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La saison nouvelle est arrivée !
L'office de tourisme de Châlons déclare sa saison officiellement lancée, même si, dans les faits, elle s'avère déjà bien amorcée. Bonne nouvelle pour les aficionados des balades sur l'eau : les barques navigueront dès juin sur l'ensemble des circuits historiques, jusqu'ici partiellement inaccessibles.
Les week-ends des 1er et 8 mai ont vu les emblématiques barques châlonnaises prises d'assaut par les touristes et les autochtones. Elles naviguent déjà chaque jour sur le circuit de l'Eau'dyssée et à raison de deux soirs par semaine pour le spectacle son et lumière des Métamorph’eau’ses. Depuis des mois, les travaux du barrage, l'effondrement d'un mur dans le Mau et la destruction partielle du pont du Nau, dit « des fainéants », empêchent les pilotes d'accéder aux itinéraires habituels et réduisent drastiquement ces parcours. Bonne nouvelle, officialisée ce mardi 9 mai par Jérôme Feck, le président de l'office de tourisme, lors du lancement de la nouvelle saison : un retour à la normale est attendu début juin. « Les travaux se terminent et les essais pour faire passer les barques sur les zones les plus délicates sont concluants, a-t-il précisé. On retrouvera donc notre circuit complet, agrémenté d'un cheminement piéton lumineux pour permettre aux visiteurs de suivre la balade nocturne sans être à bord. Il fonctionne grâce à un éclairage bleu alimenté par l'énergie solaire. »
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Les Métamorph’eau’ses ne dévoileront pas de nouvel épisode pour l'instant, mais le grand public pourra (re)découvrir les créations projetées sur le cirque historique, l'arche de Mauvillain, l'ancien couvent Sainte-Marie, les galeries souterraines Lochet et Godart, etc. « L'agglomération de Châlons a également investi dans de nouveaux vidéo-projecteurs pour redonner toute la luminosité qu'il mérite au spectacle de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux », indique Laurence Padiou, qui dirige l'office. Les amoureux de la nature et du patrimoine fluvial auront tout le loisir d'embarquer pour l'Ep'eau'pée, une balade née en 2021 empruntant le pont des Mariniers, le canal Saint-Martin et même l'écluse du canal latéral à la Marne avant de rejoindre le grand Jard. « Nous accueillerons en juin une instagrameuse qui partagera ses
Location de vélos en bois made in Marne coups de cœur et nous continuons à avancer sur le digital », ajoute la directrice. L'établissement a missionné une agence spécialisée dans le référencement web pour optimiser sa présence et sa base de données clients. Tout juste sorti du four et imprimé à 7 000 exemplaires, le n°2 du magazine dédié aux pépites touristiques (gastronomie, patrimoine, animations insolites et oenotouristiques, etc.) du territoire regorge de bonnes adresses et de bons plans pour profiter de son séjour sur place. Le tout sublimé par des photographies d'exception. Et gratuit. Autre composante du bassin local : le cyclotourisme, qui prend encore plus d'ampleur avec l'aménagement de la véloroute V52. Les 24 km de chemins de halage reliant Moncetz-Longevas à Vitry-le-François sont désormais praticables et offrent, au départ de Châlons, de jolies escapades et des escales dans les villages traversés (Pogny, La-Chaussée-sur-Marne, Soulanges, etc.). Une quinzaine de vélos sont proposés à la location au sein de l'office de tourisme, dont deux nouveaux modèles fabriqués en bois et dans la Marne, au cœur d'une grange familiale réaménagée à Valdes-Marais. Grégoire Triquenot, co-fondateur de la société Hexagone avec Quentin Durand, est à
En chiffres l Près de 250 000 vues en ligne du court-métrage Cuvée royale 51, réalisé à Châlons par Léo Ginailhac. l 46 753 personnes accueillies à l'office du 1er mai au 31 décembre 2022, dont 37 % d'étrangers. l Un record de 23 027 passagers à bord des balades en barque l'an passé (15 771 en 2021 et 20 283 en 2019). l 7 personnes au sein de l'équipe permanente de l'office de tourisme, 15 pilotes de barque et 3 guides. l'initiative des premiers prototypes. « On a lancé notre projet en 2017 et homologué ce modèle en septembre dernier, explique-t-il. Il pèse environ treize kilos et possède huit vitesses. L'idée, c'était d'imaginer un vélo de loisir qui ne ressemble à aucun autre, tout en misant sur le local. On est les seuls à le faire dans le Grand Est pour l'heure. » Le duo se fournit auprès d'une scierie auboise, qui elle-même s'engage à abattre des arbres dans un rayon maximal de 150 km, « sélectionnés parce qu'ils sont malades ou trop vieux. On travaille avec du frêne lamellé-collé pour amortir les vibrations et absorber les éventuels chocs. Ça nécessite de contrôler en amont l'intérieur du bois puis de l'assembler en demi-co- quilles. Il faut huit heures de séchage pour rigidifier l'ensemble du cadre. Toute cette partie est réalisée manuellement. On façonne ensuite les pièces en acier grâce à des commandes numériques. On privilégie le made in France pour les guidons, les selles et les roues. » Les entrepreneurs produisent deux vélos par semaine et ont commercialisé sept spécimens. À plus long terme, ils envisagent de concevoir un modèle électrique, voire d'utiliser des fûts de chêne en fin de vie. Comptez 2 800 € pour vous offrir la version classique, et de 5 à 20 € pour l'emprunter, une heure ou une journée, auprès de l'office de tourisme.