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pulvérisation sur des pentes compliquées, avec un tassement du sol limité. » Ce que permet le moteur thermique Honda IGX 800 cm³ de 25 chevaux. Une version électrique aussi performante aurait pesé 1,7 tonne contre 1 tonne en thermique. De son côté, Bakus, le robot de la société Vitibot, tourne à l’électricité. Lancée en 2015 à Châlons, la société aujourd’hui installée à Reims compte
55 salariés et a récemment été rachetée par le géant mondial du machinisme agricole, SDF Groupe. « Bakus est commercialisé depuis 2019, explique Michaël Fontanin, son directeur marketing et communication. On compte déjà plus de 80 robots dans le monde, dans les vignobles d’Italie, d’Espagne, de République tchèque ou des États-Unis. » De Champagne aussi, évidemment. Les maisons Vranken-Pommery et GH Mumm, par exemple, sont équipées, mais on ne compte que sept Bakus, au total, dans toute l’appellation. « Ce n’est pas notre marché principal, car le morcellement des parcelles fait que la robotisation n’est pas encore totalement adaptée », regrette le salarié de Vitibot. La loi française interdit en effet aux robots la circulation sur la voie publique et la traversée de route, ils doivent donc être déplacés avec un engin ou une remorque. À noter également que l’entreprise sparnacienne
Exel Industries (anciennement Tecnoma) a lancé, en 2019, son enjambeur autonome à moteur thermique, baptisé Traxx. Avec deux versions, l’une qui réalise la pulvérisation et l’autre le travail du sol. Aucun robot commercialisable n’est, pour l’heure, capable de proposer les deux activités, malgré des coûts compris entre 80 000 et 130 000 €. Bakus et Yanmar promettent d'y arriver dans les mois à venir.
Simon Ksiazenicki