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La ville veut redonner du sens à la place Saint-Nicaise
Parking, carrefour, esplanade ?
La place Saint-Nicaise, bien qu'entrée stratégique du centre de Reims ne ressemble plus à grand-chose aujourd'hui. Son réaménagement est attendu d'ici 2025.
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Le renouveau de plusieurs places emblématiques est au programme de la ville de Reims. Certains dossiers sont bien avancés, à l'image de la placette du Jard, en cours de réalisation depuis cet été, tandis que d'autres, comme le Chapitre, sont encore plus ou moins en phase d'études. Concernant la place Saint-Nicaise, qui doit son nom à l'ancienne église éponyme, vendue comme bien national en 1793 pour servir de carrière de pierres jusqu'à sa démolition complète au XIXe siècle, le projet n'en est qu'à ses balbutiements, avec la tenue, vendredi dernier, de la toute première réunion publique de concertation avec les riverains. « C'est notre philosophie, insiste Charles Germain, adjoint au maire de Reims délégué à la démocratie
C HAMPAGNE participative. Sur les projets les plus importants, nous interrogeons les habitants avec l'objectif de les coconstruire avec eux. » Une cinquantaine était présente pour ce rendez-vous qui a été l'occasion pour la municipalité de poser les enjeux et de présenter les pistes à l'étude. « Les problématiques de la place Saint-Nicaise sont multiples, indique l'élu. De nombreux usages s'y télescopent. C'est à la fois une entrée de ville, un lieu touristique avec la présence de la maison de champagne Taittinger, mais aussi un lieu de vie, le tout sur un espace d'environ 5 000 m², soit l'équivalent du parvis de la cathédrale. » Un vaste espace qui aujourd'hui fait la part belle à la voiture. « Nous souhaitons en priorité apaiser cette place, apporter davantage de végétalisation et lui rendre son aspect historique et patrimonial. » Comme dans tous les dossiers de ce genre, la question du stationnement automobile est au centre des préoccupations. « Les travaux inquiètent toujours, mais pour l'instant, nous en sommes à la phase d'écoute et rien n'est dessiné », assure l'élu. D'ailleurs, le chantier n'est pas pour tout de suite, puisque les premiers coups de pioche sont programmés en avril 2024, pour une livraison espérée au printemps 2025.