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Une mobilisation encore plus forte dans la Marne

lors qu'un hommage national a été rendu, mercredi 8 mars à Paris, à l'avocate Gisèle Halimi, figure du féminisme en France, disparue le 28 juillet 2020 à l'âge de 93 ans, à Reims, le même jour, ce sont les infirmières oubliées des guerres qui ont été mises à l'honneur. A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Patricia Mirallès, secrétaire d'Etat auprès du ministère des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, est ainsi venue se recueillir devant le monument en hommage aux infirmières du monde, situé place Aristide-Briand. Inauguré en 1924, le monument rémois a été édifié à la mémoire de ces femmes infirmières dont les noms ne figurent jamais sur les monuments aux morts. Accompagnée notamment du maire de Reims, Arnaud Robinet, et de la députée de la 2e circonscription de la Marne, Laure Miller, Patricia Mirallès a donc rendu hommage aux infirmières et brancardières de la Première et Seconde Guerre mondiale, « pour rappeler que le rôle des femmes dans la médecine et les soins militaires est un passage obligatoire lorsqu'on célèbre l'engagement des femmes pour la nation ». La secrétaire d'Etat a également remis la Croix du combattant au caporal Florence Hanotel, en présence d'un détachement composé de femmes issu du 132e régiment d'infanterie cynotechnique, bataillon spécialisé en recherche et détection d'explosifs associant militaires et chiens, dont la garnison est à Suippes. J.D

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La cérémonie s'est déroulée en présence d'un détachement composé de femmes issu du 132e régiment d'infanterie cynotechnique de Suippes. © l'Hebdo du Vendredi

On ne dira pas qu’ils ont réussi à mettre « la France à l’arrêt » et « à bloquer l’économie », comme le réclamait depuis plusieurs semaines l’intersyndicale, mais les opposants à la réforme des retraites ont néanmoins réussi une démonstration de force, mardi 7 mars. Après trois semaines de pause, qui coïncidaient avec la période des vacances scolaires, la sixième journée de mobilisation a rassemblé, à Reims, entre 10 000 et 12 000 personnes selon les syndicats et 7 500 selon la police, soit la plus grosse manifestation depuis l’entame du mouvement, le 19 janvier. À Châlons, plus de 2 500 personnes ont été recensées et un peu moins à Épernay. Cette fois-ci, le mouvement pourrait aller plus loin. Alors que le Sénat examine le projet de loi jusqu’au dimanche 12 mars, certains secteurs clés sont prêts à durcir leurs actions, notamment dans l’énergie. Le matin, les expéditions de carburants étaient bloquées à la sortie des raffineries de TotalEnergies, tandis que les sites Esso-ExxonMobil et Petroineos étaient également perturbés. Plus proche de nous, c’est à la centrale nucléaire ardennaise de Chooz qu’un blocage des activités de redémarrage du réacteur 2, à l’arrêt depuis le 15 décembre 2021 pour un phénomène de corrosion sous contrainte, a été constaté. Depuis vendredi soir, d’importantes réductions de production électrique touchent le pays. Transports, industries, logistique, Éducation nationale… D’autres secteurs étaient partiellement à l’arrêt ce mardi. Plusieurs manifestations sont prévues dans les jours à venir, avec des blocages possibles. Reste à savoir la suite, individuelle et collective, que chacun souhaitera donner à ce mouvement. S.K

S OLIDARITÉ

Reims solidaire avec la Turquie et la Syrie

Après le terrible tremblement de terre qu’ont vécu la Turquie et la Syrie le 6 février dernier, un deuxième séisme a secoué le sud de la Turquie fin février. La communauté urbaine du Grand Reims et la ville de Reims, sous l’impulsion de Catherine Vautrin et d’Arnaud Robinet, s’engagent pour aider concrètement les populations turques et syriennes qui ont subi des pertes humaines majeures (plus de 50 000 morts) et des dégâts matériels importants (100 milliards de dollars selon l’ONU). Lors du prochain conseil municipal, le 20 mars, une aide financière de 10 000€ sera votée pour les deux pays. Le Grand Reims votera également une aide équivalente lors du prochain conseil communautaire, le 30 mars. Elles seront versées au Fonds d’action extérieure des collectivités territoriales (Faceco), qui est un fonds de concours géré par le Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Ce fonds permet aux collectivités territoriales qui le désirent d’apporter une aide d’urgence aux victimes de crises humanitaires à travers le monde, qu'il s’agisse de crises soudaines, comme les catastrophes naturelles, ou durables, tels des conflits armés.

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