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Du matériel médical reconditionné avec Envie Autonomie

Depuis quelques mois, un nouvel acteur de l'économie sociale et solidaire a pignon sur rue à Reims : l'association Envie Automie, spécialisée dans le matériel médical reconditionné, accessible aux professionnels comme aux particuliers. Cousin éloigné d'Envie Reims, référence de l'insertion professionnelle et du réemploi dans l'univers de l'électroménager, Envie autonomie est un réseau né en 2015 qui s'est donné pour objectif de faire de même dans le domaine du matériel médical.

« Nous sommes partis d'un constat, explique Lysiane Serret-Françonnet, responsable Envie Autonomie Grand Est. Il y a d'un côté trop de gaspillage de matériel, qui très souvent est stocké après une seule utilisation ou alors devenu irréparable, faute de filière et en raison de devis souvent dissuasifs, et de l'autre un problème global d'équipements neufs, trop chers à l'achat. » soutenir, explique le délégué. nir la sucrerie d'Escaudoeuvres (ndlr : également sous le coup d'une fermeture annoncée, dans le Nord) » Pendant deux heures, ce lundi 13 mars après-midi, une partie du personnel s'est mobilisée pour bloquer l'accès au site de Connantre.

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Installée dans le quartier de La Neuvillette, l'antenne rémoise, qui compte cinq salariés, dispose d'un vaste local où le matériel collecté est stocké, avant d'être reconditionné en atelier, puis mis en vente dans la boutique à prix solidaires. « Nos produits sont garantis deux ans et sont revendus 50 % moins cher que le matériel neuf, et même 60 % moins cher pour tout ce qui est électrique », indique la responsable de l'association. Dans la boutique d'Envie Autonomie, les fauteuils roulants, lits médicalisés et autres déambulateurs en parfait état sont donc à saisir aux meilleurs prix. Si les produits à la location sont remboursables via une convention signée avec la Caisse primaire d'assurance maladie, ce n'est pas encore le cas de ceux à l'achat. La donne devrait néanmoins changer prochainement puisqu'un décret en ce sens doit être publié en 2023. Une évolution qui permettrait de convaincre encore davantage le grand public et les professionnels du bien fondé du reconditionnement du matériel médical, au bénéfice du pouvoir d'achat et de la planète.

Objectif : limiter les entrées et sorties des expéditions de sucre et de matières premières. D'autres actions devraient être menées dans les jours prochains, sachant que les négociations autour du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) s'ouvriront ce vendredi 17 mars avec la direction générale de Tereos. « Ils demandent au CSE de rendre son avis mi-juin. Ils nous parlent de reclassements sur Connantre, mais ça nous semble compliqué à mettre en place. » Même scepticisme du côté d'Haussimont, dont la féculerie existe depuis les

D ÉCHETS années 70. Tereos en a repris les rennes fin 2011 et a investi environ 25 M€ pour l'optimiser. Tout ça pour ça ? « On reste dans le flou pour l'instant, déplorent les représentants du personnel Trouver un acquéreur vu les difficultés que rencontre la filière de la pomme de terre nous paraît peu probable. » Le site compte 65 employés et une centaine avec les saisonniers pendant la campagne féculière. « Sur 2022-2023, 52 000 tonnes de fécule extraite sont sorties de l'usine, ce qui est très correct. À ce stade, la direction nous assure le maintien de la prochaine campagne, de septembre jusqu'à janvier. Mais qui nous dit qu'ils ne mettront pas la clé sous la porte dans six mois ? Et s'ils n'arrivent pas à vendre, que ferontils de nous ? » L'avenir le précisera...

Sonia Legendre

Machaon recyclera de nouveaux emballages plastiques en 2025

L'appel d'offres lancé il y a un an par Citeo, écoorganisme dédié au recyclage des emballages ménagers, vise un double objectif : optimiser le recyclage des plastiques alimentaires face aux nouvelles règles de tri en développant des filières spécifiques aux matériaux concernés et atteindre 108 000 tonnes d'emballages recyclés à l'horizon 2025, grâce à des contrats de 6 à 9 ans établis avec ses partenaires. Trois entreprises ont été sélectionnées pour relever ce défi, dont Machaon, implantée à Châlons depuis 2017 et spécialisée dans la transformation en granulés des sacs et des films plastiques. Citeo lui confiera ainsi le recyclage d'environ 25 000 tonnes par an de films classés PE et PP – comme polyéthylène et polypropylène – tels que les opercules des barquettes, les sachets de biscuits ou de pâtes, etc. La moitié de ces déchets nécessitera toutefois un recyclage chimique et donc l'aménagement d'une unité de pyrolyse pour les dépolymériser grâce à une chaleur élevée. Dans un communiqué envoyé à la presse, Citeo précise que Machaon assurera ces opérations « dans son usine de Châlons et dans deux nouvelles usines. » Le site châlonnais, pour rappel, a fait l'objet de plaintes de riverains excédés par ses nuisances sonores et olfactives et de plusieurs mises en demeure par les services de l'Etat. La dernière, datée du 24 octobre 2022, pointe des manquements en termes de rejets atmosphériques et une non-conformité de certaines installations. Sonia Legendre

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