La future passerelle aérienne d'Épernay se dévoile

a ville d’Épernay est à la recherche d'entreprises pour réaliser la passerelle qui reliera la gare au futur quartier des Berges de Marne, par-dessus les voies ferroviaires. La notice architecturale émise par l’agence Rudy Ricciotti, cabinet choisi par la ville, permet d’entrevoir le visage que devrait offrir l’ouvrage. Cette passerelle aérienne a ainsi été pensée comme un arc tendu, une lame fine et continue assez discrète, qui devrait offrir une variation des points de vue tout au long du parcours, avec des bancs en bois, et une pente jamais supérieure à 6 %. Les flux piétons et vélos seront dissociés, grâce à une hauteur différenciée de 16 cm, pour garantir le confort des usagers, lesquels seront protégés de la pluie et du soleil par une couverture en panneaux de verre feuilleté. L’ouvrage en lui-même sera en béton fibré à ultra-haute performance (BFUP). Pour emprunter la passerelle, en plus d’ascenseurs, un escalier monumental en pierre calcaire devra être érigé entre la gare et le cinéma Le Palace, autour duquel s’enroulerait une rampe pour les vélos. Au bout de la passerelle, côté quartier Berges de Marne, l’architecte promet « un gradin en belvédère » doté de trois escaliers avec, toujours pour les cyclistes, une rampe en pente douce autour de ce gradin. C’est en tout cas ce qu’espère la ville. Dans ce genre de projet, il n’est pas rare qu’entre les notices architecturales de départ et le rendu final, l’écart soit parfois important… Le début des travaux est espéré dans un an, mais les abords de la gare doivent subir des améliorations dès cet été.

Le Rallye d'Épernay doit s'adapter

CL’est devenu une habitude pour le Rallye Épernay vins de Champagne, dont la 26e édition se tiendra du 31 mars au 2 avril. Ces dernières années, l’événement organisé par l’Asac Champagne a dû adapter son organisation au gré des nombreux travaux de la cité sparnacienne. Alors que, l’an passé, l’esplanade Charles-de-Gaulle avait été mise à contribution, comme de coutume, pour accueillir les vérifications techniques, le village des partenaires, les départs et les podiums, ce ne sera pas le cas cette année. L’immense chantier de construction du parking souterrain oblige le Rallye d’Épernay à déménager vers le parc Roger-Menu, comme ce fut le cas pour la première fois en 2018. Le parc d'assistance, où pilotes et mécaniciens règlent et réparent leurs bolides, s’installera, de son côté, une nouvelle fois sur le parking du Millesium.

Côté sportif, autre nouveauté, l’abandon de la course réservée aux véhicules historiques de compétition. « Des choix économiques et logistiques ont dû se faire. Nous manquons de places sur les parkings du Millesium », a expliqué Corinne Théoff, la présidente de l’Asac Champagne, dans un communiqué de presse. Cette compétition, réservée aux voitures antérieures à 1970, ne réunissait qu’une dizaine de participants chaque année. La course de véhicules modernes, elle, devrait mettre aux prises jusqu’à 130 équipages pour deux jours de compétition à travers 24 communes de l'agglomération d'Épernay. Malgré ces changements, le spectacle devrait être au rendez-vous.