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Concerts au crypto du mercredi au samedi du 10 juin au 27 août et le 4 septembre Jazz au boulingrin tous les samedis à 19 h 30 du 3 juillet au 7 août et le 28 août avec Jazzus productions Ciné plein air dans les quartiers 6 séances du 6 juillet au 3 août avec La pellicule ensorcelée

ET AUSSI :

EXPOSITIONS :

Au Cellier du mercredi au dimanche du 11 juin au 5 septembre

Musée Saint-Remi jusqu’au 29 août :

La Belle saison La comédie, du 17 juin au 17 juillet www.lacomediedereims.fr

Et nouveau cette année : l’été sera show, installations artistiques tous les samedis et dimanches du 17 juillet au 19 septembre (sauf les 14 et 15 août)

La Magnifique Society Parc de champagne 25-26-27 juin lamagnifiquesociety.com

Animations artistiques sur les marchés rémois du 2 juin au 21 août

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Que vive l’été Manège scène nationale, du 11 juin au 18 juillet www.manege-reims.eu

Les visites découvertes de l’Opéra Opéra de Reims, à partir de 7 juillet www.operadereims.com

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ANIMATIONS :

Regalia, spectacle multimedia projeté sur la basilique Saint-Remi

et la Cathédrale, du 1er juillet au 26 septembre La Guinguette, au parc de la Roseraie du mercredi au dimanche, du 23 juin au 29 août

Tout un programme d’animations musicales, culturelles et ludiques pour un été inoubliable !

Toutes les infos et le programme détaillé sur reims.fr et infoculture-reims.fr

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Tourisme

La Marne mise sur le vert

PATRIMOINE

400 visiteurs pour le premier week-end du musée p. 6 HAUTVILLERS

Une statue de Dom Pérignon en projet p. 7 CORONAVIRUS

La circulation baisse, la vaccination augmente p. 2 et 8 INTERVIEW

Comme l'ensemble des autres régions françaises, la Marne mise sur un tourisme de plein air, cet été, pour relancer un secteur mis à mal ces derniers mois par la crise sanitaire. p. 4 et 5

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David Dufresne, spécialiste des violences policières p. 11

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Humeurs ÉDITO

L'auteur Benoît Sokal est décédé

Air de campagne Les fauves sont lâchés. En groupant sur les deux mêmes week-ends les élections départementales et régionales, à seulement dix mois du suffrage présidentiel, la course à l'échalote est lancée entre les différentes personnalités et factions politiques. Comme l’extrême droite réussit depuis quelques années à imposer son agenda politique, avec la complicité des médias qui inondent antennes, ondes et journaux des thèmes qui lui sont chers, la sécurité pourrait encore se retrouver au cœur de cette campagne pour 2022.

Le sortant Emmanuel Macron a l’avantage de pouvoir occuper ce terrain-là grâce à son ministre de l’Intérieur, ses pouvoir exécutif et législatif et sa capacité à recruter plus de policiers et de gendarmes. Mais le président joue également sur un autre tableau en lançant son « Tour de France des régions », deux mois à la rencontre des habitants et des élus. Tout le monde a compris qu’il s’agissait du coup d’envoi de sa campagne présidentielle, même ce sympathique boulanger passé sur toutes les chaînes d’info en continu mercredi, lors de la venue du chef de l’État à Saint-Cirq-Lapopie (Lot). Mais pendant que les médiocres débats sur l’insécurité ou l’immigration s'installeront peu à peu sur tous les plateaux TV, il y a sans doute un thème qui passera sous le radar, c’est la politique étrangère. Emmanuel Macron vient pourtant de vivre l’un des grands moments de son quinquennat lorsqu’il a reconnu, au Rwanda, le 27 mai, « les responsabilités accablantes de la France dans le génocide perpétré au Rwanda contre les Tutsis » qui a fait plus de 800 000 victimes en seulement trois mois de 1994. En ce faisant, il vient de restaurer une partie de l’honneur de la France, marquée du sceau de l’ignominie il y a 30 ans par la politique de François Mitterrand, dont les « responsabilités lourdes et accablantes » ont été récemment mises en évidence. Un épisode que peu ont jugé nécessaire de relever lors du récent anniversaire de son accession à l’Élysée, ni ceux de son passé de collabo, de la justice expéditive qu’il rendit contre les indépendantistes algériens, du financement occulte du Parti socialiste, des écoutes illégales de l’Élysée, du sabotage du Rainbow Warrior… Il y avait pourtant beaucoup à dire. Emmanuel Macron mettra-t-il en avant cet acte de bravoure historique face à ses adversaires politiques ? C’est peu probable.

Simon Ksiazenicki

Retrouvez-nous au quotidien sur

www.lhebdoduvendredi.com L’hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com Directeur de la publication : Frédéric Becquet - fb@lhebdoduvendredi.com Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - julien.debant@lhebdoduvendredi.com Edition Châlons : Sonia Legendre - sonia.legendre@lhebdoduvendredi.com Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - simon.ksia@lhebdoduvendredi.com Service commercial : Emilie Fressancourt - emilie.fressancourt@lhebdoduvendredi.com Fanny Chrapkiewicz - fanny@lhebdoduvendredi.com Responsable diffusion : Alexandre Percheron - distribution@lhebdoduvendredi.com Administration : Martine Bizzarri - martine.bizzarri@lhebdoduvendredi.com Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414 Provenance du papier : Suéde.

Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

Connu notamment pour avoir créé la série de bande dessinée « Les Enquêtes de l’inspecteur Canardo » en 1978, Benoît Sokal est décédé à Reims, vendredi 28 mai, à l’âge de 66 ans, des suites d’une maladie. Natif de Bruxelles (Belgique), l’artiste a fait ses armes aux Écoles supérieures des arts Saint-Luc avant de s'installer dans la Marne il y a plusieurs années. Son personnage phare Canardo, genre de Colombo avec un bec, accro à la cigarette et à l’alcool, a connu 25 tomes qui ont été traduits en dix langues. Durant sa carrière, Sokal s’est également immiscé dans l’univers du jeu vidéo, rencontrant notamment le succès avec les jeux d’exploration et d’aventure « Syberia » à partir des années 2000. Il était marié et père de deux enfants. Sokal a été inhumé jeudi 3 juin en l’église de Witry-lès-Reims.

© l'Hebdo du Vendredi

Une œuvre monumentale Le déconfinement se poursuit version Lego à Châlons

© l'Hebdo du Vendredi

© l'Hebdo du Vendredi

Elle s'étend sur 46 mètres de long et sur une surface d'environ 1 000 m2.

La fresque qui habille désormais le pont de la route pénétrante, à Châlons, est l'œuvre de trois peintres muralistes installés à Toul : Ziké, Bungle Ced et Rodes. Cette commande vient de la mairie, avec une thématique imposée : le Lego. Dix jours de chantier ont permis au trio, réuni sous la bannière « Enter the Wall », de finaliser ce projet, moyennant 300 litres de peinture, ainsi qu'une trentaine de pinceaux et rouleaux. Et quelques tendinites, les aléas du métier. Les artistes ont également redonné des couleurs à la rue Gobet-Boisselle, devenue haut lieu du graff, avant de repartir.

À partir de ce mercredi 9 juin, une nouvelle étape du déconfinement sera franchie. Le couvre-feu basculera à 23 heures, les terrasses des bars et restaurants pourront ouvrir à 100 % de leur capacité et les intérieurs à 50 %, les jauges augmenteront dans les magasins, cinémas, théâtres et salles de spectacles et les salons, foires, festivals de plein air assis et rencontres sportives avec du public pourront se tenir avec 5 000 personnes maximum (pass sanitaire indispensable au-delà de 1 000 spectateurs). Des mesures rendues possibles par la décrue de l’épidémie qui se poursuit dans la Marne : au 2 juin, le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas positifs au virus pour 100 000 habitants) est redescendu à 68,3, alors qu’il était encore de 112,4 une semaine plus tôt. Les hospitalisations sont également en baisse et concernent 169 personnes, contre 212 au 25 mai.

Du street art pour les 265 ans de Fossier Selon la légende, le célèbre Biscuit Rose de Reims a été créé en 1691 par un boulanger champenois souhaitant utiliser la chaleur de son four après le défournage du pain. Il eut alors l’idée de créer une pâte sucrée qui, après avoir été cuite une première fois, est laissée dans le four pour finir de sécher.

A l'occasion de son 265e anniversaire, la biscuiterie Fossier a développé deux coffrets autour de son ancrage à Reims, naturellement aux notes de roses comme un clin d'œil à la couleur du biscuit qui a fait sa notoriété. L'une reprend le slogan « Je suis Rémois », et l'autre, baptisée « Cathédrale », est décorée par l'artiste rémois Iemza. Si la première est d'ores et déjà en vente, en boutique et sur le site de Fossier, au prix de 6,99 €, la seconde ne sera disponible qu'au mois d'octobre prochain.

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A la une

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Tourisme

Après le néant, le retour à la nature En grandes difficultés depuis près d'un an, le secteur du tourisme marnais entend rebondir en associant ses richesses patrimoniales à des activités nature et de plein air, particulièrement tendance en cette période post-confinement.

A

vec ou sans la pandémie de Covid, la France reste le pays le plus visité du monde. Sauf qu'avec la crise sanitaire qui frappe l'ensemble du globe depuis 14 mois, l'Hexagone a perdu plus de la moitié de ses visiteurs selon plusieurs études, passant de presque 90 millions de voyageurs accueillis en 2019 à moins de 45 millions en 2020. Une chute vertigineuse qui a touché le département de la Marne comme tous les autres territoires français.

Se relever après une crise sans précédent « Du jour au lendemain, il n'y a plus eu de clients, du jamais-vu », rappelle Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims et de son office de tourisme, lors d'une conférence de presse menée aux côtés de l'agence départementale de tourisme de la Marne. Les chiffres locaux sont tout à fait éloquents. En 2020, les offices de tourisme du Grand Reims ont constaté une fréquentation en baisse de La Marne souhaite mettre en avant son patrimoine vert et les activités de plein air.© Ville de Reims 70 %. Celui de Châlons-en-Champagne s'en est sorti à peine mieux, avec une diminution de l'ordre été enregistré, avec pour conséquence notable une l'année dernière, toutes les destinations entendent importante diminution des recettes liées à la taxe bien profiter de cette liberté retrouvée de se déplade 60 %. Autre symbole de cette Bérézina du secde séjour. Un manque à gagner que le Grand cer et donc de voyager. Le climat pandémique teur touristique sur cette période, le nombre de visiteurs à la cathédrale de Reims a été divisé par Reims estime sur son territoire à 800 000 euros. mondial étant encore sombre, les visiteurs étranAvec la nette baisse de la circulation du virus, l'esgers seront encore moins nombreux que d'habi2,5, tombant à 591 000. Dans l'hôtellerie, un effondrement de plus de 50 % du taux d'occupation a poir renaît. Et, un peu comme à la même époque tude. Par conséquent, le regard des professionnels

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est braqué sur la clientèle française, notamment celle habitant en région parisienne et dont les envies d'espace et de nature transpirent dans les études spécialisées. Une aubaine pour la Marne et le terroir champenois qu'il faut encore savoir saisir.

Pour Catherine Vautrin, cela ne fait pas de doute.

Plein feu sur le spot de Verzenay

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lors que la recherche de nature et de dépaysement est au cœur des envies des voyageurs, l'office de tourisme de Reims parie notamment sur le potentiel du phare de Verzenay, avec des animations prévues tous les week-ends de juillet et d'août. Situé à quelques kilomètres de la cité des sacres, dans la Montagne de Reims, ce site possède tous les atouts répondant à une tendance marquée par le plein air et l'insolite. Le curieux édifice, érigé en 1909 par Joseph Goulet a rouvert ses portes le 9 mai dernier. Grâce à un parcours découverte audio-guidé ludique Pendant l'été, le Phare de Verzenay va s'animer comme et pédagogique, le visiteur découvre jamais. © l'Hebdo du Vendredi dans la partie musée une maquette en volume et un diaporama dynamique sur l’aire d’implantation, la ronde des saisons ou le calendrier de la production du raisin et également la traditionnelle fête de la Saint-Vincent avec ses bâtons sculptés et tenues traditionnelles. À 25 mètres de hauteur, la coupole du phare offre, elle, une vue spectaculaire à 360° sur la forêt et le vignoble de la Montagne de Reims. Enfin, un espace permet de déguster les champagnes de 16 vignerons des alentours. A ces nombreux atouts, le Grand Reims a donc décidé d'y ajouter des animations supplémentaires, chaque week-end. Les samedis, ce sera « Phare ci, Phare là » de 14 h 30 à 16 h 30, avec au programme de la musique, du théâtre et du cirque. Les dimanches, place à « Apéro Phare », entre 18 h et 20 h, avec au menu apéritif, ambiance musicale et vente de produits locaux. Un programme qui renoue avec l'histoire du phare. Certes construit dans un but publicitaire, le monument est également accompagné à l'époque d'un restaurant, d'un théâtre de plein air et d'une guinguette, faisant de ce site un haut lieu de divertissement durant les années folles.

J.D 4 Infos : phare-verzenay.com

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« Proximité avec l'Île-de-France, offre de balades à pied ou à vélo, patrimoine : nous cochons toutes les cases pour répondre à ce besoin de nature ».

Des atouts que la représentante du Grand Reims entend mettre en valeur aux côtés de ceux de l'ensemble de la Marne, « pour être plus efficace, avec l'idée d'aller chercher ces touristes qui ne connaissent pas nos villages ». Au cœur de cette stratégie, Reims serait la porte d'entrée vers des lieux plus méconnus et atypiques, avec comme double objectif, « d'augmenter la durée de séjour des visiteurs et de faire entrer Reims et la Champagne dans le top 10 des destinations françaises ».

Une stratégie qui mêle champagne, pique-nique et nature Pour tirer leur épingle du jeu, les professionnels du tourisme de la Marne ont élaboré un plan d'action décrit comme ambitieux. La première pierre de cette stratégie est rémoise. Il s'agit de la reconduite de l'opération « Pour un été royal : Champagne ! », initiée l'an dernier. Son principe : en échange d'un minimum de deux nuitées, hors meublés de tourisme, d'un repas dans un restaurant traditionnel et d'une activité payante culturelle ou de loisir, le visiteur se voit remettre une bouteille de champagne, directement auprès de l'office de tourisme de Reims. Un total de 3 000 flacons a été acheté en ce sens par la collectivité auprès de vignerons indépendants. « Ça a plus de sens que d'offrir un chèque cadeau, estime Philippe Verger, directeur de l'office de tourisme de Reims, car cela marque la spécificité de notre territoire, tout en aidant les vignerons récoltants dans un contexte de vente tendu en France ».

La seconde déclinaison du plan d'action est plus collégiale, car elle concerne l'ensemble des sites touristiques de la Marne. L'opération se nomme

cette fois : « Pique-niques en Champagne ». « Ce concept allie la découverte de lieux et la restauration à emporter, car la campagne champenoise n'offre que peu d'options de restauration », détaille Alexandre Bariteaud, directeur marketing et commercial de l'office de tourisme du Grand Reims.

Ainsi, 75 spots ont été identifiés dans tout le département : 17 « très connus » et 58 « plus insolites », répartis de Dormans au lac du Der, en passant évidemment par Reims, Epernay et Châlons. « L'ambition est de faire découvrir des sites méconnus grâce à des cartes postales munies de QR code que l'on pourra trouver chez nos partenaires faisant de la vente à emporter. » Vendre le territoire partout dans le monde, en temps réel Enfin, au 3e étage de la fusée, on trouve un nouvel outil, évidemment numérique et dénommé Regiondo, « afin d'aider les acteurs touristiques à se déployer sur internet ». Et là encore, l'action est le fruit d'une coopération territoriale, puisqu'elle est commune à tous les acteurs touristiques du département. « Il s'agit d'un market place qui permet de vendre en temps réel, sur les sites marchands des offices de tourisme marnais et sur ceux de leurs prestataires, mais aussi sur toutes les plateformes en ligne spécialisées de type Expedia, Booking ou Tripadvisor, explique Alexandre Bariteaud. L'idée étant d'offrir une meilleure visibilité à l'offre. Et plus elle l'est, plus les gens se disent qu'il y a des choses à faire. » En multipliant les voies et les canaux de commercialisation, le secteur du tourisme marnais espère ainsi toucher de nouveaux visiteurs, « pas forcément intéressés par Reims ou le champagne, mais d'abord par une activité nature pas loin de Paris ».

L'art au grand air avec Vign'Art

« Bon retour », réalisé par Caty Laurent, au mont Bernon d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

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remier festival de land art et d’art contemporain en Champagne, Vign'Art avait connu un première édition très appréciée en 2019, mais avait logiquement dû renoncer l'année suivante, face à la pandémie. Sa deuxième édition a finalement pu démarrer le 15 mai dernier autour d’Épernay et d’Aÿ et cet événement présente le grand avantage de se dérouler en extérieur et d'être gratuit et accessible à toute heure puisque les quatorze œuvres, réalisées par autant d'artistes venus des quatre coins de la planète, vivent au grand air.

Celles-ci seront en accès libre, durant tout l'été, aux lieux suivants : l’aire de pique-nique de Vinay, le château d’eau de Moussy, le fossé de Brugny, la « loge-table » de Moussy, le lavoir de Brugny, les hauteurs de Pierry, la lisière de Chavot, le Mont Bernon à Épernay, Notre-Dame du Gruguet à Mareuil-sur-Aÿ, Les Padelles de Vinay, le point de vue de Bouzy, le point d’eau de Bisseuil.

Seul hic, les spots sont assez éloignés les uns des autres et certains sont si isolés qu'il est nécessaire d'être véhiculé pour pouvoir profiter de l'intégralité des quatorze œuvres. Pourquoi, à l'avenir, ne pas les regrouper sur une ou deux communes que l'on pourrait rallier à pied ou à vélo ?

Julien Debant

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aptisé Ep'eau'pée, le nouveau circuit de balade en barque imaginé par l'Office de tourisme de Châlons semble avoir trouvé son public. Il propose de découvrir le patrimoine fluvial en se reconnectant à la nature. « C'est un parcours qui s'adresse plutôt aux Châlonnais et aux Marnais qui connaissent déjà les deux autres, explique Céline Closset, la responsable des balades. On s'éloigne du centreville en direction du pont des Mari- L'Ep'eau'pée embarque ses passagers pour une excursion niers pour rejoindre le canal insolite au fil des canaux. © Office de tourisme de Châlons Saint-Martin. L'idée, c'est également de sensibiliser le public à l'environnement, à l'importance de la flore et de la faune locales. » Les passagers naviguent par exemple sous une arche de platanes centenaires et peuvent contempler de nombreuses espèces, dont certaines protégées, au fil du voyage : sandres, brochets, libellules, éphémères, musaraignes aquatiques et autres ragondins. « On évoque l'intérêt des rives et des racines, qui leur permettent de se cacher et de se reproduire. On voit aussi beaucoup d'oiseaux, comme les poules d'eau et les cygnes, les hérons cendrés, les canards colverts ou les martins-pêcheurs. » L'embarcation emprunte ensuite le canal de jonction pour retrouver le canal latéral à la Marne. Point d'orgue du circuit : le passage de l'écluse, comme le font les péniches. « L'expérience dure environ huit minutes et tout se fait en douceur. Mais voir l'eau monter de chaque côté à travers les grandes parois lorsqu'on est en contrebas, c'est assez insolite et surprenant, surtout à bord d'une petite barque. » Puis direction l'anse du grand Jard pour un débarquement à Châlons plage, histoire de profiter des activités réunies sur place.

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Patrimoine

Les premiers pas du musée d'Épernay Près de 400 personnes ont participé, le week-end dernier, à l'ouverture du musée du vin de Champagne et d'archéologie régionale.

juin) ou encore la Nuit des musées (samedi 3 juillet), avec une ouverture du château Perrier en soirée. « Étant donné le contexte, on ne pouvait pas programmer de choses trop ambitieuses pour l’ouverture, mais on a beaucoup d’idées et il y aura, à l’avenir, énormément d’animations », assure la directrice du musée d’Épernay.

Le festival musical Voi(x)là l’été, qui devrait se tenir en juillet, a déjà prévu d’investir les jardins du musée pour un ou plusieurs concerts.

E

nfin, le musée d’Épernay a pu accueillir ses premiers visiteurs, samedi dernier, à l’occasion de son ouverture tant attendue. Contexte sanitaire oblige, aucune animation n’a pu être organisée aux abords du château Perrier, rendant cette grande première un peu morne, mais qu’à cela ne tienne, le public a répondu présent. Alors que la jauge, imposée en raison des mesures sanitaires encore en vigueur, autorisait 460 visiteurs chaque jour, le chiffre n’a pas été atteint puisqu’environ 400 personnes ont été accueillies sur l’ensemble du week-end. « On est très content d’avoir ouvert, il y a eu du monde, malgré le contexte difficile, commente Sophie Herscher-Bousseau, adjointe au maire chargée de la culture. Les gens ont encore un peu peur de sortir et la venue au musée doit encore être encadrée, mais tous les visiteurs qu’on a vu sortir du musée étaient enchantés. » Les visiteurs étaient majoritairement des locaux et des Français, mais quelques Belges et Luxembourgeois ont été recensés par la di-

Simon Ksiazenicki Un premier cycle de conférence en juin Les retours des visiteurs sont positifs. © l'Hebdo du Vendredi

rectrice, Laure Ménétrier. Celle-ci ne s’attend pas encore à la foule des grands jours dans les semaines à venir, mais elle reste optimiste. « J’en ai parlé avec les responsables de la Cité du vin, à Bordeaux, il faut recréer des habitudes de réservation et d’organisation pour les visites. Il faut laisser du temps à chacun pour revenir dans les lieux culturels, mais on sent déjà qu’il y a une montée en puissance des réservations grâce aux retom-

Social

Lapeyre vendu, les usines de Châlons et d'Épernay aussi

C

’est le dossier social le plus chaud du moment dans la Marne. Depuis 2019, travailleurs et syndicats de l’usine Pastural, qui construit des fenêtres en aluminium à Épernay, de l’usine Cordier à Magenta et de la menuiserie Poreaux, implantée près de Châlons, s’inquiètent du projet de vente du groupe Lapeyre, auquel elles appartiennent. Et depuis la Les salariés de Pastural à Épernay et de Poreaux, ici à Chalons, se fin de l’année 2020, ils sont mobilisés contre le rachat de Lapeyre. © l'Hebdo du Vendredi connaissaient le nom de leur repreneur, la holding allemande Mutares, qui a annoncé, mardi dernier, l’acquisition de Lapeyre SAS et de ses filiales en France auprès de Saint-Gobain, le géant mondial des matériaux de construction. La société d’investissement munichoise s’est félicitée de « la plus importante transaction de [son] histoire » en s'offrant une société qui affiche un chiffre d’affaires de plus de 600 M€, exploite dix usines, approvisionne 131 magasins en France et fait travailler 3 400 salariés. Le nouveau président du groupe, Marc Ténart, a assuré : « Nous partageons une volonté commune : relancer Lapeyre et définir de nouvelles perspectives de développement sur un marché résilient. » Pas de quoi rassurer les quelque 500 travailleurs marnais concernés, encore mobilisés il y a quelques jours. Ils s’inquiètent du profil de Mutares, créé en 2008 et spécialisé dans la reprise d’entreprises en difficulté, comme Pixmania, Artmadis ou encore GrosBill, toutes passées par la case tribunal de commerce après leur revente par la holding allemande. « Quatre usines et dix-neuf magasins sont voués à fermer fin 2022 », croit savoir Nicolas Bodot, délégué CGT de Poreaux, qui nous avait confié ses inquiétudes il y a quelques semaines. De son côté, le nouveau PDG vise « un retour à la rentabilité courant 2023 » et a assuré qu'aucun magasin ni site industriel ne fermerait d'ici fin 2022.

S.K

bées que nous avons eues lors du week-end de l’inauguration. » À partir du 9 juin, la jauge augmentera et d’autres activités touristiques rouvriront leurs portes, laissant espérer aux professionnels du secteur un retour des touristes. Prochainement, le musée proposera aussi différentes animations, avec des conférences en petite jauge (lire par ailleurs), les journées de l’archéologie pour toute la famille (18, 19 et 20

l « Renaissance du musée d’Épernay, Champagne ! », par Laure Ménétrier, directrice du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale, jeudi 10 juin, à 18 h 30.

« À quoi sert l’archéologie ? », par JeanPaul Demoule, professeur émérite de protohistoire européenne, ancien président de l’INRAP, jeudi 17 juin, à 18 h 30.

l

l « Qui a inventé le champagne ? », par Jean-Luc Barbier, ancien directeur du Comité interprofessionnel du Vin de Champagne, Chargé d'enseignement à l'Université de Reims, jeudi 24 juin, à 18 h 30.

Environnement

Épernay adopte enfin son plan climat

A

près avoir satisfait un lourd calendrier réglementaire, le plan climat-air-énergie territorial de l’agglomération d’Épernay a enfin été approuvé par les élus. Le quoi ? Ce document, baptisé Ambition climat 2025, est « un grand programme d’actions qui engage tout le territoire, habitants, entreprises et collectivités, Parmi les actions du plan climat, planter 100 000 arbres, arbustes pour s’inscrire dans la et haies d'ici 2025. © l'Hebdo du Vendredi transition énergétique », explique Jonathan Rodrigues, élu délégué au plan climat. Les objectifs dudit plan sont de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie et d'augmenter la production d’énergie renouvelable à travers 30 actions. En projet depuis 2018, il a enfin été approuvé par les élus de l’agglo, après avoir fait la navette à plusieurs reprises en différentes instances locales, régionales et nationales. « On n’a pas attendu ce vote pour mettre en place des actions, comme notre plan de végétalisation, l’installation de panneaux solaires, la création d’un schéma directeur vélo, le renouvellement du chauffage urbain… », énumère Jonathan Rodrigues. L’agglo prévoit, notamment, d’ici 2025, 100 000 plantations sur le territoire, 25 hectares de panneaux solaires ou encore de faire passer de 3 à 7 % la part des personnes qui se déplacent à vélo sur le territoire. La quatrième édition du forum Ambition climat, qui se déroulera du 2 au 16 octobre, permettra de faire connaître au grand public toutes ces actions. « Pour parvenir à cette transition écologique, il faut convaincre les citoyens, mais aussi les former et les informer à travers ce genre de rendez-vous », estime l'élu. Une première étape pour accompagner la grande stratégie nationale : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

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Epernay

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Tourisme

Projet

Dom Pérignon bientôt statufié à Hautvillers

Dizy abandonne ses grands travaux

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vant de devenir une marque de champagne mondialement connue, Dom Pérignon était un moine bénédictin né à Sainte-Menehould en 1639 qui aurait mis au point, selon la légende, la méthode de vinification champenoise à Hautvillers. Peu importe qu’il ait été, ou non, le premier à avoir découvert comment faire mousser le vin de Champagne en bouteille, ce personnage est devenu, au fil du temps, une figure et une fierté locale. Afin de perpétuer ce mythe, la commune d’Hautvillers va faire édifier une statue de près de 3 mètres du moine bénédictin, au cœur du parc Pierre-Cheval. « En discutant avec la directrice de l’office de tourisme, nous regrettions qu’il manque un lieu symbolisant le berceau du champagne qu’est Hautvillers, explique le maire Silvère Pierrot. On s’est dit que ce serait bien d’ériger La mairie promet une statue différente de un monument pour répondre aussi à une de- celle que l’on peut voir chez Moët & Chandon, à Épernay. © l'Hebdo du Vendredi mande touristique. » Pour réaliser cette œuvre, c’est le sculpteur châlonnais Juan Carlos Carrillo qui a été choisi, lequel installera, à partir du 12 juin, un atelier éphémère dans la chapelle du parc Pierre-Cheval. La ville a commandé une sculpture qui permettra de « reconnaître le visage de Dom Pérignon au premier coup d’œil » mais qui alliera « tradition et modernité ». Elle sera ainsi « plus originale », selon le maire, que celle que l’on peut voir à Épernay, dans la cour de Moët & Chandon.

La première étape d’un réaménagement complet du parc Pierre Cheval qui sera ensuite doté d’un cheminement culturel et paysager, d’une esplanade avec un point de vue et d’un petit parking afin de devenir « un lieu incontournable pour les visiteurs. » Un projet à 500 000 € financé par la commune, qui espère le concours du département et de la région.

C

’est un projet ambitieux qui ne verra finalement pas le jour.

Au début de l’année, les élus de Dizy avaient dévoilé leur projet de réhabilitation complète du stade de football et de construction d'une nouvelle salle socio-culturelle adjacente. Ce projet prévoyait, d’un côté, l’aménagement d’une série de vestiaires, la création d’un local pour l'infirmerie et les La salle socio‐culturelle ne verra pas le jour. © Commune de Dizy arbitres et la construction d’un club-house et, de l’autre, d'une salle de réception et de spectacles, pour un coût estimé, dans un premier temps, à 2,7 M€. Mais entre le lancement de l’étude en juin 2018 et aujourd’hui, le budget total a grimpé à plus de 3,2 M€, obligeant les élus à déclarer sans suite le marché pour motif d’intérêt général. Autrement dit, le projet est enterré. « On avait estimé un budget réaliste, vis-à-vis de nos finances, mais avec un tel dépassement, on ne peut pas se le permettre, nous a expliqué Antoine Chiquet, le maire de Dizy, qui ne s’explique pas cet écart conséquent. C’était un beau projet architectural, mais on ne peut pas mettre le village en danger avec un projet pharaonique. » Toutes les dispositions ne seront pas abandonnées pour autant puisque la réfection des vestiaires du club de foot, qui se trouvent depuis 40 ans dans des préfabriqués, est toujours à l'ordre du jour. Et le maire d’avancer d’autres projets importants qui justifieraient l’abandon de ce projet onéreux : « On prévoit d’améliorer l’attractivité touristique et la sécurité routière du village, avec des opérations de fleurissement, de mobilier urbain ou encore d’aménagement routier. On ne pouvait pas mettre tous nos crédits dans ce projet. » Dix-sept élus ont voté pour l’abandon du projet, un s’est abstenu.

S.K

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EN BREF Collecte de sang à Épernay ce mardi

Jogging écolo pour courir utile à Aÿ L’ASPTT Épernay organise, ce samedi 5 juin, de 9 h à 12 h, une opération « plogging », combinaison de jogging et de ramassage de déchets. Ouvert à tous, l’événement promet aux participants une sortie au grand air, une activité physique et conviviale et une bonne action pour la nature. Le rendez-vous est donné au collège YvetteLundy d’Aÿ.

Infos : 06 14 24 14 67 et serralunga.evelyne@orange.fr

L’Etablissement français du sang (EFS) organise une collecte ce mardi 8 juin, à Épernay, au palais des fêtes (parc Roger-Menu), de 10 h 30 à 18 h 30.

L'EFS précise qu'après les jours fériés de mai et le déconfinement, les réserves de sang sont au plus bas et la situation est très fragile, en particulier sur les groupes sanguins O et B. Le don ne dure que 45 minutes qui se déroulent comme suit : inscription et questionnaire, entretien médical, prélèvement sanguin et enfin collation.

Pour faire un don, il est nécessaire de ne pas venir à jeun, d’être en bonne santé, âgé de 18 à 70 ans, de peser au moins 50 kg et de ne pas avoir été en contact étroit avec un cas confirmé de Covid-19 au cours des 15 jours précédant la collecte.

Infos : dondesang.efs.sante.fr

Inscriptions ouvertes pour le Passeport vacances La ville d'Épernay reconduit le Passeport vacances, du mercredi 7 juillet au vendredi 20 août. Un dispositif qui permettra aux jeunes âgés de 11 à 16 ans de profiter d'activités sportives et culturelles pendant les vacances, dans le respect des règles sanitaires.

Chaque activité coûtera 6 € (aide possible de la CAF ou de la MSA) pour les Sparnaciens, à qui le dispositif est réservé en priorité, et il sera nécessaire de s'inscrire au minimum trois jours dans la même semaine. L'accueil se déroulera à la journée ou à la demijournée. Inscription et prise de rendezvous à la Ferme de l'hôpital (35 bis, rue Louise-Auban-Moët).

Infos : 03 26 55 78 05 et epernay.fr

FRANCE LITERIE REIMS Rue des Alleux - A côté de MOBALPA 51350 CORMONTREUIL

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Marne

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Coronavirus

La vaccination atteint sa vitesse de croisière Depuis lundi 31 mai, tous les majeurs peuvent se faire vacciner contre le coronavirus.

L'objectif est d'arriver aux 30 millions de primo-vaccinés avant la mi-juin. Dans la Marne, la vaccination bat son plein.

8 juin, au Capitole de Châlons, et feront leur retour à René-Tys les mercredi 9 et jeudi 10 juin. De nombreux créneaux ont donc fait leur apparition sur les sites spécialisés (lire par ailleurs).

Malgré cette vitesse de croisière atteinte, la vigilance reste de mise. D’autant qu’il faut patienter six semaines pour recevoir une seconde dose, nécessaire afin que le vaccin soit efficace. « C’est le problème qu’on a, beaucoup de gens veulent partir en voyage et demandent à avoir leur deuxième dose avant ces 6 semaines. Légalement, ce n’est pas possible et surtout, médicalement, il faut respecter ce délai, explique le responsable du centre rémois. On doit faire passer sa santé avant les loisirs. » Encore un petit effort...

I

l y a encore quelques mois, qui aurait cru qu'au 2 juin, 50 % des plus de 18 ans auraient reçu au moins une dose de vaccin ? Le gouvernement, sans doute, qui espère même recenser 30 millions de primo-vaccinés à la mi-juin et pour ce faire, la vaccination a été élargie à tous les majeurs, depuis lundi 31 mai. « Jusqu’ici, on vaccinait essentiellement les publics prioritaires, mais à la marge, on recevait des personnes qui étaient en dehors des critères, en cas de places libres, car le but, c'est la vaccination de masse », nous explique Julien Thibault, responsable du centre de vaccination René-Tys, à Reims.

La jeune Ylona, 19 ans, a sauté sur l’occasion. « Ça fait un moment que je voulais me faire vacciner, mais je ne trouvais pas de créneau, nous expliquait, mardi matin, la jeune rémoise. Finalement, il y a trois jours, j’ai trouvé un créneau sur Doctolib. Comme ça, c’est fait, je serai tranquille. » Depuis janvier et l’ouverture de la campagne de vaccination pour les personnes les plus âgées et fragiles, les choses ont bien changé.

Simon Ksiazenicki

Le centre de vaccination du centre‐ville de Reims affiche complet jusqu’au 16 juin. © l'Hebdo du Vendredi

Aux 10 000 vaccins injectés dans la Marne lors pompiers sont également appelés en renfort. du premier mois, nous sommes passés à près de Mercredi, une opération ponctuelle, forte de 35 000 doses délivrées chaque semaine. 2 000 doses, est venue muscler le dispositif déployé quotidienneAujourd'hui, plus de 2 000 injections en une ment à René-Tys. 560 000 Marnais sont vaccinés, soit 38 % de journée grâce aux pompiers Mis à part un gros la population du débug informatique partement. « Au départ, seulement trois tentes de émanant des serveurs nationaux le matin, la jourvaccination étaient ouvertes et on faisait une pause née s'est bien déroulée et la trentaine de sapeursle midi, se souvient Julien Thibault. Aujourd’hui, pompiers mobilisés a vacciné à tour de bras. Les on dispose de six tentes, on travaille toute la équipes du service départemental d’incendie et de journée, six jours sur sept, et on vaccine environ secours de la Marne et de la protection civile mèneront prochainement de nouvelles opérations de 630 personnes par jour. » Afin d’ajouter des créneaux de réservation, les vaccination similaires, les vendredi 4 et mardi

Comment prendre rendezvous pour se faire vacciner ?

Désormais, tous les plus de 18 ans sont éligibles à la vaccination. Le site sante.fr, service public d’information, répertorie les pharmacies et centres du département en proposant leur adresse, numéro de téléphone et parfois même un lien vers une prise de rendez-vous via le site Doctolib. Il propose également d’appeler le 08 00 00 91 10 (ouvert sept jours sur sept, de 6 h à 22 h) afin de prendre un rendez-vous. Certains médecins généralistes peuvent également vacciner mais ils disposent généralement d'un nombre limité de doses.

Transport

Éducation

La région vous offre des boitiers bioethanol à 1 €

Un bac pas comme les autres

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e 1er avril dernier, la région Grand Est lançait sa seconde opération « 1000 boîtiers E85 à 1€ », après une première en mars 2020. Pour rappel, ce dispositif permet à 1 000 premiers ménages de convertir leur véhicule essence au bioéthanol, pour une somme symbolique. Habituellement, le prix d'un boîtier de conversion E85 homologué varie en effet de Le bioéthanol est un carburant d'origine 700 à 1 000 € tout compris, végétale. © l'Hebdo du Vendredi selon la Collective du bioéthanol. Face au succès remporté, avec plus de 1 600 demandes en 15 jours, l'opération est donc reconduite et amplifiée. Depuis ce mardi 1er juin, c'est un total de 6 000 boîtiers de conversion E85 homologués qui est proposé aux véhicules de plus de 4 ans : 1 000 boîtiers à 1 € dans la limite de 900 € d’aide et 5 000 soutenus à hauteur de 500 €. Pour les bénéficiaires, cette conversion présente un double avantage. Elle permet de réduire le budget carburant de 35 à 45 %, car le litre de bioéthanol est vendu deux fois moins cher qu'un litre de SP95, tout en permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 %.

Pour profiter de cette opération, il faut habiter le Grand Est, être propriétaire d’un véhicule de plus de 4 ans immatriculé dans l’un des 10 départements de la région et se rendre chez l’un des 172 garagistes habilités, qui installera le boîtier E85 homologué. Cette aide s’inscrit dans le plan de 2,5 M€ engagé par le Grand Est en janvier 2020 pour accompagner à terme 10 000 ménages à la conversion au bioéthanol.

J.D

4 Infos : bioethanol-grandest.zecarte.fr ou au 03 87 18 36 26, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, hors week-end et jours fériés.

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’est un baccalauréat un peu particulier que préparent actuellement les 10 258 candidats de première et terminale de la Marne, qui plancheront à partir du mercredi 16 juin pour la voie professionnelle et du jeudi 17 juin pour le bac général. D’abord parce qu’il s’agit de la première année du déploiement de la réforme du lycée général, mais aussi parce que cette préparation a été perturbée par la crise sanitaire. « Malgré cette année particulière, le bac conserve sa charge symbolique et c’est une étape importante dans la vie des élèves et de leurs parents, a expliqué Olivier Brandouy, le recteur de l’académie de Reims, jeudi, lors d’une conférence de presse. Au vu des circonstances exceptionnelles, des adaptations Olivier Brandouy, recteur de l'académie de Reims. ont été apportées afin de répondre aux in- © l'Hebdo du Vendredi quiétudes légitimes des candidats après plusieurs mois d’enseignement hybride pour la plupart d’entre eux. » Par exemple, en philo, quatre sujets seront proposés au lieu de trois habituellement et seule la note la plus haute (entre le contrôle continu et l’examen du bac) sera retenue. Autre exemple, pour l’épreuve de français des premières, le nombre de textes travaillés passe de 20 à quatorze pour la voie générale et de douze à sept pour la voie technologique et tous les sujets de l'épreuve écrite seront dédoublés.

Côté protocole sanitaire, dans les 130 centres d’examen de l’académie, chaque candidat devra se présenter masqué, à l’intérieur et à l’extérieur des locaux d’examen, et disposera d’une zone de 4 m². Un élève formellement identifié cas contact ou positif ne sera pas autorisé à se présenter aux épreuves et sera concerné par les épreuves de remplacement de septembre.

Les premiers résultats seront connus le mardi 6 juillet.

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Marne

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Élections régionales

Élections régionales

Le RN présente sa liste marnaise

Éliane Romani fait campagne dans la Marne

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uelques semaines après ses principaux concurrents, la tête de liste du Rassemblement national (RN) dans le Grand Est pour les élections régionales (20 et 27 juin), Laurent Jacobelli, a présenté les Marnais qui accompagnent sa campagne. Samedi dernier, le candidat au poste de président du conseil régional a choisi le phare de Verzenay pour dévoiler ces 19 noms, en présence d’une partie d’entre eux.

Celui qui conduit la liste Au centre, les têtes de liste marnaise, Baptiste Philippo, dans la Marne se nomme et régionale, Laurent Jacobelli. © DR Baptiste Philippo, militant depuis plusieurs années malgré son âge (30 ans), délégué départemental du Front national (FN) puis du RN, et aujourd’hui conseiller municipal et communautaire d’opposition à Suippes. Parmi les autres figures « connues » de l’extrême droite locale, on retrouve trois sortants du conseil régional : Pascal Erre (3e) conseiller municipal de Vitry-le-François, Cindy Demange (4e) conseillère municipale d’Épernay et Thierry Besson (11e) conseiller municipal de Fagnières. Sans oublier un « vieux routier » de la politique, Jean-Claude Philipot (7e), conseiller municipal et métropolitain d’opposition à Reims et candidat lors des dernières municipales, et une petite nouvelle, Anne-Sophie Frigout, ancienne viceprésidente de Debout la France. En 2015, après être arrivé largement en tête au premier tour (36,06 %) sous la houlette de Florian Philippot (aucun lien entre tous ces homophones), le parti à la flamme avait décroché 46 des 169 sièges du conseil régional du Grand Est. Finalement, après deux scissions au sein du groupe FN, le RN ne compte, à l’heure actuelle, plus que 24 sièges.

près Aurélie Filippetti (union de gauche) il y a deux semaines, c'était au tour de la candidate écologiste Éliane Romani, soutenue entre autres par le PS, le PCF et Génération écologie, de mener campagne sur les terres châlonnaises, ce mercredi 2 juin.

Déjà présente lors des marches pour le climat à Reims et Epernay, elle s'est rendue dans deux entreprises du bassin local : la brasserie artisanale La Fabule, à Fa- L'écologiste Éliane Romani et plusieurs candidats de sa liste gnières, et l'usine spécialisée marnaise ont visité l'entreprise Marne Métal Concept, près de dans la tôlerie et la peinture Châlons. © l'Hebdo du Vendredi industrielle Marne Métal Concept, à Saint-Martin-sur-le-Pré. La première a récemment changé de local et accueille de nouveaux actionnaires suite à des difficultés financières, la seconde a été sauvée par ses salariés grâce à la création d'une Scop (société coopérative et participative) alors qu'elle était sous le giron allemand et en passe de disparaître. Elle compte aujourd'hui 17 salariés, contre 86 à l'origine, et défend un outil et un savoir-faire uniques en leur genre. « Au-delà du savoir-faire industriel, qu'on doit absolument sauvegarder, cette entreprise se base sur un modèle démocratique et alternatif, dixit Éliane Romani, en tête de la liste régionale « Il est temps ! ». Notre projet s'appuie notamment sur le développement de l'économie sociale et solidaire, grâce à des fonds dédiés. » Le socialiste Éric Quénard, premier de liste pour la Marne, et les communistes Jimmy Stopinski et Danièle Herbelet, respectivement 3e et 8e de la liste marnaise, ont eux aussi participé à ces visites.

S.K

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Publireportage

À Reims, le Sacré Cœur est un établissement scolaire catholique aidant ses élèves à grandir de la Maternelle à la Terminale.

Fort de ce savoir-faire, il prépare également à la réussite dans l’enseignement supérieur grâce à la bienveillance d’un accompagnement personnalisé dans un cadre exceptionnel.

Dufer-Daniel, Docteur en pharmacie et coordinatrice de la prépa santé précise : « Nous travaillons en petit effectif de 20 étudiants maximum pour répondre aux besoins de chacun. Une année c’est court, alors on cible les éventuels blocages par des cours spécifiques et des tests pour ne pas perdre de temps. Mais un entretien individuel hebdomadaire permet aussi de ne pas les laisser seuls face à leurs angoisses. » Bien dans leur tête et dans leur corps grâce à un soutien de chaque instant, ces étudiants bénéficient également d’un environnement idéal pour s’épanouir. tre bien préparé et entouré dans le su- Dans l’écrin de verdure offert par l’établispérieur est le souhait de bon nombre sement d’enseignement du Sacré Cœur, un d’étudiants, notamment pendant des pavillon en retrait appelé « La Maison des études de santé réputées exigeantes. C’est de frères » accueille la prépa. Cette maison, qui ce constat qu’est né le projet d’une prépa santé porte bien son nom, est le lieu privilégié où adaptée aux besoins des jeunes gens qui se grandissent sereinement les jeunes gens et destinent à la carrière de soignant. Lors d’une leurs projets d’avenir. Organisée autour d’une année qui leur est totalement dédiée, ensei- salle de classe ouverte toute la journée, il y a gnants et tuteurs apportent toute leur bienveil- toujours un professeur ou un tuteur prêt à aider lance et leur expérience ou simplement écouter.

pour maximiser les S’ajoutent à cela des chances de réussite des espaces de vie invitants

élèves. « Ce qui nous au partage de moments importe en priorité c’est le bien-être global conviviaux, presque familiaux. « Ici, ils sont des étudiants, révèle d’emblée M. Braidy, le libres de venir en cours s’ils ont besoin, de Responsable de la prépa santé. L’accompa- profiter du calme du jardin ou de travailler engnement est individualisé aussi bien au niveau semble. Cette maison est un cocon où prendre pédagogique que psychologique et même phy- confiance avant de se lancer dans la vie, sique avec l’appui d’un coach sportif. » Mme explique Mme Dufer-Daniel. Notre souhait

Dans la Maison des frères, chaque jeune de la Prépa Santé est entouré

est qu’ils s’y sentent comme chez eux. Elle sourit. On ressemble à une petite famille !»

La différence est que les étudiants sont guidés par les professeurs donc, mais aussi par les tuteurs étudiants. « On a le même vécu, du coup ils peuvent nous parler facilement. On est vraiment là pour eux, c’est une valeur qui me tient à cœur » indique chaleureusement Pierre, étudiant en 4e année de pharmacie. « Le rythme et l’organisation que j’ai appris ici en étant toujours rassuré ont été essentiels pour moi, c’est ça que je veux transmettre » ajoute Baptiste, étudiant en 2ème année de

médecine. « On leur apporte une méthodologie dans un esprit d’entraide, résume Mme Dufer-Daniel. Ils doivent être le mieux préparés possible pour affronter sereinement la 1re année et garder la motivation nécessaire à leur réussite. » Une année aux petits soins pour un grand avenir !

Tél : 03 26 61 64 00

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Sport

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Basket-ball - Jeep Elite

Le Champagne Basket s'offre Monaco !

En remportant, mardi, son duel face au leader monégasque (98-92), Châlons-Reims signe son plus beau succès de la saison, tout en faisant un pas de géant en vue du maintien.

réception d'Orléans, et le samedi 12 juin, à Reims, lors de la venue de Strasbourg.

Julien Debant

Les cinq derniers matches de Champagne-Basket Chalon-sur-Saône - Châlons-Reims, jeudi 3 juin (hors de nos délais d'impression).

Châlons-Reims - Orléans, dimanche 6 juin, à 18 h, à Châlons.

Bourg-en-Bresse - Châlons-Reims, mercredi 9 juin, à 19 h, à Bourg.

Châlons-Reims - Strasbourg, samedi 12 juin, à 18 h, à Reims.

Boulazac - Châlons-Reims, mardi 15 juin, à 20 h, à Boulazac.

I

l y a des matches sur lesquels une équipe ne compte pas. Ce n'est pas que la rencontre n'a pas d'importance, mais plutôt parce qu'elle est jugée hors norme. C'était le cas du rendezvous face à Monaco, joué mardi sur le parquet de Châlons. En effet, quand on s'appelle Champagne Basket et qu'on lutte pour sa survie en Jeep Elite depuis le début de la saison, on ne peut décemment pas viser ouvertement une victoire au moment de recevoir le solide leader du championnat, qui plus est vainqueur de l'Eurocup, un mois plus tôt. Autant dire que ce succès de prestige, acquis devant un peu moins de 500 spectateurs privilégiés, est un sacré gros bonus pour les joueurs et le staff rémois. Portée par un jeu collectif brillant (28 passes décisives), la formation entraînée par Cédric Heitz a pu compter sur tous ses leaders, comme sur les joueurs du banc. Trois joueurs se sont particulièrement distingués : le pivot expérimenté Gani Lawal, impérial dans la raquette (22 pts et 8 rbs pour 29 d'évaluation), le jeune arrière Mathieu Gauzin, à l'activité tout-terrain impressionnante (12 pts, 6 rbs et 10 pts) et le polyvalent Marvin Clark, dernier arrivé et déjà adopté (16 pts à 75 % de réussite). Grâce à cette

Tous les matches sont à suivre gratuitement et en direct sur www.lnb.tv.

Un Final 4 pour conclure la saison

En toute fin de match, Mathieu Gauzin s'envole au‐dessus de J. J. O'Brien pour sceller le succès champenois. © l'Hebdo du Vendredi

victoire inattendue, la 12e de la saison, le Champagne Basket (11e) voit le spectre de la relégation s'éloigner. Le club marnais compte trois victoires d'avance sur Roanne et Chalon-sur-Saône, à la bagarre pour éviter la 17e place synonyme de relégation en Pro B, et deux sur Cholet (14e) et Gravelines (15e). Boulazac, 18e et dernier est, lui,

déjà mathématiquement condamné à rejoindre l'étage inférieur.

Et alors que le public est invité à retrouver le chemin des salles, le championnat touche à sa fin.

Les supporters champenois n'ont ainsi plus que deux opportunités de soutenir leur équipe : le dimanche 6 juin à Châlons, à l'occasion de la

La Ligue Nationale de Basket a officialisé les modalités de l’organisation de la phase finale du championnat de Jeep Elite, dont le principe avait été voté lors de l’Assemblée générale en février dernier. Les huit premiers du classement joueront des quarts de finale sur un seul match dans la salle du mieux classé, les dimanche 20 et lundi 21 juin prochains. Les quatre qualifiés se retrouveront au Kindarena de Rouen pour disputer les demi-finales, sur un match sec, le jeudi 24 juin, tandis que la finale se jouera le samedi 26 juin.

Football D1F (22e j.) : Issy (11e) - Reims (6e)

Football

Les Rémoises peuvent finir en beauté

Edouard Mendy, de Reims à la Ligue des Champions

es joueuses du Stade de Reims ont l'occasion de valider leur bonne saison lors de la dernière journée de Division 1, ce samedi 5 juin, et les Rémoises ne se présenteront pas les mains dans les poches lors de ce déplacement sur la pelouse d’Issy-les-Moulineaux (11e). Face à un adversaire déjà assuré d’être relégué et qui tentera de ne pas se faire doubler par la lanterne rouge havraise, les joueuses d'Amandine Miquel tenteront de finir en beauté. Actuellement 7es Melissa Gomes, dix buts cette saison, jouera son dernier match. avec 27 points, elles peuvent © Jean‐Baptiste Delerue / Stade de Reims espérer terminer, au mieux, 5es, mais elles ne devraient pas descendre plus bas que leur place actuelle puisque Dijon (8e) et FleuryMérogis (9e) se déplacent respectivement à Paris et à Lyon, qui se disputent encore le titre. Il y aura donc de l’enjeu, dans les Hauts-de-Seine pour des Rémoises qui étaient 8es l’an dernier et sont donc désormais proches de remplir leur objectif, faire mieux que la saison passée. Cette dernière de la saison sera aussi l’ultime rencontre sous le maillot Rouge et Blanc de la buteuse portugaise Melissa Gomes, dix réalisations cette saison, 49 en 85 matches avec le Stade de Reims, et de l’attaquante costaricienne Melissa Herrera. Deux joueuses qui ont vécu la belle aventure de la montée il y a deux saisons et qu’il sera difficile de remplacer en vue de la saison prochaine.

ui aurait pu croire en 2016, lorsque le gardien de la réserve de l’Olympique de Marseille signait au Stade de Reims, qu’il soulèverait la Ligue des Champions avec Chelsea 5 ans plus tard ? ll faut dire qu'Édouard Mendy aime déjouer les pronostics. Formé au Havre, le portier sénégalais aurait pu ne jamais passer pro puisqu'il connaît le chômage en 2014, après la rétrogradation administrative de Cherbourg.

Recruté par la réserve de l’OM, puis re- Édouard Mendy a passé trois saisons au Stade de péré par le Stade de Reims, il y signe à Reims. © l'Hebdo du Vendredi l’été 2016 en tant que doublure de Johann Carrasso, mais profite finalement d’une blessure de l'Avignonnais, puis de la confiance de David Guion pour s’installer dans les buts rémois. Champion de L2 en 2018, Mendy fait des miracles en L1 et est nommé aux trophées UNFP de meilleur gardien. « J’ai rarement vu un gardien faire une première saison en L1 aussi bonne. Son statut et sa notoriété ont changé, mais je le trouve très serein. Il a connu la galère, ça l’a formé en tant qu’homme et il gère sereinement ses émotions », disait de lui Sébastien Hamel, l’entraîneur des gardiens. Des performances qui attirent le Stade rennais, où le portier part contre 4 M€, plus 15 % de la plus-value à la revente. Seulement, diront les fans du Stade…

Après 24 matches de championnat et quatre de Ligue Europa, Mendy surprend encore son monde en signant, en septembre dernier, à Chelsea, un club qui, deux ans plus tôt, avait misé 80 M€ sur le portier espagnol Kepa Arrizabalaga. Le Sénégalais mène le club londonien vers sa deuxième Ligue des Champions, n'encaissant que trois buts en douze matches, et devient le premier gardien africain à remporter la plus prestigieuse des compétitions européennes.

On se demande bien si, sur le podium du stade du Dragon de Porto, samedi dernier, lorsque Mendy a brandi la Ligue des Champions, il a repensé à ses belles années rémoises, où il était un débutant dans le monde professionnel. Cinq ans plus tard, le voilà sur le toit de l’Europe.

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S.K 4 Issy-les-Moulineaux - Reims, samedi 5 juin, au stade Le Gallo et sur Canal Multisports

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Sorties

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Ciné-débat – Châlons

« Surprotéger les policiers, au détriment de nos libertés » À l'initiative du compte Twitter « Allô, place Beauvau », via lequel ont été signalés près de 1 000 faits de violences policières entre 2018 et 2020, l'écrivain et ancien journaliste David Dufresne a également réalisé le documentaire « Un pays qui se tient sage », qu'il présentera à Châlons le 9 juin.

La plate-forme « Allô, place Beauvau » a permis de recenser 993 actes de violences policières. Quel a été le déclic ? Auriez-vous imaginé une telle ampleur des signalements ? À l'époque, je revenais de sept ans au Canada. Je n'avais pas pris la mesure des violences policières pendant les manifestations. J'étais sidéré face à ces actes, mais aussi face au silence médiatique et au déni politique qui les accompagnaient. Je pensais que les choses changeraient rapidement, pas à cause de mes tweets, mais parce que le politique s'interrogerait sur les méthodes de sa police. Jamais je n'aurais imaginé que ça durerait aussi longtemps, qu'il y aurait autant de mains et de pieds arrachés, d'éborgnés, de morts. Je compte parmi ces victimes Zineb Redouane et Steve Maia Caniço.

Vous avez « raccroché » en début d'année, après deux ans de travail, d'ailleurs reconnus par l'ONU et le Parlement européen. Pourquoi ?

Le débat est désormais national. Au départ, ma démarche était celle d'un ancien journaliste qui souhaitait documenter la réalité. Puis je suis devenu un lanceur d'alerte. Aujourd'hui, démonstration a été faite que ces violences sont bien liées à un problème de doctrine, de chaîne de com-

sont déjà suffisamment. Ça a été très dur moralement, d'autant qu'on a échangé avec tous les auteurs de ces images. Je sais aussi quelle est devenue la trajectoire sociale de certains d'entre eux aujourd'hui.

Vous croisez aussi dans ce film les regards de victimes, de policiers, de sociologues, etc. Objectivement ?

Je ne crois pas à l'innocence ou à l'objectivité de ce documentaire. J'ai néanmoins filmé tous les protagonistes de la même manière, avec le même soin, là où certaines télévisions accordent beaucoup plus d'attention aux plus puissants. Je recherche un même respect pour tous, et aussi le respect qu'on doit aux spectateurs.

Dans son documentaire, David Dufresne croise les regards de plusieurs protagonistes sur des images de violences policières filmées par les citoyens. © Patrice Normand — Revue Charles

mandement et d'armement. Il me fallait passer à d'autres formes d'expression pour nourrir le débat. Allô, place Beauvau a provoqué l'écriture d'un roman (ndlr : Dernière sommation, paru en 2019 aux éditions Grasset) et la réalisation du documentaire.

Ce documentaire a-t-il aussi vocation à (r)éveiller les consciences ?

On doit encore donner sa chance au débat, même si cela devient très difficile. C'est un film réalisé à partir d'images de violences policières captées par des citoyens. On pense que parce qu'elles sont diffusées sur les réseaux sociaux, elles sont aussitôt oubliées. Mais elles ont une valeur documentaire et historique. Plus d'une centaine de débats ont déjà eu lieu autour de ce film et à l'heure où l'on se parle, il fait le tour du monde.

Les gens ont une soif de dialogue, une envie de comprendre. Et la question des pratiques poli-

cières pendant les manifestations se pose à toutes les démocraties.

Comment avez-vous exploré ces images sans les dénaturer et sans vous laisser submerger par toute cette violence ?

On a gardé chaque plan-séquence, en diffusant ces images telles qu'elles ont été filmées. On respecte la verticalité, le geste ou le regard posé. On n'ajoute pas de flou. On s'est constamment posé la question suivante : comment ne pas sombrer dans la fascination morbide ? On aurait pu faire un film beaucoup plus dur. Mais les images le

LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42 Du vendredi 4 au mardi 8 juin 2021 30 JOURS MAX sam 18H40 dim 16H20 ADIEU LES CONS ven 13H45 - 16H20 sam 13H50 - 18H45 dim 10H50 -

14H10 16H20 lun 14H15 - 18H45 CHACUN CHEZ SOI ven 13H45 - 18H50 sam 13H45 - 16H 18H45 dim

10H50 - 14H15 18H45 lun 13H45 - 18H45 mar 13H45 - 18H45 DEMON SLAYER : LE FILM ven 15H50 - 18H15 dim 10H30 - 18H15 DES HOMMES ven 13H50 - 16H10 18H30 sam 14H - 18H20 dim 14H10

- 16H20 18H30 lun 14H15 - 18H15 mar 14H10 - 18H30 ENVOLE-MOI ven 14H10 - 16H10 sam 16H dim 16H10 lun 18H40 FALLING ven 18H20 sam 18H15 dim 10H30 - 18H20 lun 13H50 mar

18H15 LES BOUCHETROUS sam 14H20 - 16H30 dim 10H40 - 13H45 16H15 lun 14H NOBODY ven 14H - 16H20 18H40 sam 14H10 - 16H30 18H40 dim 14H - 16H15 18H40 lun 14H -

18H40 mar 14H - 18H40 THE FATHER ven 14H - 16H15 18H30 sam 16H20 dim 10H50 - 18H30 lun 14H10 - 18H30 mar 13H50

- 18H30 TOM ET JERRY sam 13H45 - 16H dim 10H40 - 13H45 16H lun 18H20 mar 14H10 VILLA CAPRICE ven 13H50 - 16H 18H20 sam 14H - 16H15 18H30 dim 13H50 - 18H20 lun 14H15 -

18H30 mar 14H - 18H20

Propos recueillis par Sonia Legendre 4 « Un pays qui se tient sage », ciné-débat en présence du réalisateur David Dufresne, mercredi 9 juin à 20 h, la Comète (rue des Fripiers à Châlons). Contact : cinema@la-comete.fr.

A venir SPECTACLES MERCREDI 9 JUIN THÉÂTRE : « MARCELLIN CAILLOU » LE SALMANAZAR

L’univers du dessinateur Jean-Jacques Sempé, illustrateur notamment du « Petit Nicolas », transposé sur scène pour parler aux petits comme aux grands d’une valeur universelle : l’amitié. Dès 6 ans.

Cinéma

La mobilisation citoyenne et les débats parlementaires n'ont pas empêché le gouvernement de promulguer sa loi Sécurité globale. Une atteinte de plus aux libertés ?

Cette loi a été retoquée par le Conseil constitutionnel sur ses articles les plus liberticides, mais sa philosophie est conservée. A savoir, toujours plus de sécurité, avec des slogans vides de sens.

Elle vise à « protéger ceux qui nous protègent ».

Légitimement, les policiers sont déjà protégés par la loi. Il s'agit là de les surprotéger, au détriment de nos libertés.

À 18 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat. Durée : 50’.

Infos : lesalmanazar.fr SAMEDI 12 JUIN HISTOIRES D’UN SOIR : « LA SERVANTE » ÉPERNAY

Une visite décalée du théâtre Gabrielle-Dorziat par le comédien Fred Pougeard qui dévoilera tous les secrets de l’édifice et proposera un voyage dans le temps pour l’imaginer dans 150 ans. À 17 h pour les enfants et à 20 h pour les adultes, théâtre Gabrielle-Dorziat, place Mendès-France, Épernay. Durée : 1 h 30.

Réservation obligatoire : 03 26 53 33 00 SAMEDI 19 JUIN HISTOIRES D’UN SOIR : « LA VISITE IMPROVISÉE DES JARDINS »

L’histoire des jardins du château Perrier et de l’hôtel de ville à travers une visite guidée et théâtralisée par la troupe du Mitch, pionnière de l’improvisation dans notre région. À 20 h, au départ du musée d’Épernay, 13, avenue de Champagne. Durée : 1 h 30. Réservation obligatoire : 03 26 53 33 00 MARDI 22 JUIN THÉÂTRE : « NOIRE » - LE SALMANAZAR

L’histoire vraie, interprétée par Tania de Montaigne, de Claudette Colvin, cette jeune fille qui a refusé de céder son siège à une blanche dans un bus de l’Alabama, en 1955.

À 20 h 30, théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay. Durée : 1 h 15.

Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr

SAMEDI 26 JUIN HISTOIRES D’UN SOIR : « LA VISITE (IM)PERTINENTE DE MLLE MARIA K

Entre performance clownesque et spectacle intimiste de rue, visite guidée burlesque, poétique et historique d’Épernay. À 17 h et à 20 h, au départ de l’hôtel de ville d’Épernay, 7 bis, avenue de Champagne. Durée : 1 h 30.

Réservation obligatoire : 03 26 53 33 00 CONCERTS MARDI 15 JUIN « LE BAL PERDU » DE JOCE MIENNIEL ET ART SONIC

Des airs de bal musette revisités par le flutiste en résidence au Salmanazar Joce Mienniel et son équipe éclectique d’Art Sonic. Ils seront accompagnés de l’Harmonie de Magenta et des classes Cham du collège Terres Rouges. À 19 h, jardins de l’hôtel de ville, Épernay. Durée : 1 h 30.

Infos : lesalmanazar.fr MERCREDI 16 JUIN JEAN-PHILIPPE COLLARD - LE SALMANAZAR

Le natif de Mareuil-sur-Aÿ, pianiste classique et directeur artistique des Flâneries musicales de Reims, revient « chez lui » pour un programme musical surprise. À 20 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat, Épernay.

Durée : 1 h. Tarifs : 9 à 25,50 €. Infos : lesalmanazar.fr LOISIRS SAMEDI 5 JUIN SUR VOS PLATINES - MÉDIATHÈQUES

Écoutes collectives, coups de cœur, découvertes, nouveautés... La médiathèque invite tout le monde à venir partager un moment d’écoute et d’échanges musicaux.

De 10 h à 12 h, médiathèque Simone-Veil.

Entrée libre. Infos : louis.pouvelle@ville-epernay.fr

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Sorties

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Théâtre

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« Marcellin Caillou », quand le papier prend vie

Dimanche, les Puces de Reims sont de retour

rès de huit mois après avoir accueilli son dernier spectacle en présence du public, la pièce de théâtre « J’ai des doutes » de François Morel, le théâtre Gabrielle-Dorziat reprend (enfin) du service ! Pour cette reprise, le public, et notamment les plus jeunes, a rendez-vous avec « Marcellin Caillou », le petit personnage créé par le célèbre illustrateur Jean-Jacques Sempé (« Le Petit Nicolas »), qui va prendre vie à travers un subtil spectacle de Le personnage de Sempé prend vie à travers un théâtre de théâtre de papier et de marion- papier et d'ombres. © Ehol Bentol nettes d’ombre. Grâce à un machino-marionnettiste dissimulé sous une grande feuille planche inclinée et une narratrice qui interprète en direct les dialogues des personnages, Les Ateliers du Capricorne souhaitent rendre un hommage fidèle au dessinateur et à son petit bonhomme. Un spectacle autour de l’amitié qui restitue l’humour, la tendresse et la poésie de l’univers de Sempé, accessible à partir de 6 ans.

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4 « Marcellin Caillou », mercredi 9 juin, à 18 h 30, au théâtre Gabrielle-Dorziat.

Durée : 50 min. Infos : lesalmanazar.fr

Trois autres spectacles en juin En cette habituelle période de fin de saison artistique, les équipes du Salmanazar ont réussi à maintenir trois autres spectacles : « Le Bal perdu », un concert donné par le flûtiste Joce Mienniel et son équipe Art Sonic, dans le jardin de l’hôtel de ville d’Épernay (mardi 15 juin, à 19 h) ; un concert de musique classique proposé par le pianiste et local de l’étape Jean-Philippe Collard (mardi 16 juin, 19 h) ; la pièce de théâtre « Noire », l’histoire vraie de Claudette Colvin, cette jeune fille qui a refusé de céder son siège à une blanche dans un bus de l’Alabama en 1955, interprétée par l’autrice Tania de Montaigne (mardi 22 juin, à 20 h 30).

vénément toujours très apprécié, les Puces mensuelles de Reims donnent rendez-vous à tous les chineurs ce dimanche 6 juin, dans les Halles du Boulingrin. Interdite en avril et mai, la dernière édition remonte au 7 mars. C'était alors en plein air sur les Basses Promenades. Trois mois se sont donc écoulés depuis. Un temps particulièrement long pour des professionnels de la brocante qui, rappelle Pascal Valleise, l'organisateur des Puces rémoises, « souffrent moralement et économiquement depuis mars 2020 ». Une cinquantaine d’exposants sont attendus, en provenance Une cinquantaine de professionnels sont attendus de tout le Grand Est, mais aussi de rédimanche dans et autour des Halles du Boulingrin. © DR gions limitrophes et de la Belgique. Pour ce retour, la jauge des Halles du Boulingrin reste fixée à 400 personnes. Cette limite est appelée à évoluer à partir du mercredi 9 juin, avec cette fois une capacité d'accueil de 960 visiteurs. Une plus grande souplesse dont pourra notamment bénéficier le marché aux livres, organisé le dimanche 13 juin. Cet autre rendez-vous régulier des Halles réunira une trentaine de professionnels pour le bonheur des amateurs de bandes dessinées, de revues de cinéma, de livres d’art, de littérature ou encore de cartes postales anciennes.

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4 Les Puces de Reims, dimanche 6 juin, Halles du Boulingrin. Entrée libre.

Les autres brocantes du week-end dans la Marne Si les brocantes sont encore très rares dans le département, la commune de Lavannes, située à environ 20 km au nord de Reims, accueille un vide-grenier réunissant vendeurs professionnels et particuliers, ce samedi 5 juin, de 14 h à 20 h 30. Et le lendemain, dimanche 6 juin, direction Bergères-les-Vertus, pour une brocante organisée autour de l'église du village, officiellement à partir de 8 h 30.

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Loisirs

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L’horoscope

Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

BALANCE du 23.09 au 22.10

De nouvelles sensations avec des émotions jusquelà inconnues, c’est le menu de la semaine. Vous vibrerez sur la fréquence de la nouveauté, et c’est tant mieux, car cette vibration vous plaira.

Le plan affectif ne sera point au centre de votre attention. Il sera temps de vous concentrer sur le travail à faire et sur les idées à promouvoir pour ouvrir un nouveau champ de possibles.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

SCORPION du 23.10 au 22.11

C’est une période de questionnement sur les aspects les plus concrets de votre vie, avec parfois la nécessité de repartir sur de nouvelles bases. Une vision plus claire vous guidera dans vos choix.

Vous ne manquerez pas d'opportunités d'agir, mais vous serez la plupart du temps tiraillé(e) entre l'envie d'avancer, de saisir la balle au bond et la peur de sortir de votre zone de confort.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12

Dans votre ciel, Jupiter vous soutiendra ! Vous récolterez ce que vous sèmerez et vos qualités seront valorisées. Tout un programme passionnant, pour une semaine riche de surprises !

La semaine vous permettra de négocier une évolution positive de votre situation. C’est le moment de vous engager sur la voie qui vous mènera vers d’importants changements existentiels et privés.

CANCER du 22.06 au 22.07

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Des changements importants seront en cours au niveau de votre vie professionnelle et il conviendra d’y accorder beaucoup d’attention, car certaines situations pourraient tourner à votre désavantage.

Ce ne sont pas les opportunités à saisir qui feront défaut, mais encore faudra-t-il éviter les miroirs aux alouettes… Le discernement sera donc nécessaire, ainsi que la chasse aux gaspillages.

LION du 23.07 au 22.08

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Trouvez-vous vraiment raisonnable de vivre encore au jour le jour ? Il n’en reste pas moins que la semaine vous permettra de bénéficier de belles opportunités, tant professionnelles que relationnelles.

C'est une véritable embellie qui se profile à l’horizon. Vos conditions de vie auront tendance à s’améliorer, ce qui pourrait vous inciter à faire des extras et d’autres abus… Restez raisonnable.

VIERGE du 23.08 au 22.09

POISSONS du 20.02 au 20.03

Vous devrez vous recentrer sur vous-même, penser, méditer et surtout laisser le temps faire son œuvre. Sur le plan sentimental, vous n'êtes pas à l'abri d'une belle rencontre.

Sans qu’il y ait péril en la demeure, le secteur de votre vie financière sera exposé à la nécessité d’une révision pour éliminer les dépenses inutiles.

Gardez la tête froide, au moins un peu.

Benoît Melvhille

Vendredi

Dimanche

Samedi

16° 24°

Lundi

11° 19°

15° 19°

12° 22°

Qualité de l’air Vendredi

Samedi

Dimanche

Moyenne

Moyenne

Moyenne

La CLCV vous informe Le congé pour motif légitime et sérieux Selon la loi, un bailleur peut donner congé à son locataire pour un « motif légitime et sérieux ». L’inexécution par le locataire de certaines obligations lui incombant constitue un motif légitime et sérieux. Selon la jurisprudence, des retards de paiement répétés du loyer, le défaut d’assurance du locataire, le manque d’entretien de la chaudière mettant en péril la sécurité des personnes et des biens, une sous-location sans autorisation préalable, le défaut d’usage paisible des lieux sont des motifs légitimes et sérieux pouvant entraîner la résiliation du bail.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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