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l’IRBA au sommet

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Afin de préparer au mieux Marc Kopp et l’ADC Mario Gervasi à leur exceptionnel défi de saut en parachute au-dessus des pôles, l’IRBA et plus particulièrement son unité des environnements extrêmes ont proposé une mise en situation. Le premier temps a eu lieu du 25 au 29 août au Centre national des sports de la Défense (CNSD) à Fontainebleau. Véritable ligne de départ, ce stage a fait découvrir à Marc Kopp et à l’ADC Gervasi les Techniques d’optimisation de potentiel (TOP). S’il n’est pas envisageable d’entreprendre une préparation physique au vu du handicap de Marc Kopp, l’objectif est d’optimiser sa récupération physique et de le préparer aux différentes phases de son défi en ayant une gestion optimale de sa fatigue. Les TOP sont un ensemble d’exercices respiratoires et mentaux (imagerie mentale, visualisation, programmation neuro-linguistique…) permettant en tous lieux et en toutes circonstances, y compris sur de courtes périodes, de pouvoir récupérer, gérer son stress, lutter contre ses problèmes moteurs et sensitifs. Ce travail spécifique à nos armées, développé initialement par les praticiens du SSA auprès d’athlètes du Bataillon de Joinville, trouve ici son prolongement le plus extrême dans le monde du handicap. Pour les instructeurs TOP, c’était une première qui trouvera très prochainement une nouvelle application pour les Rencontres militaires blessures et sport. Le deuxième stage était beaucoup plus ambitieux pour le SSA : placer Marc Kopp et l’ADC Gervasi face au froid et à l’altitude. Fin septembre, une équipe de spécialistes de l’IRBA a rejoint le refuge des cosmiques sur le massif du Mont-Blanc, à plus de 3600 m d’altitude, en traversant l’arête de l’aiguille du Midi, aidé par les guides de l’École militaire de haute montagne (EMHM). Marc Kopp profite lui de l’hélicoptère de la gendarmerie pour effectuer sa montée vers le refuge. C’est un véritable laboratoire qui est mis en œuvre au sein du refuge des cosmiques pour des tests de matériels, un travail sur

la procédure de saut et sa mémorisation, des évaluations physiologiques, des études comportementales, une approche cognitive, des contremesures, une échographie cardiopulmonaire… Grâce à une approche méthodologique rigoureuse, l’ensemble des tests prévus sont réalisés malgré le Mal aigu des montagnes (MAM) récalcitrant qui touche une partie de l’équipe. Le travail de préparation est centré sur le binôme Marc Kopp / ADC Gervasi. Ce n’est plus un parachutiste avec un handicapé, mais bien un binôme qui va effectuer au-dessus du pôle sud un premier saut particulièrement technique, sous oxygène, à -50° C et à plus de 7000 m d’altitude avec du vent en permanence, où il sera nécessaire de s’équiper et de se contrôler pour faire face à ces conditions extrêmes. La rencontre avec le chef du groupe militaire de haute montagne (GMHM) a permis de lever les obstacles techniques quant aux choix des protections thermiques à adopter. Aujourd’hui Marc Kopp et l’ADC Gervasi rentrent dans la deuxième phase de leurs projets qui doit les amener en décembre sur le continent antarctique pour relever le défi du pôle sud et en avril au pôle nord.

 MC Cyprien Bourrilhon,

Institut de recherche biomédicale des armées Département des environnements opérationnels

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