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Tereos ferme son site de Morains et veut vendre celui d'Haussimont

éveloppé par la start-up francilienne PLS Experience, le concept « D'un seul geste » propose une approche innovante et immersive de la formation aux gestes qui sauvent. D'une part, parce qu'il peut s'installer, à la demande, dans différents endroits, d'autre part parce qu'il fait appel à la réalité virtuelle. « Il s'adresse aux collectivités et aux entreprises de tous secteurs, en particulier les cadres dirigeants, détaille JeanPierre Pradeur, président de l'Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs (Unass) ChampArdAisne. Nous sommes les seuls à le dispenser sur le Grand Est. » En une heure chrono, contre deux pour la version classique, ce module invite les participants à s'exercer aux techniques de premiers secours grâce à un mannequin connecté et des lunettes 3D : alerter et protéger la victime, gérer un saignement abondant, un étouffement ou un état d'inconscience, utiliser un défibrillateur et pratiquer un massage cardiaque. D'emblée, la technologie les plonge dans un environnement très réaliste. Le mannequin prend une apparence humaine et d'autres personnages - témoins, passants puis pompiers - rejoignent la scène de l'accident pour aider. Le tout accompagné d'astuces et de curseurs lumineux qui, via les capteurs du mannequin, permettent d'optimiser l'intervention. Notamment la position des mains et l'amplitude du massage cardiaque. Parmi les bons conseils du guide virtuel pour garder le rythme idéal : se caler sur l'emblématique « Stayin' alive » des Bee Gees. Compter environ 150 euros, hors frais de déplacement de l'Unass, pour accéder à cette formation agréée par le ministère de l'Intérieur.

L'Unass propose des formationsimmersives aux gestes de premiers secours.

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4 Infos : dunseulgeste.fr, unass-champardaisne.fr.

Sonia Legendre de Haussimont, près de Vatry. © Tereos

DTereos, deuxième producteur mondial de sucre en volume et propriétaire de la marque Béghin-Say depuis 2002, a annoncé ce mercredi 8 mars la fermeture de deux sites dans le cadre d'une réorganisation de son activité industrielle en France. Arguments avancés par le géant : les difficultés auxquelles se heurte la filière betteravière, notamment du fait de l’interdiction des néonicotinoïdes, le désengagement des planteurs et l'augmentation de sa dette nette, estimée à 2,9 milliards d'euros en fin d'année 2022 selon un communiqué de presse. Il fait également état, d'avril à décembre 2022, d'une augmentation de 35 % de son chiffre d'affaires (près de 4,8 milliards d'euros l'an passé), en partie liée à la forte hausse des prix du sucre, de l'alcool et de l'éthanol. Seront ainsi mises à l'arrêt la sucrerie d'Escaudœuvres dans le Nord (123 postes supprimés) et la distillerie de Morains dans la Marne (26 postes), située entre Fère-Champenoise et Blancs-Coteaux. Le groupe coopératif souhaite également mettre en vente son usine de transformation de fécules de pommes de terre à Haussimont où travaillent 65 salariés, près de Vatry, et se donne jusqu'à l'été pour trouver un acquéreur. L'usine de Connantre, qui compte 150 employés permanents, n'est pas concernée par la restructuration. Ces dernières années, Tereos a investi près de 30 M€ dans ce complexe sucrier pour l'optimiser et le doter d'un des plus grands lavoirs de betteraves au monde.

L IBERTÉ DE LAPRESSE

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