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honorent ceux de la Grande Guerre

Le vendredi 19 septembre 2014, la place de la Liberté à Toulon a accueilli la cérémonie du baptême de la promotion 2013 des élèves infirmiers de l’École du personnel paramédical des armées (EPPA).

En cette année de commémoration, les 110 élèves infirmiers (50 de l’armée de terre, 20 de l’armée de l’air, 26 de la marine nationale, 4 du service de santé des armées, 7 de la légion étrangère et 3 de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris) ont choisi comme nom de promotion celui d’« Infirmiers de la Grande Guerre » pour rendre hommage à leur Anciens et Anciennes, tant civils que militaires, qui ont œuvré auprès des Poilus.

Le médecin général Carpentier, dans son ordre du jour, a rappelé aux élèves que leur choix de devenir infirmier militaire pour servir leur Pays, en participant au soutien santé des forces armées, nécessite un engagement sans faille tout au long des trois années de formation, universitaire pour l’obtention du diplôme d’État d’infirmier et militaire pour la qualification d’infirmier du service de santé des armées, sanctionnée par l’obtention du brevet de Formation milieux et opérationnelle (FMO) avec insigne. Ils seront ainsi prêts à exercer leur métier au sein d’un centre médical des armées, sur un bâtiment de la marine nationale ou dans un hôpital d’instruction des armées, mais aussi lors de situations d’exception, sur le territoire français, sur les théâtres d’opérations extérieures ou n’importe quelle affectation dans le monde.

Ce baptême a été présidé par le médecin général des armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées, en présence de M. Chenevard, conseiller général et adjoint au maire représentant M. Falco sénateur-maire de Toulon, du vice-amiral d’escadre Joly, préfet maritime et commandant la Région maritime Méditerranée, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires.

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• L'HMC KaIA à l'honneur • Défilé des troupes à pied : Écoles du service de Santé des armées (École de santé des armées, École du Val-de-Grâce, École du personnel paramédical des armées).

Une armée qui soigne, le service de santé des armées durant la Grande Guerre

Après le désastre sanitaire des premières semaines de guerre, une direction générale du service de santé, aux larges attributions et désormais confiée à un médecin, est créée. Cette nouvelle organisation permet au service de santé de s’adapter rapidement aux conditions du conflit : d’abord par une accélération de la relève des blessés et de leur évacuation puis par une réorganisation des hospitalisations. Parallèlement, on assiste à des avancées majeures dans différentes spécialités médicales et chirurgicales. Ce sont ces deux aspects que le musée du service de santé des armées, à travers près de 400 œuvres, objets, photographies et documents d’archives, présente dans l’exposition Une armée qui soigne.

Exposition temporaire du 1 er octobre 2014 au 4 octobre 2015, incluse dans la visite du musée Ouvert mardi, mercredi, jeudi, samedi, dimanche de 12 h à 18 h Fermé le 25 décembre, le 1 er janvier et au mois d'août Tarifs habituels : 5 € plein tarif, 2,50 € tarif réduit

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L’hôpital d'instruction des armées Legouest et le CHR Metz-Thionville ont inauguré le 3 octobre 2014, l’unité de soins palliatifs à l’HIA Legouest. Une conséquence de l’accord-cadre signé le 6 février 2014 et du projet médical partagé entre les deux établissements, destiné à améliorer l'offre de soins territoriale. Transférée le 2 juillet 2014 du CHR à l’HIA Legouest, cette unité comprend 10 lits. Son fonctionnement quotidien est coordonné par les deux établissements. La coopération entre l’HIA Legouest et le CHR Metz Thionville s'inscrit non seulement dans le Projet régional de santé (PRS) mais aussi dans le nouveau projet du service de santé des armées (SSA) 2020. En plus d'une équipe civilomilitaire en dermatologie et de vacations de 5 anesthésistes de l'HIA au CHR, 14 autres coopérations sont annoncées tant dans les disciplines médicales et médico-techniques que dans les domaines logistiques.

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À Nancy, un module optionnel intitulé « médecine en milieu militaire » est proposé aux étudiants médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes à la Faculté de médecine. Créé il y a 12 ans, cet enseignement connaît un vif succès et compte chaque année une centaine d‘inscrits. L’objectif est de leur faire découvrir les diverses facettes de l’exercice des disciplines de santé dans les armées. Les conférenciers, pour la plupart personnels d’active, proviennent de l’HIA Legouest de Metz, du Centre médical des armées (CMA) de Nancy, et d’autres CMA de la zone de défense et de sécurité Est, ainsi que des réservistes. Tous sont particulièrement investis dans cet enseignement qui couvre toutes les composantes de Service de santé des armées, des aspects théoriques aux retours d’expérience. Les médecins du CMA de Nancy contribuent, en outre, à la partie pratique du programme, par la visite de la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey et la présentation de la médecine aéronautique, la visite de l’AEMI (Antenne d’expertise médicale initiale) de Nancy où des ateliers permettent aux stagiaires de s’initier aux examens d’aptitude. Ce module est l’occasion pour les médecins du Service de partager leur expérience, de s’ouvrir au monde civil environnant et de susciter, parmi les étudiants, la motivation pour un éventuel Engagement dans la réserve opérationnelle (ESR), voire dans l’active.

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Le médecin colonel Rondy a été élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur. La remise de décoration par le Président du Sénat et le colonel Luciani a eu lieu le 13 Juillet dans les jardins du Sénat en présence d’un détachement du 1 er et du 2 e REP. Le médecin Lieutenant Rondy s'engage à 18 ans au sein de la 2 e DB qu'il quitte en 1946 pour rejoindre l'École annexe de Rochefort. Il est affecté à sa sortie de l’École de Santé de Bordeaux comme médecin de bataillon au 1 er BEP. Il participe à la bataille de Dien-Bien-Phu prenant en charge de nombreux blessés avant leur transfert sur l’antenne chirurgicale. Il accompagne ses camarades de combat en captivité après la chute du camp retranché.

© J-P Rothoft

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