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Deux ministres pour défendre Parcoursup
Charges de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, Pap Ndiaye et Sylvie Retailleau ont effectué, lundi, un déplacement à Épernay, puis Reims, sur le thème de l'orientation.
Ce n'est pas la première fois que Pap Ndiaye mettait les pieds dans la cité des sacres. De 2012 jusqu'à sa nomination au poste de ministre de l'Éducation nationale, sa mission de professeur d'histoire à Sciences Po Paris l'a amené régulièrement à fréquenter le campus rémois. « Tous les étudiants là-bas me connaissent, car j'enseignais le cursus d'histoire obligatoire », lâche-t-il dans un sourire. C'est en revanche la première fois qu'il visitait la splendide bibliothèque Robert-de-Sorbon, implantée sur le moins rutilant campus Croix-Rouge de l’université de Reims. La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, chercheuse en physique et ancienne présidente de l'université Paris-Saclay, était également du déplacement. Autant dire deux pointures du monde académique, habituées aux milieux universitaire et estudiantin. Cela tombe bien, leur visite avait été
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B IODIVERSITÉ placée sous le signe de l’orientation. Présents au lycée Stéphane-Hessel d’Épernay, puis à la fac de Reims, ils ont pu apprécier différents dispositifs mis en place pour aider les lycéens à réussir leur transition vers l’enseignement supérieur. « Le passage de l'école au collège, puis au lycée, puis en études supérieures sont des moments qui ne sont jamais évidents. Des fragilités scolaires et sociales peuvent apparaître, c'est pour cela qu'il faut se concentrer sur ces moments de transition, a déclaré Pap Ndiaye. Nous prêtons attention au niveau scolaire, mais nous sommes également très attentifs au bien-être et à la santé des élèves. »
Ces rencontres avec des jeunes, très cadrées et donc positives, ont aussi permis aux ministres d'assurer le service après-vente de Parcoursup. Depuis quelques jours, les futurs bacheliers peuvent en effet formuler leurs vœux d'orientation sur cette plateforme nationale encore décriée. « On a entendu les inquiétudes, a assuré Sylvie Retailleau.
Les évolutions apportées à Parcoursup sur la clarté des informations et la transparence dans la façon d’examiner les dossiers sont perçues positivement par les parents et