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Daniel Guichard, le chanteur en résistance
Daniel Guichard sera sur la scène du K, à Tinqueux, le dimanche 26 mars. Celui qui a construit, depuis les années 70, sa carrière de chanteur populaire a à cœur de continuer à sillonner les villes de France pour rappeler au public que le temps passe, mais que la tendresse reste. Qu’est-ce qui motive cette nouvelle tournée ?
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Il s’est passé des choses étranges ces trois dernières années… Et je me rends compte que même si on a la volonté de repartir sur des bases nouvelles, rien ne sera jamais comme avant. Nous, les artistes, sommes passés par la case « non-essentiels » et ce n’est pas sans conséquence. Aujourd’hui, je veux aller de l’avant et revenir auprès de mon public. Mais je sais que ce public-là est impacté aussi : il doit être sacrément motivé pour sortir aux spectacles ! Et même s’il se dit « J’irai la prochaine fois… », j’ai toujours envie de répondre : « Et s’il n’y a pas de prochaine fois ? » Le spectacle vivant doit vivre
H UMOUR - CAPITOLE maintenant. C’est presque devenu une urgence. Une résistance.
Vous proposez donc des concerts réconfortants ?
Oui, je chante toujours les chansons qui ont fait mes premiers succès. Je sais que le public les attend. Mais je sais aussi que tout a beaucoup évolué depuis des décennies et ces chansons, je les aime, le public les aime, mais je les interprète avec beaucoup plus de simplicité qu’avant. Elles existent, je les transmets, encore et encore. Ce ne sont plus des tubes, ce sont des refrains.
Mais ces chansons, elles sont fédératrices…
Je ne sais pas si les chansons sont fédératrices ou si elles sont la manifestation de quelque chose qui les dépasse et qui fédère… Elles traversent les âges… Elles font presque partie d’une mémoire collective.
Parce que vous êtes témoin de votre époque ? Passeur d’histoires ?
Peut-être, mais je ne veux pas m’inscrire dans l’histoire sociale. Comme je l’ai dit, mes chansons