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INTERNATIONAL

Invictus game

la directrice centrale au contact des athlètes et des équipes médicales en soutien

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Les Invictus Games se sont déroulés du 20 au 27 octobre dernier à Sydney. Cette compétition, axée sur la reconstruction des militaires blessés, permet aux athlètes des pays engagés dans les conflits afghans et irakiens de venir défendre les couleurs de leur nation sportivement. Si l’ambiance s’apparente à celle des stades et complexes sportifs de compétitions nationales, c’est autour des valeurs de l’espoir et de la reconstruction que les applaudissements retentissent à l’unisson. La médecin général des armées Maryline Gygax Généro, s’est rendue sur place. Durant 2 jours, la directrice centrale a encouragé à la fois les militaires français qui ont été sélectionnés pour participer à cet évènement mais aussi l’équipe paramédicale du SSA qui les a accompagnés. Alternant entre compétitions sportives et temps d’échanges avec la délégation, le programme a été d’une grande

richesse. Power lifting (développer coucher), rowing (rameur), match de volley assis… les épreuves se sont enchainées mettant en avant l’impressionnante volonté de nos performeurs dans la compétition comme dans la reconstruction. Côté public, les familles et amis, ainsi qu’une partie de l’encadrement du CNSD, ont également mouillé le maillot. Applaudissements, hola, chants et cris d’encouragement ont rythmé les épreuves, faisant de ces supporters un allié fort pour aller à la conquête des résultats. Autorité supportrice, la directrice centrale a soutenu elle aussi, en direct des gradins, drapeau français en mains, nos brillants athlètes. Les félicitant à l’issue, elle a été particulièrement impressionnée par l’engagement de chacun des compétiteurs. Durant son temps de présence à Sydney, les athlètes et leurs proches lui ont exprimé leur ressenti quant à l’aventure de la reconstruction par le

sport et la prise en charge du service de santé des armées, particulièrement durant l’étape des Invictus Games. Le SSA étant auprès des militaires dès les premiers instants de la blessure, la MGA Gygax Généro accorde une importance toute particulière à ces retours constructifs et sincères. La convivialité de l’évènement a exacerbé les émotions de la délégation, ravie d’avoir pu échanger avec la plus haute autorité du Service. A la rencontre des personnels paramédicaux présents, la médecin général des armées Gygax Généro a procédé à des conversations individuelles et une table ronde. Les kinésithérapeutes, l’ergothérapeute et pour la 1 ère année, la psychologue ont ainsi pu exprimer leur point de vue sur l’évènement et le suivi de ces patients sportifs. Accompagnée de son officier considération, c’est sous l’angle de la prise en charge de la blessure et des conditions d’exercice de ses personnels que la directrice centrale a ainsi pu faire un tour d’horizon des problématiques et de la qualité d’une telle manifestation. Au-delà de l’important travail réalisé, il en ressort une aventure humaine enrichissante pour ces jeunes militaires paramédicaux comme pour les membres de la délégation. 

Le Warrior care symposium

Le Warrior care symposium s’est tenu du 16 au 18 octobre 2018 à Sydney, précédant de quelques jours les Invictus Games.

Initié en 2015, il permet aux pays partenaires, dont la France, d’échanger des informations, de développer et valider des solutions viables pour résoudre les problèmes, à court, moyen et long terme, dans les domaines de la résilience, de la récupération et la réadaptation ainsi que la réintégration de nos militaires blessés.

Trois groupes de travail, chacun piloté par un pays membre, œuvrent tout au long de l’année sur ces thématiques. L’année 2018 a mis en exergue la potentialité d’un travail amont qui permettrait de préparer les militaires à l’exposition à l’évènement traumatisant. Parallèlement, les travaux sur la réhabilitation des blessés de guerre se poursuivent, en soulignant la nécessité d’établir des cohortes de suivi des blessés au long cours (20 ans). Durant ces trois journées, vingt-quatre conférences ont été données permettant d’aborder différents sujets tels que, par exemple, l’étude de cohorte britannique sur les conséquences à long terme du traumatisme au combat, l’impact sur les familles dont les membres sont blessés, l’impact de la blessure et de sa signification sur l’identité, l’expérience britannique en matière de réhabilitation, l’ Art pour la récupération et la résilience, le rôle de l’entrainement cognitif dans la prévention des risques en santé mentale…

La directrice centrale du service de santé des armées était cette année représentée par le chef de la division expertise et stratégie de santé de défense de la DCSSA, le médecin chef des services Rogier. 

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