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L'hôpital d’instruction des armées Legouest a participé du 26 septembre au 6 octobre 2014 à la 79 e Foire internationale de Metz, avec l'ensemble des formations militaires de la région.
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Explications du personnel de l’hôpital Legouest sur la médicalisation en milieu hostile et l'acquisition par les équipes d'un savoir-être et d'un savoir-faire spécifique au personnel du service de santé des armées.
Le personnel de l’hôpital Legouest présente du matériel d'instruction et explique l’importance de la simulation dans l'apprentissage du sauvetage au combat aux visiteurs de la Foire internationale de Metz, qui accueille plus de 200 000 visiteurs
chaque année.
Retrouvez la démonstration de sauvetage au combat en vidéo sur Twitter @santearmees
SOUTIEN MÉDICAL DES OPÉRATIONS
Démonstrations dynamiques de secourisme au combat et exercice de mise en situation, en collaboration avec le 3 e Régiment de hussard. L'accent est mis sur le travail de communication et de coordination des équipes médicales et des unités combattantes.
BARKHANE
BSS Ouest 13 RÔLE 1 + 3 AMET 1 UMT 1 RÔLE 2 BSS Est
3 RÔLE 1 + 2 AMET 1 RÔLE 2
DAMAN
2 RÔLE 1 + 2 AMET CHAMMAL
1 RÔLE 1 HERACLES
1 RÔLE 1
PAMIR
1 RÔLE 1
HARPIE
3 RÔLE 1 LICORNE
2 RÔLE 1 + 1 AMET 1 RÔLE 2 SANGARIS
12 RÔLE 1 + 2 AMET 1 RÔLE 2 FAN
7 RÔLE 1
FSM
RESTRUCTURATIONS 2015
Le Service de santé avance
Il avance résolument, avec la détermination de ceux qui veulent gagner. Il avance autour du projet SSA 2020, ambition majeure qui nous réunit tous depuis plus d’un an afin de construire ensemble ce que sera le Service dans les années qui viennent. Ce chemin que nous allons parcourir est enthousiasmant, même semé des inévitables embûches jalonnant les grandes ambitions. Qu’importe, depuis sa naissance le Service a traversé des gués périlleux et des époques troublées. Ses valeurs intangibles autour de la vie humaine, de la disponibilité opérationnelle et de l’excellence médicale ont constitué ce ciment si solide, soutien robuste de sa capacité à franchir les multiples contraintes, déflations et transformations émaillant son histoire. Le personnel du Service, depuis les origines, a permis de construire le Service d’aujourd’hui. Il doit être très fier du niveau atteint par ce grand Service reconnu pour sa stature mondiale. Il lui reste à créer le Service de demain. Le défi est de taille, assurément exigeant, peut être difficilement atteignable, mais nous réussirons. Car le personnel du Service c’est vous, c’est moi, c’est nous toutes et tous engagés dans le
même destin, et il nous appartient de lui donner vie. C’est la raison pour laquelle, à côté des enjeux de performance ou opérationnels, la « considération », revêt une importance singulière. La considération vise la grande mosaïque humaine qu’est le Service. Et elle est riche cette collectivité : des femmes et des hommes, soignants ou non, d’active, volontaires, engagés, sous contrat ou de réserve, civils ou militaires, de tous grades, de toutes formations, de tous horizons, appartenant aux 200 métiers du Service. Mais il y a aussi les blessés, les malades et ces innombrables personnes, militaires ou civiles qui nous font confiance pour leurs soins, pour une expertise, ou parfois simplement pour un simple conseil. La considération va soutenir toute cette communauté en action pour bâtir le Service de demain. Chacune, chacun pourra y contribuer, même très modestement. Une infime part, si elle est constructive, si discrète soit-elle, participera grandement à la solidité du modèle que nous allons déployer ensemble. La considération donne de la valeur à la construction collective, mais surtout aux apports de tous. La considération c’est une vision revivifiée et innovante de nos relations, basée sur davantage de communication. Chacun conviendra qu’il nous faut échan“ Le défi est de taille, assuréger davantage, informent exigeant, mer bien plus et bien peut être mieux, savoir écouter, difficilement nous écouter, pour un respect mutuel et une écoute authentique. atteignable, mais nous réussirons. „ Enfin, communiquer c’est créer du lien pour savoir entendre les difficultés et les souffrances, quand elles apparaissent. La considération c’est faire équipe ensemble, avancer autrement, ne laisser aucune et aucun d’entre nous sur le côté de ce que sera le Service de demain. Nous appartenons tous à la grande famille du Service. Notre soutien doit être indéfectible, quand bien même la logique des restructurations imposera parfois des choix de vie différents qu’il faudra aider et respecter. La considération c’est enfin prendre les choses à cœur, vraiment, ne pas négliger le détail pour réussir l’essentiel, ne pas négliger notre humanité profonde. J’ai à cœur que nous réussissions tous ensemble SSA2020, rassemblés pour "réussir demain" et je ne doute pas qu’il en soit de même pour vous tous.
Les restructurations 2015
pour le SSA
Dossier : CNE Sandra Marcon, BCISSA/DCSSA
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RESTRUCTURATIONS %644"&/
• Dissolutions : 2 antennes médicales - Drachenbrown - Châlons-en-Champagne L e nouveau modèle hospitalier militaire des années 2020 reposera sur deux composantes : des hôpitaux de plateforme en région Île-de-France et en région PACA et des hôpitaux hors plateforme. 2015 sera l’année du début de la mise en œuvre de cette profonde réorganisation qui sera conduite dans le plus grand respect des conditions de travail et de vie du personnel. L’évolution du Valde-Grâce s’inscrit dans cette réorganisation du modèle hospitalier.
Châlons-en-Champagne
Drachenbrown
92 93
75
94
• Transfert : - 72 postes à Balard - Une partie des activités médicales de l’HIA VDG vers les HIA de la plateforme hospitalière IDF : Percy et Bégin (2015 -2017) voir page 15
92 75 93
94
Balard DCSSA Vincennes Balard DCSSA Vincennes
Que va devenir l’HIA du Val-de-Grâce ?
La réorganisation consiste à une redistribution des compétences humaines de l’HIA VDG au service de la réussite des hôpitaux Percy et Bégin. Il s’agit d’une adaptation spécifique, en cohérence avec le modèle SSA 2020. Elle va débuter dès 2015 pour s’achever en 2017.
La plateforme militaire hospitalière d’Île-de-France reposera demain sur les Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) Percy (Saint-Mandé) et Bégin (Clamart). L’HIA Percy sera le centre de traumatologie qui accueillera les blessés les plus graves, les brûlés et les irradiés. Il sera aussi chargé de la réhabilitation médicale grâce à un service de rééducation extrêmement important et désormais réputé. L’HIA Bégin apportera d’autres composantes nécessaires au soutien des forces. Le Val-de-Grâce est une entité majeure à laquelle reste fondamentalement attaché le SSA, et sera recentré sur les fonctions de recherche, formation et mémoire.
Plateforme IDF
Transfert progressif compétences et expertises
92
93
75
© BCISSA/DCSSA
Val-de-Grâce (75)
Pôle d’excellence recherche, formation et mémoire - EVDG - Musée - Structures RH - Directions nouvelles
94
HIA Percy - Clamart (92)
Trauma-center niveau I
Prise en charge du blessé de guerre
- SPRA - CTSA - CTB HIA Bégin - Saint-Mandé (94)
- MIT - chirurgie lourde - blessés
2014 - 2017
Cette réorganisation garantira l’avenir des autres HIA et le maintien de la réponse au contrat opérationnel en densifiant le rôle 4 (initial et secondaire), terme de la chaine santé opérationnelle. Elle garantira le rééquilibrage forces/ hôpital du modèle 2020.
La place des HIA Bégin et Percy dans leur territoire de santé sera reconnue et garantie par les autorités de l’ARS selon un accord-cadre signé entre le SSA, l’ARS et l’AP-HP qui prévoit de développer des collaborations pérennes pour apporter une réponse optimale au soutien sanitaire des forces armées et aux besoins en offre de soins du territoire.
Percy : l’hôpital de l’urgence grave au service des blessés polytraumatisés les plus graves
L’HIA Percy verra ses activités centrées sur la prise en charge des blessés de guerre : accueil, prise en charge initiale, et réhabilitation des blessés de guerre les plus graves, polytraumatisés et parfois brûlés. Le personnel du Val de Grâce viendra apporter expertise et renfort. L’HIA Percy devra accéder au rang de trauma center de niveau 1 dans la région Ile-de-France, sous l’égide de l’ARS et en étroite concertation avec l’AP-HP.
Bégin : traitement chirurgical et médical des malades et des blessés en OPEX
L’HIA Bégin, qui achèvera dans deux ans sa rénovation complète, devra s’affirmer comme l’hôpital militaire développant les autres activités de chirurgie et de médecine dont les armées et la Défense ont tout autant besoin. Il pourra également jouer un rôle particulier au profit des anciens combattants dans le champ de ses activités de soins. Il devra s’imposer comme la référence technique et scientifique dans divers domaines indispensables au soutien des forces, ou encore à la gestion de crises ou d’événements sanitaires exceptionnels, tels que nous en connaissons actuellement avec le développement de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola.
© ICN J. Bujakiewicz
© ICN J. Bujakiewicz
© ECPA-D
Que va devenir le personnel du VDG ?
Une partie du personnel du VDG viendra densifier les HIA Begin et Percy. L’autre partie pourra trouver un emploi dans d’autres structures du SSA en Île-de-France ou, pour ceux qui le souhaitent, en région PACA pour densifier l’autre plateforme. Certains quitteront volontairement le service actif à l’occasion de départs volontaires ou en retraite. Dans tous les cas, chaque personnel civil ou militaire bénéficiera d’un accompagnement personnalisé. L’enjeu est de créer également des passerelles entre le SSA et la fonction publique hospitalière qui pourrait ainsi recruter notre personnel qualifié dans certaines spécialités.
Que va devenir le matériel ?
© DICoD
Le caisson hyperbare et la radiothérapie, qui ne sont pas considérés comme le cœur de métier du service, ne seront pas transférés. Ils pourront profiter à un établissement de l’AP-HP ou à un autre partenaire. Toute demande de partage de compétences et de matériels qui pourraient répondre aux besoins de soins de la population sera étudiée avec attention, durant cette phase de transformation.
© ECPA-D
Il s’agit pour nous aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour préserver notre capacité à soutenir les forces, particulièrement lorsqu’elles sont projetées en opération extérieure, tout en poursuivant l’effort d’optimisation de nos ressources qui doivent, plus que jamais, répondre avant tout aux besoins actuels et à venir de nos
armées. C’est bien là tout l’enjeu du principe de concentration du modèle de Service « SSA 2020. „
Quel avenir pour le site du Val-de-Grâce ?
Ce site est depuis 1793 le cœur historique du service de santé. Il est aussi vital pour pérenniser la cohésion du Service qui se construit au sein du creuset de formation de l’Ecole du Val-de-Grâce et, au-delà, des réunions scientifiques, des séminaires, des cérémonies militaires qui y sont régulièrement organisés. Pour tout cela, et aussi pour sa beauté architecturale, le Val-de-Grâce historique constitue l’irremplaçable image de marque du Service de santé des armées, parfaitement identifiée par les autorités politiques et militaires, par nos partenaires du monde universitaire ou de la santé et par l’opinion publique, en France comme à l’étranger. Une nouvelle ambition est prévue pour le site. Il pourrait accueillir, dans le cadre de la nouvelle gouvernance (Balard), de nouvelles entités dans les locaux conventuels : direction de l’enseignement, direction de la recherche et direction de l’offre de soins ainsi qu’une structure « ressources humaines » dédiée à l’accompagnement des restructurations du SSA. Il restera ce qu’il est depuis plus de deux siècles, le symbole de l’excellence et de la notoriété du service de santé des armées et demeurera le cœur historique du SSA, le lieu de rencontre et de cohésion de son personnel.
© SSA
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La prise en considération du personnel est un impératif dans la conduite de ce projet. Le modèle « SSA 2020 » ne peut se faire sans la prise en
considération des femmes et des hommes qui
font vivre ses établissements et qui constituent le ciment de la dynamique globale. La question de l’accompagnement du personnel doit se décliner au cas par cas avec la plus grande attention. L’ensemble du personnel bénéficiera du
plan d’accompagnement des restructurations
(PAR), déclenché par l’inscription des trois établissements sur l’arrêté 2015. De plus, le SSA renforcera ce dispositif réglementaire par la création d’une structure dédiée, localisée sur le site du Val-de-Grâce. Celle-ci garantira un traitement personnalisé de la situation de chaque agent, pour lequel toutes les mesures possibles seront examinées afin que ses droits soient préservés.
0VWFSUVSFWFSTMBTBOUÏQVCMJRVF signature d’un accord cadre avec l’AP-HP
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L’ objectif de cet accord cadre est d’assurer un niveau d’activités chirurgicales et médicales suffisant au maintien des compétences des praticiens de la plateforme hospitalière militaire Ile-de-France pour répondre aux enjeux opérationnels de la prise en charge des malades et blessés en opérations. Cet accord ouvre aux équipes de l’AP-HP et du SSA la possibilité d’accéder aux plateaux de haute technicité présents dans les deux structures. Il permet également de faire bénéficier du soutien de l’AP-HP la recherche clinique, effectuée au sein des hôpitaux militaires Bégin et Percy. Il crée les conditions d’un exercice partagé du personnel des deux entités entre hôpitaux du SSA et ceux de l’AP-HP, pour favoriser une optimisation des activités des réservistes opérationnels du SSA exerçant au sein de l’AP-HP, en projection ou en soutien des hôpitaux militaires. Les disciplines à caractère opérationnel justifieront la création d’équipes mixtes civilo-militaires et d’une communauté médicale sur deux sites.
“Au-delà de la plateforme parisienne, je suis avec la plus grande attention le
devenir de l’ensemble des hôpitaux militaires. Je crois à ce sujet que nous pouvons envisager le même type d’accord pour la plateforme de la région PACA, qui regroupe les hôpitaux de Sainte-Anne à
Toulon et de Laveran à Marseille.
Pour les hôpitaux hors plateforme (Metz,
Brest, Lyon et Bordeaux), je suis avec la même attention les démarches qui sont en cours pour parvenir à des partenariats semblables. „
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense,
lors de la signature de l’accord cadre entre le SSA et l’AP-HP le 16 octobre dernier.
ECPA-D
Cet accord a été signé à l’Hôtel de Brienne, en présence du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, par le Directeur central du Service de santé des armées, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, le Directeur général de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, et le Directeur de l’ARS IDF, Claude Evin.
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Pourquoi le SSA se restructure t-il ?
Depuis sa création en 1708, le SSA a toujours rempli sa mission de soutien des forces en opérations et ce, souvent dans des conditions extrêmement difficiles. Aujourd’hui encore, le personnel du SSA est engagé, avec nos forces, sur tous les théâtres d’opérations extérieures. Ses compétences, son courage et son dévouement son reconnus et salués par toutes les autorités civiles et militaires.
Les évolutions, particulièrement fortes ces 20 dernières années, du contexte géostratégique et des contrats opérationnels des Armées, comme celles tout aussi majeures qui touchent le monde de la Santé en France, ont fait peser sur le SSA une double contrainte
qui lui a imposé de s’adapter en per
manence. Cependant, et malgré l’importance des mesures déjà prises, les très fortes pressions liées aux évolutions qui s’exercent sur lui pourraient compromettre à terme la qualité du service rendu aux Armées et donc impacter directement la capacité
d’engagement opérationnel des forces
dans leurs missions de défense et de sécurité nationale.
© DiCoD Menacé aujourd’hui dans son efficacité technique comme dans sa performance économique mais bénéficiant toujours d’une notoriété certaine renforcée par les conflits actuels, il doit d’urgence se réformer et ne pas le faire seul.
Aujourd’hui sous forte tension, le Service
doit changer, tout en restant fidèle à
son identité et à ses valeurs. Pour cela, il doit faire autrement pour continuer à remplir sa mission au profit des armées avec la même efficacité.
Centré sur l’opérationnel, ce modèle doit être conforme aux ambitions stratégiques de la France, particulièrement en ce qui concerne la capacité de nos armées à entrer en premier sur un théâtre d’opération et à s’adapter à la multiplicité des formes d’engagements auxquels elles peuvent être confrontées.
Comment ont été décidées ces restructurations ?
Nous avons pendant plus d’une année travaillé à un nouveau projet médical pour l’HIA du Val-de-Grâce, en étroite concertation avec l’ARS Ile-de-France et l’AP-HP. Ces travaux ont été attentivement suivis par le cabinet du ministre de la Défense. Plusieurs hypothèses ont été élaborées parmi lesquelles un nouveau projet reposant sur une offre de soins qui faisait une large place à la réhabilitation des blessés, et sur un partenariat fort avec l’hôpital Cochin, voisin immédiat de l’hôpital du Val-de-Grâce. Cependant, ce projet ne s’inscrivait ni dans la politique régionale de santé, ni dans le plan stratégique de l’AP-HP. Par ailleurs, il ne permettait pas au service de santé des armées de garantir un fonctionnement optimal de sa plateforme hospitalière militaire d’Ile-de-France, dont les moyens seraient restés dispersés sur trois sites.
Ainsi, investir 180 millions d’euros dans un hôpital dont le projet médical ne répond qu’en partie aux besoins des armées ou à ceux de son territoire de santé, au risque de compromettre la sécurisation des deux autres HIA plus récents, mieux implantés et plus adaptés au soutien des forces, s’avèrerait à terme un choix très risqué que le ministère de la Défense n’a pas pu se permettre de prendre.
Retrouvez le dossier thématique et la vidéo du discours du DC prononcé le 15 octobre au Val de Grâce devant les chefs d’établissements d’Île de France sur intrasan : www.intrasan.gouv.fr