parution : 19/05/2005 Nombre de pages : 207
Texte: Bouche à Oreille
Notre coup de cœur de ce début d’année est à l’unanimité (sondage réalisé au sein de la rédaction) l’album de DEEJAY.
«Msouboute (audacieux) il faut l’être même un peu car sans nos rêves nos vies ne valent plus rien... J’ai vu ton monde, j’ai vu sa richesse ça me blesse. J’ai vu monde, j’ai vu sa richesse ça me stresse. Chacune des gouttes d’encre que je déverse est une partie de moi car faire de la musique c’est ça...»
Ce jeune mahorais installé en France depuis 2012 nous livre un opus à l’image de notre magazine : Sur les routes du Monde (sortie 18 juillet 2012). De son vrai nom Djamaldine HAROUNA, Deejay commence son entrée en matière tout d’abord comme breaker (CRAZY BREAKER pour les connaisseurs) puis prend très rapidement ses marques au sein du collectif GARDE 1PERIALE, groupe emblématique dans le milieu du rap local. Repéré par la boite de production STAFOULA RECORDS,
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le projet « Sur les Routes du Monde » prend forme et voit le jour en 2012. Les premières sonorités de l’album nous transportent dans « une ballade MassiwaStylistique » avec des poses sur les sentiers d’une vie remplie d’amour, de relationnel et de découverte. DEEJAY nous livre ici un album de RAP français qui trouvera facilement sa place aussi bien sur les ondes locales que métropolitaines. Un vrai coup de foudre musical.
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Auteur : Gaston Kelman Editeur : 10/18 Collection : Fait Et Cause Parution : 19/05/2005 Nombre de pages : 207
Wanted : Un Blanc à la peau foncée TEXTE: A.A
“Je suis noir et je n’aime pas le manioc” est Le livre à lire. Gaston Kelman, ce breton d’origine camerounaise nous livre ici un recueil de récits décrivant sa vision de la condition des Noirs en France. Un témoignage drôle, dur et si réel contre les préjugés tenaces de notre société. Avec des chapitres engagés tels que: « je suis noir et je n’en suis
pas fier » ou encore le controversé « je suis noir et j’en ai une petite » il ne s’est pas fait que des amis. Ce bounty pousse encore plus loin la réflexion et invite les lecteurs à prendre conscience que les responsables du racisme moderne ne sont pas les blancs seuls mais les noirs aussi.
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«J’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme » Desproges
production audiovisuel
présente
Votre nouvelle émission sur le web pour la jeunesse mahoraise http://www.facebook.com/pages/Télé-Jeunesse-Mayotte/154199858061229
http://www.youtube.com/playlist?list=PLh6wkeTcs9T1YtB_b61peNoNM911vJuvi
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MYOPIE Un œil myope est un œil qui est, le plus souvent, trop long par rapport à sa puissance. Une personne myope aura des difficultés pour voir de loin. La myopie se compense grâce à des verres concaves de manière à faire converger les faisceaux lumineux sur la rétine. On obtient ainsi une image nette. HYPERMETROPIE Contrairement à la myopie, un œil hypermétrope est un œil trop court par rapport à sa puissance. L’effet sera l’inverse de la myopie, à savoir plus on approche un objet, plus il devient flou. L’hypermétropie se compense grâce à des verres convexes qui ramèneront les faisceaux lumineux sur la rétine. Elle se compense également grâce à l’accommodation, mécanisme de mise au point du cristallin qui masque dans la mesure du possible l’hypermétropie.
L’OEIL TEXTE: Julien Pavajeau
ASTIGMATISME
L’œil est un organe complexe composé de plusieurs éléments, chacun ayant une fonction spécifique nous permettant de voir. Les rayons lumineux traversent tout d’abord la cornée transparente, qui dévie les rayons. Ils pénètrent ensuite dans l’œil en passant par la pupille. Les faisceaux lumineux traversent ensuite le cristallin naturel qui focalise les faisceaux lumineux sur la rétine. La rétine se compose entre autres de cellules photoréceptrices qui transforment la lumière en « signaux électriques » qui sont ensuite transférés par le nerf optique vers le cerveau, qui convertit ces signaux en images. Lorsque la puissance de la cornée et du cristallin ne correspond pas à la longueur du bulbe oculaire, cela peut engendrer une « image » floue sur la rétine. Il est alors question d’un trouble de réfraction. Ce trouble peut être corrigé par le port de lunettes, de verres de contact ou une intervention de chirurgie réfractaire.
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L’astigmatisme est dû au fait que soit la cornée, soit le cristallin, soit les deux ait une courbure non sphérique. Cela entraîne un « étalement » de l’image sur la rétine. Cette image, de forme elliptique et non sphérique engendre ainsi un manque de netteté et une vision brouillé, déformée à toutes distances. L’astigmatisme peut être cumulé avec la myopie ou l’hypermétropie. Il se compense grâce à des verres cylindriques. PRESBYTIE La presbytie est un trouble de la vision causé par des difficultés à accommoder et à ainsi faire la mise au point sur des objets de près. Ce n’est pas une maladie mais un processus de vieillissement normal de l’œil et plus particulièrement du cristallin qui se durcit et des muscles qui l’actionne. Passé la quarantaine, les premières difficultés apparaissent (symptome « des bras tendus ») et cela jusqu’à environ 65 ans où la presbytie a atteint son maximum. La presbytie se cumul avec myopie ou hypermétropie et astigmatisme. Elle se compense grâce à des verres de lecture, des verres à profondeur de champ (spécial bureautique), des verres progressifs ou encore des verres doubles foyers.
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LES PANTALONS DE COULEUR D’accord, cela fait au moins deux ans que la color therapy fait des adeptes en France et partout ailleurs. N’en déplaise à certains à Mayotte on aime prendre notre temps. Mais cette fois-ci l’attente en valait la peine. Alors que les métropolitains ressortent leurs vieux manteaux, les mahorais voient fleurir des pantalons colorés de-ci de-là.
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Trop fantaisiste ? Ridicule ? Porteur de bonne humeur ? Une chose est sûre, le pantalon de couleur ne laisse personne indifférent. Bleu électrique, rose macaron, rouge vermeil... Il se décline dans toutes les teintes et dans toutes les matières. Alors, qu’attendez-vous pour l’adopter et égayer votre triste garde robe ? Classique : pour les moins téméraires On opte pour le bicolore : choisissez un pantalon aux teintes vives avec un haut neutre (blanc, noir, gris, crème etc.) pour atténuer l’ensemble. N’oubliez pas d’agrémenter votre tenue avec des accessoires de la même couleur.
1 Pour ne pas faire de faux pas on porte un haut à coupe minimale et chic.
2 Qui a dit que les couleurs étaient l’apanage des femmes ? Messieurs, osez les couleurs ! Pantalon chino pétant et chaussures grises : voilà un bon combo mode ! Branché : Jouez la carte des contrastes ! La tendance colorblock est le remède vitaminé en ces temps de crises et de kashkazi. Faites le
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plein de couleur... avec modération quand même ! En effet, souvenez vous qu’il ne faut pas utiliser plus de 3 couleurs au risque de ressembler à un clown !
3 Alternative mode : optez pour les couleurs pastels, plus douce et plus facile à porter.
3 N’oubliez pas d’agrémenter votre tenue avec des accessoires de la même couleur.
2 Pantalon chino pétant et chaussures grises : voilà un bon combo mode ! «Qui a dit que les couleurs étaient l’apanage des femmes ?»
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Water-polo 7 dĂŠcembre 2012 au koropa
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