Colloque français et breton ou nouveau vocabulaire. 1854. - 158 p. [Doare gwenn ha du]

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O B T E IS Ç N A R F

COLLOQUE OU

NOUVEAU

VOCABULAIRE. N O U V E L L E É D IT IO N

Corrigée et augmentée d’une Table des matières.

q u im p e r ,

IMPRIMERIE

DE

E.

BLOT



COLLOQUE FRANÇAIS ET BRETON , OU

NOUVEAU

VOCABULAIRE. NOUVELLE ÉDITION

Corrigée et augmentée d’une Table des matières.

Q U IM P E R , IMPRIMERIE

DE

E.

— 1854. —

BLOT



AVIS

ALI

DE L’IMPRIMEUR,

AR MOULER,

livre est entre les mains de tout le monde. Il est particulièrement utile aux habitants de la cam­ pagne qui désirent appren­ dre le Français. Il fait la base de l’instruction des petites écoles des villes et des campagnes. Il est également néces­ saire aux étrangers qui se fixent dans nos villes com­ me commerçants, et qui ont besoin d’avoir des re­ lations directes avec les cultivateurs. De toutes les éditions du Volloque français et bre­ ton , faites depuis 1660, celle que nous offrons au public est la plus correcte et la plus complète. On a élagué ce qui était inutile ou ennuyeux. On l’a beau­ coup augmentée de mots usuels, et ce qui devra faire plus de plaisir aux étrangers qui voyagent dans nos cantons, c’est qu’ony trouvera les noms des villes et principaux villages des départements du Finistère,des Côtes-duNord et du Morbihan, où la langue bretonne est en usage.

leor-ma a zo etre daouarn ann oll. Profitabl eo evit an dud divar ar meaz pere ho deuz c’hoant da zisqui ar Gallec. Ober a ra ar fondezoun euz a zescadurez ar scoliou euz a gear ha var ar meaz.

Ce

A l

Talvoudeg eo ivez d’an dud a ziaveaz-bro pere a zeu da choum e kear evel marc’hadourien, hag ho deuz ezorn da drafica gant al labourerien. Euz ann oll editionou a zo bet great euz ar C'hollocon gallec ha brezounec abaoue 1660 , an hini a guiriigomp d’an oll a zo ar guella hag ar muia four­ nis. Tennet eo bet ar pez a ioa didalvez hag inoüs. Cresquet eo bet euz a veur a gomz a zo bremâ en usach. Hag ar pez a blijo ar muia d’an dud a ziaveazbro a zeu da veachi er vro*m â, eo caout ennàn ann hanoiou euz ar c ’herriou hag euz ar bourgadennou principala euz a ze parta manchou Finister, Costez-an-Nord hag euz ar M o rb ih a n , e pere e parlariter brezounec.


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Avis de VIm prim eur

Enfin nous espérons que le public accueillera en­ core plus favorablement celle nouvelle édition que celles qui ont paru jusqu'à ce jo u r, en raison de ce qu’elle n’a été faite que pour sa plus grande utilité.

Erfin esperout a reornp e vezo diguemeret al leormâ gant an oll gant mwioe'h a blijadur eguel ar re en deuz guulet bele vre~ mâ, abalamour ne deo bet composet nemet evit lie vrassa lalvoudeguez.

OBSERVATIONS.

REM.ÏRQLOU.

Pour faciliter aux lec­ teurs félude «le la pro­ nonciation de la langue bretonne, remarquez que \'e n’est jamais m uet, et que quoiqu'on n’y mette point iVaccent aigu comme en français, on le pro­ nonce cependant comme s’ il y en avaii : ainsi le mot pere en français se pro­ nonce en breton père. Il suffit de savoir que toutes les lettres en breton ont le même son qu’en latin; à, è, i,à, à, avec un accent grave, devant un n , sont des voyelles longues, e tl’w ne se prononce alors que médiocrement , comme dans ces mois : clàn , èn , din, etc.

Evit renia essoe’h d’al lenuerien ar studi bag ar brononciation euz ar bre­ zounec, remerquit penaoz an e na choum james hep beza prononcet,petra beunâc na laquer quel varnàn eun tiret, evel er gallec. Prononcia rer anezàn evel {•a vt» an tiret-ze varnàrf. Iivelse ar guer-mâ pere e gallec, a brononcer e bre­ zounec eguiz ma ve pèrè. Aoualc’h eo gonzout pe­ naoz an oll lizerennou ho deuz, e brezounec, ar memes ton ma ho deuz e lalin : à, è, i, o, i l , gant an tiret-mâ varnezo, araog eun n , a zo vogalennou lür , da lavaret eo , var bore eo rei poeza muioe’h, neuze au n ne vez prononcel nemet eun neubeudic , evel er guerioumû : clàn, èn, din, etc. Les mêmes voyelles Ar intimes vogalennou avec un accent ch conflexe, gant an tiret-ma varnezo, abrègent, dans un m ot, a verra, en eur guer, al V


au Lecteur.

lizeren a zeu querqueut varlerc’h : evelse , bremàn, a brononcer bremâ,, etc. E quement guer ma ve­ zo caveteun tiret etre eur c hag eun h, evel er gueriou-mâ : c'hoaz, c'hraç, etc. a vezo prononcet evel pa ne ve quet a c, evellen : hoaz, hraç, etc. Ober a rer c’hoaz meur a chenchamant a lizeren er brezounec, hervez ar circonstançou, oe’h expri­ ma eur memes guer gant lizerennoudishevel. Quentel : Bep, pep ; d a d , ta d , zad; b rie d , p rie d , frie d ; mam, v a m ; breur, vreur, comz, gomz; berson, ferson ; graç, c'hraç, etc. An oll cheuchamanchou-mâ. a zo bet miret piz el leormâ, en hevelep feçon ma vezo cavet argueriouscrivet eguiz ma renquer o frononci. On a augmenté cette Cresquet eo bet an édi­ nouvelle édition d’une ta­ tion nevez-mâ euz a eun ble des matières pour la daolen evit eazamant al facilité du lecteur. lenner.

la lettre qui les suit im­ médiatement : ainsi bremàn se prononce bremâ, etc. Tous les mots où il y a une apostrophe entre le c et Vh, comme dans c'hoaz, c'hraç, etc. se prononcent comme s’il n’y avait pas de c, de cette manière : hoaz, hraç, etc. On fait encore plusieurs mutations de lettres dans le breton , selon les c ir­ constances, en exprimant un même mot par diffé­ rentes lettres. Exemples : Bep, pep, dad, tad, zad ; bried, pried, fried ; mam, va m ; breur, vreur; comz, gomz; berson,ferson;graç, c'hraç, etc. Toutes ces mu­ tations ont été exactement observées dans ce livre, de sorte que l’on trouvera les mots orthographiés tels qu’il faut les prononcer.



FRANÇAIS ET BRETON.

M TO DM GALLEC HA BREZOUNEC. D

ie u

.

la Trinité. tïésus-C hrist. le Saint-Esprit. Créateur. Rédempteur. IVotre-Dame. un Saint. un Evangéliste. un Apôtre. un M artyr. un Confesseur. un Patriarche. un Prophète. un Bienheureux. l’Eternité. la Nature. Paradis. un Esprit. un Génie. un Ange. Archange. Chérubin. Séraphin. Trône. Limbes.

D

oue.

an Dreindet. J p z i i z Christ. ar Speret-Santei. C rouer. Redemptor. an f (rotiu-Varia. eur Zant. eun Avieler. eun Abostol. eur Merzer. eur C ’hofessour. eur Patriarch. eur Profet. eun Ene euruz. an Eternité. an IVatur. Baradoz. eur Speret. eur Squiant. eun El ou eun Eal Arc’hel. Chérubin. Séraphin. Trôn. Limbou.


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Colloque

Enfer. Démon. Esprit familier, un Fantôme, les Dieux, les Nymphes. L ’ Univers, le Monde. Chaos. Je Ciel. le Ciel empyré. le Ciel étoilé, le Soleil, la Lune. Nouvelle Lune. Premier Quartier. Pleine Lune. Dernier Quartier, un Astre, une Planète, une Comète, une Etoile. Saturne. Jupiter. Mars. Soleil. Vénus. Mercure. Lune. l ’A rc-en-C iel. P A ir. la Terre. rE a u . le Feu. une Nuée.

lfern. Diaoul. (Speret familier, eun Teuz. an Doueou. an Nitnphoti. j l r Bed oll. ar Bed. C ’haoz. an Env. an Env impérial, an Env steredet. an Hcol. al Loar. Loar nevez. Quartel quenta, ar C ’hann. an Discarg. eun Astr. eur Blaneden. eur Stereden lostec eur Stereden. Saturn. Jupiter. Mars. Heol. Venus. Mercur. Loar. Goarec ar Glao. an Ear. au Douar, an Dotir. an Tan. eur Gouabreu.


Français et Breton. un Orage, le Vent, la Pluie, le Tonnerre, un Eclair, la Grêle, le Chaud, le Froid. Vent d’Orient. Vent du M idi. Vent de bise. Vent d’Occident. le Printemps. l ’Eté. l ’ Automne. l’H i ver.

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eun Arneu. an Avel ou Ael. ar GlaO' ar Gurun. en! Luc’heden. ar Grizii. an Tomder. ar ienicn. Avel ar Z a v -H e o l. Avel ar C*hrcs-Dciz. Avel bis. Avel ar C ’hus-Heol. an IXfcvez-Amzer. an H an y. Discarr-Amzcr. ar Gouanv.

De VEnfer,

E u z an Ife rn .

L u c ife r, le prince des diables. INI ort éternelle. D amnation. T oiirineiits. une Ame damnée. un Maudit. une Maudite* les Peines éternelles. un Magicien. un P o s s é d é . un Excommunié.

Lucifer, prins an diaoulou. M aro e te rn e l. D aouatio n. T'ou rm aiicho ii. eun E u e daonet. eur M illig u e t. eur V illig u e t. ar* P o a n i o u é t e r n e l , eur M ajîeiati. Possedet g a n t an d î a o u l . eun E x c u m m u iiu g u e t.

Les sept Péchés mortels.

A r seiz Pee’hed marvel.

rO rgu eil. l’ A varice* Gourmandise. Luxure*

an Orgouil. Avaris. Gourmaudis. Luxur.


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Colloque

Envie. Colère. Paresse. De la Terre. Tremblement de terre. Sable. Gros sable. Teri e sablonneuse. — grasse. — stérile. — argile. — glissante, bon nu Tei •re. nue Colline, une i\! ontagrne. une Vallée, une Plaine. un Hocher, un Caillou, une Pierre, une Caverne, une Fosse, un Abîine. un Etang*, la Boue. Des Villes. une Ville, les i\Itirailles, les Portes, une Citadelle, un Port, un Bastion, une Chaîne, une Barre de fer.

Avi. Coler. Diegui, Euz an D ouar. Crenamant douar* Treaz. Grouan. Douar grouannec. — drtiz. — difrouez. — |>ri. — risciuz. Douar mad. eur Grec’hen. eur Menez, eun Draouien. eur Bienen. eur Roe’h. eur Villien. eur Men. eur C ’havarn. eur Fos. eun Abim. eur Stang ou Len. ar Fane. E u z ar C ’heriou. eur Guear. ar Vogueriou. an Dorojou. eur Citadel. eur l ’ ortz. eur Bastion, eur Chaden» cur Varen houarn.


I

Franeais et Breton. 4

un Château. PHôtel-de-Ville, un Pave, une Rue. un Coin, une Ruelle, une To ur. un Rempart, un Pont-Levis, un Pont de pierre, uue Tranchée, une Contrescarpe, un Marché, un Bourg', un Faubourg, un Gouverneur, un Préfet, un Maire, un Adjoint, un Juge-de-Paix. Commissaire de police. De la Justice. un un un un un un un un un un un un un

Palais, Président, Conseiller, Procureur impérial, Avocat, Procureur, Notaire, Clerc, Archevêque, Evêque, Doyen, Prédicateur, Prêtre.

eur C ’hastel. an Ti-C om m un. eur Pave. eur Ru. eur C ’houign. eur Vanel. eun Tour. eur Rctnparz. eur Pont gninleiz. eur Pont mon. eur C ’hleuz. eur C ’honfrescarp. eur M arc’had. eur Rourc’h. eur Fabourz. eur Gouarner. eur Préfet. eur Ai car. eun Adjoint. eur Barner a Beoc’li. Cominisser a boiis. F u z ar Justic. »

eur Paîez. eur Présidant. eur C ’houseiller. Procurer an Irnpalaer. eun Avocad. eur Procurer. eun Noter. eur C ’hopist. eun Arc’hescop. eun Escop. eun Dean. eur Predicator. eur Belec.


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Colloque

un Lecteur. Des Villages, un Village. une Paroisse. une Eglise succursale. une Chapelle. une Eglise. un Cure. un Vicaire. un Recteur. une Ferme ou une M é ­ tairie. un Fermier ou un M é ­ tayer. une Grange. un Grenier. une Charrue. un Paysan. un Laboureur. un Charretier. un Fouet une Charrette. une Houe. un Berger. une Moisson. les Vendanges. une Faux. un Pré. du Foin. de l’Hcrbe. de la Paille. un Champ. du Blé. du Froment. du Seigle.

cul Lenncr. E uz ar C ’hear eur e eun eur eun eur eur eur eur

C ’hear. Barrez. lliz treo. Chapel. lliz. C ’hure. Viquel. Person. Verouri.

eur Merour. eur C ’hraneh. eur C ’hrignol. eun Alar. eur Paisaut. eul Labourer. pur Charretier. eur Fouet. eur C ’har. eur Rod. Paolr an Dènved. (“ou Eost. ar Vanrianch. eur Falch. eur Prat. Foen. Gucot. Plouz, Colo. eur Parc. H id . Guiniz. Segal.


Français et Breton . de rO rge. de TAvoine. une Gerbe, des Fcves. des Pois, du Hiz. une Garenne, une Lande, un Désert, une Forêt, un Bois taillis, un Chêne, un Orme, une Haie, une Epiue. une llonce. un Lieu, un Fumier, des Chardons. D ’un Jard in . un Jardin, un Jardinier, une Salade. Scorsonère, un Og’uou. de l’A il. des Porreaux, des Choux. Choux cahus. des Bettes, du Persil, du Cerfeuil, une Laitue, de la Sauge, de l’Oscille.

I I eiz ou Ile!. Querch. eur Fescat. Piz. Fa ou Fao. Hiz. eur Goarem. enI Lanuec. eun Dezerz. eur Forest. eur C'hoat (ail!. eur Vezen Dero. eur Vezen Euloc’h. eur C ’hars. eun Dreau. eun Drezen. eun Ere ou Amarr. eur bern Teil. Col Garo. E u z ar J a rd in . eur Jardin, eur Jardiner, eur Saladen. Louzaouen ar viber. eun Oui ou on. Quignen. Pourr. Caol. Caol commun. Caol-Bettes. Petrichil!. Cerfill. Letuzen. Saoch. Triiichiu.


14 de l’Anis. du Fenouil. du Pourpier. des Epinards. Racines. du Chiendent. des Raves. des Navets. du Souci. de l’flysopc. de la Marjolaine. de TOrtie. un Melon. une Fleur. un OEiller. une Rose. un Rosier. des Bous-Ilommes. de la Violette. du Thym. du Romarin. du Laurier. un Arbre. un Pommier. un Poirier. un Pêcher. un Abricotier. un Amandier. une Vigne. une Branche. une Feuille. un Bouton. une Allée. une Salle verte. une Fontaine. des Groseilles.

Colloque Anis. Fanouil. Pourpi. Pinoebes. Griziennou. Treuzgueot. Rabes. Irvin. Sousci. I I ISOj). Marjol. Linaden. eur Sucrin. eur Boquet. eur Genoflen. eur Rozen. eur Blantcn Roz. Feon. V7ioletez. Turquantin ou T in . Routnarin. Loïc. eur Vezen. eur Vezen Aval*. eur Vezen Ber. cur Blantcn Pcches. cur Blantcn Briques. cur Blanten Alamandcs. cur Guiniez. eur Branc. eun Delien. cur Bouton. eun Aie. eu n Dincl glaz. eur Feunteun. 1Spezard.


Français et Breton . 4 des Castilles. des Fraises, un Prunier, une Prune, une Pomme, une Poire, un Cerisier, une Cerise, une Pêche, le Noyau, une Olive, un Olivier, une Mûre, un Figuier, une Figue, un Raisin, un Noyer, une Noix, une Noisette, un Champiguou. un Coing, une Orange, un Oranger, un Citron, un Châtaignier, un Concombre. Planter. Eutcr, greffer, le F ru it est inûr. Des Anim aux. une Rête. une Pète sauvage, uu Lion, une Lionne» un Eléphant.

Castilles. Sivi. eur Vezen Brün. eur Rruneu. eun Aval. eur Beren. eur Vezen Querez. eur Guerezen. eur Beehezcn. ar Men. eun 01 ivez. eur Vezen Olivez. eur Vouaren. cur Vezen Fiez. eur Fiezen. cur Rczin. eur Vezen Graoun. cur Graoucu. eur Graouen guelvez. eur Quabeî-Toiisseq. eun Avaî-Stoup. eun Orangcz. eur Vezen Oranjez. cur Citrons. cur Vezen Qucslen. cur Gocomhrezcn. Planta. A n ti, greffi. ar Frouez a zo hao. E u z al Loenet, eul Locn, eun A ne val cul Loen gouez. cul Léon, eul Leonez. eun Olifand.


Colloque un Ours. un Cerf. une Biche. un Loup. une Louve. un Sanglier. un Renard. un Lièvre. un Lapin. un Cheval. une «1liment. un Poulain. un Ane. une Anesse. un Bœuf. un Taureau. une Vaclie. une Génisse. un Veau. un Mouton. une Brebis. un Agneau. un Bouc. une Chèvre. un Cochon. une Truie. un Cochou de lait. un Chien. une Chienne. un Chieu courant. un Mâtin* un Lévrier. un Singe. un Blaireau. une Belette. un Chat.

eun Ours. eur C haro. eun Hrizcz. eur Blciz. eur Vleizez. eur Pen-M oc’h gouez. eul Louarn. eur C ’had. eur C ’honifT, eul Lapiu eur M are’h. eur Gazec. eun Eubeul. eun Azen. eun Azenez. eun Ejcn. eun Taro. eur V io c ’h. eun Ounner. eul Lue. eur Maoud. eun Danvat. eun Oau. cur Boc’h. cur Gavr. eur Pen-Moc’h. eur Vis ou eur Ves. eun Oc’hic leaz. eur C ’hi. eur Guiez. eur C ’hi red. eur C ’hi mastiu» eul Levran. eur Marmous. eur Broc'h. eur Gacrcl. cur C ’haz.


Français et Breton.

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une Chatte, tin Ecureuil. Des Oiseaux. un Aigle, lin Perroquet, un Epervier. un Oiseleur, une Grue, une Cigogne, un Cygne, un Iléron. un Hi!) ou. une Chouette, un Corbeau, une Pie. une Corneille, un Geai, un Pivert, un Et ourneau. une Hirondelle, un Merle, une Grive, une Bec asse. une Bécassine, une Buse, une Perdrix, un Coq. un Chapon, une Poule un Poussin, un Poulet une Poularde, une Oie. un Oison, un Dindon.

eur Gazez. eur Guiber ou Coantic. E u z al Labouset. eun Erer. eur Pei roqued. eur Sparfei. eu! Labousetaer. eur Garan. eur Cigouign. cur Citi. eur Garc'bleiz. eur Gaoueu. eur Gavan. eur Yrran. eur Biq, eur Scoul. eur Gucguiu. eur Gazec-Coad. eun Dred. eur Guenili, eur Vouale’h. eun Drascl. eur C ’bevelec. eur Guioc’h. eur Bargued. eur Glujar. eur C ’hoq, eur C ’hilloq. eur C ’hahon. eur lar. eur Ponsinic. eur Ponsin. eur la r Cabon. eur Goazicn. eur Goazic. eur Ponsin Indez.

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18 une Cane. un Canard sauvage. une Sarcelle. une Poule d’eau. un Pigeon. un Pigeonneau. une Colombe. une Caille. une Tourterelle. un Rossignol. une Alouette. un Linot. un Chardonneret. un Moineau. une Chauve-Souris. une Plume. une Aile. un Bec. un Ongle. une Queue. Pondre. Couver. un Nid. une Cage. Deuicher. Apprivoiser.

Colloque eun Houadez. eun Houad gouez. eur Grec’houad. eur lar dour. eun Duhe. eur Piclionic. cur Goului. eur C ’hoail. eun Durzuncl. eun Eostie. eun A ic’hueder. eur Sidan. eur Pabour. eur Fiiip. eun Asquel-Groe’hcn, eur Blueu. eun Asquel. eur Beg. eun lv in . eul Lost. Dozvi. Gori. eun Neiz. eur Gaouet. Dineiza. Doeva.

De V o r , de Vargent et Euz an aour^ an ar chant de toutes choses qui se hag euz an traou da fondent. deuzi. l’O r. l’Argent. des Bagues. du Y7if-Argent. de l’Airain. du Cuivre.

an Aour. an A rc’bant. Bizeier. Viverjant. A rem. Cuevr.


F i •aneais et Breton. 4

de l ’Etain. du Plomb, du Métal, du Fer. de l’Acier. une Cloche. Fondre. Fondu, un Clou. Des choses qui se vendent dans les boutiques. de la Soîe. une Aiguille, du Fil. une Epingle, un Peloton, un Dé. un Dé d’argent, un Couteau, une Gaine, une Ecritoire. un Canif, du Coton, une Plume, un Bouchon, un Jeton, des Epoussettes, un Décrottoir, des Lunettes, une Agrafe, une Aiguillette, de la Liette. uue Serrure, une Clé. une Etrille.

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j Stcn. Plown. Métal. H ouarn. Dirr. eur C ’hioc’h. Teuzi. Teuzet. eun Tach. E u z an traou a verzer ebarz er station, S e i.

eun IVadoz. IVeud. cur Spillen. eur Bcllcn ou Bloue. cur ^a>squen. eur Vesquen arc’hant. cur Gountcl. cur Gouhin. cur Scritol ou Scritouer. cur C ’hanif. Coton. cur Bluen. cur S tou If ou Steff. cur Chettouer. Barrou ou Brossou. cun Digrottouer, Lunedou. cur C ’hlochet. cun Aquilletcn. eul Licttcn. cur Boten. eun A lc’hucz. eur Scrifel.


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Colloque

un Poinçon. une Alêne, une Valise, nu M iroir, une Coiffe, un Tablier. Attacher. Lier. Délier. une Cruche. une Bouteille. une Lampe. lie I Huilc d’olive. une Tasse. uue Fiole. un Peigne. on Rasoir. des Ciseaux. nu Bonnet. un Bonuct de velours. un Bonnet de nuit. uu Chapeau. une Veste. une Culotte. nue Paire de Bas. un Flabit complet. un Manteau. une Epée. un Eperon. une Selle. une Bride. du Drap. du Drap fin. Epais, mince, de 1‘Eïoffe. du Damas. *

eur Pocnson. eut* Minaouet. cur Valîzen. Mcllczour ou Milhoucr. eur C ’hocf. cun Davancher. Staga. Ercn ou Liamma. Discret» ou Dialammn. eur Pod dour. eur VoutaiJ. eur C ’hleuzeur. Ilcaul olivez. cun Tas. eur Fiolcn. cur Grib. Razouer ou Notcn. Cisailloii. cur Bonct. eur Bouct voulouz. eur Bonet noz. eun Toq. eur Chupcii. cur Braguez. eur Rc-Lcrou. eun Abid pen-da-beti. eur Vantel. eur C ’hleze. eur Guentr. cun Dibr. eur Brid. Mezcr. Mczcr fin. Teo, Ta no ou Moan. Mezcr. Damnz.


Français et Breton *

<hi Satin, de l’Ecarlatc. du Camelot, de la Ratine, de la Serge, de l’Etaininc. une Aune, fine Demi-Aune de la Toile, du Linge, une Chemise, une Cravatte. des Manchettes, de la Dentelle, du Ruban, du Galon, une Paire de Gants, des Boncles, une Echarpe, une Cappe. un Manchon, un Livre. une Paire d'jfl eures. un Chapelet. de la Laine. u ne Balle de Laine. un Ballot. une Balance. une Pesée. un M illier. un Cent. un Poids. une Livre. une Dem i-Livre. un Quarteron. un Demi-Quarteron.

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Satin. Scarlec. Caniolot. Ratin. Serch. Enfamin. cur Voalcn. eun Hanter-Voaleu. Lien. Lincach. eur Rochct. eu i Gravaten. Manchetezou. Dautclez. Ruban. Galonz. eur Re-Manegou. Bouclou eua Esquerh. eur C ’habcl. cur Manchou ou Dorncl. eul Lcvr ou Leor. eur Rc H euriou. eur Chapeled. Gloan. eur Pacadic Gloan. eur Pacad. eur Balanc. eur Bouezaden. eur M il ier. eur C ’bant. eur Pouez. eul L iv r ou Liour. eun H antcr-Liour. eur C ’hartouron. eun Hanter-Cartouron.


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Colloque

une Once, uue Dcmi-Once. un Tonneau. UD Q u ar lier, un Boisseau, une Mesure.

cun cun cun eur cur cur

Des Gens de Métiers et de leurs Instruments.

E u z ar Mieherourien hag euz ho Instrumunchou.

un Boulanger, une Boulangère, un Four. Cuire, du Pain, du Pain blanc, du Pain bis. du Pain frais, du Pain rassis, du Pain moisi, une Tourte de Pain, de la Croûte, de 1a Mie. de la Pâte, du Levain, de la Farine, du Son. un Crible, un Sas. un Sac. un Meunier, une Meunière.

cur Bouloujcr. cur Voulonjercz. cur Forn. Poazat. Bara. Bara guen. Bara griz. Bara fresq. Bara diazez. Bara louedet. cun Dorz Vara. Creuu. M in vie. rE 1'oaz. Gouell. Bleud. Brcntt. eur C ’hlouer. cun Tamouez. eur Sac’h. eur M iliner ou Meillcr. eur Vilincrcz ou eur Veillerez, eur V ilin ou eur V eill. eur V ilin baper. cur V ilin bleud. eur V ilin avel.

un un un un

Moulin, Moulin à papier, Moulin à blé. Moulin a vent.

Ons. Hauter-Ons. Donc), Palcvars. Bocscilad. M uzul.


Français et Breton. 4

Mala. Moudre* Maladur. Al ou turc. eur Men M ilin . uue M cille de Moulin, eur C ’hegtiiner. un Cuisinier, une Cuisinière, cur Guegiiinerez. un Pâle. eur Pastez. eur Pastez Gad. un Pâte de Lièvre, eur Pastez Avaîou. un Pâté de Pommes, eur Pastez Per. un Pâté de Poires, euu Dourten. une Tourte, des Tourteaux, Cuignou. Silzic. des Saucisses, un Boucher, eur C^huiguer. une Boucherie, eur Guiguerez. les Halles, ar C ’hoe’hui. de la Chair, y u iq . du Bœuf. Bevin. eun Tamm Bevin. une Pièce de Bœuf, du Veau, Quiq Luc. du Mouton, Q uiq Maond.. de l’Agncau. eun Oan* de l'A g neau de Lait, Oan-Leaz. Q uiq sal, Q uiq ntoc’h. du Salé, du Porc, du Bœuf salé. Bevin sal. Viande fraîche. Quiq fresq. D ruz, Treut. — Grasse, Maigre. — eur Graouen Bevin. Aloyau de Bœuf, une Epaule de Mouton, eur Scoaz Vaoud. un Gigot de Mouton, eur Morzed Vaoud. un Quartier d'Agneau. cur C ’hartel Oan-Leaz. une Poitrine de Veau, eur Bruched Lue. une Longe de Veau, cul Loenen Lue. une Fraise de Veau, eur F rezen Lue. un Pied de Cochon, eun Troad Moc’h. eur Scouarn. une Oreille, un Os. cun Ascorn.


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Colloque

Ronger les Os, Un Poissonnier, Il il Pu isson. uu Poisson frais. Poisson de mer. Poisson dVau douce. Pêcher. des Filets. un Hameçon. une Sirène. une Raleine. uu Dauphin. un Esturgeon. un Congre. un Marsouin. une Roucetle. un Chien d'Eau. une Morue. de la Morue verte. de la Morue sèche. une Raie. un Raiton. une Plie. un Saumon. un Crochet. un Rouget. une Sole. une Alose. un Turbot. une Carpe. une Tanche. une Anguille. une Truite. un Mulet, un Lieu. é

/

Crignat au Esquerri. E u r Pesquetaer. eur Pesq. Pesquet frrsq* Pesquet mor. Pesquet dour dons. Pesquet ta. Rouejou. Higuen. Ma ri Morgand eur Ralen. cun Delfin. eur Sturch ou Slurjau. eur Zilicu-m or. eur Morouc’h. eur Blciz-mor ou TouiIh eur C ’hi dour. eur M oru ou Molu. M oiu glaz. xMoru seae’h. eur Rae. cur Rctou. cul Lcizeu. eur Samon ou eun Eueq eur Dècqued. eun Arlicon ou Meil ruz cur Gurlizen pc Solen. cun Allouzc. cun Tulbozen* cur C'harpcu. eun Tainch o^Trainch. cur Zilien. eun Dluzcu. cur Moullcc ou meil. cul Lcvnec ou Leonnec.


une Vieille, un Maquereau, un Hareng:, une Sardine, une Ecrivisse. des H u îti es. des Moules, des Ormeaux, des Chevrettes, des OEufs. du Fromage, du Bourre, du Lait, de la Crème. Un M aréchal. du Fer. Forger du Fer. uu Soufflet, des Tenailles. Petit es Tenailles, une M asse. un Marteau, un Fer de Cheval. Un Cordonnier. des Souliers, du Cuir, des Semelles, des Empeignes, des Pantoufles, des Bottes, des Bottines. des Escarpins.

ww

et Breton. Français é

%

eur C ’hrac’h. cur Brezel. eun Harinq. eur Zardinen. eur C ’havr-mor ou G rilhnioi-. H istr. Mescl. Ourmel. G aour-Vor. Viou. Fourmach. Amann. Leaz ou Lez. Dien. E u r M arichal ou Goff'. îlouarn. Fotja Houaru. eurVeguin ou C ’huozerez Que velloti. Tnrquczou bihan. eun Orz. eur Morzol ou eur M ail, eun Ilouarn M arc’h. E u r C ’here. Bouton Ler. Lcr. Soliou ou Coazrcllou. Enebou. Pantoufîlou. Hcuzou. Hcuzouigou ou Boutinizou. Scarpinou.


26

Çolloque

Souliers de maroquin. Un Marchand de V in . du V in rouge, du V in blaric. un Tonneau, une Pipe, une Pipe à tabac, une Barrique, un Ticrcon. un Aubergiste, une Auberge, un Cabaret, un Pot de V in. une Pinle. une Chopine. une Vcrrée. de TEau-de-Vie. Un Epicier. Epices. du Gingembre. de la Caticlle. un Clou de Girofle. IVoix de Muscade. du Poivre. des Dragées sucrées. du Safran. des Figues. des Raisins. des A mandes. une Amande amère. du Sucre. du Sucre candi. un Pain de Sucre. de l’Enccns.

Boutou Lcr maroquin. E u r M a rc 9lxadour G uin. Guin ruz. Guin guen. cun Donc!, cur Bipad. eur C b o rn butun» eur Varriquen. eun Tierson. cun llostis. eun Ilostaliri. eun Tavargn. eur Podad guin. eur Pin tad. eur Chopinad. eur Vereimad. G uin-Ardant. E un Ispisscr. fspis. Giinjebr. Cane!. eun Tach Genofl. Graouen Vusquadcz. Pebr. Draje sucret. Safran. Figucz. Rezin. Craoun Alainandcz. Alamandez e’buero. Suer. Suer cantin. cur Meu Suer. Ezens.


Français et Breton. «I

Régi isse. du Savon, de PEmpois. Un Pharmacien. un Breuvage, une Médecine, une Potion. Distiller, un Lavement, une Seringue, un M ortier. Un Médecin. un Malade, la Fièvre, une Esqiiinancie. un Panaris, la Migraine. Fièvre quarte. Fièvre chaude. Pa ralysie. Coqueluche, la Petite Vérole, la Vaccine, la Rougeole, la Peste. F lu x de Ventre. F lu x de Sang. l’Héinoragie. de r C r i 11e. les Hémorroïdes. Apoplexie. Des Vers. uu Ver.

2

Regalis. Saon. A m pez. Eun Apotüjuer. eur Bcuvrach. eur M id ici lierez, eur Breuvach. Slrilla. eul Lavamant. eur Slrinquel. eur M ortez. E u r M idicin. eur C ’hlanvour. an Derzien ou Derricn. eur Sqninans. eur Viscoul. an Droug penu. De rzien gartel. Derzien tom. Seizi. au Drcati. ar Vreac’h. ar Vacsin. ar Ruzel. ar Vossen. Fluz Cof. F I uz Goad. an Divoada Stod. ar Goazrudcz. Taol goad. E u z ar Prènvet. cur Prènv.


28

Colloque

une Fourmi, une Mouche, un Moucheron, un Papillon, une Puce, un Pou. une Lcnde. une Chenille. Mouche à Miel, du Miel, de la Cire, une Taupe, un Mulot, un Rat. une Souris, une Perce-Oreille. Des Bêles vénimeuses. un Serpent, une Couleuvre, une Vipère, une Araignée, un Crapaud, un Scorpion, un Crocodile, un Dragon. Des Métiers. un Imprimeur, un Libraire, une Presse, un Livre, des Livres, de l’Encre. du Papier.

eur Vcricnen. cur Guelienen. eur Fubucu. eur Dalavcn. eur C ’hoanen. eul Laouen. cun JVizen. cur Prènv bleveq. cur Guenanen. Met. Coar. eur Goz. eur Morzen. cur Kaz. cul Log’odcn. eur C ’harlosten. E u z al Loened vinimuz. eur eun eun eur eun eur eur eun

SarpauL Aer. A er-V ib er. Guifniden. Toussec. Grucg*. C ’hrocodila. Aer-Ouand.

E uz a r Micheroü. eun Imprimer, cul Librer. eur Gouasqucrez. eul Leor. Leoriou. Lion. I Paper,


Français et Breton. 4

une Plume, un Graveur, un Charpeutier. nue Hache, une Scie, un Menuisier, un Ciseau, un Rabot, un Serrurier, une Lim e, un Chaudronnier. un V itrie r, un Gantier, un Pauelier. un Boutonnier. un Tailleur, des Ciseaux, un F iip p ic r. un Etaminier. un Tisserand. un T ein tu rier. un Chapelier, un Cordonnier, un Jardinier« un Paveur, un Coutelier, un Peintre, un Tonnelier, un Batelier, un M atelot, une Lingèrc. une Blanchisseuse. un Barbier, un Rasoir, un Chandelier.

29

eur Blucn. eun Engraver. eur C lialvcz. eun Hach. eun Esquen. eur Mtinuzer. eur Guizel. eur Rabod. eun Alc’huezcr. eul L im . eur M inler ou Pilliguer. eur Gueraer. eur Maneguer. eur Panerer. eur Routoner. eur C'hemcncri Cisaillou. eun Tacouncr. eun Etamincr. eur Guiadcr. cul L iv e r. eun Toequer. eur C hcre. eur Jai dincr. eur Paver, cur C ’hontcller. eur Pintcr ou Liver. eun Tonnelier, eur Baguer, cur Martolod. cur Gueinenerez. eur Guennerez ou Can­ nerez . cur Barvcr. cur Razouer. eur C ’hantolor.


50 un un un un

Colloque Charretier, Porteur, Journalier, Charbonnier.

Des Serviteurs d'une Maison. un uu un un un un un un un un un un un un un un

Chapelain. Maîtrc-d’ffô te l. Intendant. Gentilhomme. Ecuyer. Secrétaire, Page, Sommeiller, Valet de chambre, Cuisinier, Cocher, V a le t. Palefrenier, Boulanger, Portier, M arm iton.

Des Servantes d ’une Dame, une une une une une

Gouvernante, Fille de chambre, Cuisinière, Empeseuse. Servante.

Officiers de Guerre, Alaréchal de France. Général. Lieutenant général.

eur eun cun eur

Charrelcr. Douguer. Devczour. Glaouaer.

E u z a Zervicherien eun T i, eur eun cur eun eur eur eur eun eun eur cur eur eur cur eur eur

Chapalan. Dispanser. Gotiaruer a di. Dijentil. Seuetlour. Segretour. Pach. Dispanser. Den a gainpr. C'heguiner. C’hoicher. Mcvel. Paotr marchossi. Boulonjer. Porzier ou Porzer. m armiton •

E uz a Zervicherezel eun ltro u n . eur Gouarnerez. eur Plac’h a gampr. eur Gueguinercz. eun Ampezerez. cur Zcrvicherez. Officerien a vrezel, Marichal a Franc. J encrai. Lctanant jcneral.


Français et Breton à

A m ira l. V ic e -A m ira l. Maréchal de Cam p. Colonel • Major.* Capitaine. Lieutenant. Enseigne*. Sergent-Major. Sergent. Caporal. Commissaire. Capitaine de cavalerie. Capitaine d’infanterie. Cavalier. D ragon. Fantassin. Mousquetaire. un Trompette. Tambour. une Sentinelle. un Espion. une Année. un Hégimant. une Compagnie, un Canon. uu Fusil. un Pistolet. une Hallebarde. une Pique. une Lance. un Boulet de canon. une Balle. de la Poudre fine. de la Poudre à canon.

A m ira l. V ie-A m iral • Marichal a Camp. Coronal. M ajol. Cabiten. Letanant. Assaign Serjant-Majol • S erjant. Carporal. Coin ni isser. Cabiten var varc’h. Cabiten var droad. M arc’beguer. D ragon. Soudard var droad. Mousqucder. eun Troinpiller. Tahouliner. Goard ou Gucd. eur Spion ou Spioner eun A rm e. eur Rejimant. eur Goinpagnunez. eur C ’hanol. eur F u z u l. cur Bistolen. cun Halabardeti» eur Picq. eul Lanc. eur Volod canol. eur V o lo d . Poultr fin . Poultr canol.


52

Colloque

Des Maîtres d 9exercice.

E uz ar M istri a exereic *

un un un un un un un

Maître d'Ecolc. Ecrivain . Précepteur, Mathématicien, Maître à danser, Maît re à chanter, M aître d’arrnes.

eur eur eur enr eur eur eur

Mestr Scol. Scrifagner. Preceptor. Matematisiau. Mestr evit dansai, Mestr evit cana. Mestr iscrimer.

Des Perbes les plus né­ cessaires du I e' ordre.

E uz ar Ferbou profitapl euz a urz quenta.

Parler. A im er. M an g er. D în e r . Souper. Déjeti ner. A lle r. Commencer. A rm e r. C ontinuer. E tu d ier. P ro fite r, P r ie r . L ie r. •lo u e r. Pleurer Sauver. Sauter. Danser . Chanter. E couter. Gagner. M archer. Peser.

Parlant. C a re t. D ib ri. L e in a . Couauia. D iju n i. M ont Coumanc. * A rm i C o n tin u i. Studia. Profita. Pedi. Eren. C ’hoari. Gouela. Savetci. Lammct. Dansai. Cana . Sclaou • G o u n it. Dale ou Qucrzet. Poueza. .

.


F i •ancais et Breton L o uer. IVoucr. Déu ouer. L ivrer. Délivrer (donner). Délivrer (de captivité). Assurer. N ier. Prouver. Ile lie r. Im p rim er. Composer (terme d’im primerie). Composer (transiger). Déchirer. Sonner (les cloches). Détourner. Voyager. S ’Arrêtcr (prendre ha­ leine). Commander. S u p p lier. A rracher. Dérober. Avaler. Disputer. Haisouucr. A cheter. Demander. Chercher. Voler (avec des ailes). D onner. F ermer. Apporter. Porter. Cacheter.

M c u li Scoulma. Discoulma. Livra. D iliv ra . D iliv ria . Assuri. JVac’h . P ro u i. Coubla ou G o lei. Aloula ou Imprima. Coinposi. .

Obcr eun transac. R o g u i. Senni ou S o n n . D istrci. Beachi. Eliana. Coumandi. Supplia. Diframma. Laerez. Lounca . D isputi. iicsouni. P rena. Goulcn. Clasq. IV»ial. R ei. S e r r i. Digas. Dougucii. Cachcdi.

3


34

Colloque

Radincr. R a ille r. Cou per. Consoler. Envoyer. Se coucher. Se lever. Argum enter. Prêcher. Causer. N égligent. V a n te r. AIanier. Appliquer. M o n tre r. Camper. Décamper. Enterrer. D éterrer. Enferm er. Complimenter. C o u rir. Mêler (brouiller). Mêler (la bouillie). Laver. M o n te r. Désoler (ravager). Garder. Paver. Compter. Raconter. Répéter (redire). Affronter. Se moquer. Baiser (donner un baiser) Courtiser.

Ebata. Farsal ou caquetai. Trouc’ha. Consoli. Cass. Gourvez. Sevel. Argumanti ou Argusi. Prczec ou Sarrnoni. Caozeal. Dispriza, M e u li. Manea. Applica. Discuez. Campa. Discampa. E u tc rri. D ien tcrri. Sat ra . Complimanti. Redcc. Quemesqua ou Luzia. Mesqua (ar ioud). Goalc'hi. P ig n a t. Goasta. M ire t. Paca. C onta. Dianevcl ou counta. Lavaret adarre. Affrounta. Goappât. Pocquat. Godissa.


Français et Breton. 4

Développer (ôter l'enve­ loppe). Haranguer. T ire r. Percer. Travailler. Considérer. Regarder. Saluer. IVager. Fuiner. Acquitter. Contempler. Couronner. Placer. Accuser. Excuser. Damner. Condamner. Co nsumer. Emprunter. Prêter. Accepter. Refuser. Reculer. Baptiser. Appeler. Nom m er. Effacer. E to n n e r. Geler. Fricasser. E xp irer. Annouccr. Déclarer.

35

Dispaqua ou Displega. H arengui. Tenna. T o u lla . Laboura t . Consideri. Sellet. S aludi. N c u i. Fu m i. A cquitta. Contenipli. C u ru n i. Plassa. A ccuzi. Iscuzi. Daouni. Coudaouni. Distruja. Ampresta ou Quemeret e prest. Presta. Quemeret ou Receo • R efuzi. A rg u ila . Badezi. Guervel. H envel. Difassa. Soueza. Scourna ou Scorni. F r ita . M e rv e l. Annonci. Discleria.


50

Colloqne

Accabler (de douleur). Proclamer. R uiner. Forcer. Jurer. V io ler. Fausser. N ettoyer. Peigner. Balayer. Benoncer. Amender.

Mantrct (gant glac’har)* Einbanti. R u in a. F o r z i. T o u e t. Violi ou Forza. Falsa. Ncttàt. Cri ha. Scuba. Rcnonci. Guellât.

Des Ferbes réguliers de la seconde conjugaison9 les plus nécessaires.

E uz ar 1/ erbou reizet eiçz an eil conjugueson, ar re profilapla.

Bénir. B âtir. G u é rir. F o u rnir. G a rn ir. F létrirBlanchir. Anéantir. D iv e rtir. A ig rir. P o lir . P âlir. M û rir. P o u rrir. N ourrir. Avertir. Abolir. Ralentir. Fleurir. Enrichir.

B iniga. Batissa. Parca. Fournissa. Goarnissa. G oènvi. Gucnnât Neanta. Divcrtissa. Tronqua. F lo u rât. Glaza. Ha vi ou H a o u i. Brcina. Maga ou Boeta. A ver tissa. Aholissa. Lcntât. Ble uzvia. P in ridicât.


Français et Breton. a

Appauvrir. Finir. Eblouir. Evanouir. H aïr. Fouir. Saisir. Refroidir. R aunir. Convertir. Verbes réguliers de la troisième conjugaison. Recevoir. Concevoir. Apercevoir. Décevoir. Verbes de la quatrième conjugaison. Craindre. Feindre. Contraindre* Atteindre. E treindre. E teindre. Rendre. Veiidre. Pendre. Fendre. Tendre. Prendre. Entendre. Etendre. Connaître.

37

Paourât. Finissa ou A c h u i. üfezevelli. Sem plât. Cassât. T u r ia t. Sezissa. Ie u â t. Banissa. Couvert issa. Verbou reizet euz an drede conjugueson. Receo. Conceo. G uelet. Decevi. Verbou euz ar bevare conjugueson. D o u ja. Scblanti. Contraign ou Forza. T izo u t. S tarda. îYlouga. R e n ia . Guerza. Crouga. Faouta. S tig n a . Qùeincr. E n te n t. A slcn. A u ao ut.


3&

(Jotlocjuc

Paraître. Comparaître. Croître. Paître. Repaître. Reconnaître. Mécon naître. Disparaître. Division de la Terre. Empire. Royaume. République. Principauté. Duchc. Archevêché. Evêché. Diocèse. Marquisat. Comté. Juridiction. Baronnie. Amirauté. Gouvernement. Province. Département. Pays. Territoire. Seigneurie. Cité. la Campagne. Appartenances de l’âme. Ame. — Raisonnable. Facultés.

Parissa Coin parissa. Cresqtu. Peiif i. Pasteuri. Anaout. Dianaout. Disparissa. E uz a Hann an Douar Impalaerded. Rouantclez. Republic. Prinselez. Dugach. Arc’hescopti. Escobach. Escopti. Marquisach. Condtad. D alcli. Barouniacb. Carg au Amiral. Gouarnamant. Provinç. Departamant. Bro. Terrouer. Autrouniach. Kear. ar Meaz. Aparchandou an Ene» Eue. — Rcsounabl. Faculteou.


Français et Breton 4È

Entendement. Mémoire. Pensée. Jugement (puissance de l ’âme). Jugemcut (sentiment, opinion). Jugement (sentence ren­ due). Esprit. Sens (faculté de sentir). Raison. Des Sens. la Vue. l’Odorat. l’Ouïe. le Goût, la V oix, la Parole. Discours. Cri. Râillement. Eternument. Soupir. Respiration. Haleine. Regard. Raisonnement. Ris Souris. Larmes. Présence. Taille (stature). Songe. Sommeil.

50

Entendainant, Mcmor. Sonjeson. Squiant an Enc. Istim oit Santimant. Barn ou Rarucdiguez. Speret. Squiant. Rezoun. E u z ar Scjuianchou. ar Guelct. ar C ’hueza. ar C ’hlevet. ar Vlaz. ar Vouez, ar Gomz. Divizou. Criaden. Razaillerez. Streviadur. Htianad. Halanad. Halan. Sell. Rezounamant. C ’hoarz. Monzc’hoarz. Daelou. Prezanç. Ment ou Tailh. Hunvre. Cousq.


40

Colloque

Vie. M ort. Résurrection.

POUR DEM ANDER NOS NÉCESSITÉS.

Je vous prie. Donnez-moi. Apportez-moi. du Pain blanc. du Pain bîs. un Morceau de pain. du Beurre. le Pain. un petit Pain. un gros Pain. un Pain d’un sou. la moitié d’uu Pain. de la Croûte. de la Mie. du Pain chaud. du Pain Frais. du Pain rassis. une Rôtie. du Pain de ménage. un Gâteau (petit pain). de la Croûte de dessus. de la Croûle de dessous. de l’Entamure. du Pain de froment. Do uiiez-moi de la viande, une Pièce de bœuf, un Plat de viande, du Bœuf rôti.

B iicz.

Maro. Résurrection.

E V IT

GOULEN

HON N E C E S S IT E OU.

Me ho pcd. Roit din. Digasit din. Bara gnon. Bara griz. eun Tarn bara. Ainari u. ar Bai a. cur Bara hihan. eur Bara braz. cur Guennegat bara. eun Ilan ler bara. Creiin. Minvic. Bara tom. Bara fresq. Bara diazez. eur Rostaden. Bara tieguez. eur C ’hiiign. Crcun divar c’horrc. Crenn a zinriau. ar Boulc’h. Ba ra guiniz. Roit din quiq. eur Pez bevin. eur Pladad quiq. Bevin rostet.


Français et Breton. 4 du Bœuf bouilli. — sale. — fricassé. — froid. — chaud. — frais. — gras. — inaigre. — grillé. du Mouton. du Veau. de l’Agneau du Porc. du Jambon. du Salé. du Porc frais. du Cochon de lait. de la Chair. un Lapin. un Lièvre. un Pâté. un Poulet. uu Chapon. des Pigeonneaux. un Dindon. une Poule. un Coq. une Oie. lin Pigeon. une Décasse. une Bécassine. une Perdrix. une Caille. un Canard. une Sarcelle.

4t

Bevin bervet. — sal. — fritet. — ion. — tom. — fresq. — druz. — treud. — grillet ou rostet. Mao ii d. Lue. Oan Loaz. Quiq moe’h. Jambon. Quiq sal. Qiiillavardoiin. Ouc’h Leaz. Quiq. eul Lapin ou eur C ’honniffl. eur C ’had. eur Pastez. eur Ponsin. eur C ’habou. Pichotined. eur Ponsin Indez. cur lar. eur C ’hilloq ou C ’boq. eur Goazien. cun Dtibe. eur C ’hevelec. eur Guioc’h. eur Glujar. eur C ’hoail. eun Houad. eur Grec’houad.


42

Colloque

un Merle, une Allouette. nn O E u f une Couple d’œufs. une Douzaine d’œufs. une Omelette. une Livre de beurre. une Dem i-Livre. un Quarteron. du Fromage. de l’Huile. du Vinaigre. du Poivre. du Sel. des Raves. des IVavels. une Fricassée. une Soupe. des Huîtres. du Lait. une Saucisse. Donnez-moi du fruit. une Pomme. une Poire. des Noix. un Abricot. des Confitures. une Prune. des Cerises. des Fraises. des Framboises. des Groseilles. des Pommes de Reitiette* une Salade. des Concombres.

eur Voualc’h. eun A lc’htieder. eur V i ou Ui. eur C ’hotibl Viou ou cur C ’houb! Uiou. eun Doussen Viou. eun Alumen. eul Liour Amann. eun H antcr-Liour. eur C ’hartouron. Fourmacb. Ileaul. Guinegr. Pebr. Hoien ou Haie». Rabez. Irvin. cur Fritadcn* eur Zouben. Histr. Leaz. eur Zilzigucn. Roit din frouez* eun Aval, eur Reren. Craoun. eur Rriquezeu. Confitur. eur Brunen. Querez. Sivi. Flainboez. Spezard. Avalou Rcoettez. eur Zaladen. Cocombrez.


Français et Breton. 4 Donnez-moi du Poisson. du Poisson frais. du Poisson salé. du Saumon. une Sole. de la Morue. du Merlu. un Brochet. de la B aie des Anguilles. du Hareng. du Maquereau. une Truile. une Ecrevisse. une Carpe. Donnez-moï du vin. du Vin bla ne. du V in rouge, du V in nouveau, du V in vieux, uu Verre de vin* un Coup de vin. du V in d’Espagne, de la B ière. de la double Bière, du Cidre. une Bouteille de vin. Don nez-moi à boire* A votre santé, de l’Eau. de l ’Eau chaude, de l’Eau froide, une Table, un Tapis, une Nappe, une Serviette.

45

Roit dia pesquet. Pesquet fresq. Pesquet sal. Samon ou Eucq. eur Solen ou Garlizen. M oru ou Molu. Mer lu ch. eur Becqued. Rae. Siliou. Harinq. Brezel, cnn Dluzen. eur C ’havr-Vor. eur C ’harpcn, Roit din guin. Guin guen. Guin ru. Guin nevoz. Guin coz. eur Verennat guin. cur Rannc guin. Guin Spagn. Bier. Bier doubl. Cistr. eur Voutaillad guin» Roit din (la eva. D'ho iec’het* Dour. Dour tora. Dour ien. euu Daol. eun Tapis, eun Douai, cur Servieden.


44

Colloque

une Assiette, mi Pain, un Couteau, une Cuiller. une Fourchette» une Salière, un Poivrier, un V i naigricr. une Ecuelle. un Verre, un Pot d’argent, une Tasse d’argent, uuc Chaise, un Escabeau. Partie d’une Maison. uu Palais, un Château, une i\I aison, la Cave, la Cuisine, la Cour, le Puits, la Pompe, le Four, le Jardin. l ’Escalicr. la Salle, une Chambre, la Dépense, la première Chambre* la seconde Chambre. Cbambre de devant. Chambre de derrière, un Cabinet, un Grenier.

eun Assict. eur Bara. cur Gontcl ou Gounteh cul Loa. cur Fourchettez. eur Saigncl. eur Pebrouer. eur Podig ar Guinegr* eur Sctidel ou Scucl. eur Vcren. eur Pod arc’hant. eun Tas arc’hant. eur Gador. cur Scabcl. Lod euz a eun T u eur Palez. cur C'bas tel. eun T i. cur C ’hao. ar Gueguin. ar Porz. ar Puuc. * ar Riboul. ar Forn. ar Jardin, ar Scalier. ar Zall. eur Gampr. an Dispign. ar Gampr guenta. an cil Gampr. Campr araoc., Cainpr adieu, eur Gabiuct. eur Grignol.


Français et Breton, é

rOffice. «ne Porte. «ne Cheminee. la Fenêtre, la Boulangerie. «ne Ecurie, une Etahle. une Cle. une Fontaine, un L it. une Couverture, un Drap, un Lit de plume, un L it de halle, un L it clos, un L it à rideaux, un Oreiller, un Matelas, une Paillasse, des Rideaux, le Ciel du lit. la Ruolle du lit. un Coffre, une Boîte, un M iroir. un Tableau, une Image, le Plancher, la Tapisserie, une Pelle à feu. les Pincettes, le Soufflet. De la Cuisine. un Plat. un Plat d'argent.

an Offic. eun JVor. ar Chiininal. ar Prenest. ar Baraerez. eur Marchossi. cur C ’hraou. eun A lc’huez ou Alfe. eur Feu n tenu. eur Guele. cur Golcior. eul Lisser. eur Guele plum. eur Guele pell. eur Guele cloz. eur Guele stign* eur Prnvcle. eur Vatalassen. eur Baillassen. Corrtinou ou Stign. Stel ar guele. Banncl ar guele. cur C houfr ou hanq. eur Voest, eur Milhoucr. cun Daolen. eun Imach ouSqucuden. ar Plainch. an Tapissiri. eur Bailidan. ar Pinsctezou. ar C ’huezerez. è

E u z a r Gueguin, eur Plad. eur Plad arc’hant.


46 un Plat d’etain. — de faïence, uu Chaudron, un Poêlon, une Marmite, un Bassin. «me Btochc. les Chenefs. un Gril, un Trépied, une Crémaillère, une Poêle à frire, uu Réchaud, une Casserolle. un Dressoir, une Cuve, une Armoire. Hard.es d’un Homme. une Perruque, un Chapeau, un Bonnet, une Chemise, une Casaque, un Manteau, une Culotte, des Bas de soie. des Pantoufles, des Souliers, des Sabots, un Habit, des Manchettes, un Mouchoir, liobe de chambre, une Camisole.

eur Plad sten. — feillanç. eur Chaudouron. eur Paelonnic. eur Pod houarn. eur Vassin. cur Ber. al Landcriou. eur G rill, cun Trebez. cun Di •ezen bot. eur Billic da frita. cur Brazouer. eur Gasscrolen. eun Dressouer. cur Veol. cun Arm el ou Arbel. D illa d eur Goaz. eur Bcrruqucn. eun Toq. eur Bonet. eur Hochet, eur Gazaquen. eur Vantcl. eur Braguez. Bazou sci ou Lerrou sei. Pantou filou. Boutou 1er. Boutou coad. cun Habid. Manchetezou. cur Mouchouer. Sae gambr. euu Hivizen.


Français et Breton. 4

une Epce. une Cravate, du Ruban, des Doutons, des Gants, des RoUcs. uu Manchon, des Eperons. Hardes d’une Femme. une Chemise. une Coiffe. une Coiffe de toile. dû Taffetas. un Mouchoir de cou. un Mouchoir de poche. des Brassières, une Robe de chambre, une Robe tic soie. — d’étoffe, une Jupe de dessous, une Echarpe, un Manchon, un Tablier, un Buse. Des parties du Corps. le Corps. l’Amc. un Membre, la Peau, la Chair, un Os. le Gras.

47

cur C ’hleze. cur Gravaten. Ruban. Boutonou. Mancgou. H euzou. eur M anchon ou Dornel. Qucutrou. D illa d eur C ’hreg. cun H inviz. eur C ’hoef. cur C ’hoef lien. Taftas. eur Mouchouergouzoug. eur Mouchouer godel ou chacod. Roqucdetmou-maouez. cur Zae gambr. cur Zae sei. — inezer. cur Zae a zindan. cur Sq uerb. cur Manchon ou DorucL cun üavancher. cur Busq. E uz al lodennou euz a r c’horf. ar C*horf. an Eue. eur Mcinbr. ar C ’hroc’hen. ar C ’higp. cun Ascorn. al Lard.


Colloque «lu Maigre. les Os. la Moelle. une Veine. la Tète. les Cheveux. le Poil. la Tempe. uue Oreille. le Sourcil. un OEil. les Yeux. le Coin de l’œil. la Prunelle de l’œil. le Nez. les Narines. la Joue. la Face. le Fronl. la Lèvre. la Bouclic. rilalein c. les Gencives. les Gencives (qui n’ont pas de dents), une Dent, le Cou. le la le le le Ic le

Menton, Gorge, Cerveau, Dos. Ventre. Côté. Cœur.

an Trcut. an Esquern. ar Meel. eur Goazien. ar Pcun ar Bleo. ar Vleven. an Ividiq. cur Scouarn. ar M alvennou. cul Lagad. an Daoulagad. Corn a! lagad. Mab al lagad. ar F ri. Difroun. ar Voc’h ou Jodt. ar Vizach. au Tàl. ar Muzel. ar Gucnou. au Ilalan. ar C ’harvennou ou c’harvanou. ar Vuncsunou. * cun Dant. ar C ’houq ou ar Gouzoug. ar Groiuch. ar Gouzoug. an Empenn. ar C ’hein. ar C ’hof. ar C'hortcz. ar Galon.


Français et Breton. 4 le Foie, le Rognon, le Fiel, la Rate, le Poumon. rEstomac. les Boyaux. rCpaule droite. l ’Epaule gauche, le Bras, la Main. l’Aiselfe. le Coude, un Doigt, un Ongle. la Paume de la main, les Rei us. la Cuisse, le Genou, la Jambe, le Talon, le Pied. POrteil. le Nombril. E ta t de VHomme. un Homme, une Femme, un Garçon, une Fille, uu Enfant. Savant. Ignorant. Sage.

40

an Heü. al Louucz. ai* Vesti ou ar Guestl. ar Felc’h. ar Squcvcnt. an Estomac ou poull ar galoun. ar Bouzellou ou Boucllou ar Scoaz dcou. ar Scoaz gleiz. ar Vreac’h. an Dourn ou Dorn, ar Gazel. an H iiin . eur Biz. eun Iviu. Pal an dourn. an Diou Groazcl ou ait Dargrciz. ar Vorzet. ar Glin. ar C ’harr. ar Seul an Troad. an Troad. cur Bcsantroad. ar Beguel. Stad an Den. cur Goaz. cur C ’hreg. cur Paôtr. eur Vcrc’h eur BugucL Gouizieg ou Habil. Dientent. Fur.


50 Insensé. Infirme. Boiteux. Bossu. Louckc. Borgne. Aveugle. Muet. Sain. Malade. Fort. Faible. Grand. Petit. Gros. Court. Joyeux. Triste. Hardi. Peureux. Soigneux. Paresseux. Fainéant. Ricbe. Pauvre. Jeune. Agé. Beau. Laid. Libéral. Cbiclic. Paisible. Colère. Patient. Impatient. Vertueux.

Colloque Disquiantct. Clànvuz. Cam. Bosscg ou Tord. Liieh. Born. Dali. Mud. lac’h. Clàn. Crén ou cre. Dinerzuz. Braz. Bihan. Tco. Ben*. Joauz. Trist. Hardis. Aounic. Soignuz. Dieguz. Didalvez. Pinvidic. Paour. Iaouanq. Oajet ou Coz. Brao ou Caer. Difecou ou vil. Larg*. Piz. TraiKjuii. Colcruz. Paciaut. Jaluz. Vertuzuz.


Français et Breton. Vicieux, mon Père, ma M ère. mon Oncle, ina Tante. Beau-Père. Belle-Mère. Parâlre. Marâtre. Beau-Frère. Belle-Sœur. Neveu. Nîècc. Cousin. Cousine. Frère. Sœur. Demi-Frère. Demi-Sœur. Grand-Père. Grand’Mère. Filleul. Filleule, mon Fils, ma Fille. Gendre. Bru. Serviteur. Servante. Maître. Maîtresse. Cousin-Germain. Cousine-Germaine. Tuteur. Tutrice. M incur((]ui est en tutelle)

51

Viciuz ou fautuz. va Zad. va Mam. va Eontr. va Moereb. Tad-Caer. M am-Gacr. Lez-Tad. Lez-Vam. Breur-Caer. C ’boar-Gaer. Niz. Nizez. Quenderv. Quiniderv. Breur. C ’boar. H anter-Vreur. H a n te r-C ’boar. Tad-C oz. Mam-Goz. Fillor. Filiores. va Mab. va Merc’h. Mab-C acr. Merc’b-Caer. Servicber. Servicherez. Mestr. Mestrez. Quenderv-Gompez. Quiniderv-Gompez. Goard. Goardcrcz. Minor(azodindao goard)


32

Colloque

Mineure. Orphelin. Orpheline. Epoux, Epouse. Veuf. Veuve. Gouverneur. Compagnon. Compagne. Compère. Commère. A m i. Amie. %T • • V OëSitt. Voisine. Ilote. Hôtesse. Monsieur. Madame. Mademoiselle. Apprenti. Non mcicr. Père Nourricier. Nourrice. Mère Nourrice. Les Nombres. Un. Deux. 'I1 * l rois. Quatre. Cinq. Six. Sept.

Minorez. Emzivad. Emzivadez. Pried. Fried. Intaon ou Intauv. lnlanvez. G ou amer. Compagnon ou Camarad Compagnoncz ou Camaradez. Comper. Corner. M i gnou n. M i gnou nez. Amezeg. Ainezegucz. Hostiz, Hostizez. Autrou. Itron ou Itroun. Vadcmezel. Paotr Micherour. Magucr. Tad Magucr. Maguercz. Mam Maguercz. A n Nombrou. Unau. Daou. T ri. Pc var. Pcmp. C ’kuec’h. Seiz.


Français et Breton, è

Huit. Neuf. D ix . Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. D ix-sep t. D ix -h u it. D ix-n euf. V in g t. V in g t-u n . V in g t-d e u x . V in g t-tro is . V in g t-q u a tre . V in g t-c in q . V in g t-s ix . V in g t-s e p t. V in g t huit. V in g t-n e u f. T ren te. Quarante. Cinquante. Soixante. Soixante-dix. Quatre-vingts. Q u a tre -v in g t-d ix . Cent. Cent dix. Cent vingt. Cent quarante. Cent soixante. C ent quatre-vingts. Deux cents.

E iz . IVao. Dec. Unnec. Daonzec. Trizec. Pevarzec, Pcmzec. C'huezec. Scilec. T ri-h u e c ’h. JVaontec. U guent. Unan var-nuguent. Daou var-nuguent. T r i var-nuguent. Pevar var-nuguent. Peinp var-nuguent. C ’hucc’h var-nuguent Sciz var-nuguent. E iz var-nuguent. Nao var*nuguent. Trego n t. Daou-uguent. H an ter-can t. T ri-u g u e n t. Dec ha tri-u g u e n t. Pevar-uguent. Dec ha pevar-uguent. C ant. Dec ha cant. C ’huec'h-uguent. Seiz-uguent. E iz-u g u en t, C ant ha pevar-uguent Daou c’hant.


54

Colloque

Mil. M illio n , le Prem ier, le Second, le Troisième. le Quatrième, le Cinquième. Si xième. Septième, H uitième. Neuvième. Dixième. Onzième. Douzième. Treizième. Quatorzième. Quinzième. Seizième. Dix-septième. D ix-huitièm e. Dix-neuvièm e. V in g tiè m e . V in g t-cin q u ièm e. Trentièm e. Quarantième.

Jours de la Semaine. Lundi. M ard i. M ercredi. Jeudi. V endredi. Samedi. Dimanche.

Mois de VAnnée. Janvier.

M il. M ilio n . ar C ’henta. an E il. an Drcdc. ar Bevarc. ar Pcmpet. C ’huec’hvct. Seizvet. Eizvet. Navet. Decvet. Unnccvet. Daouzecvet. Trizecvct. Pcvarzecvet. Pemzecvet. C'huezccvet. Seitccvet. T riu cc’hvet. Naontecvet. Uguentvet. Pempet-var«nuguent. Tregontvet. Daou-uguentvet.

Deveziou ar Zizu n . D ilu n . Dem eurz. Demerc’her. D iriaou. Derguener. Dcssadorn. Dissul.

M iziou ar Bloaz* Gucnver.


Français et Breton. 4

Février. Mars. A v r il. ülai. Juin. Juillet. A o û t. Septembre. Octobre. Novembre. Décembre, un Siècle, un A n . un D em i-an. une A nnée, une Demi-annce. un M ois. Quinze jours, une Semaine, un Jour, une H eu re, une D em i-heure, un Q u a rt-d ’heurc. un M om ent. l'E u ro p e. l’Asie. l’A friq u e . l ’Am érique, un Royaume, la France. l’Espagne. l’Italie. l ’Angleterre, la Hollande, le Portugal. l ’Irlande.

C ’hoevrer ou C ’huevr. M cu rz. E brel ou Ebreul. Mae. Evcn. Gouerc. Eost. Gucngolo. H erc. D u. Querzu. eur C ’hanvct. cur RI oaz. cun Hanter-bloaz. eur Rloavez. eun Hantcr-bloavcz. cur M iz . Pemzec deiz. eur Z izu u . eun D eiz. cun H eur, cun H anter-hcur. eur C ’hard-heur. cur M oum ent. an E u ro p . an A si. an Afriq» an A m e riq . cur Rouantelez. ar Franc, ar Spagn. au Ita li. R ro Z ao z. an H olland. ar Portugal, an friand.


Colloque

56 la Flandre. l’Allemagne.

MOTS USUELS. A u jo u rd ’hui. Demain. Après demain. Ce matin. Ce soir. A vant dîner. Après dîner. T o u t à l’heure. Cette semaine, la Semaine passée, la Semaine prochaine. Prenez garde. Dépêchez-vous. Taisez-vous. M ontez. Descendez. Buvez. M angez. Regardez. Laissez cela. V o ic i. V o ilà . L e voici. Les voilà. U u peu. T ro p peu. C ’est assez. E n bas. E n haut. E n trez. Venez ici.

ar Flandrez. an Allam agn.

(ÎÜERIOÜ ,ÎR MUIA CUSTUM. Ilir io . V a rc ’hoaz. Gotidc varc’hoaz. ar M in lin -m à n . T ro -n o z. A barz lein. Goude lein. Bremâ-souden. ar Z izu n tnàn. ar Z izu n dremenet. ar Z izu n guenta. Laquit evez ou D iouallit. H astit afo. T iv it ou Tevet. Pignit. Disquennit. E v it. Dcbrit. Sellit. List an d r a z e . Chetu aman. Chetu eno. C hctu-lien aman. C h e tu -in t aman. E u n nebeut. R e nebeut. Aoualc’h eo. O u z traèn. O u z creac’h. A n tre it. Deut aman.


Français et Breton, é

(pui est là ? A m i. C ’est moi. A votre service. A voire santé. *1e vous remercie. La nuit. T o u t le jo u r. Bientôt. Dépcchons-nous. O ù esl-ii ? O ù esl*elle ? O ù sont-ils ? O ù sont-elles? Quel que fois, damais. Peut-être. P ourquoi. Une fois. L ’après-dincr. I l n’ y a guère. Derrière. Rarement. Peau cou p. Moins. I l fait beau temps. L e temps n’est pas beau» J ’ai faim. J'ai soif. I l est nuit. I l est tard. 11 est déjà nuit. T o u t le soir. L e soleil se couche. Le soleil se lève. Le soleil est levé.

57

P iou zo aze ? M ignoun. M e eo. E n ho servie!». D'ho ioe'het. H o trugarccât a ràn. A n noz. lie d an deiz. Soudcn. H astom p-n i. Peleac’h cinâ ? Poleac’ h emà lii ? Peleac’ h cmaint? Peleac'h cmaint-hi? Avcchou. Biscoaz ou Biquen. Hlarleze. Perac. E u r vcach. Coude lein. lYPeuz quel iiemeitr. Adrén. Dibaot a veach. Calz. iVebeutoc’h. O ber a ra amzer brao. JXPeo quet brao an amzer. IV ao un am euz. Sec’het am euz. 3ïoz eo. Divezat eo. J\Toz eo dija. H ed an noze E za an heol da guzct» Scvel a ra an heol. Savel eo an heol.


58

Colloque

E s t-il couche? De hou matin. Chez. De chez. Avec. Sans. C ontre. Auprès. Près. Ici-contrc. Ici-près. Après. E nviron. Envers. Sur. Sous. Proche. A cause. Pour. V is-à-vis de. Bien loin. Bien près. Chaque jo u r. Ouvrez la porte. Ferm ez la porte. O uvrez-m oi la porte. J ’ai appétit. Je n’ai point faim. Avez-vous fait ? Attendez. Demeurez un peu. Q ue faites-vous? Q ue dites-vous ? M ontrez-m oi cela. Prêtez-moi de l’argent. Donuez-in’cn.

H a cuzct eo ? M in tin mad. E ti. E u z a di. Gant. H ep. A dost ou chaiz,. E quichen. Tost. A m â ouz. A m â tost. Goudc. V ard ro . E quever. V a r. Diiulari. Tost. Abalamour. E v it. D irag da. Pell braz. Tostic. Bcmdcz. D ig o ri* an nor. S c rrit an nor. D ig o rit an nor din. C ’hoant dibri am euz. JV’am euz quet naoun. H a great hoe’h cuz-hu? G o rto zit. Chournit cun nebeut. Petra a rit-Iiu ? Petra lavarit-hu? Disquezit din an dra-ze. Prestit arc’haut din. ; R o it din.


Français et Breton. 4 •le nVn ai pas. En avez-vous? E n a -t-il? En a-t-elle ? Cela est bon. Cela est beau. Excusez- moi. I l est vrai. I l n’est pas vrai. I l est impossible, la M esse de minuit, le Jour de Noël, les Fêtes. (es Innocents, les Rois, la Chandeleur, le M ardi gras. Mercredi des Ccndies. le Carême, la M i-C arêm e, la Not re-Danie de Mars. Dimanche des Rameaux, la Semaine sainte, le Jeudi saint, le Vendredi saint. Pâques. les Fêtes de Pâques, la Quasimodo. la saint M arc, les Quatre-Temps. l ’Ascension, la Pentecôte, la T rin ité , le Saint Sacrement, la saint Rarnabé.

N ’em euz quet. Beza hoe’h euz-hu? Reza en deuz-hen? Reza e deuz-hi? A n dra-ze zo mad. A n dra-zezobrao ou caer. Va iscuzil. G u ir eo. N ’en d’eo quet guir. Empossuh! eo. Offcren an hanter-noz. Deiz Nrdelec. ar Goucliou. Gouel an Innossantet. Goucl ar Rouanez. ar Chandclour. M ctirz-L arg c z. M erc'her al Ludu. ar C ’ horaiz. H an ter ar C ’horaiz. Gouel an Ilr o u n -V a r ia e miz meurz. S u l ar Rleuniou. Sizun ar Bassion. ar laou gamblid. Guener ar Groaz. Pasq. Goucliou Pasq. ar C ’hasimodo. Gouel sant M arc, an Daouzec-Deiziou. ar laou Rasq. ar Pa ntecost. S u l an Dreindet. Gouel ar Sacramaot. Gouel saut Barnabaz.


60 la la la la la la

Colloque

saint Jean, saint Pierre, Magdcleinc. sainte Anne, saint Laurent, ATotre-Dam c d’aoû t.

la saint M athieu, la saint M ichel, la saint Luc. la Toussaint, le Jou r des M orts, la saint M artin . Sa sainte Catherine. PA vent. la IVuit de IVoël.

Gouel sant fan. Gouel sant Per. Gouel ar Vadalen. Gouel santez Anna. Gouel sant Laurans. Gouel an Itro u n - V a ria hanter-eost. Gouel sant Vazc. Gouel sant M iqucal. Gouel sant Luc. Gouel an O ll-Z e n t. Gouel an A naoun. Gouel sant M a rtin . Gouel santez Gathel. an Azvent. j\o z jVcdelec.

PHRASES USUELLES.

PREPOS FAMILIER.

Eyitre une Gouvernante et une Demoiselle.

Etre eur Gouarnerez hag eun Demezel.

Je suis endormie. Cousquet oun. Laissez-moi dormir. Va lezit da gousquet. Dormez-vous? Cousquet hoe’h-hu? Etes-vous encore couchée? En ho quele emaoe’h-hu c’hoaz? Dihunit. Eveillez-vous. Re e cousquit. Vous dormez trop. Vous êtes bien endormie. Terrubl hoe’h cousquet. Levez-vous promptement. Savit buan. Que ne vous dépêchez- Petra na hastit-hu? vous? Votre sœur est-elle levée? Ha savet eo ho c’hoar? Prenez garde, vous vous Diouallit, en em siferni a reoe’h. enrhumerez. Mouchez-vous. Sec’hit ho fri. Habillez-moi. Va guisquit.


Français et Breton. 4

01

Coeffit ae’hanoun. Coiffez-moi. Prenez cette chemise blan­ Quemerit an hinviz fresqmâ. che. Goualc’hit ho taouarn. Lavez-vous les mains. Cribit va fenn din. Peignez-moi. Lassit ae’hanoun. Lacez moi. Sicourit ae’hanoun. Aidez-moi. Great hoe’h euz-hu? Avez-vous fait? Lavarit ho pedennou. Dites vos prières. Coumancit adarre. Recommencez. Où est votre livre de priè­ Peleac’h emâ ho leor pe­ dennou ? res? Lennit eur chabist. Lisez un chapitre. Lennil goustadic. Lisez doucement. Expliquit ar guer-ze. Expliquez ce mot-là. Na lennit quet raad. Vous ne lisez pas bien. Re vuan e lennit. Vous lisez trop vite. N a zisquit nelra. Vous n’apprenez rien. IXa virit nelra» Vous n’observez rien. I\7a studiit quet. Vous n’étudiez pas. Dieguz hoe’h. Vous êtes paresseuse. Vous ne savez pas votre Pïa ouzoe’h quet ho quentel. leçon. Chetu aze ho quentel. Voilà votre leçon. Pourquoi me parlez-vous Perac e comzit-hu Bre­ zounec din. Breton? Parlez toujours Français, j Couizit Gallec ato. Fellout a ra deoe’h dijuni? Voulez-vous déjeûner? Que voulez-vous pour dé- Petra ho pezo-hu d’ho lijuni? jeûucr? Quemerit ho labour. Prenez votre ouvrage. Dites ce que vous voulez. Lavarit petra a fell deoe’h. Montrez-moi votre ou­ Discuezit din ho labour. vrage. Cela n’est pas bien. N ’emâquel erfadandra-ze Vous faites des grimaces. JNeuziou fall a rit. Il est temps de dîner. Poent eo leina. Laissez votre ouvrage. Quitait ho labour. Mettez-vous à table. En em laquit oe’h taol. Azezit. Asseyez- vous. Où est votre couteau? . Peleac’h emâ ho couutel?


Colloque

Dites le Benedicite. Mangez de la soupe. Mangcz-en. Voulez-vous du mouton? Voulez-vous du gras ou du maigre? Aimez-vous le gras? Voulez-vous de cela? Aimez-vous la sauce ? Dites ce que vous aimez. Mangez. Vous ne mangez pas. Voulez-vous un os? Tenez, voilà une aile de poulet. Mangez du pain avec votre viande. Avez-vous bu ? Demandez à boire. Celte viande est-elle bonne? En voulez-vous davan­ tage? Avez-vous assez mangé? Avez-vous bien dîné? Aimez-vous le fromage? Dites les grâces. Allez jouer. 11 faut refaire tout cela.

Lavarit ar Benedicite. Debrit souben. Debrit anezi. Quiq maoud ho pezo-hu? Hini druz, pe hini treud ho pezo-hu? Caret a rit hu.an hini druz? Euz ahema ho pezo-hu? Saus a garit-hu? Lavarit petra a garit. Debrit. Na zebrit quet. Eun ascorn ho pezo-hu ? D a lit, chetu aze eun asquel ponsin. Debrit bara gant ho quiq. Evet hoe’b euz-hu ? Goulennit da eva. Ar c’hiq-ze ha mad eo?

C’hoaz ho pezo-hu? Aoualc’h hoe’h euz-hu debret? Leinet mad hoe’b euz-hu? Caret arit huarfourmach? Lavarit ar graçou. It da c’hoari. Ret eo ober adarre an dra-ze holl. Avez-vous une bonne Eun nadoz vad hoe’h euzaiguille? hu? Avez-vous du fil ? Neud hoe'h euz-hu? Allez danser. It da zansal. Avez-vous dansé ? Danset hoe’h euz-hu? Exercez-vous. En em exercit. Dansez une gavotte. Dansit eur gavotten. Vous ne dansez pas bien. Ne zansit quel mad, Tenez vous droite. En em dalc'hit soun. Haussez la tête. Savit ho penn. Faites la révérence. G rit eur stouig.


Français et Brelan •t

Regardez-moi. Votre maître est-il parti? Avez-vous déjà fait? Allez chanter. Portez votre livre avec vous. Revenez travailler quand vous aurez fait Avez-vous chanté? Avez-vous une leçon nou­ velle ? Vous ne chantez pas bien. Chantez un air. Répétez votre leçon. Vous ne la savez pas. Vous ne savez rien. Retournez à votre ou­ vrage. Allez apprendre le Fran­ çais. Où avez-vous mis votre grammaire? Cherchez votre livre. Quelle leçon avez-vous?

Sellit ouzin. Ha partiet eo ho mestr? Great hoe’h euz-hu dija? It da gana. Cassit ho leor ganeoe’h. Deuit da labourat pa ho pezo great. Canet hoe’h euz-hu? Eur guentel nevez hoe’h euz-hu? C’houi ne ganit quet mad. Canit eun ton. Lavarit ho quentel adarre. Nouzoc’h quet anezi. Nouzoc’h netra. It adarre d’ho labour. It da zisqui ar Gallec.

Peleac’h hoe’h euz-hu lequeat ho grammel? Clasquit ho leor. Peseurt quentel hoe'h euzhu ? Quel dialogue avez-vous Peseurt dialog hoe’h euzlu? hu lennct? Lisez devant moi. Lennit dirazoun. Vous ne prononcez pas Na brononcitque mad. bien. Savez-vous votre leçon Gouzout a rit-hu ho quen­ par cœur? tel dindan henvor? Vous n’avez point de mé­ N ’hoc'h euz quet a vemoire. raor. Vous ne prenez pas de Na laquit quet ho poan. peine. Allez vous promener dans Il da bourmen er jardin. le jardin. Ne vous échauffez pas. N’en em domait quet. Revenez bientôt. Distroit souden.


64

CoUo(/ne

Que voulez-vous pour voire souper. "Venez souper. Mangez du lait. Ne mangez poinl lant de fruit. Vous serez malade. Le fruit ne vaut rien. Il est temps de vous cou­ cher. Allez vous coucher. Déshabillez-vous. Priez Dieu. Levez-vous demain de bon matin. Av< z vousentendu ce qu’il a dit? Entendez-vous ce qu’il dit?

Petra a fell deoe’h d’ho coan? Deuit da goania. Debrit leaz. Na zebrit quet quement a frouez. Clàn a viot. Ar frouez na dall netra. Poent eo deoe’h mont da gousquet. It da gousquet. En em divisquit. Pedit Doue. Savit varc’hoaz minlin mad. Clevet hoe’h euz hu ar pez en deuz lavaret? Clevet a rit-hu ar pez a lavar ? Va c’hlevet a rit-hu? Me ho clev. N ’ho clevàn quet. Entend a rit-hu ar Gallec?

M’entendez-vous? Je vous entends. Je ne vous entends pas. Comprenez-vous le Fran­ çais? Je ne le comprends pas. N’en ententàn quet. Je le comprends bien. E entend a ràn erfat. Monsieur le comprend-il? E entend a ra an autrou? Il ne le comprend pas. N’en entent quet. M’avez-vous compris? Va entendet hoe’h euz-hu? Je ne vous ai pas compris. N’am euz quet hoe’h ententet. Me am euz hoe’h ententet Je vous ai bien compris. erfat. E ententet hoe’h euz-hu? L’avez-vous compris? Les avez-vous compris? Ho ententet hoe’h euz-hu? E ententet hoe’h euz-hi? L’avez-vous comprise? Je ne sais ce que vous Ne ouzoun quet petra a diies. lavant. Que di(es-vous? Pelra a lavarit-liu? Petra hoe’h euz-hu lavaret Qu’avez-vous dit? Je l’ai ouï dire. Clevet am euz e lavaret.


Français et Breton. 4

Je neTai jamais ouï dire. On me l'a dit.

On le dit. Tout le monde le dit. Monsieur me l ’a dit. Vous l’a-t il dit? Madame ne me l’a pas dit. Vous l’at-elle dit? Quand l’avez-vous ouï dire ? Je l’ai ouï dire aujourd’hui. Qui vous l’a dit? Je ne le crois pas. Que dit-il ? Que dit-elle ? Que vous a -t-il dit? Il ne m’a rien dit. Que vous a-t-elle dit? Elle ne m’a rien dit. Il ne m’a pas dit de nou­ velles. Monsieur m’a dit des nou­ velles. Ne lui dites pas cela. Je lui dirai. Je ne lui diraifepas. Je ne leur dirai pas. Ne leur dites pas. Avez-vous dit cela? Non, je ne l’ai pas dit.

Biscoaz n’em euz clevet e lavaret. Lavaret eo bet din. Hel lavaret a rer. An holl hel lavar. An autrou en deuz e lava­ ret din. Lavaret e deuz*hen deoe’h? An itroun ne deuz quet e lavaret din. Lavaret e deuz-hi deoe’h? P’eur hoe’h euz-hu clevet e lavaret? Hirio em euz clevet e la­ varet. Piou en deuz e lavaret deoe’h? N’her c’hredàn quet. Petra lavar-hen? Petra lavar-hi? Petra en deuz-hen lavaret deoe’h ? N ’en deuz lavaretnetra din Petra e deuz-hi lavaret deoe’h ? Hi n’e deuz lavaret netra din. N’en deuz laveret quelou ebet din. An autrou en deuz lavaret quelou din. Na lavarit quet dezàn an dra-ze. Me lavaro dezàn. Ne lavarin quet dezàn. Ne lavarin quet dezo. Ne lavarit quet dezo. Lavaret hoe’h euz-hu an dra-ze ? N an, n’am euz quet hen lavaret.


60 Monsieur me l’a dit.

Colloque

An autrou en deuz en la_ varet din. Le connaissez-vous? Anaout a rith u anezàn? La connaissez-vous? Anaout a rit-hu anezi? Les connaissez-vous ? Ho anaout a rit-hu? Je ne les connais pas. Ne anavezàn quet anezo. Nous nous connaissons. En em anaout a reomp. Nous ne nous connaissons N’en em anavezomp quet. pas. Je crois que je le connais. Me gred ec’h anavezàn anezàn. Je crois queje l’ai vu. Me gred am euz en guelet. Je l’ai counu. Anavezet am euz anezàn. Je l’ai connue. Anavezet am euz anezi. Nous nous sommes con­ En em anavezet oump. nus. Il me connaissait bien. Va anaout a rea erfat. Je ne l’ai jamais connu. Biscoaz n’am euz en ana­ vezet. Me connaissez-vous? Va anaout a rit-hu? Ne me connaissez-vous Ne anavezit-hu quetac’ha* pas? noun? J’ai oublié votre nom. Ancounac’heat am euz hoe’h hano. M’avez-vous oublié? Va ancounac’heat hoe’h euz-hu? Vous connaît-elle? Hoe’h anaout ara-hi? Monsieur vous connaît-il? Hoe’h anaout a ra an autrou? Monsieur ne me connaît An auirou n’em anavez pas. quet. Monsieur me conn aît bien. An autrou em anavez er­ fat. Il ne me connaît pas. N’em anavez quet. Il ne me connaît plus. Dianavezet oun gantàn. Il m’a oublié. Va ancounac’heat en deveuz. Elle ne me connaît plus. Dianavezet oun ganti. Vous voyez-vous? En em velet a rit-hu ? Je'le vois souvent. Alies her guelàn. Je la vois souvent. Alies e velàn anezi.


fra n ç a is et Breton, é

67

Nousnous voyons souvent Alies en em velomp. Nous ne nous voyons plus. N ’en em velomp mui. Je les vois souvent. Alies ho guelàn. Il y a longtemps que je ne Pell braz zo n’am euz quet l’ai vu. guelet anezàn. H y a longtemps que je Pell amzer zo n’am euz ne l’ai vue. quet guelet anezi. Il y a longtemps que je Pell amzer zo n’ara euz ne les ai vus. quet guelet4anezo. On ne vous voit plus. N’ho queler mui. C’esi miracle de vous voir. Miracl eo ho quelet. Nous nous sommes vus En em velet oump bet autrefois. guech ail. Monsieur m’a vu. An autrou en deuz guelet ae’hanoun. Il ne m’a jamais vu. Morse n’en deuz va guelet. Je ne l’ai vu qu’une fois en N’am euz hen guelet ne­ ma vie. met eur vecli em buez. Je l’ai vu par hasard. Me am euz hen guelet dre chans. Je ne le vois plus. N’her guelàn mui. Allez-y voir. It da velet. Quand verrez-vous mon­ P’eur e velot-hu an au­ sieur? trou? J’ai l’honneur d’être con­ Me am euz an enor da nu de lui. veza anavezet gantàn. Je le verrai après-midi. M’her guelo goude creizdeiz. Je vous prie de lui faire Me ho ped d’ober va gourmes compliments. c’hemennou dezàn. Voyez quelle heure il est. Guelit ped heur eo. Savez-vous quelle heure Gouzout a rit-hu ped heur il est? eo? Dites-moi quelle heure il Lavarit din ped heur eo. est. Ne savez-vous pas quelle Ne ouzoe’h-hu quet ped heure il est? heur eo? Je ne sais pas quelle heure Ne ouzoun quet ped heur il est. eo. Une heure vient de son­ Emâ eun heur o paauez ner. sonn.


68

Colloque

I l est une heure et quart. I l est une heure et demie. I l est une heure et trois quarts. Il est bientôt deux heures. Une heure n’est pas en­ core sonnée. Deux heures ne sont pas encore sonnées. Je n’ai pas entendu l’hor­ loge. I l est deux heures au so­ leil. Il est entre trois et quatre heures. Quatre heures viennentde sonner. Cinq heures sont sonnées. Environ les six heures. Celte horloge avance. Cette horloge retarde.

Eun heur ha quart eo. Eun heur hanter eo. Eun heur ha tri c’hart eo.

Div heur eo souden. Ne deo quet sonnet eun heur c’hoaz. Ne d’eo quet sonnet div heur c’hoaz. N ’am euz quet clevet an horalach. Div heur eo hervez an heol. Etre teir ha pedeir heur eo. Emâ pedeir heur o paouez sonn. Sonnet eo pemp heur. Vardro c’huec'h heur. An horolach-mâ zo araog. An horolach-mâ zo varlerc’h. Il n’est qu’une heure à ma Ne d’eo nemet eun heur d’am montr. montre. Les horloges ne s’accor­ An horolachou n’en em accordont quet. dent pas. Voyez au soleil. Guelit diouc’h an heol. Tremenet eo an heur. L'heure est passée. Deuet oe he heur. Son heure était venue. Ac’han da eiz deiz. D’ici à huit jours. Ac’han da bemzec deiz. D’ici à quinze jours. Parlantit. Parlez. Ne barlantit que cre aouVous parlez trop bas. alc’h. Vardro an noz. Vers le soir. Deuit dre amâ. Venez par ici. It dre aze. Allez par là. Tremenit dre amâ. Passez par ici. Tremenit dre aze. Passez par là. En dourn deou. A main droite. En dourn cleiz. A main gauche.


Français et Breton *

Au soleil. A la lune. Détournez à main droite. A la sixième maison à main gauche. Etes vous marié? Combien de fois avez vous été marié ? Combien de femmes avezvous eues? Avez-vous encore vos père et mère. Monsieur , votre père estil vivant? Son père et sa mère sont morts. Madame, votre mère estelle vivante? Ma mkre est morte. Mon père est mort. Il y a quatre ans que mon père est mort. Ma mère est remariée. Mon pisre est remarié. Monsieur est-il marié? Madame est-elle mariée? Combien d’enfants avezvous? J’eri ai quatre. Fils ou filles? J’ai un fils et trois filles. Combien de frères avezvous ? Je n’en ai aucun. Combien de sœurs avezvous ? Quel âge a Monsieur? Quel âge a Madame? Combien d’enfants a-t-il?

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Oc’h an heol. Oc’h al loar. Distroit en dourn deou. Er c’huec’hvet ti en dourn cl eiz. Demezet ez hoc’h-hu? Pet gueach ez hoc’h-hu bet demezet? Ped greg hoe’h ez euz-hu bet? Ho tad hag ho mam hoe’h euz-hu c’hoaz? Autrou, habeo eo ho tad? Maro eo he dad hag he vam. Itro u n , ha beo eo ho mam? Maro eo va mam. Maro eo va zad. Pevar bloaz a zo abaoue ma eo maro va zad. Va mam a zo azdemezet. Va zad a zo azdemezet. Ha demezet eo an autrou? Ha demezet eo an itroun? Pet buguel hoe’h euz-hu? Pevar am euz. Mipien pe merc’hed. Eur mab am euz ha teir verc’h. Ped breur hoe’h euz-hu? PTam euz nicun. Ped c’hoar hoe’h euz-hu? Pe oad en deuz an autrou? Pe oad e deuz an itroun? Ped buguel en deuz-hen?


70

Colloque

Combien en a-t-elle? Quand irez-vous à la cam­ pagne? Monsieur est allé à la cam­ pagne? Madame est allée à Paris. Mademoiselle votre sœur est-elle mariée? Quand fut-elle mariée? Elle n'est pas mariée. Elle va se marier. Elle ne veut passe marier Je ne veux pas me marier. Il fait bien froid. J’ai grand froid. N ’avez-vous pas froid? Ah ! qu’il fait froid. Chauffez-vous. Approchez-vous du feu. Chauffons-nous. Faites bon feu. Faites du feu. Soufflez le feu. Allumez le feu. Le feu est éteint. Mettez un fagot au feu. Brûlons un fagot. Mettez du charbon au feu. Eteignez le feu. Allumez la chandelle. Eteignez la chandelle. Voilà un bon feu. Ce charbon-là brûle bien. Mouchez la chandelle. Voilà de bon bois. Il pleut. Il fait du vent. Il fait grand vent. I l gèle. I l dégèle. Il neige.

Ped e deuz hi ? P’eur e ielot-hu var ar meaz? Hag eat eo autrou var ar meaz? Eat eo an itroun da Bariz. Vademczel ho c’hoar hag hi a zo demezet ? P’eur e oe-hi demezet? Hi ne d’eo quet demezet. Hi a ia da zemezi. Ne fell quet dezi demezi. Ne fell quet din demezi. Ien braz eo. Ien braz am euz. N ’hoc’li euz-hu quet îen? Ah! peguen ien eo. Tomit. Tostait ouz an tan. Tommomp. Grit tan mad. G rit tan. C’huezit an tan. Ellumit an tan. Maro eo an tan. Laquit eur fagoden en tan. Devomp eur fagoden. Laquit glaou en tan. Mouguit an tan. Ellumit ar goulou. Mouguit ar goulou. Chetu eun tan mad. Ar glaou ze a zev manific. Mouchit ar goulou. Chetu aze queuneud mad. Glao a ra. Avel a ra. Avel braz a ra. Scorni a ra. Discorni a ra. Erc’h a ra.


Français et Breton 4

11 grêle. Gèle-t-il? Neige-t-il? Venez vous chauffer. Fait-il aussi froid à Paris qu’en Bretagne? Il fait plus froid à Paris qu’ici. Voici un jour fort mélan­ colique. Les jours sont fort courts. Il n’est pas jour à sept heures. Il ne fait plus jour à cinq heures. Les nuits sontfort longues. On ne sait à quoi passer le temps. L’hiver ne me plaît pas. Il est déjà nuit. On ne voit plus à cinq heures. C’est nne saison triste. Il fait du brouillard. On ne voit ni ciel ni terre. Il fait bien sombre. Les jours commencent à croître. Les jours sont un peu allongés. Il ne fait pas si froid au­ jourd’hui qu’hier. Il fait plus froid aujour­ d’hui qu’hier. Il fait encore bien froid. Il faisait hier fort froid. Il faisait plus froid l’année passée. Voici un hiver bien froid.

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Grisil a ra. Ha scorni a ra? Hag erc’h a ra ? Deuit da doma. Ha quen ien eo e Pariz evel e Breiz? Ienoc’h eo e Pariz eguet amàn. Hemàn zo eun devez goal trist. Goal berr eo an deiziou. Ne quet deiz da seiz heur. Ne quet mui deiz da bemp heur. H ir braz eo an noziou. Ne ouzor quet da betra tremen an amzer. Ar gouanv na blij quet din. Noz eo dija. Ne d’eo mui sclear dà bemp heur. Eun amzer trist eo. Brurnen a ra. Ne veler nag an env nag an douar. Ténval braz eo. Coumanç a ra an deiziou da hirât. An deiziou a zo eun nebeut astennet. Ne d’eo quet quen ien hirio evel deac’h. Ienoc’h eo hirio eguet deac’h. Ien braz eo c’hoaz. Ien braz e oa deac’h. Ienoc’h e oa varlene. Chetu amàn eur gouanv goal ien.


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Colloque

Nous n’avons point d’hi­ N’hon euz quet a gouanv. ver. Tremenet eo ar gouanv. L ’hiver est passé. Nous eûmes un rude hiver Bremâ ez euz daou vloaz hor boe enr gouanv calet. il y a deux ans. Vous souvient-il du grand Ha sonch hoe’h euz hu euz ar gouanv braz? hiver? Je n’ai jamais vu nn hiver Biscoaz n’am euz guelet eur gouanv quer ien. si froid. Amzer gaer a ra. Il fait beau temps. Oh! an deiz caer! Ah ! le beau jour! Deomp da bourmen. Allons nous promener. Il fait beau à la campagne. Caer braz eo var ar meaz. Chetu aze eurboquetcaer. Voilà un beau bouquet. C’houez mad zo gant ar Ce bouquet sent bon. boquet-mâ. Allons faire] un tour de Deomp da ober eun dro jardin. jardin. Deomp en disheol. Allons à l’ombre. Comment s’appelle cette Penaoz e c’halver ar fleuren-mâ? fleur ? Chetu eur fleuren gaer. Voilà une belle fleur. Grit eur boquet din. Faites-moi un bouquet. Chetu roz caer. Voilà de belles roses. Roit unan din. Donnez m’en une. Quemerit unan. Prenez-en une. Chetu eun aie gaer. Voilà une belle allée. Les arbres sont bien fleu­ Ar guez zo bleunviet caer. ris. Donnez-moi cette tulipe? Roit din an dulipezen-ze. Il commence à faire Coumanç a ra da veza tom. chaud. J’ai déjà mangé des ceri­ Querez am euzdebret dija. ses. Allons faire une prome­ Deomp da ober eur bourmenaden. nade. Pourmenoinp. Promenons-nous. An amzer zo douç braz. Le temps est fort doux. Voulez—vous que nous Ha fellout a ra deoe’h ez afemp da bourmen gounous promenions après souper? de coan?


Français et Breton. 4

Lessaisons sont changées. Rien n’est avancé. Tout est trop avancé. Ah 3 qu’il fait chaud. 11 fait chaud aujourd’hui. Il fait une chaleur exces­ sive. Je ne saurais endurer la chaleur. Je n’aime pas la chaleur. Je sue. Je suis tout en eau. La chaleur m’empêche de dormir. Il ne fait pas si chaud aujourd’hui qu’il faisait bier. Je meurs de chaud.

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An amzeriou zo chenchet. N ’euz netra prim. Rf*. brim eo pep tra. Oh! peguen loin eo. Tom braz eo hirio. Eun domder divoder a ra. Na hellàn quet anduri an domder. Ne garàn quet an domder. C’huezi a ràn. Gleb dour oun. An domder a vir ouzoun da gousquet. Ne quet quen tom hirio evel ma oa deac’h. Mervel a ràn gant an dom­ der. Eun hanv goal tom hon euz. Fresqueat eo an ear. N’em euz biscoaz santet eun hevelep tomrler. Ha quen tom eo e Spagn evel amâ? Tommoc’h eo eno. Tom braz eo eno. Deomp d’en em voalc’hi. An domder a zo tremenet. Ne hellàn ober netra epad an domder. Ezoni hon euz a c’hlao.

Nous avons un été bien chaud. L’air est rafraîchi. Je n’ai jamais senti une telle chaleur. Fait-il aussi chaud en Es­ pagne qu’ici? Il y fait plus chaud. Il y fait bien chaud. Allons nous baigner. La chaleur est passée. Je ne saurais rien faire durant la chaleur. Nous avons besoin de pluie. Il y a eu grande abon­ Eur founder vraz a frouez dance de fruits cette a zo bet er bloaz-mâ. année. Voilà un beau melon. Chetu aze eur sucrin caer. Aimez vous les melons? Caret a rit-hu ar sucrinct? Nous allons à lacampagne Mont a reomp var ar meaz. Il fait trop chaud. Re dom eo.


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Colloque

Ne sortons pas. Il tonne. Il fait des éclairs. C'est un grand orage. Les blés sont gâtés. Nous sommes à la cani­ cule. La canicule est passée.

Ne zortiomp quet. Cur un a ra. Luc’het a ra. Eun arneu braz eo. An hid a zo breinet. Emaomp er stereden ar c’hi. Stereden ar c’hi a zo tremenet. Les jours sont fort rac­ An deiziou a zo bereat courcis. calz. Il fait froid le malin. Ien eo diouc’h ar mintin. Les moissons sont belles An eostou a zo caer er celte année. bloaz-mâ. L ’hiver vient. Arru eo ar gouanv. L’hiver s’approche. Toslât a ra ar gouanv. Les soirées sont longues. An nosveziou a zo hir. Il fait beau auprès du feu. Mad eo beza etal an tan. Il y a des vins celte année. Calz guin zoer bloaz-mâ. Le vin est à bon marché. Ar guin azo marc’hat mad. Les vignes étaient belles. Ar guiniennou a oa caer. On a bien ramassé du fruit. Dastumet ez euz calz a frouez. Le vin nouveau est bon. Ar guin nevez a zo mad. Il a fait bien chaud en Eun domder vraz a zo bet France cet été. e Franç en hanv-mâ. Le feu commence à être Coumanç a ra an tan beza de saison. en he amzer. Il ne fait ni froid ni chaud. Ne d’eo na ien na tom. Le froid est venu. Deuet eo ar ienien. Le froid est très âpre. Ar ienien a zo criz braz. Il a fait bien de la neige Calz a erc’h a zo bet hirio. aujourd’hui.


Français et Breton. *

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DIALOGUES FRANÇAIS ET BRETONS. DIALOGOU GALLEC HA BREZOUNEC. I

' DIALOGUE

Entre deux Amis.

Bonjour, monsieur. Votre serviteur. Je suis le vôtre. Comment vous portezvous? A votre service. J'ai bien de la joie à vous voir. Je vous remercie trèshumblement. Comment se porte mon­ sieur votre cousin? Il se porte bien, Dieu merci. Il se portait bien hier au soir. Il se portait bien la der­ nière fois que je le vis. Où est-il? A la campagne. En ville. Comment se porte ma­ dame ? Elle se porte bien. Je crois qu’elle se porte bien. Elle se portait bien hier au malin. Avez-vous vu monsieur? Je le vis hier. Je le vis l’autre jour.

DIALOG QENTA Etre daou F igno un .

Bonjour, autrou. Ho servicher. Me zo hoe’h hini. Penaoz a rit-hu? En ho servich. Eur joa vraz am euz d’ho quelet. Me ho trugareca humblamant. An autrou ho quenderv penaoz emâ? Iac h manific, a drugare Doue. Iac’h e oa deac’h da noz. Iac’h e oa ar veach diveza ma her gueliz. E peleac’h emâ-hen? Var ar meaz. E quear. Penaoz e ia an itroun? lac’h manific. Me gred emâ iac’h. Deac’h vintin e oa iac’h manific. Guelet hoe’h euz*hu an autrou ? M’her guelaz deac’h. * M’her guelaz en deiz ali.


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Colloque

Je le vis la semaine passée Je viens de le voir.

M’her guelaz ar zizun dremenet. Bremâ souden em euz hen guelet. Hen guelet am euz hirio. Ha penaoz a ia? Manific. Bet ez hoc’h-hu e quear? Deac’h e oen. Anaout a rit-hu an au­ trou? Me hen anavez mad. Ne anavezàn quet anezàn. M’henanavezevithe velet. M’hen anavez dre vrud.

Je l’ai vu aujourd’hui. Comment se porte-t-il? Fort bien. Avez-vous été en ville? J'y fus hier. Connaissez-vous m on­ sieur? Je le connais bien. Je ne le connais pas. Je le connais de vue. Je le connais de réputa­ tion. J’ai l'honneur de le con­ An enor am euz d’he anaître. naout. Je n’ai pas l’honneur de N’am euz quet an enor vous connaître. d’hoe’h anaout. Connaissez vous madame? Anaout a rit-hu an itroun? Je la connais bien, Anaout a ràn mad anezi. je ne la connais pas. Ne anavezàn quet anezi, Je la'connais de vue. E anaout a ràn hervez he guelet. J’ai l’honneur de la con­ An enor am euz d’he anaître. ‘naout. Je n’ai pas l’honneur de N ’am euz quet an enor la connaître. da anaout anezi. Quand avez-vous vu ma­ P’eur hoe’h euz-hu guelet demoiselle ? vademezel? Quand l’avez-vous vue? P’eur hoe’h euz-hi guelet? Je la vis hier. Deac’h her gueliz. D’où venez vous? A beleae’h e teuit-hu? Je viens de Rennes. Euz a Roazon e teuàn. De la cour. Euz al lez. De chez monsieur... Euz a di an autrou.... Quelle nouvelle y a-t-il? Pe seurt quelou zo? Je n’en sais aucune. Ne ouzoun nicun. Je n’ai pas lu la gazette. N ’am euz quet lennet ar gazetten.


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Français et Breton é

E peleac’h e zit-hu? Où allez-vous? Da Vontroulez. A Morlaix. Da Vrest. A Brest. D an iliz. A l’église. Da di an itroun. Chez madame. D’hon ti-ni. Chez nous. Amâ tost. Ici-près. Faites mes compliments à Grit va gourc’hemennou d’an itroun. madame. Ne vanquin quet. Je n’y manquerai pas. Quenavezo. Adieu. II.

DIALOGUE

II.

DIALOG

Entre deux Demoiselles.

Etre cliou Demezel.

Mademoiselle, votre trèshumble servante. Je suis la vôtre. Vous portez-vous bien? Oui, Dieu merci, mais je suis fort affligée. Pourquoi? Madame ne se porte pas bien. Qu’a-t-elle? Elle a mal à la tête. Ne puis-je pas la voir ? Je ne sais pas. Est-elle couchée ? Dort-elle ? Je m’en vais la voir. Elle vous prie de l’excuser Elle ne saurait parler à personne. Elle tâche de reposer. Où est monsieur votre père ? Il est dans sa chambre. Il a compaguie avec lui. Il ne so porte pas bien non plus.

Vademezel, ho servicherez humbl. Me zo hoe’h hini. Iac’h ez hoe’h hu ? la , a drugare Doue, mes glae’haret braz oun. Porac? An itroun ne d’eo quet iac’h. Petra c'hoarvez ganti? Poan edeuz eu he fenn. N’hellàn-rne quethe gueiet Ne ouzoun quet. En he guele emâ-hi ? Hag hi a zo cousquet? Me a ia da velet anezi. Ho pedi a ràn d'he iscuzi. Ne hell quet parlant oc’h den. Emâ ho clasq reposi. Peleac’h emâ an autrou ho tad? Emâ en he gambr. Compagnunez zo gantàn. Ne d’eo quet iac’h quen nebeut.


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Colloque

Qu’a-t-il?

Il est enrhumé. Ouest mademoiselle votre sœur? Elle est allée au marché. Quand reviendra-t-elle? Elle va revenir bientôt. Elle reviendra bientôt. Que ferez-vous après dî­ ner? Ce que vous voudrez, si ma mère se porte mieux. Voulez-vous venir avec moi? Où allez-vous ? Faire un tour de jardin. Allons, je le veux bien. Autrement, voulez-vous jouer aux cartes? Je suis malheureuse au jeu. Je ne saurais jouer. Pourquoi? Je perds toujours. Je perdis hier cinq sous. Je ne gagne jamais. Je ne jouerai jamais. Je m’en vais donc. Etes-vous si pressée ? Voulez-vous dîner avec nous? Je vous prie de m’excu­ ser. Nous avons compagnie à la maison. On m'attend. Adieu donc. A l’honneur de vous re­ voir.

Petra c’hoare gantàn? Sifernet eo. E peleac’h emâ vademezel ho c’hoar. Eat eo d’ar marc’had. P’eur e tistroio-hi? Dont a rai souden. Dont a raio bremâ souden. Petra rafîol-hu goude ho lein? Ar pez a guerrot, mar be iac’hoc’h va mam. Ha fellout a ra deoe’h dont ganen-me? E peleac’h ez it-hu ? Da ober eun dro jardin. Deomp, me zo countant. Peautramarit, ha c’houi a fell deoe’h c’hoari cartou? N ’am euz chanç ebet er c’hoari. Ne hellàn quef c’hoari. Perac? Coll a ràn ato. Deac’h e collizpemp guennec. Biquen ne c’hounezàn. Ne c’hoariin biquen. Me a ia quit eta. Ha querpresset hoc’h-hu? Ha fellout a ra deoe’h leina ganeomp-ni? Me ho ped d’am iscuzi. a*.

Compagnunez hon euz en hon ti. Va gortoz a rear. Quenavezo ta. D’an enor d’ho quelet.


F r a m a h et Breton, j

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III. DIALOGUE

III. DIALOG

Entre un homme in s tru it et un Ecolier q u i ap­ prend le Français.

Etre eun Den desquet mad hag eur Scolaer a zesq a r Gallec.

Parlez-vous français? Je, parle uu peu. Y a-t-il long-temps que vous apprenez? J’ai appris un mois, deux mois, trois mois. Fort peu de temps. Je ne fais que commencer. Je ne sais rien encore. La langue française est fort difficile. Les commencements sont toujours difficiles. Avez-vous un maître de langues? Oui, j ’en ai un. Comment s’appelle-t-il? Il s’appelle monsieur... Vous prononcez bien. La langue trançaise est belle. Presque tout le monde parle français. Toutes les personnes de qualité parlent français. C’est une langue fort usi­ tée. C’est à présent la langue universelle. On parle français en tou­ tes les cours de l’Eu­ rope. Je n’apprendrai jamais. Je ne prononce pas bien.

Parlant a rit-hu gallec? Parlant a ràn eun nebeut. Ha pell zo abaoue ma tesquit? Desquet am euz eur miz, daou viz, tri miz. Nebeut a amzer. Ne ràn nemet coumanç. Ne ouzoun netra c’hoaz. Ar gallec a zo diez braz. Ar c’houmançamanchou a zo ato diez. Eur mestr langach hoe’h euz-hu ? la, unan am euz. Pe hano a rer anezàn? An autrou... a rer anezàn. Prononç mad a rit. Ar gallec a zo eul langach caer. Cazi an holl a barlant gal­ lec. An holl dud a galite a bar­ lant gallec. Al langach-ze a zo calz en usach. Bremâ ez eo langach ar bed holl. Parlant a rer gallec e quement lez a zo en Europ. Birviquen na zisquin. Ne brononçàn quet mad.


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Colloque

Je suis découragé. Combien de fois ïa se­ maine apprenez-vous? Je n’apprends que trois fois la semaine. J’apprends tous les jours. Combien donnez-vous par mois ? Je donne.... Quel livre lisez-vous? Le Colloque Français et Breton. Lisez-vous bien ? Je commence un peu. Comprenez-vous ce que vous lisez? J’en comprends quelque chose. Je comprends mieux que je ne parle. Quels jours apprenez vous? Le lundi, le mercredi et le vendredi. Quelquefois le mardi, le jeudi et le samedi. A quelle heure? A sept heures du matin.

Digourachet oun. Pet guech er zizun e tesquit-hu? Ne zescàn nemet teir guech er zizun. Desqui a ràn bemdez. Peguement a roit-hu bep miz? Rei a ràn.... Pe seurt leor a lennit-hu? Ar C’holloc Gallec ha Bre­ zounec. Lenn a rit-hu mad ? Coumanç a ràn enn nebeut Entend a rit-hu ar pez a lennit? Entend a ràn eun drabennâc. Entend a ràn guel eguet na barlantàn. Da be seurt deiziou e tesquit-hu ? D’al lun, d’ar merc’herha d’ar guener. Avechou d’ar meurz, d’ar iaou ha d’ar sadorn. Da bet heur ? Da seiz heur diouz ar mintin. C’est la bonne heure. An heur vad eo. Ar guella heur eo. C’est la meilleure heure. Combien de temps avez- Pegueit amzer ez hoc’h-hu bet e quear? vous été en ville ? Je n’ai été que deux mois. Ne doun bet nemet daou viz. Vous parlerez bien fran­ Parlant mad a rafiot ar gallec. çais. Pe oad hoe’h euz-hu? Quel âge avez-vous? Pemzec vloaz am euz. J’ai quinze ans. Comment vous appelez- Pe hano hoe’h euz-hu ? vous ?


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Fi a " ncais et Breton. 4

Je m'appelle Léon. Prenez courage, vous ap­ prendrez bien. Vous ôtes fort obligeant. Vous m’encouragez. On n’a rien sans peine. Si vous prenez de la peine vous apprendrez le fran­ çais. Je suis bien convaincu de cette vérité. Bonsoir, monsieur. Je vous souhaite aussi le bonsoir.

Léon eo va hano. Quemerit courach, desqui mad a reoc’h. Oblijant braz ez hoe’h. Va ancourachi a rit. N ’euz netra hep poan. Mar quemerit poan, e tescoc’h ar gallec.

IV . DIALOGUE.

IV. DIALOG.

Assuret mad oun euz ar virionez-ze. Noz vad deoe’h, autrou. Me souhet noz vad deoe’h ivez.

Antreit, autrou. Entrez, monsieur. C’houi zo an hini deuetmad Vous êtes le bien venu. Ha prest ez hoc’h-hu? Etes-vous prêt? Pas encore. N ’en d’oun quet c’hoaz, Gortozit eun nebeut. Attendez un peu. Quel temps fait-il ? Peseurt amzer a ra ? Il fait beau temps. Amzer gaer a ra. Comment va la santé de­ Penaoz e ia ar iec’hed puis hier ? abaoue deac’h? Fort bien pour vous ser­ Manific, evit ho servich. vir. Savez-vous votre leçon ? Gouzout a rit-hu ho quen­ tel? Non, car je n’ai point de Nan, rac n’em euz quet a mémoire. vemor. Que dites-vous, monsieur? Petra livirit-hu, autrou? Vous apprenez bien. Desqui mad a rit. Je ne saurais parler. Ne hellàn quet parlant. N’ouffen quet derc’hel eun Je ne saurais discourir. diviz. Vous parlez bien. Parlant mad a rit. Vous me flattez. Va meuli a rit. Avez-vous connu mon­ Anavezet hoe’h euz-hu an sieur.....? an autrou....?

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Colloque

Je le connaissais de vne. Qu’est-il devenu? 11 est mort. Depuis quand? Depuis un mois. Quand reviendrez-vous? Après demain. Adieu, monsieur. Bonne santé. Y. DIALOGUE. Mademoiselle, je prends la liberté de venir vous saluer. Monsieur, vous m’obligez sensiblement: d’où vient que l’on ne vous voit plus? J’ai été fort contrarié de­ puis un mois. C’est que vous négligez vos amis. Quelle affaire avez-vous qui vous empêche de les voir quelquefois? J’ai un procès de la der­ nière importance qui prend tout mon temps. Etes-vous bien avec mon­ sieur votre frère? Point du tout, nous som­ mes fort brouillés en­ semble. Il ne marque pourtant que du respect pour vous. L ’avez-vous v u , made­ moiselle? Je le vis il y a quinze jours.

E anaout a rcn hcrvez he velet. Petra eo deuet ? Maro eo. Pegueit zo ? Eur miz zo. P’eur e teuoc’h-hu adarre? Goude varc’hoaz. Quenavezo, autrou. Iec’het mad. Y. DIALOG. Vademezel, quemer a ràn al liberte da zont da ober deoe’h eur zalud. Autrou, va oblija a rit calz meurbet : mes perac-ta n’ho queler mui ? Abaoue eur miz oun bet trubuillet braz. Ancounac’bât a rit ho mignounet. Peseurt affer hoe’h euz hu hag hoe’h ampech d’ho guelet avechou ? Eur procez a bouez vraz am euz pehini a implich va holl amzer. Hag erfadezhoc’h-hu gant an autrou ho preur? Ne domp quet sur, fachet braz oump assamblez. Ne zisquez gouscoude ne­ met eur respet braz evidoe’h. Hag hen guelet hoe’h euzhu, vademezel ? Her guelet a riz pemzec deiz zo.


Français et Breton 4

Il est mal intentionné pour moi. Il vous respecte apparem­ ment? Il dit beaucoup de bien de vous. Néanmoins il me donne bien du chagrin, En quoi, monsieur? C’est contre lui que je plaide. Arrangez-vous ensemble. Vous êtes frères, et ne vous ruinez pas l’un et l’autre. Je le voudrais bien, mais il n’est pas raisonnable ; il me demande des cho­ ses que je ne lui dois pas Je suis fâché de votre dif­ férend. Je vais prendre congé de vous. Attendez encore un petit moment, mon frère se­ rait bien aise de vous voir. Je suis pressé, je m’envais chez mon avocat. Quand vous reverra-t-on? La semaine prochaine. Je recommanderai votre affaire à Dieu. Mademoiselle, je vous re­ mercie d’avoir soin de mes intérêts.

VI. DIALOGUE. Que demandez-vous?

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Goal intantionet eo evidoun. Ho respeti a ra michanç ? Calz a vad a lavar ac’lianoe’b. Gouscoude calz a nec’h a ra din. E penaoz, autrou? Ountàn eo em euz eurprocez. En em accordit assamblez. Breudeur hoe’h , ha n’en em revinit quet an eil hag eguile. Me garfe erfat, mesne d’eo quet rezounabl : goulen a ra din traou pere ne dleàn quet dezàn. Fachet oun demeuz hotebat. Me a ia da guemeret conje diganeoe’h. Gortozit c’hoaz eur moument bihan, va breur a vezo countantd’ho quelet. Hast am euz, me a ia da di va advocat. P’eur e viot-hu guelet ? Ar zizun guenta. Me bedo Doue da gaout sonch euz hoe’h affer. Vademezel, me ho trugareca diouz an acqued a guemerit evit va interesl. VI. DIALOG. Petra a c’houlennit-hu?


M

Colloque

Monsieur est-il au logis? Oui, monsieur. Est-il levé? Il y a une heure. Est-il occupé? Je le crois occupé. Qui est avec lui? Il y a compagnie. Puis-je lui parler? Bientôt. Où est-il? Dans sa chambre. Montrez-la moi. Monsieur, excusez-moi, s’il vous plaît. Que demandez-vous de moi ? Vous plaît-il de vous as­ seoir ? Monsieur......... vous fait ses compliments. Comment se porte-t-il ? Fort bien, Dieu merci. Demeurez-vous chez lui? Oui, monsieur. Etes-vous Français? De quel pays êtes-vous? Je suis d’Espagne. Que dites-vous de notre pays? C’est le plus beau pays du monde. J’ai été à Paris, c’est une belle ville. Y êtes-vous resté long­ temps? Deux ans. Vous parlez comme un Français. Je parle pour me faire comprendre.

An autrou zo er guear? la, autrou. Hag hen a zo savet? Eun heur zo. Hag hen a zo implijet ? Me gred emâ implijet. Piou zo gantàn? Compagnunez en deuz. Comz a hcllàn-me gantàn? Hep dale. E peleac’h emâ-hen? En he gambr. Discuezit-hi din. Autrou , va iscuzit, mar plich ganeoc’h. Petra a c’houlennit-hu diganen-me ? Mar plich ganeoc’h azeza? An autrou.. a ra he chourc’hemennou deoe’h. Penaoz emâ? Manific, a drugare Doue. En he di e choumit-hu? la, autrou. Ha Gall ez hoc’h-hu ? Euz a be vro ez hoc’h-hu ? Euz a Spagn oun. Petra a levirit-hu euz hon bro ? Ar c’haera bro euz ar bed eo. Bet oun e Pariz, eur guear gaer eo. Pell amzer ez hoc’h-hu bet choumet enni ? Daou vloaz. Evel eur Gall e comzit. Parlant a ràn evit en em rei da entent.


Ftançais et Breton . 4

Faites mes compliments à G rit va gourc’hemennoH d’an autrou , ha lavarit monsieur, et dites-lui dezàn ez in varc’hoaz que j ’irai demain le voir, d’he velet, mar plich s’il plaît à Dieu. gant Doue. Ne vanquin quet. Je n’y manquerai pas. Je vais prendre congé de Me a ia da guemeret conje diganeoc’b. vous. Doue ho cunduo. Dieu vous conduise. V II,

DIALOGUE.

Bonjour, mon voisin. Votre très-humble servi­ teur. Avez-vous dejeûné ? Pas encore. Voulez-vous boire? Ce qu’il vous plaira. Prenez la peine de vous asseoir. Voulez-vous boire du vin blanc ou du vin rouge? Buvons du vin blanc. Je le veux bien. Tirez-nous une pinte de vin blanc A votre santé. Je vous porte la santé de monsieur. Voulez-vous manger quel­ que chose? Qu’avez-vous? J’ai un ragoût. Apportez-le. Le voilà. N’est-il pas bon? Il est excellent. Mangez-en donc. J’en mange trop.

V II. DIALOG. Bonjour, deoc’b, va amezeg. Ho servicher humbl. Dijunet hoe’h euz-hu ? N ’am euz quet c’hoaz. Hac’houi a fell deoe’h eva? A r pez a guerroe’h Quemerit ar boan da azeza. Pe guin ruz pe guin guen a c’hoantait-hu da eva? Evomp guin guen, Countant oun. Tennit deomp eur pintad guin guen. D’ho iec’het. Da iec’het an autrou. Ha c’houi a fell deoe’h dibri eun dra bennâc? Petra hoe’h euz-hu ? Eur ragoût am euz. Digassit-hen? Cheta-hen aze. Hag hen n’eo quet mad? Mad tre eo. Debrit euz anezàn eta. Re a zebràn anezàn.


86

Colloque

Petra lavarit -hu euz ar guin-ze? Guin mad tre eo. C’est d’excellent vin. Quand je mange du matin, Pa zebràn diouz ar mintin, n’em euz mui naon en je n’ai plus d’appétit deiz. tout le jour. Voulez-vous dîner avec Ha c’houi a fell deoe’h lei na ganen-me? moi? Je ne le puis pas, car j ’ai Ne hellàn quet, rac affe riou am euz. des affaires. N’importe, vous les ferez N’éuz forz, eur veach al ho greoe’h. une autre fois. Je vous prie de m’excuser. Me ho ped d’am iscuzi. Mont a rit-hu quit? Vous en allez-vous? Ne vous en allez pas en­ N’ez it quet quit c’hoaz. core. Demeurez encore un peu. Choumitc’hoazeunnebeut Ne hellàn quet. Je ne saurais. Quenavezo ’ta. Adieu donc. Je reviendrai vous voir Dont a rin d’ho quelet varc’hoaz. demain. Va oblija a reoe’b. Vous m’obligerez. Que dites-vous de ce vin?

V III. DIALOGUE. Où fûtes-vous hier? Je fus à l ’opéra, E tait-il beau? Fort beau. L’empereur y était-il? Oui, et le duc et la du­ chesse. Quand y retournerezvous? Après demain. J’ai envie d’aller avec vous Je serai bien aise de votre compagnie. Tiendrez-vous votre pa­ role?

V III. DIALOG. E peleac’h oec’hhu deac’h En opéra e oen. Hag hen a oa caer? Caer braz. An impalaer a oa eno? la, hag an duq hag an duquez. P’eur e tistrooe’h-ha? Goude varc’hoaz. C’hoant am euz da vont ganeoc’h. Joa vezo dincaouthocompagnunez. Derc’hel a reoe’h-hu mad d’ho quer?


Français et Breton, j

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Je le promets. Où avez vous été ce matin?

M’her promet d’eoc’h. E peleac’h ez hoc’h-hu bet er mintin-mâ? A l’hôtel-de ville. E ti commun. C’est un bel édifice. Eun ti caer eo ? Où irez-vous demain ? E peleac’h ez eot-hu var­ c’hoaz ? Hors de la ville. Er meaz a guear. Quand reviendrez-vous ? P’eur e viot-hu distro ? Demain au soir. Varc’hoaz da noz. Avez vous été en Angle­ Bet ez hoc’h-hu e Broterre ? Zaoz? Non, je n'y ai jamais été. Nan, hiscoaz enni ne oun bet. Où allez-vous à cette beure E peleac’h ez it-hu bremâ? Je vais chez moi. Me a ia d’am zi. A quelle heure vous peut- Da bet heur ec’h heller ho on trouver au logis? caout er guear? Depuis sept heures du ma­ Adalec seiz heur euz ar tin jusqu’à dix. mintin betec dec. A l’honneur de vous re­ D’an enor d’ho quelet. voir. IX DIALOGUE.

IX . DIALOG.

Etes-vous Français? A votre service. Y a-t-il longtemps que vous êtes à Quimper? J’y suis arrivé la semaine passée. Où logez vous ? Sur le Parc. Chez qui? A l’hôtel de l’Epée. Y êtes-vous bien? Je m’y trouve bien. Avez-vous passé par Nan­ tes? Non monsieur, j’ai passé par Rennes.

Ha c’houi a zo Gall ? En ho servich. Ha pell amzer zo ez hoc’hhu e Quemper ? Er zizun dremenet ec’h arruiz. E peleac’h e lojit -hu ? E parc arC’hosti. E ti piou ? En hostaleri ar C’hleze. Erfat en em gavit-hu? Erfat en em gavàn. Tremenet ez hoc’h-hu dre Naonet? ; Nan, aulrou, dre Roazon I oun tremenet.


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Colloque

Que dites-vous de la Bre­ tagne? C’est le plus beau pays du monde. N ’avons nous pas ici de belles dames? Elles sont belles comme des anges. Prenez garde à vous, mon­ sieur. De quoi monsieur ? De tomber dans leurs chaî­ nes. Je ne demanderais pas mieux. Vous ne les romprez pas quand vous voudrez. Monsieur, si j ’y tombe j ’y veux mourir. Je vous remercie de l’es­ time que vous faites de nos Bretonnes. Je dis la vérité. Adieu, monsieur.

Petra a lavarit-hu euz a Vreiz ? Ar c’haera bro eo euz ar bed. N’hon euz-ni quet amàn itrounezet caer ? Caer int evel elez.

X. DIALOGUE

X. DIALOG

Entre un Français et un Cocher Breton.

Etre eur G all hag eur C ’hoicher Breiziad.

Diouallit deoe’h, autrou. Euz a betra, autrou? Da goueza en ho chadennou. Na c’houlenfen quet guelloc’h. Ne dorfet quet anezo pa guerroe’h. Autrou, mar couezàn enno e fell din mervel enno. Me ho trugareca euz an istira hoe’h euz euz hor Breiziadezet. Ar virionez a lavaràn. Quenavezo, aulrou.

Coicher? Cocher? Aulrou. Monsieur. Gajel ez hoc’h-hu? Etes-vous loué? Petra a lavarit-hu? Que dites-vous? Ne m’entendez-vous pas? Ne glevit-hu quet ae’ha­ noun ? Je ne sais pas ce que vous Ne ouzoun quet petra a lavarit din. me dites. Je ne comprends pas le Ne ententàn quet ar Gal­ Français. lec. Parlantit Brezounec. Parlez breton.


Français et Breton 4

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Je vous demande si vous Goulen a ràn diganeoc’h ha c’houi a zo gajet. êtes loué. Je vous comprends bien à Me hoe’h entend erfat bremàn. présent. Non : où voulez* vous aller? Nan: e peleac’h e fell de­ oe’h mont? Da Pont-Abad. A Pont-l’Abbé. E pe leae’h? En quel endroit? E ti-commun. A la mairie. Peguement a fell deoe’h ? Combien vous faut-il ? Uguent real. Cinq francs. Re eo. C’est trop. Je vous en donnerai quatre Me roio deoe’h 16 real. C’est trop peu. Re nebeut eo. Voulez-vous prendre qua­ Ha c’houi a fell deoe’h tre francs cinquante cen­ triuec’h real? times? En vérité, je ne pourrais. E guirionez, nehellàn quet Ne quet. aoualc’h. Ce n’est pas assez. J’en prendrai donc un Me guemero eun ail eta. autre. Antreit er gariolen. Entrez dans la voilure. Coicher, dalc’hit amàn. Cocher, arrêtez ici. Digorit ar stalaf. Ouvrez la portière. Avez-vous des affaires ici? Affer hoe’h euz-hu amàn ? Ayez un peu de patience. Ho pezet eun nebeut a basiantet. Mais, monsieur, le temps Mes, autrou, an amzer a dremen. se passe. Ne vous mettez pas en N ’en em laquit quet e poan me ho dizournacho. peine, je vous dédom­ magerai. Dale a reot-hu ? Serez-vous longtemps ? Non, je reviendrai tout- Nan, me arruo bremâà l’heure. souden. Vous avez été bien long­ Dale braz hoe’h euz greaf. temps. N ’ouffen petra d’ober. Je ne saurai qu’y faire. Tenez, voilà votre argent. Dalit, chetu aze hoe’h arc’hant. Ouspen a ranquàn da gaout Il me faut davantage.


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Colloque

Vous n’aurez pas davan­ tage. II faut donc me conten­ ter. Adieu, monsieur.

Ret eo din eta en em gountanti. Quenavezo, autrou.

X I. DIALOGUE

X I. DIALOG

Entre deux amis touchant le Mariage.

Etre daou vignoun var sujet an Demezi.

Où allez-vous, mon­ sieur? Vous êtes bien pressé. Je ne marche pas, je vole quoique je sois sur la terre. J’ai bien de la joie : qui est-ce qui vous donne des aîles? quel est votre trans­ port ? Je vais me marier à la plus aimable demoiselle du monde. Comment ! monsieur, n’aviez- vous pas assez de peines, sans en chercher davantage? Est-ce que le mariage est un si grand mal ? Oui, sans doute, pour plusieurs si nous voulons croire les sentiments de Télèse Milésien. Pour moi, je n’en crois rien, je suis résolu d’en faire l’expérience. Et que disait ce philo­ sophe, ou plutôt ce beau rêveur? Quand sa mère lui de-

E peleac’h ez it-h u, au­ trou? Près braz zo varnoc’h. Ne valeàn quet, nijal a rà n , petra bennâc ma’z oun var an douar. Joa braz am euz : piou a ro deoe’h diou-asquel ? ha petra eo ho laouenediguez ? Mont a ràn da zemezi da eun demezel ar garantesuza a zo er bed. Penaoz ! autrou , n’ho poa-hu quet aoualc’h a boaniou, hep dont da glasq ouspen ? Hag ar briedelez a zo eta eun droug quer braz ? la, hep douet, evit meur a hini, mar queromp credi santimanchou Thelese Milesien. Evidoun-me ne gredàn netra, en em resolvet oun da ober an essa. Ha petra a lavare ar filosof-ze, pe quentoe’h ar sorc’henner oaer-ze ? Pa c’houlenne he vam

N’ho pezo quet ouspen.


Français et Breton.

91

mandait s’il ne voulait pas se marier, et qu’elle lui procurerait une femme in­ finiment accomplie, il se­ couait la téte, et ne lui répondait rien ; mais pressé de lui répondre, il lui dit qu'il était trop jeune. Mais quand il fut plus avancé en âge, que disaitil? Il disait qu’il était trop vieux. Il était donc bien diffi­ cile en matière de mariage Et que disait-il pour ses raisons? Voici son raisonnement: Si j ’épousais une femme bien riche, elle voudrait être la maîtresse: si je me mariais à une personne laide je ne l’airnerais pas ; si elle était belle, elle se laisserait peut-être sé­ duire. C’était un fou, et son caprice ne m’empêchera pas de me marier : une femme est toujours sou­ mise à son mari, qu’elle soit belle et riche. Je ne voudrais pas vous détourner de votre bon dessein; ce que je vous en ai dit est une plaisanterie.

digantàn ha ne felle quet dezàn demezi, hag e clasqje dezàn eur c’hreg meurbet parfet, ec’h hije he benn, hep respount netra dezi; mes dre ma baste anezàn da respount, e lavaraz dezi e oa re iaouanq. Mespa oe muioe’h avan­ ce! en oad, petra a lavare-hen ? Hen a lavare e oa re goz. Figuz braz e oa eta var sujet an demezi? Ha petra e lavare-heo evit he rezouniou? Chetu amâ he rezounamant : ma eureujfen eur c’hreg pinvidic, e fellfe dezi beza ar vestrez ; mar demezfen da unan difeçon, n’em be quet a garantez evit-hi, ba mar be coant, en em lezo marteze disenori. Eun disquiantet e oa, hag he sotoni n’am miro quet da zemezi : eur c’hreg a zo bepret sujet d’he fried, daoust pe hi a vezo coant ha pinvidic. Ne felfe quet din botistrei demeuzho sonch vad; hag ar pez am euz lavaret deoe’h a oa evit farsal.

Je le sais bien, monsieur, car je vois que vous suivrez sous peu mon exemple.

Me oar erfat, autrou, rac guelet a ràn ec’h heuliot hep dale va exempl.


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Colloque

Je l’espère, monsieur, mademoiselle votre maî­ tresse a bien du mérite. Monsieur, je suisleplus heureux homme du monde d’avoir l’avantage de l’é­ pouser. Monsieur, je vous sou­ haite à tous deux toutes prospérités. Monsieur, vous nous obligez infiniment. Comme je vois , vous allez chez elle. Il est vrai, monsieur. Adieu , jusqu’à l’hon­ neur de vous revoir.

Esperout a ràn, autrou, vademezel ho mestrez e deuz calz a virit. Autrou, me zo aneurusa den euz ar bed da gaout an dalvoudeguez d’he eureuji. Autrou, souheti a ràn deoe’h ho taou pep seurt chans vad. Autrou, hon oblija a rit calz meurbet. Evel ma velàn, ez it d’he zi. Guir eo, autrou. Quenavezo, beteg an enor d’ho quelet adarre.

X II. DIALOGUE

X II. DIALOG

Entre deux jeunes Demoi­ selles:

Etre Diou Demezet iaouanq .

Le dîner est-il prêt? Non, il ne l’est pas encore. Quand sera-t-il prêt ? I l sera prêt dans une heure

Ha prest eo al lein? Nan, ne d’eo quet c’hoaz. P’eur e vezo-hen prest ? Prest a vezo abeneunbeur amàn. Qu’avons-nous à dîner? Petra hon euz-nï da leina? Nous avons un dindon et Eur ponsin Indez hon euz quelques autres choses. hag eun dra bennâc ail. A-t-on mis le couvert? Ha dresset eo an daol? Pas encore. N ’en d’eo quet c’hoaz. Avons nous compagnie? Compagnunez hon euz-ni? Je ne sais pas. Ne ouzoun quet. Le dîner est prêt. Prest eo al lein. On a mis le couvert. Dresset eo an daol. On a servi. Emâ servichet. On est à table. Ez oar oc’h taol. A-t-on sonné la cloche? Ha sonnet eo ar c’hloc’h? Venez dîner. Deuit da leina.


Français et Breton . *

93

Allons dîner. Je ne saurais manger. Je n'ai pasfaim. A-t-on dîné ? A*t-on desservi? Le maître de danse est-il venu ? Won, il n’est pas encore venu. Quand reviendra-t-il? Il viendra toui à l’heure. Est-ce anjourd’huison jour Oui, c’est son jour. Il viendra donc ? Où est-il? Il est dans la chambre de madame. Le maître de danse est-il parti? Non, il n’est pas encore parti. Quand s’en ira-t-il ? Il s’en va. Il est parti. Madame est-elle au logis? Elle est allée en ville. Quand reviendra-t-elle? Elle reviendra ce soir. En êtes-vous assurée? J’en suis assurée.

Deomp da leina. N’ouffen quet debri. N ’am euz quet a naoun. Ha leinet eo? Ha dizervichet eo? Ha deuet eo ar mestr danç?

X III. DIALOGUE

X III. DIALOG.

Entre deux jeunes Demoi­ selles.

Etre diou Demezel iaouanq.

Où est madame? Dans sa chambre. En êtes-vous sûre? Je le crois.

Nan, n’en d’eo quet deuet c’hoaz. P’eur e teuio-hen? Dont a rai bremâ-souden. Hag he zeiz a zo hirio? la, he zeiz eo. Dont a rai eta? E peleac’h emâ-hen? Emâ ebarz campr an itroun. Ar mestr danç hag hen zo partiet ? Nan, n’en d’eo quet c’hoaz partiet. P’eur e ielo-hen quit? Mont a ra quit. Partiet eo. Hag an itroun a zo en ti? Eat eo e quear. P’eur e tistroio-hi? Dont a raio fennoz. Ha sur hoe’h a guementse? Sur oun a ze.

E peleac’h emedi an itroun ? En he gambr. Ha sur hoe’h a ze? Credi a ràn.


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Colloque

N ’avez-vous pas vu ma N ’hoc’h euz-hu quet gue­ sœur? let va c’hoar? Non, je ne l’ai pas vue. Nan, n’am euz-hi quet guelet. Où allez-vous? E peleac’h ez it-hu ? Dans ma chambre. Em c’hambr. Voulezvous venir avec Ha fellout a ra deoe’h dont moi ? ganen-me ? Voulez-vous jouer? Fellout ara deoe’h c’hoari? A quel jeu ? Pe seurt c’hoari ? Aux cartes. C’hoari cartou. Je ne saurais jouer. N ’ouffen quet c’hoari. Allons donc nous prome­ Deomp eta da bourmen. ner. Où irons-nous? E peleac’h ez imp-ni? Où vous voudrez. Eleac’h ma querroe’h. Il fait trop chaud. Re dom eo. Attendons un peu. Gortozomp eun nebeut. Avez-vous donc chaud? Ha c’houi hoe’h euz tom? Oui, en vérité, la, e guirionez. Que cherchez-vous? Petra glasquit-hu? Je cherche mon chapeau. Va zoc a glasquàn. Voulez-vous descendre? Ha disquen a fell deoe’h? Attendez un peu. Gortozit eun nebeut. Quelle est cette dame ? Pez itroun eo hounnez? C’est la dame de M. le An itroun an aulrou ar maire. mear eo. La connaissez-vous parti­ E anaout a rit-hu en eur culièrement? feçon spisiai? J’ai cet honneur-là. Me am euz an enor-ze. Vous avez bien des con­ Calz a anaoudeguez hoe’h euz amàn. naissances ici. Faites-moi une grâce. Grit eur c’hraç din. De tout mon cœur. A greiz va c’halon. Commandez-moi. Coumandit din. Que souhaitez-vous de Petra a zouhetit-hu digamoi? nen-me ? De me mener chez la Va c’has da di an itroun dame de M. le maire. an autrou mear. Elle aura bien de la joie à Joa vraz he devezo d’ober hoe’h anaoudeguez. faire votre connaissance


Français et B ï 'eton. 4

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Ma chère, je vous suis in­ finiment obligée. Je suis toute à vous.

Obligation vraz am euz deoc’h, va mignounez. Deo»c’h oun holl.

X IV . DIALOGUE.

X IV . DIALOG.

Avez-vous des chambres garnies à louer?

Beza hoe’h euz-hu camprou goarnisset da feimi? la, autrou. Pet hoe’h euz-hu ? Diou hon euz. Er c’henta astach emainthi? la, autrou. Ho discuezit-int din? Antreit, mar plich gane­ oc’h. Peguement a guemerit-hu dre viz ? Uguent liour ho diou. Quer braz eo. Caout a hellàn evit guelloc’h marc’had. C’huezec a roin deoe'h. Ne ouffen que ho c’hemeret. En em accordi a raimpni? la, mar quirit. Na guemerroe’h-hu quet nebeutoe’h ? Nan, autrou, na pa vec’h va breur. Neuze ’ta, me roio deoe’h ar pez a c’houlennit diganen. E peleac’h emâ ho tillad? Emaeur o vont d’ho digas. Ha mad eo ho queleou? Guelit anezo.

Oui, monsieur. Combien en avez-zous? Nous en avons deux. Sont-elles au premier éta­ ge? Oui, monsieur. Montrez-les moi. Entrez, s’il vous plaît. Combien prenez-vous par mois? Vingt francs des deux. C’est bien cher. Je puis en trouver à meil­ leur marché. Je vous en donnerai seize. Je ne saurais les prendre. Nous accorderons-nous? Oui, si vous le voulez. Ne prendrez- vous pas moins ? Non, monsieur, quand vous seriez mon frère. Hé bien, je vous donnerai ce que vous me deman­ dez. Où sont vos effets ? On va les apporter. Vos lits sont-ils bons ? Voyez-les.


96

Colloque

Faut-il vous payer d’a­ vance ? Comme il vous plaira. Je vous paierai, quand vous voudrez. Monsieur , on vous de­ mande. Qui est-ce? C’est un Français. Demandez-lui son nom. C’est monsieur Le Pape. Faites le entrer.

Piou eo ? Eur Gall eo. Goulennit digantâ he hano An autrou ar Pab eo. G rit dezàn antren.

XV. DIALOGUE

XV. DIALOG

Entre deux Bretons se rencontrant à Paris.

Etre daou V reiziad en em c ’hoarvez e Pariz.

Je suis bien aise de vous voir. Je ne croyais pas faire une si heureuse ren­ contre. Vous voyez que les hom­ mes se rencontrent. J’ai bien de la joie de vous revoir encore une fois en ma vie. Quand êtes-vous arrivé à Paris? La semaine passée. Où logez-vous? Dans la rue Jacob. En quel endroit? Auprès de Saint-Jacques. N ’est-ce pas chez mon­ sieur Didot? Je ne sais pas son nom. Quand partites vous pour Paris? Il y a quinze jours.

Joa braz am euz d’ho que let. Ne greden quet ober eur c’hoarvez quen euruz.

Ho paea a ranquer araoc? Evel ma plijo ganeoc’h. Me ho paeo pa guerroc’h. Autrou, ho coulen a rer.

Guelet a rit an dud a zeu d’en em c’hoarvezout. Calz a joa am euz oc’h ho quelet c’hoaz eur vech em buez. P’eur ez hoc’h hu arruet e Pariz? Ar zizun dremenel. E peleac’h e lojit-hu? Er ru Jacob. E peleac’h ? E quichen Sant-Jacquez. Ha ne d’eo quet e ti an autrou Didot ? Ne ouzoun quet he hano. P’eur e partiec’h-hu evit Pariz ? Pemzec deiz zo.


Français et Breton «»

Où était l’empereur? II était à Versailles. Avez-vous vu notre am­ bassadeur ? Oui, monsieur, il a fait une belle entrée. Avez-vous à été la cour? Voulez-vous m’y mener? Je le veux bien. Peut-on voir dîner l’em­ pereur? A quelle heure dîne-t-il? Où étiez-vous l’été passé? J’étais de l’armée du duc de Vendôme. Demeurerez-vous ici quel­ que temps? Je n’y serai que huit jours. Pourquoi si peu de temps? Je m’en retournerai en Bretagne. Qu’étes - vous venu faire ici ? J’y suis venu acheter des chevaux. •A quelle heure vous trou­ ve-t-on ? Je sors tous les matins à sept heures. J’aurai l’honneur de vous voir demain matin. Vous serez le bien venu. Adieu , monsieur, votre serviteur.

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E peleac’h edo animpalaer ? E Versailles e oa. Ha guelet hoe’h euz-hu hor c’hannad? la, autrou, great en deuz eun antre gaer. Bet ez lioc’h-hu er palez? Ha c’houi a fell deoe’h va c’has eno? Countant oun. Ha guelet a heller an impalaer o leina? Da bet heur e lein-hen? E peleac’h e oae’h-hu en hanv tremenet? E oen en arme an duc a Varidôm. Choum a reoe’h-hu amâ eun nebeut amzer? 3Ne vezin nemet eiz deiz. Perac quen nebeut a amzer Me a zistroio e Breiz. D’ober petra ez hoc’h-hu deuet amâ? Deut oun amâ evit preria quezec. Da bet heur e caver ae’hanoe’h ? Sortial a ràn bep mintin da seiz heur. Me am bezo an enor d’ho quelet varc’hoaz vintin. Ànhinideuetmad e vioe’h. Quenavczo, autrou, ho servieber.


Colloque

X V I. DIALOGUE

X V I. DIALOG

Entre un Parisien et un Breton .

Etre eur P arizian hag eur B re izia d .

Je me réjouis de vous voir.

En em joaussât a ràn ouz ho quelet. Penaoz a rit-hu abaoue ma ho queliz e Pariz?

Comment vous êtes-vous porté depuis que je vous vis à Paris? Fort bien, à votre service. Manific, en ho servich. Comment passez - vous le Penaoz e tremenit-hubemdez an amzer? temps tous les jours? Je me promène , car je En em bourmen a ràn,rac n’ai rien à faire. n’am euz netra da ober. N ’avez vous point d’habi­ N’hoc’h euz-hu quet datudes à la cour? rempredou er palez? Non, monsieur. Nan, autrou. Je vous en donnerai. Me a roio deoe’h. Faites-moi celte amitié-là. Grit din ar garantez-ze. Que vous semble-t-il de Petra seblant deoe’h euz notre cour? hon palez? C’est une des plus belles Beza ez eo unan euz ar du monde. c’haera zo er bed. Monsieur, vous êtes fort Autrou, pinvidic braz ez riches en Bretagne. hoe’h ebarz e Breiz. Pourquoi, monsieur? Perac, autrou? On le voit par vos belles E velet a rer dre ha touacampagnes. rou caer. Que vous en semble-t-il? Petra e seblant deoe’h anezàn? En vérité, monsieur, je E guirionez , autrou, essuis surpris, c’est la tounet oun, beza ez eo plus belle province de ar c’haera provinç euz la terre. ar bed. Beza ez oun euz ar memes Je suis de votre opinion. sonch ganeoc’h. Quand reviendrez-vous P’eur e teuoe’h-hu d’am me voir? guelet? Quand il vous plaira. Pa blijo ganeoc’h.


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Français et Breton. j

Je serai bien aise de vous revoir. Etes-vous pressé ? O u i, monsieur, à moins que commandements vos ne me retiennent. Je ne veux pas vous dé­ tourner de vos affaires. Allez-vous-en à vos af­ faires. Bonsoir. Ne logez-vous pas cliez monsieur.... N ’est-ce pas à l’enseigne du Lion d’Or? Oui monsieur. X V II. DIALOGUE

Countant e vin d’ho que!et adarre. Ha presset ez hoc’h-hu? la, autrou, nemet ho courc’hemennou a zeufe d’am derc’hel. Ne fell quet din ho tistrei euz hoe’h afferiou. It d’hoe’h afferiou. Noz vad deoe’h. Ne lojit-hu quet e ti an autrou.... Ha ne d’eo quet en ansaign al Léon aour ? la, autrou. X V II.

DÏALOG

Entre les mêmes.

Etre a r memes re.

Monsieur, selon vos dé­ sirs, je viens vous ren­ dre mes respects. Je vous suis infiniment obligé.. Prenez la peine de vous asseoir. Je suis en mon devoir sans cérémonie. Vous m’avez prévenu : j’étais résolu de vous aller voir le premier. Dites-moi à quelle heure vous êtes au logis. Vous vous donnerez trop de peine. Vous me ferez trop d’hon­ neur. Quelle bonne nouvelle m’apprenez-vous?

Autrou, deut oun, hervez ho tezirou, da renta deoe’h va respejou. Oblijet oun deoe’h calz meurbed. Quemerit ar boan da azeza. Beza ezoun em dever hep feçon ebet. Va dialbennet hoe’h euz : e sonch e oan da vont d’ho quelet da guenta. Lavarit din da bet heur ez hoe’h er guear. Re a boan a guemerroe’h. Re a enor a reoe’h din. Peseurt quelou mad a zesq* foc’h*hu din?


100

Colloque

Je n’ai rien appris aujour­ d’hui. La poste d’Angleterre n’est elle pas arrivée? Avez-vous vu le régiment des gardes? Qu’en dites-vous? Ils ont tous la mine de ca­ pitaines. Voulez-vous dîner avec moi? Je vous prie de m’excuser, il faut que j ’aille à la mai­ son de ville. Etes-vous si pressé? O ui, monsieur, il esl temps d’y aller. Ne manquez pas d’ôtre de­ main au logis. Je n’y manquerai pas. A quelle heure y serezvous? Environ les dix heures. Me le promettez-vous ? Oui, assurément. Adieu, jusqu’à l'honneur do vous revoir. Votre serviteur.

Vardro dec heur. Er prometi a rit-hu din? la, assur. Quenavezo,beteg an enor d’ho quelot. Ho servi cher.

X V III. DIALOGUE

X V III. DIALOG

Entre un Voyageur et un Loueur de chevaux.

Etre eur Beacher hag eul Louacher quezec.

N’am euz clevet netra hi­ rio. Post Bro-Zaoz ha ne d’eohi quet arruet? Ha guelet hoe’h euz-hu rejiniant ar goardou? Petra lavarit-liu anezàn? Ho deuz holl an ear euz a gabitanet. Ha c'houi a fell deoe’h lei­ na ganen-me? Me ho ped d’am iscuzi, ret eo din mont d’an ti-commun. Quer presset ez hoc’h-hu? la, autrou, poent eo mont <li. Ne vanquit quet da veza varc’hoaz er guear. Ne vanquin quet. Da bet heur e vioe’h-bu?

Avez-vous de bons che­ Ha quezec mad hoe’h euzvaux? hu ? Pour aller où ? Da vont e peleac’h? Pour aller à Paris. Da vont da Bariz. O u i, monsieur, nous en la , autrou, beza hon euz avons de fort bous. re vad.


Français et Breton a

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E peleac’h emaint-hi? Me ho discuezo deoe’h. Ped a fell deoe’h ? Pevar a fell din. Eun hencher a fell deoe’h? la, roit din unan. Peguit amzer e viot-hu en ho peach ? Eiz deiz. Peguement a guernerit-hu bemdez ? Quemer a ràn.... Peguement a ranquer d’an hencher? Dleet eo dezàn.... Il lui faut.... Je ferai comme les autres. Me a raio evel ar re ail. P’eur e fell deoe’h-hu ho Quand vous les faut-il ? c'haout? Demain matin. Varc’hoaz vintin. Da bet heur ? A quelle heure? Da bemp heur. A cinq heures. Prest e vezint. Ils seront prêts. Ho paea a ranquer amâ? Faut-il vous payer ici? C’est la même chose. Ar memes ira eo. Monsieur, donnez-moi des Autrou, roit din herrez. arrhes. Combien me demandez- Peguement a c’houlennitvous? hu diganen? Ar pez a guerroe’h. Ce que vous voudrez. Dalit, chetu uguent real. Tenez, voilà cinq francs. Combien de lieues y a-t-il Pet leo zo ac’han da Ord’ici Orléans ? lean ? Il y en a .... Beza ez euz.... Est-ce une belle ville? Haghiazo eur guear gaer? Fort belle. Caer braz. Donnez-nous de bonnes Roit deomp dibrou mad. selles. Vous en aurez des meil­ Beza ho pezo euz ar re leures. vella. Voulez-vous voir le guide ? Ha c’houi a fell deoe’h gue­ let an hencher?

Où sont-ils? Je vous les montrerai. Combien vous en faut-il? Il m'en faut quatre. Voulez-vous un guide? Oui, donnez-m’en un. Combien de temps serezvous dans votre voyage? Huit jours. Combien prenez-vous par jour? Je prends.... Combien faut-il au guide?


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Colloque

Il sera assez temps de­ Abred aoualc’h a vezo var­ main matin. c’hoaz vintin. Je m’en vais partir tout à Partial a rin bremâ-souTheure. den. Adieu, mes amis. Quenavezo, va mignounet. Bon voyage, monsieur. Beach vad deoe’h, autrou. X IX . DIALOGUE

X IX . DIALOG

Entre un Médecin et un Malade .

Etre eur M idicin hag eur C’hlànvour.

Monsieur, je vous ai en­ Autrou, casset am euz d’ho voyé chercher. querc’hat. Qu’avez-vous? Petra hoe’h euz-hu? J’ai mal à la tête et au Poan am euz em penn hag cœur. em c’haloun. Depuis quand ? Abaoue p’eur? Depuis hier. Abaoue deac’h. Avez - vous dormi celte Cousquet hoe’h euz-hu en nuit? noz-mâ ? Non, je ne puis dormir. Nan, ne hellàn quet cous­ quet. Avez-vous appétit? Naoun hoe’h euz-hu? Point du tout. Nan. Vous avez la fièvre. An derzien hoe’h euz. Je sens une pesanteur par­ Santout a ràn eur pouez é tout le corps. peb leae’h euz va c’horf. Il faut vous faire saigner. Ret eo deoe’h en em laçât goada. Je me fis saigner l’autre Laçât a riz en em voada jour. en deiz ail. N’importe, demain vous N’euz fors, varc’hoaz e prendrez aussi une mé­ quemerfoe’h eur vidicidecine. nerez. Ne sortez pas, tenez-vous Na zortiit quet, choumit au lit. en ho quele. Quel régime faut-il que je Peseurt fecon moder a vo suive? ret din derc’hel? Prenez des œufs frais et Quemerit viou fresq ha des bouillons. souben hep bara.


Frmicais et Breton, 4

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Qui voulez-vous ? Le même qui m’a déjà sai­ gné. Comment s’appelle-t-il? Je ne sais pas, demandezle en bas. Comment vous trouvezvous à présent? Je suis fort mal. Appelez quelqu’un. Ce ne sera rien, vous n’ê­ tes pas en danger. Ne bougez pas, je me trouve mieux.

Ha beza hoe’h euz-hu eira diouallerez? Cassit da glasq unan. Va goulen a rer, ret eo din mont da velet eun den clàn. Quemerit courach. Me ho ped da zont vatc’hoaz d’am guelet. Ne vanquin quet. Diouallerez , ret eo mont da guère’hat din eur surjian. Piou a fell deoe’h? Ar memes hini en deuz dija va goadet. Pe hano en deuz? Ne ouzoun quet, gouleanit-hen d’an traôn. Penaoz en em gavit-hu brernâ? Fall braz oun. Galvit unan bennâc. Quementse ne vezo netra, n’ez hoe’h quet en danjer. Ne finvit quet, en em gaout a ràn guelloc’h.

X X . DIALOGUE,

X X . DIALOG ,

Seconde V isite .

EU B iz it .

Vous êtes fort soigneux. Etes-vous mieux? Oui, Dieu merci. Vous n’avez plus de fièvre.

Acqueduz braz ez hoe’h. Guelloc’h en em gavit-hu? la, a drugare Doue. N’hoc’h euz mui a zerzien. M’en em gav eun nebeut soulajet. Ha goadet ez hoc’h-hu bet?

Avez-vous une garde? Envoyez en chercher une. On me demande, il faut que j’aille voir un ma­ lade. Prenez courage. Je vous prie de revenir demain me voir. Je n’y manquerai pas. Garde, qu’on m’aille cher­ cher un chirurgien.

Je me trouve un peu souiagé. Avez-vous été saigné?


104

Colloque

I Je le fus hier. Où est votre sang ? Il est sur la fenêtre. Vous avez besoin d'une autre saignée. Votre sang est échauffé et corrompu. Votre purgation a-t-elle bien opéré ? Fort bien. Combien de fois avez-vous été à la selle? Une dizaine de fois. La tête vous fait-elle en­ core mal? Non. Tant mieux. Vous prendrez encore après demain une autre médecine. Je ferai tout ce que vous m’ordonnerez. Avez-vous appétit à pré­ sent? Oui, monsieur : je mange­ rai bien du poulet. Que buvez-vous? De la petite bière avec une rôtie. Cela est fort bon. Tâchez de reposer, de­ main je passerai par ici.

Deac’h e oeji. E peleae'h emâ ho coad? Emedi var ar prenest. Ezom hoe’h euz da veza goadet adarre. Ho coad a zo tommet ha falsidiguet. Ho spurjadur hag operet mad e deuz-hi? Manific. Pet gueach ez hoe’h bet var ar gador-doull? Eun deevet guech bennâc. Poan hoe’h euz-hu c’hoaz en ho penn? Nan. Guell aze. Goude varc’hoaz e quernerfoc’h adarre eur vidicinerez ail. Me a raio holl ar pez a c’hourc’hemennot din. Naon hoe’h euz-hu bremàn? la, autrou: dibri mad a rafen eun tarri ponsin. Petra a evit-hu ? Bier bihan gant eur rostaden. An dra-ze a zo mad. Grit ho possubl evit cousquat, varc’hoaz me dremeno dre amâ.

X X L DIALOGUE,

X X L D1ALOG,

Troisième Visite.

Trede B iz it.

Comment êtes-vous au­ jourd’hui? Je me porte beaucoup mieux.

Pènaozez hoc’h-hu hirio? En em gnout a ràn calz guelioc’h.


Français et Breton 4

*05

Avez-vous dormi cette Cousquet hoe’h euz-hu en noz-màn ? nuit ? Manific. Parfaitement bien. Vous n’avez plus de fièvre. N’hoc’h euz mui a zersien. Oblijet braz oun deoe’h. Je vous suis fort obligé. Dans deux ou trois jours Aben daou pe tri deiz amâ ec’h helfot sortial. vous pourrez sortir. Evit eur banne guin. Buvez un peu de vin. Peseurt guin ? De quel vin? Du vin blanc, ou du vin Guin guen, pe guin ruz? rouge ? De celui que vous vou­ Euz an hini a guerroe’h. drez. Avez-vous à présent bon Naon hoe’h euz-hu breappétit? màn ? Naou braz am euz. J’ai grand faim. Vous pouvez manger, mais Dibri a hellit, mes dre voder. modérément. Ne voyez-vous pas mon­ Ne velit-hu quet an ausieur.... trou.... Ac’hano e teuàn. J’en viens. Penaoz emâ? Comment se porte-t-il ? Fali braz eo. Il est fort mal. En danjer emedi-hen? Est-il en danger ? En holl d’an holl. Tout-à-fait. N ’y a-t-il point d’espé­ Ha n’ez euz quet a esperanç? rance? Nicun. Aucune. C’est fait de lui. Collet eo. Y a-t-il longtemps qu’il Ha pell zo abaoue ma'z eo clàn ? est malade? Il y a deux mois. Daou viz zo. Peseurt clénvel en deuzQuelle maladie a-t-il ? lien? Droug squevend en deuz. Il est pulmonique. Pet buguel en deuz lien? Combien d'enfants &■t-il? Il en a sept. Seiz en deuz. Je crois que sa femme est He c’hreg zo glae’haret braz me gred. bien affligée. Digonsolabl eo. Elle est inconsolable. 1Triiez am euz outhi. J’ai pitié d’elle.


106

Colloque

Et moi aussi. Est-elle jeune? Elle n'est ni jeune ni vieil­ le. Où demeure-t-elle? Dans la rue Ste Catherine. Je vous remercie.

Ha me ive. Ha iaouanq eo ? N ’e d’eo na iaouanq na coz. E peleac’h e choum hi? Ebarz er ru Santez-Catel. Me ho trugareca.

X X II. DIALOGUE

X X II. DIALOG

Entre un Frère et une Sœur.

Etre eur B reur hag eur C'hoar .

Mon frè re , parlez Fran­ çais avec moi. De tout mon cœur. Avez-vous dansé aujour­ d’hui? Ne le savez-vous pas? Won, j ’ai sorti aujourd’hui de bon matin. Où avez-vous été? Chez ma cousine. Apprend-elle aussi le Fran­ çais? Elle commença hier. Son frère l’a p p re n d -il aussi ? I l y a-t-il longtemps? Le parle-t-il bien? A merveille. Quand l’avez-vous vu?

Va breur, parlantit Gallec ganen-me. A greiz va c’haloun. Ha danset hoe'h euz-hu hirio ? N’her gouzoe’h-hu quet? Nan, sortiet oun bet hirio mintin mad. E peleac’h ez hoe’h hu bel? E ti va c’hiniterv. Ha desqui a ra-hi ivez af Gallec? Deac’h e coumanças. He breur ha desqui a rahen ivez? Pell amzer zo. Her parlant mad a ra-hen? Manific. P’eur hoe’h euz-hu hen guelet? Ha fellout a ra deoe’h dont d’ar jardin. N ’en d’eo quel c’hoaz, gortozomp eun nebeut. Me c’hortoio quement ha ma querroe’h.

Voulez-vous venir au ja r­ din? Non pas encore, attendons un peu. J’attendrai tant que vous voudrez.


Français et Breton, «i

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Je ne saurais y aller. Pourquoi, mon frère? Vous rapprendrez une au­ tre fois. Voilà mon maître. Je ne veux pas perdre mon temps.

Ne ouffen quet mont di. Perac, va breur? Her gouzout a reoc’h eut veach ail. Chetu va mestr. Ne fell quet din coll va amzer.

X X III. DIALOGUE

X X III, DIALOG

P m r parler à un T a il­ leur.

E v it partant da eur C'hemener.

Pouvez-vous me faire un habit pour dimanche? O u i, monsieur, vous l’au­ rez. Ne me le promettez pas si vous ne pouvez pas le faire. Je le ferai. De quelle étoffe le voulezvous ? De casimir. C’est à présent la mode. Irai-je l’acheter? Oui, et je vais avec vous.

Ha c’houi a hell ober eun habid din aben dissul? la , autrou , beza ho pezo hoe’h habid. N ’her brometit quet din ma na hellit quet he ober. He ober a rin. Euz a beseurt mezer e c’hoantait-hu e ve? Euz a gazirnir. Ar c’hiz eo bremâ. Mont a rin-me d’he brena? la, ha me a ia ganeoch.

Je serai bien aise. Combien m’en faut-il d’au­ nes ? Il vous en faut.... M’en faut-il tant?

Joa braz am bezo. Pet goalennad a ranquànme da gaout? Caout a ranquit.... Ha quementse a rancànme da gaout? An nebeuta eo. Da di peseurt rnarc’hadour ez imp-ni? Deomp da di.... E pe ru ? Er ru Quereon,

C’est le moins. Chez quel marchand ironsnous? Allons chez.... Dans quelle rue? Dans la rue Quéréon.


108

Colloque

Chez qui? E ti piou ? Chez Monsieur Lechat. E ti an Autrou Lechat. Est-ce une bonne bouti­ Eur stal vad ef-lii? que ? C’est ia meilleure de toute Ar guella eo euz ar guear. la ville. Allons-y donc. Deomp di eta. Attendez-moi. Gortozil ae’hanoun. Monsieur, je vous prie de Autrou , me ho ped d’en vous dépêcher. em hast a.

X X IV . DIALOGUE.

X X IV . DIALOG.

Monsieur, montrez-nous de votre plus beau Ca­ simir; Messieurs, en voilà de fort beau. Celui-ci ne me plaît pas. C’est de celui qu’on porte à présent. 11 n’est pas assez fort. Montrez-nous-en d’autre. Voilà une autre pièce. Ce n’est pas encore du meilleur. Montrez-moi du meilleur.

Autrou , discuezit deomp euz ho caera cazirnir.

Autrounez, chetu aze hag a zo caer braz. Hemâ ne blich quet din. Euz an hini a zouguer bremàn eo. Ne quet cre aoualc’h. Disquezit hini ail deomp. Chetu aze eur pez ali. N ’en deo quet c’hoaz euz ar guella. Disquezit din deuz ar guel­ la. Voici une pièce du meil­ Chetu amâ eur pez euz ar leur. guella. Celui-ci est meilleur que Hemâ so guclloc’h eguet l’autre. eguile. N ’en avez-vouspas encore Ha n’hoe’h euz-hu quet de meilleur? c’hoaz hini ail guelloc’h. Non, en vérité. Nan, e guirionez. Combien en vendez-vous Peguement e verzit-hu ar faune? voalen? Je le vends vingt francs M’her guerz uguent Iiour l’aune. ar voalen. C’est trop cher. Re guer eo.


Français et Breton . j

En voulez-vous quinze fr.? Je souhaiterai pouvoir le faire, mais en vérité, il ine coûte davantage. Dites-moi le dernier prix. En un mot, il vous coû­ tera dix-huit francs et dix centimes. X X V . DIALOGUE. Retournons chez nous. Prenez ma mesure. Quelle garniture souhai­ tez-vous? Je veux des boutons de soie. Ce sont les meilleurs et les plus à la mode. Quand aurai-je mon ha­ bit? Vous l ’aurez après demain sans faute. Faites-le proprement et à la mode. Ne craignez rien, je vous ferai de bon ouvrage.

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Fellout a ra deoe’h caout pemzec liour? Me garfe gallout e ober, mes e guirionez muioe’h e coust din. L ivirit din ar priz diveza. En eur guer, triuec’h liour ha dec çantim c cousto deoe’h. X X V . DIALOG. Distroomp d’ar guear. Quemerit va muzul. Peseurt goarnitur a zouhetit-hu ? Boutonou sei a fell din.

A r re vclla in t, hag ar re muia er c’hiz. P’eur em bezo-rae va ha­ bid? Goude varc’hoaz ho pezohen hep mar ebet. Grit-hen en eur feçon deread hag er c’hiz. N ’ho pezii quet a aoun, me raio labour vad de­ oe’h. Monsieur, voici votre ha­ Autrou, chetu amàn hoe’h habid. bit. Vous êtes de parole. Den a guer hoe’h. Essayez-le-moi. Essait-heri din. Il est bien fait. Great mad eo. Combien vous dois-je ? Peguement a dleàn-me deoe’h ? Vous me devez.... C’houi a ranq din.... Vous êtes cher. Quer hoe’h. Je ne prends pas plus à Na guemeràn quet mui divous qu’à un autre. ganeoe’h eguet digant eun ail.


HO Voilà votre argent.

Colloque

Chetu aze hoe’h arc’hant.

X X V I. DIALOGUE, X X V I. DIALOG, Pour parler à un Cor­ E v it p a rla n t da eur donnier. C'here. Faites-ruoi des souliers. G rit din eur re vouton. Pour quand vous les faut- Aben p’eur e ranquit-hu il? ho c’haout? Pour demain. Aben varc’hoaz. Vous les aurez. Beza ho pezo anezo. Prenez ma mesure. Quemerit va muzul. Faites-les à la mode. G rit anezo er c’hiz. Monsieur, voilà vos sou­ Autrou, chetu aze ho pou­ liers. tou. Où sont-ils? E peleac’h emaint-hi? Les voici. Chetu int amàn. Ils sont trop longs. Re hir int. C’est la mode. Ar c’hiz eo. Je connais la mode mieux Anavezout a ràn mui ar que vous. c’hiz eguedoe’h. Ils ne me plaisent pas, ils Ne blijont quet din, re lesont trop larges, faitesdan int, grit re ail din. m’en d’autres. Vous êtes difficile. Diez ez hoe’h da gountanti. M ’en ferez-vous d’autres? Re ail a reot-hu din-me? En voici qui vous feront Ar re-màn a vezo guel­ mieux. loc’h deoe’h. Essayez-les. Essait-ho. Ceux-ci sont meilleurs que Ar re-màn a zo guelloc’h les autres. eguet ar re ail. De quel prix sont-ils? A be priz int-hi? Ils valent huit francs. Eiz liour a dalont. C’est trop. Re eo. C’est le prix ordinaire, Ar priz ordinal eo, pep hi­ chacun m’en paie au­ ni a bae quementse din, tant, le prix en est fait. great eo ar priz anezo. Je ne vous crois pas. N ’ho credàn quet. Vous pouvez me c ro ire , Va c'hredi a hellit, ne gar* je ne voudrais pas vous fen quet ho trompla. tromper.


Français et Breton j

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X X V II. DIALOGUE Entre deux Français qui apprennent la langue Bretonne. Apprenez-vous encore le Breton ? Oui, je n’y suis pas encore parfait. Je continue aussi, je com­ mence à le comprendre; je comprends tout ce que je lis. Avez-vous un valet Bre­ ton? Oui, monsieur. Le comprenez-vous bien? Fort bien. Quel livre lisez-vous? Je lis le Colloque Français et Breton. Il faut que je l ’achète. Où le trouverai-je? A Quimper. Chez qui? Chez Monsieur Blot. Avez-vous lu les Heures Bretonnes que le même a imprimées? Non : mais j ’espère les avoir. C’est un livre très-utile pour toutes les person­ nes qui désirent s’avan­ cer dans la perfection.

Desqui a rit-hu c’hoaz ar Brezounec? la , n’ez oun quet reizet gantàn c’hoaz. Me a guntinu ive z, coumanç a ràn e entent ; entent a ràn holl ar pez a lennàn. Eur mevel Breiziad hoc’!} euz-hu? la , autrou. E entend a rit-hu erfat? Manific. Peseurt leor a lennit-hu? Lenn a ràn ar C’holloe Gallec ha Brezounec. Ret eo din prena unan. E peleac’h er c’havin-me? E Quemper. E ti piou? E ti an Autrou Blot. Lennet hoe’h euz-hu an Heuriou Brezounec im­ prime! gantàn ? Nan : mes me a esper ho c’haout. Eul leor ar profitabla eo evit ar re pere ho deuz c’hoant d’en em avanç er barfedet.

X X V III. DIALOGUE Entre deux Amis. Monsieur, j ’ai bien de la joie à vous rencontrer,

X X V III. DIALOG Etre daou Vignoun „ Autrou, joa vrazeo ganen ho cavout, gourc’he^

X X V II. DIALOG Etre daou C’h a ll a zesq a l langach Brezounec.


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Colloque

mennou am euz da ober deoe’h. Abers piou? Abers unan euz ho mignounet. Pe hano a rer anezàn ? An aulrou.... a c’halver anezàn. E peleac’h hoe’h euz hen Où l’avez-vous vu? guelet ? E Pariz. A Paris. Penaoz emâ? Comment se porte-t-il? Use portail fort bien quand lac’h manific a oa pa barliiz achano. j ’en partis. Ha choum a ra eno ? Y demeure-t-il? la, autrou. Oui, monsieur. Ha demezet eo? Est-il marié? N o n , mais i! est sur le N ’en d’eo quet, mes emâ var ar poent d’en veza. point de l'être. Ha petra a ra-hen eno? Que fait-il là ? Il est avocat, et y est très Alvocad e o , hag istimet braz eo eno. estimé. Avez-vous trinqué avec Trinquet hoe’h euz-hu gantàn ? lui ? Nous avons trinqué plu­ Trinquet hon euz meur a vech d’ho iec’het. sieurs fois à votre santé. Derc’hel a ra-hen ti eno? Y tient-il maison? la, autrou. Oui, monsieur. P’eur e oec’h-hu eno ? Quand y étiez-vous? Er miz tremenet. Le mois passé. Ne reviendra-t-il pas en Ne zistroio-hen quet e Breiz ? Bretagne? Marteze. Peut-être. Adieu, monsieur, portez- Quenavezo , autrou , iec’hed mad deoe’h. vous bien. j'ai des compliments à vous faire. De la part de qui ? De la part d’un de vos amis. Comment s’appellc-t-il? Il s’appelle monsieur....

X X IX . DIALOGUE Entre deux jeunes Demoi­ selles. . Vous êtes bien venue, ma-

X X IX . DIALOG Etre diou Demezel iaouanq. Deuf mad hoe’h, vademe-


Français et B r don. 4

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demoiselle, j ’allais vous z e l, mont a ren d’ho voir. quelet. Votre très-humble, made­ Ho servicherez hunibl, vamoiselle, comment vous demezel, penaoz a rithu abaoue deac’h ? portez vous depuis hier? Je suis un peu indisposée. Clàn oun eun nebeut. E peleac’h hoe’h euz poan? Où avez-vous mal ? A la tête. Em penn. Pourquoi sortez-vous? Perac e sortiit-hu ? J'avais envie de vous voir. C’hoant ara boa d’ho quelet Mont a ren d’ho ti. J’allais chez vous. Qu’y a-t-il de nouveau en Petra zo a nevez e quear? ville? Monsieur.... est marié. An autrou... zo demezet. Est-il possible ? Ha possubl eo ? Quand a-t-il été marié? P’eur eo bet demezet? Ce matin. A r mintin-mâ. Est-il riche ? Hag hen zo pinvidic? Il a douze mille livres de Pevar mil scoet leve en rente. deuz. Quel âge a-t-il ? Pe oad en deuz-hen? Vingt ans. Uguent vloaz. Pas davantage ? N ’en deuz quen ? Non. Nan. Quel âge a madame son Pe oad e deuz itroun he épouse ? fried ? Elle n*a que dix-huit ans. N ’e deuz nemet triuec’h vloaz. De quelle famille est-elle? Euz a be tieguez ef-hi? C’est la fille de M ..,. Merc’h an autrou.... eo Est-il en ville? E quear emâ-hen? Oui. la. Est-elle jolie? Hag hi a zo coant ? F ort jolie. Coant braz. Qu’a-t-elle eu en mariage? Petra e deuz-hi bet en argoulou ? Cent mille écus. Cant mil scoet. C’est un beau mariage. Eun argoulou caer eo. Ils ont une belle voiture? Eur gariolen gaer ho deuz? Fort belle. Caer braz. Les connaissez-vous? Ho anaout a rit-hu? 8


II4

Colloque

Je les connais de vue. Je vous dirai d’autres nou­ velles. Quoi? Je vais en Bretagne. Quand y allez-vous? La semaine prochaine. Vous vous moquez. Je ne me moque pas. Qui va avec vous*. Mon père et ma mère. Vous me suprenez. Allez-vous à Rennes? Oui, mademoiselle. Je serais bien aise d’al'er avec vous. Venez-y donc. Vous me ferez plaisir. Combien de temps y se­ rez-vous? Deux ou trois ans. Ce temps me semblera bien long. Vous m’oublierez bientôt. Je ne vous oublierai ja­ mais. Que rn’enverrez-vous de Bretagne ? Je vous enverrai quelque chose. Tiendrez-vous votre pro­ messe ? Oui, s’il plaît à Dieu. Je le verrai. Voire petite sœur y va teile aussi ? On la laisse ici. Je ne me porte pas bien , je m’en vais.

Ho anaout a ràn hervez ho guelet. Me lavaro nevezentiou ail deoe’h. Petra ? Mont a ràn c Breiz. P’eur ez eot hu? Ar zizun guenta. Ober goap a rit. Ne ràn quel a c’hoap. Piou a ia ganeoc’h? Va zad ha va mam. Va eston a rit. Da Roazon ez it-hu ? la, vademezel. Countant e ven da vont ganeoe'h. Deut eta. Plijadur a reoe’h din. Pegueit amzer c viol bu eno ? Daou pe tri bloaz. An amzer-ze a zeblanto din goal hir. Va ancounac’hât a i*afot hep dale. N’hoc’h ancounac’hain bi­ quen. ■Petra a zigassoe’h-hu diu­ rne euz a Vreiz? Me zigasso deoe’h eun (Ira bennâc. il a c’houi a zalc’ho mad d’ho promessa ? la, mar plich gant Doue. Me a velo. Ho c’hoar vihan ha mont a raio ivez ? E lezel a rer amâ. Ne doun quel iac’h, mont I a ràn quir.


F r a n ç a is et B re to n . *

Je suis fâchée de ce que vous soyez sortie. Adieu, ma chère amie. Reviendrez vous nous voir avant de partir? Je n’y manquerai pas. Je serai bien aise de vous voir chez nous.

115

Fachet oun ma Y, hoe’h soriiet. Quenavezo, va rnignounez quer. Dont a reoe'h hu d’hor guelet araoc partial? Ne vanquin quet da ze. Joa vraz vezo ganen ho quelet en hon ii-ni.

X X X . DIALOGUE. XXX. DIALOG. Un Français invite à dî­ E u r G ail a bed da leina ner an Breton. eur Breiziad. Monsieur, vous êtesle bien Autrou, an hini deuet mad venu. hoe’h. Prenez votre place. Quemerit ho plaç. C’est là votre place. Ho plaçeo hounnez. Monsieur, c’est la vôtre. Hoe’h hini hu eo, autrou. Je vous prie sans cérémo­ Me ho ped hep feçon ebet nie de vous asseoir. da azeza. Je vous ai fait perdre un Great am euz deoe’h coll meilleur repas. eur pred guelloc’h. Que dites-vous, monsieur? Petra alavarit-hu, autrou? c’est ici un grand régal hemâ zo eur fest braz pour moi. din. Que dites-vous de ce vin- Petra a lavarit-hu euz ar là? guin-ze ? 11 est excellent. Mad tre eo. Où le prenez vous? Peleac’h her c’hemerit hu? Au Pélican. Er Pélican. Vous plaît-il que je vous Hac’hoantâta rit-hu caout serve de ce dindon? euz ar ponsin Indez-mâ? Tout ce qui vous plaira. Ar pez a blijo ganeoc’h. Est-il est bon Ha mad eo ? Il est bien tendre et bien Tener braz eo ha rostet rôti. mad. Vous ne mangez rien. Na zebrit netra. Je mange fort bien. Manific a zebràn. Voici de bon vin. Hemàn zo guin mad. Il n’est pas mauvais. Ne quet fall.


1 16

Colloque

Versez du vin à monsieur. J’ai assez bu. Je ne saurais ni boire ni manger. Avez-vous de bonne vian­ de en Bretagne ? Oui, Dieu merci. A votre santé. Vous me faites trop d’honneur. A tous nos bons amis. Je ne boirai pas davan­ tage. Vous ne voulez plus boire, le vin n’est-il pas bon ? Il est trop fort pour moi. Mettez-y de l’eau. Je ne mêle jamais de l’eau avec le vin. Que dites-vous de cette perdrix ? Elle est très délicate. En avez-vous quantité en Bretagne? Beaucoup plus que vous en avez dans le haut pays. C’est ici le pays du monde le plus abondant. Il est vrai. Je vous prie de me per­ mettre de m’en aller. Je suis fâché que vous soyez si pressé. Vous serez toujours le bien venu. Je vous suis fort obligé. Je ne mérite pas tant d’honneur. Monsieur, je vous prie

Discarguit guin d’an au­ trou. Evet am euz aoualc’h. N'ouffen pelloc’h na debri nag eva. Ha quiq mad hoe’h euz-hu e Breiz? la, a drugare Doue. D’ho iec’hed. Re a enor a rit din. D’hon holl mignounet vad. Ne evin quel muioe’h. Ne fellit mui eva , ar guin ha n’en d’eo quet mad ? Re gre eo evidoun-me. Laquit dour ennàn. Ne vescàn morse an dour gant ar guin. Petra lavarit-hu euz ar glujar-mâ ? Mad braz eo. Ha calz hoe’h euz-hu e Breiz ? Calz muioe’h hag hoe’h euz er vro huel. Hemàn eo ar vro euz ar bed ar muia founuz. Guir eo. Me ho ped d’am lezel da vont quit. Fachet oun ma ’z hoc’li quer presset. Deuet mad e viot bepret. Obligation am euz deoe’h. Ne veritàn quel quement a enor. A u tro u , me ho ped da


Français et Breton. *

de demeurer encore un peu. La compagnie vous en prie. N ’ abandonnez pasla com­ pagnie. Ne vous en allez pas si tôt. C’est pour vous obéir. Vous nous obligez. Je voudrais pouvoir vous rendre service. Vous êtes fort obligeant. Je n’ai jamais été si bien traité. Ce n’est que notre ordi­ naire. Vous tenez bonne table en ce pays. Le monde y est fort hono­ rable. Monsieur, je suis bien aise de vous posséder. Et moi d’être en votre compagnie. Vous me trouverez tou­ jours prêt à vous servir. Monsieur, je vous ai mille obligations. Fumez-vous? Jamais. N ’aimez-vous pas le ta­ bac ? Je n’en ai jamais pris. Je vous prie de voir quelle heure il est. Monsieur, il est temps de m’en aller. Voulez-vous jouer aux cartes?

\ 17

choum c’hoaz eun ne­ beut. Ar gompagnunez a bed ac’hanoc’h. Na lezit quet ar gompa­ gnunez. Na ielit quet quit quer buhan. Evit senti deoe’h eo. Hon oblija a rit. Me garfe galiout renta servich deoe’h. Oblijuz braz hoe’h. Biscoaz ne doun bet quercoulz tretet. N ’en d’eo nemet hon or­ dinal. Cundu mad a zalc’hit er vro-mâ. An dud zo enorabl braz ennàn. Autrou, joa braz eo ganen ho possedi. Ha me da veza en ho compagnunez. Va c’haout a reot ato prest d’ho servicha. Mil obligation am euz de­ oe’h, autrou. Fumi a rit-hu ? Morse. Ne garit-hu quet ar butun? Biscoaz n’am euz queme­ ret. Me ho ped da velet pet heur eo. Autrou, poent eo din mont quit. Ha fellout a ra deoe’h c’hoari cartou ?


118

Colloque

En vérité, je n'ai pas le temps. Quand me ferez - vous l'honneur de revenir ici? Quand il vous plaira. Quand retournerez - vous en Bretagne? Dans trois semaines. Si tôt? Vous ennuyez-vous ici? Point du tout. Vous y plaisez-vous? Je m’y plai* fort. Monsieur, je vais prendre congé de vous. Je vous rends grâce de votre bonne réception.

E guirionez, n’am euz quet a amzer. P’eur e reot-hu din an enor da zistrei amâ?

Pa blijo ganeoc’h. P’eur e tistrofot-hu e Breiz ? A ben teir zizun. Quer buhan? En emenoui a rit-hu amâ? Nan a dra zur. En em blijout a rit-bu? En em blijout a rày calz. Autrou , me a ia da guemeret conje diganeoe’h. Graç a remàn deoe’h demeuz ho tiguemeridiguez vad. Vous me confondez par Va c’bonfondi a rit dre votre politesse. ho tereadeguez. Je suis entièrement à Me zo deoe’h agrenn, vous. Je trouve bien des occa­ Caout a ràn darvoudou sions de vous- importu­ aoualc’h d’hoe’h enoui, ner, mais non pas de mes nan d’ho servicha. vous servir. Voulez-vous bien nie faire Ha fellout a ra deoe’h un plaisir? ober cur blijadur din ? De tout mon cœur, s’il est A greiz va c’haloun, mar en mon pouvoir. emâ em c’halloud. C’est de demeurer ici à Beza ez eo da choum amâ souper. da goania. En v é rité , je ne le puis E guirionez, ne hellàn pas. quet. J’aime mieux me priver Guell eo ganen en em zide ce plaisir, que de oueri euz ar blijadur-ze vous causer aucun pré­ eguet digas nep doujudice dans vos affaires. mach ebet en boe’h af­ ferma»


Français et Breton. j

X X X Ï. DIALOGUE

X X X I.

1 1 0

DIALOG

Entre deux Demoiselles.

Etre diou Demezel.

Mademoiselle , soyez la bienvenue. Mademoiselle, votre trèshumble servante. Où avez-vous été depuis deux ans ? J’ai été à Paris. En venez vous? Je viens de Rouen. Où est Rouen? Il est en Normandie. Y parle-t on bien ? Les personnes de qualité et les hommes de lettres parlent bien partout. Je l ’ai toujours pensé. Est-ce une belle ville? Fort belle. A-t-elle un grand com­ merce ? Fort grand. Combien de temps y avezvous été? J’y ai été un an. Y a-t-il plusieurs person­ nes de qualité ? Il y en a une grande quantité. Y a -t-il beaucoup de Bre­ tons à Rouen ? Il y a des marchands.

Vademezel, deuet mad ra viot. Ho servicherezhumbl, va­ demezel. E peleac’h ez hoc’h-hu bet abaoue daou vloaz? E Pariz oun bet. Ac’hano e teuit hu ? Euz a Rouan e tèuàn. E peleac’h emedi Rouan? E Normandi emedi. Ha parlant mad a rer eno ? An dud a galite hag ar re desquet a barlant mad e pep leae’h. E sonjel am euz ato. Hag eur guear gaer eo ? Caer braz. Ha trafic braz zo enni?

Sont-ils riches? Quelques-uns. L ’air y est-il bon ?

Meurbet braz. Pegueit amzer ez hoc’hhu bet enni? Eur bloaz oun bet. Ha beza ez euz calz a dud a galite enni? Bez’ ez euz eun niver braz. Ha calz a Vreiziz a zo e Rouan? Bez’ ez euz marc’hadourien. Ha pinvidig int-hi ? Hiniennou. An ear hag henzo mad?


120

Colloque

Assez bon. Etes-vous revenue par Nantes ? Je suis venue par Rennes. Que dites-vous de Ren­ nes ? C’est une ville bien peu­ plée. Est-elle proche de Van­ nes ? Il y a vingt lieues entreelles. Avez-vous apporté quel­ ques raretés de Rouen?

Mad aoualc’h. Dre an Naonet ez hoc’hhu distroet ? Dre Roazon oun deut. Petra a lavarit-hu euz a Roazon? Eur guear poblet braz eo. Hag hi zo tost diouz Guen* net? Uguent leo zo etreze.

Quelques unes. Voulez-vous faire la col­ lation avec moi ? Je viens de dîner. I l est temps de m’en aller. J’ai d’autres visites à faire, adieu.

Digasset hoe’h euz hu eur ralentez bennâc euz a Rouan? Unan bennâc. Ha fellout a ra deoe’h nierenna ganen-me ? Emaoun o paouez leina. Poent eo din mont quit. Bisitou ail am euz da ober, quenavezo.

X X X II. DIALOGUE Entre le Maître et le Ser­ viteur.

X X X II. DIALOG Etre a r Mestr hag a r Servicher.

Allez de ma part chez ma­ dame... et faites-lui mes compliments. Monsieur, je n’y manque­ rai pas. Y avez-vous été? Oui, monsieur. Est-elle levée ? Non, pas encore. A qui avez-vous parlé?

It euz va ferz da di an itro u n ..>ha grit dezi va gourc’hemennou. Autrou, ne vanquin quet.

A sa fille de chambre. Comment se porte t-elle?

Ha bet ez hoc’h-hu ? la, autrou. Ha savet ef-hi? N ’en d’eo quet c’hoaz. Ouz piou hoe’h euz-hu comzet? Ouz he flae’h a gambr. Penaoz e ia-hi ?


Français et Breton . 4

Elle m’a dit qu’elle se porte bien. Qu’a t-elle dit? Elle vous remercie. Savez-vous des nouvelles? Monsieur... vient de mou rir. Vous me surprenez. Depuis quand étaii-il ma­ lade? Il n’a été malade que trois jours. De quelle maladie est-il mort ? D’une fièvre chaude. Quand sera-t-il enterré? Demain au soir. A quelle heure ? A sept heures. Qui est-ce qui vous l'a dit? C’est le bruit commun. Est-il marié? Oui, monsieur. Avait-il des enfants? II en a va it, mais ils sont morts. Sa femme vit-elle encore? Elle est aussi bien malade. Est-elle en danger? Je le crois. La connaissez-vous? Connaissiez-vous son ma­ ri? Je le connaissais de vue. A vait-il du bien? Il était à son aise. Sa femme est-elle fort af­ fligée ? Elle est inconsolable, elle

121

Lavaret he deuz din e oa iac’h. Petra he deuz-hi lavaret? Ho trugarecâi a ra. Nevezentiou a ouzoc’h hu? An autrou... zo o paouez mervel. Va zoueza a rit. Abaoue p’eur e o a -b e n clàn ?

N ’en d’eo bet clànv nemet tri deiz. Gant peseurt clénved ez eo-hen maro ? Gant ar c’hlénvet tom. P’eur e vezo-hen enterret? Varc'hoaz da noz. Da bel heur ? Da seiz heur. Piou en deuz en lavaret deoe’h? Ar vrud hanad eo. Ha demezet a oa-hen? la, autrou. Ha bugale en doa-hen? Beza en devoa, mes maro int. He c’hreg ha beoeo c’hoaz Clànv braz eo ivez. En danjer emâ-hi? M’her c’hred. He anaout a rit-hu? Anaout a reae’h - h u he fried? He anaout a renn hervez he velet. Ha beza en devoa madou? En he eaz edo. He c’hreg hag hi zo glac’haret braz? Digonsol eo, mervel a ra,


122

Colloque

se meurt, c’en est fait. Où demeure-t-elle ? Ici près.

great eo anezi. E peleac’h e choum-hi? Amâ tost.

X X X III. DIALOGUE.

X X X III. DIALOG. i

*Suite du même sujet.

| Continuation euz a r me! mes sujet.

Que ne vous levez-vous? Monsieur, je me lève. Il faut vous lever plus ma­ tin , vous Otes trop pa­ resseux. Pourquoi ne me répondezvous pas quand je vous appelle ? Je ne vous ai pas entendu. Vous dormez donc bien fort ? faites du feu. Donnez moi du linge blanc Courez chez ma blanchis­ seuse. Il faut être plus soigneux. Vous n’avez pas soin de moi. Avez-vous été chez ma blanchisseuse? Mon linge est-il blanc? Où sont mes pantoufles?

Perac na zavit-hu quet? Sevel a ràn, autrou. Ret eo deoe’h sevel mintinnoc’h,redieguz hoe’h.

Avez-vous décrotté mes souliers ? Nettoyez mon habit. Appelez le tailleur. Apportez-moi de l ’eau. Ne lardez pas. Pourquoi avez-vous tardé si longtemps? Faites monter le cuisinier.

Perac ne respountit - hu quet din , pa ho calvàn ? N’em euz quet ho clevet. Goal starde cousquiteta? grit tan. Roit din lien fresq. Redit da di va goalc’herez. Reteo beza acquedussoc’h N’hoc’h euz quet acquêt ae’hanoun. Ha bet ez hoc’h-hu e ti va goalc’herez ? Ha guen eo va lien ? E peleae'h ernedo va fantouflou ? Digaillaret hoe’h euz-hu va boutou ? Nettait va habid. Galvit ar c’hemener. Digassit dour din. Ne zaieit quet. Perac hoe’h euz-hu daleet queit amzer? G rit d’ar c’heguiner pignat var lae.


fra n ç a is et Breton ,

125

Lavarit d’ar cboicher staga ar c’hezeg ouz ar gariolen. Ret eo beza nrimoc’h. 11 faut être plus diligent, Pi enez garde de trop boire Dioualiit da eva re. Allez me chercher le bar­ It da guère’bat din ar barver. bier. Goulennet ez ouu-me bet? M’a-t-on demandé? Si l’on me demande, je se­ Mar goulenner ae’hanoun e vezin e ti an aulrou... rai chez monsieur.... Ho pezit acqucd euz va Ayez soi t de mon linge. lien. Ne perdez pas mon linge. Na goüit quet va lien. Portez cette lettre à ia Cassit al lize r-m â d’ar post. poste. Ha deuet eo ar post? Le courrier est-il venu? Ha partiet eo ar post ? Le courrier est-il parti? Il d’ar post. Allez à la poste. Ac’hano e teuk-hu? En venez-vous? Y a -t-il des lettres pour Ha lizerou zo evidounme? moi ? Combien avez-vous payé? Peguement hoe'h euz-hu paet? Cassii an dra-ze d’an eae’h Portez cela là haut. Appelez moi à deux heu­ Galvit ae’hanoun da ziv heur. res. Eveillez-moi demain à six Diunit ae’hanoun varc’h­ oaz da c’huçc’h heur. heures. I l da gousquat. Allez vous coucher. Levez-vous demain de bon Sa vit varc’hoaz mintin mad. matin. N’ancounac’hait quet. N ’oubliez pas. Terinit va boutou. Déchaussez-moi. Déshabillez-moi. Divisquit ae’hanoun. Goustadic. Tout doucement. Aaoualc’h eo. C’est assez. Dites au cocher qu’il mette les chevaux à la voiture.

*

X X X IV .

DIALOGUE.

Avez-vous de bon drap?

X X X IV . DIALOG. Mezer mad hoe’h euz-hu?


124

Colloque

De quel drap voulez vous? Du drap noir. En voilà. Combien l ’aune ? Vingt francs l’aune. Ce n’est pas du drap de vingt francs l’aune. Il vaut ce prix. Est-ce du beau ? Oui, monsieur. Je n’en veux pas à ce prixlà, c’est trop cber. Vous n’en trouverez pas à meilleur marché dans toutes les boutiques. V oulez-vous le donner pour quinze francs ? En vérité, j ’y perdrais , il me coûte plus de dixhuit. Ce n’est pas impossible. C’est aussi vrai que vous voilà. N ’avez-vous qu’une pa­ role ? Est-ce votre dernier mot? Oui, je vous assure. En voulez-vous dix-huit francs ? Il faut que je gagne quel­ que chose. En voulez-vous dix-neuf? Il est à vous.

Peseurt mezer a fell deoe’b Mezer du. Chetu aze. Peguement ar voalen? Uguent liour ar voalen. N ’en d’eo quet mezer a li­ guent liour ar voalen. Quementse a dal. Hag euz an hini caer eo? la, autrou. N ’am euz quet affer oc’h ar priz-ze, re guer eo. Ne gaffoe’h quet a velloc’h marc’had en holl staliou. Ha c’houi a fell deoe’h he rei evit pemzoc liour? E guirionez, coll em be, coust a ra din ouspen triuec’h. Impossubl eo. Quer guir eo evel ma’z hoe’h aze. N ’hoc’h euz-hu nemet eur guer ? Ho guer diveza eo ? la, me hoe’h assur. Ha c’houi a fell deoe’h triuec’ b liour? Ret eo din gounit eun dra bennâc. Naontec a fell deoe’h? Deoe’h eo.

X X X V . DIALOGUE. Avez-vous de bons cha­ peaux? Voulez-vous un castor?

X X X V . DIALOG. Ha beza hoe’h euz-hu tocou mad? Ha c’houi a fell deoe’h caout eur c’hastor? Discuezit din unan.

Montrez-ra’en un


Français et B re to n . a

En voilà un bon. Combien vaut-il? Il vaut dix francs. Je n’en donnerai pas tant. Combien en voulez-vous donner? Je ne sais que vous offrir, vous demandez trop. Il vaut quelque chose. En voulez-vous huit fr.? En vérilé, j ’y perdrais. Je n’en donnerai pas da­ vantage. Je ne saurais le donner pour ce prix. Vous n’en trouverez pas un meilleur dans la ville. Je suis fâché de ne pou­ voir pas nous accorder. Et moi aussi. Regardez bien le chapeau, je ne vous en demande pas trop. Si vous en voulez neuf francs, je le prendrai. En vérité, j ’y perds. X X X V I. DIALOGUE. Où est ma robe ? Elle n’est pas encore faite. Vous ne travaillerez plus pour moi. Quand l’aurai-je ? Après demain. Pas plus tôt? Il m’est impossible. Il y a longtemps que vous avez mon étoffe.

VIS

Chetu aze unan mad. Peguement a dal-hen? Dec liour a dal. Ne roin quet quemenîse anezàn. Peguement a rofoc’h-hu anezàn? Ne ouzoun petra quiniga deoe’h, re a c’houlennit. Eun dra bennâc a dal. Ha c’houi a fell deoe’h eiz liour evitàn? E guirionez, coll a rin. Ne roin quet ouspen. N'ouffen quet en rei evit ar priz ze. Ne gaffot quet unan guelloc’h e quear. Fachet oun na hellomp quet en em accordi. Ha me ivez. Sellit mad ouz an toc , ne c houlennàn quet re evi­ tàn. Mar qnirit en rei evit tri scoet, m’her c’hemero. E guirionez, coll a ràn. X X X V I. DIALOG. E peleac’h emâ va zae? Ne quet great c’hoaz. Ne iabouroc’h quet pci— loc’h evidoun. P’eur em hezo-hi? Goude varc’hoaz. Pas quentoe’h ? Impossubl eo din, Pell amzer zo abaoue ma hoe’h euz va mezer.


I2(>

Colloque

Ce n’est pas ma faute. N’eo quet va faot. Ne me l’avez-vous pas Ha n’ho poa hi quet pro­ promise aujourd’hui? meut din hirio? Promettre et tenir sont Prometi ha derc’hel zo deux choses. daou zra. Pourquoi promettez-vous Perac e prometit-hu eta? donc ? Madame , les autres veu­ Itroun, arre ail a fell dezo lent être servies aussi beza servirhet querbien que vous. coulz ha c’houi. Mon argent est aussi bon Ya arc'hant azo quer mad que le ieur. hag lio hini. On ne saurait contenter N’heîier quel counîanti an tout Nî monde. holl. L ’aurai je après demain? Ha beza em bezo-hi goude varc'hoaz ? Je vous la promets très- M’her promet deoe’h a dra sûrement. zur. Si vous y manquez,je serai Ma vanquit, me vezo fa­ fori fâchée contre vous. chet braz ouzoe’h. Je vous prie d'avoir un Me ho ped da gaout eun peu de patience. nebeut a basiantet. J'en aurai jusqu'après de­ M’ern bezo bete goude var­ main. c’hoaz. Bridez mon cheval. Bridit va marc’h. Sellez le aussi. En dibrit ivez. L ’avez - vous envoyé à Ha casset hoe’h euz-hen l’eau ? d’an dour ? Lui avez-vous donné son Ha roet hoe’h euz-hu he avoine ? guerc’h dezàn? Menez-le chez le maré­ Cassit-hen da di ar marichal. chal. Faites-le ferrer. Laquit-hen houarna. Etrillez-le. Scïifellit-hen. Menez-le à la rivière. Cassit-hen d’ar ster. Promenez-le. Pourmenit-hen. Combien prenez-vous par Peguement a guemerit-hu nuit? dre nosvez ? A-t-il bu ? Hag evet en deuz-hen? A -l-il mangé son avoine? Ha debret en deuz-hen he guerc'h ?


Français et Breton. j

127

Est-il bien fatigué ? Menez le moi. Amenez-le à l’écurie. Débridez le. Dessellez-le. Ne le faites pas courir. Donnez-lui du son.

Ha scuiz braz eo? Digassit-hen din. Cassit-hen d’ar marchossi. Divridil-hen. Dizibi it-lien. IVa rit quet riezà-n redcc. Roit brcmi dezàn.

X X X V II. DIALOGUE Entre un Passager étran­ ger et un Batelier.

X X X V II. DIALOG Etre eur Beajer a ziaveaz bro hag eur Baguer.

Cher ami, êtes vous Fran­ çais? O u i, monsieur , à votre service. Passez-vous à Quimper?

Va mignoun quer, lia Gall ez hoc’h-hu? la, aulrou, en ho servich.

Trcmcn a rit bu e Quemper ? O u i, monsieur , quand le la , autrou, pa vezo mad an avel. vent sera bon. Avez-vous des passagers? Reajerien hoe’h euz-hu? J’en ai déjà dix. Dec am euz dija. Avez-vousunebonnc cha­ Hag eur va g vad hoe’h loupe? euz-hu? Ma fellout a ra deoe'h he Voulez-vous la voir ? guelet? P’eur e partioc/h-lm? Quand partirez-vous? Marteze en noz-mâ. Peut-être cette nuit. Combien me demandez- Peguement a c’houlennithu diganen evit va zrevous pour mon pas­ sage ? menidiguez? Monsieur, vous me don­ Autrou, rei a reoe’h din... nerez.... s’il vous plaît. mar plich ganeoc’h. Je vous donnerai autant Rei a rin deoe’h quement que les autres. hag ar re ail. Où êtes-vous logé? Peleac’h ez hoe’b-hu lojet? A l’enseigne de... En ansaign ar... Je sais bien où; tenez vous Me oar e peleac’h eo; beprêt, je vous appellerai zit prest, me ho calvo pa vezo poent. quand il sera temps.


128

Colloque

Faut-il que je porte des Rouet a ranquàn-me da vivres ? gass ? Si vous voulez. Mar quirit. Monsieur, le vent est bon. Autrou, an avel zo mad. Allons donc. Deomp eta. Entrez dans la chaloupe. Antreit er vag. Je vous paierai à Quim­ Me ho paeo e Quemper. per. C’est la môme chose. Ar mêmes tra eo. Où allez-vous loger? E peleac’h ez it-hu da loja? Je ne sais point, je n'ai pas Ne ouzoun quet, n’em euz de’ connaissance ici. anaoudeguez ebet amâ. Allez à l’hôtel Chapalain. It en hostaliri Chapalain. Est-ce un bon hôtel? Eun hostaliri vad eo? C’est bien le meilleur de Ar guella euz a Guemper Quimper. eo. Portez-y mes effets. Cassit va dillad di. Combien vous faut-il? Peguement a fell deoe’h? Il me faut... Fellout a ra din.,. Tenez, voilà votre ar­ Dalit, chetu aze hoe’h argent c’hant. X X X V III. DIALOGUE.

X X X V III. DIALOGUE.

Eteint dans une Auberge.

O veza en eun Hostaliri.

Montrez-moi une cham­ bre. Quand part la diligence de Quimper pour Paris?

Discuezit din eur gambr.

Combien fa u t-il que je donne ? Faites-moi parler au couducteur. Ne voulez-vous pas dîner • •o

ICI ?

Je le veux bien. Qu’avez-vous à diner ?

P’eur e parti an dilijanç euz a Guemper evit Pa­ riz? Peguement a ranquàn-me da rei ? G rit din parlant ouz ar rener. Ha ne fell quet deoe’h leina amâ ? Countant oun. Petra hoe’h euz-hu da leina


F ra n ç a is et B t d o n .

1 2 0

«i

Nous avons... Voulez-vous dîner en com­ pagnie ? Oui, s’il y en a. Le dîner est-il prôt? Il est sur la table. Combien prenez-vous par tôle ? Je prends... Ne coucherez-vous pas ici? Je ne le pense pas. Je prendrai la première diligence. Quand partira-t-elle ? Tout à 1’heure. Voilà le conducteur. Allez-vous partir? Nous partirons dans une heure. Où ira-t-on coucher? On ira coucher à... Donnez-moi une bonne place. Vous en aurez une des meilleures. Je vous remercie. Combien vous faut-il? On me donne... Quand arriverons-nous à Paris? Nous y arriverons sous... Monsieur, il faut p a rtir, voilà ce que je vous dois. Monsieur, je suis à votre service. J’espère en repassant que vous reviendrez me voir. Je n’y manquerai pas.

Ni hon euz... Ha c’houi a fell deoc'hîei nn e compagnunoz? la, mar ez euz. Ha prest eo al lein? Emâ var an daol. Peguement a guernerit-hu evit peb den ? Quemer a ràn... Ha ne gouscoc’h-hu quet amàn ? Ne son ch quet din. Me gwemero an dilijanç guenta. P’eur e partio-hi? Bremâ souden. Chetu aze ar rener. Da bartial ez it-hu? Partial a rairnp aben cun heur. E peleac’h ez er da loja? Mont a rer da gousquet da. Roit din eur plaç mad. Unan euz ar re veîla ho pezo. Me ho trugareca. Peguement a fell deoe’h? Rei a rer din.... P’eur ec’h arruimp-ni e Pariz? Erruout a rairnp dindan... A u tro u , re t eo p a rtia l, chetu aze ar pez à dleàn deoe’h.

Autrou, me zo en ho servich. Esperout a ràn en eur distremen, e tistrofoe’h d’arn guelet. Ne vanquin quet. 9


150

Colloque

Etes-vous coulant? Oui, monsieur.

Ha countant ez hoe’h hu? la, autrou.

X X X IX . DIALOGUE.

X X X IX . DIALOG.

La bonne, faites mon lit, et donnez-moi des draps blancs. Appo'rtez-m’en d’autres Pourquoi, monsieur? Ceux-ci ne sont pas frais. lis furent blanchis hier. Excusez-moi, ils ont déjà servi. Je vous donnerai quelque chose si vous m’en don­ nez de blancs et de frais. En voilà d’autres. Je vous remercie. Monsieur, il faut se lever. Va-t-on partir ? Tout le monde est déjà levé. Je vais donc m'habiller. Adieu, mou hôte. Quand arriverons nous à Paris ? Après demain. Quelle maison est celle-là? C’est la maison de mon­ sieur.... Où dînerons-nous? Nous dînerons à ... Est-ce un village? C’est un petit bourg. Nous v voilà. Mettons nous à table. Prenez vos places sans cérémonie. Dépêchons nous de dîner.

Mates, grit va guele, ha laquit din lisseriou guen. Digassit din re ail. Perac, autrou? Ar re mà ne dint quet fresq Goalc’het e oent deac’h. Va iscuzi a reoe’h, servichet ho deuz dija. Mo a roio deoe’h eun dra bennâc , ma roit din re venn ha re fresq. Chetu aze re ail. Ho trugarecât a ràn. Aulrou, ret eo sevel. Da bartial ez er ? Savet eo an holl dija. Me a ia eta d’en eni visca. Quenavezo, va liostiz. P’eur ec’h afruimp-ni e Pariz ? Goude varc’hogz. Ti piou eo boutiez ? Ti an autrou.... eo. E peleac’h c leinimp-ni? Ni a leino e . . Hag eur guear eo-hi ? ïSur vourc’h vihan eo. Chetu ni ennàn. En em laquoiup ouz taol. Quemerit ho plaçou hep nep feçon. Hastomp-ni da leina.


Français et Breton •t

Messieurs, prenez vos pla­ ces. Y a-t-il de bon vin ici? Ce vinlà n'est pas bon. Qu’on nous en donne d’au­ tre. Nous n’en avons point d’autre. Quelle viande est celle-là? Cette viande n’est pas bonne. Tout le monde s’en con­ tente. A vos santés, messieurs. Nous vous remercions. Voilà de bon pain. Il est assez bon. Allons-nous-en. Serons-nous bientôt à Pa­ ris? Nous y serons demain à midi. J’en serai bien aise. Voilà Paris. Sont-ce là les tours de Notre-Dame ? Oui, les voilà. Nous en sommes bien près. Descendons, messieurs. Sommes-nous arrivés? Oui, nous le sommes. J’avais beaucoup d’em­ pressement d’y arriver. Hé bien, monsieur, nous y voilà. Voilà votre argent. Où allez-vous? M enez-m oi chez mon­ sieur.... Où demeure-t-il?

î3 f

Autrounez , quemerit ho plaçou. Ha guin mad zo amàn? Ar guin-mâ ne quet mad. Roit deomp hini ail. N ’hon euz quet a hini ail. Peseurt quig eo hounez? A rc ’hig-mâ n’eo quet mad. An holl en em gountant anezi. D’ho iec’hcd, autrounez. Ni ho trugareca. Chetu bara mad. Mad aoualc’h eo. Deomp ac’han. Ha beza e vezimp-ni hep dale c Pariz ? Varc’hoaz e vezimp eno da gresdeiz. Me am bezo joa vraz. Chetu Pariz. Ha touriou an Itroun-Varia eo ar re-ze ? la, chetu int. Ernaomp tost ae’hano. Disquennomp, autrounez. Hag arruet ez oump-ni? la, bez’ ez oump. Mail braz oa ganen arruout. Ac’hanta , autrou , chetuni ebarz. Chetu aze hoe’h arc’hant. E peleac’h ez it-hu ? Va c’hassit da di an au­ trou.... E peleac’h e chom-hen?


152

Collot] uc

A l'enseigne de.. . vis-àvis de l'hôtel de.... C/est donc ici ?

Eu azroucz ar.... dirag ti an.... Amâ eo eta ?

LETTRE

LIZER

D 'un Écolier à son père.

E u r Scolaer d'he dad .

M on

t r è s - c her

Pè r e ,

J’ai reçu jusqu’à présent tant de marques de votre bonté, qu’il m’est impos­ sible de vous témoigner la reconnaissance et l’obliga­ tion que je vous ai du soin que vous avez de moi ; je vous prie de me le conti­ nuer. Mon régent m’a dit qu’il fallait que je fisse mon acte; c’est ce qui me fait encore prendre la li­ berté de vous importuner, pour obtenir de vous quel­ que argent pour faire im­ primer des thèses, vous assurant que je ferai tout mon possible pour ne pas perdre mon temps , et pour vous donner tout le contentement imaginable. Je prierai Dieu toujours pour votre santé et pour celle de ma m ère, à la­ quelle je suis comme à vous, M on

c h er

Pèr e ,

Votre très-humble et très-obéissant fils et j serviteur.... i

V a Zad q u e r,

Recevet am euz beie vremàn quen alies a vercou euz ho madelez, ma’z eo impossubl din disquez deoe’h va anaoudeguez hag an trugarez am euz evit an acquêt hoe’h euz ae’hanoun ; me ho ped d’her c’huntinui din. Va mestr en deuz lavaret e vjje ret din ober va act; ar pez a ra din c’hoaz quemeret al liberte d’ho tourm anti, evit caout diganeoe’h eun nebeudic arc’hant evit ober imprima va zezennou, en eur assuri deoe’h e rin va fossubl evit mirout coll va amzer, hag evit rei deoe’h an holl gountantamant a heller sonjal. Me bedo Doue ato evit ho iec’het hag evit hini va mam, da beiiini ez oun evel deoe'hhu ,

V a Z ad

quer

,

Hoc’h humbla ha srntussa mah ha ser\icher....


153

Français et Breton. «>

MANIÈRE

FEÇON

jyécrire à une Mère malade .

Da scriva da eur Fam glàn.

Ma c h è re M è r e ,

V a Mam g u e r ,

J’ai tant de déplaisir de voir continuer votre ma­ ladie , qu'il ne m’est pas possible de l’exprimer; et je serais inconsolable, si l ’on ne me faisait espérer que vous serez bientôt dans une parfaite sanlé, laquelle je vous souhaite de tout mon cœur, n’ayant rien de plus cher que la santé d’une bonne mère , que je prie Dieu de me conserver toujours.

Quement a zisplijadur am euz o velet ho clénvet o cuntinui, quen n’en d’eo quet possubl din hel lavaro u t, hag e ven digonsolabl, panevet ma’z eo bet great din esperout penaoz e vezoc’h par»'souden, ar pez a souhetàn deoe’h a greiz va c’halon , o veza n’am euz netra querroe’h evit iec’het eur vam vad, hag e pedàn Doue d’ho quendalc’hi ato.

M a c h è re M è r e , Votre très-humble servante et fille...

V a M am g u e r , Ho servicherez humbl ha merc’h....

LETTRE

LIZER

Be prière à un A m i pour une Commission.

Da bedi eur Mignoun evit cur C’hefridi. r

Vous m’avez témoigné Desquet hoe’h euz din e en tant d’occasions, mon­ quement a zarvoudou, au* sieur , que vous étiez de trou, penaoz ez oae’h euz mes am is, que je puis va raignounet, ma hellàn maintenant me servir de bremâ en em zervichout vous en cette qualité, et ac’hanoc’h er galite-ze, vous prier familièrement hag ho pedi hep nep feçon d’avoir la bonté de m’en­ da gaout ar vadelez da zivoyer quatre aunes de toi!e gas din pevar voalennat de fin fleuret de Léon, du I lien fin fleuret euzar c’ha-


154

Colloque

plus beau blanc qu'il y ait. Je vous supplie de me la faire tenir par la première occasion. Je ne manquerai pas de vous faire rembour­ ser le prix sitôt que faire se pourra. En revanche, si je puis vous rendre quelque service, com­ mandez avec la même li­ berté à celui qui est, M o n s ie u r ,

era guen a zo e Léon. Me ho suppli da ober he renta din dre ar c’henta tu , ha ne vanquin quet da ober ramboursi deoe’h ar priz querquent ha ma vezo pos* subi din : en esquem, mar gellàn renta eur zervich bennâc deoe’h, gourc’hemennit gant ar memes li­ berté d?an hini a z o , Au tr o u ,

Votre très-humble serviteur...

Ho servicher humbl meurbet...

RÉPONSE

RESPOUNT

A ■ un reproche.

Da eur rebech.

Ho rebechou a zo quen Vos reproches sont si obligeants, monsieur, que oblijuz, autrou, quen na je n’ose prèsque me re­ gredàn gozic caout glapentir d’une faute qui me c’har euz a eur fazi a ra fait recevoir une punition din receo eur c’hastiz quen si agréable ; et ii faut hetuz; hag e ranquer anavouer que per-sonne ne zao penaoz den ne oar sait mieux que vous com­ guell evidoe’h carga a fabler de faveurs ceux que veriou ar re a garit; rei a vous aimez; vous faites rit da anaout ar grevusdet connaître la grandeur de euz ho carantez dre broue» vos affections par de fein­ zou dissimuler, hag ar retes colères; et cette ga­ toliq dereat-ze am angachlante rhétorique m'enga­ fe d’ho trugarecâtmiuioc’h gerait encore à plus de re- c’hoaz, mar ho pije , elemercîments, si, au lieu de ae’h rebechou sirnpl, lava­ simples reproches, vous ret din ar c’hunuguennou m’aviez dit ces- agréables heluz-ze ; hag e credàn injures ; et j ’ose vous ré­ r* spount deoe’h , penaoz pondre que je n’ai rien de n’am euz netra querroe’h


Français et Breton .

plus cher que la qualité trc entièrement à vous, M o n s ie u r ,

Votre très-humble...

eguet ar galite da vcza agrenn deoe’h , Au t r o u ,

Ho servicher humbl.

LETTRE

LIZER

Obligeante.

Obiijant.

M a d e m o is e l l e ,

V adem ezel ,

Si j ’avais la liberté de vous voir, ma bouche fe­ rait maintenant l’office de ma plume, pour m’infor­ mer de vous-même de l’é­ tat de votre santé. Vous savez jusqu’à quel point votre mérite me la rend chère , et avec quels sen­ timents je prends part à tous vos intérêts. Je suis toujours le même, et dans les occasions de vous le témoigner. Vous avouerez que je ne porte pas inuti­ lement la qualité, M a d e ­ m o is e lle , de votre trèshumble et très-obéissant serviteur.

Mar am bije al Ijbetye d’ho quelet, va guinou a rafe bremâ souden an offiç euz va fluen, evit gou~ len diganeoe’h hoe’h-unan ar stad euz ho iec’het. Gouzout a rit betec pe boent ho m irit e rentquer d in , ha gant peseurt santimante quemeràn perz e quement a zoug profit de­ oe’h. Beza ez oun ato ar memes evidoe’h , hag en abeg cfen ober anaout deoe’h. Anaout a reoe’h penaoz ne zougàn quet gant didalvoudeguez ar galite, V a d e m e z e l, da veza ho servicher humbl ha sentuz.

RÉPONSE A là Lettre obligeante.

RESPOUNT D ’a l Lizer obiijant.

M o n s ie u r ,

Quand j ’aurais autant d’éloquence que de raison de me défendre dt vos louanges, je ne Fe'ntre-

A utrou,

Pa em bije quement a eloquanç evel a res,on d’en em difen euz ho meuleudiou , n’en antreprenfen


156

Colloque

prendrais point , car je quet, rac me grete rer croirais vous donner lieu deoe’h leae’h d’ho c’hunde les continuer : c’est linui : rac se me ho ped pourquoi je vous prie de da renta din justiç, ha da me rendre justice, et de ingali gueiloc’b ar vertumieux égaler les qualités ziou a roit d in , gant an que vous me donnez, avec nebeut a virit a bossedàn, le peu de mérite que je mar fell deoe’h en em lapossè 'e , si vous voulez varfen, que me dise , M o n s ie u r ,

Votre très-humble servante...

Autrou,

Ho servicherez humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

Pour se plaindre d'un long silence.

E v it en em glem euz eur sioulanç h ir.

M adame ,

J’étais prêt à me fâcher de ne point recevoir de ré­ ponse à mes lettres; mais j ’ai appris par monsieur Dumont que vous deviez bientôt arriver ici, ce qui m’a un peu consolé à la vérité. Comme je fais pro­ fession de me ressouvenir de toutes les excellentes qualités que vous possé­ dez aussi bien que si je les voyais encore, j ’aurais bien oublié votre douceur et votre civilité , si je croyais que vous auriez pu avoir manqué pour moi en celte occasion; ce qui

I troun ,

E oan prest d’enem facha pa ne receven quet respount euz va lizerou; mes clevet ara euz gant an au­ trou Dumont penaoz e tliac’h arruout souden amàn, arpez en deveuz va c’honsolet eun nebeut e guirionez. Evel ma ràn stad da zerc’hel sonch euz an holl vertuziou esquiz a bossedit, quercoulz ha ma ho guelen c’hoaz, me am be buan ancounac’heat ho touçder hag ho lereadeguez, ma credfenec’h helfae’h beza manquet evidoun-me en darvoud-ze;


F i 'ancais cl Breton .

m’obligerait à no me dire plus, comme je suis, Madame,

Voire très humble serviteur...

157

ar pez am oblichfe n’en em lavarfen mui eguet ma’z ou n, I troun ,

Ho servicher humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

De recommandation .

E v it erbedi.

Je vous écris, monsieur, Me a scriv deoe'h, au­ pour vous prier très hum­ trou , evit ho pedi hurnblement en faveur du sieur blamant e faver N. pehini N. que vous avez vu chez hoe'h euz guelet em zimoi, lequel s’en va à Bru­ me, hag a ia da Vruxelles xelles pour se mettre chez evit en em laçât e ti eur quelque banquier, où il banquer bennâc, e pe ­ puisse apprendre la ban­ leac’h ec’h h elfe desqui ar que et le commerce ; je banq hag ar c’hommerç; vous prie instamment de me ho ped gant acquêt d’he le servir en tout ce que zervicha e quement ha ma vous pourrez, et de lui helloc’h, ha da gavout de­ procurer une place. Je zàn eun implich. Me res­ vous réponds de sa fidélité pount deoe’ h euz he lealet de son affection pour det hag he garantez evit le service de ceux qui ar re pere en em zervicho l ’emploieront; ils en au­ anezàn; beza ho devezo, ront , je vous assure, une m’en assur deoe’h, cur sa­ entière satisfaction. J’es­ tisfaction leun meurbed. père cette grâce de vous, Me a esper ar c’hraç se puisque je suis et que je diganeoe’h, pa’z oun hag serai toute la vie , e vezin epad va buez, M o n s ie u r ,

Votre très-humble, etc.

Au t r o u ,

Ho sf'rvichcr humbl, etc.


138

CoHoquc

LETTRE

LIZER

De Voiture.

A Voiturach.

Je vous prie, monsieur, de recevoir trois balots de marchandises tels que vons me les avez demandés par votre dernière du huit jan­ vier dernier, que je vous envoie par La Commère, commissionnaire, demeu­ rant à Châteaulin, qui s’est chargé de vous les rendre chez vous bien condition­ nés, et lui paierez la voi­ ture à raison de..... pour chaque balot; vous priant de me donner avis de leur réception : c’est la prière de celui qui est,

Me ho ped , autrou, da receo an tri bacad marc’hadourez hervez ma hoe’h euz ho goulennet diganen-me dre ho tiveza lizer euz an eizvet a viz guenver diveza, am euz casset deoe’h dre Gommer, commissionner, a choum eCastellin, pehini a zo en em garguet d’ho renta deoe’h en ho ti quempennet mad, hag e paeoe’h dezàn e rezon euz a...dre bep pacad; ho pedi a ràn da rei din-me ali euz an diguemer anezo : arbeden eo euz an hini a zo ,

M o n s ie u r ,

Votre très-humble serviteur... MA

chère

Sœur ,

J’ai reçu votre lettre, avec tant de joie, que dans mon mal elle m’a procuré une santé parfaite : jugez donc par là que je n’ai de plus grande satisfaction que quand j’apprends de vos nouvelles, et que je vois que je suis toujours dans votre souvenir, en recevant des marques de votre amitié; aussi je vous

A utrou ,

Ho servicher humbl... V a C ’hoah

guer

,

Rece vet am euz ho lizer gant quement a joa , m’e deuz em c’hlénvet digasset' din eur iec’het barfet : comprenit dre aze penaoz n’am euz quet a vrassoe’h satisfaction eguet pa: hel­ làn clevet euz ho quelou, ha pa velàn ez oun ato en ho prassa sonch, en eur recevi mercou euz ho carantez; evelse e touàn


159

Français et Breton «*

jure que, si je ne puis assez deoe’h, ne hellàn quet beza reconnaître cette bonté re anaoudeg enz ar vadecomme je voudrais, je la lez-ze, evel ma felfe din, loue au moins et l'estime da viana he meuli hag he comme elle le mérite. J’es­ istim a ràn evel ma virit. père avoir bientôt l’hon­ Me esper caout hep dale neur de vous voir et de an enor d’ho quelet, ha da vous témoigner de bouche zisquez deoe’h dre c’heque je suis, nou ez oun, Ma

chère

S oeur ,

Votre très-humble et affec­ tionnée sœur... M a d a m e e t c hèr e C o u s in e ,,

Vous devez être per­ suadée plus que personne, quoique je sois éloignée; de vous, que je vous ai toujours dans ma mémoire, vous assurant que vous m’avez donné tant de mar­ ques de votre bonne ami­ tié, que je croirais être la plus ingrate du monde, si je rfen avais de la recon­ naissance, et ne vous té­ moignais en toutes les oc­ casions où vous aurez besoin de m o i, que ma glus grande joie sera de pouvoir vous rendre ser­ vice. J’attends donc ce bonheur avec une grande impatience, en vous assur rant que je suis de tout mon cœur, M a c h è re C ousine,

Votre très^humble servante...

V a C ’h o a r

guer,

Ho servicherez humbl hag ho c’hoar carantezuz. I tro un

Q u in it e r v guer , ha

C’houi a die or edi rauinc’ii eguet den ebet, pegue­ ment betmâc ma’z oun pell diouzoe’h , cousgoude ez hoe’h bepred em mernor, oc’h assuri deoe’h penaoz hoe’h euz roet din que­ ment a vercou euz ho carantez, ma credfen beza «n ingrata euz ar bed, ma n’am be aze eunanaoudeguez vad, ha ma na renten testeni e quement tu ho pezo ezom ae’hanoun, ha va brassa joa a vezo da c’hallout renta servich deoe’h. Gorioz a ràn eta an eur vad ze gant eun ioul vraz , en eur assuri deoe’h ez oun euz a greiz va holl c’haloun, V a C ’h in i t e r v g u e r,

Ho servicherez humbl meurbet...


140

Colloque

LETTRE DE CHANGE A....

A CHENCH A ....

Ce 20 ju ille t 1854, pour la somme de 1,000 francs.

An uguent a v iz gouere 1854 , evit a r somm a 1,000 liour.

Monsieur, il vous plaira payer à trois jours de vue, par cette seule lettre de change, au sieur..., mar­ chand à.... la somme de mille francs, ou à son or­ dre , pour valeur reçue dudit sieur. Ce faisant, je vous en tiendrai compte, me rapportant le présent, et suis,

Autrou, plijet ganeoc’h paea aben tri deiz, hervez al lizer a chench-mâ, d'an autrou... marc’hadour e.. ar somm a vil lio u r, pe d’he urz , evit an dalvoudeguez recevet digani an hevelep autrou. O veza great se, me zalc’ho count deoe’h , eu eur dizonguen din ar billet-mâ, hag ez oun,

Monsieur , Votre très-humble serviteur....

LIZER

Au tr o u ,

Ho servicher humbl meurbet....

A Monsieur,

D ’an A u lro u ,

Monsieur ......., marchand CL««• •

an A u tro u ...., m arc’ha­ dour e.....

PROMESSE.

PROMESS A.

\

§

Je soussigné, reconnais Me pebini a zin amâ izeldevoir à monsieur..... la loc’h, a anavez dleout d’an somme de... qu’il m’a ce- autrou ar somma... pehini jourd'hui prêtée et que je en deuz hirio prestet din promets de lui rendre à sa ha pehini a bromettàn ren­ volonté. Fait à Quimper, ta d’he volontez. Great e ce dix juillet 1854. Quemper, an dec euz a viz gouere 1854.


Français el B r e L n j

lit

QUITTANCE

QUITTANÇ

Pour (e Loyer d ’une Maison.

E v it Lojeiz eun Ti.

Je soussigné, recounais Me pehini a zin amâ izelavoir reçu de............. la loc’h, a anavez beza recesomme de....... pour une vct digant... arsom m a... année de loyer d’un ap­ evit eur bloavez lojeiz euz partement de maison qu’il a nm ti pehini a zalc’hditient de m o i, échu à la diganen-m e, achuet da S aint-M ichel dernière, Vouel Mikeal diveza , hep sans préjudice de la cou­ doumach euz an hini a rante. Fait à Châteaulin, red. Great e Castellin, an ce vingt mai 1854. uguentvet a viz mae 1854. QUITTANCE

QUITTA NÇ

D ’une Rente.

Euz a eul Leve.

Je soussigné.... recon­ nais avoir reçu de mon­ sieur.... la somme de.... pour une année d’arré­ rages de la rente qu’il me doit., échue à la SaintMichel dernière, dont je le quitte , sans préjudice de l’année courante, et autres dus, droits, ac­ tions , frais et dépens. Fait à Lesneven, ce vingt mai 1854.

Me pehini a zin amâ izelloc’h,a anavez bezarecevet digant an autrou... ar somm a.... evit restadou eur bloaz euz al leve a die din abaoue Gouel Mikeal diveza, a behini herc’huitàn hep doumach d’ar bloa­ vez a red, ha dleadou ail, droajou hag actionou, mizou ha coustou. Great e Lesneven, an uguentvet euz a viz mae 1854.

M o r la ix , ce vinqt M a i 1854.

Mon trou lez, an liguent a v iz mae 1854.

M o n s ie u r ,

Colle ri est pour vous donner avis que j ’ai ec-

Autrou,

Houmâ zo evit rei aviz deoe’h enj euz casse! hirio


142

Colloque

jourd’hui fait partir par Je commissionnaire de cet­ te ville, les deux charges de fil blanc qu’il vous a plu me demander par votre dernière lettre; et si vous en désirez une plus grande quantité, vous aurez la bonté de me la demander. En attendant cet honneur, je suis et se­ rai comme j ’ai été, M o n s ie u r ,

dre ar c’hommissionner ar guear -n>A, an daou zamm neud guen a zo plijet ganeoe'h goulen diganen dre ho lizer diveza ; ha mar c'hoantait muioe’h, ho pezo ar vadalez d’en goulen din. O c’hortoz an enor ze, ez oun hag e vezin evel ma’z oun bet,

Au tr o u ,

Votre très-humble serviteur...

Ho servicher humbl meurbet...

LETTRE

LIZER

D 'un Fils à son Père.

Euz a eur Mab d'he Dad .

M on

cher

Père ,

V a Z ad

quer

,

Toutes les lettres que An holl lizeriou a rit an vous me faites l’honneur enor da scriva din, a gomde m’é c rire , renferment pren qu’ellies a guenteltant d'instructions pour îiou evit va c’hundu ha va ma conduite et pour mon zescadurcz er madoberou, éducation dans les bonnes ne hellàn quet ober guel mœurs, que je ne puis eguet heulia ho reoliou; mieuxfaire que d’en suivre evelse ivez ho fridiriàn les maximes; et c’est aussi gant calz a studi; ar pez ce que je médite avec beau­ a ra va frealzidiguez hepcoup d’application ; fai­ quen, en nec’h am euz da sant mon unique consola­ veza pell diouzoe’h ha tio n , dans le chagrin que diouz va mam guer, eo j ’ai d'ètre éloigné de vous dont d’ho couritanti. Ma et de ma très chère mère, na iàn quet quer buan ha de vous contenter. Si je ma souhetfen, evit ho sa­ ne vais pas si vite que je tisfaction ha va avantach, le souhaiterais, pour vo- da viana e ràn va fossubl


145

Français et B reton . j

tre satisfaction et mon evit se, dre n’am euz quet avantage, au moins je fais a vrassoe’h c’hoant egaet mon possible pour cela, an hjni da verca deoe’h va n’ayant pas de plus forte sujediguez ha va sentidienvie que celle de vous guez , hag ez oun, gant marquer ma soumission et eur respet rncurbet braz, mon obéissance, et que je suis, avec un profond res­ pect, M on

cher

Père ,

Votre très-humble ei obéissant fils,

V a Z ad

quer,

Ho mab humbl ha sentuz.

LETTRE

LÏZER

D ’une F ille à sa Mère.

Euz eur Verc h d ’he Mam.

Je vous écris, ma trèschère mère, pour vous dire que je suis arrivée au couvent en fort bonne santé, Dieu merci, mais toujours un peu triste de me voir séparée de toute notre famille. Je le serais infiniment plus, si en par­ tant je ne m’étais fait une image de vos bontés et de celles de mon cher père. J’ai ici avec nos révé­ rendes mères tout ce que je puis désirer pour mon instruction en la piété, l ’honnôleté, et en tout ce que je dois savoir : elles nous instruisent avec un ordre admirable. De mon côté je ferai ce qui dépen­ dra de moi pour répondre à leur bonté, et c’est ce qui

Me a scriv deoe’h , va mam guer, evit lavaret deoe’h ez oun arruet er gouent iac’h manific, a drugare Doue, mes bepret trist eun nebeut, ouz en em velet dispartiet diouz hon holl dieguez. Ha calz muioe’h e ven c’hoaz, ma n’en em bije great en eur bartial eun imach euz ho madeleziou hag euz ar re va zad quer. Me am euz amâ gant ar mammou reverand quement a hellàn da zezirout evit va zescadurez en dévotion, en honesliz, hag e quement a dleàn da c’houzout : hor c’helen a reont gant eun nrz souezuz. Euz va c’hostez e rin va fossubl evit respount d’ho madclcz, an


Colloque

me doimc lieu de croire que vous voudrez bien m’aimer toujours comme une tille qui sera toute la v ie , avec beaucoup de soumission, d’amitié et de respect, Ma

tr è s chère

Mère,

Voire très-humble et obéissante fille...

dra - ze eo ar pez a ro leac’h din da gredie teurvezol erfat va c’haret bepret evel cur verc’h a vezo epad he buez, gant calz a sujediguez, carantez hag a respet, V a M am

guer,

Ho merc’h humbl ha sentuz braz...

LETTRE

LIZER

Pour se plaindre d ’une longue absence.

E v it en em glem euz eun esvezanç hir.

M o n s ie u r ,

Malgré que les vraies amitiés soient à l’épreuve de l’absence, la vôtre est de si longue durée, que je crains (j’iVn m’oubliant peu à peu, vous cessiez tout-à-fait de m’aimer. Je vous parle hardiment, par­ ce que je crains beaucoup, et vous devez pardonner à ma hardiesse et à ma crainte, puisqu’elles pro­ cèdent également et do l ’aftection que j ’ai pour vous et de l ’estime que j ’en fais. Revenez donc promp tem ent, si vous désirez ôter de peine et d’inquiétude, M o n s ie u r ,

Votre affectionné serviteur...

Autrou,

Peguement bennâc e vez ar guir garantez en amprouv euz an esvezanç, hoe’h hini a bad quement, quen n’am euz aoun, ouz va ancounac’hât nebeut a nebeut, ec’h ehanfac’h agrenn d am c’haret. Comz a ràn ouzoe’h gant hardiseguez, rac aoun vraz am euz, hag e lleit pardouni vahardiseguezha va aoun, dre ma teuont er memes feçon euz ar garantez am euz evidoe’h hag euz an istim a ràn anezi. Distroit eta gant primder , mar c’hoantait tenua a boan hag a vorc’hed, Au t r o u ,

Ho servicher carantezui...


145

F t •ancais cl Breton 4

RÉPONSE. M o n s ie u r ,

Les reproches que vous me faites de ma longue absence me sont si agréa­ bles que je souhaiterais que vous fussiez souvent d’humeur à me traiter de la sorte, m’obligeant à croire que je ne vous suis point tout-à-faitindifférent. Il est vrai que mon ab­ sence a été un peu longue; mais comme ma présence est inutile à mes amis, dans l’impuissance où je me trouve de les servir, je ne liens plus compte des jours de mon éloignement. Le seul moyen de me faire revenir, c’est de me té­ moigner que je vous suis nécessaire, vous m’y ver­ rez alors dans un instant, pour vous prouver que je suis, M o n s ie u r ,

Votre très-humble serviteur...

RESPOUNT. A utrou , A r rebechou a r it din demeuz va hir esvezanç a zo din quen hetuz, ma souhetfen e veac’h aliez en humor d’am zreti er guizze, dre ma’z oun oblijet da gredi penaoz ne d’oun queievidoc'h dizoursi holl. Va esvezanç, evit guir, a zo bet hir eun nebeut ; mes dre ma’z eo va fresanç didalvoudeg d’am mignonnet , en dic’halloudiguez m’en em gavàn d’ho servicha, ne zalc’hàn mui count demeuz an deiziou eux va fellidiguez. An tu hepquen d’oberdin distrei, ez eo disqui din ez oun talvoudeg deoe’h , neuze em gueloc’h en eun istani, evit proui deoe’h penaoz oun , A utrou , Ho servicher humbl meurbet...

PROVERBES PROVERBOU ou Sentences. pe Setançou. Attendez au soir à dire Gortozit an noz evit lasi le jour a été beau, et à varout ez eo bet caer an la mort pour bien juger de deiz, ha d’ar mjyso evit la vie. renta eur varne<}j§fez vad euz ar vuez.

10


Collêfjue

La manière de donner vaut mieux que ce que Ton donne. A père avare, enfanl prodigue. Les fautes sont person­ nelles de môme que les vertus. 11 n’y a point de petit ennemi. Avec l ’œ il, ni avec la religion , ne badinez ja­ mais. L’enfer est plein de mau­ vaises intentions. Dites-moi qui vous fréquentez, et je vous dirai qui vous êtes. On n’a des yeux que pour les défauts d’autrui ; personne ne connaît les siens. Si vous voulez être craint de vos enfants, ne les flat­ tez pas souvent. Trop de familiarité nous fait mépriser. Une douce réponse adoucit la colère. Ce que trois personnes savent n’est pas un secret. Un bon ami vaut mieux qu’un parent. Celui qui ne désire rien peut se considérer comme étant riche. Une clé d’or ouvre tou­ tes sortes de portes. Le bon maître fait le bon valet.

Ar feçon da rei a dall muioe’h evit ar pez a roer. Da eun tad avariciuz, eur mab prodig. A r faziou a zo persounal evel ar veriuzionl N ’ez euz quet a adversour bian. Gant al lagad na gant ar re lijio n , ne vadinit morse. An ifern a zo leun a intantionou fall. j Lavarit din piou a hent it , ha me lavaro deoe’h hoe’h. N’ez euz daoulagad nemet evit defautou ar re a il, den ebet ne ra evez mad d’he re. Mar fell deoe’h beza douget gant ho pugale, na veulit quet anezo aliez. Re a gamaredeguez a ra hon dispriza. Eur respount douç a zoussa ar goler. A r pez a oar tri den ne deo mui cur secret. Eur mignoun mad a zo guel evit eur c’bar. An nep na zezîr netra a liell en em gonsideri evel ma ve pinvidic. Eun alc'huez aour a zigor an holl dorojoti. Ar mestr mad a ra ar mevel mad.


Francais et Breton.

147

Qui ne sait pas obéir ne An hini ne oar quet sait pas commander. senti ne oar quet cornrnandi. Ato e caver eost an aOn trouve toujours la moisson de son voisin plus mezeg guelloc’h eguet hon hini. belle que la sienne. Parlantit nebeut ha mad, Parlez peu et bien, si vous voulez qu’on vous mar fell deoe’h beza conregarde comme un hom­ sideret evel eun den a speret. me d’esprit. Celui qui vous caresse An hini a zorlot ae’haplus qu'à l’ordinaire, veut noe’h muioe’h eguet ar vous tromper ou a besoin c’hustum,en deuz c’hoant d’ho trom pla, pe en deuz de vous. ezom ac’hanoc’h. Il vaut mieux être seul Guel eo beza hon-unan qu’en mauvaise compa­ evit beza e compagnunez gnie. fall. C’est être mort au mon­ Beza maro evit ar bed de, que d’avoir perdu sa eo pa vez collet he vrud mad. réputation. Les petits esprits font A r sperejou bian a ra ordinairement mystère de mysteriou euz a holl, metout, même des moindres rnes euz an traou distera. bagatelles. Ne dleomp douja na caNous ne devons crain­ dre et aimer que D ieu, rout nemet Doue, pa’z eo puisqu’il n’y a que lui seul guir n’ez euz riemetàn a qui puisse nous rendre hell hon renta euruz pe goaleuruz. heureux ou malheureux. A r feçoniou simpl ha Les manières simples et naturelles sont les plus natural eo ar re an heagréables. tussa. Les manières gênées et Ar feçoniou jeinet ha affectées sont aussi insup­ great gant re a studi a zo portables aux autres que quen dizuportabl d’ar re ail, evel ma int poaniuz pénibles à soi-même. d’ an nep ho ra.


Colloque

NOMS Des principales villes de Bretagne , et des bourgs les plus importants du département du Finis tère.

HANOIOü A r c ’herriou principala a V r e iz , hag euz a r bourgadennou a r re vrassa euz a zepartamant Finister’.

Où allez-vous, monsieur? E peleac’h ezii-hu, autrou? Je vais : Mont a ràn : à Audierne. da Goayen. à Bénodet. da Yennodet. à Brest, da Vrest. à Recouvrance. da Recou vranç. à Briec. da Vriec. au Bourg-Blanc, d’ar Bourc’h-Guen. à Concarneau, da Goncq (Kerne). au Conque t. da Goncq (Léon), à Crozon. da Grozon. à Carhaix. da Guer-Ahez. à Châteaulin. da Gastellin. ii Châteaiineuf. da Gastel-Nevez. à Daoulas. da Zaoulas. à Saint Divy. da Sant Divy. au Drennec. d’an Drennec. à Douarnenez. da Zouarnenez. à Saint-Thégonnec. da Sant-Thegonnec. à Saint-Eloi. da Sant-Alar. à La Forêt, d’ar Forest. an Folgoët. d’ar Folgoat. au Faou. d’ar Faou. à La Feuillée. d’ar Fouillez, à Goucsnou. da Vouesnou. à Gui pavas, da Guipavas. à Irviliac. da Irviliac. à Saint-Jean-du-Doigt. da Sant Ian-ar-Biz. à Lamhézellcc. da Lambezeüec. à Landerneau, da Landerne. à Lesneven. da Lesneven. à Lannilis. de Lanniliz. à Landivisiau. f da Landiviziau.


Français et B reton. è

à Lanmeur. à Lranhouarneau. à Locronan. à La Martyre. à Miüzac. à Morlaix. à Saint-Nic. à Ploudaniel. à Plabennec. à Plevben. à Ploudiry. à Ploudalmézeau. à Plouguerneau. à Plouescat. à Ploujean. à Plougastcl. à Saint-Pol-dc-Léon. à Pont Croix, à Pont-i’Abbé. à Quimper. à Quimperlé. à Sain Renan, à La Roche, à Roscoff.i à Saint-Urbain, à Rumengol.

da Lanneur. da Lanhouarne. da Locornan (Coat-Nevet) d'ar Merzer. da Vilizac. da Vontroulez. da Sant-Nic. da Bloudaniel. da Biabennec. da Bieyben. da Bloudiry. da Bloudalmezeau. da Blouguerne. da Blouescat. da Biouian. da BlougasteL da Gastei-Paol. da Bont-Croaz. da Bont-Abbat. da Guemper. da Guemperle. da Locornan (ar Fanq). d’ar Roc’h. da Roscoff. da Sant-Urban. da Rumengol.

Rade de Brest. Rade de Morlaix. Rade de Roscoff ou le che­ nal de rile-de-Batz. Rade d’Audierne. Rade de Vannes. Rade de Quimperlé. Rade de Pont-Aven. Rade de St-Pol-de-Léon. la Montagne d’Arée. la Lieue de Grève.

Campr-vor a Yrest. Hanter-al-Lenn. Canol- Vaz.

«/

«/

Cambro. Mor-Bihan. Poull-Du. Poull-Guin. Penn-Poull. ar Menes Are. al Leo-Drez.


150

Colloque

Iles de Bretagne .

Enezennou a V reiz .

an Enez Vaz. an Enez Adar. an Enez Heuz. l’île (le Noirmoutier. an Enez ar Vouster-Du. les Iles des Glénans. an Enezi Glenan. l ’île aux Moines, an Enez Venac'h. l'île de Groie. an Enez Groa. Ile de Molène. an Enez Volenez. Ile des Vaches. an Enez ar Zaout. Ile d’Ou essant. an Enez Heüz. Ile Longue. an Enez Hir. Ile Ronde dans la rade de an Enez Cren , e catnprBrest. vor a Vrest. Ile des Seins. an Enez Sizun. Ile Tudy. an Enez Tudy. Ile de Siec. an Enez Siec. les Scpt-Iles. ar Seiz-Enezen. l'île Verte. an Enez Glaz. H ic Saint-Maudé. an Enez Sant-Vaudez. File Vierge. an Enez Guerc’h. Belle-Ile-en-Mer. au Enez ar Guer-Veur. le Château du Taureau, Castel an-Taro. le Raz de Fontenay. ar Raz a Fontene. la Pointe du Raz. Beg ar Raz. rile -d e -B a lz. r i l e - d ’Ars. M e -D ie u .

Département des Côtesdu-Nord.

Departamant Costeziouan-N ord .

Mademoiselle, par où avez-vous passé dans vo­ tre voyage ? Monsieur, j ’ai passé par : Saint-Brieuc. Dinan. Guingamp. Lannion.

Vademezel, drebeleae’h ez hoe’h hu tremenet en ho peach? A utrou, tremenet am euz dre : Sant-Briec. Dinan. Guengarap. Lannuon.


Français et Breton. 4

Londéac.

Tréguier. Pontrieux. La Roche-Derrien. Lamballe. Pairapol.

Perros. Belle-Ile.

Département du Mor­ bihan.

Vannes. Port-Louis. Lorient. Auray. Ilennebon. Pontivy. Roban. Guéméné. Ploërmel. Saint-Anne- d’Auray. Musillac. Châteauneuf. Rostrenen.

Département d'Ille-etVilaine.

Rennes. Fougères. Monfort. Redon. Saint-Malo. Vitré. Dol.

Loudeac. Treguer. Bonireo. Ar Roc’h-Derven. Lambal. Penn-Poult. Perros. Venac’h.

Departamant euz ar Morbihan.

Guennet. Porz-Loiz. Loriant. Aire. Henncbont. Ponlivy. Roc’han. Gueraenez. Plouarrnel. Santez-Anna-Venet. Muzillac. CastelJXevez. Rostrenen.

Departamant a Roazon .

Roazon. Fougera. Monfort. Redon. Sant-Malou. Vitre. Dol.


152

Colloque

Département de la Loire Inférieure.

Nantes. Ancenis. Châteaubriand. Paimbœuf. Savenay. Clisson. La Roche-Bernard. Le Croisic. Mâchecoul.

Departamant a l Lo irIzella.

an Naouned. Anceni. Castel-Briand. Pairabœuf. Savene. Clisson. Roc’h-Bernard. Croazic. MacheconK

FIN


TA B LE DES M A T IÈ R E S EN FRANÇAIS ET EN BRETON. o

TA O LEN AN D IV IZ O U GALLEC HA BREZOUNEC.

8. L ’ Univers, De l ’E n fe r, 9. Les sept pèches mortels, 9. De la Terre, 10. 10. Des V ille s, De la Justice, 11. Des V illa g e s, 12. D'un J a r d in , 13. 15. Des Bêles, Des Oiseaux, 17. De l ’or, de / ’argent et de toutes choses qui se fondent, 18. Des choses q u i se ven­ dent dans les boutitiques, 19. Des gensdemetiersetde leurs instruments, 22. Un Poissonnier, Un M aréchal, Un Cordonnier, Un Marchand de vin, Un E p ic ie r, Un Pharmarcien, Un Médecin, Des Vers, Des Bêtes venimeuses,

24. 25. 25. 26. 26. 27. 27. 27. 28.

A r Bed h o ll, 8. Euz an I f e r n , 9. A rse izp e c’helmarvel, 9 . Euz an Douar , 10. Euz a r C’heriou, 10. Euz a r Justiç, 11. Euz a r C/heariou, 12. Euz eur J a r d in , 13. Euz a l Loenet , 15. Euz a l Labousset, 17. Euz an aour, an arc ’hant hag euz an traou da deuzi , 18. Euz an traou a verzer ebarz er sta lio u , 19. Euz a r micherourien hag euz ho instrumanchou, 22. E u r Pesquetaer, 24. E u r M a ric h a l, 25. E u r C’here. 25. E u r Marc ’hadourguin 26. Eun Ispisser, 26. Eun Apotiquer, 27. E u r M id ic in , 27. Euz a r Prénvet, 27. Euz a l Loenet v in i28. m uz,


TABLE.

Des Métiers, 28. Des Serviteurs d'une M aison , 30. Des Servantes d'une Dame , 30. Officiers de Guerre , 30. Des Maîtres d'exer­ cice , 32. Des Verbes les plus nécessaires du pre­ mier ordre , 32. Des Verbes réguliers de la seconde con­ jugaison les plus nécessaires, 36. Verbes réguliers de la troisième conjug.%37. Verbes de la quatriè­ me conjugaison, 37. Division de la Terre, 38. Appartenances de l'â ­ me , 38. Des Sens, 39. Pour demander nos nécessités, 40. Partie d'une maison, 44. De la cuisine , 45. Ilardes d'un homme, 46. H ar des d ’une femme, 47. Les parties du corps, 47. É tat de l'hom m e, Les nombres, Jours de la semaine, Mois de l'année, Mots fa m ilie rs , Phrases fam ilières en­ tre une gouvernante et une demoiselle, Premier dialogue en­ tre deux amis,

49. 52. 54. 54. 56. 60. 75.

Euz a r Micherou, 28. Euz a Zervicherien eun T i, 30. Euz a Zervicherezet eun Itr o u n , 30. Officerien a vrezel, 30. Euz a r M is triu exerc iç , 32. E u z a r Verbou proft tapla euz an urz quenta , 32. Euz a r Verbou reizet euz an eil conjugue­ son a r re protifdap la , 36. Verbou reizet euz an drede conjugueson, 37. Verbou euz a bevare conjugueson, 37. Rann an douar, 38. Apparchandou anene 38. Euz a r Squianchou, E v it goulen hon necessiteou, Lod euz a eun t i , Euz ar gueguin, D illa d eur goaz , D illa d eur c hreg, Euz a l lodennou a r c*horf, S ta d a n d e n , An nom brou, Deveziou a r zizun, Miziou a r bloaz , Gueriou fa m ilie r, Prepos fam itier etre eur gouarnerez hag eun demezel, Dialog guenta etre daou vignoun,

39. 40. 44. 45. 46. 47. 47. 49. 52. 54. 54,. 56. 60. 75.


2 . Dialogue entre deux demoiselles, 77. 3. Dialogue entre un homme instruit et un Ecolier qui apprend le fra n ç a is , 79. 4. Dialogue , 81. 5. Idem y 82. fi. Idem , 83. 7. Idem, 85. 8. Idem , 86. 9. Idem , 87. 10. Dialogue entre un français et un co­ cher breton, 88. 11. Dialogue entre deux amis touchant le mariage, 90. 12. Dialogue entre deux jeunes demoi­ selles, 9*2 13. Dialogue entre deux jeunes demoi­ selles , 93. 14. D ialogue , . 95. 1o. Dialogue entre deux Bretons se ren' contrant à Paris , 96. 16. Dialogue entre un Parisien et un Bre­ ton, 98. 17. Dialogue entre les mêmes, 99. 18. Dialogue entre un voyageur et un mes­ sager , 100. 19. Dialogue entre un médecin et un ma­ lade , 102 20. Dialogue, sëconde visite, 103.

2. Dialog etre diou demezel, 3. Dialog etre eun den desquet mad hag eur Scolaer a zesq a r gallec , 4. D ia lo g , 5. Idem, 6. Idem , 7. Idem , 8. Idem , 9. Idem, 10. Dialog etre eur g a ll hag eur c ’ho­ cher breiziad, 11. Dialog elre daou vignoun va r sujet an demezi, 12. Dialog etre diou demezel iaouanq ,

77 .

79. 81. 82. 83. 85. 86. 87. 88. 90. 92.

13. Dialog etre diou demezel iaouanq. 93. 14. D ia lo g , 95. 15. Dialog etre daou Vreiziad a zigouez e P a r iz , 96. 16. Dialog etre eur P anzian hag eur B reizia d, 98. 17. Dialog etre arme- . mesre, 99. 18. Dialog etre eur beacher hag eur messajer, 100. 19. Dialog etre eur m idicin hag eur c yhlànvour, 102. 20. Dialog. eil bisit, 103.


T A R L E,

21. Dialogue, troisiè­ me visite, 104. 22. Dialogue entre un frère et une sœur, 106. 23. Dialog. pour par1er à un ta ille u r, 107. 24. Dialogue , 108. 25. Idem, 109. 26. Dialog. pour p a r­ ler au cordonnier , 110. 27. Dialog. entre deux Français qui ap­ prennent la langue gue bretonne , 111. 28. Dialog. entredeux am is, 111. 29. Dialog. entredeux demoiselles, 112. 30. Dialog., un F ra n ­ çais invite à dîner un Breton, 115. M . Dialog. entre deux demoiselles, 119. 32. Dialogue entre le maître et le servi­ teur , 120. 33. Dialog., suite du même sujet, 122. 34. Dialogue, 123. 35. Idem, 124. 36. Idem, 125. 37. Dialogue entre un passager étranger et un batelier, 127. 38. Dia!og. étant dans une auberge, 128. 3 9 . D ialogue, 130. Lettre d'un écolier à

21. D ia lo g , trede biz it . 104. 22. Dialog etre eur breur hag eur c'hoar, 106. 23. Dialog evit par­ lant da eur c'hemener, 107. 24. D ia lo g , 108. 25. Idem, 109. 26. Dialog evit p a r­ lant d 'a r c ’here , 110. 27. Dialog etre daou C 'hall a zesq ar brezounec, 111. 28. Dialog etre daou vignoun, 111. 29. Dialog etre diou demezel iaouanq, 112. 30. Dialog, eur G all a bed eur Breiziad da le in a , 115. 31. Dialog elre diou demezeï, 119. 32. D ial, etrear mestr hag he servicher, 120. 33. Dialog , cuntinua tion euz a r memes sujet, 122. 34. Dialog, 123* 35. Idem, 124. 36. Idem , 125. 37. Dialog etre eur beajer a ziaveaz bro hag eur baguer, 127. 38. Dialog o veza en eun h o s ta liri, 128. 39. D ia lo g , 130. Lizer eur scolaer d'he


T A B L E.

son père , 132. Manière décrire à une mère malade , 133. Lettre de prière à un am i pour une com­ mission, 133. Réponse à un repro­ che, 134. Lettre obligeante, 135. Reponse à la lettre obligeante , 135. Lettre pour se p la in ­ dre d'un long si­ lence , 136. Lettre de recomman­ d a tio n , 137. Lettre de v o itu re , 138. Lettre à une sœur, 138. Lettre à une cousine, 139. Lettre de change, 140. Promesse, 140. Quittance pour payer le loyer d'une m ai­ son, 141. Quittance d'une rente 141. Lettre decommission, 141. Lettre d'un fils à son père , 142. Lettre d'une fille à sa mère , 143. Lettre pour se p la in ­ dre d'une longue ab­ sence, 144. Réponse, 145. Proverbes ou senten­ ces , 145. Noms des principales villes de Bretagne, et des bourgs les plus importants du dé-

dad, 132. Feçon da scriva da e u r v a m g là n , 133. Lizer da bedi eur m ignoun evit eurc'hef r id i, 133. Respount da eur rebech , 134. Lizer o b iija n t, 135. Respount d'aï lizer obiijant, 135. Lizer evit en em glem euz eursioulançhir, 136. Lizer evit erbedi,

137.

Lizer a voiiurach, 138. Lizer da eur c/h oar, 138. Lizer d 'eur guiniterv 139. Lizer a ecench, 140. Promessa, 140. Q uiitanç evit lojeiz eun t i , 141. t

Quiitanç euz a eul levé, 141. Lizer a g u e v rid i , 141. Lizer euz a eur mab d 'h e d a d , 142. Lizer euz eurverc'h d'hem am , 143. Lizer evit en em glem euz eun esvezanç h ir , 144. Respount, 145. Proverbou pe Setançou , 145. Hanoiou a r c'heriou principala euz a Vreiz hag euz a r bourgadennou arre


T A R I E.

parlement du Finis­ tère. 148. Iles de Bretagne , 150. Département des Côtes-du-Nord , 150. Département du M or­ b ihan, 151. Département d 'Ille et-V ilaine, 151. Département de la Loire-Inférieure, 152.

vrassa euz azepar tamant Finisler , 148. Enezennou a Vreiz, 150. Departamant Costeziouan-N ord, 150. Departamant euz ar M orbihan , . 151. Departamant a Roa­ zon, 151. Departamant a l L o ir Iz e lla , 152.

FIN DE LA TABLE





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