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Just Fontaine immortalisé au stade
Auguste-Delaune
Afin d’honorer la mémoire de l’ancien buteur du Stade de Reims et de l’équipe de France Just Fontaine, décédé le 1er mars, une fresque a été dévoilée, dimanche dernier, avant la rencontre remportée par les Rouge et Blanc face à Ajaccio (1-0). Le portrait géant, réalisé sur l’un des murs du stade Auguste-Delaune, est signé Arno Kusek, dans le style caractéristique du street artiste rémois, en pochoir. À quelques pas de la statue en bronze de Raymond Kopa, érigée en 2018, les supporters pourront désormais rendre hommage à l'autre légende du Stade de Reims.
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Avez-vous vu le loup dans la Marne ?
Quelles émotions suscite la Marne chez ses habitants ?
Et maintenant ?
La préfecture de la Marne a fait savoir qu’un automobiliste avait observé, le 15 février, sur la commune de La Forestière, à côté de Sézanne, un loup gris, authentifié par l’expertise de l’Office français de la biodiversité (OFB). Les services de l’État précisent que le loup, espèce protégée, est revenu naturellement en France en 1992 depuis l’Italie et que depuis 2011, il n’est pas rare d’en apercevoir dans le reste du Grand Est. « Plusieurs observations d’individus isolés et errants ont été faites dans la Marne, mais il n’y a ni meute ni population installée », indique les services de l’Etat. Il s’agirait d’un individu âgé, contraint par la naissance de jeunes loups à abandonner le groupe pour coloniser de nouveaux territoires. Toute observation peut être signalée au service départemental de l’OFB au 06 99 28 37 65.
L'Agence de développement touristique (ADT) de la Marne propose aux habitants de participer à une expérience collective pour cerner les ressentis émotionnels qu'ils éprouvent vis-à-vis du territoire. Mieux qu'un sondage classique doté d'une liste de questions à choix multiple ou d'avis à formuler, la mini-application Xenia, soutenue notamment par l'Œnotourisme Lab, se base sur une immersion simple, ludique et intuitive. En trois minutes chrono, grâce à des formes colorées et des mots-images, les utilisateurs peuvent illustrer spontanément leur vision de la Marne, puis découvrir leur climat émotionnel à travers différents items : le relationnel, les souvenirs, l'épanouissement ou encore les attentes. À tester ! Infos : tourisme-en-champagne.com.
Guide Michelin : la Marne compte toujours autant d'étoiles
Après Cognac l'an dernier, c'est à Strasbourg, lundi 6 mars, que le célèbre guide rouge a réuni 1 500 invités, dont plus de 500 chefs étoilés venus de toute la France et d'Europe, à l'occasion de sa traditionnelle cérémonie des étoiles. Si une quarantaine de nouveaux restaurants a fait son apparition dans le guide Michelin, c'est le statu quo dans la Marne. Les sept étoilés du département de 2022 le sont toujours en 2023. Avec trois étoiles, Arnaud Lallement, chef de L’Assiette Champenoise à Tinqueux, reste donc au sommet. Juste derrière, les Rémois Philippe Mille, chef du Parc des Crayères, et Kazuyuki Tanaka, chef du Racine, arborent, eux, toujours leurs deux étoiles. Quant à Jacky Louazé, chef du Foch à Reims, Dominique Giraudeau, chef du Grand Cerf à Montchenot, Jean-Denis Rieubland*, chef du Royal Champagne à Champillon et Jérôme Feck, chef de l'Hôtel d'Angleterre à Châlons-en-Champagne, ils conservent tous leur précieux macaron rouge.
* Jean-Denis Rieubland, chef du Royal Champagne à Champillon ces quatre dernières années, a quitté l'établissement le 1er novembre 2022.
La mobilisation du 7 mars contre la réforme des retraites a été un nouveau succès avec des chiffres importants remontés des 260 rassemblements organisés dans toute la France. On ne sait pas exactement qui de la CGT (3,5 millions de manifestants) ou du ministère de l’Intérieur (1,28 million de manifestants) se rapproche le plus de la vérité, mais on peut dire, sans trop se tromper, que la mobilisation a été d’ampleur. En revanche, là où l’intersyndicale a perdu son pari, c’est dans sa volonté de « mettre la France à l’arrêt » et de « bloquer l’économie ». Qui peut objectivement affirmer que ce fut le cas ? En tout cas pas les sénateurs, qui examinaient, au même moment, le si controversé article 7 du projet de loi, sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, finalement adopté dans la nuit de mercredi à jeudi. L’exécutif, qui n’a réussi à convaincre ni les syndicats, malgré trois mois de concertation, ni l’opinion publique, qui rejette encore en majorité cette réforme, a réussi à trouver un allié de poids, la droite sénatoriale, mais sa marge de manœuvre reste étroite. Du côté des opposants au projet, quelle suite donner au mouvement ? Après déjà six promenades dans les rues de France, le gouvernement n'a pas bougé d'un pouce, s'entêtant avec une réforme mal ficelée dès le départ, mal vendue par des ministres interchangeables et en mal de charisme, et surtout objectivement inégalitaire, alors que la promesse d’un système plus juste était la pierre angulaire de la réforme. Pour se faire entendre d’ici à la septième journée de mobilisation, samedi 11 mars, plusieurs secteurs-clés ont reconduit la grève : RATP, SNCF, raffineries, nucléaire… Et une frange radicale entend même aller plus loin. Une séquence repérée par le journaliste Patrick Cohen montre Olivier Mateu, secrétaire général de la puissante CGT des Bouches-du-Rhône, se féliciter d’avoir tenu tête au gouvernement, lors du récent mouvement des raffineries, en ces termes : « On a dit au préfet : À la première réquisition, c’est la guerre. Vous touchez un camarade dans une raffinerie, on vous met le feu au département. » Ce genre de position ultra-radicale peut-elle faire tache d’huile sur ce mouvement ? Les Français, majoritairement opposés à la réforme, mais qui sont près de 8 sur 10 à estimer que celle-ci sera tout de même adoptée, resteront-ils solidaires si les opposants venaient à se radicaliser et à toucher un peu plus leur quotidien ? C’est sans doute tout l’enjeu de ce mouvement social.
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