L'Hebdo du Vendredi Châlons 566 by Kilkoa

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Soutien à Christian Lantenois

p. 2

Palc et Furies

Prêts pour le grand saut !

Retrouvez notre dossier p. 10 à17

SANTÉ

Le cannabis , vu par les députés p. 4 EVÉNEMENTIEL

Le Capitole s’active malgré la crise p. 5 SOCIAL

Les conducteurs de bus veulent être augmentés p. 7 EXPOSITION

Depuis des mois, Le Palc, labellisé Pôle national cirque, et Furies font des pieds et des mains pour accueillir les artistes en résidence tout en préparant leur saison culturelle. Plus d'une cinquantaine de spectacles et expériences hors du temps sont programmés d'ici à l'été. Avec l'espoir de pouvoir les partager en public. p. 6

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Trois-Fontaines en dessin, en poésie et en musique p. 7

Humeurs ÉDITO

Crier à la justice « J’admire beaucoup les Français : leur raffinement, leur cinéma et leur volonté de traduire en justice leurs anciens présidents. » Prononcée par l’animateur et satiriste étasunien Stephen Colbert, cette petite phrase montre une nouvelle facette de ce que l’on nomme parfois négativement l’exception française. Après Jacques Chirac, condamné avec sursis en 2011, voilà que Nicolas Sarkozy est devenu le premier président à écoper d’une peine de prison ferme sous la Ve République. Condamné pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « Paul Bismuth », l’ancien chef d’État a assuré qu’il ferait appel. Heureusement pour M. Sarkozy, celui-ci peut compter sur de puissants relais pour assurer sa défense dans l’opinion publique. D'abord, sur notre ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui lui a apporté « son soutien amical », reconnaissant envers celui qui a accompagné son ascension politique. Puis, deux jours après, sur TF1, dont il était l'invité spécial au JT de 20 heures. Une chaîne qui se trouve être, et c'est un heureux hasard, celle de Martin Bouygues, témoin de mariage et parrain du fils de Nicolas Sarkozy. Avoir des amis, ça aide… Quelques heures plus tôt, LCI, autre chaîne du groupe Groupe TF1, donnait la parole à Carlos Ghosn, ancien président de l’alliance Renault-Nissan, fugitif international et inscrit sur la « liste rouge » d’Interpol. Quelques jours plus tôt, sur C8, propriété d’un autre milliardaire, en l’occurrence Vincent Bolloré, c’est Isabelle Balkany qui s’épanchait sur sa condamnation à 3 ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale. Troublant traitement que celui réservé à cette délinquance en col blanc. Il y a là un drôle de contraste entre ces discours qui, d’un côté exigent la plus grande fermeté contre la délinquance, comme celle qui s’est abattue avec sauvagerie sur notre confrère Christian Lantenois (lire ci-contre) – et ils sont fondés et légitimes – et d’un autre réclament à outrance la présomption d’innocence envers et contre tous les faits, voire crient à la cabale judiciaire lorsque celle-ci juge les puissants. Mercredi, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, présentait sa réforme destinée à « restaurer la confiance des Français en la justice ». À lui de prouver que nous avons fait du chemin depuis 1678, lorsque La Fontaine écrivait, dans « les Animaux malades de la Peste » : « Selon que vous serez puissant ou misérable ; Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Soutien à Christian Lantenois, le photographe de l'Union Samedi 27 février, un photographe du journal l’Union, Christian Lantenois, a été violemment agressé par un groupe de jeunes dans le quartier Croix-Rouge de Reims, alors qu’il s’était rendu sur place après avoir été averti que des affrontements se préparaient. Les caméras de vidéosurveillance ont permis au procureur de la République de connaître précisément le déroulé des faits, qu’il a exposés, mercredi, lors d’une conférence de presse. Un individu a frappé le reporter à la tête avec son appareil photo, avant qu’un second ne lui assène des coups de bâtons. Le premier auteur présumé des violences, un homme de 21 ans, a été mis en examen pour tentative de meurtre aggravé et placé en détention provisoire. Les policiers de la © DR sûreté départementale cherchent à identifier les autres auteurs. Christian Lantenois, lui, a été placé dans le coma artificiel au CHU de Reims et son pronostic vital est toujours sérieusement engagé. Embauché par le quotidien local en 1993, Christian Lantenois est sans doute l’un des journalistes les plus connus du territoire. Régulièrement présent autour des terrains de sport de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes, il ne manque quasiment aucun match du Stade de Reims, mais couvre aussi le reste de l’actualité locale. Acharné de travail, imposant de par sa stature et son autorité, il est également connu pour sa bonhomie et sa gentillesse avec ses confrères, qu'ils soient issus de la rédaction de l’Union ou non. Ce grand professionnel a déjà, à maintes reprises, proposé ses photos aux journalistes de l’Hebdo du vendredi, lorsqu'il couvrait un événement auquel nous ne pouvions nous rendre. L'Hebdo du vendredi apporte son soutien à Christian Lantenois, sa famille et l'ensemble de la rédaction de l'Union. Nous espérons le revoir rapidement sur pied, voire aux abords de la pelouse du stade Auguste-Delaune, son terrain de jeu préféré.

Fini le champagne sur les podiums de F1 !

Opération chocolats pour les sœurs de l'abbaye

Il y aura encore des douches de bulles sur les podiums de Formule 1, mais elles ne se prendront plus au champagne ! Le promoteur de la discipline reine du sport automobile a annoncé, mardi 2 mars, avoir passé un © Formula 1 accord avec la société italienne de vin pétillant Ferrari Trento (au nom prédestiné pour la F1...) afin que ses bulles deviennent la boisson officielle des podiums, pendant les trois prochaines années. Imaginé il y a près de 120 ans dans le Trentin, au sud des Alpes italiennes, c’est un vin mousseux réputé qui va remplacer le champagne Moët & Chandon. La marque du groupe LVMH, présente depuis juillet dernier en remplacement du champagne Carbon qui aspergeait les podiums depuis 2017, n’aura donc fait qu’un retour de courte durée.

Les sœurs de l'abbaye de Val-d'Igny, située à Arcis-le-Ponsart, voient leur situation économique compliquée par l'épidémie de Covid. En effet, les ventes de chocolat et autres douceurs, dont les célèbres bouchons d’Igny, qu'elles produisent sur place depuis 70 ans, se sont écroulées. Pour tenter de redresser la barre, elle lance leur « Opération chocolats de Pâques », via leur site internet https://divinebox.fr/igny/. Leur objectif est de vendre 200 kg de chocolat d’ici dimanche 7 mars à minuit ! Et pour en savoir plus sur cette communauté religieuse, rendez-vous sur www.lhebdoduvendredi.com pour y lire l'article que nous leur avions consacré il y a deux ans, intitulé « Spiritualité, chocolat et bric-à-brac ! ». © www.divinebox.fr

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Santé

Les députés se penchent sur le cannabis Depuis un an, une mission d’information composée de 33 députés explore les enjeux liés aux différents usages du cannabis. La députée de la Marne Aina Kuric a récemment animé une table ronde sur ce sujet qui pourrait bien évoluer prochainement. Le cannabis thérapeutique À la suite de longs travaux menés au sein de l’Agence nationale de sécurité du médicament, une expérimentation sur le cannabis thérapeutique a débuté il y a 2 ans et c’est sur ce premier axe que la mission parlementaire a décidé de travailler. Après avoir auditionné l’ensemble des acteurs (médecins, chercheurs, patients, agriculteurs, administrations...), le rapport qu'elle a établi est globalement positif. Il encourage à « la pérennisation du dispositif, pour sécuriser les patients et permettre le développement d’une filière française du cannabis thérapeutique. » Un avis partagé par la députée de la Marne, Aina Kuric : « Il faut pérenniser et élargir l’usage du cannabis thérapeutique et développer une filière 100 % française qui permettrait de garantir un niveau de qualité, estime l’élue. La filière chanvre se développe en France, elle est déjà lucrative et intéressante, cela peut donner des opportunités économiques à nos agriculteurs. »

Cour de justice de l’Union européenne, qui a jugé illégale l’interdiction de la commercialisation du CBD. La mission d’information appelle donc « à une profonde remise en cause de la réglementation, jusque-là excessivement restrictive, appliquée en France », tout en recommandant le déploiement d’un dispositif d’information, d’évaluation et de contrôle destiné à rassurer le consommateur.

La députée de la Marne plaide pour un débat dépassionné autour du cannabis. © l'Hebdo du Vendredi

Le cannabis bien-être Deuxième sujet sur lequel se sont penchés les députés, le cannabis dit « bien-être », soit l’usage du cannabidiol (ou CBD), une substance relaxante, mais dépourvue d’effet stupéfiant. Les députés ont recueilli des données issues de 27 pays, essentiellement européens, et encouragent la France a adapter sa législation. Il faut dire que notre pays a été mis au pied du mur, en novembre dernier, par la

Le cannabis récréatif Enfin, et c’est sans doute le dossier le plus clivant, le cannabis récréatif, c’est-à-dire l’ensemble de ses usages actuellement illégaux en France. Afin de mieux comprendre le sujet, une consultation citoyenne vient tout juste de se terminer, le 28 février dernier. Plus de 250 000 personnes y ont répondu et 81 % d’entre elles se disent favorables à une autorisation de la consommation et de la production de cannabis, dans un cadre régi par la loi, selon les informations de l’AFP. Et tous n’étaient pas des consommateurs puisqu’un peu plus de 30 % ont affirmé n’en avoir jamais consommé. « C’est un sujet qui touche un grand nombre de Français, car près de la moitié déclarent avoir déjà consommé du cannabis. Il y a des enjeux sanitaires, sécuritaires et économiques, explique la députée Kuric qui a tenu une visioconférence, il y a dix jours, avec environ 70 inscrits de tous horizons, pour évoquer ce sujet épineux. Tous les intervenants ont une opinion construire et argumentée. Il faut dépassionner ce débat et c’est ce à quoi s’attache cette mission parlementaire. »

Coronavirus

Simon Ksiazenicki

La fin du tout répressif ? Notre pays a beau être l’un des plus répressifs visà-vis du cannabis, dont la consommation peut théoriquement mener à la prison, les Français restent néanmoins les champions de la consommation (11 % des 15 à 64 ans en ont consommé une fois dans l’année). Face à l’inefficacité de cette politique, le maire de Reims, Arnaud Robinet (LR), a récemment réclamé une légalisation pure et simple du cannabis afin d’encadrer sa distribution et ainsi stopper le trafic. De son côté, la députée Aina Kuric est moins catégorique. « Je ne suis pas pour une légalisation du cannabis en l’état, mais nous devons y réfléchir. Actuellement, la politique de répression est inefficace et inapplicable alors qu'il faut un message de prévention et d’accompagnement. Si on envisage une légalisation, il faudra qu’elle soit encadrée, comme avec le tabac ou l’alcool. »

EN BREF

La Marne toujours sous le seuil d'alerte

Carrefour offre des protections périodiques aux étudiantes

lors que les compteurs de la pandémie de Covid-19 explosent dans certains territoires français, entraînant la mise en place de mesures ciblées, notamment dans les agglomérations niçoises et dunkerquoises, reconfinées les week-ends, le département de la Marne demeure sous le seuil d'alerte épidémique. Le taux d'incidence (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants), orienté à la hausse depuis une quinzaine de jours, s'établit à 174,5, selon l'Agence régionale de santé Grand Est (données publiées mercredi 3 mars) . C'est près de 30 points de plus qu'il y a 15 jours (146,5). Ce taux d'incidence est de 184,8 dans le Grand Est et de 222,5 au niveau national. Concernant les hospitalisations, elles restent stables dans la Marne avec À l'image ici du parc Léo‐Lagrange de Reims, mercredi, les Marnais 284 personnes atteintes de la Covid-19 soignées peuvent continuer de prendre l'air les week‐ends. dans les établissements de santé du département, dont 20 en réanimation. Reste que l'épidémie est loin d'être sous contrôle. Parmi la vingtaine de départements placés sous surveillance, trois sont d'ailleurs limitrophes à la Marne : l'Aisne (taux d'incidence 258,3), l'Aube (256,9) et la Seine-et-Marne (349,18). Quant à la vaccination, la couverture (nombre de personnes ayant reçu au moins une dose pour 100 habitants) demeure faible. Elle est de 5,3 % sur l'ensemble du Grand Est et de seulement 4,5 % dans la Marne, si bien que le département est, en la matière, le plus mauvais élève de toute la région en compagnie de la Meuse. Au 2 mars, dans la Marne, sur une population de 563 823 habitants, seuls 25 521 ont bénéficié d’au moins une dose de vaccin.Quant à la vaccination, la couverture (nombre de personnes ayant reçu au moins une dose pour 100 habitants) demeure faible. Elle est de 5,3 % sur l'ensemble du Grand Est et de seulement 4,5 % dans la Marne, si bien que le département est, en la matière, le plus mauvais élève de toute la région en compagnie de la Meuse. Au 2 mars, dans la Marne, sur une population de 563 823 habitants, seuls 25 521 ont bénéficié d’au moins une dose de vaccin.

4 Infos : www.grand-est.ars.sante.fr

Le rapport sur le cannabis récréatif, le plus attendu, sera rendu fin mars et l'objectif de la mission est déjà fixé : dresser le bilan des politiques publiques menées en matière de prévention et de répression, étudier les expériences étrangères de légalisation ou de dépénalisation et contribuer à une réflexion sur une éventuelle évolution de la loi française.

J.D

Le 24 février dernier, le centre commercial Carrefour Tinqueux a organisé une distribution de produits alimentaires et d’hygiène en faveur des étudiants. Cette belle initiative trouve aujourd'hui un prolongement à travers un dispositif mis en place cette fois au niveau national et spécifiquement pour les étudiantes. Depuis le 2 mars et jusqu’au 31 août, celles-ci peuvent en effet bénéficier d’un paquet gratuit par mois de tampons ou de serviettes hygiéniques de marque Carrefour dans tous les hypermarchés de l'enseigne (liste complète à retrouver sur carrefour.fr). Afin que cette offre, limitée à 400 000 kits, puisse profiter au plus grand nombre, elle est limitée à un produit par mois sur présentation de la carte étudiante et de la carte de fidélité lors du passage en caisse.

La CCI Marne renouvelle son Club des experts Afin de renforcer son offre de services sur les accompagnements en matière de conseil et de formation à destination des entreprises, la CCI Marne en Champagne renouvelle son Club des Experts. Ce Club vise à mettre à disposition des entreprises du département et de tous secteurs d’activité (commerce, industrie et services) une sélection qualitative de consultants afin de les accompagner dans leurs projets et leurs problématiques. Sont ainsi recherchées des entreprises dont les consultants sont en capacité d’intervenir sur trois champs d’activité au maximum, parmi les cinq grandes familles suivantes : direction, RH, développement commercial, production et numérique. Retrait du dossier de consultation et transmission des candidatures par mail à l’adresse e.leonard@marne.cci.fr. La date limite de réception des candidatures est fixée au vendredi 12 mars, à 12 h.

Hysplex fait un don pour les arbres La plate-forme de cours de sport en ligne Hysplex, imaginée par le Sparnacien Amaury Brisson (lire l'Hebdo du vendredi 15 janvier), a permis de collecter un premier don en faveur de l'environnement grâce aux abonnements de ses adhérents. Une somme de 36 euros est ainsi reversée à l'association Reforest'Action. Cette petite pierre servira un grand projet : la plantation de 12 000 arbres pour restaurer une forêt dégradée dans la Montagne de Reims.

Marne

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Evénementiel

Même sans public, le Capitole ne chôme pas Fermé au grand public, le Capitole continue d'oeuvrer pour s'adapter au contexte sanitaire, jongler entre les reports de spectacles ou salons et renseigner les organisateurs de futurs événements. En mars et avril, douze concours de la fonction publique s'y dérouleront.

vons pas encore s'il aura lieu. Pour autant, on doit se tenir prêt à repartir dès qu'on aura le feu vert. Notre réactivité est mise à rude épreuve, mais on a besoin d'avancer et d'anticiper. » D'autres pistes sont à l'étude pour l'année 2022, notamment un salon de l'érotisme.

Sonia Legendre

Châlons, l'équipe du Capitole en Champagne réunit en temps normal quatre personnes à temps plus que plein. Et même en l'absence de spectacles, concerts, salons et autres congrès d'entreprises, elles s'affairent depuis des mois pour En coulisses, l'équipe du Capitole s'affaire pour gérer les reports d'événements et préparer l'avenir. s'adapter à l'évolution des contraintes sani© l'Hebdo du Vendredi taires et préparer la suite. « Nous sommes en activité partielle, mais nous assurons nos missions et notre rôle de facilitateur paces permettant la distanciation physique, mais c'est plutôt inédit dans le contexte acauprès des organisateurs d'événements », ne peut ni ouvrir ses portes au grand public tuel. La mise sous pli en vue de l'élection confie le directeur des lieux, Yannick ni être loué pour l'heure. Des dérogations régionale pourrait elle aussi s'installer dans Robert. Entre le report des dates program- validées par les services de la préfecture lui l'un de ses halls, comme le veut la tradition. mées, les demandes de permettront toutefois « Sachant que les organisateurs s'engagent renseignements ou de Un salon de l'érotisme d'accueillir, de la mi- à respecter notre protocole sanitaire. » devis et les projets à mars à la mi-avril, Et après ? « On nous sollicite régulièrement en 2022 ? long terme, pas de quoi douze concours admi- pour des événements qui se prévoient longs'ennuyer. nistratifs de la fonc- temps à l'avance. Evidemment, on manque Au même titre que les salles des fêtes, le tion publique (collectivités territoriales, de visibilité. Prenez le Salon de l'habitat Capitole, pourtant prisé pour ses vastes es- rectorat, etc.). Ce n'est pas une première, par exemple, reporté en avril : nous ne sa-

Le Concours général agricole programmé en mai Faute de pouvoir être organisé pendant le Salon international de l'agriculture à Paris, annulé cette année, le Concours général agricole, qui vise à récompenser les meilleurs produits du terroir français, se délocalisera dans quatre villes : Angoulême, Montpellier, Tours et Châlons-en-Champagne. Plus de 1 000 jurés sont ainsi attendus au Capitole les 14 et 15 mai pour départager les lauréats et leur remettre leurs médailles. Le tout agrémenté de temps forts et d'animations thématiques portées par les acteurs agricoles régionaux et locaux. Un joli écho à la Foire de Châlons. Reste à savoir si le grand public pourra se joindre à la fête.

Développement économique

Des investissements étrangers stables dans le Grand Est

'agence gouvernementale Business France a recensé en 2020, 1 215 projets d’investissements dans l’Hexagone, un chiffre en baisse de 17 % par rapport à l’année précédente. Une diminution plutôt mesurée, car selon la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les investissements directs étrangers au niveau mondial ont chuté de moitié au cours du premier Près d'un projet étranger sur deux dans le Grand Est relève de la semestre 2020, et sur l’en- production. © DR semble de l’année, les flux mondiaux d’investissements ont baissé de 40 % environ. Ces investissements directs ont permis de maintenir ou de créer 35 000 emplois en France, ce qui serait, selon Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, « notre deuxième meilleur bilan des dix dernières années ». Dans ce contexte délicat mais néanmoins satisfaisant, la région Grand Est tire son épingle du jeu avec un nombre de projets stable et surtout une forte croissance des emplois générés. Comme en 2019, 104 projets sont ainsi recensés créant à terme 4 261 emplois, contre 3 120, soit une croissance de plus de 30 %. Parmi cette centaine de projets, une moitié concerne des investissements dans des usines déjà présentes sur le territoire et une autre de nouvelles implantations. Autre point intéressant, la confirmation de la vocation manufacturière de la région, avec 43 % des projets recensés relevant de la production contre 25 % en moyenne nationale. Globalement, le Grand Est est l'hôte de 2 150 entreprises à capitaux étrangers employant 123 000 salariés.

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Arts du cirque et de la rue

Le Palc et Furies, en perpétuel mouvement

Le festival Furies s'installera à Châlons début juin, voire mi‐septembre si le contexte sanitaire le nécessite. © l'Hebdo du Vendredi

Depuis septembre, Le Palc et Furies ont accueilli et soutenu une quinzaine de compagnies artistiques dans leurs projets de créations. Beaucoup de temps forts marqueront cette nouvelle saison culturelle, en espérant que le public soit aussi de la fête...

des artistes et techniciens, tous métiers confondus, sont rattachés à l'intermittence du spectacle. Ils ont vécu une année blanche, comme s'ils étaient malades, mis en stand-by. » D'où cette volonté impétueuse de les accueillir sur le territoire châlonnais pour leur permettre de travailler, d'avancer, d'expérimenter. « On a aussi la chance d'avoir des projets à plus long terme, qui nous portent et nous font rêver, comme la création d'un lieu dédié au cirque uries n'est pas qu'un festival, c'est à l'ancienne caserne Chanzy. » Seul bémol, aussi une saison. » La phrase est si- toutes ces pépites en gestation ou finalisées gnée Jean-Marie Songy et reflète ne peuvent pas être présentées au public, ce bien l'ADN de cette association, née en qui constitue pourtant l'aboutissement d'un 1990 à Châlons : distiller tous les arts dans processus créatif. Quelques sorties de résila rue et multiplier les rencontres avec la dences se sont organisées en coulisses, en présence des équipes population. Furies, Expérience inédite et des professionnels c'est aussi des résidences de création, dans le ciel du Verbeau du spectacle vivant. « Mais ça ne reml'événement CourtCircus au Verbeau ou encore le Théâtre des place pas l'interaction avec le public, ses Routes, qui prévoit d'essaimer une ving- réactions, les émotions qu'il peut partager taine de spectacles aux quatre coins de la avec les artistes. » Si les perspectives des Marne. Et même en ces temps tourmentés, retrouvailles s'avèrent encore lointaines Furies continue ses missions. Tout comme pour l'heure, Furies et Le Palc se tiennent Le Palc, labellisé Pôle national cirque et prêts. « On diffuse nos programmes, on essoutien inconditionnel pour les artistes, qui saie de donner des repères aux gens. » Tout proposera plus d'une quinzaine de rendez- en reportant les dates au fil de l'eau et en vous d'ici à l'été. « Certaines compagnies poursuivant les projets de médiation cultun'ont pas joué depuis un an, alerte Jean- relle auprès des scolaires. Marie Songy, directeur artistique des deux Espérés en février, Les 400 Coups pourstructures. N'oublions pas qu'environ 80 % raient revenir en mai, sans doute dans un

format allégé. « Avec a minima le spectacle 1er au 5 juin. Et comme l'an passé, les ord'Elodie Doñaque et les ateliers parents- ganisateurs ont concocté un plan B pour le enfants. » Court-Circus est attendu à partir décaler à la mi-septembre si besoin. « Sadu 14 avril et promet de métamorphoser le chant que ce créneau sera plus difficile Verbeau, grâce à la compagnie Gratte Ciel. pour les artistes car il y a déjà beaucoup de On se souvient évidemment de « Place des choses reportées en septembre », précise Anges », la création hors norme qui a clô- Jean-Marie Songy. Quinze compagnies sont turé le 30e festival Furies, mais c'est sur un pressenties pour juin, parmi lesquelles tout autre concept baptisé « La Grande Cirque Rouages et Le Plus Petit Cirque du Expé » qu'oeuvrent ces artistes aériens. Dix Monde, déjà éprouvées par l'impossibilité jours durant, le quartier vibrera au rythme de se produire à cause de l'épidémie. de grandes tyroliennes, d'escapades circas- « L'exercice délicat pour nous, c'est de ne pas restreindre l'accès des siennes dans les arbres et spectateurs à l'espace pud'initiations à la slackline, Un plan B pour blic. On travaille sur le une discipline proche de le festival Furies même schéma et les mêmes l'art funambule mais pratiquée sur une sangle non stajauges que l'an passé et bilisée. Point d'orgue de ce mini-festival : pour l'instant, on ne prévoit pas de grandes la construction d'un nid géant à base de tis- déambulations dans la ville. » La formule sus et autres matériaux récupérés chez l'ha- a fait ses preuves en 2020, malgré la fermebitant. « Court-Circus s'inscrit dans un ture anticipée du village Furies au grand esprit d'éducation populaire, avec des ren- Jard suite à des regroupements jugés trop contres, de la recherche, du partage. Il importants et propices aux débordements. aura lieu et on essaiera de maintenir les « Il est peu probable qu'on le maintienne rendez-vous publics. On fait le maximum cette année si l'événement se déroule en pour cela. Les gens admireront tout ce tra- juin. Nous ne sommes pas là pour faire la vail soit depuis leurs balcons, soit à l'air police. On gardera un lieu d'accueil, mais libre, par petits groupes et en respectant les sans soirées festives. Ce qui compte, c'est gestes barrières. » Il faudra patienter de préserver les spectacles. » jusqu'à début avril pour en savoir plus sur Un sacerdoce. la façon dont sera associé le public. Ces incertitudes planent également sur le Sonia Legendre festival Furies, 32e du nom, programmé du

Châlons

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Social

Patrimoine

Négociations serrées avec La passerelle du grand Jard les conducteurs de Sitacbus entame sa cure de jouvence es négociations annuelles obligatoires ont débuté ce 1er mars au Sitac (Service intercommunal des transports de l'agglomération châlonnaise) mais se heurtent déjà à la fronde de la CGT. En cause : le refus d'augmenter les salaires des conducteurs de bus annoncé par la direction. « On avait obtenu 1,26 % l'an passé, on demande 0,99 % cette année, détaille La direction du Sitac refuse d'augmenter les conducteurs de bus Yohann Boniface, délégué cette année et évoque la crise pour justifier sa position. © l'Hebdo syndical CGT. Les responsa- du Vendredi bles se cachent derrière la crise. Ils n'ont pas fait de profit, mais ils ont des réserves. » Une affirmation que réfute Carole Babel, directrice du réseau. « Nous déplorons plus de 500 000 euros de pertes en 2020. Le nombre de voyageurs a diminué de 40 % quand notre production ne baisse que de 16 %, car les gens ont toujours besoin de se déplacer. » Et l'année 2021 ne démarre pas fort. Sur le seul mois de janvier, les recettes reculent de 26 %. Sachant néanmoins que Châlons Agglo peut accorder une subvention d'équilibre au groupe Keolis dans le cadre de la délégation de service public qu'elle lui confie. Le syndicat dénonce également le deal suggéré aux salariés. « Nous augmenter de 1 % à condition de nous enlever deux jours de congés payés. Pas question de faire une croix sur nos acquis sociaux ! » Là encore, la directrice nuance. « Ce n'est pas tout à fait ce que je leur ai dit. J'ai indiqué que s'ils souhaitaient vraiment une augmentation sur le point, ils devaient savoir qu'un jour de congé vaut 0,45 % du salaire. Je leur propose aussi d'autres alternatives, comme la révision de l'accord d'intéressement ou la création d'un compte épargne-temps. » Une nouvelle réunion se tiendra fin mars. Les conducteurs n'excluent pas de faire valoir leur droit de grève s'ils ne trouvent pas de terrain d'entente.

Sonia Legendre

Exposition

Voyages poétiques au cœur de Trois-Fontaines

Sonia Legendre

Web-série

Lorànt Deutsch raconte Châlons sur YouTube

eur amitié est née il y a plus de trente ans et donne aujourd'hui naissance à une exposition consacrée à l'abbaye de Trois-Fontaines. Respectivement poète et dessinateur, Eric Guerre et Pierre Le Gallo sont aussi des passionnés de musique et de patrimoine. Avec une particularité, celle d'imprégner leurs œuvres des émotions ressenties à un instant T. « L'idée, c'est d'inviter les visiteurs à se promener dans nos univers et dans l'abbaye, explique Pierre Le Pierre Le Gallo et Eric Guerre dévoilent pour la première fois Gallo, par ailleurs scénographe leur collaboration artistique autour de l'abbaye de Trois‐Fon‐ aux musées de Châlons. Les textes taines. © l'Hebdo du Vendredi d'Eric sont d'une puissance rare. Ils donnent à lire, mais aussi à observer et à voyager. » Et ils accompagnent à la perfection le travail de Pierre, la subtilité de ses traits, les passerelles qu'il (re)crée entre les ombres, les lumières et les atmosphères. Mieux, leurs univers se répondent et se subliment, tout en offrant d'autres perspectives sur cette pépite cistercienne fondée en 1118. « J'ai tout de suite été fasciné par son romantisme, le poids de son passé, le contraste entre son aspect extérieur délabré et sa beauté intérieure, etc. » Dès lors, il couche sur le papier de nombreuses représentations de l'édifice. « A l'époque, Eric avait écrit plusieurs poèmes en s'en inspirant. Je les ai gardés précieusement. Nous nous sommes perdus de vue puis retrouvés en septembre. » Le duo peaufine alors les textes et orchestre une scénographie agrémentée de projections vidéo et d'extraits musicaux. Inédite, cette œuvre à quatre mains adresse aussi un joli clin d'oeil au Mois de la poésie. Vivante, sinon rien.

S.L 4 « Trois-Fontaines de Pierre et de Guerre », jusqu'au 21 mars à la bibliothèque Pompidou de Châlons. Visites guidées avec les artistes samedis 6 et 20 mars, projections vidéo dimanches 7 et 21 mars (réservations obligatoires au 03 26 26 94 26 ou sur bm.chalonsenchampagne.fr).

eudi dernier, sous les regards curieux de nombreux Châlonnais(es), la passerelle du grand Jard s'est élevée à une vingtaine de mètres dans les airs, portée par les chaînes et la grue des entreprises Dumanois, Guillouart Levage et Ouvrages d'art de l'Est. Un moment historique pour le patrimoine local, puisque cette structure de cinq tonnes L'ouvrage de cinq tonnes s'est élevé à une vingtaine de mètres de hauteur n'avait pas été dépla- avant d'être installé au sol pour sa rénovation. © l'Hebdo du Vendredi cée depuis sa construction en 1888. Sur place, neuf salariés ont assuré la dépose puis l'installation au sol de la passerelle. Et jusqu'au 21 mai, sa rénovation s'opérera in situ, permettant aux passants d'en suivre chaque jour l'évolution. L'ouvrage sera d'abord sablé, repeint et renforcé grâce à un nouveau plancher en bois, avant le réaménagement des berges et la pose d'un parement en pierres. La mairie de Châlons consacre plus de 350 000 euros à ce chantier, dont 30 000 pour la mise en lumière de la passerelle. Une cure de jouvence bien méritée.

e comédien et écrivain Lorànt Deutsch a consacré un épisode de sa web-série « A toute berzingue ! » à Châlons. Après deux tournages in situ pour filmer avec son équipe les pépites locales, de l'Antiquité à nos jours, l'épisode est accessible depuis la chaîne YouTube de l'émission et propose de découvrir, en huit minutes chrono, l'histoire de cette L'acteur Lorànt Deutsch et le producteur Emmanuel Sokol sont ville. Objectif : atteindre les venus deux fois à Châlons pour tourner l'émission « A toute 90 000 vues, sachant que le berzingue ! ». © l'Hebdo du Vendredi focus sur Reims, diffusé en septembre dernier, en a recueilli 87 000.

4 www.youtube.com/watch?v=bHY1WXt9xQs Infos : chaîne YouTube « A toute berzingue ! Lorànt Deutsch ».

EN BREF Jeux d'échecs au féminin En lien avec la Journée internationale des droits des femmes, l'Echiquier châlonnais propose une semaine « au féminin » du 8 au 12 mars. Avec, au programme, plusieurs événements en ligne destinés à valoriser la place des femmes dans le monde des échecs : une conférence sur cette pratique sportive et son évolution depuis la série Netflix « Le jeu de la dame » (lundi 8 mars à 19 h 30), des parties simultanées avec les championnes de France et de Moldavie (les 9 et 12 mars à 19 h 30), des cours particuliers de 30 minutes et un tournoi gratuit 100 % féminin (mercredi 10 mars), etc. Une autre façon de découvrir le club, donc, qui ne compte aujourd'hui que 20 % de femmes parmi ses licenciés. Infos et inscriptions : 07 86 15 40 27, chalons-tournois@orange.fr.

Epernay

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Patrimoine

Le musée d'Épernay attend son heure Suspendue à l'autorisation d'ouverture des lieux culturels, l'équipe du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale ne chôme pas. En plus de missions de l'ombre, celle-ci s'attache à faire de cette longue attente une grande répétition générale.

travail mené dans la continuité de 2020. » Les équipes travaillent également sur la réalisation d’un centre de documentation ouvert à tous, au sein du château Perrier, dans lequel le public pourrait consulter des milliers d’ouvrages et de documents archéologiques uniques. Dans cette période troublée, l'adjointe en charge des affaires culturelles préfère faire contre mauvaise fortune bon cœur : « Ce genre d’établissement a toujours besoin d’une période de rodage nécessaire et nous sommes persuadés que quand on pourra ouvrir, l’outil sera encore plus performant que s’il avait ouvert au début de l’année. » Le verre est à moitié plein !

ans la crise sanitaire, le musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay aurait sans doute ouvert en novembre dernier. Las ! Depuis quelques semaines, les articles et les prises de parole se multiplient sur d’hypothétiques dates d’ouverture, sans cesse repoussées. Malgré ce contretemps, le château Perrier est loin d’être en sommeil. « Un musée ne dort jamais, même sans public ! », assure Laure Ménétrier, la directrice du musée d’Épernay. « Il y a différents types de missions dans un musée, détaille Sophie Herscher-Bousseau, l’élue en charge de la culture. La conservation, la restauration, la valorisation des collections... C’est un travail permanent qui n’est pas uniquement lié à l’accueil du public. » En attendant que celui-ci soit autorisé à franchir les grilles du château Perrier, la trentaine de personnes recrutées pour le bon fonctionnement du musée s’affairent. Découverte des collections et des outils de méditation et d’animation, formation aux visites guidées, au protocole sanitaire (lire par ailleurs) et

Simon Ksiazenicki Un protocole sanitaire déjà bien avancé Sans la crise sanitaire, le château Perrier aurait ouvert ses grilles en novembre dernier. © l'Hebdo du Vendredi

au logiciel de billetterie, mise en place de la boutique du musée… Le travail ne manque pas ! Crise sanitaire oblige, plusieurs salariés, recrutés à l’origine pour l’accueil des visiteurs, ont été mobilisés par la ville d’Épernay pour intégrer la campagne de vaccination qui a débuté en janvier. Concernant l'entretien, celui des locaux est réalisé quotidiennement par une société privée tandis que celui des vitrines est assuré par le personnel scientifique, formé à la manipulation.

MOBILISÉS POUR NOS 339 000 CLIENTS PROS ET ENTREPRISES

En parallèle, cette période de fermeture forcée permet aussi de travailler sur d’autres projets. « Nous menons un très gros travail pour optimiser le conditionnement et le stockage des œuvres qui ne se trouvent pas au château Perrier, mais dans la réserve externalisée », explique la directrice. En effet, sur les 100 000 pièces qui composent la collection du musée d’Épernay, environ 2 500 sont exposées au public. Le reste est conservé dans un lieu dédié, à la sortie de la ville. « On poursuit le

S’il est encore impossible de savoir quand le musée d’Épernay ouvrira ses portes au public, les équipes réfléchissent depuis longtemps à la mise en place d’un protocole sanitaire. « En mai, après le premier confinement, nous avions déjà travaillé dessus avec l’État, en observant ce qui se faisait dans les autres musées », détaille la directrice, Laure Ménétrier. Jauge, réservation, sens de circulation, gels, masques… Des mesures « classiques » accompagneront d’autres, plus originales. « Certains dispositifs interactifs seront neutralisés mais nous travaillons pour pouvoir en conserver d'autres. Les écrans tactiles, par exemple, seront équipés de films virucides. »

Reims

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Pollution de l'air

Des habitants du Grand Reims invités à tester l'air qu'ils respirent

lors que la ville de Reims et la communauté urbaine ont annoncé, il y a deux semaines, la mise en place d'une ZFEm (zone à faibles émissions mobilité), à partir de septembre prochain (Cf article « A Reims, les véhicules les plus polluants privés de centreville dès la rentrée 2021 », à lire sur www.lhebdoduvendredi.com), Atmo, l'agence de surveillance de la qualité de l'air en Grand Est, va lancer une expérience grâce à l'aide des habitants du Grand Reims. À partir du 12 mars, 21 citoyens, tous volontaires, vont pouvoir tester l'air qu'ils respirent, notamment lors de leurs déplacements, grâce à des microcapteurs de mesure de la qualité de l'air. Réalisée dans le cadre du plan de protection de l'atmosphère du territoire, établi en raison du dépassement d'une valeur réglementaire de qualité de l'air, cette action a pour objectif premier de sensibiliser les habitants aux enjeux de la qualité de l'air, « en rendant visible la pollution ». L'expérience doit durer trois semaines. Durant cette période, les microcapteurs vont permettre à leurs utilisateurs de mieux comprendre ce qui fait varier la qualité de l'air et d'adopter les bons gestes pour se prémunir d'une exposition à un air dégradé, chez soi comme en dehors. Ces microcapteurs, des modèles AirBeam2, mesurent

Les citoyens vont pouvoir tester l'air qu'ils respirent grâce à des microcapteurs de mesure de la qualité de l'air. © Atmo Grand Est

en effet les concentrations en particules fines, de taille de 1 à 10 micromètres de diamètre. Ils ont la particularité de permettre de visualiser les mesures en direct, ainsi que l'historique, via des cartes et graphiques, mais sans toutefois être aussi précis qu'une station de mesures classiques, réglementée et capable de surveiller plu-

Travaux

Des bornes automatiques rues de l'Etape et Buirette

partir du lundi 8 mars et pour une durée prévisionnelle de deux fois trois semaines, la ville de Reims va procéder à l’installation de bornes automatiques de contrôle des accès, rue Buirette et rue de l’Étape. Ces nouveaux équipements permettront de neutraliser la circulation et le stationnement, et ainsi contrôler ce lieu très fréquenté, notamment lors de festivités ou d’animations événementielles ou commerciales. À terme, en période Des bornes automatiques vont être installées rues de l'Etape et Buirette. © l'Hebdo du Vendredi d’activation des bornes, seuls les riverains et commerçants pourront accéder et stationner 15 minutes maximum dans les zones autorisées. Pour cela, deux badges (ou selon le nombre de garages ou de places de parking), seront affectés par adresse, sur présentation des justificatifs ad hoc. Les personnes ou entités concernées devront prendre rendez-vous sur le site reims.fr à la rubrique Qualité de vie et environnement ou à l’adresse stationnement-reims@reims.fr. Des autorisations ponctuelles seront délivrées, pour des interventions ou livraisons exceptionnelles. Pour des raisons de sécurité vis-à-vis des personnels d’intervention, ces travaux nécessiteront la fermeture à la circulation de la rue Buirette et de la rue de l’Étape, qui seront mises en impasse à partir de la Fontaine Subé. À noter que la circulation sera rendue le week-end. Les accès au parking Buirette depuis la rue Jeanne d’Arc et aux hôtels depuis la Fontaine Subé seront maintenus pour les véhicules légers, tout comme la desserte de la pharmacie. Le coût prévisionnel de cette opération est de 260 000 euros.

J.D

sieurs sortes de polluants simultanément. L'intérêt des microcapteurs réside donc dans la visualisation qu'il offre des variations de concentration de particules et l'impact des bons et mauvais gestes sur la qualité de l'air.

J.D

EN BREF

Bien être animal : Subway répond à L214 Suite à l'article intitulé « L214 s'attaque au poulet de Subway », paru dans notre édition du 26 février, l'enseigne de restauration rapide a tenu à réaffirmer sa position quant à l’action de l'association de défense des animaux. Elle indique : « Nous prenons le bien-être des animaux au sérieux et nous comprenons l'importance de cette question pour nos clients. Notre politique en matière de bien-être animal repose sur des normes strictes. Aujourd'hui, tous nos fournisseurs et leurs producteurs doivent se conformer aux normes européennes et appliquer les principes des cinq libertés du Farm Animal Welfare Council (FAWC), reconnu dans le monde entier. Nous évaluons régulièrement les pratiques, nouvelles et émergentes, en matière de bien-être animal aux côtés de nos fournisseurs, afin de bien comprendre l'impact sur notre réseau de franchisés et les opérations de notre chaîne d’approvisionnement. »

EN BREF Le CHU de Reims fait appel aux Petits Chaperons Rouges Appartenant au groupe Grandir, le réseau de crèches privées les Petits Chaperons Rouges, annonce l'ouverture d'un nouvel établissement à Reims, le 6 avril. Il sera situé au 2 rue Fernand Cerveaux, à proximité du CHU de Reims. Sous délégation de service public, cette crèche a pour objectif de soutenir la politique de ressources humaines de l’hôpital rémois en proposant, dixit le communiqué publié par le groupe Grandir, « un mode de garde de qualité, proche du lieu de travail et adapté aux horaires des soignants ». Sur les 90 places disponibles, pour des enfants âgés de 10 semaines à 4 ans, seuls 10 seront donc proposées aux entreprises extérieures au CHU de Reims. À noter que dans le cadre de cette ouverture prochaine, quelques postes restent à pourvoir : éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, agents spécialisés petite enfance, agents d’entretien et infirmières. Pour candidater, rendez-vous sur www.lespetitschaperonsrouges.fr

Le Grand Reims soutient toujours les loyers professionnels Le Grand Reims continue d’accompagner les entreprises fortement impactées par la crise sanitaire en prolongeant son aide aux loyers professionnels. En effet, compte tenu de la prolongation des mesures restrictives, le dispositif est étendu dans le temps. Les entreprises ont désormais un délai de trois mois à compter de la réouverture de leur établissement pour effectuer leur demande en ligne

via la plateforme dédiée sur le site du Grand Reims. À ce jour, la communauté urbaine a reçu 446 dossiers. À noter que le site du Grand Reims recense et détaille l'ensemble des dispositifs de soutien aux entreprises : Fonds de solidarité, Prêt garanti par l'État, Aide à la digitalisation des commerces, etc. Infos : grandreims.fr, rubrique « Accompagnement des entreprises ».

Complexe aqualudique : ouverture au public du bassin nordique !

En concertation avec la communauté urbaine du Grand Reims et conformément aux directives des pouvoirs publics concernant les équipements de plein air, le bassin nordique extérieur de l'UCPA Sport Station Grand Reims ouvrira à compter de ce vendredi 5 mars. Pour permettre un accès au plus grand nombre dans le respect du protocole sanitaire, des créneaux de deux heures sont proposés, au choix entre 10 h-12 h, 12 h 30-14 h 30 et 15 h-17 h, du lundi au dimanche, dans la limite de 50 nageurs par créneau. Infos et réservations : http://ucpasportstation-grand-reims.com

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11 Restauration

Garder le lien avec les apprentis, malgré tout Fermés depuis plus de quatre mois, les restaurants peuvent difficilement accueillir et former leurs apprentis. Certains, comme la Maison Souply à Châlons, gardent le lien et les associent à de nouvelles techniques grâce à la vente à emporter.

crise, même si la fermeture imposée depuis fin octobre change la donne. La formule à emporter ne nous permet pas de réaliser certains plats proposés à la carte. Mais on travaille en demi-journées et on progresse en cuisine. » Avec toutefois une sensation d'inachevé, faute de pouvoir se confronter aux retours des clients et aux traditionnels coups de feu, chers à l'équipe. « La 21 ans, Maxime Florentin suit sa réactivité, le fait de s'adapter, ça fait dernière année de Brevet profes- partie du métier, concède Fabien Sousionnel en cuisine. Un métier ply. J'accueille aussi Diego, en première qu'il a choisi par passion et qu'il ne quit- année de CAP. Certes, les jeunes ne terait pour rien au monde. Malgré le mettent pas toutes leurs compétences à contexte. « Je ne me vois pas faire autre l'épreuve. L'avantage, c'est qu'on a plus chose, confie-t-il. Nous sommes sept de temps pour la pédagogie. » L'occaapprentis dans ma prosion de peaufiner les motion et seulement trois techniques de base et Quel impact sur embauchés dans des resd'en explorer de noul'employabilité taurants qui continuent à velles, à l'instar du refroifonctionner grâce aux dissement des mets des jeunes ? plats à emporter. Pour les préparés à l'avance. Les autres, l'avenir est comapprentis ont également plètement incertain. On pense aussi aux été associés à des formations sur les difserveurs, qui ne peuvent plus du tout férents modes de conservation et la travailler. » Lui, a débuté son alternance cuisson basse température. « On doit en septembre chez Fabien Souply, maî- rester dans le coup et préserver le lien, tre restaurateur à Châlons. « C'est l'un professionnel comme social. C'est une des rares restaurants qui persistent et période très anxiogène pour tout le font évoluer leur organisation face à la monde. »

Le maître restaurateur Fabien Souply continue d'accueillir et de former ses apprentis. © Maison Souply / DR L'enquête réalisée chaque année par Alméa Formations auprès de ses anciens élèves permettra de mesurer l'impact de la crise sur l'employabilité des jeunes formés en 2020 et 2021, dans les conditions inédites qu'on connaît. « Lorsqu'ils le souhaitent, on essaie de garder nos apprentis, précise le restaurateur. Mais face au manque de perpectives, difficile d'envisager la création d'un poste aujourd'hui. Plus globalement, il n'est pas impossible que notre secteur se heurte à des démissions et des réorientations

professionnelles, vu le contexte. Peutêtre que ça offrira des opportunités aux jeunes passionnés qui arrivent sur le marché du travail. » Maxime passera ses examens en juin et aimerait ensuite entrer en BTS, toujours en alternance. « Jusqu'ici, tout va bien. Après la fin de mon contrat, ça risque d'être plus compliqué car je n'ai aucune visibilité. » Sachant qu'apprendre ce métier sans mettre la théorie en pratique est inconcevable. Gageons que l'horizon s'éclaircisse d'ici là, pour lui et pour les autres.

+ 14 % d'apprentis cuisiniers et serveurs chez Alméa Formations Au 31 décembre 2020, du CAP au Brevet professionnel, Alméa Formations 51 comptait 163 apprentis inscrits dans ses filières « cuisine » et « service en salle ». Soit une augmentation de 14 % des effectifs par rapport à 2019. Surprenant, vu les difficultés que connaissent l'hôtellerie et la restauration. « C'est peutêtre lié aux nouvelles aides de l'Etat pour encourager les entreprises à recruter en alternance, notamment les apprentis majeurs, analyse Olivier Mulpas, responsable de la communication pour la Marne. Nous ne savons pas encore si elles seront reconduites. » Et si les alternants du secteur restauration sont au chômage partiel pour la plupart, tous les cours sont maintenus en présentiel au CFA de Châlons. Sous réserve de nouvelles annonces d'ici là, les examens se dérouleront aussi en présentiel, à partir de mai. « Le restaurant d'application n'est plus ouvert au public, mais ils peuvent y cuisiner et associer d'autres apprentis aux dégustations. Nous avons réorganisé l'ensemble de nos locaux pour permettre la distanciation sociale. Nous fournissons également des masques aux élèves et les suivons individuellement pour éviter les décrochages. » Parallèlement, de sorte à anticiper un éventuel reconfinement, Alméa leur donne un accès gratuit à la plate-forme de formation en ligne « L'atelier des chefs ». « Les jurys ont fait preuve d'une certaine tolérance lors des épreuves 2020. Nous verrons ce qu'il en est cette année. »

EN BREF L'Insee enquête sur l'insertion pro des jeunes Jusqu'au 7 juillet, l'Insee invitera un panel de jeunes ayant terminé leur formation initiale à répondre à l'enquête « Eva » - comme « entrée dans la vie adulte »-, lancée en 2007. Objectif : évaluer leurs parcours et les difficultés rencontrées en matière de formation, d'accès à l'emploi ou encore de logement, pour éclairer les politiques publiques sur ces problématiques. Les répondants seront contactés en amont par mail et par courrier. Infos : insee.fr.

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12 Enseignement supérieur

Les IUT vont droit au But À la rentrée prochaine, les Instituts universitaires de technologie prépareront les étudiants à un nouveau diplôme appelé bachelor. Un cursus de 3 ans qui se veut aligné sur les standards internationaux et plus professionnalisant.

Si les IUT séduisent les étudiants, c’est qu’ils proposent des formations accessibles d'un point de vue financier et permettent souvent d’entrer dans la vie active après trois ans ou de poursuivre un master. D'autant que les domaines d'activité (lire par ailleurs) sont très variés.

haque année, les Instituts universitaires de technologie (IUT) de France accueillent plus de 120 000 étudiants. Lors de la prochaine rentrée universitaire de septembre 2021, ces 111 établissements proposeront un nouveau cursus de référence, baptisé Bachelor universitaire de technologie (But). Cette formation professionnalisante de 3 ans, ouverte auxbacheliers, s’appliquera à 23 spécialités diverses et variées (sciences, logistique, administratif, commerce, industrie…) et visera à revoir en profondeur les méthodes d’enseignement dispensées jusqu’ici dans les instituts universitaires de technologie. Principale évolution de la philosophie de ces nouveaux cursus, les étudiants seront évalués, plus seulement sur leurs connaissances, mais sur leur capacité à les utiliser

Soirée portes ouvertes virtuelles

L'IUT de Reims-Châlons-Charleville accueille 2 600 étudiants. © l'Hebdo du Vendredi dans des contextes professionnels complexes. Chaque établissement pourra ainsi adapter jusqu’à un tiers de ses heures d’enseignement à un contenu tourné vers les réalités sociales et économiques locales. Le diplôme sera également aligné sur les standards internationaux, facilitera les

échanges avec les universités étrangères et permettra de faire de l’alternance dès la première année et un séjour académique à l'étranger. L'objectif sera aussi de dispenser des programmes nationaux qui permettront d'accueillir plus de bacheliers technologiques.

Crise sanitaire oblige, l'IUT de ReimsChâlons-Charleville a été contraint d'adapter ses traditionnelles portes ouvertes. Ainsi, une soirée dédiée à l'orientation sera proposée, sous forme de visioconférences, le mardi 9 mars, de 18 h à 20 h 30. Les liens de chacun des trois stands (scolarité, formation continue et alternance et relations internationales) seront disponibles en début d'après-midi, le jour du forum, sur les différents réseaux de l'IUT. Un rendez-vous qui permettra aux participants de se renseigner sur les différentes formations et d'échanger avec des étudiants, des enseignants et des personnels de l’IUT.

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13 Emploi

ÉCOLE DE SOPHROLOGIE DU NORD EST

10 000 offres dans la sécurité pour les jeunes

e ministère de l'Intérieur a récemment lancé le plan 10 000 jeunes afin d'offrir des stages, des formations et des contrats d'apprentissage à des collégiens de 3e, des lycéens, des apprentis et des étudiants. Ces offres concernent les services de police, les casernes de gendarmerie, les unités de sécurité civile, les services des préfectures et sous-préfectures et tout service départemental qui dépend du minis- Les offres s’adressent aux jeunes, des collégiens aux étudiants. tère de l’Intérieur. Ce plan, qui © l'Hebdo du Vendredi s'étirera jusqu'à la fin de l'année scolaire 2021-2022, a vocation « à bénéficier aux jeunes confrontés aux plus grandes difficultés, notamment dans les quartiers de reconquête républicaine », a précisé le ministre Gérald Darmanin, dans un courrier adressé aux services du ministère. Pour les moins de 18 ans, 3 000 offres supplémentaires seront proposées, dont 1 800 stages pour des élèves de 3e et 1 200 stages de citoyenneté chez les cadets de la gendarmerie. Pour les 18-25 ans, plus de 7 000 nouvelles propositions seront mises en place : 4 000 stages de 6 mois pour les étudiants (BTS, DUT, licence ou master), 1 500 contrats d'apprentissage de 6 mois à 3 ans et 1 500 missions de service civique de 6 mois à 1 an. Pour postuler, les candidats sont invités à envoyer leur CV à la préfecture de la Marne (plan10000@marne.gouv.fr), qui sera ensuite chargée de revenir, dans les jours suivants, vers eux. Beauvau assure que « ce plan participe de la politique d’égalité des chances du ministère de l’Intérieur ».

Renseignements & inscription 06.18.02.01.50 /ecolesophro51@gmail.com

4 Infos : 10000jeunes-interieur.fr

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14 Économie

Les travaux publics veulent se mettre au vert Cette filière, qui représente 4 000 emplois dans la Marne et 250 000 en France, se rêve en acteur majeur de la transition écologique et de la relance économique.

tures a sonné. […] Aux pouvoirs publics de jouer leur partition en définissant un cap clair et ambitieux. » 4 Le BTP CFA Grand Est organise une journée

portes ouvertes 100 % virtuelle, le samedi 13 mars, de 10 h à 14 h. Infos et inscriptions : btpcfa-grandest.fr/jpo-2021 et cfabtp.reims@ccca-btp.fr.

es travaux publics sont presque partout. Routes, tunnels, ouvrages d’art et de génie civil, aménagements urbains, travaux énergétiques, souterrains, maritimes… La liste est longue pour ce secteur qui pesait 44,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et 250 000 emplois, dont 4 000 directs dans la Marne. La filière vient de connaître une année noire (-12,5 % de chiffre d’affaires en 2020), mais la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) s’attend à un rebond de 2 à 8 % cette année. Un regain qui ne permettra cependant pas de retrouver les niveaux d’activité d’avant la crise et c’est la raison pour laquelle cette puissante organisation professionnelle espère être un acteur majeur de la relance économique. Le plan France Relance a d'ailleurs prévu que 4 des 100 milliards promis soient rattachés directement à des travaux d’infrastructure. Mais le gouvernement affirme également que l’écologie doit être l’un des piliers de la refondation du pays et les

Le combat du gasoil non routier Les travaux publics, ce sont 44,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019. © l'Hebdo du Vendredi travaux publics veulent eux aussi prendre ce virage vert. Dans une tribune publiée le 2 mars dernier, le président de la FNTP, Bruno Cavagné, assure que « le secteur des travaux publics dans son entier a décidé de répondre au défi écologique […] avec comme horizon proche d'aboutir à un véritable programme de solutions écologiques dans « l'acte de construire », capable d'embarquer et de mettre à niveau l'ensemble des 8 000 entreprises des travaux publics. » Pour ce faire, un audit a été réalisé sur l'ensemble de la filière, révélant que les travaux

publics représentent moins de 4 % des émissions de CO2 du pays, mais que ce chiffre monte jusqu'à 54 % lorsque l'on prend en compte l'usage qui est fait des infrastructures (routes, aéroports, transports…). « Cette étude démontre que la transition écologique ne pourra pas se faire sans investir massivement dans des infrastructures vertes et en assurant la conversion environnementale des infrastructures existantes », poursuit le président de la FNTP qui en appelle à l’État et aux collectivités.L’heure d'un new deal écologique en matière de politique d'infrastruc-

En parallèle de ce « virage vert », la FNTP mène un combat un peu moins vert : le maintien de la taxe réduite sur le gasoil non routier, ce carburant particulier utilisé pour les engins de chantier. Déjà reportée d’un an, la suppression de ce coup de pouce doit finalement intervenir en juillet prochain. Selon la FNTP, cela entraînerait un surcoût annuel de 500 à 700 millions d’euros. De son côté, le gouvernement entend supprimer cette niche fiscale afin d’encourager des technologies plus vertueuses. La profession a écrit cette semaine au ministre de l'Économie Bruno Le Maire pour réclamer un geste dans ce contexte difficile. L’État cédera-t-il une nouvelle fois ?

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15 Insertion

Accompagner les jeunes en décrochage scolaire

epuis novembre 2020, quatre centres Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), parmi lesquels celui de Reims, expérimentent « La Promo 16.18 ». Un dispositif national imaginé pour accompagner les jeunes en décrochage scolaire, d'autant plus fragilisés par la crise, dans le cadre du fameux plan gouvernemental « 1 jeune, 1 solution ». Ce programme s'ouvre désormais à Les jeunes accueillis par l'Afpa de Reims, lors d'une visite à l'ensemble des centres et vise à l'Union des industries et métiers de la métallurgie. toucher 35 000 jeunes en France © Afpa Grand Est d'ici la fin de l'année, dont plus de 3 000 dans le Grand Est et 300 sur le bassin marnais. Le tout avec la complicité des missions locales et des centres d'information, précieux relais pour orienter les 16-18 ans sans emploi, ni formation. Pendant treize semaines, rencontres et visites d'entreprises à l'appui, ils peuvent ainsi découvrir différentes passerelles vers l'insertion scolaire, professionnelle et sociale : l'apprentissage, le service civique, les stages, le service militaire volontaire, etc. Pour les aider à prendre confiance en eux et à redonner du sens à leurs vies, les équipes de l'Afpa et leurs partenaires misent également sur des ateliers thématiques plus terre à terre, en lien avec le quotidien. La santé et la pratique sportive par exemple, l'engagement solidaire, la culture et la fibre créative ou encore leurs aspirations personnelles et professionnelles. De quoi gagner en autonomie, pour se (re)construire et mieux appréhender l'avenir.

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16 Grand Reims

Orientation

Des aides financières Un kit pour préparer pour les stages étudiants les salons virtuels

ace aux difficultés rencontrées par les étudiants pour trouver un stage, le Grand Reims s’associe à la région Grand Est pour soutenir financièrement les entreprises et les associations du territoire qui accueillent des étudiants rémois dans le cadre de leur formation. Ce dispositif s’applique uniquement pour les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur du Grand Reims, pour des Ce soutien aux stages, d'une durée de 2 à 6 mois, stages d’une durée de 2 à correspond à un forfait de 500 euros par mois sur 6 mois, en lien avec un projet la base de 35 h par semaine. © DR intéressant le territoire, c’està-dire en adéquation avec les compétences de la communauté urbaine : développement durable, bioéconomie, eau et assainissement, déchets, voirie, urbanisme, BTP… Les entreprises concernées sont les TPE et PME de l’industrie, du BTP, des services à ces entreprises, du tertiaire industriel (immatriculées dans le Grand Reims) et les associations et structures relevant de l’économie sociale et solidaire (siège de l’association dans le Grand Reims). Ce soutien aux stages en milieu professionnel correspond à un forfait de 500 euros par mois (250 euros du Grand Reims et 250 euros de la région Grand Est) sur la base de 35 h par semaine avec un plafond de 3 000 euros par entreprise. Il s’applique à partir du premier stagiaire accueilli (une seule aide par entreprise pendant l’ensemble du dispositif). Le dossier de demande d’aide est à télécharger et à compléter sur www.grandest.fr et à transmettre avant la fin du 1er semestre 2021 à capitalstages@grandest.fr.

oments incontournables pour les jeunes, les traditionnels salons et forums sont obligés de se réinventer en raison de la crise sanitaire. Hier lieux de rencontres et d'échanges, ils se tiennent aujourd'hui de manière virtuelle. Un changement de cap et de ton contraint, tant pour les écoles et universités participantes que pour les visiteurs. Si rien ne remplace le contact humain direct, les organisateurs se démènent pourtant © DR afin d'offrir la meilleure expérience possible. L'Université de Reims Champagne-Ardenne s'y est d'ailleurs essayée avec succès lors de ses portes ouvertes digitales le 6 février dernier. Néanmoins, le format virtuel a ses contraintes et mieux vaut s'y préparer. Pour ce faire, l’Onisep (Office national d'Information sur les enseignements et les professions) met à disposition une trame de préparation de ces manifestations, dédiée notamment aux collégiens et lycéens. Disponible sur le site http://kitpedagogique.onisep.fr/forum-orientation, ce kit pédagogique vise à rendre les élèves pleinement acteurs de leur démarche sur les salons en leur proposant une méthodologie et des conseils. Il s’agit de les aider à organiser leurs visites, leur faire découvrir les différentes étapes à suivre, les inciter à anticiper les questions à poser, à cerner les informations ou encore à identifier leurs interlocuteurs. Différentes rubriques permettent aussi, sous forme de quiz, d'apprendre à mieux se connaître, à faire le point sur ses centres d’intérêt ou à tester ses connaissances sur quinze secteurs d'activités. Studyrama Reims le 20 mars A noter que le prochain rendez-vous dans la région est fixé au 20 mars, avec la tenue de trois salons virtuels Studyrama de Reims : Etudes supérieures et de l’alternance, Formations du numérique et Poursuite d’études et masters. 4 Infos : http://kitpedagogique.onisep.fr/forum-orientation et studyrama.com

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Sport

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Football L1

Une victoire qui vaut de l'or Privé de match ce week-end en raison de son élimination précoce en Coupe de France, le Stade de Reims pourra savourer ce repos : son succès décroché à Nantes, mercredi, lui offre quasiment le maintien.

écidément, le FC Nantes réussit au Stade de Reims cette saison. Il y avait eu, à la mi-décembre, cette victoire renversante à domicile (3-2), symbole du renouveau rémois après un début d'exercice raté. Mercredi soir, le nouveau succès décroché à La Beaujoire (1-2), le premier depuis octobre 1974 (!), pourrait lui aussi marquer la fin de saison des Champenois. « C’est un match à enjeu », estimait l’entraîneur David Guion, avant la rencontre. « C’est un tournant de la saison », insistait le milieu Xavier Chavalerin. C’est dire si la rencontre entre ces deux monuments du football tricolore revêtait une importance capitale dans la course au maintien. Après 90 minutes poussives, durant lesquelles le Stade de Reims n’a cadré que deux frappes pour… deux buts, les partenaires de Yunis Abdelhamid, buteur de la tête dans les arrêts de jeu, ont en effet donné un coup de fouet à une fin de saison qui s’annonçait un peu fade. La série de

cinq matches sans victoire et de quatre nuls et seulement 4 points de retard sur Rennes, 10e, le Stade de Reims est quasiconsécutifs s’est achevée de la meilleure des manières, Dix points d'avance ment maintenu et peut désface à un concurrent direct ormais regarder un peu plus sur la zone rouge qui va lutter jusqu’au bout haut. « D’un point de vue pour le maintien (19e). Avec comptable, c’est une bonne dix points d’avance sur les Canaris, une 12e place opération », a commenté David Guion après la

rencontre. Pas d’euphorie, évidemment, dans les mots du technicien, contrarié que son équipe ait livré une pâle copie face à des Nantais pourtant encore fragiles. « Avec 34 points, ça doit permettre à mes joueurs d’être plus relâchés et techniquement beaucoup plus justes. C’est ce que j’attends dans les prochaines semaines. » Le cap est fixé. Pour y parvenir, les Rémois auront droit à quelques jours supplémentaires par rapport à la folle cadence qu’ils viennent de connaître depuis le début de l’année. En effet, l’élimination en Coupe de France face à Valenciennes (3-4), il y a un mois, offre aux Marnais un week-end de repos, pendant que leur futur adversaire, l’Olympique lyonnais, recevra Sochaux, ce samedi. Une équipe (3e) pleinement engagée dans la course au titre, aux côtés du leader lillois et du Paris SG, qui aura l’obligation de gagner lors de son déplacement à Reims, le vendredi 12 mars, en ouverture de la 29e journée de Ligue 1, afin de mettre la pression sur ses concurrents directs. Ragaillardis par leur victoire face aux Canaris et quasiment détachés de la course au maintien, les Rémois, eux, pourront jouer avec moins de pression que leur adversaire. À eux d’en profiter et de se libérer un peu plus, comme le réclame leur entraîneur depuis de nombreuses semaines.

Simon Ksiazenicki

Basket-ball - Jeep Elite

Châlons-Reims repart au combat L'heure de la reprise à sonner pour le Champagne Basket et la Jeep Elite dont la fin de saison va ressembler à une course contre la montre, avec 23 journées à disputer en moins de 3 mois.

physiques, Covid...) risque de se payer très cher. La course débute dès ce samedi 6 mars, avec la réception à Châlons de Limoges, 8e du classement avec cinq victoires et cinq défaites.

Julien Debant 4 Châlons-Reims - Limoges, samedi 6 mars à 19 h à Châlons. A suivre en direct sur www.lnb.tv.

es dés sont cette fois jetés. Après avoir tergiversé durant de nombreux mois, la Jeep Elite a choisi d'aller jusqu'au bout de la saison, même si les matches doivent se jouer à huis clos. La reprise du championnat est prévue ce week-end. Et d'ici au 15 juin, date à laquelle la saison régulière devra être terminée, chaque club jouera entre 22 et 26 matches. Ce sera 23 pour le Champagne Basket qui a pour l'instant disputé 11 rencontres, pour un bilan de trois victoires et huit défaites. Le club marnais occupe actuellement la 16e place du classement, juste devant les deux relégables, Pau-Orthez et Boulazac. Très mal embarqué en début de championnat, Châlons-Reims s'est réveillé juste avant la trêve internationale en signant deux succès lors de ses deux derniers matches, aux dépens de Pau-Orthez et Bourg-en-Bresse. Une embellie qu'il faut maintenant confirmer et qui coïncide avec l'arrivée à la mène de l'Américain Dominic Waters (34 ans, 1,85 m), en remplacement de son compatriote Jalen Adams (24 ans et 1,91 m), retourné au pays début janvier. Depuis, l'équipe entraînée par Cédric Heitz a, comme d'ailleurs nombre d'autres formations de Jeep Elite, encore changé de visage. Deux autres joueurs ont en effet rejoint l'effectif. L'Allemand Joshiko Saibou (30 ans,

Gani Lawal veut « essayer d'être dominant » et « découvrir la culture locale »

1,88 m) est venu occuper la place laissée vacante et cela a été un échec. Avec ses trois recrues, qui par le Lituanien Arnas Velicka (20 ans, 1,95 m), ont toutes dépassé la trentaine, il a cette fois privilégié l'expérience : une qualité parti à Braunschweig (Allemagne), tandis que l'Américanosans doute plus rassurante pour La prime à jouer le maintien. Rester en Jeep Nigérian Gani Lawal (32 ans, 2,06 l'expérience m) est arrivé il y a quelques jours Elite est en effet la seule priorité du Champagne Basket. Et ce n'est pas à peine pour prendre celle d'Ekene gagné. Avec un effectif comptant seulement huit Ibekwe (35 ans, 2,06 m). Au final, le Champagne Basket a clairement changé de stratégie. Le staff joueurs professionnels et alors que le calendrier avait fait en début de saison le pari de la jeunesse s'annonce démentiel, la moindre absence (pépins

Dernière recrue du Champagne Basket, l'intérieur Gani Lawal se raconte devant la caméra du club. Dans ce portait, disponible sur le site champagnebasket.fr, l'Américano-nigérian déclare notamment vouloir « essayer d'être dominant, de prendre des rebonds et de scorer, d'être un bon joueur défensif et un leader sur le terrain ». Ces derniers mois, dans le méconnu championnat du Qatar, il valait sous les couleurs d'Al Rayyan Doha 18,8 points (44,4 % de réussite aux tirs), 11,8 rebonds et 2,3 passes décisives pour 17,3 d'évaluation. Bien que très expérimenté, il assure également « être à l'écoute pour continuer d'apprendre et toujours progresser ». Et dans un tout autre registre, ce globe-trotter, passé par plus de 25 clubs en 11 années de carrière, espère bien avoir l'opportunité de faire un peu de tourisme : « On m'a dit que le champagne était originaire d'ici (...) Je veux prendre le temps de découvrir un domaine, mais aussi visiter la cathédrale, l'architecture et la culture locale. »

Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Est-ce vraiment nécessaire de vous mettre autant de pression pour relever de nouveaux challenges ? Vous devriez vous ménager un peu : octroyez-vous des moments de détente et de calme.

La semaine jouera aux montagnes russes avec vous. Cependant, en étant attentif(ve) aux autres et au monde en général, vous devriez traverser la période sans trop d’encombres.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

La semaine s’annonce plutôt tendue : en effet, vous refuserez de rentrer dans le droit chemin, et, de ce fait, on vous demandera de rendre des comptes sur vos faits et gestes…

La vie est faite de choix et il est grand temps que vous fassiez les vôtres. Ne vous défilez pas et surmontez les doutes nés il y a peu de peurs légitimes, mais désormais obsolètes.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

La pression professionnelle sera extrêmement forte et il faudra vous poser les bonnes questions pour ne pas risquer de verser dans la confusion. Côté cœur, les tentations seront nombreuses.

Vendredi

Dimanche

Samedi

1° 7°

-4° 7°

-1° 7°

Lundi

-4° 7°

Qualité de l’air

Tous domaines confondus, c’est une excellente semaine qui vous attend. C’est le moment pour améliorer votre situation et vous lancer de nouveaux défis d’envergure.

Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyen

Dégradé

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Vous aurez de belles opportunités de vous faire valoir sur le plan professionnel, mais l’affectif ne sera pas en reste, si ce n’est qu’il faudra sans doute aussi lever certaines ambiguïtés.

La semaine s’annonce comme un bon cru. Cette période vous permettra de négocier une évolution dans votre parcours professionnel. Vous gagnerez en marge de manœuvre et en indépendance.

La CLCV vous informe

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Quels que soient les motifs de votre insatisfaction, il ne faudra pas chercher quelque compensation que ce soit : mieux vaut poser les bonnes questions et rectifier le tir.

Aujourd’hui, c’est vous qui passerez à l’avant-plan, dans un climat où il importera de vous déchaîner, non pour faire n’importe quoi, mais au sens littéral de vous libérer de vos entraves.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Profitez de la conjoncture astrale pour vous remettre en mouvement, au sens propre comme au sens figuré. Il conviendra d’éviter toute forme d’excès. Côté cœur, ne commettez pas d’impairs !

Cette semaine, vos perspectives de développement prendront l’aspect d’un parcours vous menant de surprise en surprise. Le moment est peut-être venu de passer à la vitesse supérieure.

A compter du 1er mars 2021, l’affichage énergétique de plusieurs catégories d’équipements ménagers (réfrigérateurs, congélateurs, cave à vin, lave-linge séchant, lavevaisselle, téléviseurs) évolue. Les classes A+, A++, ou A+++ disparaissent. La nouvelle échelle allant de A à G entraîne un reclassement des modèles d’appareils existants dans des classes inférieures à celles qui leur étaient affectées avant le 1er mars 2021, sans que leurs performances soient modifiées. Le nouvel affichage va de pair avec un renforcement réglementaire du niveau des exigences, par exemple en matière de consommation d’électricité. Les distributeurs, y compris les sites de vente en ligne, disposent d’un délai de 14 jours à compter du 1er mars 2021 pour mettre en place les nouvelles étiquettes.

Benoît Melvhille

Les nouvelles étiquettes énergie dans l’électroménager

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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L'Hebdo du Vendredi Châlons 566

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