L'Hebdo du Vendredi Châlons 567

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du A U Q U O T I D I E N S U R w w w. l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m ÉDITION

C H Â LO N S n ° 5 6 7 d u 1 2 a u 1 8 m a r s 2 0 2 1

Le parking de la GHV prend l'eau

CORONAVIRUS

Une marche pour soutenir le monde de la culture p. 6 DROITS

DES FEMMES

Une nouvelle maison pour l'égalité p. 6 SOCIAL

Paris-Vatry victime de harcèlement moral ? p. 7 FESTIVAL

Le MIA3J se prépare

p. 9

BASKET-BALL

Des fissures du sol au plafond, des murs recouverts de moisissure et des places régulièrement condamnées à cause des infiltrations : le parking souterrain de la Galerie de l'hôtel de ville, construit dans les années 70, est dans un état désastreux. Que fait la mairie ? p. 8

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Humeurs ÉDITO

Quelle énergie ! Saluée, contestée, critiquée, voire moquée, la Convention citoyenne pour le climat, née en 2019, a le mérite de se concrétiser législativement. Depuis lundi 8 mars, l’Assemblée nationale étudie le projet de loi de lutte contre le dérèglement climatique, qui se veut l'aboutissement des 9 mois de travail menés par cette assemblée de 150 citoyens tirés au sort. Si le gouvernement assure que ce projet de loi permettra de mettre en œuvre les 146 propositions retenues par le président de la République, sur les 149 formulées, la réalité semble un peu plus complexe. Beaucoup ont été tronquées, certaines ont été soumises à un délai étendu, quand d’autres ont vu leur périmètre restreint. Si la démarche est régénératrice pour la démocratie avec quelques dispositions ambitieuses, ce ne sera pas suffisant pour atteindre l'objectif fixé. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Haut Conseil pour le climat. D’autant que, et cette fois-ci, c’est moi qui le dis, il y a un grand absent du débat : le nucléaire. Alors que le Japon vient de célébrer le tragique anniversaire des 10 ans de l’accident de Fukushima, l’atome déchaîne toujours les passions. Énergie la plus décarbonée et sure pour les uns, menace planétaire productrice de déchets toxiques pour les autres, le nucléaire reste au cœur de la production d’électricité en France (67 %) alors qu’il ne représente que 10 % de la production mondiale. Les chiffres sont là, le nucléaire est effectivement une énergie peu émettrice de gaz à effet de serre par rapport à ses performances, si l’on ne tient pas compte de la gestion et l’élimination des déchets radioactifs. Mais la crainte de l’opinion publique aussi est là, justifiée par les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Nos voisins allemands ont fait le choix de la sortie, d’ici 2022, du nucléaire, qui ne représente que 11 % de leur production électrique. Les centrales fossiles (43 %) et les renouvelables (40 %) complètent ce mix. Certains prédisent une explosion du charbon, d’autres assurent que les énergies renouvelables prendront le relai. Si le lobby du nucléaire est puissant, ces dernières ont également leurs groupes de pression, lesquels ont réussi à imposer des expressions loufoques, telles « énergie verte » ou « voiture propre ». Des termes qui prêtent à sourire quand on sait que certains champs éoliens nécessitent d’être couplés à des centrales thermiques pour pallier l’intermittence du vent ou quand on connaît le coût humain, écologique et social de l’extraction de métaux rares, indispensables à ces technologies modernes. La seule façon d’enclencher la transition écologique sera d’avoir une consommation énergétique plus sobre. Car la seule bonne énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

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Covid-19 : stabilité dans la Marne et premiers tests dans les écoles Alors que la campagne de dépistage par test salivaire, déployée par le ministère de l’Education nationale, doit débuter dans les écoles de la Marne, la situation épidémique dans le département demeure stable. Selon les données fournies par l'Agence régionale de santé Grand Est (datant du mercredi 10 mars), le taux d'incidence dans la Marne (nombre total de nouveaux cas sur 7 jours glissants pour 100 000 habitants) s'établit à 168,7, en repli de presque 8 points en une semaine. Il était cependant inférieur à 150 mi-février. Ce taux est, en tout cas, toujours bien inférieur au niveau d'alerte renforcée fixé à 250 et qui concerne actuellement 23 départements, dont ceux d'Île-de-France (des Yvelines à 272,8 à la Seine-Saint-Denis à 441,52), l'Aube (305,9) et l'Aisne (248,1). Avec un taux d'incidence de 407,1, le Pas-de-Calais demeure toujours le seul départe© l'Hebdo du Vendredi ment français entièrement confiné le week-end. Dans les établissements de santé marnais, la tension augmente un peu avec 292 personnes hospitalisées (+28 en 15 jours), dont 23 en réanimations (+3). Concernant la vaccination, sur 563 823 Marnais, 33 468 ont au moins reçu une dose de vaccin, ce qui représente une couverture vaccinale de 5,9 %, la plus faible du Grand Est, juste après la Meuse (5,6 %).

Arts de la table aux enchères

Le groupe Ivoire annonce une vente exceptionnelle à Reims, chez Guizzetti-Collet (25, rue du Temple), le dimanche 28 mars prochain. Il s'agit d'une collection incroyable de pièces d'art de la table. Provenant d'un château de la région, cet ensemble datant de la Restauration (18141830), n'a jamais quitté la propriété, selon les commis© DR saires-priseurs rémois. Parmi les pièces les plus remarquables, 248 pièces du service de table en porcelaine de Paris signé de Feuillet, un peintre sur porcelaine, estimées entre 10 000 et 15 000 €. De la même propriété proviennent également quelques tableaux anciens remarquables, dont une paire de vues de Venise d'Apollonio Domenichini (1715-1770), plus connu sous le nom de « maître de la Fondation Langmatt », estimée entre 20 000 et 30 000 €. Infos : ivoire-france.com

Marcher « utile »

© DR

L’association « Marchons utile » donne une nouvelle fois rendez-vous à toutes les bonnes volontés pour ramasser les déchets abandonnés le long de la Coulée Verte à Reims. Ce dimanche 14 mars, de 9 h 30 à 12 h, au départ de la rue René de Bovis, dans le secteur de la Cerisaie, cette balade emmènera les participants le long d'un parcours autour des jardins familiaux et dans le secteur des Bains des Trois Rivières. La ville de Reims et le Grand Reims soutiennent cette action en mettant à disposition des pinces et en récupérant les sacs de déchets. Le Tri-truck de la collectivité, outil itinérant de sensibilisation sur les consignes du tri, sera aussi de la partie, de même que l’association Yoyo, plateforme de récompense collaborative du tri de bouteilles en plastique. Infos : page Facebook de Marchons utile.

Encore quelques jours pour évaluer la « marchabilité » de votre ville A l'instar du baromètre des villes cyclables, établi par la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), la Fédération française de la randonnée (FFR) a lancé cet hiver une consultation nationale sur les déplacements piétons. A travers un questionnaire, tous les piétons, assidus et occasionnels, sont invités, jusqu'au 15 mars prochain, à y participer afin de donner leur avis sur différents critères. L'objectif est d’évaluer la « marchabilité » des villes françaises. Pour participer rendez-vous sur placeauxpietons.fr


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Projet

L'avenir du domaine de Commétreuil se dessine

Le domaine de Commétreuil, propriété du Parc de la Montagne de Reims, est en vente depuis près de 10 ans. © l'Hebdo du Vendredi

À 15 kilomètres au sud-est de Reims, un magnifique domaine boisé de près de 150 hectares est en sommeil depuis de nombreuses années. Plus pour longtemps, puisque trois projets de rachat ont été proposés.

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'est un endroit hors du temps, où la nature a repris presque intégralement ses droits. La petite commune viticole de Bouilly, située à 15 kilomètres de Reims, sur la route de Dormans, accueille sur son territoire un fabuleux parc de 146 hectares, composé d'une immense forêt, de grandes pelouses, d'espaces marécageux, et d'un vaste étang qui borde une majestueuse demeure de style normand. Quelques bâtiments modernes et panneaux signalétiques, qui commencent à être recouverts par la végétation, témoignent qu'il y a encore dix ans, des milliers de jeunes marnais étaient accueillis au Centre d’initiation à la nature du domaine de Commétreuil (lire par ailleurs). En vente depuis la fermeture de celui-ci, le site intéresse des porteurs de projet qui se sont manifestés auprès du Parc naturel régional de la Montagne de Reims. Un comité syndical extraordinaire, seul habilité à choisir le devenir du site, doit se réunir prochainement pour désigner le lauréat, mais sa date n'a pas encore été fixée. Un parc naturel porté par Pierre-Emmanuel Taittinger Les Promenades enchantées de Commétreuil, voici le nom choisi par Pierre-Emmanuel Taittinger, figure locale bien connue, pour son projet de parc naturel. « L’idée est de recréer un poumon de vert pour les 300 000 habitants de la région, un endroit magique de 150 hectares à moins de 20 kilomètres de Reims, une grande

réserve de biodiversité et d’éducation à la nature pour les enfants et leurs parents », explique l’ancien président éponyme de la maison de champagne. Ce site intégrerait un jardin, un verger, une ferme et une volière pédagogiques, des promenades, un espace de land art, une scène musicale, une clairière de cervidés et « un peu d’hôtellerie en ecolodges » (hébergement écologique). L’accès serait payant – « si ça n’est pas rentable, ça ne tiendra pas » – mais le lieu resterait accessible au plus grand nombre. Son projet a été imaginé avec Pierre Singer, directeur du Parc animalier de Sainte-Croix, situé au cœur du parc naturel régional de Lorraine. « On ne fera pas venir d’ours comme en Lorraine, plaisante M. Taittinger, mais c’est important de s’inspirer de ce lieu d’intérêt général ouvert au grand public. » C’est là la pierre angulaire du projet porté par l’homme d’affaires rémois : « Je veux associer des capitaux privés et publics, des personnalités politiques de tous bords, les forces économiques de la région et tous les habitants du territoire autour de ce formidable projet. On parle beaucoup, à raison d'environnement, de biodiversité, du besoin de nous reconnecter avec la nature. Nous ne pouvons pas passer à côté de ce projet qui est dans l’air du temps. » Pierre-Emmanuel Taittinger croit que Les Promenades enchantées de Commétreuil pourraient atteindre les 200 000 visiteurs annuels. Un hôtel axé sur la nature Un autre projet est porté par Édouard Daehn, hôtelier depuis une vingtaine d’années, qui a lancé, en 2018, Le Barn, un hôtel d’un genre particulier dans les Yvelines. « C’est un lieu ouvert sur la nature où se réunissent des familles, des locaux ou encore des entreprises en séminaire. On est à mi-chemin entre l’auberge conviviale et l’hôtel. C’est une destination pour les touristes, mais aussi la clientèle locale, qui

met l’accent sur l’aspect rural et bucolique », explique le co-fondateur du concept. Niché au cœur du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, Le Barn est adossé à un centre équestre, fondé antérieurement par William Kriegel, l'entrepreneur franco-américain devenu l'associé d'Édouard Daehn dans cette aventure. Ce dernier espère donc importer son concept en Champagne, mais pas le dupliquer. « La destination, ce n'est pas Le Barn hôtel, assure le porteur de projet. C’est le domaine de Commétreuil et la commune de Bouilly. On ne veut pas d’un lieu clos, mais quelque chose d’ouvert sur les communes avoisinantes qui crée de la vie et réunit différents publics autour de la nature. » Hôtel, restaurant, activités de maraîchage, sportives, culturelles, bien-être et nature… Pour faire tourner tout cela, Le Barn prévoit d’employer une cinquantaine de personnes. Et pour le montage financier, Édouard Daehn dispose d’un atout : « On finance cette opération, estimée à 20 M€, uniquement avec des fonds propres privés. » Si sa candidature est retenue par le Parc naturel régional de la Montagne de Reims, il estime pouvoir ouvrir en un an et demi.

Simon Ksiazenicki

Un peu d'histoire... Le domaine de Commétreuil date d’avant le XVIIe siècle. Il appartenait à Jean Lesvesque, écuyer et seigneur de Pouilly et de Vendières. Légué au maire de Bouilly dans les années 1870, le site a été profondément touché par la Grande Guerre. Il fut ensuite racheté dans les années 1920 par un banquier parisien, Maurice Faroux, qui y fit construire, sur les ruines du château, la demeure de style normand, sur le modèle du grand chalet de son ami André Citroën. Dans les années 1990, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims a acquis le sit pour y aménager le Centre d’initiation à la nature de Commétreuil. En déficit, le lieu a été fermé en 2011. Un éleveur de chevaux franco-suisse avait signé un compromis de vente et pris possession des lieux en 2015, avant d’être expulsé du domaine, incapable de payer les 2 M€ réclamés. Cet appel à projets sera-t-il le bon ? Le Parc espère bien finaliser, avant la fin de l’année, un dossier qui lui coûte chaque année 100 000 € en entretien, financés par le département et la région.

Le projet viti-vinicole retoqué L’un des trois projets part avec un sérieux handicap. Il s’agit de celui porté par le bureau d’études troyen Artestate et une marque de champagne qui envisageaient d’acquérir le domaine pour y implanter une ligne de production avec pressoir, cuverie et caves, ainsi qu’un projet œnotouristique incluant un hôtel, un restaurant et des ateliers pédagogiques. Le comité syndical du Parc naturel régional de la Montagne de Reims avait même signé un contrat d’exclusivité, en décembre 2019, mais depuis, les choses ont changé. En juillet dernier, le conseil municipal de la commune de Bouilly, dont dépend le domaine de Commétreuil, a voté contre la modification du PLU (plan local d’urbanisme), souhaitée par ce repreneur potentiel. Une décision qui met en garde les porteurs de projet : celui-ci devra être le plus protecteur de ce site remarquable.


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Économie

L'hippodrome de Reims au petit trot

L’étape rémoise ouvrait la 40e édition du Grand National du Trot. © l'Hebdo du Vendredi

Comme toutes les autres courses hippiques depuis presque un an, la première manche du prestigieux Grand National du Trot s'est déroulée à huis clos, mercredi dernier, dans la cité des sacres. Un manque à gagner pour l'association qui gère la structure.

elle aussi, une année noire. Avec la fermeture des bars et restaurants, et donc de 3 500 établissements PMU à travers le pays, les enjeux ont ainsi baissé de 1,3 milliard d'euros, pour atteindre 6,4 milliards, soit le niveau des mises de… 2002. Et comme le PMU reverse une partie de ces revenus aux 236 hippodromes du pays, l'impact a été fort pour les associations qui gèrent ces structures, privées de leurs spectateurs en raison du huis clos imposé. Celui de la cité des sacres n'y a pas échappé. « L'hippodrome de Reims a deux vocations, explique François Ferraz, n temps normal, 2 000 spectateurs se président de la Société de courses de Reims, seraient massés à l'hippodrome de accueillir des courses professionnelles et acReims, à l'occasion de l'ouverture du cueillir du public. Nous sommes aussi des Grand National du Trot. Mais mercredi der- créateurs de spectacle et des transmetteurs nier, seules 180 personnes étaient autorisées de passion. On est ravi d'organiser ces à participer, de près ou de loin, à cette pre- courses, mais le côté festif et les frissons mière étape du tour de France des hippo- qu'apporte le public nous manquent. » Et les dromes, qui emmènera les meilleurs drivers revenus aussi. Ticket d'entrée, paris, bar, restaurant... « Il y a un du pays jusqu'à la 1,3 milliard d'euros de gros manque à gafinale, le 5 décembre, à l'hippodrome Parisparis en moins en 2020 gner, mais heureusement, on est soutenu Vincennes. Après une saison 2020 marquée par un arrêt par la ville de Reims, propriétaire de l'entotal des courses lors du confinement, celle ceinte, qui est attachée à son hippodrome. » qui vient de démarrer n'est guère plus ré- En attendant une réouverture au public, jouissante et l'hippodrome de Reims sonne espérée en juin, mais sans réelle certitude, bien creux en ce mercredi froid et venteux. c'est le driver précité Anthony Barrier qui a « Un rendez-vous comme celui-ci, ça devrait remporté la première et plus prestigieuse des être bondé, se désole le driver Anthony Bar- huit courses de la journée rémoise, alors que rier, originaire de la Mayenne. On a un peu sa côte était à 85 contre 1 ! Sa monture, le l'impression d'être à l'entraînement ou à une vénérable Be Cool d’Eb (10 ans), a permis à son propriétaire d’empocher 38 250 € d’alcourse entre copains. » Il y a tout juste un an, ce professionnel était mis à l'arrêt, locations. L’entraîneur et le personnel d’écucontraint et forcé. Pendant près de deux rie toucheront 14 % de cette somme et notre mois, il n'a pas pu exercer d'activité. driver, 8,5 %. Dans les courses hippiques Et « pas de course, pas de revenu », plus encore qu'ailleurs, les chiffres comptent beaucoup. explique-t-il. L'ensemble de cette filière, qui fait vivre près de 70 000 personnes en France (hippodromes, éleveurs, entraîneurs, jockeys, driSimon Ksiazenicki vers, propriétaires de chevaux...), a connu,

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Coronavirus

Une marche fleurie en soutien à la culture Afin de défendre le droit à l’accès à la culture, le Collectif du 23 janvier organise, dimanche 14 mars, à Reims et dans d’autres villes de la région, une marche qu'il espère fédératrice et positive.

Zoé Attéia, et nous en avons assez de cette passivité imposée. »

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éjà un an sans culture ou presque… Le constat est effarant et rend compte d’une urgence : celle de défendre l’art comme un droit fondamental et indispensable. Et pour ça, il faut se rassembler, pour faire entendre une voix claire et forte qui ose scander son manque et son appétit culturel. Se rassembler oui, mais encore une fois, pas dans n’importe quelle condition. Les fleurs de l’art Le Collectif du 23 janvier (un collectif spontané de plusieurs villes de la région) organise donc, ce dimanche 14 mars à 14 h, une marche fleurie, dans plusieurs villes du Grand Est, dont Reims. Une action simple et pacifique qui vise à soutenir la culture, symboliquement et unanimement. « Cette marche va de pair avec l’occupation des lieux culturels que nous observons ces derniers jours, partout en France », explique Zoé Attéia,

Toujours fermés au public, les lieux culturels veulent, ce dimanche, entrer dans l’action et rouvrir le dialogue. © DR

attachée aux relations avec les publics scolaires au Manège. Rouages indispensables à la santé intellectuelle de la population, nos lieux de rencontre, qu’ils

soient un musée, un restaurant, un théâtre ou une bibliothèque, doivent faire l’objet d’un débat profond et spécifique, pour une réouverture urgente. « On ne peut plus rester les bras ballants, déplore

Culture - Appel à projets

Droits des femmes

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Reims se prépare à un été « show »

Une fête revendicative Cette marche fleurie invite donc tous les acteurs culturels, mais aussi les spectateurs et autres amateurs, à montrer que le dialogue est ouvert, et l’art, comme un étendard, sera brandi comme seul et unique vecteur de la contestation sociale et politique. « Nous voulons entrer dans l’action, montrer que nous sommes dans l’action, ajoute-t-elle. Nous voulons retrouver le sens de notre métier auprès du public et des artistes. Nous espérons être entendus et pouvoir rejoindre la mairie, la préfecture et la région, pour alimenter le débat. » La marche va fleurir la ville, fleurir les bars, les restaurants, les cafés, les théâtres, les musées, les salles de sport, rythmée par la fête d’une fanfare et les chants des banderoles. Si les organisateurs prévoient un maximum de fleurs pour satisfaire tout le monde, les participants sont aussi invités à venir avec les leurs, fraîches ou séchées, mais des fleurs plein les bras !

Agathe Cèbe 4 Rendez-vous le dimanche 14 mars à 14 h, place de la Mairie, dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

Une « maison » pour accompagner les Marnaises

aire renaître la culture au cœur de l’espace public de la ville, telle est l'ambition de la collectivité via l'opération « L’été sera show ». A partir du 16 juillet, la ville de Reims entend ainsi « offrir un voyage artistique et culturel gratuit dans tous les quartiers », en complément de son programme « Un Été à Reims » et des autres traditionnels événements estivaux. Désireux de construire une program- Cet été, la ville de Reims souhaite faire appel aux artistes locaux mation mettant en avant les pour animer les espaces publics. © l'Hebdo du Vendredi artistes locaux, l'appel à projets qui vient d'être lancé, depuis le mercredi 10 mars et jusqu'au mardi 6 avril, s'adresse uniquement à tous les professionnels de la culture domiciliés dans la Marne. Il est organisé en coordination avec les scènes nationales du territoire rémois : la Comédie de Reims, le Manège, la Cartonnerie et l’Opéra. La sélection des propositions sera conduite par un jury pluridisciplinaire et rendue publique le 10 mai. Le soutien de la ville inclura une subvention d’un montant ne devant pas excéder 80 % du budget total et plafonné à 6 000 € par projet. Avec « L’été sera show », Reims souhaite animer une quinzaine de places, squares et autres lieux répartis dans la ville avec des œuvres représentatives de la diversité des formes artistiques, dans le strict respect des règles sanitaires en vigueur. Qu’il s’agisse d’art plastique ou de spectacle vivant, parmi les critères de sélection figure « la priorité accordée aux initiatives singulières et novatrices, capables de prendre en compte les enjeux mis en avant par la pandémie ». La prise en compte des enjeux sociétaux et l’attention portée aux personnes en situation de handicap, aux jeunes publics, aux familles ou encore au public éloigné de l’offre culturelle seront également déterminantes, sans oublier la prise en compte du développement durable.

J.D 4 Pour participer à l'appel à projets de la ville de Reims : rendez-vous sur le site du Trésor (www.infoculture-reims.fr) pour télécharger le dossier d'inscription.

'est un projet que portent le tribunal judiciaire de Châlons, le Conseil départemental de l'accès au droit (CDAD) et le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Marne : une maison départementale des droits des femmes et de l'égalité. « Le nom est un peu long et sera sans doute amené à changer, concèdent ses instigatrices, Frédérique Schulthess Les instigatrices de la future maison dédiée aux droits des femmes (présidente du CIDFF), et à l'égalité souhaitent co‐construire ce projet avec leurs parte‐ Jennyfer Picoury (présinaires. © l'Hebdo du Vendredi dente du tribunal et du CDAD) et Ombeline Mahuzier, (vice-présidente du CDAD et procureure de la République). Peut-être en hommage à Gisèle Halimi. » Concrètement, cette structure visera à informer les femmes sur leurs droits, dans des domaines aussi variés que l'adoption, le surendettement, l'entrepreneuriat ou encore la formation, tout en valorisant « la culture de l'égalité ». Elle pourra accueillir des permanences d'avocats, des ateliers de sensibilisation, des expositions, et sillonnera les territoires ruraux grâce à un véhicule dédié. Avec un siège à Châlons et plusieurs antennes dans des villes comme Vitry-le-François, Epernay et Reims. Aucun lieu n'est défini pour l'heure, mais déjà, certains s'interrogent : ne risque-t-on pas de faire double emploi avec la Maison des femmes que souhaite créer en juin l'association Le Mars et ses partenaires, à Reims également (lire l'Hebdo du vendredi 26 février) ? « Leur projet se concentre sur les victimes de violences et d'infractions pénales. Nous allons au-delà, mais pas question d'opposer les choses. » Prochaines étapes : la co-construction d'une feuille de route qui précisera les contours de ce concept puis la recherche de financements et de locaux. Sachant que le CIDFF, à l'étroit dans son bâtiment châlonnais, n'exclut pas d'intégrer à terme le siège de ladite maison. L'appel aux partenaires est lancé.

Sonia Legendre


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Social

Malaise à l'aéroport Paris-Vatry Créée en janvier, la section syndicale CFDT de Paris-Vatry dénonce, tracts à l'appui, des cas de harcèlement moral et des mises à pied non justifiées au sein de l'aéroport. La direction s'en défend.

A

mbiance à Paris-Vatry ces dernières semaines. Par voie de tracts et de courriels, la section syndicale CFDT de l'aéroport, qui compte neuf salariés sur une centaine, dénonce les « pressions psychologiques » et le « harcèlement moral » dont seraient victimes plusieurs personnels. Les documents évoquent aussi « les mises à l'écart, le dénigrement, les mensonges et l'absence de communication » tout en accusant la direction d'avoir adressé « des demandes illégales » à certains services. Des témoignages, volontairement anonymes, illustrent ces faits. « Le management toxique, le climat de peur qui règne à Vatry, y compris chez les syndiqués, ce n'est plus supportable. Certains vont travailler la boule au ventre. Huit cadres sont allés voir la médecine du travail et l'inspection du travail a été alertée. Nos compétences sont sans cesse remises en cause, on subit des injonctions et des propos violents par mail. On ne nous dit même plus bonjour. » Pour l'heure, les salariés concernés n'ont engagé aucune démarche pénale ou prudhommale, mais ils ne l'excluent pas. Et ni la médecine ni l'inspection du travail ne souhaitent s'exprimer sur ce dossier.

Des salariés de Paris‐Vatry dénoncent, de façon anonyme, des faits de harcèlement moral et des mises à pied injustifiées. © Aéroport Paris‐Vatry

La CFDT pointe également du doigt le manque en interne en début d'année, suite aux témoignages d'implication du Conseil social et économique dont nous ont fait part des salariés, avec des en(CSE), pourtant censé représenter les salariés et tretiens spécifiques. Là encore, certains demandent faire le lien avec la direction. Plusieurs de ses plus de fluidité dans le partage des informations, membres réagissent : « On ne nie pas qu'il y a des mais c'est tout. Les discriminations ou les harcèlements ne ressortent hauts et des bas, pas. » La section syndicomme partout. L'enLe Conseil social et cale est formelle : ces quête menée il y a deux économique mis en cause faits auraient bien été ans auprès de tous les évoqués pendant les ensalariés avec un cabitretiens. Un autre courriel, plus alarmiste et mennet spécialisé pour évaluer les risques psycho-sociaux (RPS) a révélé des problématiques, comme tionnant le terme « suicide », a conduit à une réunion extraordinaire du CSE en janvier. Convole manque de communication et l'inquiétude des employés pour l'avenir de Vatry par exemple. Mais quées sur le tard, la médecine et l'inspection du trapas de RPS. Nous avons également initié une étude vail n'ont pas pu y assister. Elles ont toutefois été

récipendiaires du compte-rendu. D'autres employés, toujours sous couvert d'anonymat, tempèrent la situation. « On assiste à une augmentation fulgurante de l'activité et on développe les recrutements. C'est positif. La charge de travail évolue aussi, mais certaines habitudes doivent peut-être changer. L'époque où on n'avait jamais aucune critique est révolue, même si ça doit se faire de façon constructive. Personnellement, j'ai l'impression qu'on nous met davantage face à nos responsabilités. » Ciblé à plusieurs reprises, le directeur de Paris-Vatry, Christophe Parois, se dit « dépité par ces accusations extrêmement graves. Elles se font sous couvert d'une étiquette syndicale et d'un représentant qui n'a même pas été élu par les salariés. A mon arrivée en novembre 2019, plus personne ne se parlait. J'ai trouvé des gens en grande souffrance qui me l'ont fait savoir. Ils ont été accompagnés, intégrés aux comités de direction, etc. Mon rôle, c'est de fédérer les gens autour d'un projet ambitieux pour l'aéroport. On a dû revoir certains process qui n'étaient pas du tout adaptés. Il y a des réticences au changement que je peux comprendre et je reste ouvert au dialogue social. Mais de telles tentatives de sabotage, non assumées, c'est déplorable. » Notifiées à titre conservatoire, deux mises à pied sont en cours. « Leurs motifs restent confidentiels, mais il s'agit de faits graves et avérés qui se traiteront certainement par voie judiciaire. Nous ne pouvons donc pas les lever, comme le demande la section syndicale. » A suivre.

Sonia Legendre


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Châlons

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Stationnement

Le parking de la GHV bientôt rénové ? La crise sanitaire a évidemment eu un impact sur la fréquentation du centre-ville de Châlons et des parkings appartenant à la municipalité. Celui de la Galerie de l'hôtel de ville (GHV) est également dans un piteux état, mais la mairie envisage d'y remédier. Pas du luxe.

L

a construction du parking souterrain de la GHV, en plein centre-ville, date des années 70. En 2005, la Société d'économie mixte de Châlons (Semcha), concessionnaire de cette infrastructure à l'époque, engageait des travaux bien mérités de rénovation : remise en peinture et reprise des réseaux d'évacuation. « Cette même année, la nouvelle galerie commerciale sortait de terre, rappelle Emilie Mothé, adjointe au maire en Il n'est pas rare que des places de stationnement soient condamnées à cause des inondations. © l'Hebdo du Vendredi charge de la voirie et du stationnement. Le parking a été rétrocédé à la municipalité en rare de voir les agents d'exploitation ramasser n'étant pas étanches. « Les infiltrations s'ex- crée au parking. « Ce n'est pas encore tout à 2007. » Et si l'heureuse propriétaire a confié l'eau au sol pour l'emmener à la pompe de re- pliquent notamment par la présence de la fait acté à ce stade, mais on opterait pour un levage puis éponger les nappe phréatique. Nous avons aussi pu re- cuvelage. Ce procédé vise à creuser des pala gestion des lieux à flaques. Et régulièrement, prendre certaines fissures en 2019 et calfeu- rois le long des murs pour y injecter de la la société Indigo, elle 221 000 euros pour des emplacements sont trer les murs verticaux. » Quant au potentiel résine et consolider les fissures. » Une interdemeure décisionconsolider les fissures condamnés afin de limiter danger que pourrait induire de telles dégrada- vention bienvenue, qui devra s'accompagner naire des travaux à les risque de chute tions, la mairie se veut rassurante. « Les ser- d'un sacré coup de pinceau pour faire disparéaliser et de leur financement. Mais force est de constater que des usagers. « Nous sommes bien conscients vices du patrimoine surveillent cela depuis raître les stigmates du temps. Reste à savoir l'équipement présente un état de vétusté très de ces dysfonctionnements, concède l'élue. des années, avec l'aide d'un bureau d'études. » quand elle sera programmée. avancé, en particulier sur les niveaux Nous avons déjà entrepris plusieurs amélio- Mieux, le budget de la ville prévoit cette Sonia Legendre -2 et -3. Les murs sont recouverts de moisis- rations. » En 2016, la pompe permettant année une enveloppe de 221 000 euros consasures, les crevasses se multiplient de la dalle d'évacuer les eaux a été changée et les caniveaux périphériques rénovés. Ce qui n'emau plafond, l'eau s'infiltre partout et inonde N BREF des places de stationnement, etc. Il n'est pas pêche pas les débordements, ces derniers

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Haro sur les angles morts ! Comme l'impose la loi depuis le 1er janvier pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes circulant en milieu urbain, les bus du réseau Sitac arborent désormais des visuels pour signaler leurs angles morts et renforcer la vigilance des autres usagers de la route. En moyenne, le Sitac déplore une quarantaine d'accrochages chaque année, très souvent liés aux angles morts.

Coupes de cheveux solidaires à Marson

Les fissures et les infiltrations sont légion au parking souterrain de la GHV. © l'Hebdo du Vendredi

Les recettes des parkings diminuent de 28 % De 2017 à 2019, la fréquentation du parking souterrain de la GHV semble stable, avec un taux d'occupation oscillant entre 80 et 95 % sur les niveaux - 2 et – 3, réservés aux abonnés. Le niveau – 1, en revanche, n'est utilisé en moyenne qu'à 35 % de sa capacité. Il propose pourtant une première heure gratuite et se situe à deux pas de l'hypercentre. « Ce taux atteint un pic d'environ 65 % le samedi vers 11 h, pendant le marché, analyse Emilie Mothé. Le point positif, c'est qu'on aura encore des places disponibles pendant les travaux de l'îlot Notre-Dame. » Sans surprise, l'année 2020, marquée par la crise sanitaire, s'est clôturée avec une baisse globale de 28,39 % des recettes liées aux parkings publics (horodateurs, abonnements, parkings aériens et fermés confondus). Elle s'élève à près de 14 % pour le parking de la GHV et à quasiment 22 % pour celui des Viviers.

Implanté à Marson, près de Châlons, le salon de coiffure « Sandra Zen Attitude » a organisé deux journées solidaires à destination des étudiants et des restaurateurs, en leur offrant une coupe de cheveux gratuite. Belle initiative dans le contexte qu'on connaît.

Bientôt une rue « Commune de Paris » à Châlons ?

En clin d'œil au 18 mars, qui marquera le 150e anniversaire de la Commune de Paris, le groupe municipal « Ensemble à gauche », par la voix de Dominique Vatel (PCF), interpelle dans un courrier le maire de Châlons, Benoist Apparu. Il lui suggère de réparer « une anomalie locale » et de rebaptiser la rue Thiers (comme Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire qui a fait réprimer la Commune). « L'occasion de remplacer cette dénomination par celle

de ce que l'on peut nommer les victimes, sous le vocable Commune de Paris ou Louise Michel. Lui affecter une rue dans notre ville a tout son sens, bien plus que le nom de celui qui a fait tirer sur le peuple et fait couler le sang. »

La Halle des arts de retour Initiée en 2013 par l'association Graines de Champagne avec le soutien de la Ville de Châlons, la Halle des arts rassemble les créateurs et artisans du coin sous les halles du marché couvert, ainsi que leurs œuvres : sculptures, peintures, accessoires de mode, céramiques, etc. L'événement fait son retour ce dimanche 14 mars, à partir de 10 h.

Nouvelle campagne de dépistage à Fagnières Avec l'aide de l'Agence régionale de santé (ARS), des bénévoles de la Protection civile et des professionnels de la santé, la commune de Fagnières organise une troisième campagne de dépistage gratuit contre la Covid-19. Sur présentation d'une carte vitale, le grand public pourra ainsi réaliser un test antigénique et obtenir le résultat une vingtaine de minutes plus tard, ou en être informé ultérieurement par SMS. Rendez-vous ce samedi 13 mars de 9 h à 17 h dans la galerie commerciale E.Leclerc, devant la pharmacie.


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Châlons

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Festival

MIA3J, terre d'artistes engagées Annulé l'an passé à cause de l'épidémie, le festival MIA3J, temps fort des Musiques d'ici et d'ailleurs, est en pleine coconstruction. Rendez-vous fin juillet à Châlons.

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couter Verdée en live, c'est un peu comme se promener en forêt. La voix et la créativité de cette artiste hors du commun en plus. Virtuose des samples, elle plonge son public dans un univers poétique où les mots se chantent et se chuchotent, où la rythmique se compose du froissement des branches, du frottement des pierres, du clapotis de l'eau, et où la nature reprend tous ses droits. Le tout porté par des textes d'une justesse et d'une puissance rares. Comme elle, plus d'une dizaine d'artistes sont espérées au festival MIA3J, fin juillet. « Des artistes militantes, sincères et qui ont des choses à dire, précise Patrick Legouix, le directeur artistique de l'association Musiques sur la ville. C'est un rendez-vous multidisciplinaire qui réunira cinéma, jazz, arts plastiques, pratiques sportives, etc. Et qui vise, à travers des ateliers, des rencontres et des débats, à illustrer la place de la femme dans la création, les musiques actuelles et la société. » Trois jours au féminin, dont la vocation est aussi de sensibiliser la jeunesse et les publics éloignés de la culture à des théma-

Parmi les artistes attendues au MIA3J, Verdée et son univers musical. © l'Hebdo du Vendredi

tiques telles que l'égalité, les droits des puisse se retrouver et partager ces moments, femmes, le respect de l'autre, etc. même à bonne distance et sans s'embrasser. » Annulé l'an passé à cause du contexte sanitaire, Quant à la programmation, elle se peaufine. MIA3J réunit en moyenne 4 000 festivaliers. Avec là encore un manque de visibilité à moyen terme sur Sous réserve de l'évoluRencontre inouïe avec l'accueil des talents tion des contraintes gouvernementales, il devrait internationaux. Certaines les voix de la forêt pouvoir se dérouler au formations viendront de Jard anglais, devant un public assis. « On le re- la République démocratique du Congo, localisera peut-être au centre-ville si les règles d'Ecosse, de la Grèce, ou encore du Mali. Et comme tous les ans, elles dévoileront des unil'imposent, mais dans tous les cas, on préservera son contenu. Il est souhaitable qu'on vers éclectiques, tous plus surprenants les uns

Social

que les autres. On citera notamment le rap poétique d'Illustre, l'afro-disco-house de Fulu Miziki, la pop urbaine polyphonique de Marina Satti, etc. Parmi les temps forts du festival : la création « Free voices of forest » imaginée par la vocaliste Leïla Martial, primée aux Victoires du jazz 2020. Elle associe à ce projet cinq chanteuses et percussionnistes du peuple nomade Aka, qui vit au cœur de la forêt d'Afrique centrale. En pleine coconstruction, cette édition s'accompagne également de nombreux de partenaires, comme le réseau des musiques actuelles du Grand Est (Grabuge), le Centre d'information des droits des femmes et de la famille (CIDFF), Avenir 2 roues, l'Arbre à Palabres de l'écrivaine Lydie Sulmona, l'auteure Jasmin Hourlier, etc. Le grand public pourra ainsi participer à des débats d'actualité, des ateliers d'écriture, des actions de prévention ou des projections de courts-métrages. Pour la première fois, l'équipe de la Cantine du 111, acteur associatif et solidaire qu'on ne présente plus, s'installera aussi sur le site pour préparer de bons petits plats à destination des artistes et des techniciens. Peut-être du public, si le contexte le permet. D'ores et déjà, les organisateurs lancent un appel aux bénévoles et à tous les acteurs souhaitant rejoindre l'aventure.

Sonia Legendre

Ecoles

Les syndicats de Carrefour Cherche nouveaux projets montent le ton pour le périscolaire

E

n écho à l'appel intersyndical national, les représentants CGT, FO et CFDT de Carrefour Croix Dampierre ont organisé, mercredi 10 mars, une manifestation au sein de l'hypermarché châlonnais. « Nous avons pu mobiliser jusqu'à 80 salariés, sur les 285 que compte le magasin, préciDes salariés de l'hypermarché Carrefour Croix Dampierre ont sent-ils. Il n'était pas quesmanifesté ce mercredi à Châlons. © CGT Carrefour tion de bloquer l'accès à Carrefour, mais d'être visibles à l'intérieur et d'accueillir les premiers clients. » En juin, pour rappel, une autre mobilisation avait permis d'ouvrir le dialogue avec la direction. Verdict, neuf mois plus tard ? « Environ dix emplois précaires ont pu passer en CDI et trois personnes ont obtenu une réévaluation de leur poste sur la grille des échelons. C'est positif, mais ce n'est pas assez vu le travail fourni. » Elément déclencheur de cette nouvelle grogne : le gel des embauches imposé par le groupe au plan national, fin février. « Quelques jours avant, Alexandre Bompard (ndlr : le PDG de carrefour) annonçait dans les médias des résultats historiques pour ses magasins. Suite à cette mesure, une dizaine de contrats hebdomadaires se sont arrêtés à Châlons, au drive et en magasin. Notre direction s'est battue pour en réintégrer six, dont trois en CDI. Un moindre mal. » Les syndicats revendiquent également des recrutements pour tous les secteurs de l'hypermarché, le remplacement des personnes en arrêt et un suivi plus méticuleux des entretiens dédiés aux évolutions de carrière. Surtout, ils s'opposent au projet « Top », une nouvelle organisation des équipes pensée pour optimiser l'approvisionnement des rayons et donc gagner en efficacité. « Ça illustre le décalage total qui existe entre les salariés et les dirigeants. On leur parle de pénibilité, ils nous répondent productivité et chiffre d'affaires. »

S.L

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our diversifier les activités périscolaires proposées aux enfants, la ville de Châlons lance un appel aux associations et aux agents municipaux ou communautaires qui souhaiteraient animer ces temps. Jusqu'au 9 avril, ils peuvent télécharger et compléter le dossier de candidature ad hoc. Cette année, la mairie a identifié plusieurs axes comme prioritaires : l'éducation artistique et culturelle, la citoyenneté et le vivre ensemble, la pratique spor- L'appel à projets est lancé pour proposer des activités périscolaires tive ou encore la décou- innovantes aux enfants. © l'Hebdo du Vendredi verte des médias. En lien avec son programme de campagne, elle met aussi l'accent sur certaines thématiques telles que le cirque, les langues étrangères, le développement durable, etc. Les enseignants, eux, sont invités à se positionner sur les ateliers de soutien aux élèves en difficulté. Une enveloppe annuelle d'environ 70 000 euros est consacrée à la rémunération des intervenants, sachant que l'accès à ces activités est payant pour les familles en fonction de leurs revenus.

S.L 4 Infos : periscolaire@chalonsenchampagne.fr, chalonsenchampagne.fr.


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Reims

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Concours

S'évader ailleurs, en vers et en rimes Plusieurs personnalités rémoises se sont associées pour organiser un grand concours de poésie sur le thème de l'ailleurs. Les meilleurs verront leurs proses immortalisées sur les murs d'immeubles de la ville.

coup lue, beaucoup de gens en écrivent et en cette période morose, c'est revigorant. » Chaque lauréat se verra récompenser par la remise d'un chèque lecture d'une valeur de 500 € et par une somme d'argent équivalente destinée à l'association de son choix, dans le but de financer une action culturelle. Les strophes de ces poèmes se retrouveront également sur les murs des halls d'un des dix immeubles en projet par Migneaux Immobilier, en lettres capitales et dorées, et peut-être dans un recueil. Et Gérard Lemarié, enthousiaste, de conclure : « La poésie est le dernier des arts, après l'architecture, la sculpture, la musique et la peinture, mais c'est surtout le seul qui n'exige aucun matériau, rien, si bien que tout le monde peut en écrire ». A vos plumes.

A

écouter les écrivains raconter combien ils ont été inspirés depuis le début de la pandémie de Covid-19, on se dit que jamais les Français, professionnels de la plume, amateurs ou écrivains pour eux-mêmes, n'ont autant pris le temps de jeter des mots sur papier ou sur leur écran, que depuis un an. Les ventes insolentes de livres cette année attestent, en tout cas, de l'appétit toujours aussi vorace des amoureux des mots. Parmi ces derniers figure sans conteste le philosophe rémois Gérard Lemarié qui, avec le promoteur immobilier Benoît Migneaux, s'est attelé ces dernières semaines à mettre sur pied le projet « Un poème, un immeuble », un concours d'écriture original, car entièrement dédié à la poésie. « L'idée est venue d'une rencontre avec Benoit Migneaux qui avait déjà posé des phrases poétiques sur des façades d'immeubles en chantier et qui souhaitait aller plus loin, explique Gérard Lemarié. » « Un poème, un immeuble » invite donc tous ceux qui ont l'âme d'un poète à écrire quelques vers sur

Julien Debant 4 Pour concourir, il suffit d'envoyer son poème A l'origine du concours, le promoteur immobilier Benoît Migneaux est accompagné dans cette aventure par le philosophe Gérard Lemarié (en photo). © l'Hebdo du Vendredi

le thème de l'ailleurs. Il est ouvert à tout le monde, Sophie Regnault. « Comme les autres membres du sans limite d'âge, ni de style. La seule limite, c'est jury, j'adore la poésie et l'idée de donner la possila taille des poèmes, qui ne doivent pas comporter bilité à des personnes de faire lire leur poème et de se révéler, explique le plus de 40 lignes ou vers. « Tout le monde peut Ouvert jusqu'au 30 avril, philosophe. J'ai lu des poèmes incroyables écrits le concours couronnera écrire de la poésie » dix lauréats, sélectionnés par des enfants. Dans le par un jury composé de personnalités rémoises : monde très difficile dans lequel nous vivons, je trouve cela réjouissant que des personnes aussi Gérard Lemarié et Benoit Migneaux sont ainsi accompagnés dans cette belle aventure par Mario jeunes puissent s'exprimer avec des vers et des Rossi, Pierre-Emmaunuel Taittinger, Yuksek et rimes. Cela prouve que si la poésie n'est plus beau-

Loisirs

Qui veut gérer la Guinguette ?

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ébutée lors de la saison estivale 2017, sous l'égide de l'association Inner Corner, l'aventure de la Guinguette Rémoise s'est poursuivie depuis, chaque été, grâce au savoir-faire de Velours. En quatre ans, ce lieu de détente et de divertissement, posé en bord de Vesle, a su ainsi séduire des milliers de Rémois, s'installant comme une des attractions phares de l'opération Un Eté à Reims. Appelée à rouvrir dès le 23 juin prochain et jusqu'au 29 août, la Guinguette Rémoise se cherche donc un nouveau locataire pour faire vivre cet espace ludique, culturel et festif. Pour cela, la municipalité vient de lancer un appel à projets afin de trouver l’équipe qui l'animera pour les deux prochaines années. Velours ne sera pas de nouveau candidat. « On a envie de passer la main, confie La ville de Reims vient de lancer un appel à projets pour la gestion Thibaud Rolland, directeur de l'association réde la Guinguette ces deux prochains étés. © l'Hebdo du Vendredi moise. On a fait notre temps et chaque année, on a l'impression qu'il y a de plus en plus de contraintes. C'est un peu pesant. ». En plus de la Underground Zero, spécialisée dans la musique riode de 2 ans. Le candidat devra logiquement proposer un programme d’animacrise sanitaire qui a compliqué l'organisation du rock, qui a largement participé Jusqu'au 2 avril tions, tant musicales que lieu au quotidien, c'est la diminution des plages aux côtés de Velours à la bonne ludiques ou sportives, ainsi d'ouverture qui est visée. En effet, afin de ne pas tenue de la Guinguette, l'été derpour postuler qu'une offre de restauration et froisser les voisins de la Guinguette Rémoise, la nier. « Une belle asso composée de belles personnes qui veulent de vente de boissons. Avis aux amateurs. ville a opté pour une fermeture à J.D Velours passe faire les choses bien », résume 20 h en semaine et 21 h le week4 Pour postuler, il faut contacter Thibaud Rolland. end. Ce qui, il faut bien l'admettre, la main la Mission Commerce du Grand Reims, Pour les autres candidats intéressemble un peu tôt pour un lieu qui aime particulièrement vibrer, le plus souvent en sés, l'appel à projets, qui s'achèvera le 2 avril, par courriel à commerce@grandreims.fr ou par courrier à l’adresse suivante : musique, à partir de la fin de journée. « On a passé consiste en la mise à disposition, à titre onéreux Communauté urbaine du Grand Reims, de très bons moments, mais il est peut-être temps (1075 euros), pour l’exercice d’une activité de Direction du développement économique, pour la Guinguette de se renouveler ». Parmi les commerce, d’un espace de restauration et d’anidu commerce et de l'enseignement supérieur, CS 80036 51722 Reims Cedex. potentiels candidats devrait figurer l'association mations dans le parc de la Roseraie, sur une pé-

original, le 30 avril au plus tard, par mail à 1poeme.1immeuble@gmail.com ou par courrier à Concours 1 poème 1 immeuble, Agence Benoît Migneaux, 1, rue de l'Arbalète, 51100 Reims.

EN BREF Appel à projets pour l'accueil périscolaire Dans le cadre des accueils périscolaires du soir des écoles maternelles et élémentaires de la ville de Reims, un appel à projets d’ateliers pédagogiques est lancé pour l’année scolaire 2021/2022. En cohérence avec les objectifs éducatifs, il s’agit de développer des actions favorisant la notion de parcours artistique et culturel et promouvant la découverte des sciences et du développement durable. Les disciplines et les thématiques peuvent être variées : musique, théâtre, cirque, littérature, sciences et techniques, sport, loisir créatif... L’appel à projets doit permettre de proposer des activités d’animations se déroulant dans le contexte d’une école et en s’appuyant sur le jeu, le ludique, l’expérimentation dans une ambition éducative adaptée, complémentaire et partagée. Le dépôt des propositions de projets doit être effectué entre le 15 mars et le 16 avril. Pour déposer un dossier, il est nécessaire au préalable de prendre rendez-vous en contactant le 03 26 77 76 27. Infos : reims.fr

Donner votre avis sur la ZFEm de Reims Afin de trouver un compromis entre efficacité environnementale et acceptation sociale, le scénario retenu de la future ZFEm de Reims, une zone au sein de laquelle la circulation des véhicules les plus polluants sera progressivement restreinte, fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 17 mars. Sont mis à la disposition des habitants, sur les sites internet de la Ville et du Grand Reims, dans les permanences en mairie, à l’hôtel de la communauté et sur les différents pôles du Grand Reims, le projet d’arrêté municipal instaurant la ZFEm et l’évaluation environnementale qui l’a précédé. Pour rappel, la ZFEm rémoise sera effective dès la rentrée de septembre 2021.


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Epernay

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Festival

Premier coup d'œil sur Vign'Art 2021 La deuxième édition du festival de land art et d’art contemporain se tiendra du 15 mai au 15 septembre prochain, autour de douze sites champenois. Les artistes et leurs projets ont été dévoilés.

Pour mettre sur pied ce jeune festival, son organisateur, l’Association pour la promotion de l’art contemporain et du land art dans le vignoble, dispose d’un beau budget, autour de 200 000 €, apporté principalement par l’agglo d’Épernay, la communauté d’Aÿ, le Grand Est et la Marne, ainsi que des partenaires privés locaux. Une enveloppe qui sert notamment à payer les artistes puisque chaque sélectionné se voit remettre une enveloppe de 8 000 € qui doit couvrir l’ensemble des frais, création artistique et droits d’auteur inclus. Afin d'apprécier le travail de ces professionnels, rendez-vous le 15 mai pour le vernissage, à condition que la situation sanitaire permette ce genre de rendez-vous. Néanmoins, Vign’Art ne court quasiment aucun risque d’être annulé cette année et pour cause : toutes les œuvres seront visibles en extérieur.

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nnulée l'an passé en raison de la crise sanitaire, la deuxième édition de Vign'Art, premier festival de land art et d’art contemporain organisé en Champagne, aura finalement lieu en 2021. Au début du mois de février, le jury du festival s'est réuni pour choisir les douze artistes lauréats de l'appel à projets qui exposeront leurs œuvres dans le vignoble champenois, du 15 mai au 15 septembre. En raison de l’annulation de l’édition 2020, le jury a reçu pléthore de candidatures : 170, venues des quatre coins de la planète. Finalement, douze projets, émanant d’artistes ou de collectifs, ont été retenus par l’assemblée composée de représentants du monde artistique et de financeurs du festival. « Avant même l’appel à projets, le défi consistait à trouver douze lieux remarquables sur le territoire. Nous voulions privilégier les lieux, avant les projets. Ensuite, il fallait que l’œuvre proposée corresponde à l’emplacement et à son environnement, éclaire Jean-Baptiste Duteurtre, à l’origine de ce projet. Nous aurons des propositions sympas, dans des lieux très sympas. » Les artistes retenus sont des professionnels locaux,

Simon Ksiazenicki L’œuvre « Dominos » qui sera réalisée par l’artiste parisien DEC, sur les hauteurs de Mareuil‐sur‐Aÿ.

des artistes français, mais aussi des étrangers. Comme ces deux architectes du collectif 1week1project, installés entre Paris et Santiago (Chili), qui réaliseront un « Rayon doré » composé de quatorze miroirs, sur les hauteurs de Vinay. Citons aussi Karen Macher Nesta, cette sculptrice qui fera le voyage de la capitale péruvienne, Lima, pour construire, sur le château d’eau de Moussy, une pyramide d’acier baptisée « Space conti-

nuum ». Ou ce « Triangle amoureux » fait de colonnes percées par la lumière, que va bâtir, à Chavot, la Californienne Betty Rieckmann, « light artist » installée en Allemagne. Ou encore la Polonaise Wela qui va réaliser des « Interconnections » autour du fossé de Brugny, pour rappeler à l’homme son rapport à la nature. Très international, le panel d’artistes retenu par le jury promet d’être à nouveau riche et varié.

4 Infos : vignart.fr

Les douze sites choisis L'aire de pique-nique de Vinay, le château d’eau de Moussy, le fossé de Brugny, la « loge-table » de Moussy, le lavoir de Brugny, les hauteurs de Pierry, la lisière de Chavot, le Mont Bernon à Épernay, Notre-Dame du Gruguet à Mareuil-surAÿ, Les Padelles de Vinay, le point de vue de Bouzy, le point d’eau de Bisseuil.


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Habitat

Du 12 au 18 mars 2021 >> www.lh ebdoduve ndre di. c o m

Focus sur MaPrimeRénov' Née en janvier 2020, MaPrimeRénov’ permet le financement partiel de différents types de travaux de rénovation énergétique dans l'habitat. Un dispositif désormais élargi à tous les propriétaires, sans condition de revenu. Pour qui ? Depuis le 1er octobre 2020, le dispositif MaPrimeRénov' est étendu à tous les ménages, sans plafond de ressources, pour faire des travaux de rénovation énergétique d’un bien dont ils sont propriétaires, qu'ils l'occupent ou qu'ils le louent, mais aussi aux propriétaires bailleurs, à partir de juillet 2021, et aux copropriétés. Quels travaux ? MaPrimeRénov' permet de financer l'installation de systèmes de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables ou de solutions à très hautes performances énergétiques, mais aussi des travaux d'isolation thermique du logement : isolation des murs, des combles, des planchers et des fenêtres, les audits énergétiques et les travaux de ventilation.

MaPrimeRenov' est une aide financière pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. © DR Quel montant ? Le montant de la prime est forfaitaire. Il est calculé en fonction des revenus du foyer et du gain écologique permit par les travaux. Les plafonds de ressources ont été catégorisés en 4 profils : bleu, violet, rose et jaune. À noter qu'un 5e profil existe pour les copropriétés et qu'à chaque profil correspond un montant de prime en fonction de la nature des travaux engagés. Un simulateur, baptisé Simul'Aides (www.faire.gouv.fr/aides-de-financement/simulaides), a été mis en place. Il permet de connaître son profil et donc le niveau d'aide. Cette simulation néces-

site de décrire le projet des travaux et la situation personnelle du demandeur. À noter encore que cette prime est versée après la réalisation des travaux ou directement déduite de la facture. Est-elle cumulable avec d'autres aides ? La réponse est oui. MaprimeRénov' est cumulable avec d’autres aides à la rénovation énergétique, tout comme les Certificats d’économie d’énergie (CEE), ou encore les aides des collectivités locales et celles d'Action logement. Par ailleurs, les travaux bénéficient d'un taux réduit de TVA à 5,5 %.

Qui peut réaliser les travaux ? Pour être éligibles à MaprimeRénov', les travaux doivent être effectués par un professionnel labellisé RGE, c'est-à-dire « Reconnu Garant de l'Environnement ». Ce dernier doit au préalable visiter le logement afin de valider l’adéquation des matériaux et équipements au logement concerné. La date de la visite doit figurer sur la facture. À noter que depuis peu, l'État a ouvert la possibilité à un artisan qui n’est pas RGE de le devenir sur un chantier de MaPrimeRénov'. En clair, on peut faire appel à un artisan de confiance et s'il est d'accord pour rentrer dans la démarche RGE, il sera audité sur le chantier concerné. Si tout est fait selon les règles en vigueur, il sera alors certifié et une partie des travaux seront remboursés par MaPrimeRénov', « Mais si cela se passe mal, il y a une assurance qui prendra tout en charge », a précisé Emmaunelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, dans un entretien accordé au site seloger.com. 4 Infos : www.maprimerenov.gouv.fr ou www.faire.gouv.fr

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Habitat

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Des aides pour rénover les logements en cœur de ville Grâce au programme national « Action cœur de ville » et aux nouvelles Opérations programmées d'amélioration de l'habitat (Opah) qui en découlent, les propriétaires des centres-villes d'Épernay et de Châlons peuvent bénéficier d'aides pour rénover leurs logements. Mode d'emploi.

É

pernay et Châlons font partie des 222 villes de France sélectionnées pour bénéficier du plan national « Action cœur de ville », qui associe plusieurs partenaires tels que l'État, Action logement, la Caisse des dépôts et les collectivités. Sa vocation ? Accompagner financièrement la redynamisation des centres-villes tout en encourageant les initiatives qui y contribuent : implantation de nouvelles activités, projets immobiliers, soutien aux commerçants, renouvellement urbain, etc. Et il se concrétise notamment par deux nouvelles Opérations programmées d'amélioration de l'habitat (Opah) dédiées aux centres châlonnais et sparnacien. Jusqu'en 2025, les propriétaires (bailleurs ou occupants) et les futurs investis-

NOUVEAU

Les habitants des centres-villes de Châlons et d'Épernay peuvent être accompagnés financièrement dans leurs travaux de rénovation. © Libre seurs peuvent ainsi obtenir des subven- bâtiment en question soit construit depuis plus de tions pour rénover ou équiper leur lo15 ans. Plus de 400 logements gement, en fonction Globalement, réhabilités à l'horizon 2025 les aides alde leurs revenus et louées oscillent de la nature des travaux engagés. Et ce, à condition que le entre 45 et 80 % du montant des chan-

tiers et concernent différents cas de figure : le maintien à domicile, la remise en état d'un bien vétuste et l'amélioration thermique. Qu'il s'agisse d'un changement de chaudière, d'une nouvelle isolation, d'une réfection de toiture ou de l'installation de sanitaires adaptés aux personnes âgées et en situation de handicap, le Comal-Soliha 51 reste la première porte d'entrée pour informer et conseiller ceux qui se lancent. Ses équipes proposent aussi des visites techniques et des audits sur place. À noter toutefois, les demandes d'aides doivent être impérativement formulées avant le début des travaux. Avis aux promoteurs, enfin, les réhabilitations d'immeubles entiers peuvent prétendre à 50 % de subventions, un abattement fiscal sur les revenus fonciers et, selon les cas, un prêt bonifié proposé par Action Logement. Épernay et Châlons espèrent respectivement rénover 165 et 245 biens grâce à ces dispositifs, qui permettront également de remettre sur le marché des logements vacants, voire insalubres. 4 Infos : 03 26 64 13 93, comalsoliha51.fr.

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Sport

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Football D1F

Nouveau centre de vie pour les Rémoises Les joueuses du Stade de Reims bénéficieront, la saison prochaine, d'un espace dédié, intégré au centre de vie Raymond-Kopa. Sa construction va débuter au printemps.

jusqu’en 2024 et pourra donc accompagner et être pleinement intégrée à ce nouveau projet. Les Rémoises entreront ainsi dans le cercle fermé des équipes françaises à disposer de leur propre centre d’entraînement, telles Lyon, le Paris SG ou Bordeaux, des effectifs au budget bien supérieur.

Simon Ksiazenicki

L

e projet était dans les cartons depuis de nombreux mois mais le Stade de Reims a finalement choisi la journée internationale des droits des femmes pour en révéler les contours. Fidèle à sa réputation de bon communicant, le club champenois a dévoilé, lundi 8 mars dernier, les détails du futur centre de vie de sa section féminine, un « bâtiment dédié de 700 m2, dont la construction débutera au printemps ». Sept ans après leurs homologues masculins, les joueuses du Stade de Reims auront donc droit à un tout nouvel espace de vie et de travail qui viendra se greffer au centre de vie Raymond-Kopa de Bétheny, qu’elle partage actuellement avec les hommes de David Guion. Le centre dédié à la section féminine sera doté d’une salle de musculation, d’un espace de récupération et d’une zone médicale annexée à un vestiaire. Elles continueront à s'entraîner sur les nombreux terrains intégrés au complexe. « Un investissement de plus de 2,5 millions d’euros pour un bâtiment flambant neuf de 700 m2 offrant à ses 110 licen-

L1 : réception de Lyon ce vendredi soir

La construction va débuter au printemps 2021. © BDL Architectes

ciées un espace de qualité adapté aux exigences du très haut niveau », précise la communication. Le très haut niveau, le Stade de Reims n’y est revenu que récemment. Après avoir été un club pionnier du football féminin, titré à cinq reprises entre 1974 et 1982, il a connu une longue traversée du désert, marquée par un

dépôt de bilan en 1992. Recréée en 2014, la section féminine a finalement grimpé les échelons pour s’installer en Division 1 en 2019, sous la houlette d’Amandine Miquel, coach depuis maintenant 4 ans. Après avoir fait monter le club dans l’élite, puis assuré le maintien la saison passée, la jeune entraîneuse (36 ans) a récemment prolongé son contrat

En s'imposant à Nantes (1-2) lors de la 28e journée, le Stade de Reims a sans doute assuré son maintien en Ligue 1, repoussant son adversaire à la 19e place et à dix points. De fait, les joueurs de David Guion, désormais 12es, pourraient jouer un peu plus libérés. C'est en tout cas le souhait de leur entraîneur. « À Nantes, on a manqué de prise d’initiatives, de responsabilité, de beaucoup de choses offensivement. L’idée, c’est de se lâcher, d’amener plus de folie devant le but. On veut que les garçons aillent vers ça », a expliqué le coach marnais. Malgré tout, le club marnais n'a perdu qu'à deux reprises lors des quatorze dernières rencontres. Une série qui pourrait être mise à mal ce vendredi soir, lors de la réception de Lyon (3e), lancé dans la course au titre avec Lille (1er) et le Paris SG (3e). Après cette rencontre, place à la trêve internationale. Reprise du championnat le dimanche 21 mars, avec un déplacement à Dijon (20e).

Basket-ball - Jeep Elite

Le Champagne Basket veut confirmer à Nanterre Restant sur trois victoires de rang en Jeep Élite, dont la dernière avec le cœur aux dépens de Limoges, Châlons-Reims peut légitimement viser la gagne, samedi soir, sur le parquet de Nanterre.

marche actuelle du Champagne Basket, Dominic Waters a aussi été bien épaulé, notamment contre Limoges, par Joshikou Saibou. C'était le premier match officiel de l'Allemand et il a été prometteur : 13 points (71,4 % à 2 points), 3 passes et 3 rebonds pour 16 d'évaluation en seulement 18 minutes. En revanche, la dernière recrue, Gani Lawal, pas encore prêt collectivement, n'a pas été à la fête : 2 rebonds et 2 fautes pour un temps de jeu limité à 8 minutes. Avec un effectif au complet, la formation du uelque chose a changé au Champagne Champagne Basket (14e) peut donc aujourd'hui Basket. L'équipe brouillonne et trop rivaliser avec quasiment toutes les équipes de sage du début de saison n'est plus Jeep Élite, y compris celle de Nanterre, qui l'a qu'un mauvais souvenir. Depuis plusieurs sebattu lors de la phase aller (74-83) et qu'elle défie maines, elle affiche un visage plus conquérant et ce samedi 13 mars. Coaché par l'indéboulonnable rassurant que ses résultats accréditent. Alors que Pascal Donnadieu, ce groupe n'est pas dans une Jessi Begarin et ses coéquipiers n'ont réussi à gaforme éclatante. Après seulement 10 matches de gner, lors de leurs neuf premiers matches de championnat disputés, elle occupe en effet la championnat, joués entre septembre et début jan12e place, avec un bilan de 4 victoires pour 6 dévier, qu'à une seule reprise, ils sont depuis sur une faites. Malgré des performances XXL de son série de trois succès consécutifs. Le dernier en Depuis l'arrivée de Dominic Waters au poste de meneur, le Champagne Basket reste sur 3 victoires spectaculaire leader Isaïa Cordinier (15 points, date, obtenu samedi dernier à Châlons, a vu les de rang en Jeep Elite. © l'Hebdo du Vendredi 6 rebonds, 2,6 passes pour une évaluation de hommes de Cédric Heitz prendre le meilleur sur sives et 2,3 rebonds pour une évaluation de Sorti pour cinq fautes personnelles à moins de 18,2), son attaque semble moins pétaradante que Limoges (74-72). Cette victoire et les deux prédeux minutes de la fin du match, Dominic Waters les années passées et sa défense toujours aussi cédentes ont un point commun : Dominic Waters. 14,3 en 27 minutes de jeu. De très bonnes statisélastique. Restant sur deux déSigné en remplacement de Jalen Adams, retourné tiques qui ne disent pourtant pas tout du poids du a largement laissé exprimer sa joueur dans le collectif. Contre frustration, au point d'avoir aux États-Unis (lire ci-desDébut réussi pour faites de rang en championnat, elle vient également de dire sous), le meneur a changé le Un leader nommé Limoges, c'est lui qui sonne la quelques mots avec son coach Joshikou Saibou adieu à l'Eurocup, après un révolte et ramène l'équipe au désireux de le calmer. Reste jeu du Champagne Basket, Dominic Waters dernier match perdu, mardi niveau de son adversaire, grâce que ce coup de sang n'a pas eu qui reste donc invaincu de9 mars, sur son parquet face à Badalone (88-95). à son talent, son expérience et de conséquences néfastes, le meneur US réussispuis son arrivée. Sur ces trois rencontres, il tourne en moyenne à son caractère. Un caractère d'ailleurs bien trempé sant au final à transmettre à ses partenaires sur le Julien Debant qui, s'il booste ses partenaires, a failli coûter cher. terrain sa rage de gagner. Détonateur de la bonne 11,7 points (45,5 % à 3 points), 7,7 passes déci-

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

Comptez sur votre intuition pour vous guider tout au long de la semaine. Plus question de vous laisser déstabilisé(e) par des imprévus. Vous acquerrez une vision plus lucide de votre quotidien.

Vous devriez ménager la chèvre et le chou. Vos obligations professionnelles risqueront d’empiéter de plus en plus sur votre vie privée. Imaginez qui ne sera pas content ?

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

Aujourd’hui, les astres vous apporteront la force de séduction dont vous saurez faire preuve lorsque vous serez intéressé(e) par quelqu’un. Laissez les émotions vous guider plus que la raison.

La confiance en soi est de retour : cela se traduira sur le plan physique et émotionnel par un regain d’énergie et d’optimisme ! Veillez toutefois à ne pas retomber dans vos travers.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Ce ne sera pas une semaine de tout repos qui vous attend : tout ira vite et il vous faudra le plus souvent parvenir à saisir la balle au bond… Vos réflexes seront fortement sollicités.

La semaine sera placée sous le signe de la légèreté. Les astres vous donneront confiance en vos propres atouts et vous offriront la possibilité de mettre vos idées en application.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Une semaine favorable aux remises en question. Au travail, ne cherchez pas à avoir le dernier mot à tout prix. Vous gagnerez à faire profil bas avec vos collègues pour apaiser les tensions.

Il conviendra d’accorder beaucoup d’attention au secteur professionnel, car il vous réserve des possibilités d’évolution qu’il faudra veiller à concrétiser, puis à faire fructifier.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vos chances de progresser dans vos activités étant au top, c’est le moment de déployer vos ailes et vos talents, tous domaines confondus. Côté cœur, le meilleur est à venir, donc patience.

Commencez à poser sereinement les jalons de vos nouvelles perspectives d’évolution. Vous devrez vous adapter et votre situation en évoluant vous apportera de nombreuses satisfactions.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Aujourd’hui, ne partez pas dans tous les sens ! Sur le plan professionnel, tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de vous prononcer sur des sujets sensibles…

Votre principal ennemi de la semaine sera le stress, car les sollicitations seront nombreuses et le rythme de vie ira s’accélérant. Cultivez donc le lâcher-prise et le recul sur les événements.

Benoît Melvhille

Vendredi

4° 10°

7° 10°

Lundi

3° 7°

5° 8°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Loi applicable aux sites de vente étrangers Vous faites un achat en ligne sur un site internet étranger. Il est important de savoir quelle loi s’appliquera pour la transaction et en cas de litige avec le vendeur. En principe, le commerce électronique est soumis à la loi de l’Etat où est établi le cybermarchand. La loi admet cependant des dérogations dès lors que celles-ci sont précisées dans les Conditions Générales de Ventes (CGV). On y trouve généralement une clause qui détermine la loi applicable à la vente. A défaut d’informations dans les Conditions Générales de Ventes, la loi applicable est celle qui présente les liens les plus étroits avec le consommateur selon certains critères (lieu de résidence de la plateforme de vente, lieu de conclusion ou d’exécution du contrat, langue utilisée, nom de domaine «.fr»). CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

NOUS N’AVONS PAS ATTENDU DEMAIN POUR INVENTER L’ÉPARGNE DE DEMAIN

Dimanche

Samedi



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