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Heureuse comme une Madeleine

Chanteuse et musicienne native d'Épernay, Madeleine commence à faire son trou. Cette semaine, elle était en résidence à La Cartonnerie de Reims pour préparer son nouveau show qui fera le tour de la France en 2023. Rencontre avec une artiste pétillante.

Benjamin Biolay, Bénabar, Flavia Coelho, Marina Satti… À l’aube de sa carrière musicale, l’artiste sparnacienne Madeleine a bouclé l’année 2022 avec une vingtaine de dates dans tout le quart Nord-Est de la France, partageant l’affiche avec quelques grands noms de la chanson. « Pour le moment, je ne suis pas trop accompagnée, je fais tout à la force de mes petits bras. Je taffe, j’appelle les productions, je fais chier tout le monde », s’amuse la jeune femme.

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Après cette année bien remplie, c’est à La Cartonnerie de Reims qu’elle était, cette semaine, en résidence artistique pour préparer sa tournée 2023, qui l’emmènera, cette fois-ci, jusque dans des festivals de Bretagne et d’Occitanie.

« C’est un format seule-en-scène dans lequel je joue de l’alto, du synthé, du ukulélé et de la guitare. C’est très diversifié, explique-t-elle. Je veux créer quelque chose d'onirique, de magique. Je fais de la chanson à texte, mais le but, c’est de s’évader pendant une heure, d'oublier ses soucis et de voyager dans la bonne humeur, en abordant des sujets profonds. » Profonde, Madeleine l’est aussi. Derrière ces cheveux turquoise, ce sourire communicatif et cette electro pop enjouée se cache une histoire singulière qui a débuté en Champagne. Native d’Épernay, Madeleine commence l’alto à 5 ans au conservatoire et effectue sa scolarité en région parisienne. C’est dans la capitale qu’elle poursuit ses études, dans la finance. « J’ai toujours voulu faire de la musique, mes parents voulaient que j’aie un vrai métier », sourit-elle. Et ça marche, puisqu’elle décroche un poste de directrice de cabinet d’assurance. Pas vraiment à son goût. « C’est ce qui se fait de pire, se marre aujourd’hui la jeune femme. J’ai eu une acceptation un peu tardive de ce que je voulais faire. » C’est notamment un énième voyage en Israël, devenu, après un premier passage pour ses études, son « troisième spot » avec la région parisienne et la Champagne, qui lui met le pied à l’étrier.

« Ça m’a remis complètement à la musique, se souvient Madeleine. J’étais constamment dans un cadre d’artistes très multiculturels. C’est un tout petit pays, accessible, où il est facile de rencontrer des gens très professionnels. » En 2019, elle enregistre à Tel Aviv son premier EP qui sort en mars 2020, au moment où débute une certaine pandémie mondiale. « C’était un super timing, s’amuse Madeleine qui, malgré la difficulté de la période, y voit une opportunité. Le covid a rendu beaucoup de gens du milieu musical accessibles. Ils n’avaient rien à faire et cherchaient des projets jeunes, ça m’a permis d’être en contact avec des gens que je n’aurais jamais pu toucher autrement. »

Seule sur l’écriture et la musique, elle s'entoure d’un réalisateur pour les arrangements. La musicienne peut aussi compter sur le soutien sans faille de Frédéric, son patron dans sa vie d’avant.

P ISCINE

« Elle a travaillé pour moi, maintenant, je travaille pour elle », sourit celui que Madeleine appelle son « ange gardien ». Convaincu, de par son histoire personnelle, qu’il a une dette envers la société, ce bienfaiteur accompagne la jeune artiste, financièrement et humainement. Il est persuadé qu’elle va percer. « Elle est brillante, elle a beaucoup de talent et une énergie incroyable. Qu’elle joue devant 2 000 personnes en première partie de Benjamin Biolay ou dans une salle des fêtes, elle met la même énergie et la même générosité. J’ai envie qu’elle aille au bout. » Avec un nouvel opus dans les tuyaux, déjà une dizaine de dates programmées en 2023 et un tout nouveau show créé à La Cartonnerie, l’année de Madeleine démarre sous les meilleurs auspices.

Simon Ksiazenicki

Vidange en cours à Neptune

L'établissement rouvrira le lundi 27 février.

© Épernay agglo Champagne

Débutée le lundi 20 février, la vidange annuelle de l’espace aquatique de Vertus se termine en cette fin de semaine des vacances scolaires. La piscine Neptune restera fermée jusqu’à ce dimanche 26 février et rouvrira le lendemain, à 12 h. En tout, près de 750 m³ d'eau sont nécessaires pour mener à bien ce grand nettoyage et remplir les bassins. À noter que dans un contexte de sécheresse inédit en 2022, année la plus chaude jamais enregistrée en France, et de hausse du coût de l'énergie, l’agglomération avait obtenu de l’Agence régionale de santé un report à 2023 de cette obligation réglementaire annuelle. Également, depuis la mi-octobre, la température de l'air ambiant et des bassins a été baissée d’un degré dans les deux espaces aquatiques de l’agglomération d’Épernay, Bulléo et Neptune, afin de diminuer les consommations de gaz et donc limiter la hausse du coût de l’énergie.

EN

Ville d'Épernay, échange bénévolat contre permis de conduire

La ville d'Épernay rouvre sa bourse au permis de conduire. Ce dispositif s’adresse aux personnes résidant à Épernay depuis au moins deux années, ayant déjà obtenu leur examen du code de la route et qui poursuivent une démarche active d’insertion professionnelle ou étudiante. Cette aide, plafonnée à 1 400 € et réservée aux personnes dont le montant « impôt sur les revenus soumis au barème » est inférieur à 900 €, est remise par la ville en échange d’une contribution bénévole, jusqu’à 60 heures, au sein d'une association ou d'un service de la collectivité. Une vingtaine de bourses sont attribuées chaque année. Un dossier doit être rempli et remis, en personne, à la mairie de quartier, avant le vendredi 14 avril. Infos : 03 26 55 76 60 et epernay.fr

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